Citizen X est un téléfilm américain réalisé par Chris Gerolmo, diffusé en 1995.
Synopsis:
Fiction sur le parcours du tueur en série ukrainien Andreï Tchikatilo, reconnu coupable du meurtre de 52 femmes et enfants, et des efforts des forces de police russes pour l'appréhender.
Fiche technique:
Titre : Citizen X
Titre québécois : Le Citoyen X
Réalisation : Chris Gerolmo
Scénario : Chris Gerolmo, d'après le livre The Killer Department, de Robert Cullen
Production : Timothy Marx, Robert Stone, Webster Stone, Laura Bickford, Matthew Chapman et David R. Ginsburg
Sociétés de production : Citadel Entertainment et Home Box Office
Musique : Randy Edelman
Photographie : Robert Fraisse
Montage : William Goldenberg
Décors : József Romvári
Costumes : Maria Hruby
Pays d'origine : États-Unis
Format : Couleurs - 1,33:1 - Dolby Surround - 35 mm
Genre : Policier, thriller
Durée : 103 minutes
Date de diffusion : 25 février 1995 (États-Unis)
Distribution:
Stephen Rea : le lieutenant Viktor Burakov
Donald Sutherland (VF : Bernard Tiphaine) : le colonel Mikhail Fetisov
Max von Sydow : le docteur Alexandr Bukhanovsky
Jeffrey DeMunn : Andrei Chikatilo
Joss Ackland (VF : Michel Barbey) : Bondarchuk
John Wood : Gorbunov
Radu Amzulescu : Federenko
Imelda Staunton : Mme Burakova
András Bálint : Ignatiev
Géza Balkay : Procurator
László Váradi Balogh : le paysan
Zsolt Biro : le vieil homosexuel
Ion Caramitru : Tatevsky
Balázs Csapo : Gayy Partner
Imre Csuja : le détective
Synopsis:
Fiction sur le parcours du tueur en série ukrainien Andreï Tchikatilo, reconnu coupable du meurtre de 52 femmes et enfants, et des efforts des forces de police russes pour l'appréhender.
Fiche technique:
Titre : Citizen X
Titre québécois : Le Citoyen X
Réalisation : Chris Gerolmo
Scénario : Chris Gerolmo, d'après le livre The Killer Department, de Robert Cullen
Production : Timothy Marx, Robert Stone, Webster Stone, Laura Bickford, Matthew Chapman et David R. Ginsburg
Sociétés de production : Citadel Entertainment et Home Box Office
Musique : Randy Edelman
Photographie : Robert Fraisse
Montage : William Goldenberg
Décors : József Romvári
Costumes : Maria Hruby
Pays d'origine : États-Unis
Format : Couleurs - 1,33:1 - Dolby Surround - 35 mm
Genre : Policier, thriller
Durée : 103 minutes
Date de diffusion : 25 février 1995 (États-Unis)
Distribution:
Stephen Rea : le lieutenant Viktor Burakov
Donald Sutherland (VF : Bernard Tiphaine) : le colonel Mikhail Fetisov
Max von Sydow : le docteur Alexandr Bukhanovsky
Jeffrey DeMunn : Andrei Chikatilo
Joss Ackland (VF : Michel Barbey) : Bondarchuk
John Wood : Gorbunov
Radu Amzulescu : Federenko
Imelda Staunton : Mme Burakova
András Bálint : Ignatiev
Géza Balkay : Procurator
László Váradi Balogh : le paysan
Zsolt Biro : le vieil homosexuel
Ion Caramitru : Tatevsky
Balázs Csapo : Gayy Partner
Imre Csuja : le détective
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00:00:00Lorsque l'Esprit-Fontançon s'éteint, l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'Esprit-Fontançon s'éteint, et l'E
00:00:30et l'Esprit-Fontançon s'éteint...
00:01:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:02:30Le Jardin des Femmes
00:02:55De la viande fraîche, en provenance directe de la ferme.
00:03:00Le Jardin des Femmes
00:03:08Fraîche, mais cadavre à plus d'un an.
00:03:10C'était une plaisanterie. Votre prédécesseur aurait compris.
00:03:13Oui, je me suis laissé dire qu'il était drôle.
00:03:16Bon à rien, mais pas drôle.
00:03:22On l'a trouvé dans une ferme ?
00:03:24Au colcose numéro 5, dans le grand champ, celui qui borde...
00:03:27Cette petite est morte dans une forêt.
00:03:31Je vous prie de m'excuser.
00:03:33Vous vouliez dire celui qui borde le bois ?
00:03:39Vous l'avez fouillé, ce bois ?
00:03:41Non.
00:03:42Vous n'avez plus qu'à y retourner, alors.
00:03:44Vous en trouvez quoi ?
00:03:46Quelque chose qui me permettrait de l'identifier.
00:03:48Des lunettes, un mégot de cigarette, n'importe quoi.
00:03:51S'il y avait eu quelque chose de ce genre, je vous l'aurais apporté.
00:03:54Vous croyez qu'on est tous des bons à rien ?
00:03:56Retournez là-bas et fouillez le bois.
00:03:58Il est plus de 5 heures.
00:04:00Je me fiche de l'heure qu'il est.
00:04:02Prenez un homme de plus et dites à Sacha que je le prends sur moi.
00:04:05Ratissez le secteur, regardez partout, retournez chaque fois.
00:04:07Oui, oui, d'accord.
00:04:10Je n'ai pas besoin d'un dessin.
00:04:20Petit chef de mes deux.
00:04:22Qu'est-ce qu'il cherche à prouver au juste ?
00:04:24Il finira par se calmer. Il est nouveau.
00:04:29Le cadavre est prêt pour l'autopsie.
00:04:33Non, la cause du décès ne laisse aucun doute.
00:04:35De violents coups portés à la base du crâne.
00:04:40Vous ne pensez pas que vous devriez quand même faire une autopsie ?
00:04:46Camarade.
00:04:49Est-ce que vous m'auriez obtenu ce poste uniquement pour ça ?
00:04:52Je ne sais pas.
00:04:55Est-ce que vous m'auriez obtenu ce poste uniquement pour que je fasse votre travail ?
00:04:59Camarade Bourakoff.
00:05:00Qu'est-ce qu'il y a ?
00:05:01Ils reviennent avec quelque chose pour vous. Ils veulent vous le montrer.
00:05:04Dites-leur que ça peut attendre demain. Il est trop tard maintenant. Il est plus de 9 heures.
00:05:12Vous croyez qu'on s'en fiche de l'heure ?
00:05:25Passez une bonne soirée.
00:05:44La base du crâne porte la trace de coups d'une extrême violence.
00:05:48Lacérations multiples au visage.
00:05:50Sur le second cadavre, on peut dénombrer 17 traces de coups de couteau au visage,
00:05:54accompagnées de striations autour des orbites.
00:05:5826 perforations au thorax avec tentative de déchirement.
00:06:0232 traces de coups de couteau accompagnées de mutilations des glandes mammaires.
00:06:0643 traces de coups de couteau au visage avec présence de sperme.
00:06:10Sur la sixième victime, une ablation du pénis a été pratiquée à environ 2,30 cm du point d'attache,
00:06:15accompagnée de mutilations de la visage.
00:06:17Et 30 du point d'attache accompagnées de mutilations de la zone génitale.
00:06:22Accompagnées de mutilations...
00:06:25Accompagnées de mutilations...
00:06:28De mutilations de nature à laisser supposer qu'elles ont été faites par...
00:06:32Des dents plutôt que par un instrument tranchant.
00:06:48Hier, les hommes de la milice de Rostov ont déterré huit cadavres
00:06:52à différents stades de décomposition.
00:06:55Et vous avez apporté les effluves de la tombe jusqu'à nous
00:06:58pour qu'elle nous soit une adolfactive.
00:07:01Quelle bonne idée !
00:07:03Je présume que le temps que vous avez consacré à l'examen de ces cadavres
00:07:07a empiété sur le temps dont vous comptiez disposer pour vous laver.
00:07:11A l'avenir, un peu plus tard,
00:07:14Dans les dossiers plutôt très maigres de mon prédécesseur,
00:07:18j'ai trouvé des rapports concernant sept autres cadavres.
00:07:22Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, camarade,
00:07:24j'aimerais tout d'abord vous présenter chacun des membres de cette commission.
00:07:28Le général Ivanov, chef du KGB pour la région de Rostov.
00:07:33Le camarade Youmienkov, chef du KGB pour la région de Rostov.
00:07:37Le comte de la région de Rostov.
00:07:39Le chef du KGB pour la région de Rostov.
00:07:42Le camarade Youmienkov.
00:07:44Le camarade Tatievski, notre maire.
00:07:47Le camarade Ignatieff.
00:07:49Et naturellement, le camarade Bontarchuk,
00:07:52responsable idéologique de la cellule régionale du parti.
