• il y a 5 mois
Amélie Mauresmo a discuté de sa carrière dédiée au tennis et de son rôle actuel en tant que directrice du tournoi de Roland-Garros. Voici les points clés abordés :

Carrière de joueuse : Mauresmo a connu une carrière professionnelle impressionnante de 1993 à 2009, remportant 25 titres en simple, dont deux tournois du Grand Chelem : l'Open d'Australie et Wimbledon en 2006. Elle a atteint la première place du classement WTA en septembre 2004, devenant la première Française à réaliser cet exploit depuis l'ère Open.
Médaille olympique : Elle a également remporté une médaille d'argent aux Jeux Olympiques d'Athènes en 2004, ajoutant une dimension supplémentaire à son palmarès.
Transition vers la direction : Après sa retraite, Mauresmo a pris des rôles de leadership dans le tennis, notamment en tant que directrice de Roland-Garros, où elle a la responsabilité d'organiser et de superviser le tournoi.
Engagement envers le tennis : Dans l'émission, elle a exprimé son engagement à promouvoir le tennis et à inspirer la prochaine génération de joueurs, en mettant l'accent sur l'importance de l'éducation et de la formation dans le sport.
Réflexions personnelles : Mauresmo a partagé ses réflexions sur les défis qu'elle a rencontrés tout au long de sa carrière, y compris la gestion de la pression et l'importance de rester fidèle à soi-même.

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Transcription
00:00Une pionnière. Elle est la première joueuse de tennis française à avoir été numéro 1 mondial pendant 39 semaines.
00:06La première femme capitaine de l'équipe de Coupe Davis. Je crois qu'on voit déjà de qui je parle surtout.
00:12La première à la tête de Roland-Garros. Le tournoi commence lundi prochain.
00:15Amélie Mauresmo est notre invitée. On a plein de questions à lui poser.
00:18Mais on va d'abord revivre son baptême du feu. Sa première fois à Roland-Garros en 97.
00:24Roland-Garros 97 est pour elle le baptême du feu.
00:28Après avoir vaincu les juniors du monde entier, elle va s'attaquer à la catégorie au-dessus.
00:35Depuis le début de l'année, je ne joue que des seniors. Dans la cour des grands.
00:39Et alors là, vous avez un petit peu le trac ?
00:41Non, ça va. C'est pareil. C'est pareil que les autres années. On verra. J'espère que ça va bien se passer.
00:47Bonsoir Amélie Mauresmo. Vous êtes la directrice du tournoi Roland-Garros qui commence lundi avec la semaine des qualifications.
00:55Avant la grande semaine du 26 mai au 9 juin 2024. Elle est belle cette archive qu'on vient de voir.
01:00C'était votre baptême du feu.
01:01J'ai été surprise.
01:02Votre première fois en tant que senior. Parce que vous étiez la reine des juniors.
01:05Et puis là, vous ressentiez quoi ?
01:07C'est l'insouciance totale. Quand on arrive des juniors, quand on a gagné pas mal de choses, on se dit ça va être la même chez les seniors.
01:14Ce n'est pas tout à fait la même chose qui suit. Mais donc on voit beaucoup d'insouciance.
01:18Et du plaisir aussi.
01:19Du plaisir toujours.
01:20Vous avez remporté 25 titres, dont deux en grand chelem. Wimbledon et l'Open d'Australie. Mais pas Roland-Garros. Pourquoi c'est si difficile ?
01:26Compliqué. Compliqué à la maison. Ça a toujours été difficile pour moi de gérer cette pression.
01:31Parce que je suis arrivée pendant plusieurs années parmi les favorites à Roland-Garros.
01:37Et j'ai toujours eu beaucoup de mal à exprimer mon meilleur tennis sur la terre battue parisienne.
01:42C'est pour ça qu'on n'y arrive pas.
01:44J'avais les capacités pour le faire. Mais mentalement, il manquait quelque chose.
01:49J'ai essayé plein de trucs différents. Chaque année, j'arrivais. J'habitais dans des endroits différents.
