Retrouvez le replay de l'Équipe du Soir du 09/08/2024.
Category
🥇
SportTranscription
00:00:30C'est ce qu'on a, c'est ce qu'on a, c'est ce qu'on a, c'est ce qu'on a,
00:00:36C'est ce qu'on a, c'est ce qu'on a, c'est ce qu'on a, c'est ce qu'on a,
00:00:40Marseille, Marseille, Marseille, Marseille, Marseille, Marseille.
00:00:56La Marseillaise en l'honneur de l'équipe de France de basket.
00:00:59Les filles se sont donc qualifiées pour la finale.
00:01:01Ce sera France-États-Unis, samedi les garçons et dimanche pour les filles.
00:01:05Quel exploit de nos bleus qui viennent de battre à l'instant la Belgique en demi-finale.
00:01:10Les Belges qui avaient battu les bleus en demi-finale de l'Euro.
00:01:12Eh bien, la revanche est prise et de quelle manière.
00:01:15Exceptionnel, on applaudit les filles du basket, l'équipe du soir.
00:01:19Très heureux de vous retrouver avec ce résultat.
00:01:22Les bleus qualifiés, fantastique.
00:01:24Président Stéphane.
00:01:25Quel régal, quel régal.
00:01:27Que d'émotion avec ces jeunes femmes.
00:01:30Extraordinaire, Marie Martineau.
00:01:31On est en finale, on est en finale.
00:01:35Elle fait ça au Club France tous les jours et ça marche bien.
00:01:38Greg Schneider.
00:01:40Bonsoir, bonsoir messieurs dames.
00:01:41Ça va ?
00:01:41Oui, très bien.
00:01:42Oui, pas plus d'émotion que ça pour la qualif des filles.
00:01:45Je suis un peu neutre, ma condition journalistique m'oblige à être certaine.
00:01:50Ah non, les Etats-Unis servis, t'étais neutre ?
00:01:53Les Etats-Unis servis.
00:01:54Il n'y a pas un bleu en régie pour Greg Schneider ?
00:01:56Non mais c'est immensément respectable.
00:01:59Parce qu'elles ont réussi ce qu'elles avaient raté il y a trois ans.
00:02:01On ne sait pas encore comment.
00:02:03Et oui, après 2012, les bleus qui retrouvent une finale olympique.
00:02:06Harvey Peuneau.
00:02:08On fait la fête.
00:02:09Ma condition de journaliste...
00:02:10Je m'en bats les gars.
00:02:12On s'est régalé, on a déconné dingue.
00:02:15La folie, la folie.
00:02:16C'est un match incroyable.
00:02:18Thomas Samuth, notre préparateur mental.
00:02:20Bonsoir.
00:02:20Ça va ?
00:02:21Avec la victoire, oui.
00:02:22C'est génial.
00:02:23Vous leur diriez quoi aux filles si vous les aviez préparées avant ?
00:02:26Je ne changeais rien.
00:02:28Franchement, tu sais comment ça va.
00:02:29Ne me prenez pas parce que ça gagne sans moi.
00:02:31La même chose demain ou dimanche en finale.
00:02:35Et sans les prolongations parce qu'au niveau cardiaque, on commence à voir.
00:02:39Si elles vont juste en prolongation face aux Américaines dimanche,
00:02:42on applaudira très très fort quand même parce que les Américaines semblent injouables.
00:02:46On a la chance d'avoir un invité exceptionnel ce soir pour parler basket.
00:02:51Et si on accueillait un médaillé olympique en basket.
00:02:55Lucas Dussoulier.
00:02:56Bienvenue.
00:02:57Bienvenue, Lucas.
00:02:58Bravo, bravo, bravo.
00:02:59Bravo.
00:03:00Merci, merci.
00:03:01Un médaillé d'argent.
00:03:03Magnifique.
00:03:04Merci beaucoup.
00:03:05Vous avez choisi le bonsoir pour venir.
00:03:06Exactement.
00:03:07J'ai une belle qualification finale.
00:03:09Magnifique.
00:03:09Génial.
00:03:10Une fois d'émotion, ça ne surpasse pas votre médaille d'argent.
00:03:14Pas encore.
00:03:15Non, non, non.
00:03:16Ça, c'est mon moment.
00:03:17Autour du coup, Lucas.
00:03:18Autour du coup.
00:03:19Avec plaisir.
00:03:20On la montre.
00:03:21On peut l'exhiber même tellement elle était belle.
00:03:23Elle est impressionnante.
00:03:24Magnifique.
00:03:25Bravo.
00:03:26Merci beaucoup.
00:03:27Donc, à la fin, tu me la remets.
00:03:29C'est bon, je te laisse.
00:03:30Je la prête seulement.
00:03:31Je la récupère.
00:03:32On profite de votre présence pour débriefer, évidemment, cette qualification magnifique.
00:03:35On reviendra sur la déception.
00:03:37L'équipe de France de foot qui n'est pas championne olympique.
00:03:40L'argent, est-ce que c'est un argent amer pour la bande à Thierry Henry ?
00:03:43L'atmosphère exceptionnelle au Club France.
00:03:45Vous connaissez ça.
00:03:46Vous avez mis le feu au Club France avec vos copains du basket 3-3 après la médaille d'argent.
00:03:49Tout ça, c'est avec Anne-Sophie.
00:03:51Anne-Sophie.
00:03:52On a vu le Club France attendre avec tellement, tellement de peur l'issue de ce basket ce
00:04:00soir.
00:04:01Et je crois que je vais pouvoir prononcer seulement quelques mots, mais c'est out parce
00:04:05qu'ils sont derrière.
00:04:06Pour l'instant, ils sont un petit peu sages, mais je crois qu'ils vont exploser derrière
00:04:10moi parce qu'on est en finale.
00:04:11On est en finale.
00:04:12Les filles sont en finale et ils vont chanter.
00:04:13On a été déçus après les fleux du foot.
00:04:14Et là, ça a exulté pour les filles du club.
00:04:15Le basket au Club France, c'est une aventure depuis le début.
00:04:30Le 3-3.
00:04:31Marie nous racontait l'anecdote hier.
00:04:33Elle s'est battue pour que vous soyez diffusée.
00:04:35Il y avait le foot en face.
00:04:37La demi-finale des garçons et le Club France réclamait le basket 3-3.
00:04:42Vous le saviez ou pas ?
00:04:43Non, je l'ai appris tout à l'heure quand elle me l'a dit et c'est top, franchement.
00:04:47C'est top.
00:04:48C'est civil.
00:04:49Tout le Club France réclamait le basket 3-3.
00:04:51Et pas en double fenêtre.
00:04:53Ils voulaient un truc en entier.
00:04:54Ils voulaient tout voir.
00:04:55Ils voulaient tout sentir.
00:04:56Mais c'est normal.
00:04:57C'est le sport olympique.
00:04:58C'est chouette.
00:04:59C'est ça.
00:05:00C'est génial.
00:05:01Je pense qu'on a réussi à prendre le public avec nous, avec les scénarios de match qu'on
00:05:04a eus.
00:05:05Et c'est génial pour nous, franchement.
00:05:07Vous atterrissez un peu ou pas là, Lucas ?
00:05:09Je me laisse encore quelques jours sur mon nuage.
00:05:13Je suis très bien sur mon nuage.
00:05:14Je profite de chaque instant encore.
00:05:16J'espère que ça va continuer un petit peu.
00:05:18Après, il va falloir redescendre à un moment donné pour reprendre la saison.
00:05:23Mais pour le moment, je profite.
00:05:24C'est ce que vous avez vécu de plus beau dans votre vie de sportif ?
00:05:26Je crois bien, oui.
00:05:27Franchement, c'est surtout l'engouement et la ferveur des gens qu'il y a avec nous
00:05:31qui nous ont poussés, qui a été vraiment incroyable.
00:05:34Et en termes d'émotions, rien que d'en parler, j'ai quelques frissons encore.
00:05:37Franchement, c'était juste magnifique.
00:05:39Nous, on a frissonné avec vous.
00:05:41Stéphane a découvert le basket 3-3.
00:05:44Oui, mais pas que moi.
00:05:45La France a découvert en grande partie le basket 3-3.
00:05:48On s'est couché tard.
00:05:49Le dimanche soir, vous jouiez votre quart de finale contre les Serbes.
00:05:53Déjà, c'était un exploit incroyable.
00:05:55Puis deux jours après, rendez-vous avec la demi-finale contre les Lettons.
00:05:59Et puis cette finale, moi, je vous ai vu champion olympique.
00:06:02Franchement, vous menez 16-15, il reste trois secondes.
00:06:05Qu'est-ce que c'est que ce sport ?
00:06:06Est-ce que les tiers rentrent mieux avec le public ?
00:06:09Il faut croire.
00:06:10En tout cas, ce qui est sûr, ce qui aide, c'est au niveau de la condition physique.
00:06:13Plusieurs fois, j'ai vu toutes les autres équipes complètement fatiguées.
00:06:16Et je nous voyais, nous, presque en pleine forme.
00:06:19Et ce n'est pas par hasard.
00:06:20On s'était bien préparés, d'accord, mais les autres aussi.
00:06:22Franchement, on était boostés par le public.
00:06:25Oui, franchement, on le sentait.
00:06:27On se dédoublait, quoi.
00:06:29Vous parlez de frissons.
00:06:30Regardez les images.
00:06:31On va parler de la qualification défi pour la finale avec vous.
00:06:35Lucas, mais on voulait vous remontrer.
00:06:36Qu'est-ce qui se passe ?
00:06:37Le bateau, il arrive d'où ?
00:06:39Il est sur son nuage.
00:06:40Le bateau, mais c'est moi, ça.
00:06:42J'avais vu les rugbymen à Sète célébrer au Club France.
00:06:46Et j'avais dit au mec de l'équipe que si on faisait une médaille,
00:06:49je voulais faire un tour de bateau aussi.
00:06:51J'ai eu droit à mon petit tour.
00:06:53Franchement, c'était génial, ce moment-là.
00:06:55De partager ça avec les gens, c'était incroyable.
00:06:58Tu es super heureux.
00:07:00Mais les gens qui ont eu la chance d'aller dans votre field of play,
00:07:02qui est un espèce d'arène comme ça, arrondi, qui montait très haut.
00:07:06Ils sont tous ressortis.
00:07:07C'est dingue.
00:07:08J'ai vu des gens, des amis, qui ont essayé par tous les moyens
00:07:10de retrouver des billets pour y retourner parce qu'ils n'en avaient pas eu assez.
00:07:14Ils étaient comme des fous.
00:07:15En plus, le site de la Concorde était magnifique.
00:07:18Le parc urbain est vraiment incroyable.
00:07:20Il est très bien fait.
00:07:21Et les gens même de dehors pouvaient nous voir.
00:07:23L'ambiance était exceptionnelle.
00:07:25C'est vrai que c'est complètement différent d'un match de 5-5.
00:07:28Là, les gens étaient en folie pendant 10 minutes à chaque fois.
00:07:30C'était vraiment...
00:07:32C'était dingo.
00:07:33Et on va prendre le temps d'y revenir, évidemment, Lucas, avec vous.
00:07:35On salue quand même Timothée Vergia, Franck Seguéla et Jules Rambeau.
00:07:38On va profiter de la présence de Lucas, notre invité exceptionnel.
00:07:41Et après, on vient aux filles pour vérifier leur final.
00:07:44C'est ça ou en termes d'or, ça n'a vraiment rien à voir ?
00:07:48J'ai fait des Coupes d'Europe avec beaucoup moins d'ambiance.
00:07:51Non, franchement, je n'ai jamais eu ça.
00:07:53Il y a eu peut-être une Coupe du Monde, la Vienne.
00:07:55On avait discuté sur la chaîne d'équipe et c'était exceptionnel.
00:07:58L'ambiance était vraiment pas mal.
00:08:00Mais je pense que là, moi, j'ai rarement vu une ambiance pareille.
00:08:03Même dans le 5-5 où j'ai fait des grandes salles.
00:08:05Il n'y a rien à voir.
00:08:07L'engouement était...
00:08:09Je n'ai même pas de mots pour le décrire.
00:08:11Et on va prendre le temps d'y revenir longuement.
00:08:12Merci infiniment, Lucas, d'être avec nous pour débriefer cette finale fantastique.
00:08:16Là aussi, les filles sont en finale du basket.
00:08:19Elles retrouveront les Américaines.
00:08:20Donc, basket 5-5, vous l'avez compris.
00:08:22Elles retrouveront les Américaines dimanche.
00:08:24Est-ce que c'est une qualification en forme d'exploit face aux Belges ?
00:08:28On profite de Lucas peut-être pour une première réponse.
00:08:30Lucas, est-ce que c'est un exploit de la part de nos filles ?
00:08:32Le scénario est fou.
00:08:33On va y revenir dans le détail avec Tanguy.
00:08:35Le retournement de situation en permanence dans ce match.
00:08:38Les Belges qui avaient battu les Bleus en demi-finale du précédent Euro.
00:08:41Et là, la revanche, elle a été prise.
00:08:42C'est un exploit des filles d'aller en finale ?
00:08:44Exploit, je ne sais pas.
00:08:45Je pense qu'en France, on a les moyens d'arriver en finale avec n'importe quelle équipe.
00:08:48C'est une très grosse performance, ça, c'est sûr.
00:08:51On a eu la chance de ne pas croiser la route des Américaines avant.
00:08:54C'est une bonne idée, oui.
00:08:55Après, battre les Belges...
00:08:57Les Belges sont une énorme équipe.
00:08:58Et les battre, exploit, je ne sais pas.
00:09:00Mais c'est une très grosse performance, en tout cas.
00:09:02Hervé ?
00:09:03Ah non, pas du tout exploit.
00:09:04Non, parce qu'il ne faut pas qu'elles votent les termes.
00:09:07Ça veut dire que si vous battez les Américains, vous dites quoi ?
00:09:09C'est le surexploit, le sure-sure-surexploit.
00:09:11L'exploit, on parlait de joueuses de très haut niveau
00:09:13qui battent d'autres joueuses qui sont aussi de très haut niveau.
00:09:15Donc, à un moment, évidemment, vous pouvez perdre une demi-finale d'un Euro.
00:09:17Et puis, gagner à l'approche des Olympiques, ça ne se joue pas à grand-chose.
00:09:19Sinon, tout est exploit.
00:09:21Non, ce n'est pas un exploit.
00:09:22Ils ont fait une super perf, c'est magnifique.
00:09:24Mais l'exploit, ça pourrait être éventuellement de battre les États-Unis.
00:09:27Là, on pourrait peut-être parler d'exploit.
00:09:29Non, si on bat les États-Unis, ce n'est pas un exploit, c'est de la science-fiction.
00:09:32Mais ça, ce soir, c'est un exploit.
00:09:34Faire une finale olympique, c'est un exploit.
00:09:36Oui, c'est un exploit.