00:07:56Je suis le colonel Fetissov.
00:07:59Je suis le chef de la milice dont votre service est l'un des marions.
00:08:03Je suis également le secrétaire général de cette commission.
00:08:07Messieurs, voici le camarade Bourakov,
00:08:10notre nouvel expert médico-légal.
00:08:13Il existe une race d'hommes qui travaillent en sous-sol dans leur blouse blanche.
00:08:19On peut difficilement leur reprocher de paraître légèrement hébété lorsqu'ils surgissent à la lumière.
00:08:24Je vous en prie, camarade, parlez.
00:08:31Il est clair que nous avons affaire à un tueur en série.
00:08:36C'est l'un des tueurs les plus prolifiques de l'histoire de ce pays.
00:08:40Nous devrons appliquer les méthodes les plus extrêmes pour en venir à bout.
00:08:45Il a dit tueur en série ?
00:08:48Nous avions cru comprendre qu'il y avait de grandes disparités entre les blessures infligées.
00:08:52C'est ce que vous nous aviez dit, colonel.
00:08:54Il y a des filles comme des garçons.
00:08:56Ça pourrait être deux personnes différentes.
00:08:58Ou même un gang.
00:09:00Il n'y a pas de tueurs en série en Union soviétique.
00:09:02Ça ressemble davantage à un vœu pieux qu'à la triste.
00:09:07C'est un phénomène de décadence occidentale.
00:09:20Messieurs, voilà tout ce que nous avons pour l'instant.
00:09:23Merci d'avoir prélevé ce quart d'heure sur vos emplois du temps si chargés.
00:09:27Je vous aviserai au coup par coup de la suite des événements.
00:09:30N'y voyez pas de mauvais jeu de mots.
00:09:32Merci.
00:09:45Bienvenue dans les couloirs du pouvoir.
00:09:49Mon Dieu, prétenons que rien n'avance.
00:09:52Les choses avanceront cette fois.
00:09:54Pourquoi ?
00:09:55Parce que c'est vous qui mènerez l'enquête.
00:09:58Comment ?
00:09:59Vous allez diriger l'enquête dans cette affaire.
00:10:01Vous pouvez même diriger tout un service, étant donné qu'il n'existe pas encore.
00:10:06Nous avons notre division des délits de première importance, mais...
00:10:11Nous allons vous nommer directeur de la section spéciale tueurs.
00:10:20Section spéciale tueurs.
00:10:23Mais je ne suis pas inspecteur, ni même policier.
00:10:25Je suis dans le médico-légal.
00:10:27N'avez-vous pas toujours souhaité devenir inspecteur ?
00:10:32Bon.
00:10:34Alors vous êtes en fonction.
00:10:37Commencez par établir la liste complète des effectifs et du soutien logistique dont vous estimez avoir besoin.
00:10:43Ensuite, tracez les grandes lignes d'une approche générale pour démarrer l'enquête.
00:10:47Venez m'en faire part demain.
00:10:49Au revoir.
00:11:02Y a-t-il autre chose ?
00:11:04Pardonnez-moi, mais...
00:11:06Nous sommes les prochains sur la liste des appartements réservés au médico-légal.
00:11:09Ma femme et mes deux enfants, nous avons droit à deux chambres.
00:11:13Nous attendons ce moment depuis sept ans.
00:11:17Si j'accepte ce nouveau poste, est-ce que je perds ma priorité ?
00:11:22Je veillerai en personne à ce que vous obteniez le prochain appartement avec deux chambres.
00:11:27Qui viendra se libérer sur Rostov.
00:11:32Alors maintenant, rentrez chez vous et annoncez votre promotion à votre épouse.
00:11:37Oui, monsieur.
00:11:53Et maintenant, un bulletin spécial sur la criminalité.
00:11:57Une triste conjugaison de toxicomanie à l'héroïne et de grandes délinquances
00:12:00ravagent actuellement les villes américaines.
00:12:02Au point que le Time, leur magazine...
00:12:06D'accord, vas-y, raconte.
00:12:09Que je raconte quoi ?
00:12:11Si ce nouveau travaillait si bien, pourquoi es-tu tellement anxieux ?
00:12:17Je ne suis pas autorisé à parler de ça.
00:12:20Je n'en dirai pas un mot.
00:12:26Je n'ai pas le droit d'en parler.
00:12:56Je ne suis pas autorisé à parler de ça.
00:13:26Je ne suis pas autorisé à parler de ça.
00:13:56Je ne suis pas autorisé à parler de ça.
00:13:59Je ne suis pas autorisé à parler de ça.
00:14:27Pour l'amour du ciel, tu es en train de salir toute la pièce.
00:14:30Désolé.
00:14:31Qu'est-ce que tu as fait pour te mettre dans cet état ?
00:14:33Le chef m'a fait transporter des caisses pleines de poussière cet après-midi.
00:14:38Qu'est-ce que tu as fait pour te mettre dans cet état ?
00:14:40Le chef m'a fait transporter des caisses pleines de poussière cet après-midi.
00:15:07Qu'est-ce que tu as fait pour te mettre dans cet état ?
00:15:38Je suis de la police.
00:15:40Je suis de la police.
00:15:44Il s'agit de votre fille.
00:15:46Il s'agit de votre fille.
00:15:59Où est-ce que vous l'avez vue pour la dernière fois ?
00:16:01Où est-ce que vous l'avez vue pour la dernière fois ?
00:16:04Je ne me rappelle pas où c'était.
00:16:08C'était votre fille. Comment avez-vous pu oublier où vous l'avez vue ?
00:16:18Alors...
00:16:21Est-ce qu'elle avait des amis ?
00:16:24Non.
00:16:25Elle passait sa vie dans le train.
00:16:27C'était une de mes rêves.
00:16:38Est-ce qu'il avait des amis ?
00:16:42Qui ?
00:16:44Vous connaissez leur nom ?
00:16:51Est-ce qu'il avait un passe-temps ?
00:16:54L'électricité.
00:16:58Répétez.
00:17:00Il montait dans l'électricité.
00:17:04Il montait dans l'électricité.
00:17:07Il montait dans l'électricité.
00:17:10Il prenait le train ?
00:17:12Pour le plaisir ?
00:17:13Chaque jour de la semaine.
00:17:38Il trouve les mômes dans l'électricité.
00:17:41Ils les trouvent tous dans l'électricité.
00:17:43J'en suis sûr.
00:17:46L'électricité.
00:17:47Le train qui parcourt toute la campagne...
00:17:49Je sais ce que c'est, camarade.
00:17:51Je ne le prends pas,
00:17:53mais il arrive parfois qu'il croise le chemin de ma limousine.
00:17:58Si je ne le prends pas,
00:18:00je ne pourrai pas m'occuper d'eux.
00:18:02Mais il arrive parfois qu'il croise le chemin de ma limousine.
00:18:07Si j'ai été un peu lent à réagir,
00:18:09c'était essentiellement dû à une vague inquiétude.
00:18:14À propos de quoi ?
00:18:16Du fait que vous n'êtes inspecteur que depuis 48 heures
00:18:19et que votre intuition soit déjà aussi grandement développée.
00:18:24Êtes-vous un phénomène ou donnez-vous trop libre cours à votre imagination ?
00:18:29Je sais comment il opère.
00:18:32Il ramasse ses pauvres mondes dans le train.
00:18:34Je suis passé à la gare. Ils sont tous là.
00:18:37Les naïfs.
00:18:39Les faibles.
00:18:41Les idiots.
00:18:43C'est terminé. Il a avoué.
00:18:46Quoi ?
00:18:47Qui a avoué ?
00:18:48Un débile échappé de l'asile de Saatchi.
00:18:51Indigan, il est prêt à nous montrer les lieux de chaque meurtre.
00:18:55Qu'est-ce que tu joues, Vasya ?
00:18:57Tu ne te souviens plus de ce que tu nous as dit ?
00:19:04Il le manipule.
00:19:06Ne vous inquiétez pas, ce sont des policiers expérimentés.
00:19:18C'est là. C'est là.
00:19:21C'est là. C'est là que je l'ai tué.
00:19:29T'as encore foutu la merde. T'as encore fait une connerie.
00:19:32On en est à combien là ? 15, 20 ?
00:19:34Il s'en va pour passer une commande d'amortisseur le mardi.
00:19:37Il revient le jeudi en disant que tout s'est bien passé.
00:19:40Et le lundi, j'apprends que personne ne l'a vu.
00:19:43Qu'il n'a jamais été là-bas.
00:19:45Qu'il n'a jamais été là-bas.
00:19:48Est-ce que tu as une explication pour cette nouvelle preuve de ta nullité ?
00:19:58On va aller faire un tour en bas, dire bonjour à ceux qui sont sur la chaîne.
00:20:01Qu'on voit ce qu'ils pensent de toi.
00:20:11Voilà le type à cause de qui on manque de pièces.
