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La ministre démissionaire de la Culture, Rachida Dati était l’invitée de #LaGrandeInterview d'Anthony Favalli dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Rachida Dati, vous êtes ministre démissionnaire de la culture.
00:07Tout d'abord, on l'a appris hier, une enquête a été ouverte par le parquet de Paris
00:11après des menaces de mort reçues par les organisateurs des JO, des menaces intolérables.
00:16Rachida Dati, vous leur apportez votre soutien ce matin ?
00:19Ces menaces sont inacceptables et insupportables, ces menaces existent.
00:23D'ailleurs, moi j'ai exprimé ma solidarité à ces artistes et à toute l'équipe qui les entoure.
00:29J'ai d'ailleurs demandé au ministère de la culture de voir dans quelle mesure on pouvait se constituer parti civil auprès de ces artistes
00:36parce qu'il y a une forme de tutelle, donc on est en train de voir comment on peut se constituer parti civil.
00:41Mais moi, il y a une chose dont je suis sûre, l'État sera plus fort que ces menaces.
00:45Rien ne gâchera évidemment cette fête, rien ne gâchera évidemment cette liesse populaire.
00:53Mais ces menaces ne sont pas acceptables, mais l'État demeurera toujours plus fort que ces menaces.
00:58Alors, on va continuer par le positif de ces JO.
01:00Tout d'abord, si vous le voulez bien, que n'a-t-on pas dit de ces Jeux Olympiques ?
01:04Rachida Dati, dix jours après le début de la compétition, force est de constater que c'est une grande fête populaire.
01:09La magie opère, les Français sont massivement derrière leurs champions et ils leur rendent bien en ce moment.
01:15Qu'est-ce qui fait cette alchimie finalement ?
01:18Moi, je pense que les Français ont besoin d'unité, et surtout en ce moment.
01:22Et depuis le Covid, quand vous regardez bien, de plus en plus, les Français refusent évidemment de plus en plus l'isolement.
01:28Ils ont envie de se retrouver et de se rassembler.
01:30Et cette manifestation, qui est une manifestation populaire, d'ailleurs, historiquement, les JO, c'est la fête du sport amateur.
01:38Et donc, c'est très populaire, très accessible.
01:41Et donc, ce grand moment d'unité et de rassemblement, c'est ce qu'attendait les Français.
01:46Et moi, je m'en réjouis.
01:47À qui doit-on cette réussite finalement ?
01:49Aux Français.
01:50L'allièce populaire, c'est quand même les Français.
01:52Ils attendaient cet événement.
01:54C'est vrai que ça a un peu râlé un peu avant.
01:58Moi, je parle notamment pour les villes olympiques, les villes qui accueillent des manifestations olympiques.
02:05Mais aujourd'hui, c'est vrai que les Français sont heureux de cette manifestation.
02:10Ensuite, sur l'organisation, moi, il faut quand même reconnaître que l'État est le premier investisseur dans l'organisation,
02:18de ses jeux, que ce soit en matière d'organisation logistique, de sécurité.
02:22Plus de 45 000 forces de sécurité présentes au quotidien pour assurer la sécurité de cet événement et pour que tout se passe bien.
02:30La sécurité privée, mais aussi évidemment sur la construction des sites olympiques, les infrastructures, les aménagements.
02:37Tout cela, évidemment, l'État a fortement contribué à ce que l'organisation soit parfaite.
02:44Et moi, si je prends, évidemment, comme ministre de la Culture, regardez le Grand Palais.
02:48Le monde entier s'extasie devant ce beau monument patrimonial français.
02:55Et ça a été la volonté du président de la République d'y investir plus de 500 millions d'euros de travaux pour avoir ce site, évidemment, magnifique.
03:04Le château de Versailles, dans lequel, évidemment, jusqu'à la veille, les travaux se sont terminés, quasiment la veille de l'arrivée de la flamme.
03:11Et donc il y a eu un investissement massif pour les sites olympiques, pour les infrastructures, pour que ce soit une véritable réussite, mais aussi vis-à-vis des athlètes.