00:09:37Parce qu'en face, elles sont championnes d'Europe.
00:09:39Il y a le déroulé du match qui est quand même extrêmement compliqué.
00:09:41Où, à un moment donné, elles prennent des écarts.
00:09:43Il y a un trop d'air, incroyable.
00:09:44Et pas que, puisqu'elles se font rejoindre.
00:09:45Elles prennent comme à 6-0, qui les envoient en prolongation
00:09:47alors qu'elles se voyaient déjà un tour plus loin.
00:09:49Tu ne peux pas être en finale olympique.
00:09:51C'est Lebron James qui expliquait ça hier, après le match, à ses joueurs.
00:09:55On parle des joueurs NBA.
00:09:56Mais tu ne peux pas être en finale olympique sans passer par des caps,
00:09:59sans être éprouvé, sans être à un moment donné moins bien.
00:10:02Donc, très franchement, on peut le définir.
00:10:04C'est le fait même d'être en finale.
00:10:06Oui, parce qu'il s'est forcément passé des choses
00:10:10où il a fallu que tu trouves des solutions que tu n'avais pas.
00:10:13On ne peut pas froidement dire, voilà, elles valent ça, c'est ça.
00:10:16Ce n'est pas la définition de l'exploit.
00:10:18C'est la définition de la victoire.
00:10:20Je ne vais pas redire exactement la même chose.
00:10:23Non, ça ne sert à rien.
00:10:25Ne vous énervez pas, Greg.
00:10:28Ça n'est pas neutre.
00:10:30Ça n'est pas neutre.
00:10:31Ça n'est pas un train qui arrive à l'heure.
00:10:32À ce niveau de compétition, ce n'est pas possible.
00:10:35Greg dit comme ça, franchement, je comprends beaucoup mieux.
00:10:38Il suffisait d'une phrase.
00:10:40Pour aller dans ton sens, Greg,
00:10:42ces Françaises, elles menaient 31-24 dans le deuxième quart d'an.
00:10:47Elles sont passées à 31-46 où elles étaient menées.
00:10:49Elles ont encaissé un 22-0.
00:10:51Elles ont réussi quand même à revenir et à s'imposer.
00:10:53Il y a la meilleure joueuse de la planète en face.
00:10:56On est quand même en train de parler de choses.
00:10:58Ce n'est pas possible.
00:10:59Ça ne se passe jamais simplement.
00:11:01C'est toujours éprouvé.
00:11:02Je n'arrive pas à comprendre ton idée.
00:11:04Ça ne se passe pas simplement.
00:11:05Vous dites la même chose en ce sens où c'est une immense performance
00:11:08de la part de l'équipe de France.
00:11:11On a vu les stats à l'instant.
00:11:13On va les revoir dans quelques instants.
00:11:14On a une moins bonne adresse que les Belges.
00:11:17Mais on a beaucoup plus tenté.
00:11:19Qu'est-ce qu'on peut dire de cette stat ?
00:11:21Les balles volées.
00:11:22Parce que les rebonds sont ces 37-39 rebonds.
00:11:24Donc, c'est forcément les balles volées.
00:11:26Il doit y avoir une stat sur les ballons perdus, à mon avis.
00:11:29Après, c'est vrai que les stats d'adresse sont quand même assez différentes.
00:11:35Mais je pense qu'il y aura une différence sur les ballons perdus.
00:11:37Honnêtement, ça va faire la différence.
00:11:39Vous savez à qui on demande pour ça, Lucas ?
00:11:41On demande à Tanguy.
00:11:42Les Belges ont perdu 21 ballons.
00:11:44Les Français, seulement 12.
00:11:45Seulement combien ?
00:11:4612.
00:11:47Ça fait la différence.
00:11:48Marie, sur la portée de ce qu'ont réussi les filles à aller en finale
00:11:52de ces Jeux Olympiques à domicile.
00:11:54C'était le rêve qu'elles s'étaient fixé.
00:11:56Mais on savait qu'il fallait forcément faire de très grands JO pour y arriver.
00:11:59C'est ce qu'elles ont fait ?
00:12:00Oui, je crois que c'est ce qu'elles ont fait.
00:12:01Elles sont en confiance.
00:12:02Elles font match après match.
00:12:04On ne le dit pas assez, mais je vais le redire.
00:12:07Une compétition s'aborde avec un parcours des intermédiaires.
00:12:10Les filles valident simplement des intermédiaires les uns après les autres.
00:12:14Même si j'imagine que la lumière au bout du couloir, c'est la finale,
00:12:18comme ça a certainement été pour le basket 3-3.
00:12:21Mais il faut déjà commencer par valider les paliers.
00:12:23Et là, elles se sont certainement fait un petit peu peur aussi,
00:12:25comme ils le disaient très bien, avec ce milieu de jeu qui a été beaucoup plus compliqué.
00:12:29D'un seul coup, elles ont pris l'eau de toutes parts.
00:12:32Il y a un petit exploit, réussir à se reconcentrer, à faire le job,
00:12:35et à remonter ça pour finir sur une dynamique positive et mettre les derniers au moins qu'il faut.
00:12:40C'est un match très particulier, France-Belgique, au méridien féminin.
00:12:44La plupart des Belges jouent avec les Françaises.
00:12:49Il y a effectivement le précédent de l'Euro.
00:12:51Il y avait un climat particulier.
00:12:53Je ne considère pas non plus, Greg, que ce soit un exploit.
00:12:57Parce que c'est une équipe de France de basket.
00:13:00Elle est depuis quatre JO en demi-finale.
00:13:02Elle a été finaliste à Londres.
00:13:04Elle a été éliminée de façon incroyable à Tokyo.
00:13:07C'est une perf, une demi-finale.
00:13:12Évidemment, ce n'est jamais neutre de gagner une demi-finale d'une grande compétition.
00:13:15Mais l'exploit, oui, ce serait clairement de battre les Américaines.
00:13:18Oui, de battre les Américaines.
00:13:19On est au-delà de l'exploit.
00:13:20Elles n'ont pas perdu depuis 30 ans.
00:13:22Elles sont championne olympique depuis 1996, les Américaines.
00:13:26Championne olympique depuis 1996, sans discontinuer.
00:13:29Mais ce n'est pas très grave que ce soit un exploit.
00:13:32C'est comme nos amis.
00:13:34Eux, ils ont fait des exploits.
00:13:36Parce qu'ils ont battu une équipe de Serbie qui leur avait mis 10-0,
00:13:39qui restait sur 10 victoires contre eux.
00:13:41Après, ils ont tapé l'Ellipton qui était championne olympique en titre.
00:13:43Ça, c'est des exploits.
00:13:44Non, mais ce que je voulais dire, c'est que, et là, c'est très général,
00:13:47on ne voit pas tout.
00:13:48Non, mais on n'a pas tout vu.
00:13:50Si vous allez parler aux JO, il s'est peut-être passé des choses
00:13:52durant la quinzaine olympique.
00:13:53Ou il s'est peut-être passé des choses qu'elles ont dû corriger.
00:13:55Bien sûr.
00:13:56Pour qu'elles arrivent à, il y a forcément dû avoir des ajustements.
00:14:00Et je n'ai pas de doute que si on accédait à tout ça,
00:14:03on se dirait, putain, bon Dieu, qu'est-ce qu'elles ont fait.
00:14:05Mais regarde, Greg, tout simplement le terrain.
00:14:07Tu vois une Marie Joannès en quart de finale,
00:14:09qui fait sa meilleure performance en équipe de France,
00:14:11qui marque 24 points.
00:14:12Ce soir, elle n'a rien rentré.
00:14:13On l'a vu dès le début du match.
00:14:15On s'est dit, mais qu'est-ce qu'il...
00:14:16C'est ça, je pense que, je parle sous le contrôle de Lucas,
00:14:19mais le sport de très haut niveau, la pression, l'enjeu...
00:14:21Seulement 6 points pour elle.
00:14:22Je pense que c'est aussi ce qui fait la force de l'équipe,
00:14:24c'est qu'elle est capable...
00:14:25Enfin voilà, on peut s'appuyer sur elle sur un match,
00:14:27mais même si elle est un peu moins performante,
00:14:29on peut s'appuyer sur d'autres joueuses.
00:14:30Et c'est ça qui fait la force de l'équipe de France aussi.
00:14:32Que ce soit même pour les garçons,
00:14:33on a aussi cette capacité-là à s'appuyer sur un effectif
00:14:37et pas un ou deux joueurs seulement.
00:14:38Moi, je vais aller un peu dans le sens de Greg sur l'exploit.
00:14:40Si on fait un petit retour en arrière,
00:14:42et qu'on se souvient quand même à peine une année
00:14:44des polémiques du fait que, justement,
00:14:46Joannès n'était pas sélectionnée,
00:14:47qu'elle s'est née aux Etats-Unis...
00:14:49Enfin, on parlait quand même beaucoup plus de ça
00:14:50que de leur jeu.
00:14:51Et mine de rien, c'est vachement impactant
00:14:53quand tu es à l'intérieur d'un groupe, d'une équipe
00:14:55ou même dans un sport individuel,
00:14:57que juste une année avant, il y ait comme ça
00:14:59des petits grains, des petites choses qui ne se passent pas bien.
00:15:01Et je trouve que ça s'est complètement dissous
00:15:04dans l'engouement olympique
00:15:06et qu'elles font le job sur cette Olympiade.
00:15:08Mais n'oublions pas que ce n'était pas aussi évident que ça
00:15:11il y a un an.
00:15:12Et en ce sens-là, je penche un petit peu vers toi
00:15:14sur le fait que c'est assez remarquable
00:15:16de réussir à jouer ensemble,
00:15:18sachant d'où elles viennent.
00:15:20Marine Joannès qui, à un moment, était remplaçante.
00:15:22Elle ne comprenait peut-être pas forcément
00:15:24tactiquement ce choix.
00:15:26C'est aussi ça, l'histoire de ces Jeux olympiques.
00:15:28Elle ne démarre pas toujours dans ces JO.
00:15:30Et c'est pour ça que c'est une histoire aussi particulière.
00:15:32Sur le trou d'air, Thomas,
00:15:34est-ce que c'est ça aussi la performance de la soirée ?
00:15:36C'est mentalement réussir à revenir
00:15:38quand on a connu un trou d'air pareil.
00:15:40Il faut aller plus très loin pour ces ressources pareilles, non ?
00:15:44À ce moment-là, oui.
00:15:46Mais en même temps,
00:15:48ce n'est pas le premier match où il y a des trous d'air.
00:15:50Il n'y a pas n'importe quelle équipe.
00:15:52Je pense que ça fait partie intégrante de ce sport.
00:15:54Après,
00:15:56je considère que ce n'est pas un exploit,
00:15:58même s'il y a eu ce trou d'air,
00:16:00parce que ce n'est pas la première fois
00:16:02qu'elles atteignent ce niveau-là en compétition.
00:16:04Et puis,
00:16:06comme on le dit,
00:16:08cette équipe ne dépend pas d'une joueuse.
00:16:10On l'a vu.
00:16:12Je pense qu'à la base,
00:16:14elle voulait aller le plus loin possible en finale.
00:16:16Pour moi,
00:16:18elles avaient toutes les chances
00:16:20d'y accéder.
00:16:22Il y a une joueuse qui a été incroyable
00:16:24au moment où sa tangue est très très forte,
00:16:26c'est Gabi Williams,
00:16:28qui a pris le ballon en main,
00:16:30qui a redonné un peu d'énergie.
00:16:32Si Johannes passe à côté,
00:16:34Gabi Williams passe à côté,
00:16:36ça tombe mal parce que c'est les deux secoureuses,
00:16:38les deux seules.
00:16:40Mais il a quand même construit,
00:16:42il a fait une équipe de plâtriers
00:16:44avec deux filles pour faire monter la classe.
00:16:46Il ne faut pas dire ça,
00:16:48c'est écrit dans l'équipe avant-hier.
00:16:50Je n'ai pas lu équipe de plâtriers dans l'équipe.
00:16:52Non, mais c'est des joueuses de devoir,
00:16:54mais le scoring, normalement, c'est les deux.
00:16:56Donc effectivement,
00:16:58si tu en as une qui hante ça,
00:17:00il vaut mieux que l'autre ne soit pas trop mal.
00:17:0218 points pour Gabi Williams.
00:17:04C'est des plâtriers,
00:17:06puis deux secoureuses.
00:17:08C'est un peu ça,
00:17:10le bon mix qui a été créé.
00:17:12Il faut des joueurs ou joueuses de rôle.
00:17:14Pas toutes les joueuses
00:17:16peuvent mettre 20 points,
00:17:18donc il y a des joueuses de rôle.
00:17:20Et je pense que oui,
00:17:22les deux secoureuses,
00:17:24c'est Gabi Williams et Marine Johannes
00:17:26qui ont le lead là-dessus.
00:17:28Ils ont des joueuses qui savent prendre l'actualité
00:17:30dans les moments importants quand même.
00:17:32Même si elles ne mettent pas 15 points.
00:17:34Quand il faut mettre le panier au bon moment,
00:17:36il faut avoir le cran.
00:17:38C'est assez fascinant, je trouve, dans le basket,
00:17:40cette répartition des rôles.
00:17:42Ça m'a toujours profondément,
00:17:44notamment dans le basket américain,
00:17:46où tu as l'impression que certains mecs font quelque chose
00:17:48et n'en sortent jamais.
00:17:50C'est comme en cyclisme.
00:17:52On a vu Saint-Ouen, où tu as un joueur français
00:17:54qui ne rentre que pour défendre.
00:17:56C'est quand même extraordinaire.
00:17:58Je voudrais la connaître.
00:18:00La football-américanisation du sport.
00:18:02Sur les Américains,
00:18:04tu seras un défenseur, un shooter,
00:18:06un attaquant, etc.
00:18:08Les Américains,
00:18:10on s'en inspire un petit peu.
00:18:12On penche un peu là-dessus, nous aussi.
00:18:14Les principales forces de cette équipe de France féminine,
00:18:16Lucas, votre regard à vous,
00:18:18pour se projeter un peu sur la finale.
00:18:20Qu'est-ce qu'on a de suffisamment fort
00:18:22pour espérer quelque chose en finale,
00:18:24ou au moins pour se réjouir
00:18:26de ce qu'elles ont réussi ?
00:18:28Qu'est-ce qui fait que les Françaises,
00:18:30d'après vous, ont réussi à atteindre cette finale des JO ?
00:18:32Encore une fois,
00:18:34on a peut-être une des meilleures joueuses du monde,
00:18:36avec Marine Joannès, par son talent.
00:18:38On a beaucoup de talents.
00:18:40Marine Badiane, Helena Rupert,
00:18:42sont des très bonnes joueuses aussi.
00:18:44Alamène, c'est un peu plus jeune,
00:18:46mais c'est des joueuses de talent également.