00:20:14Voilà le type à cause de qui on ne peut pas bosser aujourd'hui.
00:20:45C'est bon.
00:20:46C'est bon.
00:21:11Et toi, tu n'as personne qui t'attends ?
00:21:14Est-ce que tu as faim ?
00:21:26J'espère que ce dernier meurtre vient dissiper vos certitudes sur la culpabilité du tsygane.
00:21:33Pourquoi ?
00:21:37Parce qu'il était en garde à vue au moment du meurtre.
00:21:41Et alors ?
00:21:42Il peut s'agir d'une bande dont il n'est que l'un des membres.
00:21:45Ce n'est pas une raison pour cesser de le considérer comme suspect.
00:21:49Et puis, il a tout avoué.
00:22:06J'ai plusieurs demandes à formuler.
00:22:09Nous avons 16 cadavres et aucune raison de croire qu'il n'en reste pas d'autres à découvrir.
00:22:14Et pour moi, nous devons agir de toute urgence.
00:22:17Alors, par conséquent, je dois vous demander plus d'hommes, beaucoup plus.
00:22:21J'ai aussi besoin d'un ordinateur pour pouvoir ouvrir une banque de données sur cette affaire.
00:22:27Et j'ai besoin de contacter la brigade spéciale des meurtres en série du FBI, basée à Quantico, en Virginie,
00:22:35laquelle est la plus grande mine de renseignements sur les tueurs en série à travers le monde.
00:22:41Et pour finir, nous devons informer les citoyens par tous les moyens possibles.
00:22:45Tout d'abord, pour les prévenir du danger.
00:22:48Ensuite, pour en savoir plus sur les cadavres non identifiés.
00:22:53Et enfin, dans l'espoir de faire apparaître un éventuel témoin dans l'un de ces meurtres.
00:23:06Non.
00:23:08Non à quoi ? A tout ce que j'ai dit ?
00:23:14Êtes-vous malade ? Il y a un maniaque dans nos rues qui assassine les enfants dans cette ville.
00:23:19Je ne veux pas de cette insolence.
00:23:25Est-ce que vous avez quelque chose à dire, colonel ?
00:23:29Non, monsieur.
00:23:35D'accord.
00:23:52Des hommes, un ordinateur, le FBI informait le public.
00:23:57Vous avez tout de même réussi à leur dire leur faite.
00:24:00Bondarchuk est un sombre imbécile.
00:24:03C'est peut-être un imbécile, mais c'est lui qui commande.
00:24:08Comment se fait-il que vous ne sembliez pas comprendre le fonctionnement du système soviétique ?
00:24:13Je sais comment il fonctionne, mais pour l'heure, j'ai ici 16 corps d'enfants morts,
00:24:17et j'en réclame un traitement de faveur.
00:24:19La force d'une bureaucratie sociale, c'est d'éliminer l'insolence.
00:24:24La force d'une bureaucratie se mesure à sa capacité de résistance à accorder le moindre traitement de faveur.
00:24:30Je n'apprécie pas votre sens de l'humour.
00:24:32Un jour, vous l'apprécierez.
00:24:35Quant aux raisons qui l'auront fait dire non à toutes vos requêtes,
00:24:40demander des renforts en normes, un autre ordinateur pour cette affaire,
00:24:44c'est admettre vis-à-vis de nos supérieurs de Moscou que nous sommes dépassés,
00:24:49ce qu'ils refusent toujours.
00:24:51Demander aux FBI de nous épauler,
00:24:54c'est admettre que l'Ouest nous surpasse sur le plan médico-légal de celui de la gestion d'informations,
00:24:59ce qu'ils refuseront toujours.
00:25:01Et rendre publique cette affaire,
00:25:03c'est admettre que de tels crimes existent en Union soviétique,
00:25:07chose que même au prix de leur vie, ils refuseront toujours.
00:25:10Ce serait admettre publiquement que tout part à vos lots.
00:25:14Le seul moyen par lequel j'ai pu obtenir des résultats,
00:25:17fut d'opérer dans l'ombre.
00:25:20En accordant des privilèges, en offrant des pots de vin ou en flattant des horreurs.
00:25:23Mais ça, ça prend trop de temps.
00:25:25Tout prend trop de temps.
00:25:27Sauf que là, beaucoup de gens mourront.
00:25:29Beaucoup de gens mourront.
00:25:31Et nous devons puiser dans nos forces pour supporter ces atrocités.
00:25:34Mais nous devons les supporter.
00:25:36Car nous sommes ceux qui devons capturer ce monstre, camarade Burakov.
00:25:40Vous et moi.
00:25:42Comme vous avez dû le remarquer, personne d'autre
00:25:44n'affiche ne serait-ce que la volonté d'essayer.
00:25:48Au revoir.
00:25:50Votre seul et unique souci est de faire plaisir à vos supérieurs.
00:25:54C'est vrai, je devrais davantage m'employer à me les mettre à dos.
00:25:57Peut-être pourriez-vous m'apprendre.
00:26:00Vous dites que c'est à nous de capturer ce monstre.
00:26:03Le fond de votre pensée, c'est que ça dépend de moi, n'est-ce pas ?
00:26:06Prendre un débutant, c'était vraiment l'idéal.
00:26:08Si j'échoue, je me ferai jeter dehors pour incompétence.
00:28:18Joyeux anniversaire, Nadia.
00:28:20Joyeux anniversaire.
00:28:33Allô ?
00:28:47Allô ?
00:29:18Est-ce que tu cherches à saboter toute cette opération ?
00:29:22Est-ce qu'il a compris qu'il devait s'habiller en civil ?
00:29:25Il doit laisser l'assassin sentir à l'aise et tenter d'aborder sa victime.
00:29:30Tu crois que ça marchera s'il te voit en uniforme ?
00:29:39Il faisait très froid ce matin quand on est arrivés.
00:29:41Et alors ?
00:29:42Il n'a pas d'autre manteau d'hiver.
00:29:44Mon beau-frère, lui, a un manteau d'hiver.
00:29:46Dommage. Je lui demanderai de me le prêter.
00:29:49J'aurais bien demandé aujourd'hui, mais...
00:29:53Donne-moi ce manteau.
00:30:08Prends-le.
00:30:10Prends-le.
00:30:17Je le récupérerai plus tard.
00:30:19Quand on aura résolu l'affaire.
00:30:29Depuis que nous avons découvert les premiers cadavres il y a un an,
00:30:32il y a eu six morts de plus.
00:30:34Et nous avons interrogé 800 témoins potentiels.
00:30:39Malgré cela, nous n'avons aucun suspect.
00:30:42En fait, nous n'aurions pu faire qu'une chose,
00:30:44rejeter l'hypothèse selon laquelle une bande d'attardés manteaux de l'asile de Saatchi
00:30:47était mêlée à ces crimes, mais...
00:30:50du fait de certaines des personnes ici présentes,
00:30:52nous n'avons pas été en mesure de le faire.
00:30:58Si vous continuez à vous opposer à ce que l'affaire soit rendue publique,
00:31:01je ne sais pas quand la chance sera avec nous.
00:31:04Vous en savez donc encore moins qu'au départ.
00:31:08Ce n'est pas tout à fait ça.
00:31:13Faites entrer Gorbunov.
00:31:18Eh bien, messieurs, je vous présente le camarade Gorbunov,
00:31:22procureur général du parquet de Moscou.
00:31:25Asseyez-vous, camarade.
00:31:27Merci beaucoup.
00:31:31Messieurs le 100, pour autant souhaiter accabler quiconque en particulier,
00:31:34je dois vous dire que l'on m'a demandé de superviser cette enquête
00:31:37au vu de ses maigres résultats et de son évident manque de sérieux.
00:31:42Mes supérieurs à Moscou pensent comme moi
00:31:44que nous devrions abandonner sur le champ la surveillance de la gare ferroviaire,
00:31:47non seulement parce qu'elle est coûteuse en termes de mobilisation humaine,
00:31:51mais aussi parce qu'elle n'a pas fourni un seul suspect acceptable en un an.
00:31:55Et également parce que, je dis cela avec tout le respect dû à mon prédécesseur,
00:31:59son maintien ne repose essentiellement que sur l'intuition d'un homme.
00:32:03Je crains fort que cela ne soit plus à l'ordre du jour.
00:32:06Dorénavant, nous conduirons cette enquête avec plus de professionnalisme.
00:32:12À partir de maintenant, l'attente ou l'observation ne seront plus dans nos méthodes.
00:32:16L'action et l'offensive les remplaceront.
00:32:19Une investigation des plus musclées sera menée au sein des milieux suspects,
00:32:23principalement celui des pervers sexuels reconnus,
00:32:26et ce, pour l'évidente raison que c'est vers eux que nous oriente la nature de leurs crimes.
00:32:30En particulier chez les homosexuels,
00:32:32étant donné le grand nombre de jeunes garçons parmi les victimes.