03:20Parce que, comme je le disais à l'instant, les Jeux olympiques, c'est la fête du sport amateur.
03:26Tous les clubs de France ont été impliqués. Juste une chose.
03:29Et ça, vous vous souvenez, le président de la République voulait que la France soit une nation sportive.
03:34Qu'est-ce qu'il a fait ? Il a mis sur la table 300 millions d'euros pour un programme qu'on a appelé de haute performance.
03:40Parce qu'on s'était rendu compte que beaucoup d'athlètes vivaient sous le seuil de pauvreté.
03:44Tous les athlètes, en tout cas 670 d'entre eux, ont bénéficié d'un revenu qui ne soit pas inférieur à 40 000 euros par an.
03:52Et cela permet aujourd'hui l'excellence du sport français dans notre pays.
03:55Bien sûr. Quand vous êtes moins préoccupé par le quotidien, vous êtes beaucoup plus performant.
04:00Et cette moisson de médailles, on la doit à cet engagement et cette volonté du président de la République pour que la performance, pour que le haut niveau sportif soit évidemment réconforcé.
04:11Qu'avez-vous fait, Rachida Dati, pour que cette grande fête populaire le soit aussi pour les jeunes des quartiers populaires ?
04:18Pas que pour les jeunes des quartiers populaires, pour l'ensemble des jeunes.
04:21J'ai souhaité évidemment l'organisation des Olympiades dites culturelles.
04:25C'est d'allier le sport et l'art dans de nombreux équipements culturels dans les villes olympiques.
04:31Mais bien au-delà, parce que nous avons souhaité aussi faire participer les jeunes qui ne pouvaient pas venir sur des villes olympiques dans les équipements culturels.
04:40C'est un grand succès, une grande mobilisation.
04:45Et d'ailleurs, je voudrais remercier tous les acteurs de l'éducation populaire que j'ai réunis au ministère de la Culture.
04:51Ils n'avaient pas été reçus depuis plus de 35 ans.
04:54C'est un partenariat que j'ai mis en œuvre avec eux, pour évidemment faire bénéficier les jeunes de ces Jeux olympiques,
05:02au pied de leurs immeubles, si je puis dire, en tous les cas dans leurs villes et dans les sites qui n'étaient pas forcément concernés par les Jeux olympiques.
05:10Et je dois le dire, ce qui était aussi rare, j'ai pu l'obtenir, ça a été aussi un peu un combat,
05:15tous les jeunes qui sont bénéficiaires du Pass Culture ont pu avoir des places.
05:21Plus de 7 000 places ont été mises à disposition des jeunes bénéficiaires du Pass Culture et 4 000 places pour la cérémonie d'ouverture.
05:27Et ça, j'en suis, nous en sommes très fiers.
05:29Rachida Dati, il y en a qui malheureusement goûtent assez peu au succès de ces Jeux olympiques.
05:34Ils ne supportent pas que les Français puissent soutenir leurs propres athlètes et que la France retrouve le sourire.
05:38Je pense à certains élus insoumis comme Arnaud Saint-Martin, député de Seine-et-Marne.
05:42Regardez ce qu'il nous dit.
05:43La couverture chauviniste des JO sur le service public audiovisuel et ailleurs est pénible.
05:48Tout est cadré en fonction des performances espérées des sportifs français.
05:52Feu l'idéal internationaliste porté en théorie par l'olympisme, l'heure est à la régression nationaliste.
05:58Que répondre à la bêtise de ces propos ?
06:01Mais c'est vraiment dommage d'avoir des élus qui soient déconnectés à ce point des Français.
06:08Vous avez vu l'engouement des Français ? Et bien au-delà de nos frontières d'ailleurs.
06:13Et quand je vois des élus qui sont déconnectés à ce point des Français, moi je les invite.
06:17Je suis allée sur des sites olympiques, je suis allée dans la rue quand on voit évidemment le cyclisme dans toutes les rues de Paris.
06:23Moi je les invite à venir supporter nos athlètes français qui, comme je le dis et je le répète, qui pour l'essentiel ce sont des amateurs.
