Sabrina Medjebeur, sociologue, revient sur l’allocution de Benjamin Netanyahou : «Il agit en tant que chef de guerre et il a raison».
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00:00Absolument, il est dans l'incarnation de ce qu'il a toujours indiqué et voulu être,
00:05c'est-à-dire un chef de guerre prêt à éliminer le groupe terroriste du Hamas et son hydre.
00:12Ça a été dit depuis le 8 octobre, donc il est dans la digne, j'ai envie de dire,
00:16lignée narrative de ce qu'il a exprimé au lendemain du pogrom.
00:22Donc oui, il agit en tant que chef de guerre, il a raison.
00:26Après, sur les revendications ou les causalités liées à ce qui s'est passé entre hier et son intervention de ce soir,
00:33j'imagine qu'il doit être précautionneux quant à l'opérationnalité des renseignements israéliens
00:37et l'affirmation ou l'assertion en tout cas de l'implication d'Israël quant au décès d'Ismaël Hanyé.
00:43Mais il agit exactement comme il a agi depuis le 7 octobre,
00:48malgré l'affaiblissement qu'il a subi lié aux contestations israéliennes.
00:53Alors moi, je ne suis pas israélienne, je n'ai pas eu l'occasion de me rendre à Tel Aviv.
00:56J'ai des échos, me dit-on, de mes amis qui me disent que la jeunesse,
01:01et une grande partie de la jeunesse en tout cas, et de nombreux Israéliens,
01:05sont épuisés et notamment désespérés du fait de la non-libération des otages
01:11et ont l'impression que Benyamin Netanyahou ne se concentre pas suffisamment sur la libération des otages.
01:16Mais dans une telle configuration structurelle, il est évidemment extrêmement compliqué de pouvoir libérer des otages
01:22quand on connaît les modalités opératoires.
01:24Et c'est le revers de la médaille d'ailleurs.
01:25C'est le revers, exactement.