00:18:48Après, il y a quelques anciennes,
00:18:50avec Sarah Michel, Verlaine Ayahi,
00:18:52qui ont connu beaucoup d'Olympiades,
00:18:54je ne saurais pas dire combien,
00:18:56mais qui font un peu le lien entre les nouvelles
00:18:58et elles qui sont les anciennes.
00:19:00Un bon mix pour aller décrocher
00:19:02une finale olympique face aux Etats-Unis.
00:19:04Il faut y aller en y croyant.
00:19:06Sinon, si on n'y croit pas,
00:19:08ça ne sert à rien de jouer.
00:19:10Vous, sinon, vous ne faisiez pas le tournoi.
00:19:12Personne ne croit en nous.
00:19:14Si on ne croit pas en nous,
00:19:16c'est un peu bateau de dire ça,
00:19:18mais ça ne sert à rien d'y aller.
00:19:20Elles vont être fatiguées,
00:19:22les Américaines ?
00:19:24Le public peut clairement pousser
00:19:26dans ces matchs-là.
00:19:28Ce soir, sans le public.
00:19:30On peut se poser la question.
00:19:32C'est pour ça que ce n'est pas un exploit.
00:19:36C'est exploit ou pas.
00:19:38L'équipe de France est en finale
00:19:40de ces Jeux olympiques.
00:19:42Ce sera dimanche face aux Etats-Unis.
00:19:44Demain, les garçons seront face aux Etats-Unis
00:19:46et nous serons ensemble dès 23h20
00:19:48pour débriefer cette finale absolument extraordinaire.
00:19:50Et toute la journée, d'ailleurs.
00:19:52Je crois qu'Hagori Schneider,
00:19:54qui nous a annoncé que les Américains
00:19:56n'allaient pas jouer de basket.
00:19:58Ça veut dire que demain, Greg,
00:20:00c'est le moment.
00:20:02C'est le moment où vous allez avoir raison.
00:20:04Je vais encore le défendre,
00:20:06mais à peu près tous les spécialistes
00:20:08basket avaient annoncé que la France
00:20:10n'allait pas être championne olympique.
00:20:12Les Etats-Unis, Greg a dit.
00:20:14On ne parle pas de la France,
00:20:16on parle des Etats-Unis.
00:20:18On a failli y assister face aux Serbes
00:20:20et on parlera de la finale demain.
00:20:22On en parle tout à l'heure.
00:20:24On profite de la présence de Lucas
00:20:26avec cette magnifique médaille d'argent.
00:20:28On le rappelle,
00:20:30avec Timothée Verger,
00:20:32Franck Séguéla
00:20:34et Jules Rambeau
00:20:36qui vous ont accompagné pour cette médaille d'argent.
00:20:38Vous parliez de frissons.
00:20:40Il y a un moment qui nous a marqués.
00:20:42C'est lorsque cette Marseillaise au Club France
00:20:44avait retenti pour vous.
00:20:54C'est là,
00:20:56c'est là,
00:20:58C'est là,
00:21:00C'est là,
00:21:02C'est là,
00:21:04C'est là,
00:21:06C'est là,
00:21:08C'est là,
00:21:10C'est là,
00:21:12C'est là,
00:21:14C'est là,
00:21:16C'est là,
00:21:18C'est là,
00:21:20C'est là,
00:21:22C'est là,
00:21:24C'est là,
00:21:26C'est là,
00:21:28C'est là,
00:21:30C'est là,
00:21:32C'est là,
00:21:34C'est là,
00:21:36C'est là,
00:21:38C'est là,
00:21:40C'est là,
00:21:42C'est là,
00:21:44C'est là,
00:21:46C'est là,
00:21:48C'est là,
00:21:50C'est là,
00:21:52C'est là,
00:21:54C'est là,
00:21:56C'est là,
00:21:58C'est là,
00:22:00C'est là,
00:22:02C'est là,
00:22:04C'est là,
00:22:06C'est là,
00:22:08C'est là,
00:22:10C'est là,
00:22:12C'est là,
00:22:14C'est là,
00:22:16C'est là,
00:22:18C'est là,
00:22:20C'est là,
00:22:22C'est là,
00:22:24C'est là,
00:22:26C'est là,
00:22:28C'est là,
00:22:30C'est là,
00:22:32C'est là,
00:22:34C'est là,
00:22:36C'est là,
00:22:38C'est là,
00:22:40C'est là,
00:22:42C'est là,
00:22:44C'est là,
00:22:46C'est là,
00:22:48C'est là,
00:22:50C'est là,
00:22:52C'est là,
00:22:54C'est là,
00:22:56C'est là,
00:22:58C'est là,
00:23:00C'est là,
00:23:02C'est là,
00:23:04C'est là,
00:23:06C'est là,
00:23:08C'est là,
00:23:10C'est là,
00:23:12C'est là,
00:23:14C'est là,
00:23:16C'est là,
00:23:18C'est là,
00:23:20C'est là,
00:23:22C'est là,
00:23:24C'est là,
00:23:26C'est là,
00:23:28C'est là,
00:23:30C'est là,
00:23:32C'est là,
00:23:34C'est là,
00:23:36C'est là,
00:23:38C'est là,
00:23:40C'est là,
00:23:42C'est là,
00:23:44C'est là,
00:23:46C'est là,
00:23:48C'est là,
00:23:50C'est là,
00:23:52C'est là,
00:23:54C'est là,
00:23:56C'est là,
00:23:58C'est là,
00:24:00C'est là,
00:24:02C'est là,
00:24:04C'est là,
00:24:06C'est là,
00:24:08C'est là,
00:24:10C'est là,
00:24:12C'est là,
00:24:14C'est là,
00:24:16C'est là,
00:24:18C'est là,
00:24:20C'est là,
00:24:22C'est là,
00:24:24C'est là,
00:24:26C'est là,
00:24:28C'est là,
00:24:30C'est là,
00:24:32C'est là,
00:24:34C'est là,
00:24:36C'est là,
00:24:38C'est là,
00:24:40C'est là,
00:24:42C'est là,
00:24:44C'est là,
00:24:46C'est là,
00:24:48C'est là,
00:24:50C'est là,
00:24:52C'est là,
00:24:54C'est là,
00:24:56C'est là,
00:24:58C'est là,
00:25:00C'est là,
00:25:02C'est là,
00:25:04C'est là,
00:25:06C'est là,
00:25:08C'est là,
00:25:10C'est là,
00:25:12C'est là,
00:25:14C'est là,
00:25:16C'est là,
00:25:18C'est là,
00:25:20C'est là,
00:25:22C'est là,
00:25:24C'est là,
00:25:26C'est là,
00:25:28C'est là,
00:25:30C'est là,
00:25:32C'est là,
00:25:34C'est là,
00:25:36C'est là,
00:25:38C'est là,
00:25:40C'est là,
00:25:42C'est là,
00:25:44C'est là,
00:25:46C'est là,
00:25:48C'est là,
00:25:50C'est là,
00:25:52C'est là,
00:25:54C'est là,
00:25:56C'est là,
00:25:58C'est là,
00:26:00C'est là,
00:26:02C'est là,
00:26:04C'est là,
00:26:06C'est là,
00:26:08C'est là,
00:26:10C'est là,
00:26:12C'est là,
00:26:14C'est là,
00:26:16C'est là,
00:26:18C'est là,
00:26:20C'est là,
00:26:22C'est là,
00:26:24C'est là,
00:26:26C'est là,
00:26:28C'est là,
00:26:30C'est là,
00:26:32C'est là,
00:26:34C'est là,
00:26:36C'est là,
00:26:38C'est là,
00:26:40C'est là,
00:26:42C'est là,
00:26:44C'est là,
00:26:46C'est là,
00:26:48C'est là,
00:26:50C'est là,
00:26:52C'est là,
00:26:54C'est là,
00:26:56C'est là,
00:26:58C'est là,
00:27:00C'est là,
00:27:02C'est là,
00:27:04C'est là,
00:27:06C'est là,
00:27:08C'est là,
00:27:10C'est là,
00:27:12C'est là,
00:27:14C'est là,
00:27:16C'est là,
00:27:18C'est là,
00:27:20C'est là,
00:27:22C'est là,
00:27:24C'est là,
00:27:26C'est là,
00:27:28C'est là,
00:27:30C'est là,
00:27:32C'est là,
00:27:34C'est là,
00:27:36C'est là,
00:27:38C'est là,
00:27:40C'est là,
00:27:42C'est là,
00:27:44C'est là,
00:27:46C'est là,
00:27:48C'est là,
00:27:50C'est là,
00:27:52C'est là,
00:27:54C'est là,
00:27:56C'est là,
00:27:58C'est là,
00:28:00C'est là,
00:28:02C'est là,
00:28:04C'est là,
00:28:06C'est là,
00:28:08C'est là,
00:28:10C'est là,
00:28:12C'est là,
00:28:14C'est là,
00:28:16C'est là,
00:28:18C'est là,
00:28:20C'est là,
00:28:22C'est là,
00:28:24C'est là,
00:28:26C'est là,
00:28:28C'est là,
00:28:30C'est là,
00:28:32C'est là,
00:28:34C'est là,
00:28:36C'est là,
00:28:38C'est là,
00:28:40C'est là,
00:28:42C'est là,
00:28:44C'est là,
00:28:46C'est là,
00:28:48C'est là,
00:28:50C'est là,
00:28:52C'est là,
00:28:54C'est là,
00:28:56C'est là,
00:28:58C'est là,
00:29:00C'est là,
00:29:02C'est là,
00:29:04C'est là,
00:29:06C'est là,
00:29:08C'est là,
00:29:10C'est là,
00:29:12C'est là,
00:29:14C'est là,
00:29:16C'est là,
00:29:18Il n'a pas eu sa médaille, évidemment, il n'a pas joué une seule minute dans ce tournoi olympique.
00:29:21On a vu le but d'Alex Baena, magnifique sur Koufran, les Espagnols menaient 3-1.
00:29:25Mais les Français vont revenir grâce à Akiyouchi, puis Jean-Philippe Mateta sur pénalty.
00:29:30Malheureusement, durant la prolongation, les Espagnols vont marquer un doublé, notamment de Sergio Camelo.
00:29:38La passe est signée Adrián Bernabé.
00:29:40C'est une belle médaille d'argent quand même pour l'équipe de France de tirer en rive.
00:29:43Les Bleus battus en finale, est-ce que c'est une défaite cruelle ?
00:29:45Vous voulez assister à un duel ou pas dans l'émission ?
00:29:48Je rêve, je le vois à la télé, je le vois de temps en temps et c'est toujours beau.
00:29:51Eh bien faisons ça alors, on va faire ce duel entre Greg et Hervé.
00:29:55Parce que Greg dit non, ce n'est pas une défaite cruelle.
00:29:59Et Hervé dit oui.
00:30:00Et président, on laissera peut-être Lucas arbitrer le duel ?
00:30:03Avec plaisir, avec plaisir.
00:30:03Allez parfait, comme ça vous allez assister au duel et vous allez l'arbitrer en plus.
00:30:06Je lui délègue ma mission de président, mais momentanément.
00:30:09On pense de le ressortir s'il vous plaît.
00:30:12Allez c'est parti, vous voulez donner la main à qui Lucas ?
00:30:16A Hervé.
00:30:17Allez Hervé, c'est lui qui prend la main.
00:30:1930 secondes.
00:30:20Oui, c'est cruel parce que c'est le sens du match finalement.
00:30:24C'est-à-dire qu'ils ont raté en gros 15-20 minutes.
00:30:27Et après ils ont fait un super match, il y avait un état d'esprit, une volonté des joueurs.
00:30:30Ils ont soulevé le parc, c'était magnifique.
00:30:33Ils ont eu des occasions à la pelle.
00:30:34Malheureusement, il leur a manqué ce petit brin de réussite.
00:30:37Il faut vous dire, les Espagnols étaient très très bons, il ne faut surtout rien leur enlever.
00:30:40Mais ils n'empêchent, ils ont été étouffés en deuxième mi-temps.
00:30:42Et je pense qu'au sortir d'un match comme ça, vous vous dites,
00:30:45on est passé tellement près d'être champion olympique
00:30:48qu'évidemment, une forme de cruauté à la fin de cette rencontre-là.
00:30:52Parce que ça ne met pas en valeur tout ce qui a été fait.
00:30:54Drake ?
00:30:55Moi, je pense qu'ils sont plutôt passés très près d'une véritable correction.
00:30:58Moi, j'étais au parc, je trouvais que les Espagnols avaient des repères de jeu,
00:31:01une fluidité collective, une qualité de jeu sans ballon,
00:31:04une finesse technique qui nous dépassait.
00:31:07Tu sentais une équipe, on sait comment l'équipe de France a été faite.
00:31:09Et par rapport à ça, elle a surperformé.
00:31:11Pour moi, elle a fait un match exceptionnel parce qu'ils ont réussi à tomber en prolongation
00:31:14alors que tout indiquait qu'ils n'étaient pas tellement invités à ce niveau-là face à cette équipe-là.
00:31:19Donc, je ne relève rien, au contraire, je valorise leur performance.
00:31:22Mais très franchement, ce n'est pas cruel, c'est même un excellent match.
00:31:26Voilà, cruel pour Hervé, non pour Greg et non pas le président.
00:31:33Mais Lucas, notre invité, va pouvoir arbitrer ce duel.
00:31:36Vous donnez le point à qui, Lucas ?
00:31:37Moi, je vais être le côté un peu supporter.
00:31:39Et je vais trouver ça un peu cruel d'avoir perdu parce que c'est une finale olympique, c'est dommage.
00:31:45Et je trouve ça un peu cruel, surtout que le scénario, je n'ai pas pu voir le match,
00:31:47mais j'ai vu un peu le dérouler et il revient dans la 3-3, donc on aurait pu y croire.
00:31:52Donc, c'est assez cruel de perdre en prolongation, je trouve.
00:31:54Ça fera un duel de plus perdu.
00:31:55Non, mais Greg peut-être.
00:31:58Il arbitre ?
00:31:59J'espère qu'il m'arbitre.
00:32:00Non, mais c'est un très bon arbitre.
00:32:01Bravo, bravo.
00:32:02J'ai aussi demandé à ma voisine.
00:32:03Greg, il y a deux médailles olympiques, je crois.
00:32:05On peut demander aussi, on peut demander.
00:32:07Moi, je suis pas la type de Greg.
00:32:08C'est pas très cruel.
00:32:09Ce n'est pas cruel pour vous, Marie ?
00:32:10Non, ce n'est pas plus cruel que de perdre une finale en judo, de perdre une finale en boxe.
00:32:14C'est le sens du jeu, du game.
00:32:17Tu le sais en prenant le départ.
00:32:19Je ne vois pas vraiment ce que ça a de cruel.
00:32:22Il y a un moment, il faut admettre qu'ils ont été meilleurs et puis c'est tout.