06:31C'était du sport amateur. Ils ont tous des métiers par ailleurs.
06:37La France insoumise est déconnectée de la joie populaire que traversent les Français aujourd'hui.
06:42C'est évidemment les Français qui travaillent et qui ont cette passion du sport et cette passion de leur pays.
06:49Je souhaite que ce soit contagieux et que ces élus-là soient contaminés par cet engouement.
06:58Les Parisiens qui sont restés à Paris cet été découvrent une ville qu'ils n'ont jamais connue, propre, avec des transports qui fonctionnent bien,
07:06peu d'embouteillages et surtout, vous l'avez souligné tout à l'heure, un niveau de sécurité jamais vu grâce à notamment 45 policiers et gendarmes mobilisés.
07:14On pourrait presque se croire dans une série Netflix qui s'appellerait Emeline Paris, à deux doigts.
07:18On ne va pas se mentir, les Parisiens vont vivre une gueule de bois monumentale à la rentrée.
07:22Vous savez que mon combat à Paris, vous le savez, c'était de lutter contre l'endettement de Paris.
07:28Parce que quand on voit Paris qui était sale, qui était dans l'insécurité, avec une mobilité qui est plutôt chaotique,
07:37parce que moi je souhaite qu'il y ait un plan de circulation harmonieux et qu'il soit adopté dans ce sens,
07:42puisque nous sommes la seule ville à ne pas avoir de plan de circulation, comme je viens de le dire.
07:48Et donc c'est vrai que pour un événement exceptionnel, sécurité exceptionnelle.
07:52Donc c'est vrai que ça ne va pas durer.
07:54Il n'y aura plus 45 000 policiers et gendarmes mobilisés, on est bien d'accord.
07:57C'est pour ça que j'en appelle à Nidalgo et ses élus, puisqu'ils sont contre une police municipale armée.
08:04Comment on ne peut pas avoir une police municipale armée, équipée, formée ?
08:08D'ailleurs, ces policiers municipaux le réclament pour la grande majorité d'entre eux.
08:13Pourquoi ? Nous sommes la capitale de la plus grande région d'Europe.
08:17Elle mérite une sécurité à la hauteur.
08:19Donc nous souhaitons que ces policiers municipaux soient armés, équipés, formés, en ce sens.
08:24Pour certains, d'ailleurs, dédiés sur des sites, comme par exemple sur le champ de Mars.
08:28Nous souhaitions qu'il y ait une police municipale dédiée au site du champ de Mars.
08:32Mais nous souhaitons également un plan de développement de caméras de vidéoprotection.
08:36On a vu son utilité. Son utilité dans la dissuasion.
08:40Comme vous savez qu'il y a des caméras de vidéoprotection, ça dissuade la délinquance.
08:44Mais c'est utile aussi dans les procédures judiciaires.
08:47Par exemple, quand nous avons eu des agressions sexuelles, des viols sur le champ de Mars.
08:52Le défaut de caméras de vidéoprotection nous met en difficulté pour interpeller les auteurs.
08:56Ce sont des moyens d'enquête supplémentaires, effectivement.
08:58On aurait pu espérer, comme héritage de ces Jeux Olympiques, que la Seine soit enfin baignable de façon pérenne.
09:04Mais le doute plane encore aujourd'hui, Rachida Dati.
09:06On a eu une triathlète belge à l'hôpital après avoir nagé dans la Seine.
09:09Toute son équipe a dû déclarer forfait.
09:11Deux malades également du côté des triathlètes suisses.
09:13Le comité olympique belge espère que des leçons seront tirées pour les prochaines compétitions de triathlon aux Jeux Olympiques.
09:20Est-ce que vous comprenez aujourd'hui cette suspicion ?
09:23Est-ce qu'on ne nous a pas vendu un doux rêve que celui d'une Seine baignable ?
09:27D'abord, il y a eu un fort investissement pour la baignabilité de la Seine.
09:30Plus d'un milliard quatre.
09:31Un milliard quatre-cinq millions d'euros.
