• il y a 4 mois
Un deuxième cas de variole du singe a été identifié aujourd'hui en dehors de l'Afrique, au Pakistan. La vaccination contre cette maladie infectieuse n'est pas automatique, "mais uniquement sur les personnes contacts", met en lumière Dr Robert Sebbag, infectiologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière de Paris. 

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Transcription
00:00C'est pas une vaccination systématique, on n'est pas sur une vaccination systématique, c'est un vaccin qui est dérivé du vaccin de la variole.
00:09Vous savez que la variole est la première maladie qui a été éradiquée complètement, vous savez qu'il n'y a plus de cas de variole,
00:14mais on a gardé quand même des souches vaccinales et on fabrique un vaccin qui est peut-être un peu mieux supporté que le vaccin originel de la variole.
00:21Le vaccin existe, mais uniquement sur les personnes contacts, c'est vraiment par contact direct, la litterie, les vêtements, à proximité si on touche les lésions,
00:32et donc toutes les personnes contacts de ces gens qui ont été contaminés doivent être vaccinées.
00:37Mais il est hors de question d'une vaccination systématique, on n'est pas sur une maladie respiratoire à transmission massive,
00:44il faut être vigilant, repérer exactement la souche, et surtout intervenir au niveau des cas contacts, informer un petit peu les gens.
00:51Et puis bien sûr, aujourd'hui comme on l'a dit, c'est pas circonscrit à l'Afrique, les gens voyagent, les gens bougent, ils ont des contacts avec l'extérieur,
00:59et la possibilité d'une petite extension, mais vigilance et vaccination des personnes contacts, mais pas de vaccination systématique.

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