Le journaliste Valeurs Actuelles Amaury Brelet était l'invité de Midi News ETE ce mercredi 31 juillet sur CNEWS. Il s’est exprimé au sujet de la mort du chef du Hamas à Téhéran où ce dernier rendait visite au président nouvellement élu : «Un risque de représailles, d'embrasement et de déraillement des négociations»
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00:00D'ailleurs, nous Français, puisque je rappelle que 43 Français ont été
00:03assassinés lâchement par les terroristes du Hamas le 7 octobre.
00:06Et Netanyahou avait prévenu.
00:08Toutes les leaders du Hamas étaient des cibles potentielles.
00:12Je rappelle que le numéro deux du Hamas a d'ailleurs été assassiné
00:14dans un raid en janvier dernier.
00:16Trois fils et quatre petits-enfants d'Ismail Agné
00:19ont été aussi assassinés en avril dernier.
00:21Aujourd'hui, c'est lui qui est visé, visé d'ailleurs par défaut,
00:25puisque le TSAL aujourd'hui ne parvient pas à mettre la main
00:28sur le chef opérationnel du Hamas qui se terre toujours
00:31dans les tunnels de Gaza.
00:33L'Iran aussi a été choisi à dessein.
00:35C'est un pays qui n'a aucune relation diplomatique avec Israël,
00:38donc beaucoup plus facile à gérer.
00:40En revanche, on a deux conséquences évidentes
00:43à cette opération de haute envergure.
00:46C'est évidemment un risque de représailles, d'embrasement et d'escalade
00:49dans la région de la part de l'Iran et de ses proxys, à commencer par le Hezbollah.
00:52Et puis, un risque de déraillement des négociations,
00:54puisque M. Ismail Agné faisait partie des grands interlocuteurs
00:58au cœur des négociations qui ont repris ces derniers jours.