09:33Il faut le rappeler.
09:34Pour une incertitude qui reste encore grande.
09:35Mais il y a des incertitudes.
09:36C'est un fleuve.
09:37Il y a un courant important.
09:38Est-ce que ça valait le coup ?
09:40En tout cas pour ces JO, je pense que ça valait le coup.
09:43Ensuite, il y aura un héritage sur cette baignabilité.
09:46Puisque c'est assainissement, il y a eu de nouveaux dispositifs mis en place pour dépolluer, pour assainir la Seine.
09:52Ces dispositifs vont être pérennes.
09:54Alors ensuite, est-ce qu'il y aura une baignabilité permanente ?
09:57Moi, je ne crois pas.
09:59Vous allez vous baigner, vous ?
10:00Non.
10:01L'eau n'est pas mon élément, je dois l'avouer.
10:03Mais il y aura à chaque fois, si on veut souhaiter la baignabilité dans le temps,
10:08il sera nécessaire de faire des analyses et des dosages de manière systématique.
10:14Et il faudra continuer à investir dans la baignabilité, dans ces mesures de dépollution et d'assainissement,
10:20si nous souhaitons une baignabilité pérenne.
10:22On va refermer cette page sur les Jeux Olympiques.
10:24L'Union des étudiants juifs de France dépose plainte contre la députée insoumise Sophia Chikirou.
10:28Elle a relayé sur son compte Instagram, en fin de semaine dernière, un hommage à Ismaël Anieh,
10:32chef du Hamas, tué par une bombe attribuée à Israël.
10:35Le texte présente Ismaël Anieh comme un martyr, comme le chef de la résistance palestinienne.
10:40Elle a répondu hier qu'elle avait partagé cela sur son compte Instagram privé, à titre purement informatif.
10:46C'est de l'hypocrisie, selon vous ?
10:49C'est un problème pour la gauche.
10:51Moi, je n'ai pas entendu le nouveau Front populaire se mobiliser,
10:54dire est-ce qu'ils sont d'accord, pas d'accord, est-ce qu'ils sont toujours alliés dans ce cadre-là,
10:59et suite à ses propos.
11:01Moi, j'aimerais entendre Madame Hidalgo, par exemple,
11:03parce qu'elle est députée de Paris, Sophia Chikirou,
11:06et Madame Hidalgo, au dernier conseil de Paris, s'est félicitée de son élection.
11:10Elle s'est félicitée de l'élection des députés de la France insoumise à Paris.
11:15Donc, moi, j'aimerais qu'évidemment, la gauche puisse,
11:18avant qu'on nous demande notre avis et notre position,
11:20tout le monde la connaît, la nôtre.
11:22Puisque, vous vous rappelez, au moment des élections,
11:25nous avons souhaité évidemment faire barrage à cette gauche-là,
11:30qui ne représente pas, qui est déconnectée des Français,
11:33et surtout, comme je l'avais dit sur cette antenne,
11:35qui en sont réduits à signer une charte contre l'antisémitisme.
11:39Moi, je dis, nous n'avons pas besoin de signer une charte,
11:41il y a un code pénal pour cela.
11:43Et donc, ils se sont votés là-dedans, et moi, je le déplore.
11:47Mais, j'aimerais bien entendre, évidemment,
11:49les principaux responsables de la gauche et du Nouveau Front Populaire,
11:52qui se déclarent majoritaires en France.
11:55Est-ce qu'ils sont toujours alliés ?
11:57Allez, Rachida Dati, malgré cette parenthèse enchantée des Jeux Olympiques,
12:00la politique se poursuit dans les palais de la République,
12:03avec des noms qui circulent, justement,
12:05pour incarner le futur ou la future Première Ministre de ce pays.
12:09Ces derniers jours, on a entendu circuler le nom de Xavier Bertrand,
12:12on a entendu celui aussi de Laurent Wauquiez.
12:15Qui verriez-vous, vous, comme Premier Ministre ?
12:17C'est la prérogative du Président de la République.