00:32:26Quand est-ce qu'ils sont prêts de le gagner, ce match ?
00:32:28À aucun moment.
00:32:29Quand ils sont à 3-3.
00:32:30Non, parce que les Espagnols remettent la main.
00:32:32Ils reviennent dans les arrêts de jeu et les Espagnols remettent la main tout de suite dessus.
00:32:37À ce moment-là, vous ne seriez plus...
00:32:39Sauf que, très franchement, ils ne voient plus le ballon.
00:32:43Regarde la façon dont on prend les buts.
00:32:45C'est là qu'ils ont été forts.
00:32:46C'est là, psychologiquement, tu crois, tu es peinard.
00:32:48Il n'y a pas de danger.
00:32:49Il revient à 3-3.
00:32:50Tu peux perdre tes repères.
00:32:51Non, mais ils se procurent.
00:32:53Et puis en plus, les Français, à un moment, ils ont mis la main derrière.
00:32:56Doué, ils passaient à peu près chaque fois qu'ils faisaient quelque chose.
00:32:58Mateta a eu 2-3-0.
00:32:59Olise, ils faisaient pareil.
00:33:00Ils ont été en immense difficulté.
00:33:02Ce n'est vraiment rien.
00:33:04Ce que tu dis, par exemple, sur la qualité collective de l'Espagne, je suis 100% d'accord.
00:33:07Ils ont une qualité collective que n'avait pas l'équipe de France.
00:33:09En revanche, il y a eu un moment, le fameux momentum, effectivement,
00:33:12où ils ont été broyés, les Espagnols.
00:33:14Les Français, il y avait des vagues, des vagues.
00:33:16Ils ne sortaient plus du tout, d'ailleurs, les Espagnols.
00:33:18Et, manque de bol, reste qu'il fait un tournoi incroyable.
00:33:21Je l'ai trouvé moyen, on va dire.
00:33:23Alors que de l'autre côté, après l'erreur énorme...
00:33:26Ils prennent un but.
00:33:28Mais après, il a fait le boulot.
00:33:30Ce n'est quand même pas la première fois qu'un match de foot au score
00:33:32ne donne pas l'essence du match et qu'on est un petit peu content.
00:33:35Bien sûr.
00:33:36Je pense qu'il n'y a pas de regret à avoir sur ce tournoi-là.
00:33:40Une médaille d'argent pour la France sur le tournoi olympique de foot,
00:33:42ça me paraît bien payé.
00:33:44Franchement, ce n'est pas une grande équipe.
00:33:46C'est une équipe qui défend très mal.
00:33:49Les buts qu'on prend, Hervé, à ce niveau-là.
00:33:52La défense centrale de l'équipe de France, aujourd'hui, elle a sombré.
00:33:55Individuellement, il y a des joueurs qui ont vraiment sombré.
00:33:59Par contre, il y a une chose qu'on ne peut pas lui enlever,
00:34:01c'est qu'elle a eu une générosité, une envie.
00:34:03Ils ont couru, ils ont fait des efforts.
00:34:05Ils se sont récompensés de ça, de leur état d'esprit, par une médaille.
00:34:08Qu'ils n'aient pas gagnée.
00:34:10On espère les voir au Club France.
00:34:12Demain.
00:34:14Demain, on va les voir au Club France.
00:34:16Le match qu'ils ont fait là, on ne l'oubliera pas avant longtemps.
00:34:19Ils ont fait honneur.
00:34:21Ils ont eu, Greg, pour moi, tout au long de cette compétition,
00:34:24et ce n'était pas forcément entendu des fauteux,
00:34:26ils ont eu l'esprit olympique.
00:34:28Un truc assez marrant, c'est quand ils ont perdu,
00:34:30alors qu'on voit des larmes, souvent des visages des gens qui perdent,
00:34:33surtout dans ces conditions-là,
00:34:35et là, il n'y a pas de larmes.
00:34:37C'est un autre univers.
00:34:39Eux, c'est des footballeurs pros.
00:34:41Je n'enlève pas la déception, je ne dis pas ça.
00:34:43Mais c'est-à-dire qu'ils sont tellement habitués à des matchs très haut niveau
00:34:45qu'ils switchent très vite.
00:34:47On perd, on gagne, on l'a vu souvent.
00:34:49Au final des fois de ligue des champions,
00:34:51des joueurs, ils sortent.
00:34:53Ils sont capables tout de suite, instinctivement,
00:34:55de passer quasiment le chose.
00:34:57Mais dans plein d'autres sports, où vous perdez de cette manière-là,
00:34:59on a l'impression qu'après, tout tombe.
00:35:01Et eux, ils ont une sorte d'habitude.
00:35:03Il y a une formidable nouvelle pour le football français,
00:35:05suite à cette compétition, c'est que Michael Olysée a choisi la France,
00:35:07alors qu'il aurait pu choisir l'Algérie,
00:35:09l'Angleterre.
00:35:11Il n'y a rien.
00:35:13Il a choisi la France, il est éblouissant.
00:35:15On a vu des joueurs sur cette compétition
00:35:17qui sont exactement les joueurs dont on aurait eu besoin à l'Euro.
00:35:19Le seul bémol.
00:35:21Les Théo Doué, les Michael Olysée.
00:35:23Il y a quand même un petit bémol.
00:35:25C'est que c'est une compétition,
00:35:27je ne veux pas être méchant,
00:35:29c'est un sens un peu incertain.
00:35:31Oui, je suis d'accord.
00:35:33Mais Michael Olysée, on voit trop de foot depuis trop longtemps,
00:35:35pour ne pas se dire que ce garçon-là,
00:35:37il va quand même aller très vite là-haut.
00:35:39En gros, on prend les U23,
00:35:41les joueurs de moins de 23,
00:35:43mais une fois que vous faites votre sélection,
00:35:45vous ne pouvez pas prendre ce que vous voulez.
00:35:47En fait, c'est une sélection,
00:35:49et vous prenez trois de plus de 23,
00:35:51mais vous ne pouvez pas prendre non plus ce que vous voulez.
00:35:53C'est un bémol.
00:35:55Cette petite musique, c'est pour...
00:35:57Lucas, c'était la musique que vous écoutiez
00:35:59avec vos compères du Basket 33, c'est ça ?
00:36:01Oui, après chaque victoire quasiment,
00:36:03on avait le droit à cette musique sur le terrain.
00:36:05Vous chantez ou non ?
00:36:07On essaie un petit peu.
00:36:09Mes collègues sont meilleurs chanteurs que moi.
00:36:11Il s'en sort bien.
00:36:13Merci infiniment, Lucas.
00:36:15C'était un bonheur de vous avoir avec nous,
00:36:17pour partager cette soirée.
00:36:19Merci infiniment.
00:36:21Le Basket 33,
00:36:23sa maison, c'est la chaîne d'équipe également,
00:36:25donc vous revenez quand vous voulez.
00:36:27Merci infiniment.
00:36:29Il est dans la chaîne d'équipe,
00:36:31et il sera téléspectateur aussi avec le Basket 33.
00:36:33Merci infiniment, Lucas.
00:36:35Regardez, au Club France,
00:36:37d'autres ont droit à ce bonheur.
00:36:39Les boxeurs, Sofia Noumia, Bilal Benhamma,
00:36:41qui se sont fêtés.
00:36:43On ira voir Anne-Sophie pour nous raconter cette fête
00:36:45dans quelques instants.
00:36:47Et on reparlera de cette finale perdue par l'équipe de France.
00:36:49Sur un samedi de finale
00:36:51extraordinaire.
00:36:53Demain, volée.
00:36:55Andes et Basket.
00:36:57Absolument.
00:36:59Allez, on en reparlera juste après ça.
00:37:01Restez bien avec nous.
00:37:09Quand la musique est bonne,
00:37:11la musique, c'est celle du Basket 33.
00:37:13Mille ailleurs d'argent.
00:37:15On a gardé Lucas Dussoulier
00:37:17avec nous.
00:37:19Il est toujours là.
00:37:21Lucas, il devait partir.
00:37:23Il va annoncer sa fin de carrière.
00:37:25Un nouveau projet.
00:37:27En revanche,
00:37:29il aimerait être président.
00:37:31Je laisse ma place.
00:37:33Vous voulez être président de l'équipe du soir un jour ?
00:37:35J'adorerais.
00:37:37Rendez-moi esprit.
00:37:39Est-ce que vous voulez qu'on le fasse là ?
00:37:41Maintenant.
00:37:43Bravo au président.
00:37:45Je ne suis pas un dictateur.
00:37:47Je vous ai compris.
00:37:49Avec plaisir.
00:37:53Général, vous êtes à la hauteur
00:37:55de votre réputation.
00:37:57Je suis votre obligé.
00:37:59En revanche, ça va au niveau hauteur.
00:38:01Je voulais que je passe la fauteuille un peu.
00:38:05On continue de profiter de notre invité exceptionnel.
00:38:07De revenir sur cette journée folle.
00:38:09Et de se projeter sur la journée de demain.
00:38:11Le sondage d'ailleurs.
00:38:13On a le soleil, le hand et le basket.
00:38:15Quelle est la finale qui vous excite le plus ?
00:38:17Vous allez sur l'équipe connect.
00:38:19Quelle finale vous excite le plus ?
00:38:21Vous scannez le QR code.
00:38:23Vous allez sur le site, l'application.
00:38:25Vous connaissez.
00:38:27Vous allez sur l'onglet TV et vous avez accès.
00:38:29On en parlera tout à l'heure.
00:38:31On a le droit de regarder les 3.
00:38:33C'est techniquement possible.
00:38:35A peu près.
00:38:37Il y en a 2 qui vont se chevaucher un peu.
00:38:3913h, 15h, 21h.
00:38:41Si quelqu'un arrive à assister aux 3 en même temps.
00:38:43Il faudra nous le présenter celui-là.
00:38:45Apparemment, c'est plus compliqué.
00:38:47Celui qui a un billet pour France-Etats-Unis au basket.
00:38:49Qui lève le doigt.
00:38:51Bravo.
00:38:53Non, je rigole.
00:38:55C'est vraiment le sésame.
00:38:57C'est le sésame introuvable.
00:38:59On est parfois à 6 000 euros.
00:39:01Le président peut acheter un billet.
00:39:03J'aurais pu avoir une invitation si j'avais demandé.
00:39:05Il faut y aller.
00:39:07C'est vrai ?
00:39:09Il faut y aller.
00:39:11Il faut aller voir ça.
00:39:13La France qui bat les Etats-Unis en finale.
00:39:15Moi, j'y crois.
00:39:17Vous allez nous dire ça dans quelques heures.
00:39:19Pourquoi vous y croyez ?
00:39:21On ne vous lâchera pas.
00:39:23Le cadeau à gagner,
00:39:25ça concerne l'un de nos chroniqueurs.
00:39:27Il me semble.
00:39:29Le livre de Thomas qui est là.
00:39:31Les 25 règles d'or de la préparation mentale.
00:39:33Ça se passe sur le compte Twitter X
00:39:35de l'équipe d'Histoire pour remporter
00:39:37cet ouvrage.
00:39:39On le fera gagner sur nos réseaux sociaux.
00:39:41Vous me l'envoyez, je l'envoie à Thomas.
00:39:43On va le faire dédicacé.
00:39:45Dédicacé par Thomas en plus.
00:39:47Vous voulez un stylo en plus ?
00:39:49Un stylo en plus.
00:39:51C'est à Hervé Penoy.
00:39:53Oui, j'ai gagné.
00:39:55Ça, ça n'arrive pas.
00:39:57On vit des choses exceptionnelles.
00:39:59Un président exceptionnel.
00:40:01C'était peut-être premonitoire.
00:40:03Il avait arbitré le duel sur le foot.
00:40:05Mais écoutons ses réactions au Club France.
00:40:07Après cette défaite en finale face à l'Espagne.
00:40:09On se demandait si c'était cruel.
00:40:11Voyons ce qu'en pensent les supporters français
00:40:13avec les réactions recueillies par Anne-Sophie Bernati.
00:40:15Vraiment triste.
00:40:17On visait la médaille d'or.
00:40:19Je pense qu'on pouvait le faire.
00:40:21Médaille d'argent, c'est bien quand même.
00:40:23Mais c'est dur.
00:40:25Très triste.
00:40:27C'est une équipe qui a montré
00:40:29beaucoup de ténacité durant tout le tournoi.
00:40:31Encore plus ce soir.
00:40:33Il fallait le faire.
00:40:35On n'avait pas d'équipe à la base.
00:40:37Et regardez où on en est.
00:40:39Pas de Griezmann.
00:40:41On s'en sort bien.
00:40:43C'est pénible.
00:40:45Parce qu'on était là pour s'amuser.
00:40:47On a bien aimé tout ce qui s'est passé.
00:40:49La remontada, comme on dit chez les autres.
00:40:51Et on pensait qu'à la fin
00:40:53on allait juste être là.
00:40:55Les bras en haut.
00:40:57Oui, on a une médaille.
00:40:59Mais on aurait voulu avoir la médaille d'or.
00:41:01Je suis content de tout ce qu'ils ont pu produire
00:41:03pendant ce match.
00:41:05Les efforts physiques.
00:41:07Le mental, etc.
00:41:09Mais aujourd'hui, on ne gagne pas.
00:41:11Et c'est le constat qu'il faut retenir.
00:41:13On ne gagne pas.
00:41:15L'âme du footballeur qui revient.
00:41:17Il n'y a qu'un vainqueur.
00:41:19La médaille d'argent,
00:41:21est-ce que ça ne rend pas les choses moins cruelles ?
00:41:23Contrairement à une grande finale,
00:41:25l'Euro, la Coupe du Monde,
00:41:27quand vous avez la médaille qui est terrible à aller chercher.
00:41:29On va voir jusqu'où l'esprit olympique va les rattraper.
00:41:31Pour un footballeur,
00:41:33pour ceux qui ont perdu la finale du Mondial 2022,
00:41:35c'est un drame.
00:41:37Et c'est une défaite.
00:41:39Est-ce qu'ils vont le prendre différemment
00:41:41parce qu'il y a une médaille
00:41:43et parce que c'est le contexte olympique ?
00:41:45Ils peuvent décider d'en faire autre chose.
00:41:47À cause de ce qu'ils ont évoqué.
00:41:49Tu pars de nulle part.
00:41:51Tu tombes quand même en faisant une vraie performance.
00:41:53Tu construis une équipe.
00:41:55Tu entraînes la France avec toi.
00:41:57Ces garçons-là,
00:41:59ils ont quand même contrôlé tout le monde au village olympique.
00:42:01La délégation française, il y a 15%
00:42:03de la délégation qui rentre médaillée.
00:42:05C'est quand même une minorité.
00:42:07Ces garçons-là, ils en font partie.
00:42:09Ils ont vécu les drames qui sont arrivés
00:42:11au village olympique.
