Amine Elbahi, juriste et auteur, sur le plan sécuritaire dans la cité phocéenne : «A Marseille, les jours passent et rien ne change».
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00:00Oui, bien sûr, c'est l'occasion de démontrer que la réalité de l'insécurité est constante
00:08et que le déploiement sécuritaire à Paris ne doit pas permettre de détourner les yeux
00:14sur ce qui se passe dans un certain nombre de quartiers.
00:17Et à Marseille, les jours passent et rien ne change.
00:21Je reprendrai d'ailleurs le chiffre de la préfète de police de Marseille qui, lors
00:26d'une conférence de presse en janvier 2024, aux côtés du procureur de la République,
00:31nous disait effectivement que face aux faits de violences, face aux cambriolages, face
00:36aux agressions envers les personnes, face aux atteintes aux biens, les étrangers sont
00:41responsables de 67% de la délinquance à Marseille.
00:45Voilà, donc en réalité, le vrai maître mot à Marseille, c'est qu'il y a effectivement
00:52une explosion de la violence, c'est vrai, une explosion des vols et des cambriolages,
00:56c'est vrai, mais aussi une surreprésentation de l'immigration incontrôlée dans l'explosion
01:01de la violence à Marseille.
01:02Et j'ai entendu en janvier 2024 les engagements pris par la préfète de police, aujourd'hui
01:09l'heure n'est plus seulement à l'action mais au bilan.
01:11Le bilan, c'est que rien n'a changé et qu'à un moment donné, les responsables
01:15politiques, ceux qui ont été élus, ceux qui ont été nommés ou désignés, doivent
01:19rendre des comptes aux Français.