12:19Moi, j'ai du respect pour les institutions, pour la Constitution.
12:22C'est la prérogative du Président de la République.
12:24Vous-même, vous y avez pensé, à Matignon ?
12:26Non, mais, vous trouvez que je n'ai pas assez de boulot aujourd'hui ?
12:29Non, je n'y ai pas pensé.
12:31Et moi, je trouve, vous savez, à force de tout caricaturer,
12:36de tout affaiblir, de tout niveler,
12:39vous voyez, regardez, vous me dites, demain,
12:42je vais dire aussi à ma fille, est-ce qu'elle y pense aussi ?
12:45Je trouve que ces postes institutionnels sont importants.
12:50Xavier Bertrand, par exemple, est revenu avec insistance.
12:52Ils incarnent et ils portent beaucoup de gravité.
12:55C'est la prérogative du Président de la République.
12:57Encore une fois, j'ai trop de respect pour les institutions
12:59pour ne pas me mêler à cela.
13:01Rachida Dati, faut-il remplacer des vitraux réalisés par Viollet-le-Duc
13:05au XIXe siècle dans six des chapelles de la Nef de Notre-Dame de Paris ?
13:08Emmanuel Macron veut les faire remplacer par des vitraux contemporains.
13:12Et ce, malgré l'avis négatif de la Commission nationale du patrimoine
13:16et de l'architecture, qui a voté contre à l'unanimité,
13:18malgré le fait que ces vitraux ont été restaurés aussi
13:20et nettoyés avec l'argent des donateurs de la cathédrale.
13:23Même certains artistes qui ont participé au concours que vous avez lancé
13:26sont mal à l'aise sur ce sujet.
13:28Tout d'abord, il faut aussi rétablir la vélirité.
13:31Ça a été la volonté de Mgr Ulrich et de l'Église
13:35de vouloir un geste architectural moderne.
13:39Ça a été la volonté de l'Église et de Mgr Ulrich
13:43qui l'ont demandé au Président de la République.
13:46Sur la Commission, ça n'est pas une commission qui a statué sur le fond
13:49et sur la création en elle-même.
13:52Ça a été sur le principe.
13:53Ça n'a pas été une décision à l'unanimité
13:55puisque certains membres se sont abstenus.
13:57Quant aux artistes, il y a eu un véritable engouement
14:00puisque de très nombreux artistes se sont portés candidats.
14:03Une liste restreinte a été retenue.
14:06Je n'ai pas entendu le malaise des artistes,
14:09notamment ceux qui ont été retenus.
14:11Elle va se réunir à nouveau à la rentrée.
14:14Est-ce qu'aujourd'hui, quelqu'un se plaint
14:16du plafond de Chagall à l'Opéra Garnier ?
14:21Est-ce que quelqu'un se plaint de la peinture de Soulages
14:25à l'Abbaye de Conques ?
14:26Non.
14:27Quand il y a un geste de modernité,
14:30ça suscite un peu de réaction.
14:33Le travail va se poursuivre,
14:36en accord avec Mgr Ulrich et l'Église.
14:40Ces vitraux qui ont été restaurés ne passent pas la trappe.
14:45Ils vont être remis dans Notre-Dame.
14:49C'est une volonté importante.
14:52Je veux juste dire un mot sur Notre-Dame,
14:55qui est ce plus grand et ce plus beau chantier
14:58qu'a voulu Emmanuel Macron,
15:01avec refait à l'identique,
15:03comme la flèche de Violette Duc,
15:05en un temps record.
15:07Ça va être une belle restauration
15:10de notre patrimoine culturel et religieux,
15:13de manière unique,
15:14qui sera inaugurée à la fin de l'année.
15:16Je m'en rejouis pour notre pays,
15:19pour les Français,
15:20mais bien au-delà des frontières,
15:22puisque ça va susciter un engouement,
15:24vous l'avez dit aussi pour les donateurs,
15:26de donateurs étrangers.
15:27Merci à vous.
15:28C'était la grande interview de Rachida Dati
15:30sur CNews et sur Europe 1.

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