• il y a 5 mois
Les débats de l'été avec avec Kevin Boucher, Journaliste Le Parisien et Aurélien Saintoul, député LFI des Hauts-de-Seine, rapporteur de la Commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle de la TNT, Aurélien Saintoul, député LFI des Hauts-de-Seine, rapporteur de la Commission d’enquête sur l’attribution, le contenu et le contrôle de la TNT, Franck Louvrier, Maire de La Baule-Escoublac, Samuel Lafont, Porte parole de Reconquête, Fanta Bérété, députée Renaissance de Paris, Alexandra Szpiner, Enseignante et Matthieu Baccialone, Communicant, président de M2B Conseil

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##LES_DEBATS_DE_L_ETE-2024-07-25##

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News
Transcription
00:00:00SUDRADIO, les débats de l'été, 10h-13h, Thierry Guerrier.
00:00:06Et oui, ce sont nos grands débats, les débats de l'été sur SUDRADIO.
00:00:11Bonjour à toutes et à tous, ravi de vous retrouver, nous sommes ensemble jusqu'à 13h.
00:00:15Alors à midi, ce sera, vous le savez, l'émission sur les Jeux Olympiques,
00:00:20les JO dans tous leurs états sur SUDRADIO, la radio du rugby,
00:00:24la radio aussi de l'actualité et des coulisses des Jeux Olympiques.
00:00:27L'émission n'a jamais aussi bien porté son nom, bah oui, dans tous leurs états,
00:00:32le monde des JO et des Bleus, parce que la France est passée, vous le savez,
00:00:36hier, il faut bien le dire, à côté de la catastrophe en rugby A7.
00:00:40La France a failli être éliminée.
00:00:42Et oui, on sourit ce matin, on est en con, on est content parce que c'est passé,
00:00:45mais c'est passé, on en parlera avec Joseph Ruse, c'est passé pas loin, quoi.
00:00:51Après, ce sera aussi en direct, on vient de vous le dire, à 15h30,
00:00:54ce sera sur SUDRADIO, la radio du rugby, et bien, ce sera le premier match,
00:00:58par ailleurs, du foot féminin, les françaises contre les colombiennes,
00:01:03et ça se jouera à Lyon.
00:01:05Vous savez que tous ces matchs, rugby et football, ont lieu dans toute la France.
00:01:08Les JO, les Jeux Olympiques, c'est une occasion,
00:01:11deuxième grand sujet de l'actualité ce matin, un autre débat,
00:01:14pour Emmanuel Macron, et bien, de tenter de rassurer les grands patrons de la planète,
00:01:19et oui, financiers, investisseurs et grands managers,
00:01:23et bien, ils investissent en Europe, ils investissent beaucoup en France,
00:01:26qui, d'habitude, jusque-là, était la destination de leur investissement,
00:01:29premier en France, mais là, ils ont peur, les grands patrons,
00:01:32ils craignent pour leurs investissements, depuis la dissolution du Président de la République,
00:01:37ça a fragilisé tout ça, et il a décidé, aujourd'hui, avec un déjeuner,
00:01:42il en reçoit une quarantaine, important, Elon Musk, par exemple,
00:01:46le patron de Tesla, sera à déjeuner à l'Elysée,
00:01:49et il va essayer, donc, le Président de la République française,
00:01:51de rassurer ses patrons, on en parlera, d'en mettez-vous d'accord,
00:01:54avec nos quatre débatteurs, au passage, la Macronie est un peu en dissension,
00:01:59en ce moment, c'est la crise au sein de la Macronie,
00:02:01et par exemple, le Premier ministre, Gabriel Attal,
00:02:04le ministre de l'économie, Bruno Le Maire, ne sont pas invités
00:02:07au déjeuner et au dîner des chefs d'État, ce soir,
00:02:10qu'est-ce que ça signifie ? On en parlera avec nos débatteurs.
00:02:12Et puis, deux débats, et M. Maglès vous a annoncé à l'instant
00:02:16le premier sujet que nous allons traiter dans quelques instants,
00:02:19deux débats dans l'actualité, les villes côtières,
00:02:22les cités baldères de Loire-Atlantique s'arment,
00:02:24elles arment leur police municipale, une délinquance en hausse,
00:02:27moins de policiers nationaux, ben oui, c'est encore les JOlympiques,
00:02:30nous serons en direct, là, dans quelques minutes,
00:02:33avec le maire de La Baule, Franck Louvrier,
00:02:35qui nous fait l'honneur de répondre à nos questions sur Sud Radio.