01:54J'allais loin dans la banlieue. J'habitais proche de Roland-Garros. Je faisais du travail mental.
01:58Je faisais de la sophrologie, du yoga, de la méditation, tout ce que vous voulez.
02:02Et Yannick Noam m'a même accompagnée une année aussi pour essayer de donner toute son énergie.
02:08Ça n'a jamais été jusqu'au bout. Il y a eu des belles choses, mais jamais jusqu'au bout.
02:13Vous êtes allée jusqu'en quart.
02:14Exactement.
02:15Et deux fois il me semble.
02:16Raphaël Nadal l'a remporté 14 fois. Et la question que je vous pose aujourd'hui, est-ce qu'il sera là lundi ?
02:20Je repose le contexte. Après son élimination du tournoi de Rome le week-end dernier, il a dit
02:25« la décision n'est pas claire dans mon esprit ». Est-ce que vous pouvez nous dire si aujourd'hui c'est clair ?
02:29Vous le savez ?
02:30Non, je ne le sais pas complètement. En tout cas, j'espère vraiment qu'il va venir.
02:35Je tente de le voir concrètement à Roland-Garros dans le stade pour être certaine.
02:40Je pense qu'il va venir. Il a l'intention pour l'instant de venir.
02:43On sait qu'il n'a pas envie.
02:45Pour l'instant, on est plutôt sur ce qu'on a entendu dire.
02:50Je crois qu'il réfléchit dans son coin. Il essaie de peaufiner sa préparation.
02:54Je pense qu'il n'a pas envie de venir à moitié.
02:56Oui, c'est ça. Mais quand on est un énorme champion comme lui, une légende du tennis qui a gagné 14 fois à Roland-Garros,
03:01il n'y a pas d'intérêt à venir et perdre au premier tour si physiquement on n'est pas à la hauteur
03:04et laisser une mauvaise image à Paris, non ?
03:06Je pense que c'est toute la problématique qu'il rencontre certainement dans sa tête aujourd'hui.
03:11Aujourd'hui, il a cette envie.
03:13Évidemment, c'est l'endroit où il s'est senti le mieux dans toute sa carrière, ce cours central à Roland-Garros.
03:19En même temps, il a beaucoup de doutes par rapport au fait qu'il va pouvoir ou non être opérationnel physiquement
03:25et défendre ses chances à 100 %.
03:28Nous, on croise les doigts, on touche du bois.
03:30C'est déjà qu'il n'y aura pas de 15e victoire pour lui ?
03:33Ça semble compliqué. On s'appuie un peu sur ce qui s'est passé les dernières semaines.
03:39On a vu que, pour l'instant, ce n'est pas Rapha qui a gagné 14 fois à Roland-Garros qui s'est présenté sur le terrain.
03:46Vous pouvez lui rendre hommage aussi ou pas ?
03:48C'est bien possible.
03:49Il pourrait y avoir une cérémonie ?
03:50Ça se pourrait.
03:51Vous y pensez ?
03:52On y pense forcément, bien sûr.
03:53Il y aurait quoi ?
03:54Vous verrez.
03:55C'est quoi le plus bel hommage ?
03:56Il faudra regarder.
03:57Le plus bel hommage à Rapha, ce serait quoi ?
03:58Je crois que le public, déjà, pour lui, c'est le plus important.
04:02L'amour du public, il a toujours été adoré.
04:05Même si, au début, parfois, on a souvent entendu que c'est Nadal qui va gagner encore.
04:10Au final, les gens l'adorent.
04:11Je crois que, déjà, dans un premier temps, laisser la place au public, aux spectateurs qui seront là ce jour-là, exprimer cet amour-là, c'est déjà extraordinaire.
04:18Après, pour le reste, il faudra nous suivre.
04:20Ce qu'on aime aussi, c'est un gladiateur.
04:22Il souffre en permanence.
04:24Il a eu une souffrance au pied depuis toujours.