00:32:37Et nous nous préoccuperons à un moindre degré des médecins et des chirurgiens
00:32:42du fait de la précision de certaines ablations.
00:32:45Cela semble-t-il satisfaisant à chacun ?
00:32:49Je ne pense pas que...
00:32:50Cela est très satisfaisant.
00:32:53Extrêmement satisfaisant.
00:32:56Spécialement l'idée d'orienter nos investigations en direction des milieux homosexuels.
00:33:01Je crois que c'est la meilleure idée que j'ai pu entrendre au cours du déplorable déroulement de cette affaire.
00:33:07Nous tenons à vous remercier, camarade Gorbounov.
00:33:10Nous croyons savoir que vous n'êtes encore dans notre ville que pour un jour ou deux.
00:33:15Je suis certain que vous utiliserez ce temps-là pour remettre l'équipe de Burakov sur la bonne voie avant de rentrer à Moscou.
00:33:21Comptez sur moi.
00:33:23Parfait.
00:33:25Je crois que nous avons terminé.
00:33:28Je me trompe ?
00:33:33Bonne journée.
00:33:51Vous l'avez entendu.
00:33:53Il est d'ici 24 heures et il repart à Moscou.
00:33:56Nous gardons le contrôle des opérations sur le terrain.
00:34:00Dans une bureaucratie, il est important de savoir quels affronts nous pouvons relever et lesquels nous pouvons ignorer.
00:34:16À vous !
00:34:24Nous sommes en train de tisser un très joli réseau d'informateurs au sein de la communauté homosexuelle de cette ville.
00:34:30Pour ce que ça nous apporte.
00:34:34La véhémence avec laquelle le secrétaire Bontarchuk a soutenu cette investigation m'a captivé.
00:34:40Je ne peux pas me rassurer.
00:34:42Je ne peux pas me rassurer.
00:34:44Je ne peux pas me rassurer.
00:34:46Je ne peux pas me rassurer.
00:34:48Je ne peux pas me rassurer.
00:34:50Le secrétaire Bontarchuk a soutenu cette investigation m'a captivé.
00:34:54Pas vous ?
00:34:56Non.
00:35:01Nous avons à nos portes tout un monde de rumeurs et de ragots à explorer, camarade Burakov.
00:35:07Peut-être que si vous vous y intéressiez, vous sentiriez l'âme beaucoup plus légère.
00:35:14Vous croyez qu'un homme est ce qu'il dit être, n'est-ce pas, colonel ?
00:35:20Il l'est, s'il parle pour sauver sa vie.
00:35:25Un homme est ce pour quoi il lutte.
00:35:30Personnellement, je ne lutte pour rien.
00:35:35Je le sais.
00:35:37Je le sais.
00:35:50C'est un médecin extrêmement réputé, si vous voyez ce que je veux dire.
00:36:06C'est un médecin extrêmement réputé, si vous voyez ce que je veux dire.
00:36:36C'est un médecin extrêmement réputé, si vous voyez ce que je veux dire.
00:37:01C'est bien ce que je pensais, camarade. Il s'agit de fornication.
00:37:04J'ai fait un petit croquis.
00:37:06C'est bien ce que je pensais, camarade. Il s'agit de fornication.
00:37:07C'est bien ce que je pensais, camarade. Il s'agit de fornication.
00:37:11On les embarque.
00:37:15Vous êtes sérieux ?
00:37:16On les embarque.
00:37:18Pourquoi avez-vous arrêté un tel nombre de médecins aussi parfaitement respectables ?
00:37:24Parce que nous en avons l'ordre.
00:37:25Vous avez eu l'ordre d'enquêter sur eux, pas de les incarcérer obligatoirement.
00:37:30Les médecins qui sont membres du parti, nous les relâchons le plus vite possible.
00:37:33Les pervers sexuels qui sont membres du parti, nous les gardons un peu plus longtemps.
00:37:37Ça suffit, cette arrogance !
00:37:38Je parlerai aux hommes sur ce point, camarade. Ce sera réglé d'ici peu.
00:37:42Pourquoi n'enquêtez-vous pas sur les policiers, camarade Bourrakoff ?
00:37:46Ne pourrait-on dire qu'ils savent comment commettre un meurtre sans se faire prendre,
00:37:49mieux que tout autre corps de métier ?
00:37:52Ne pourrait-on dire que vous feriez vous-même un excellent suspect ?
00:38:03Il est tard, je sais. Excuse-moi.
00:38:05J'étais pas encore couché.
00:38:22Bondarchuk soupçonne un flic, maintenant.
00:38:25Un flic, c'est comment tuer quelqu'un sans se faire prendre.
00:38:28C'est dans l'ordre des choses possibles.
00:38:31Celui qu'il soupçonne, c'est moi.
00:38:34Ça, c'est ridicule.
00:38:36En tous les cas, j'ai peur.
00:38:39Tu sais comment il est.
00:38:42N'importe qui peut venir en pleine nuit et m'emmener.
00:38:48Si tu savais qu'ils allaient venir vendredi prochain,
00:38:51qu'est-ce que ça changerait dans ton travail cette semaine ?
00:38:56Rien.
00:38:58Tant mieux.
00:39:00Mange.
00:39:31Quelle misère.
00:39:49Où est-ce que tu vas habillé comme ça ? On est samedi.
00:39:54J'ai du travail.
00:39:56Il faut que j'aille le faire aujourd'hui.
00:39:58Il faut que je répare une bêtise que j'ai faite.
00:40:03Je me demande pourquoi je l'ai pas deviné.
00:40:19J'ai une petite bouteille de vodka dans mon sac.
00:40:22Ça fera l'affaire.
00:40:29Aide-moi avec ta main.
00:40:32Mets-moi dedans.
00:40:42Pardon.
00:40:44Pardon.
00:40:46Pardon.
00:40:58Pardon.
00:41:28Ça va ?
00:41:44Ça va ?
00:41:48Celle-là avait dû vraiment l'énerver.
00:41:54Ayez un peu de respect pour les morts.
00:41:59Je veux que tout ce qui traîne ici dans un rayon de 200 mètres soit inspecté.
00:42:03Je veux des empreintes, un morceau de tissu, du sang,
00:42:05examiner chaque boîte de conserve et ce que c'est compris.
00:42:08Si on doit échouer, ça ne sera pas parce qu'on n'aura pas fait notre travail.
00:42:11Vous allez vous remuer, bordel de merde !
00:42:14Laissez, je vais les remuer pour vous.
00:42:16Je vais les faire bosser, d'accord ?
00:42:18Allez, au boulot.
00:42:21Est-ce qu'il est sérieux ? Il est devenu dingue, non ?
00:42:23T'occupe et travaille.
00:42:24Si vous trouvez quelque chose d'intéressant, apportez-le moi.
00:42:47C'est quoi ce bordel ?
00:43:17C'est quoi ce bordel ?
00:43:48Tu es ici de plus en plus.
00:43:56Tu as de l'argent pour rentrer.
00:44:17Tu as de l'argent pour rentrer.
00:44:43Votre identité, Cameron.
00:44:46Je vois votre sac.
00:45:06Camarade Chikatilo, je vous arrête.
00:45:10Je rentrais chez moi tranquillement.
00:45:12Si je parle aux jeunes, c'est simplement parce qu'avant j'étais instituteur.
00:45:18J'ai toujours parlé aux jeunes.
00:45:21Et j'avais un bout de ficelle et un couteau dans mon sac parce que je travaille dans une usine.
00:45:28Je m'en sers très souvent.
00:45:30Je vous en prie.
00:45:42Vous en pensez quoi ? Personnellement ?
00:45:46Je ne pense pas qu'il soit suffisamment violent.
00:45:48Mais dans le fond, je n'en sais rien du tout.
00:45:51J'ai encore de la paperasse à remplir. Ne laissez pas souffler, d'accord ?
00:45:54Faites-moi confiance.
00:46:01J'ai un suspect.
00:46:10Qu'est-ce qu'il y a ?
00:46:13Le test sanguin est négatif.
00:46:16Quoi ?
00:46:18Les prélèvements de sperme sont du groupe AB.
00:46:21Chikatilo est du groupe A.
00:46:23C'est ça ?
00:46:25Oui.
00:46:26Les prélèvements de sperme sont du groupe AB.
00:46:29Chikatilo est du groupe A.
00:46:31C'est pas possible.
00:46:32C'est pourtant vrai.
00:46:33Qu'est-ce que vous en savez au juste ? Ça veut dire quoi, c'est vrai ?
00:46:36Nos tests sanguins sont fiables à 60 %.
00:46:38Aux FBI, ils le sont à 95 %.
00:46:41Comment vous savez ça ?
00:46:42Je l'ai vu dans un film.
00:46:43Mais qu'est-ce que ça change, que ce putain de test soit négatif ou pas ?