00:02:39Et puis, bien sûr, le grand sujet de l'audiovisuel de cet été,
00:02:42le coup de tonnerre dans le PAF, la fin de C8,
00:02:46la chaîne de Bolloré, la chaîne d'Hanouna,
00:02:49est-ce que c'est la faute de TMP-MP ?
00:02:51Est-ce que c'est la faute des écarts de Cyril Hanouna
00:02:54qui fait qu'aujourd'hui, il y a, pour certains en tout cas,
00:02:57une censure de TMP-MP ?
00:02:59Nous poserons la question à nos invités.
00:03:07Alors, on commence par ce sujet, évidemment,
00:03:09je vous le disais, ce coup de tonnerre C8
00:03:11qui est balayé de la TNT par l'ARCOM.
00:03:14Certains parlent de mépris pour le public
00:03:16et pour un personnage très populaire qui est Cyril Hanouna.
00:03:19Le régulateur, donc la haute autorité des médias,
00:03:22a opté pour la méthode forte en sanctionnant,
00:03:25on le sait depuis des mois déjà à plusieurs reprises, C8
00:03:28qui a cumulé plus de 7 millions d'euros d'amende.
00:03:31Et malgré tout, le groupe Bolloré,
00:03:33on va voir si ce n'est pas finalement une fausse défaite
00:03:36pour le groupe Bolloré, parce que le groupe Bolloré
00:03:38sauve son vaisseau amiral, évidemment Canal+,
00:03:41mais aussi CNews.
00:03:42CNews, la TNT.
00:03:44Donc, CNews s'est sauvée.
00:03:46Kevin Boucher, vous êtes avec nous en ligne, bonjour.
00:03:48Bonjour Cyril, bonjour.
00:03:50Bonjour d'avoir accepté de prendre sur vos temps de reportage,
00:03:53parce que là vous êtes reparti en reportage.
00:03:55Hier, vous couvriez cet événement, bien sûr,
00:03:58la disparition de C8 pour février 2025,
00:04:01annoncée par l'ARCOM.
00:04:03Vous êtes un des journalistes médias du Parisien,
00:04:06aujourd'hui en France.
00:04:08Expliquez-nous pourquoi l'ARCOM, tout d'un coup,
00:04:10a décidé de frapper aussi fort au moins en apparence.
00:04:13L'ARCOM, on avait peut-être un peu marre, au final,
00:04:16de tout ça, parce que ça fait 8 ans
00:04:18que l'ARCOM tape sur C8 assez avidèrement,
00:04:21avec des sanctions record.
00:04:22Vous l'avez dit, on est à 7,6 millions d'euros d'amende en 8 ans.
00:04:25C'est jamais arrivé dans l'histoire de la télé.
00:04:28Et au bout d'un moment, ils voyaient que ces amendes,
00:04:30ça n'avait pas trop d'impact,
00:04:32que ça ne bougeait pas tellement à C8,
00:04:34qu'on s'en moquait, en gros.
00:04:36Et lors de l'audition, ils se sont aperçus
00:04:38que c'est le seul moment où ils se sont réveillés
00:04:40à dire qu'on peut décaler Cyril Hanouna,
00:04:42on peut le mettre en différé de 15 à 45 minutes.
00:04:45Et l'audition était quand même à couteau tendu.
00:04:47Du résultat, ça a été la décision de dire
00:04:50on arrête.
00:04:51Kévin Boucher, ce que vous appelez l'audition,
00:04:53c'est l'audition devant la haute autorité,
00:04:55à intervalles réguliers, ça fait partie du contrat, des règles.
00:04:59Chaque chaîne qui possède une fréquence,
00:05:01une concession de services publics,
00:05:03vient plancher devant l'ARCOM et ses sages,
00:05:05comme on dit,
00:05:06pour essayer de se voir renouvelé.
00:05:08Et là, c'est là qu'a eu le coup de théâtre, hier,
00:05:10à l'issue de ces auditions, donc.
00:05:12Exactement, c'est ça.
00:05:13Toutes les chaînes sont passées,
00:05:14les 15 chaînes qui remettaient leur fréquence en jeu pour 10 ans,
00:05:17sont passées.
00:05:18Une espèce d'entretien d'embauche,
00:05:19de dire, voilà, notre entretien annuel à tous,
00:05:22de dire, ben voilà, j'ai fait ça, j'ai fait ça,
00:05:24et je m'engage à faire ci.
00:05:26Pour certains, ça a été très très bien,
00:05:28et pour d'autres, comme C8, ça a été très compliqué.