04:26On ne peut qu'être admiratif.
04:28C'est un guerrier.
04:29Oui, c'est un guerrier.
04:30Il n'y a pas d'autre mot.
04:31C'est un guerrier.
04:32Il s'inflige des choses physiquement.
04:33Il va au-delà de la douleur.
04:35Il a une force mentale qui est absolument ahurissante.
04:39C'est un gars.
04:40Il a fait ce qu'il a fait.
04:41Des choses absolument hors normes en tennis.
04:43Je pense qu'il aurait eu cette réussite-là dans n'importe quel domaine.
04:47Ce qui fait aussi la mythologie de Roland-Garros, c'est la rivalité entre Djokovic et Nadal.
04:51On recevait Novak Djokovic dans ses tabous il y a peu de temps, il y a quelques mois, et il en parlait.
04:57On a joué beaucoup de matchs contre lui dans ma carrière.
05:02Des matchs magnifiques, historiques.
05:05C'est un joueur très spécial pour moi, pour toute ma carrière, pour toute ma évolution comme joueur.
05:11Nous ne sommes pas trop amis, on peut dire.
05:15Mais nous avons un respect pour l'autre.
05:23On peut espérer, j'espère, je peux parler de mon homme individuellement,
05:31qu'après la carrière, on peut faire un drink sur la plage.
05:37On peut parler de la vie, un peu moins de stress, moins d'expectations.
05:42On n'est pas encore là, ce drink sur la plage ?
05:44On n'y est pas encore.
05:45C'est un jour, il est fini, non ?
05:47On est en train de passer à autre chose, c'est certain.
05:51Ils ont 37 et 38 ans, dans les semaines qui vont venir, tous les deux.
05:56C'est sûr que ce moment-là, il arrive.
06:00Il est arrivé avec Rodger Federer qui a arrêté...
06:02C'était déjà dur.
06:04Rafa, on sent que ça devient compliqué.
06:07Novak Djokovic, on le sent encore plus frais physiquement.
06:11Quoique, il connaît ses premières faiblesses.
06:14Il n'a quand même reporté aucun tournoi depuis le début de la saison, ça tout le monde le sait.
06:18Il a été battu dès le deuxième tour à Rome.
06:20Hier, dans un podcast d'un joueur australien, il a exprimé une forme de lassitude.
06:50Ça vous parle ?
07:00Il est comme tout le monde, en fait.
07:01Il a des moments où ça va moins bien.
07:03Il a des moments où il a moins de motivation.
07:05Je crois qu'il était très honnête d'en parler et très transparent.
07:09Justement, lui aussi, il a une force mentale qui est hallucinante.
07:15On l'a vu dans des situations très complexes tout au long de sa carrière.
07:19Il est surmonté de façon extraordinaire.
07:22Je me méfie de lui.
07:25Même si on pense que c'est plus difficile, qu'il est dans le creux de la vague,
07:29je pense qu'il a toujours des ressources extraordinaires.
07:31Quelle est la génération qui vient après Federer, Djokovic, Nadal ?
07:35Sur qui on va compter ?
07:36On a Carlo Salcaraz, on a Yannick Siner, on a Stéphano Tsitsipas, André Hirubleff,
07:40il y a plein de gars qui arrivent et qui ont faim,
07:46qui règlent le parquet, qui se donnent les moyens.
07:49Suivre cette génération-là, ce n'est pas simple.
07:52Il y a une sacrée pression.
07:54Mais ils sont décomplexés.
07:56Ils arrivent et ils savent qu'ils peuvent le faire et qu'ils vont le faire.
07:59C'est dans l'ordre des choses, c'est certain.
08:01Je n'ose même pas vous demander quelles sont les chances des Français.
08:05N'osez pas.
08:07De toute façon, nos chances reflètent un peu les classements de chacun.
08:13On ne peut pas espérer arriver en fin de tournoi du Grand Chelem,
08:18que ce soit à Roland-Garros ou ailleurs,
08:20tout au long de l'année en jouant autour de la 30e, 40e place.