00:46:46Vous avez perdu la tête ?
00:46:49Camarade Buankoff !
00:46:51Êtes-vous au courant que votre prisonnier est un membre du parti communiste ?
00:46:56Êtes-vous au courant que cet homme est un membre des plus considérés du parti ?
00:47:01Êtes-vous au courant que vous...
00:47:02Je suis au courant, camarade.
00:47:03N'oubliez pas que je suis policier et que vous avez approuvé ma nomination.
00:47:08Et vous le maintenez en détention ?
00:47:09Tel que j'en ai le droit.
00:47:10Après que son analyse s'est avérée négative ?
00:47:15Qui vous a dit ça ?
00:47:17Qu'est-ce que ça change de savoir qui me l'a dit ?
00:47:19C'est vous qui lui avez dit ça.
00:47:20Qu'est-ce que ça change de savoir qui me l'a dit ?
00:47:22Ça change beaucoup de choses pour moi.
00:47:27Libérez-le.
00:47:30Tout de suite.
00:47:33Libérez-le ou vous en subirez les conséquences.
00:47:45Colonel !
00:47:52Relâchez Chikatilo.
00:47:56Relâchez-le.
00:48:26Relevez-le.
00:48:56Relevez-le.
00:49:27Bureau de l'inspecteur Bourakoff ?
00:49:31Pas encore ?
00:49:36C'est triste à dire, mais c'est pire que de ne pas découvrir de cadavre.
00:49:42Chaque fois qu'on découvre un cadavre,
00:49:43on avait au moins une nouvelle chance de trouver des empreintes ou bien un témoin.
00:49:47Alors, j'aurais préféré en découvrir trois d'un coup plutôt que rien.
00:49:52Allez, venez, on s'en va.
00:49:54Il y a du travail qui nous attend.
00:50:22Où est passé le jeune garçon ?
00:50:24Il est en bas, dans une cellule. Il n'a rien à voir avec les meurtres.
00:50:28Mais il nous a fait cadeau d'un ragoût des plus captivants, une pure merveille.
00:50:35Laissez-moi le libérer.
00:50:37Comment ?
00:50:38Laissez-moi le libérer.
00:50:39Pourquoi ?
00:50:40Pourquoi pas.
00:50:42Il vous a fourni votre ragoût de merde, pourquoi le gardez-vous en prison ?
00:50:45Parce qu'il n'a rien à voir avec les meurtres.
00:50:47Pourquoi pas ?
00:50:49Il vous a fourni votre ragoût de merde, pourquoi le gardez-vous en prison ?
00:50:57Excusez-moi.
00:51:00Un peu d'indulgence, je vous en prie, colonel.
00:51:03C'est une victime par un criminel, ce n'est qu'un gosse.
00:51:08D'accord.
00:51:10Relâchez-le.
00:51:11Mais surtout, n'en parlez à personne.
00:51:15Merci.
00:51:18D'accord.
00:51:26Vous dérangez pas.
00:51:47Vous dérangez pas.
00:52:17Vous pouvez entrer, camarade.
00:52:48Vous préférez découvrir trois cadavres plutôt que de n'en découvrir aucun.
00:52:57Vous préférez que des citoyens trouvent la mort seulement pour faciliter votre travail.
00:53:07Vous préférez que des citoyens trouvent la mort seulement pour faciliter votre travail.
00:53:18Avez-vous atteint ce degré de perversité ?
00:53:21Je ne crois pas que cette forme d'inquisition soit fructueuse.
00:53:24Moi, si.
00:53:32Victor Vassilievitch Burakov.
00:53:36Persistez-vous dans ces propos.
00:53:41Maintenez-vous que vous préférez découvrir des cadavres plutôt que de ne pas en découvrir.
00:53:47Vous préférez que des citoyens trouvent la mort seulement pour faciliter votre travail.
00:53:52Est-ce que cet homme pleure ?
00:54:06Est-ce que l'homme auquel nous avons confié la sécurité de vos enfants est en train de pleurer ?
00:54:18Madame Burakova ?
00:54:20Ici le colonel Fetisov.
00:54:23J'ai votre mari auprès de moi. Il est un peu souffrant.
00:54:28Oui.
00:54:30Oui, je sais, oui.
00:54:33J'ai fait le nécessaire pour qu'il puisse prendre un congé et qu'il parte en cure de repos.
00:54:39Puis-je vous demander de venir le chercher au plus vite ?
00:54:48Oui.
00:55:02Remplacez-le.
00:55:08Non.
00:55:10Qu'est-ce que vous avez dit ?
00:55:13Qu'est-ce que vous avez dit ?
00:55:14Après cinq années d'affilée passées sur la même affaire,
00:55:18le lieutenant Burakova va prendre ses premières vacances.
00:55:22Son travail et son bureau l'attendront quand il reviendra.
00:55:27Laissez-nous.
00:55:30Sortez tous ! Allez, vite !
00:55:32Allez !
00:55:42Si vous me contredisez encore une seule fois...
00:55:45Je me fiche de ce que vous avez là !
00:55:47Des renseignements concernant le jeune garçon de 19 ans
00:55:51que vous entretenez dans la ville de Sachi.
00:55:54Et sur l'appartement dans lequel vous l'avez installé.
00:55:58Et sur les cadeaux que vous lui avez offerts.
00:56:00Et sur les trois dernières visites nocturnes que vous lui avez rendues.
00:56:05Si vous tentez d'évincer le lieutenant Burakova,
00:56:09maintenant ou n'importe quand,
00:56:12je fais parvenir tout ceci à votre femme.
00:56:18Je vous ai recommandé pour ce poste.
00:56:21Je vous en serai éternellement reconnaissant.
00:56:30Merci.
00:56:35Qu'est-ce qui va pas, ma poule ?
00:56:36D'où est-ce que tu sors ?
00:56:37J'étais là, en boîte.
00:56:38T'as quoi craqué ?
00:56:39Non, je suis clean.
00:56:40Putain, merde, tu te prends pour dictricie ou quoi ?
00:56:42Je te dis que je suis clean.
00:56:43Tu te foutrais pas de ma gueule quand même ?
00:56:44Non, je te dis que je suis clean.
00:56:45Tu sais ce qu'il se passe quand on se fout de ma gueule ?
00:56:46Ouais, je suis clean.
00:56:47Se dit, putain, arrête de me faire chier, flic de merde !
00:56:49Arrête-toi par là !
00:56:50Je vais te faire bouffer ta putain de plaque !
00:56:51Ah, oui ?
00:56:52Tu te préviens, tu sais pas avec qui t'es en train de jouer, au con !
00:56:55Le colonel Fetissoff nous a apporté un jambon.
00:56:59Tout un jambon ?
00:57:00Où est-ce qu'il a trouvé ça ?
00:57:01Il a beaucoup de bonnes relations.
00:57:03Dans le milieu du port, il doit connaître tout le monde.
00:57:08Il est très fier d'avoir pris ta défense.
00:57:13Je crois qu'il pense avoir fini par gagner ton respect.
00:57:16Il a raison.
00:57:19Tu le lui diras quand tu reprendras le travail.
00:57:21Je crois que ça représenterait beaucoup pour lui.
00:57:24Je sais.
00:57:29Je savais que je réussirais à te convaincre.
00:57:32C'est bon.
00:57:52Lieutenant Burakov.
00:57:54Vous avez 10 jours d'avance.
00:57:55Je me sens beaucoup mieux.
00:57:56A la bonne heure, vous n'êtes pas passé chez vous ?
00:57:58Je voulais d'abord venir ici.
00:58:00Je tenais à vous remercier d'avoir veillé sur ma famille pendant mon absence.
00:58:07Et d'avoir empêché qu'on me renvoie.
00:58:10Vous aviez raison au sujet des affronts qu'il faut savoir ignorer.
00:58:14Tout à fait.
00:58:15Disons que lorsque l'on passe un certain temps auprès d'un lion,
00:58:19l'envie de rugir se met à vous sembler de plus en plus légitime.
00:58:24Il y a une chose sur laquelle j'aimerais avoir votre avis.
00:58:27Quelle chose ?
00:58:30Durant mon séjour là-bas, j'ai parlé à un psychiatre,
00:58:34et j'aimerais en mettre un sur l'affaire.
00:58:37Il pourrait nous éclairer sur certains points.
00:58:46Vous n'ignorez pas, j'en suis certain,
00:58:48que jamais dans l'histoire judiciaire de l'Union Soviétique,
00:58:51un psychiatre n'a épaulé la police dans une affaire de meurtre.
00:58:53Je sais.
00:58:55Vous serez le premier à le faire.
00:58:58Vous ferez l'histoire.
00:59:04Quoi ?
00:59:05N'êtes-vous venu me voir en affichant cette gentillesse
00:59:08que pour m'amadouer et tenter ensuite d'obtenir ça de moi ?