00:42:13Des gens qui étaient premiers de médaille qui rentrent sans.
00:42:15Tout ça, ça diffuse quand même dans le village.
00:42:17Je crois qu'ils étaient à Clairefontaine,
00:42:19sauf erreur de ma part.
00:42:21Ils sont passés au village ?
00:42:23Ils ne sont pas allés au village.
00:42:25Les villages olympiques,
00:42:27à 2-3 jours de la fin…
00:42:29C'est un peu désert ?
00:42:31Non, ce n'est pas que c'est désert.
00:42:33Mais si tu veux une médaille et te concentrer
00:42:35sur ce que tu as à faire…
00:42:37Moi, je suis parti il y a quelques jours déjà.
00:42:39C'était encore un peu en plein milieu.
00:42:41Mais de ce qu'on m'a dit,
00:42:43à la fin, les gens sont là pour fêter
00:42:45parce qu'on approche de la cérémonie.
00:42:47Il faut être focus.
00:42:49C'est Maxime Grousset qui disait ça,
00:42:51également en natation.
00:42:53Est-ce qu'il y a quelque chose
00:42:55dans la perception de la perte de la finale ?
00:42:57En tout cas, par rapport au foot,
00:42:59je suis un peu d'accord avec Greg
00:43:01sur ce côté où quand on perd une finale
00:43:03de Coupe du Monde,
00:43:05on n'a pas vraiment de médaille.
00:43:07Là, on est vice-champion olympique
00:43:09et on reçoit avec une médaille.
00:43:11L'olympisme a quand même des valeurs
00:43:13et on passe plus facilement à autre chose.
00:43:15On relativise plus facilement
00:43:17en étant vice-champion olympique
00:43:19que vice-champion du monde.
00:43:21Pourquoi vous seriez content
00:43:23et pas le footballeur ?
00:43:25Vous êtes comme lui,
00:43:27il est dans le contexte olympique,
00:43:29il n'y a pas de raison.
00:43:31J'ai marré à nous expliquer hier
00:43:33qu'il y avait des athlètes
00:43:35qui ne s'embêtaient pas.
00:43:37Il y en a qui sont heureux
00:43:39de cette médaille-là.
00:43:41Ils étaient minoritaires,
00:43:43mais j'en ai croisé
00:43:45qui ne se satisfairaient jamais
00:43:47de cette médaille.
00:43:49Le bronze a dû avoir du mal
00:43:51à le digérer.
00:43:53Il faut demander à l'actex
00:43:55qu'il en pense.
00:43:57C'est une fois tous les 4 ans
00:43:59les jeux pour ces sports-là.
00:44:01Le foot...
00:44:03Ils sont déjà dans l'après.
00:44:05Ils vont reperdre très vite
00:44:07tous ces garçons-là.
00:44:09Le sport, c'est la défaite permanente.
00:44:11Est-ce que vous allez perdre, Greg ?
00:44:13Résultat du duel ?
00:44:15Bravo !
00:44:1732-38.
00:44:21Première erreur du président
00:44:23qui avait donné le point à Hervé.
00:44:25C'est pas grave.
00:44:27Son âme est consciente.
00:44:29Ce président a pris une dimension
00:44:31en peu de temps assez incroyable.
00:44:33C'était qui ?
00:44:35Il venait d'où ?
00:44:37Il avait rien fait.
00:44:39On enchaîne avec...
00:44:41Ah bah tiens !
00:44:43Le breaking.
00:44:45Revenons un peu sur les sports olympiques.
00:44:47Merci.
00:44:49Marie a un problème avec le football.
00:44:51C'est dingue.
00:44:53Elle ne peut pas s'en empêcher.
00:44:55Elle a un problème avec le foot.
00:44:57Le breaking.
00:44:59Est-ce que vous êtes séduit
00:45:01par le breaking au JO ?
00:45:03Le karaté avait été écarté des JO.
00:45:05Au profit du breaking.
00:45:07Les résultats d'abord pour la française.
00:45:09Vous nous direz si finalement
00:45:11c'était une bonne opération
00:45:13ou pas.
00:45:15Ça a démarré aujourd'hui.
00:45:17Chez les big girls.
00:45:19C'est le nom des danseuses de breakdance.
00:45:21La française Sissi, 16 ans,
00:45:23alias Sia Dembele,
00:45:25était qualifiée pour les quarts.
00:45:27Malheureusement,
00:45:29l'autre française engagée, Carlotta, 22 ans,
00:45:31n'a pas passé les poules.
00:45:33C'est une japonaise qui s'est imposée.
00:45:35C'est la big girl Ami
00:45:37qui a décroché l'or.
00:45:39Déception pour la française.
00:45:41Oui, mais ce que tu ne dis pas,
00:45:43c'est que c'est Ami qui a sorti Sissi.
00:45:45Elle s'est fait sortir par celle qui gagne le contest.
00:45:47Qui était très attendue.
00:45:49Mais à coup de pas Tanguy.
00:45:51C'était pas l'idée de te reprocher.
00:45:53C'était juste pour te remettre.
00:46:01Est-ce que le karaté
00:46:03l'a bien pris cette chose ?
00:46:05Regardons ce tweet de la part
00:46:07de la fédération française de karaté.
00:46:09Qui a tweeté ceci.
00:46:11Sinon, ça va à vous ?
00:46:13Ça sentait un peu le seum.
00:46:15Et derrière, évidemment.
00:46:17Mais ça fait un pincement
00:46:19de voir qu'on n'est pas là.
00:46:21On rappelle qu'on a eu la médaille d'or
00:46:23d'Acosta.
00:46:25Absolument.
00:46:27Est-ce que ça vous a séduit ?
00:46:29Le breaking aujourd'hui.
00:46:31Ça valait le coup de l'introduire au JO ?
00:46:33Tout à fait.
00:46:35C'est plus général.
00:46:37C'est normal que les jeux soient considérés
00:46:39comme un espace ouvert.
00:46:41J'avais une expérience en 2006.
00:46:43Je faisais les jeux d'hiver.
00:46:45J'étais allé à Bardonecchia vers le Halfpipe.
00:46:47J'avais trouvé ça fantastique.
00:46:49Il y avait une fraîcheur
00:46:51que tu avais un peu perdue
00:46:53dans les sports dits classiques.
00:46:55Je trouvais qu'on ouvrait la fenêtre.
00:46:57On aéré à d'autres gens,
00:46:59à d'autres sensibilités.
00:47:01Par principe, les jeux,
00:47:03ça ne doit pas être un espace fermé.
00:47:05Ça va peut-être vous surprendre,
00:47:07mais ça ne m'a pas du tout séduit aujourd'hui.
00:47:09Pourquoi ça, Marie ?
00:47:11C'est quoi ?
00:47:13C'est les performances ?
00:47:15Tout. La totale.
00:47:17Très bonnes explications sur les critères.
00:47:19Le jugement, c'était très opaque.
00:47:21On a compris ce qu'on a compris.
00:47:23Je me suis mis à la place des gens
00:47:25qui n'ont jamais vu de break.
00:47:27Je ne suis pas sûre qu'ils aient vraiment
00:47:29passé un bon moment.
00:47:31On attendait du bleu, du rouge.
00:47:33À partir des quarts, il fallait attendre
00:47:35que les trois passages aient été effectués
00:47:37pour avoir des notes qui n'en sont pas.
00:47:39C'est juste des couleurs.
00:47:41J'ai trouvé que ça manquait un peu de tout.
00:47:43Mais j'allais vous l'expliquer.
00:47:45Je m'attendais à ce que tous, ici,
00:47:47vous disiez que le flop total
00:47:49n'était pas duel.
00:47:51Moi, ça m'a plu.
00:47:53J'ai regardé. Je me suis mis devant.
00:47:55Après, j'ai changé parce qu'il y avait
00:47:57pas mal de sports à voir.
00:47:59Je suis resté très longtemps.
00:48:01Je suis d'accord sur la compréhension
00:48:03du sport en lui-même.
00:48:05C'est vrai qu'on ne comprend pas
00:48:07toujours très bien.
00:48:09Il y a des sports plus difficiles
00:48:11à expliquer.
00:48:13Je suis d'accord avec toi.
00:48:15C'est le côté fraîcheur.
00:48:17C'est bien de s'ouvrir à autre chose.
00:48:19Je n'aime pas tellement l'idée
00:48:21d'un combat entre le karaté
00:48:23et le break.
00:48:25Ça, il faut arrêter.
00:48:27Le karaté est évitable.
00:48:29Ils auraient pu rajouter un sport supplémentaire.
00:48:31Ils ont décidé de rester à ce nombre de sports.
00:48:33Il aurait pu y avoir le karaté et le break.
00:48:35Le breakdance, ça a été
00:48:37quelque chose d'assez différent.
00:48:39Rien que la présence de Soup Dog,
00:48:41ça a donné une image.
00:48:43C'est lui qui a ouvert la session.
00:48:45Ça doit attirer aussi les jeunes
00:48:47ou des gens qui sont moins
00:48:49habitués aux sports qu'on connaît
00:48:51de manière plus conventionnelle.
00:48:53Là, c'est intéressant.
00:48:55Il y a peut-être plein de jeunes qui connaissent
00:48:57de la breakdance.
00:48:59Ça va nous intéresser et ça attire des gens supplémentaires.
00:49:01Il ne faut jamais oublier que les JO,
00:49:03c'est magnifique.
00:49:05Il ne faut pas mourir d'une belle mort.
00:49:07Chaque fois, il faut réussir
00:49:09à réinstituer quelque chose de nouveau.
00:49:11Lucas nous donnera son avis.
00:49:13Le basket 33, heureusement que ça a aidé
00:49:15les JO pour le développer.
00:49:17Le breakdance, ça ne reviendra pas aux jeunes.
00:49:19Peut-être à Brisbane en 2032.
00:49:21Je pensais devoir défendre ce sport
00:49:23en vous expliquant que
00:49:25justement, ce n'était pas évident
00:49:27parce que c'est un sport très jeune.
00:49:29Pour qu'on arrive à des performances intéressantes,
00:49:31ce n'était pas fou, les filles, aujourd'hui.
00:49:33Il y a des certaines, absolument.
00:49:35C'est normal parce que c'était leurs premières Olympiades.
00:49:37C'est parce que tu as des Olympiades
00:49:39que tu crées un intérêt,
00:49:41qu'il y a des nouvelles minettes qui s'y mettent,
00:49:43que ça crée une densité.
00:49:45On ne va pas se mentir, la première qualification de Half-Pipe,
00:49:47je fais ma première médaille à Sochi en 2014,
00:49:49reprenez les qualifs, ce n'est pas joli,
00:49:51ce n'est pas beau, il n'y a pas d'auteur,
00:49:53il faut prendre les cinq, six dernières
00:49:55pour arriver à quelque chose d'à peu près cool.
00:49:57En revanche, quatre ans plus tard, ça s'est densifié
00:49:59et là, les derniers Jeux, attention au niveau.
00:50:01Et vous voyez, c'est...
00:50:03Il faut lancer le mouvement.
00:50:05C'est super, mais on ne peut pas dire qu'aujourd'hui,
00:50:07on est tous tombés du canapé en se disant
00:50:09le break, quel dinguerie.
00:50:11Ce qui est marrant, c'est qu'il y a eu une différence de niveau
00:50:13entre les uns et les autres qui était assez énorme.
00:50:15Il y avait certaines nanas,
00:50:17c'était assez long face à elles,
00:50:19parce que c'est des battles,
00:50:21c'est assez fun et chaud et assez drôle.
00:50:23Et puis, il y avait d'autres qui avaient du rythme,
00:50:25qui étaient beaucoup plus rythmés que d'autres.
00:50:27La compétition a eu lieu exactement au même endroit
00:50:29que pour le basket 3-3, d'ailleurs, Lucas.
00:50:31Ils ont pris notre place, c'est ça.
00:50:33Moi, pour vous aérer, je vous conseille de regarder
00:50:35la Gymnastique artistique. C'est exceptionnel.
00:50:37C'était à la même heure que le breakdown, cet après-midi.
00:50:39J'ai vu les performances d'une Bulgare,
00:50:41d'une Allemande, de l'équipe de France.
00:50:43L'équipe de France de Gymnastique artistique,
00:50:45c'est une prestation. Allez ce soir sur vos écrans,
00:50:47la regarder, ça dure trois minutes.
00:50:49Parce qu'en fait, les cerceaux,
00:50:51c'est absolument génial.
00:50:53C'est un vieux sport très traditionnel.
00:50:55J'ai préféré le break.
00:50:57Ça me subjugue.
00:50:59Président, sur le break,
00:51:01est-ce que ça vous a convaincu ?
00:51:03Parce que l'histoire du 3-3,
00:51:05c'est un peu pas la même chose.
00:51:07C'est très récent, c'est la deuxième édition
00:51:09des Jeux Olympiques seulement pour le 3-3.
00:51:11Oui, c'est ça, c'est la deuxième.
00:51:13C'est un peu lié parce que ça reste un sport urbain,
00:51:15un petit peu. Le basket 3-3, ça reste un sport urbain
00:51:17dans la rue de base.
00:51:19Après, je pense que c'est une discipline qui est vachement télégénique.
00:51:21Ça plaît à voir.
00:51:23Après, ce qui est difficile,
00:51:25c'est qu'on va voir des figures parfois
00:51:27où on ne saura pas si c'est magnifique
00:51:29ou si c'est un peu nul pour le grand public.
00:51:31Moi, personnellement, qui ne m'y connais pas trop,
00:51:33je ne sais pas si la performance
00:51:35aura été exceptionnelle ou moyenne.
00:51:37C'est peut-être là où c'est dur de juger.
00:51:39Mais ça reste un show.
00:51:41Tous ces sports de jugement,
00:51:43j'ai regardé le BMX,
00:51:45la finale,
00:51:47c'était l'école des fans.
00:51:49Ils avaient tous 10.
00:51:51Il y a une hiérarchie très claire.
00:51:53Les sports nécessitent un apprentissage.
00:51:55Je n'ai pas compris la danse en couple
00:51:57au patinage artistique comme ça.
00:51:59Il a fallu aussi un apprentissage.
00:52:01Le sport nécessite un apprentissage.
00:52:03Tout ne vient pas si simplement.
00:52:05Même le football.
00:52:07Vous pouvez augmenter votre sensibilité.
00:52:09Il faut une éducation.
00:52:11On ne peut pas leur reprocher ça.
00:52:13Si on passe 3 jours à regarder des compétitions,
00:52:15au bout de 3 jours, on a compris.
00:52:17Par contre,
00:52:19le métier de commentateur de sport
00:52:21est fondamental.
00:52:23Il y a un travail pédagogique à faire.
00:52:25Comme si le 3-3,
00:52:27on ne t'explique pas qu'à 21, c'est fini.
00:52:29Tu ne vas pas l'inventer.
