La délégation palestinienne a été accueillie jeudi 25 juillet à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle par des « Free, Free, Palestine ». Au-delà des compétitions, la délégation palestinienne aux Jeux olympiques de Paris veut profiter de l'événement pour dénoncer « le traitement inhumain » des Palestiniens.
Dattes à la main, une centaine de soutiens de la cause palestinienne étaient présents au Terminal 2C dès 6 heures du matin, pour accueillir à Paris la petite délégation en provenance de Ramallah.
Enveloppés de keffieh et de drapeaux de la Palestine, ils ont abondamment scandé "Free Free Palestine" et "De Paris à Gaza, résistance, résistance".
Parmi les huit athlètes palestiniens concourant aux JO, seuls quelques-uns ont été qualifiés. Les autres ont bénéficié d'une invitation du Comité international olympique (CIO). Et pour la délégation, la course aux médailles n'est pas forcément l'objectif premier.
"Aujourd'hui la Palestine envoie un message au monde : le besoin de mettre fin au génocide contre notre peuple dans la bande de Gaza, cesser l'occupation et le régime d'apartheid dans les territoires palestiniens occupés, stopper le terrorisme des colons en Cisjordanie et remettre en question le statu quo à Jérusalem", a déclaré la représentante de l'Autorité palestinienne en France, Hala Abou Hassira.
D'après le dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza mercredi, 39.145 personnes sont mortes, principalement des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, désormais dans son dixième mois.
"Le Comité olympique israélien a perdu les droits moraux, sportifs, humanitaires et légaux de participer, en encourageant et, pour certains, en participant à la guerre, au génocide et au nettoyage ethnique en cours à Gaza", a accusé le président du Comité olympique palestinien, Jibril Rajoub.
D'après le Comité olympique palestinien, 300 athlètes, employés et bénévoles du monde sportif sont morts dans la bande de Gaza.
Les restrictions de voyage rendent difficiles, pour les athlètes, l'accès aux évènements sportifs internationaux ou la possibilité de s'entraîner à l'étranger.
Pour les athlètes palestiniens présents à Paris, le symbole est d'autant plus fort.
"Ce n'est pas pour les médailles mais pour atteindre le maximum de monde au sujet de la cause palestinienne. Je m'en fiche de l'argent. Si une médaille me permet d'attirer plus d'attention, c'est ce qui m'intéresse", a déclaré Yazan Al Bawwab, nageur du 100 m dos, vêtu d'un bob Paris 2024 noir et du gilet blanc de la délégation strié de noir avec les motifs à carreaux du keffieh en filigrane.
"J'ai l'opportunité d'être entendu en tant que Palestinien alors que des milliers et des milliers sont traités de manière inhumaine et comme des numéros", a ajouté celui qui était présent à Tokyo 2020. "Il n'y a pas de pression sur nous. La pression est sur les Palestiniens en Palestine".
Dattes à la main, une centaine de soutiens de la cause palestinienne étaient présents au Terminal 2C dès 6 heures du matin, pour accueillir à Paris la petite délégation en provenance de Ramallah.
Enveloppés de keffieh et de drapeaux de la Palestine, ils ont abondamment scandé "Free Free Palestine" et "De Paris à Gaza, résistance, résistance".
Parmi les huit athlètes palestiniens concourant aux JO, seuls quelques-uns ont été qualifiés. Les autres ont bénéficié d'une invitation du Comité international olympique (CIO). Et pour la délégation, la course aux médailles n'est pas forcément l'objectif premier.
"Aujourd'hui la Palestine envoie un message au monde : le besoin de mettre fin au génocide contre notre peuple dans la bande de Gaza, cesser l'occupation et le régime d'apartheid dans les territoires palestiniens occupés, stopper le terrorisme des colons en Cisjordanie et remettre en question le statu quo à Jérusalem", a déclaré la représentante de l'Autorité palestinienne en France, Hala Abou Hassira.
D'après le dernier bilan du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza mercredi, 39.145 personnes sont mortes, principalement des civils, dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, désormais dans son dixième mois.