00:59:13Seriez-vous en train d'apprendre à manipuler vos semblables ?
00:59:16J'ai créé un monstre.
00:59:20Quelle est votre réponse pour le psychiatre ?
00:59:24Je ferai ce que je peux.
00:59:26Ça vous va ?
00:59:27Merci.
00:59:28Bon, vous voulez rentrer chez vous,
00:59:30ou voulez-vous vous remettre tranquillement aux labeurs ?
00:59:32Entrez.
00:59:34Mon colonel.
00:59:36Je vous écoute.
00:59:37Un autre cadavre a été découvert.
00:59:40Notre timing est impeccable.
00:59:42Je suis prêt.
01:00:13Que faisait-il exactement ?
01:00:16Il aime bien examiner le terrain un peu avant qu'on y aille
01:00:19et que tout le monde ait marché dessus à tort et à travers.
01:00:22Pas bête, hein ?
01:00:23Il ne fait pas trop de bêtises.
01:00:26Donc, vous diriez que c'est un bon enquêteur.
01:00:28Je dirais que je n'ai jamais travaillé avec quelqu'un d'aussi beau.
01:00:32Excusez-moi.
01:00:34Vous voulez savoir comment nous procédons, mon colonel ?
01:00:36Nous commençons par les indices physiques se trouvant proches ou sur la victime.
01:00:46La victime a été découverte.
01:00:48Elle a été sauvée.
01:00:50Elle a été arrêtée.
01:00:53La victime a été découverte.
01:00:56Le corps de la victime a été découvert.
01:00:58La dame est morte.
01:01:00La victime est morte.
01:01:03Faites-moi un moule de cette empreinte.
01:01:07Vous l'aurez sur votre bureau pour six heures.
01:01:18Je sais que tout ceci est inhabituel,
01:01:20mais j'espère que certains d'entre vous ont été suffisamment intéressés
01:01:23par nos révélations pour se sentir concernés.
01:01:28Si vous êtes de ceux-là, veuillez rester.
01:01:32Merci beaucoup.
01:02:03Il est extrêmement désagréable de voir des adultes fuir leurs responsabilités.
01:02:09C'est comme voir ses parents ivres pour la première fois.
01:02:16Ils ont peur.
01:02:19Être psychiatre dans ce pays, c'est être expert en paranoïa,
01:02:24que vous ayez choisi de l'être ou non.
01:02:26Vous avez raison.
01:02:31Et vous, vous n'avez pas peur.
01:02:34Pas peur ?
01:02:37Trouvez-vous que je ressemble à un héros ?
01:02:42Je m'appelle Boukhanovski.
01:02:45Boukhanovski.
01:02:47Je me suis toujours intéressé de très près à la psychopathologie.
01:02:51Ce qui représente du travail en Union soviétique.
01:02:55Enfin bref, j'ai été fasciné par le type de mutilation que vous nous avez décrit.
01:03:02J'aimerais vous offrir mon aide, mais discrètement.
01:03:05J'aimerais y réfléchir pendant quelque temps,
01:03:07et ensuite mettre mon point de vue par écrit,
01:03:10si toutefois j'en ai un, et vous le communiquer.
01:03:13Cela vous convient-il ?
01:03:16J'aimerais être aussi prudent que possible, parce que je risque ma carrière.
01:03:21Sacré bon sang.
01:03:22Faire preuve de courage coûte incroyablement cher.
01:03:25Je ne le fais que depuis sept ou huit petites minutes,
01:03:28et je me sens déjà pourtant étrangement crispé.
01:03:34Et vous ?
01:03:38Moi, quoi ?
01:03:40Vos nerfs sont mis chaque jour un peu plus à l'épreuve.
01:03:46Je crois que c'est une bonne chose.
01:03:49Quoi donc ?
01:03:50De souffrir de tout cela, de toutes ces horreurs.
01:03:53Et si nous n'en souffrions pas, nous serions nous-mêmes des monstres à rien de plus.
01:04:19PASSE-TOUT
01:04:41Lisez ceci dès que possible.
01:04:45Le citoyen X. Parbukanovsky.
01:04:48Je l'ai lu cette nuit du début à la fin.
01:04:51C'est intuitif, bien défendu.
01:04:54Très peu de chance qu'il soit homosexuel.
01:04:57Un homme avec femme et enfant.
01:05:00Et un problème sexuel.
01:05:03Et sans toute une profession en contact des jeunes.
01:05:06Un éducateur ou un instituteur.
01:05:09On n'a plus qu'à se replonger dans le fichier régional.
01:05:15Intéressante considération.
01:05:18Mais certainement pas assez concluante pour me persuader de modifier les objectifs de l'enquête.
01:05:22Pas les objectifs, camarade.
01:05:25Juste les méthodes.
01:05:28Les méthodes.
01:05:31Les méthodes.
01:05:34Les méthodes.
01:05:38Juste les méthodes.
01:05:42Nous continuerons à arrêter les homosexuels.
01:05:46Même si cela ne contribue pas directement à résoudre l'affaire...
01:05:50nous rendrons toujours un grand service à la société.
01:06:07Nous revenons sur notre principale information.
01:06:10En raison de la nouvelle politique de la perestroïka,
01:06:13les dirigeants soviétiques ont accepté hier que le parti cède la place
01:06:16après 72 années de monopole du pouvoir.
01:06:19Le président américain George Bush a félicité par télégramme
01:06:22le chef de l'État pour son engagement dans la réforme démocratique
01:06:25et pour lui assurer que les espoirs du peuple américain nous accompagnent
01:06:28pendant que nous nous préparons à la nouvelle destinée de la Russie soviétique.
01:06:33Merci.
01:06:36Vous croyez que ça va changer quelque chose ?
01:06:39Je ne sais pas encore. Tu n'as pas lâché ce téléphone depuis minuit.
01:06:42Continuez comme ça, d'accord ? Ensuite, on verra.
01:06:46Trouvez-le-moi, voulez-vous.
01:06:55Le colonel est là. Il veut vous voir.
01:06:59Il faut que je vous parle.
01:07:03Non, non, pas maintenant. Demain au bureau.
01:07:05De quoi ? Qu'est-ce qui se passe ?
01:07:07Non, demain matin.
01:07:09Ne me faites pas souffrir, mon colonel.
01:07:13Nous aurons un nouveau directeur d'enquête demain matin.
01:07:17Venez à 8 heures en salle de réunion et je vous le présenterai.
01:07:20Qui est-ce ?
01:07:21Ça n'est pas encore décidé.
01:07:23Je prends l'avion pour Moscou, je vais essayer d'influencer leur décision.
01:07:26Je me suis arrêté pour vous le dire.
01:07:30Ne commencez pas déjà à vous inquiéter.
01:07:33Vous ai-je abandonné une seule fois ?
01:07:38Merci du soutien moral que vous m'apportez.
01:07:43Je vous vois demain matin.
01:07:49Bonne chance.
01:07:56Bonne chance.
01:08:27Qui est le nouveau directeur d'enquête ?
01:08:30Vous.
01:08:35Félicitations, mon colonel.
01:08:37Oui, c'est-à-dire que je suis général maintenant.
01:08:42Je n'ai pas encore mes insignes, mais ils sont commandés.
01:08:48Félicitations, mon général.
01:08:50C'est vous, le colonel.
01:08:54Félicitations, colonel.
01:08:58Bon, asseyez-vous là.
01:09:00J'ai des nouvelles pour vous.
01:09:07Je suis maintenant le préfet de la misse pour toute la région.
01:09:10Je ne dois référer qu'à Moscou.
01:09:12Je peux fournir toute logistique au gré de mon jugement.
01:09:16Et je considère cette affaire comme mon absolue priorité.
01:09:19Vous avez besoin d'hommes, d'un soutien médiatique,
01:09:22de moyens informatiques.
01:09:24Vous les avez.
01:09:29J'ai acheté ça à Moscou hier. C'est vraiment épatant.
01:09:33Vous avez un rendez-vous téléphonique ce soir à minuit
01:09:37avec le FBI, avec le chef de la brigade spéciale des meurtres en série,
01:09:41agent spécial Bigford.
01:09:43Hier soir, il m'a dit au téléphone
01:09:46que cela faisait près de cinq ans qu'il suivait votre travail sur cette affaire
01:09:49avec le plus grand intérêt.
01:09:51J'avoue que je ne lui ai pas demandé comment.
01:09:54Il estime que vous êtes taillé dans le roc.
01:09:57Et quoi que veuille mon opinion, sachez que je l'approuve.
01:10:01Il m'a dit également qu'il permutait les hommes
01:10:05s'occupant d'une affaire de meurtre en série
01:10:07tous les 18 mois environ, et cela, que ça leur plaise ou non,
01:10:10afin de prévenir les inévitables conséquences psychologiques
01:10:13dues à une longue frustration.
01:10:16Je lui affirmais que j'avais conscience de ce risque depuis le début.