00:52:31Il y a beaucoup de gens
00:52:33qui n'ont pas compris
00:52:35que le match était fini.
00:52:37Pourquoi vous n'avez pas
00:52:39pris un tir à 2 points ?
00:52:41Vous avez eu la balle
00:52:43avant les Néerlandais.
00:52:45Les Néerlandais ont commencé avec la balle.
00:52:47Ils ont pris un tir à 2 points qu'ils ont loupé.
00:52:49C'est un peu un éternel débat là-dessus.
00:52:51Est-ce qu'on prend des tirs n'importe comment
00:52:53comme il a fait et on prend le risque de louper ?
00:52:55Ou alors est-ce que parfois
00:52:57on empêche tellement le 2 points parce qu'on a la peur.
00:52:59On va chercher un point.
00:53:01Maintenant, il y a le choix
00:53:03du faire 2 points ou 1 point.
00:53:05C'est plus dur à défendre.
00:53:07Nous, on a pris la solution du 1 point.
00:53:09Et ça n'a pas été payant.
00:53:11Après, comme on l'a dit tout à l'heure,
00:53:13il a mis un tir assez exceptionnel.
00:53:15Je n'ai rien compris.
00:53:17Il fallait forcément marquer un 2 points
00:53:19pour gagner.
00:53:21C'est le problème de Stéphane.
00:53:23J'avoue.
00:53:25Je regarde avec Emmanuel.
00:53:27Il n'y a pas de problème.
00:53:29Benoît Cossé va vous prendre en formation.
00:53:31On le salue, lui qui commente le Basket 33
00:53:33sur la chaîne.
00:53:35Merci infiniment Lucas d'être passé nous voir.
00:53:37C'était un bonheur.
00:53:39En plus, vous avez bien fait de rester
00:53:41parce que vous êtes devenu président.
00:53:43On va switcher en direct.
00:53:45Merci infiniment Lucas d'être passé nous voir.
00:53:47C'était un bonheur de vous avoir.
00:53:49On va se lever.
00:53:51Merci infiniment Lucas.
00:53:53Merci d'être passé nous voir.
00:53:55Les autres compétitions, la suite,
00:53:57ce sera sur la chaîne.
00:53:59Merci infiniment Stéphane.
00:54:01Vous pouvez reprendre votre place.
00:54:03Nous, on va prendre la direction
00:54:05de la table dans quelques instants
00:54:07avec les frères Lebrun
00:54:09et avec Simon Gauzy également.
00:54:11Médaille pour le tennis de table
00:54:13exceptionnelle par équipe aujourd'hui.
00:54:15On écoute les supporters qui ont vibré
00:54:17avec cette médaille du tennis de table
00:54:19et ensuite, ils vont arriver,
00:54:21nos champions pour être fêtés au Club France.
00:54:23Comment vous avez trouvé la compétition des Lebruns ?
00:54:25Surprenante.
00:54:27On s'attendait à quelque chose
00:54:29mais du coup, c'est au-delà des espérances.
00:54:31Franchement, ils ont fait
00:54:33une compétition de malade.
00:54:35Et Félix, c'est quand même deux médailles de bronze.
00:54:37Je me disais que
00:54:39tous ces sportifs qui nous font rêver
00:54:41sont en train de donner envie
00:54:43à tout un paquet de gamins de faire du sport.
00:54:45Et ça, c'est super cool.
00:54:47Ça fait partie de ces sports aux Jeux Olympiques
00:54:49où tu les regardes et tu te rends compte
00:54:51que quand ils jouent toi avec tes amis,
00:54:53tu ne joues pas du tout au ping-pong.
00:54:55Tu joues au ping-pong comme ça,
00:54:57tu mets des points qui ressemblent un peu à rien
00:54:59et là, d'un coup, tu vois un truc qui bascule
00:55:01et c'est un artiste.
00:55:03On a hâte de les voir à Los Angeles
00:55:05parce qu'à mon avis, ils vont être monstrueux.
00:55:07Je pense qu'ils vont pouvoir battre les Chinois.
00:55:09Ça serait ouf.
00:55:11Ça sera médaille d'or.
00:55:13Dans quatre ans, c'est médaille d'or.
00:55:15Moi, dans quatre ans, Félix,
00:55:17si tu ne me ramènes pas l'or à Los Angeles,
00:55:19je t'en voudrais peut-être un peu.
00:55:21C'est fantastique.
00:55:23On va retrouver Anne-Sophie dans quelques instants
00:55:25mais voyons les images avec vos tanguys
00:55:27pour cette médaille donc,
00:55:29pour le tennis de table français.
00:55:31Médaille de bronze pour le trio français Simon Gozy,
00:55:33les frères Lebrun, Alexis et Félix.
00:55:35Le premier point a été apporté par le double
00:55:37et ensuite, les deux suivants par Félix Lebrun,
00:55:39Féfé, qui s'impose
00:55:41sur ce dernier match décisif.
00:55:43Les Français s'imposent 3-2 face au Japon.
00:55:45Belle médaille de bronze pour ces Bleus
00:55:47qui l'ont bien mérité.
00:55:49Et c'est la Chine qui, évidemment,
00:55:51a pris l'or face à la Suède.
00:55:53Sans surprise, pas malheureusement
00:55:55parce qu'ils dominent largement cette discipline.
00:55:57Peut-on parler de jeux mémorables
00:55:59pour le tennis de table français ?
00:56:01Vous nous dites ce que vous en pensez.
00:56:03Juste après ça, on me dit que Simon Gozy
00:56:05s'est arrêté au Club France,
00:56:07a notre micro très sollicité,
00:56:09nos champions aujourd'hui.
00:56:11Qu'est-ce qu'ils ont fait, les Bleus,
00:56:13après cette médaille ?
00:56:15Je crois qu'il répond.
00:56:17Écoutons-le alors.
00:56:19Il y a eu une petite retombée des émotions
00:56:21quelques heures après la rencontre
00:56:23parce que c'était tellement haut.
00:56:25On a beaucoup rigolé,
00:56:27on a beaucoup mangé des choses
00:56:29qu'on n'avait pas le droit de manger
00:56:31ces deux dernières semaines,
00:56:33du genre un tacos.
00:56:35On a profité ensemble, on a rigolé,
00:56:37on a pris beaucoup de photos,
00:56:39on a passé un peu de temps avec nos familles
00:56:41mais on est toujours sur notre petit nuage.
00:56:43On n'a pas le droit de manger de tacos ?
00:56:45Je croyais que c'était la préparation.
00:56:47Est-ce que c'est des jeux mémorables
00:56:49pour le tennis de table français
00:56:51avec ces deux médailles ?
00:56:53Il n'y a que Greg qui peut dire le contraire.
00:56:55Il ne va pas dire le contraire.
00:56:57Tu aurais été capable de le défendre.
00:56:59C'est déjà la médaille.
00:57:01On sait très bien que c'est des exercices
00:57:03après les Chinois.
00:57:05C'est comme la médaille d'argent au basket féminin.
00:57:07Déjà, ça veut dire ça.
00:57:09Ensuite, on a trouvé le leader charismatique.
00:57:11Et ça, ça vaut tout ce que vous...
00:57:13Ça a une valeur énorme.
00:57:15Le mec qui va envoyer des licences...
00:57:17Ce n'est pas Mao Zedong, c'est Félix Lebrun.
00:57:19C'est-à-dire qu'en fait,
00:57:21L'air de rien, c'était difficile pour lui
00:57:23parce qu'il a été au rendez-vous
00:57:25alors que c'était compliqué.
00:57:27Il y avait quand même une grosse pression.
00:57:29Il est 5e mondial, donc il n'est pas non plus 2 ou 1.
00:57:31Et l'air de rien, il a réussi.
00:57:33Et il a 17 ans.
00:57:35L'air de rien, il a réussi à être au rendez-vous
00:57:37alors que c'était compliqué.
00:57:39Je trouve que la pression, elle était plus
00:57:41sur les épaules de son frère.
00:57:43Il n'avait pas la médaille.
00:57:45Et on sentait que c'est ce qui lui manquait.
00:57:47Comme s'il fallait aussi sa médaille
00:57:49parce que c'était ça avec son frère.
00:57:51Et son frère, 17 ans, il était dans l'insouciance.
00:57:53Il lâchait les coups, il a ramené la médaille
00:57:55parce que je pense qu'il voulait la médaille pour son frère.
00:57:57Il l'a ramenée pour son frère.
00:57:59Franchement, l'histoire...
00:58:01Thomas, à lire l'équipe demain, il y a un article
00:58:03parce que peut-être qu'on ne l'a pas...
00:58:05Moi, je ne l'ai pas mesuré. En tout cas, en regardant ce matin,
00:58:07Félix Lebrun, dans sa première victoire en sable,
00:58:09a fait quelque chose d'historique,
00:58:11d'extraordinaire.
00:58:13Je ne sais plus comment on appelle ça.
00:58:15Il était mené 17, il est allé 12-10.
00:58:17Ça porte un nom dans le pays.
00:58:19C'est extrêmement rare.
00:58:21Ça donne la dimension
00:58:23de ce que ce gamin a fait pendant...
00:58:25J'espère qu'il va garder cette fraîcheur d'esprit
00:58:27parce qu'il connaît très loin.
00:58:29On va aller voir Anne-Sophie rapidement
00:58:31parce qu'on a aperçu
00:58:33nos champions il y a quelques instants.
00:58:35Ça veut dire qu'ils vont être fêtés
00:58:37dans les secondes qui viennent.
00:58:39L'effervescence autour des frères Lebrun
00:58:41et de Simon Gauzy, c'était l'un des rendez-vous
00:58:43attendus au Club France.
00:58:45Tout le monde ne nous demande que ça
00:58:47depuis le début de la soirée.
00:58:49Est-ce que les frères Lebrun...
00:58:51Tout le monde dit qu'on n'oublie pas Simon Gauzy.
00:58:53Il ne faut pas non plus oublier Jules Roland
00:58:55qui fait partie de cette équipe
00:58:57qui lui aussi est médaillé et va être fêté.
00:58:59Tout le monde n'a que ce nom à la bouche.
00:59:01Les Lebruns, ils sont où ?
00:59:03On les voit depuis le début de la soirée.
00:59:05Ils sont arrivés ici à 21h30
00:59:07et ils ont commencé leur parcours médiatique.
00:59:09On les aperçoit dans les coursives
00:59:11sur les images de Corentin Roland.
00:59:13Ils sont passés quelques escaliers.
00:59:15Ils sont en train de se mettre en coulisses
00:59:17pour être fêtés dans quelques instants.
00:59:19La fête à la médaille des frères Lebrun
00:59:21de Simon Gauzy et de Jules Roland
00:59:23c'est dans une poignée de secondes.
00:59:25Tout le monde est resté ici rien que pour ça ce soir.
00:59:27On les attend dans les secondes qui viennent.
00:59:29Merci pour ces coulisses.
00:59:31On suit ça avec vous
00:59:33et tous nos envoyés spéciaux sur place.
00:59:35Le temps qu'ils apparaissent.
00:59:37Écoutons Fénix Lebrun qui parle de la nouvelle
00:59:39notoriété à venir pour l'équipe de France
00:59:41pour le tennis de table.
00:59:43Notre notoriété avec Alexis
00:59:45mais aussi de tout le ping
00:59:47prend une ampleur importante.
00:59:49C'est vachement cool pour le tennis de table
00:59:51savoir qu'il y aura sûrement
00:59:53plus de gens qui vont jouer au ping
00:59:55et ce sport qui des fois
00:59:57par le passé a été un peu
00:59:59jugé négativement
01:00:01et qu'aujourd'hui en train de grimper
01:00:03les gens se rendent compte aussi
01:00:05de la difficulté de notre sport.
01:00:07On les a déjà vus dans des spots publicitaires
01:00:09avec son frère.
01:00:11C'est en train de monter pour eux.
01:00:13Après, ils étaient très attendus
01:00:15les frangins
01:00:17parce que cette histoire
01:00:19on aime bien les médias raconter des histoires
01:00:21et celle-là faisait partie des histoires pré-olympiques
01:00:23qu'on attendait. Il y avait Léon
01:00:25et il y avait celle-ci, les deux frangins
01:00:27qui sont arrivés avec une énorme pression
01:00:29et je trouve qu'ils l'ont tirée de manière remarquable.
01:00:31Le tournoi s'est allant dans le temps.
01:00:33Je trouve qu'ils ont aussi été assez impressionnants
01:00:35face au fait de devoir attendre leur moment
01:00:37après la première médaille de bronze
01:00:39de Félix.
01:00:41On ne parle pas assez de Simon Gauzy
01:00:43qui il y a un an et demi était en dépression
01:00:45et que ça fait 10 ans qu'il porte le ping
01:00:47tout seul.
01:00:49Heureusement qu'il fait partie
01:00:51de ce trio de médailles de bronze
01:00:53et qu'il peut savourer ce truc-là ensemble.
01:00:55Il y a une belle passation
01:00:57et un truc chouette qui s'opère.
01:00:59C'est ces histoires-là qu'on a envie de raconter.
01:01:01C'est pour ça que les gens restent ce soir.
01:01:03Les larmes nous ont émus.
01:01:05Le ping-pong, à la base,
01:01:07ce n'est pas un sport qui fait rêver
01:01:09ou ce n'est pas le sport le plus glamour.
01:01:11Là, on parle des dieux du stade.
01:01:13On s'imagine une gravure de mode
01:01:15à 1m90, 90 kg.
01:01:17On tombe sur deux frangins
01:01:19et on les croise dans la rue
01:01:21et on se dit qu'ils sont déliques.
01:01:23Il y a un tel engouement
01:01:25pour ce binôme.
01:01:27Moi, ça me touche.
01:01:29Je trouve ça bien
01:01:31parce que ça change des forces de la nature
01:01:33comme Kelly Rayner.
01:01:35C'est bien, ça équilibre.
01:01:37Le ping a son incarnation.
01:01:39Ce sont des forces de la nature.
01:01:41À leur niveau, oui.
01:01:43Par leur puissance, leur muscle.
01:01:45Il va y avoir plein de gamins
01:01:47qui vont s'inspirer au ping à la rentrée.
01:01:49Depuis qu'ils ont 2 ans,
01:01:51ils sont assis sur une table de ping-pong
01:01:53et ils jouent l'un contre l'autre
01:01:55à 2, 3 ou 4 ans.
01:01:57Leurs parents font partie de ce milieu.
01:01:59Pour faire face à des Chinois
01:02:01où il faut répéter sans cesse,
01:02:03il fallait des gamins
01:02:05qui commençaient à 2 et 4 ans.
01:02:07Leur victoire est là.
01:02:09C'est en dehors du sport lui-même.
01:02:11C'est ce qu'ils ont réussi
01:02:13à générer autour d'eux
01:02:15et autour du ping.
01:02:17Il y a eu un engouement incroyable.