"Le Comité olympique israélien a perdu les droits moraux, sportifs, humanitaires et légaux de participer, en encourageant et, pour certains, en participant à la guerre, au génocide et au nettoyage ethnique en cours à Gaza", a accusé le président du Comité olympique palestinien, Jibril Rajoub.
D'après le Comité olympique palestinien, 300 athlètes, employés et bénévoles du monde sportif sont morts dans la bande de Gaza.
Les restrictions de voyage rendent difficiles, pour les athlètes, l'accès aux évènements sportifs internationaux ou la possibilité de s'entraîner à l'étranger.
Pour les athlètes palestiniens présents à Paris, le symbole est d'autant plus fort.
"Ce n'est pas pour les médailles mais pour atteindre le maximum de monde au sujet de la cause palestinienne. Je m'en fiche de l'argent. Si une médaille me permet d'attirer plus d'attention, c'est ce qui m'intéresse", a déclaré Yazan Al Bawwab, nageur du 100 m dos, vêtu d'un bob Paris 2024 noir et du gilet blanc de la délégation strié de noir avec les motifs à carreaux du keffieh en filigrane.
"J'ai l'opportunité d'être entendu en tant que Palestinien alors que des milliers et des milliers sont traités de manière inhumaine et comme des numéros", a ajouté celui qui était présent à Tokyo 2020. "Il n'y a pas de pression sur nous. La pression est sur les Palestiniens en Palestine".
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Nous voulons le contrôle, nous voulons l'assassinat, nous voulons l'arrestation.
00:05Lésine, la lutte du peuple palestinien.
00:09J'aimerais envoyer un message aux Français,
00:14mais c'est aussi le moment pour le gouvernement français,
00:16pour le président français,
00:18envoyer un message aux Israéliens,
00:21un message que c'est le moment d'arrêter
00:24vos agressions unilatérales contre les Palestiniens,
00:28et aussi envoyer un message de l'espoir aux Palestiniens.
00:31Reconnaître l'État palestinien maintenant
00:34est le moment pour la communauté internationale
00:37d'atteindre la stabilité régionale
00:39et aussi de contribuer au paix global.
00:42C'est le moment.
00:43Huit icônes pour envoyer un message
00:46à la communauté internationale
00:49que nous essayons d'exposer notre cause
00:54à travers l'éthique et les valeurs du sport.
00:57J'espère que la communauté internationale
01:00comprendra et atteindra l'opportunité.
01:04C'est le moment.
01:05C'est le moment, avant d'être en retard.
01:08Laissons-nous regarder en avant
01:11et attendons.
01:13Ici, en France,
01:15c'est le premier pas pour envoyer
01:18ou évoquer un message rouge
01:20aux agressions unilatérales contre les Israéliens.
01:24Les politiques israéliennes, fascistes et racistes
01:28pour détruire et liquider les Palestiniens
01:33grâce au terrorisme officiel.
01:40Je sais que c'est une surprise pour beaucoup
01:42que nous soyons ici,
01:43mais nous sommes ici et nous voulons rester.
01:44Je veux que les gens du monde
01:46connaissent notre cause,
01:47qu'ils voient notre flambeau,
01:48même si dans certains pays,
01:50nous ne sommes pas autorisés à le faire.
01:51Je suis très fier de pouvoir le faire
01:53et d'avoir le Palestine derrière moi
01:55pour montrer que nous devons être représentés.
01:57Nous sommes des êtres humains.
01:59Nous méritons tous les droits
02:01que tous les autres méritent.
02:05Il est important que nous reconnaissions
02:07enfin les droits des Palestiniens.
02:09Et c'est le moment de le dire
02:10dans cette rencontre internationale.
02:12Et c'est pour ça que c'est important,
02:13en dehors des performances qu'ils pourront établir,
02:16c'est de redire, derrière tout ça,
02:18il y a forcément des valeurs
02:20à tenir, à soutenir,
02:22sinon nous ne serions pas une communauté humaine.