01:10:20Lui, il pense que je n'ai fait que vous pousser sans cesse au bout de vos limites,
01:10:24jusqu'à ce que je m'aperçoive que vous n'en aviez pas.
01:10:28Je fais mon mea culpa.
01:10:31Je vous présente mes excuses les plus sincères à vous et à votre femme.
01:10:35Et j'espère que peut-être un jour, vous me pardonnerez mon ignorance.
01:10:40Quoi qu'il en soit, et bien qu'il m'ait fait comprendre
01:10:43qu'il était inutile que je vous le rapporte,
01:10:45il m'a dit qu'il recevait en formation de nouvelles recrues
01:10:48de meurtre une fois tous les quatre mois,
01:10:51et le premier cours qu'il leur donne est toujours à propos de vous.
01:10:55Il vous appelle l'homme que je ne voudrais pour rien au monde avoir au trousse,
01:10:59un enquêteur intelligent, méthodique, assidu et passionné
01:11:03qui préférait mourir plutôt que de renoncer.
01:11:06Là encore, je l'éprouve.
01:11:10Colonel Burakov, je vous demande de m'excuser.
01:11:14Vous pouvez disposer.
01:11:40J'ai un plan.
01:11:44Et ça fait déjà un bon moment que j'y pense.
01:11:49Nous voulons installer une présence visible d'hommes en uniforme
01:11:5424 heures sur 24
01:11:56dans chaque gare ferroviaire située dans un rayon de 80 kilomètres autour de Rostov.
01:12:01Dans chaque gare, sauf trois.
01:12:05Dans chaque gare, sauf trois.
01:12:09Les trois plus petites gares en direction de Mathièves dans la forêt de Capman,
01:12:14dans lesquelles nous n'aurons que des hommes en civil,
01:12:17dans une desquelles nous voulons qu'ils commettent sa prochaine tentative de meurtre sur l'un de nos enfants.
01:12:22Pour que ce plan fonctionne correctement,
01:12:25nous vous demandons d'agir de la façon suivante.
01:12:28Nous vous demandons d'interpeller toute personne
01:12:31entreprenant d'accoster un enfant ou une jeune femme,
01:12:34toutes les personnes qui, d'après vous, seraient en train d'aborder des inconnus.
01:12:38Nous voulons que vous leur demandiez leur papier d'identité,
01:12:41ainsi que leur profession, et que vous notiez ces renseignements sur vos blocs.
01:12:45Nous voulons que vous les fouillez.
01:12:47Et par-dessus tout, nous voulons que tout cela soit fait très visiblement.
01:12:51Nous voulons que tous les gens présents dans la gare puissent le voir.
01:12:55C'est bien clair ?
01:13:00Redites-moi ça, s'il vous plaît.
01:13:03Oui, camarade général.
01:13:06Encore.
01:13:07Oui, camarade général.
01:13:10Croyez-vous que vous êtes capable de bien accomplir cette tâche ?
01:13:14Oui, camarade général.
01:13:16Croyez-vous que vous êtes capable de l'accomplir sans la moindre subtilité ?
01:13:20Oui, camarade général.
01:13:22Sans la moindre discrétion ?
01:13:24Oui, camarade général.
01:13:26Sans le moindre tact ?
01:13:28Oui, camarade général.
01:13:31Merci.
01:13:55Il n'y a pas si longtemps que ça,
01:13:57un flic qui échouait avec autant de moyens
01:14:00qu'il n'y avait jamais eu.
01:14:02C'est dommage. J'espère que ça marchera.
01:14:05Assurez-vous, je ne les laisserai pas vous fusiller.
01:14:08Pas sans que vous soyez jugé.
01:14:30C'est bon.
01:15:00C'est bon.
01:15:30C'est bon.
01:16:00Je suis désolé de vous démarrer,
01:16:02mais on en est qu'à sept semaines et on commence déjà à se ramollir.
01:16:05J'ai là un rapport d'une des gares que vous contrôlez
01:16:07qui ne signale aucun comportement suspect depuis trois jours.
01:16:10Depuis trois jours.
01:16:11Le but du jeu, c'est qu'on vous remarque.
01:16:13Inspection surprise, vous voulez venir ?
01:16:17Non, ce que je veux dire, c'est qu'il faut maintenir la pression, d'accord ?
01:16:20Et un petit secret entre nous.
01:16:22Inspection surprise dans une demi-heure, prévenez-vous ça.
01:16:27Vous venez de griller notre effet de surprise, Colonel.
01:16:30Seulement pour cette gare.
01:16:31Et puis, il faut bien leur donner un petit bonbon de temps en temps.
01:16:40Vos fiches de renseignement.
01:16:54C'est très bien.
01:16:55Pas mal.
01:17:00Vos fiches de renseignement.
01:17:26Au rapport.
01:17:37Rhabillez-vous.
01:17:40J'avais besoin d'aller aux toilettes.
01:17:43Je suis resté là-bas que 100 minutes.
01:17:45Je suis resté là-bas que 100 minutes.
01:17:48Je suis resté là-bas que 100 minutes.
01:17:52J'avais besoin d'aller aux toilettes.
01:17:54Je suis resté là-bas que 100 minutes.
01:17:56Montrez-moi vos fiches de renseignement.
01:18:08Pourquoi autant ?
01:18:10C'est que ça remonte.
01:18:11Vendredi, tout samedi et dimanche.
01:18:15Vous êtes resté combien de temps ?
01:18:1936 heures.
01:18:22Vous avez été relevé ?
01:18:23Non, mon colonel.
01:18:26Mon équipier est tombé malade et ils ont envoyé personne pour le remplacer.
01:18:30À cause du week-end.
01:18:34Bien, on va regarder tout ça.
01:18:41Ne vous inquiétez pas.
01:18:43Vous nous ferez parvenir ces fiches au bureau dès que vous aurez été relevé.
01:18:53Vous avez quelque chose ?
01:18:57C'est vous qui avez interrogé cet homme ?
01:19:01Oui, c'est moi.
01:19:03Pourquoi ?
01:19:05Je l'ai vu sortir de la forêt.
01:19:07Il y avait de la terre sur son impair.
01:19:09Il était bien habillé mais ses vêtements étaient sales.
01:19:12J'ai demandé ce qu'il faisait là.
01:19:14Il m'a dit qu'il était venu voir sa mère à Belcoff.
01:19:17C'est un tout petit village près d'ici.
01:19:20Ça se pouvait jusque-là.
01:19:22Seulement, je suis né à Belcoff et sa mère, je ne la connaissais pas.
01:19:26Alors, je l'ai fiché.
01:19:29Est-ce que vous avez fouillé cet homme ?
01:19:31Non, mon général.
01:19:33Il n'avait abordé personne, il avait l'air bizarre, c'est tout.
01:19:37Vous vous souvenez d'un homme comme Chikatilo ?
01:19:45Est-ce qu'il avait un sac ?
01:19:49Oui.
01:19:55Considérez-vous comme étant relevé de ce poste.
01:19:57Prenez ma voiture et allez à la caserne.
01:19:59Dites-leur que je télégraphie à Moscou.
01:20:01Je veux voir ici 200 soldats équipés pour ratisser la forêt dans une heure.
01:20:06À vos ordres.
01:20:20D'une pipe.
01:20:24Je me demande bien ce qui m'arrive, moi.
01:20:26Mon cœur bat la chamade.
01:20:28J'ai la gorge toute sèche.
01:20:33Mais qu'est-ce que c'est que ça ?
01:20:37C'est l'émotion.
01:20:43C'est l'émotion.
01:20:44L'émotion.
01:20:45C'est l'émotion.
01:20:46C'est l'émotion.
01:21:12Écartez-vous, camarades.
01:21:13Vous avez fait votre travail, merci.
01:21:16Préparez l'équipe, Péderenco.
01:21:18Et organisez le départ des hommes de troupe,
01:21:20à moins que le général ait encore besoin d'eux.
01:21:47Moi, j'en ai 49 sur la conscience.
01:21:52Il n'a vraiment pas de reproches à me faire.
01:21:56Mais c'est pas ça.
01:21:57Qu'est-ce que c'est alors ?
01:22:00C'est la fille dont mon cousin
01:22:03m'attachait à de même comme à...
01:22:06à...
01:22:08à...
01:22:10à...
01:22:12à...
01:22:14à...
01:22:17Elle avait huit ans.
01:22:24Je suis désolé.
01:22:32Tu vas tenir le coup ?
01:22:35Est-ce que tu veux qu'un de mes hommes te ramène ?
01:22:41Pour elle, ça ne changera rien.
01:22:43Mais c'est grâce à toi qu'on va l'arrêter.
01:22:46C'est ce que je veux.
01:23:17J'espère que c'est le même prix qu'hier.
01:23:20Merci.
01:23:22Alors, je vais prendre une petite chaude.