01:02:19Le Brun, on a l'impression,
01:02:21sont rentrés dans les salons.
01:02:23Si ça s'était terminé en quart
01:02:25ou en huitième de finale,
01:02:27le soufflet aurait tombé.
01:02:29Ils ont été extraordinaires
01:02:31d'assumer ça et de le porter
01:02:33jusqu'à la médaille.
01:02:35Le match de ce matin,
01:02:37ce n'est pas du gagné.
01:02:39Il y a d'autres nations
01:02:41qui sagent au ping-pong.
01:02:43Ça pouvait même se retourner
01:02:45contre eux.
01:02:47On en a énormément parlé
01:02:49avant les Jeux.
01:02:51Surtout quand tu es face
01:02:53à des Chinois qui sont
01:02:551, 2, 3, 7, 8, 9 mondiales.
01:02:57Le jeune Félix, 17 ans.
01:02:59La cérémonie qui va démarrer
01:03:01dans les secondes qui viennent.
01:03:03Ça a pris un petit peu de retard
01:03:05mais on me dit que ça va démarrer
01:03:07dans les secondes qui viennent.
01:03:09Juste le temps de découvrir
01:03:11une déclaration de son entraîneur
01:03:13qui prédit un avenir exceptionnel.
01:03:15C'est Nathael Molin,
01:03:17celui qu'on voit souvent
01:03:19dans son camp.
01:03:21Comme d'habitude, Félix a répondu
01:03:23présent vu qu'il a 17 ans
01:03:25et qu'il a eu une victoire partout.
01:03:27Je le sentais bien.
01:03:29Il est né champion,
01:03:31on va tâcher d'en faire une légende.
01:03:33C'est extrêmement fort.
01:03:35Qu'est-ce qu'il en pense
01:03:37au préparateur mental
01:03:39quand il entend un coach
01:03:41déclarer ça ?
01:03:43Il est un peu gêné.
01:03:45Il veut dire en faire
01:03:47un champion olympique.
01:03:49Une légende de son sport.
01:03:51Il peut devenir une légende
01:03:53de son sport.
01:03:55Je lui souhaite bien évidemment.
01:03:57C'est dangereux pour vous Thomas ?
01:03:59C'est dangereux, je ne sais pas.
01:04:01Il faut avoir le contexte.
01:04:03Je ne peux pas porter un jugement.
01:04:05On ne va pas se mentir.
01:04:07A son âge de 17 ans,
01:04:09c'était qui tout double.
01:04:11Soit il était tétanisé par l'événement,
01:04:13soit c'était l'insouciance qui prédominait.
01:04:15Là, on voit bien que c'est l'insouciance.
01:04:17Il s'est éclaté.
01:04:19Il avait envie de jouer,
01:04:21c'est tout simplement ça.
01:04:25C'est pour ça que je disais,
01:04:27tant qu'il garde cette fraîcheur d'esprit,
01:04:29je suis d'accord,
01:04:31la légende ne sera pas loin.
01:04:33Maintenant, si ça devient
01:04:35une obligation pour lui
01:04:37de devenir une légende,
01:04:39ça sera beaucoup plus délicat.
01:04:41Il ne faut pas oublier Simon Gauzy.
01:04:43On n'en parle pas beaucoup,
01:04:45mais c'est quelqu'un qui a tenu à bout de bras
01:04:47le tennis de table pendant
01:04:49des années,
01:04:51qui est désormais dans l'ombre
01:04:53et qui accepte son rôle.
01:04:55La médaille, c'était quasiment lui
01:04:57qui était le plus heureux
01:04:59d'avoir cette médaille de bronze.
01:05:01Oui, parce que l'irruption
01:05:03des deux gamins l'a quand même
01:05:05mis au troisième rang.
01:05:07Félix Lebrun qui a décroché
01:05:09autant de médailles
01:05:11que le tennis de table
01:05:13en français avant.
01:05:15C'est les Jeux olympiques
01:05:17devant Gatien.
01:05:19La cérémonie qui va démarrer.
01:05:21On attend le début
01:05:23de la cérémonie ?
01:05:25Ou bien on voit les autres infos avant ?
01:05:27Ça prend un petit peu de retard.
01:05:29Voyons les infos du jour avec Tanguy
01:05:31et ensuite on va vivre en direct
01:05:33la célébration de notre tennis de table
01:05:35avec les frères Lebrun et Simon Gauzy.
01:05:37Tanguy, les Jeux,
01:05:39on commence par quoi ce Jeux Express
01:05:41avec Clément Ducos ?
01:05:43Par l'athlétisme, tout à fait.
01:05:45Clément Ducos sur 400 mètres haies.
01:05:47Le français qui s'entraîne aux Etats-Unis
01:05:49malheureusement a terminé
01:05:51son 400 mètres haies derrière
01:05:53les trois monstres, Ray Benjamin
01:05:55le champion olympique américain,
01:05:57Carsten Warhol en argent et Alisson Dos Santos.
01:05:59Il termine quatrième.
01:06:01Surtout pas une contre-performance.
01:06:03On n'est pas déçu.
01:06:05C'était quelqu'un qui était inconnu.
01:06:07Il a fait quasiment
01:06:09le même chrono
01:06:11qu'en 2000.
01:06:13Ça veut dire qu'on pense
01:06:15au futur pour lui.
01:06:17Personne ne l'attendait avant
01:06:19le début des Jeux.
01:06:21Les quatrièmes, les cinquièmes.
01:06:23Cela dit, si ce n'est pas lui
01:06:25qui va aller chercher une médaillée en athlète, qui ?
01:06:27Demain, on aura Twel.
01:06:29Elle n'est pas gagnée.
01:06:31C'est un 800.
01:06:33C'est assez aléatoire.
01:06:35Rien n'est jamais gagné.
01:06:37On a été champion du monde
01:06:39à une époque avec Thierry Ambroise Bosse.
01:06:41Le relais 4x100 masculin.
01:06:43Justement.
01:06:45Vous avez toujours un coup d'avance.
01:06:47Il a toujours un coup d'avance.
01:06:49C'est exceptionnel.
01:06:51Il sent les choses.
01:06:53Ce relais 4x100.
01:06:55Avec les Etats-Unis.
01:06:57On n'a pas compris.
01:06:59Ils étaient favoris.
01:07:01Mais ça n'a pas marché.
01:07:03Ce soir, passage de témoins.
01:07:05Totalement raté entre Christian Coleman
01:07:07et Kenny Benarek.
01:07:09Il reçoit le témoin quasiment
01:07:11à l'arrêt.
01:07:13Les Etats-Unis vont se faire disqualifier.
01:07:15Il n'y aura pas de médaille d'or pour eux.
01:07:17Les Français sont partis dans le couloir.
01:07:19On les voit devant.
01:07:21La médaille d'or est pour les Canadiens
01:07:23d'André Degrasse.
01:07:25Les Français sont à 2 centièmes
01:07:27du record de France.
01:07:29Le fameux record 3 balles.
01:07:31Il n'a pas été battu.
01:07:33Il y a eu 2 événements ce soir.
01:07:35Ils ont approché ce record.
01:07:37Il est tombé.
01:07:39Depuis 1996, il a été battu
01:07:41sur 400m féminin.
01:07:43Tu vas me donner le nom.
01:07:45On va retrouver ça.
01:07:47Encore un record sur ces Jeux Olympiques.
01:07:49Il y avait d'autres records en athlètes.
01:07:51C'est un record olympique.
01:07:53C'est pas un record du monde.
01:07:55La suite Tanguy.
01:07:57Chez les filles sur le même relais.
01:07:59Le 4x100.
01:08:01On y a accru avec Orlane Olière,
01:08:03Gémima Joseph, Hélène Parizeau et Chloé Gallet.
01:08:054ème à moins de 3 dixièmes du podium.
01:08:07Un podium composé des Etats-Unis,
01:08:09de la Grande-Bretagne et de l'Allemagne.
01:08:11On n'oublie pas ce samedi
01:08:13les 2 autres relais.
01:08:15Un féminin et masculin sur le 4x400.
01:08:17Hervé Isra, c'est la première fois
01:08:19que tous les relais français
01:08:21sont en finale olympique.
01:08:23Ce n'est pas les plus faciles
01:08:25pour aller chercher la médaille.
01:08:27On est les champions du monde
01:08:29sur le 4x4.
01:08:31Ils ont fait une super série.
01:08:33On enchaîne avec une célébration.
01:08:35On avait le 14 juillet
01:08:37pour la fête nationale.
01:08:39On aura le 14 septembre
01:08:41pour célébrer nos champions.
01:08:43C'est Emmanuel Macron
01:08:45qui a confirmé cela ce matin
01:08:47avec ce petit tweet.
01:08:49Avenue des Champs-Elysées.
01:08:51Rendez-vous pour célébrer nos athlètes.
01:08:53L'ensemble des athlètes ayant participé
01:08:55aux Jeux Olympiques et Paralympiques
01:08:57sont conviés à l'événement.
01:08:59Une image exceptionnelle.
01:09:01Le surfeur français en or
01:09:03du côté de Tahiti
01:09:05s'est mis dans l'eau
01:09:07ce matin sur la Seine.
01:09:09Il s'est mis en image
01:09:11avec son sponsor
01:09:13devant la Tour Eiffel.
01:09:15Un clin d'oeil sympa.
01:09:17C'est plus que sympa.
01:09:19C'est exceptionnel.
01:09:21Il s'en perd sa médaille.
01:09:23Il l'attendait bien.
01:09:25Je ne l'aurais pas fait.
01:09:27On a vu l'italien
01:09:29qui a perdu son alliance
01:09:31pendant la cérémonie d'ouverture.
01:09:37Et voici
01:09:39les frères Lebrun
01:09:41et Simon Gauzy
01:09:43célébrés depuis le Club France
01:09:45après leur médaille de bronze par équipe.
01:09:59Lebrun est encore là.
01:10:01Il va arriver juste après.
01:10:03J'ai l'impression qu'il en manque un.
01:10:05Il est médaille de bronze
01:10:07avec l'équipe de France
01:10:09en meuf individuelle.
01:10:11Voici Félix Lebrun !
01:10:15Lebrun !
01:10:17Lebrun !
01:10:19Lebrun !
01:10:21Lebrun !
01:10:23Lebrun !
01:10:25Lebrun !
01:10:27Lebrun !
01:10:49Portez-les !
01:10:51Portez-les !
01:10:53Ne les laissez surtout pas tomber.
01:10:58Encore plus fort !
01:11:05L'équipe de France
01:11:07de tennis de table !
01:11:11Et le quatrième c'est Jules Roland
01:11:13un remplaçant dans cette équipe de France.
01:11:15Voilà Félix, le chouchou
01:11:17de la France désormais.
01:11:2117 ans et
01:11:23vivre ça 17 ans,
01:11:25être présent au rendez-vous,
01:11:27décrocher deux médailles,
01:11:29c'est extraordinaire.
01:11:35C'est à vie.
01:11:37Ça ne s'achète pas.
01:11:39Il est absolument mérité en plus.
01:11:41On a eu un gamin
01:11:43de votre mémoire de 17 ans
01:11:45qui a raflé deux médailles au jeu en France.
01:11:47Il va falloir chercher loin.
01:11:49On va chercher pendant la pub.
01:11:51On va marquer une courte pause
01:11:53le clapping
01:11:55et on est de retour juste après.
01:11:57Restons quelques instants avec les Frères Lebrun.
01:11:59Profitons-en et on est de retour.
01:12:01L'équipe de France de tennis de table !
01:12:17Dans les yeux de Félix, d'Alexis,
01:12:19les Frères Lebrun, de Simon Gauzy
01:12:21et de Jules Rolland, remplaçant de cette équipe de France
01:12:23de tennis de table qui est fêtée en ce moment
01:12:25après le bronze aujourd'hui.
01:12:27On va se projeter sur les trois finales
01:12:29fantastiques qui nous attendent demain
01:12:31en Sporco.
01:12:33France-Pologne en volet,
01:12:35France-États-Unis en basket
01:12:37et France-Norvège en hand pour les filles.
01:12:39Le bateau est toujours là au Club France.
01:12:41C'est vrai que ça avait été un flop,
01:12:43cette chanson de Joe Dassin.
01:12:45C'est vrai ?
01:12:47C'est l'équipe de France de rugby
01:12:49C'est eux qui ont réussi.
01:12:51C'est les rugbymen qui ont été les premiers
01:12:53à réutiliser ça.
01:12:55C'est devenu un hymne.
01:12:59Son auteur est toujours vivant.
01:13:01Et donc, ça va bien pour lui.
01:13:03Et à 81 ans, il redécouvre la séniorité.
01:13:05C'est magique.
01:13:07Ça va bien pour lui.
01:13:09Alors que Joe Dassin nous manque.
01:13:11A l'instar de Johnny qui a été aussi ressuscité
01:13:13par ses parents.
01:13:15Je t'aime, je t'aime.
01:13:17Ils en profitent.
01:13:19On va aller voir Anne-Sophie Bernadie
01:13:21qui est au Club France.
01:13:23Elle les attend dans quelques instants.
01:13:25Les frères Lebrun et Simon Gauzy.
01:13:27Médaillé aujourd'hui,
01:13:29on n'oublie pas Jules Roland.
01:13:31En remplaçant la 1 840.
01:13:33Ce ne serait pas l'heure d'avoir la une
01:13:35avant d'évoquer les trois finales de demain.
01:13:37La une du journal.
01:13:39Il était une fois contre l'Amérique
01:13:41avec le basket.
01:13:43On va aller voir Anne-Sophie
01:13:45parce qu'elle est en direct
01:13:47avec les frères Lebrun.
01:13:49Et on monte la une juste après.
01:13:51Anne-Sophie.
01:13:53Oui, avec les frères Lebrun,
01:13:55avec Jules Roland,
01:13:57avec Simon Gauzy également.
01:13:59Simon, vous nous confiez
01:14:01juste au début de la journée.
01:14:03C'était le match de ma vie.
01:14:05C'était la célébration de la vie.
01:14:07On était peut-être plus tendu
01:14:09avant de rentrer sur la scène
01:14:11mais c'était un moment incroyable.
01:14:13On s'est dit que c'était incroyable.
01:14:15On y retourne les gars.
01:14:17On ne voulait pas que ça s'arrête.
01:14:19C'était un super moment.
01:14:21Alexis, vous venez de dire
01:14:23que c'est encore plus intense
01:14:25qu'un match ?
01:14:27C'était complètement fou.
01:14:29J'ai pris un kiff monumental.
01:14:31C'était juste dingue.
01:14:33On a profité et partagé ça
01:14:35tous ensemble avec le public.
01:14:37C'était monstrueux.
01:14:39C'était un peu périlleux
01:14:41mais j'ai passé un super moment.
01:14:43C'était incroyable.
01:14:45Le public est incroyable.
01:14:47Les gens nous poussent à fond.