00:05:31Bon, mais alors, pourquoi est-ce que c'est une décision historique ?
00:05:33Parce que dans votre reportage, avec Benoît Daragon,
00:05:36dans Le Parisien aujourd'hui en France,
00:05:38vous nous expliquez que déjà, en 1987,
00:05:41vous nous le rappelez,
00:05:42une chaîne de télévision, TV6,
00:05:44sur décision des autorités publiques,
00:05:47et notamment du CSA à l'époque,
00:05:49avait dû céder sa fréquence
00:05:51pour une nouvelle chaîne sur la 6,
00:05:53qui est devenue M6.
00:05:55Donc c'est pas nouveau, ça a déjà existé.
00:05:57Pourquoi historique, tout de même, cette décision, hier,
00:05:59d'en mettre 2 mètres fin à C8 ?
00:06:01Il y a déjà eu des suppressions, en effet, par le passé.
00:06:03Elles sont rares, mais ça a existé.
00:06:05Là, c'est quand même assez différent,
00:06:06parce que là, on supprime une chaîne,
00:06:07parce qu'elle fait trop polémique,
00:06:09et en plus, c'est la première chaîne de la TNT.
00:06:11C8, il ne faut pas oublier,
00:06:12elle représente 3,1% de part d'audience en 2023,
00:06:15et elle a un intérêt pour le public,
00:06:17qui était aussi dans les critères.
00:06:18Les gens la regardent,
00:06:19mais le régulateur a estimé
00:06:21que C8, aujourd'hui, dépassait beaucoup trop les bornes.
00:06:24Et ça, ça n'était jamais arrivé dans l'histoire du PAS.
00:06:27Jamais on a dit à une chaîne,
00:06:28c'est bon, tu dérapes trop, tu sors.
00:06:30Oui, mais vous soulignez bien un aspect important,
00:06:33c'est que Sirial Luna est très populaire,
00:06:35l'émission est très regardée,
00:06:36et la chaîne, elle-même,
00:06:37est considérée comme la sixième dans la hiérarchie,
00:06:39c'est-à-dire, finalement,
00:06:40avec le nombre de chaînes dont on dispose aujourd'hui,
00:06:43c'est une très bonne place.
00:06:45Ah, c'est excellent !
00:06:46Ça a été une chaîne qui a su capitaliser son succès
00:06:49autour de Sirial Luna,
00:06:50et qui, aujourd'hui, a su déborder.
00:06:52Ils ont des rediffusions des séries de France 3,
00:06:54Magellan, Mangevide,
00:06:55qui marchent aussi très fort.
00:06:56Mais c'est ça, en fait,
00:06:57c'est une chaîne qui a un public.
00:06:59Alors, on aime, on n'aime pas.
00:07:00Moi, je discutais, il y a quelque temps,
00:07:02avec un grand patron du PAS,
00:07:03qui me disait, à propos de ses auditions qui allaient venir,
00:07:05que lui pensait que C8, ça a dépassé,
00:07:08mais comme une lettre à la poste,
00:07:09en disant, dans les critères,
00:07:10il y a l'intérêt du public,
00:07:11l'intérêt du public est là,
00:07:13qu'on aime ou qu'on n'aime pas C8,
00:07:14les gens la regardent,
00:07:15donc C8 devrait continuer.
00:07:17Alors, rappelez-nous un peu
00:07:18les dérapages qu'on reproche à Sirial Luna, finalement,
00:07:20et à C8 Boyard, Hidalgo, Delormeau,
00:07:24enfin, c'est vrai que ce sont des souvenirs,
00:07:27ça a marqué aussi le PAF,
00:07:30les dérapages de Sirial Luna en la matière.
00:07:32Oui, oui, c'est historique aussi,
00:07:34au niveau des amendes, c'est ça.
00:07:35Donc, la plus grosse, évidemment,
00:07:37c'est le clash avec le député Léphi-Louis Boyard,
00:07:39qui était un ancien chroniqueur de Sirial Luna,
00:07:41où il s'est fait copieusement insulter
00:07:44par son ancien patron sur le plateau,
00:07:45ça a coûté 3,5 millions d'euros d'amende à C8.
00:07:48Il y a aussi eu un caninard homophobe,
00:07:50en 2017, en direct,
00:07:51qui a coûté 3 millions d'euros cette fois-ci à C8.
00:07:53On parle de 500 000 euros d'amende
00:07:55pour avoir exposé pendant un long moment
00:07:58une théorie du complot sur l'adrénochrome,
00:08:00cette supposée drogue qui vient du sang des enfants.