08:25Ce ne sont pas des choses qu'on voit sur le circuit.
08:27Ce que je pense, c'est qu'un niveau se construit tout au long d'une saison,
08:30qu'un classement reflète ce niveau-là, la constance,
08:34et que derrière, quand on arrive à progresser tout au long de l'année,
08:37on est meilleur dans les Grands Chelems.
08:38Comment vous l'expliquez, Amélie Moresmo,
08:40qu'aujourd'hui, on attend les Français, pas en demi ou en quart de Roland-Garros,
08:44juste en deuxième semaine ?
08:45Qu'est-ce qui explique qu'on n'a plus de Français au niveau au tennis ?
08:47Parce que pour l'instant, ils n'ont pas le niveau tennistique,
08:51ni côté homme, ni côté femme, d'ailleurs,
08:53pour espérer sur le papier, au départ, autre chose.
08:58Il y a un savoir-faire qui s'est perdu ?
09:00Non, je ne crois pas.
09:02Je crois que la formation est bonne dans notre pays,
09:04que ce soit technique, physique.
09:08On bosse maintenant aussi mentalement, ce qui n'était pas le cas il y a quelque temps.
09:12Je pense que la transition n'est pas facile.
09:15On en parlait tout à l'heure de junior à senior,
09:17et je pense qu'un champion qui va en fin de tournoi du Grand Chelem,
09:22c'est là aussi, c'est dans le bide, ça ne se fait pas comme ça.
09:26Il y a une part d'inné là-dedans et quelque chose qu'on a en soi.
09:31Je ne suis pas certaine que ça puisse s'apprendre complètement.
09:35Est-ce que vous aussi, vous avez eu des moments,
09:37comme on entendait tout à l'heure Djokovic, où vous avez failli craquer ?
09:40On en a tous, des moments où ça va moins bien,
09:43où on se décourage, où on n'arrive pas à atteindre les objectifs,
09:45où ça prend du temps, et on peut se dire, j'arrête, j'en ai marre, etc.
09:49Mais moi, en ce qui me concerne, ça ne durait jamais très longtemps.
09:52Ça durait deux, trois jours, j'étais up, down,
09:56et puis ça repartait, parce que la passion du tennis était là.
09:59J'adorais ça, et je voulais absolument,
10:02surtout, accomplir, toucher du doigt mes rêves.
10:05Vous l'avez fait pendant 20 ans, quasiment,
10:07Novak Djokovic, la même chose,
10:08pour que les Français qui nous regardent se rendent compte,
10:10on part combien de jours de la maison sur une année de 365 jours ?
10:13On est 30, 32 semaines par an en voyage.
10:18Donc oui, c'est plus de la moitié,
10:21on est 7, 8 mois, on va dire, à peu près, sur la route.
10:26Alors, c'est vrai que de l'extérieur, c'est une super vie,
10:29on voyage toute l'année, on va dans des beaux hôtels,
10:32quand on est à ces niveaux-là, en tout cas, on va dans des beaux hôtels, etc.
10:35Mais en fait, on voit l'aéroport, l'hôtel, le club,
10:38et puis, et rebelote, et rebelote, et ça continue comme ça.
10:41Donc la lassitude, elle y est, forcément, à certains moments.
10:45Encore, moi, je n'ai pas fait aussi long que Novak Djokovic ou Raphaël Nadal.
10:50Donc ça s'entend aussi, moi, je n'ai pas envie de juger ça,
10:53même s'il a une vie extraordinaire, et que ça, c'est indéniable aussi.
10:56Amélie Mauresmo, l'année prochaine, se posera la question de l'arbitrage électronique,
10:59une révolution dans le monde du tennis.
11:01À partir de 2025, l'intégralité du circuit ATP sera gérée par un système électronique,
11:05des annonces faites par une voie synthétique.
11:07Il n'y aura plus qu'un seul juge de ligne sur le court
11:09et l'arbitre de chaise n'indiquera plus que le score.