01:23:26Merci, camarade.
01:23:47Vous auriez dû faire ça.
01:23:49Non, je ne peux pas.
01:23:52Continuez de marcher.
01:24:16C'est bon.
01:24:18C'est bon.
01:24:44Comment vous êtes-vous fait ça ?
01:24:46C'est une blanche caisse qui m'a échappé au cinéma.
01:24:51Veuillez vous déshabiller entièrement, s'il vous plaît.
01:24:55Comment ?
01:24:56J'ai dit, déshabillez-vous.
01:24:59C'est bon.
01:25:16D'où proviennent ces abrasions sur le gland de votre pénis ?
01:25:22D'où proviennent ces abrasions sur le gland de votre pénis ?
01:25:26Je ne sais pas du tout.
01:25:28Vous n'éprouvez aucun remords.
01:25:32Aucun remords d'avoir tué des enfants.
01:25:35Aucun remords de leur avoir arraché des parties génitales.
01:25:39Ne ressentez-vous pas l'urgence d'avouer vos crimes ?
01:25:43Bon Dieu, mais vous n'êtes donc pas humain ?
01:25:47C'est un véritable désastre.
01:25:49Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas ?
01:25:52Il a demandé à mener l'interrogatoire lui-même.
01:25:56Il lui reste encore beaucoup de relations.
01:26:09Je parlerai de mes crimes demain.
01:26:12Qu'est-ce que vous dites ? Répétez.
01:26:16Je raconterai tout sur mes crimes demain matin.
01:26:20Et aujourd'hui, je n'en ai plus la force.
01:26:23Vous avez noté ça ?
01:26:26C'est bon.
01:26:28Je vais le faire dans le procès-verbal.
01:26:43Nous n'avançons pas d'un pouce.
01:26:50Qu'est-ce que vous racontez ? Vous n'avez pas entendu ?
01:26:54Hier, il a dit la même chose.
01:26:57C'est le seul moyen qu'il ait trouvé pour échapper à votre hargne.
01:27:04Où voulez-vous en venir ?
01:27:08A ce que vous nous laissiez faire, intervenir quelqu'un qui puisse nous faire avancer.
01:27:13C'est moi qui la déroge.
01:27:15Sans résultat. Vous venez déjà de perdre cinq jours.
01:27:18Et pas une preuve de plus.
01:27:19Si nous n'avons pas obtenu d'aveu le 28, nous devons le relâcher, faute de preuve.
01:27:23C'est moi qui l'interroge.
01:27:24Êtes-vous prêt à courir ce risque uniquement pour satisfaire votre orgueil ?
01:27:38Vous avez tout de même réussi à lui dire son fait.
01:27:41Il le fallait.
01:27:42Je ne supporte plus cette sorte d'imbécilité.
01:27:47C'est peut-être un imbécile, mais c'est quand même lui qui commande.
01:27:54Qu'est-ce que c'est que ça ?
01:27:57C'est ça, vos aveux ?
01:27:59En 1978, vous avez caressé la poitrine d'une fillette de 11 ans.
01:28:02Vous vous moquez de moi ?
01:28:04C'est vrai.
01:28:05Je me fous que ce soit vrai ou non.
01:28:07Vous êtes ici pour meurtre.
01:28:09Pas pour ça.
01:28:10Vous me prenez pour un idiot.
01:28:12J'ai pourtant perdu ma place d'instituteur à cause de cette histoire.
01:28:16Ça, je le sais.
01:28:17Mais vous ne le savez pas.
01:28:19Dans quelle sorte de jeu de dupes essayez-vous de m'entraîner ?
01:28:26Chikatilo, je vous ai posé une question.
01:28:38Nous n'avons plus que demain pour le faire avouer.
01:28:40Oui, peut-être que je l'ignore.
01:28:42Mais je ne peux pas le faire.
01:28:45Nous n'avons plus que demain pour le faire avouer.
01:28:47Oui, peut-être que je l'ignore.
01:28:51Si vous désignez vous-même celui qui l'amènera aux aveux,
01:28:54cela ne fera-t-il pas l'incontestable preuve de votre sagesse ?
01:29:02Qui proposez-vous pour cela, colonel ?
01:29:14Je vous en prie.
01:29:15Je vous en prie.
01:29:16Je n'ai jamais fait ça de ma vie. Je suis mort de peur.
01:29:47Je m'appelle Bukanovski. Je suis psychiatre.
01:29:51Et... j'ai...
01:29:54J'ai écrit un petit ouvrage sur vous, il y a trois ans.
01:29:58Je vous ai appelé le citoyen X.
01:30:02Je suis certain qu'une grande partie de tout ceci est erroné.
01:30:07Voulez-vous que je vous en donne lecture ?
01:30:10Je vous demande pardon ?
01:30:14Oui.
01:30:16S'il vous plaît.
01:30:20Il y a quelques stupidités en préambule destinées à me donner un peu d'importance.
01:30:25Je pense qu'ici, nous pouvons laisser cela de côté.
01:30:34Le citoyen X,
01:30:37Le citoyen X est très probablement sujet à une forte tendance à l'isolement depuis l'enfance.
01:30:44Son monde intérieur, peuplé de fantasmes, ne s'ouvre sur l'extérieur par aucune porte.
01:30:50Pas même pour ceux qui lui sont proches.
01:30:52L'adolescence d'un tel individu est en règle générale douloureuse,
01:30:56car elle est souvent l'objet des railleries de ses camarades.
01:30:59Douleur, encore, lorsque sa volonté de réussite sociale devient le principal sujet de ses rêves intimes.
01:31:11Sa sexualité n'est pas identifiable par ceux qu'il côtoie.
01:31:16Pourtant, il ne s'agit que d'une asexualité apparente,
01:31:20laquelle s'accompagne fréquemment d'une masturbation régulière et de glorieux fantasmes érotiques.
01:31:25Il est terriblement émotif en société.
01:31:27Incapable de la moindre tentative de séduction.
01:31:30Il n'est cependant pas exclu qu'il ait pu réussir à fonder une famille.
01:31:39Il y a toutes les raisons de penser que le citoyen X souffre de défaillances sexuelles proches de l'impuissance.
01:31:46Ceci est appuyé par le fait que des traces de pénétration de son organe sexuel dans le conduit sexuel des victimes
01:31:53ont bien été relevées dans neuf des cas,
01:31:56mais que dans deux cas seulement, la durée du contact a été suffisante pour éteindre l'orgasme.
01:32:02Pour tous les autres cas, on a relevé des traces d'éjaculation sur la dépouille des victimes.
01:32:10Il s'assied ou se met à califourchon sur sa victime.
01:32:14L'orgasme et l'éjaculation se produisent le plus souvent à ce stade de l'acte
01:32:19et dans cette position, étant assis sur la victime pendant la durée de son agonie.
01:32:31Le fait d'aveugler certaines des victimes est peut-être la symbolique de son pouvoir sur le ou la partenaire,
01:32:38ou une incapacité à supporter son regard et ce, même si c'est totalement inconscient.
01:32:44Une autre possibilité est que X pense, comme le dit une croyance populaire,
01:32:50que les yeux de la victime retiennent l'image de l'assassin même après la mort.
01:33:14C'est la dernière solution.
01:33:18Vous étiez persuadé que la police pouvait voir votre image dans leurs yeux ?
01:33:29Parlez-moi de l'éjaculation. Est-ce que j'avais raison pour cela ?
01:33:33Assis sur la victime pendant la durée de son agonie ?
01:33:44Non.
01:33:51Les poignardés vous faisaient éjaculer, n'est-ce pas ?
01:34:05Les poignardés me faisaient éjaculer.
01:34:09Quelques fois avant qu'elle soit morte,
01:34:14mais d'autres fois après.
01:34:20Avec ou sans avoir recours à la masturbation ?
01:34:26Le plus souvent avec.
01:34:30Et ceci explique les abrasions sur votre organe de violente masturbation ?
01:34:38Surtout avec la dernière fille,
01:34:43Natasha Dunenkova.
01:34:49Après l'avoir tuée, j'avais encore des difficultés.
01:34:59J'étais obligé de me faire mal pour arriver à jouir.
01:35:08J'étais obligé de me faire mal pour arriver à jouir.
01:35:39Toutes mes félicitations, messieurs.
01:35:59Il aimerait vous dire quelque chose de spirituel, mais l'émotion est trop forte pour l'instant.
01:36:04Je vous remercie beaucoup.
01:36:06Je voudrais vous dire qu'à vous deux, vous faites une personne formidable.
01:36:37Laissez-le passer.
01:36:40Laissez-le passer, mon Dieu !
01:36:43Vous auriez mieux de leur dire merci au lieu de gueuler.
01:36:47Ce sont les hommes qui l'ont arrêté, compris ?
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01:40:07Passez la porte, s'il vous plaît.
01:40:25Ne vous retournez pas.
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