Plusieurs "actes de malveillance concomitants" ont été commis dans la nuit sur le réseau TGV. Les circulations sur les axes Atlantique, Nord et Est sont très perturbées. Le trafic commence tout de même à reprendre, selon le ministre délégué aux Transports.
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00:00Non, il n'y avait pas de risque de ce type-là.
00:04Le fait est que l'endroit qui a été touché, c'est un endroit où il y a un poste d'aiguillage,
00:10et dès l'instant où ce poste d'aiguillage ne peut plus fonctionner,
00:14on ne peut plus dispatcher les trains entre les différentes routes,
00:17et donc le poste était bloqué.
00:19Donc comme le poste était bloqué, et de toute façon comme ça s'est passé tôt dans la nuit,
00:23on a eu toutes les alertes et il n'y avait pas de risque pour l'instant.
00:26Moi, je n'ai pas d'informations concernant de risques particuliers à la circulation.
00:30Là, l'enjeu majeur pour nous, c'est d'être en capacité d'informer les clients sur les circulations.
00:37Encore une fois, des grands départs comme ça, et je pense que Jean-Pierre Ferrandou l'avait bien précisé,
00:42ça fait des mois qu'on s'y prépare.
00:44Des mois en avance, les gens achètent les billets pour pouvoir voyager avec nous, nous font confiance.
00:49Et aujourd'hui, c'est une immense déception pour les équipes,
00:51parce qu'on n'est pas au rendez-vous, on n'est pas au rendez-vous des Français,
00:54on n'est pas au rendez-vous de ces départs en vacances.
00:57Et on est à un moment particulier, puisque c'est la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques.
01:03Et donc, on voit bien qu'on voulait nuire dans cette opération-là.
01:07C'est très décevant pour nous, vraiment très décevant.
01:09Je peux vous dire que j'ai des équipes qui sont très touchées, y compris moralement.
01:13Et donc, on travaille aujourd'hui à remettre tout en place
01:17pour pouvoir le plus rapidement possible répondre à notre mission première
01:21qui est de faire voyager les gens en sécurité et par des moyens décarbonés.