11:11Roland Garros n'appartient pas au circuit ATP,
11:14donc vous avez le choix, soit adopter ce système,
11:16soit conserver celui en place qui est un peu authentique, on ne l'oublie pas.
11:20Vous avez tranché ?
11:21Alors, on n'a pas tranché, d'abord, on se concentre déjà sur cette édition 2024
11:25où l'humain est là, et moi j'aime bien l'humain,
11:28et j'ai envie de voir perdurer le fait d'avoir des juges de ligne
11:31sur nos courts à Roland Garros.
11:33Je crois que la terre battue, ce n'est pas forcément une surface
11:36qui s'adapterait bien à ce que vous venez de décrire,
11:40tout électronique, tout robotisé, parce que, justement, les joueurs,
11:45on voit les traces, et en fait, ce n'est pas toujours cohérent
11:48entre ce qu'annonce la machine et la trace,
11:51qu'on voit quand même sur la terre battue, c'est très visible
11:53pour ceux qui ont déjà joué au tennis sur terre battue.
11:56Donc, pour l'instant, oui, on se posera la question,
11:59parce que de toute façon, on suit ce qui se passe,
12:01et on est ouverts, et on a envie aussi d'évoluer,
12:03mais pas à n'importe quel prix, et voilà, moi j'aime bien l'humain,
12:08comme j'ai dit, et voilà, voir les juges de ligne à Roland Garros,
12:10ça me plaît bien.
12:11Comme ça, c'est clair.
12:12Il y a une double lecture au Roland Garros,
12:13puisque vous allez aussi accueillir les matchs des Jeux Olympiques
12:15du 27 juillet au 4 août.
12:17On compte beaucoup sur l'étoile montante du tennis français.
12:20Oui, on ne va pas parler de lui tout à l'heure, Arthur Fyss,
12:22qui a 19 ans, il peut créer la surprise, vous pensez ?
12:25Il peut, parce que c'est un joueur qui a beaucoup de punch,
12:28donc il est capable, on parlait de régularité tout au long de l'année,
12:31alors là, il est un petit peu en difficulté sur la saison terre battue,
12:33il n'a pas été aussi brillant que l'année passée,
12:35mais lui, c'est un gars qui peut faire des coups, comme on dit,
12:39parce que pour le coup, il est jeune,
12:41donc la régularité à 19 ans, ce n'est pas si simple
12:44que ça à avoir tout de suite.
12:46Mais sur un événement, il peut frapper fort.
12:48Voilà, c'est ça, il peut frapper fort,
12:50donc évidemment, on le suivra avec attention, c'est certain.
12:54Mélie Morispo, vous avez participé vous-même
12:56à des Jeux Olympiques, c'était à Athènes en 2004,
12:59vous avez atteint la finale, c'était face à la Belge Justine Hénin,
13:03numéro 1 mondiale à l'époque, et vous étiez la numéro 2 mondiale,
13:07et hélas, hélas, vous êtes inclinée,
13:11mais bon, quand même, vous avez eu la médaille d'argent,
13:13on voit les images, ça reste un souvenir inoubliable.
13:18C'était magique, c'est vrai, c'était magique,
13:20et j'étais allée là-bas vraiment pour ramener une médaille à la France,
13:24et en fait, j'étais hyper déçue après la finale,
13:28et je me suis dit, le podium, il arrive tout de suite dans la foulée,
13:31je ne vais jamais réussir à profiter, à sourire,
13:35à vraiment avoir les émotions du moment,
13:37et en deux secondes, la magie olympique finalement a opéré,
13:41et là, c'était fabuleux, c'était des frissons sur le podium,
13:44même si ce n'était pas la Marseillaise qui retentissait,
13:47mais c'était une immense, immense fierté,
13:49et franchement, de voir les Jeux qui vont arriver ici, c'est fantastique.
13:54Vous restez avec nous, Amélie Mauresmo,
13:56vous êtes donc la directrice du tournoi de Roland-Garros.

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