01:14:49Vous vous rendez compte
01:14:51qu'il y a peut-être des gamins
01:14:53qui vont avoir des posters
01:14:55de Félix Loban dans leur chambre ?
01:14:57C'est complètement dingue.
01:14:59Le soutien du public était énorme.
01:15:01Il peut y avoir un peu plus
01:15:03de passionnés de ping l'année prochaine
01:15:05et de jeunes qui démarrent.
01:15:07On a eu un soutien de dingue.
01:15:09On a été conquis.
01:15:11Merci beaucoup messieurs.
01:15:13Continuez à faire la fête.
01:15:15Anne-Sophie, gardez la main
01:15:17pour nous retranscrire
01:15:19la frénésie qui s'empare
01:15:21de l'équipe de France de tennis de table.
01:15:23Je ne sais pas si vous nous entendez
01:15:25parce que ça nous paraît
01:15:27complètement dingue cette frénésie
01:15:29autour des Frères Lebrun
01:15:31du tennis de table en général.
01:15:33Il y a un truc assez magique
01:15:35qui a été dit par un supporter
01:15:37tout à l'heure,
01:15:39qui disait qu'ils jouaient au ping-pong
01:15:41tout le temps avec les potes.
01:15:43Mais ça n'a absolument rien à voir
01:15:45par rapport à ce qu'ils font.
01:15:47C'est un sport qui est presque
01:15:49à la portée de tous.
01:15:51Sauf que quand on les voit jouer,
01:15:53on se dit que ce sont des monstres.
01:15:55Ils ont été incroyables.
01:15:57Ils ont séduit tout le monde
01:15:59par leur talent, leur caractère
01:16:01et leur personnalité.
01:16:03On se demandait comment se passerait
01:16:05cette cérémonie.
01:16:07Est-ce qu'ils allaient être
01:16:09un petit peu timides ?
01:16:11Ce ne sont pas des garçons
01:16:13très expressifs.
01:16:15On n'a pas été déçus.
01:16:17Ils portent à bras le corps
01:16:19le statut de stars de ces Jeux Olympiques.
01:16:21Merci Anne-Sophie.
01:16:23Les stars de ces Jeux Olympiques,
01:16:25la star du club français.
01:16:27Avant que le tournoi commence,
01:16:29est-ce que Félix Lebrun
01:16:31était un des stars du sport français ?
01:16:33Oui, c'est vrai.
01:16:35Il bascule dans une autre dimension.
01:16:37Plus les jours passent, plus on a l'impression
01:16:39que cette dimension est très loin.
01:16:41Vous êtes d'accord avec ça ?
01:16:43Ça viendra aussi avec le fait
01:16:45de savoir s'ils vont continuer
01:16:47à être suivis, si les droits vont être vendus.
01:16:49On est tous à fond.
01:16:51J'ai envie de pouvoir les retrouver
01:16:53à la rentrée sur leur compétition habituelle.
01:16:55Sans ça, malheureusement,
01:16:57il faudra attendre dans 4 ans.
01:16:59Ça fait 2 semaines qu'on y est.
01:17:01Est-ce que vous vous souvenez
01:17:03de ce qui s'est passé au début ?
01:17:05Le rugby A7.
01:17:07C'était incroyable.
01:17:09On l'a en mémoire,
01:17:11mais tous les événements
01:17:13chassent les autres.
01:17:15La montée en puissance du Kling
01:17:17et de Lebrun précède les JO.
01:17:19Les jeunes,
01:17:21dans mon entourage,
01:17:23sautent sur leur téléphone
01:17:25à regarder les tournois
01:17:27en Inde ou au Japon.
01:17:29Ils ont vraiment une communauté
01:17:31qui les suit très fort.
01:17:33Par contre, là,
01:17:35ils ont touché autre chose.
01:17:37Ils ont touché les familles,
01:17:39nos parents, nos dons, nos tantes
01:17:41qui n'étaient pas encore rattrapés
01:17:43par ce virus-là.
01:17:45Ils ont une histoire et un look.
01:17:47Il y a quelque chose d'iconique.
01:17:49Ce n'est pas un physique standard.
01:17:51Il y a quelque chose qui se passe.
01:17:53On ne peut pas dire l'inverse.
01:17:55Malheureusement,
01:17:57on s'est penché
01:17:59sur les sports collectifs
01:18:01avec cette double finale
01:18:03face aux Etats-Unis.
01:18:05D'un côté, les Français.
01:18:07D'un côté, les Américains.
01:18:09Il était une fois contre l'Amérique.
01:18:11La finale demain soir pour les garçons.
01:18:13La transition est parfaite
01:18:15pour évoquer ces trois finales
01:18:17absolument fantastiques demain.
01:18:19Le volet France-Pologne
01:18:21pour commencer.
01:18:23Avec France-Norvège pour les filles.
01:18:25Ensuite, ce sera France-Etats-Unis.
01:18:27Le basket, évidemment.
01:18:29Quelle est la finale qui vous excite
01:18:31le plus parmi ces trois finales ?
01:18:33Habillage à la parisienne.
01:18:35Vous allez nous dire.
01:18:37On commence par Marie.
01:18:39Quelle finale vous excite le plus ?
01:18:41La première à 13h.
01:18:43Celle du volet.
01:18:45Le volet, ça fait 2.
01:18:47Hervé ?
01:18:49Je vais partir quand même.
01:18:51France-Etats-Unis.
01:18:53France-Team USA.
01:18:55On est à 2-2.
01:18:57Président ?
01:18:59Je ne pensais pas vous dire ça.
01:19:01Mais moi aussi.
01:19:03Pourtant, j'adore l'équipe de volet.
01:19:05J'adore les filles du Hand.
01:19:07Je ne suis pas raté de leur match.
01:19:09Mais là, il y a une dimension mythique.
01:19:11Une autre dimension.
01:19:13Et surtout, je ne sais pas.
01:19:15C'est mon problème.
01:19:17J'ai l'impression
01:19:19qu'il peut se passer quelque chose.
01:19:21Il a raison.
01:19:23Il peut se passer dans les trois.
01:19:25Mais là, demain, on peut vivre un moment incroyable
01:19:27du sport français.
01:19:29Pourquoi il va se passer quelque chose ?
01:19:31Parce que tout est réuni pour qu'il se passe quelque chose.
01:19:33Parce qu'il y a les grandes stars américaines.
01:19:35Et qu'on est en finale.
01:19:37Ce qui était improbable.
01:19:39Maintenant, c'est la cerise sur le gâteau.
01:19:41Je pense que les joueurs vont se libérer
01:19:43complètement.
01:19:45Ils vont prendre les américains à la gorge
01:19:47et tenter de tenir.
01:19:49Portés par le public.
01:19:51Et ils vont le faire.
01:19:53On aime quand on vous entend comme ça.
01:19:55On va choquer le téléspectateur.
01:19:57On est là pour ça.
01:19:59Pourtant, je signerai mon sens.
01:20:01Je pense que battre les Etats-Unis
01:20:03n'est pas beaucoup plus compliqué
01:20:05que battre les Allemands et les Canadiens.
01:20:07C'était deux grosses performances
01:20:09de l'équipe de France.
01:20:11L'intensité athlétique, c'est la même
01:20:13que l'intensité athlétique des Américains.
01:20:15Les Allemands, c'est un basket supérieur.
01:20:17Supérieurement organisé.
01:20:19Ils sont champions du monde.
01:20:21Et ils ont tapé une équipe NBA l'année dernière.
01:20:23Je pense qu'on ne peut pas dire
01:20:25qu'il y a un gap phénoménal.
01:20:27C'est pas vrai.
01:20:29Entre ce qu'ils ont déjà fait
01:20:31et ce qu'il leur reste à faire.
01:20:33Franchement, c'est pas vrai.
01:20:35Ça veut dire qu'on peut y croire.
01:20:37Ils ne manqueraient plus qu'ils se disent
01:20:39qu'ils vont essayer de monter l'homme.
01:20:41Ils les ont battus lors des derniers Jeux.
01:20:43Mais Greg, ce sera un exploit ou pas ?
01:20:45Je pense que déjà, c'est un exploit
01:20:47d'être là.
01:20:49Battre les Allemands, c'est un exploit.
01:20:51Cette équipe allemande-là, c'est un exploit.
01:20:53Battre les Canadiens, c'est un exploit.
01:20:55La préparation mentale.
01:20:57Tanguy, peut-être un conseil à donner
01:20:59à Vincent Collet.
01:21:01Affichez la déclaration que vous avez retrouvée.
01:21:03Ça peut peut-être donner un petit peu
01:21:05de motivation aux joueurs français.
01:21:07C'était en 2022.
01:21:09Kevin Durant chez nos confrères
01:21:11de France. Ils nous ont battus
01:21:13aux Jeux Olympiques en poule.
01:21:15Je n'aime aucun d'entre eux,
01:21:17même si je les respecte.
01:21:19Ça fait partie de ces équipes et de ces joueurs
01:21:21que je n'aime pas.
01:21:23Le match est lancé.
01:21:25Il nous a déterré.
01:21:27C'est magnifique.
01:21:29Ça me donne encore plus envie de voir le match.
01:21:31Je le place là.
01:21:33Il connaissait pas Wembeniama.
01:21:35Il connaissait pas Cordigné.
01:21:37Il va peut-être
01:21:39les connaître.
01:21:41C'est du basket.
01:21:43Ce n'est pas médiatique.
01:21:45On a l'impression que les joueurs
01:21:47ont pris leur destinée en main.
01:21:49Je ne sais pas ce qu'il s'est passé.
01:21:51Il y a eu un changement.
01:21:53On le voit.
01:21:55Ils sont désinhibés.
01:21:57C'était au rugby.
01:21:59Je ne sais plus en quelle année.
01:22:01La France gagnait à l'arrache.
01:22:032011.
01:22:05Ils se sont retrouvés.
01:22:07C'est les joueurs qui ont pris
01:22:09les rênes de leur destinée.
01:22:11Ils ont failli battre les All Blacks.
01:22:13Ça s'est passé à trois fois rien.
01:22:15On a l'impression que c'est le poids de Colet.
01:22:17Il y avait un article
01:22:19très intéressant de l'équipe là-dessus.
01:22:21Batoum disait
01:22:23qu'il n'avait jamais reconnu.
01:22:25Il a travaillé pendant je ne sais pas combien de jours.
01:22:27En 48 heures, il a tout changé.
01:22:29Il passe son temps dans le bureau.
01:22:31Il a tout changé lui-même.
01:22:33Et ça a marché.
01:22:35C'était la finale colossale.
01:22:37France-Pologne, 13 heures.
01:22:39Marie, on a eu deux volets.
01:22:41La dernière confrontation
01:22:43face à ces Polonais redoutables.
01:22:45C'était en demi-finale de la Ligue des Nations.
01:22:47Il s'était passé quoi ?
01:22:49On va finir sur un bloc.
01:22:51De Nicolas Legoff.
01:22:53Je le sens bien.
01:22:57C'est sauvé.
01:22:59Gréb Elikhoff.
01:23:01Pour Théophan.
01:23:03C'est en finale.
01:23:05L'équipe de France est en finale de la Ligue des Nations.
01:23:07Les Bleus viennent de remporter ce match.
01:23:09Les Bleus viennent d'éliminer
01:23:11les Polonais à domicile.
01:23:15En finale, les Bleus s'étaient imposés
01:23:17pour remporter cette Ligue des Nations
01:23:19juste avant ces Jeux Olympiques.
01:23:21Greg me fait signe.
01:23:23On écoute juste Yannick Bazin
01:23:25qui avait commenté avec Anne-Sophie
01:23:27au sujet d'Yannick Bazin.
01:23:29Il commente le volet pour nos confrères d'RMC
01:23:31et pour les Jeux Olympiques.
01:23:33C'est extrêmement fort au sujet d'Erwin Gapet.
01:23:35C'est un match pour lui.
01:23:37Mais ça l'était aussi contre l'Italie.
01:23:39On sait qu'Erwin a joué pendant très longtemps en Italie.
01:23:41Je pense qu'il l'avait à cœur.
01:23:43Il a eu un début de compétition compliqué.
01:23:45On a vu qu'il est monté en régime
01:23:47au fur et à mesure de la compétition.
01:23:49C'est quelqu'un qui marche à l'émotion.
01:23:51C'était complètement un match pour lui.
01:23:53La Pologne aussi.
01:23:55Face à un de ses rivales, Wilfredo Leone
01:23:57qui est un des meilleurs joueurs du monde.
01:23:59En attendant, il avait à cœur de réaliser
01:24:01une grosse performance.
01:24:03Il l'a fait.
01:24:05Il est très vite rentré au vestiaire.
01:24:07Il a été en larmes.
01:24:09Il y a eu beaucoup d'émotions
01:24:11autour de cette compétition.
01:24:13C'est les Jeux en France.
01:24:15C'est lui qui tient cette équipe.
01:24:17Il avait besoin d'évacuer tout ce qui pèse
01:24:19sur lui depuis quelques mois.
01:24:21Yannick Bazin est très proche d'Erwin Gapet.
01:24:23Marie, quelques secondes pour nous dire
01:24:25à quel point ce France-Pologne vous fait rêver.
01:24:27C'est la quête du deuxième titre olympique
01:24:29de suite magnifique.
01:24:31Il pourrait lancer cette journée
01:24:33avec les autres finales derrière.
01:24:35Le fait qu'ils remportent
01:24:37pourrait lancer le truc
01:24:39et mettre la France en fusion.
01:24:41Cette France qui rencontre ses athlètes.
01:24:43Ce qui me fait vraiment rêver.
01:24:4513h demain. Greg, vous avez 10 secondes.
01:24:47On a beaucoup parlé de l'ambiance
01:24:49dans les différents sites.
01:24:51Il n'y a rien qui approche l'ambiance
01:24:53qu'il y a du voilé.
01:24:55Le résultat du sondage.
01:24:57Nos téléspectateurs nous attendent.
01:24:59Avec plus d'excitation. Quelle finale ?
01:25:01C'est la finale de basket.
01:25:0354% d'internautes qui ont voté
01:25:05le France-Pologne en deuxième position.
01:25:07On regardera les 3.
01:25:09On regardera les 3.
01:25:11Demain, 23h20,
01:25:13on débriefera les 3 avec la même passion
01:25:15et à commencer par le France-Etats-Unis.
01:25:17On salue Thomas. C'était la dernière avec nous.
01:25:19C'était un bonheur de vous avoir.
01:25:21Bravo pour toutes ces médailles
01:25:23avec Clément Marchand et Clément Manodo.
01:25:25Le stade Brestois en Ligue des champions.
01:25:27Vous les accompagnez également.
01:25:29C'était un bonheur de vous avoir dans l'équipe
01:25:31pendant ces Jeux olympiques.
01:25:33Demain, 23h20, pour débriefer cette journée
01:25:35complètement folle. A demain.