00:08:03Voilà, 300 000 euros aussi
00:08:05pour des insultes envers Hidalgo.
00:08:07Il a quand même un joli palmarès.
00:08:09Et jamais de changement,
00:08:11c'est peut-être ça qui n'a pas plu à l'ARCUM,
00:08:13c'est que, des amendes certes,
00:08:15mais finalement, Bolloré payant,
00:08:17on ne changeait pas la grille,
00:08:19et on ne changeait pas la place d'Hanouna,
00:08:20et donc ça, ça n'a pas plu aux sages qui ont dit
00:08:22mais vous ne respectez pas nos injonctions, en quelque sorte.
00:08:25C'est ça, nous, quand on se prend un PV sur l'autoroute
00:08:28parce qu'on a fait un excès de vitesse,
00:08:29on va perdre un point,
00:08:30on va être au téléphone, on va perdre des points,
00:08:31au bout d'un moment, on n'a plus de points sur le permis,
00:08:33et on n'a plus le permis.
00:08:34Là, non, les amendes se multipliaient,
00:08:36il y avait quelqu'un qui payait,
00:08:37et ce n'est pas grave, ils vont passer à autre chose,
00:08:39sauf que l'ARCUM, quand il met une amende,
00:08:41c'est dire, là, vous êtes allés beaucoup trop loin,
00:08:43remettez-vous en question, et ça n'a pas été le cas.
00:08:45Oui, alors on va avoir dans quelques instants
00:08:47le député LFI Aurélien Saint-Aoul,
00:08:50qui était l'un des rapporteurs,
00:08:52le rapporteur de la commission d'enquête parlementaire
00:08:54sur l'attribution des fréquences, précisément,
00:08:56et qui avait auditionné Cyril Hanouna,
00:08:58mais avant, une dernière question.
00:09:00Est-ce que tout ça, ce n'est pas un jeu de dupes, quand même,
00:09:02Kévin Boucher, parce que la réalité,
00:09:04c'est que le groupe Bolloré, avec C8,
00:09:06avait une chaîne qui était très populaire,
00:09:08mais qui perdait beaucoup d'argent.
00:09:09Vous révélez, dans votre reportage ce matin,
00:09:12dans le Parisien Aujourd'hui en France,
00:09:13que c'est près de 700 millions
00:09:15que C8 aurait comme déficit.
00:09:17Ça peut arranger Bolloré, finalement,
00:09:19de s'en débarrasser de cette chaîne, non ?
00:09:21Alors, ça peut, oui et non.
00:09:23En effet, si on parle juste sur un principe économique,
00:09:25c'est sûr que, oui, C8 perdant trop d'argent,
00:09:27bon, c'est de l'argent qui sera perdu,
00:09:29mais il n'y a plus de perte, maintenant, avec ça.
00:09:31Même s'il y a encore un an de contrat très juteux
00:09:33entre Cyril Hanouna et le groupe Canal+.
00:09:35Dans la réalité, Vincent Bolloré,
00:09:37ce qu'il aime bien, c'est quand même cet outil d'influence
00:09:39qu'il a, on le voit avec Cnews,
00:09:41qui pouvait commencer à être rentable,
00:09:43mais C8, avec Cyril Hanouna,
00:09:45c'était aussi un autre outil d'influence qu'il aimait,
00:09:47parce que ça parle à une population
00:09:49qui ne regarde pas forcément la télé tout le temps,
00:09:51qui ne regarde pas forcément les chaînes d'information
00:09:53et pas forcément Cnews.
00:09:55Donc ça, il est en train de le perdre, parce que, certes,
00:09:57Cyril Hanouna va rebondir sur une échelle du groupe Canal+,
00:09:59ça c'est indéniable, ce sera soit Canal+,
00:10:01soit Cstar, mais
00:10:03avec forcément un peu moins, quand même,
00:10:05d'exposition qu'avant.
00:10:07M. le député Saint-Aul, dans un instant,
00:10:09je vous presse la parole, mais tout de même,
00:10:11première question encore, Hanouna, c'est fini,
00:10:13ou est-ce qu'on va le retrouver ailleurs, par exemple sur Cnews
00:10:15ou Canal+, et deuxième question,
00:10:17qui va remplacer C8 en
00:10:192025, février 2025, à l'antenne ?
00:10:21Alors, Cyril Hanouna,
00:10:23oui, on va le retrouver, c'est sûr,
00:10:25il y a un contrat qui court encore jusqu'en 2026 avec le groupe Canal+,
00:10:27donc il va trouver sa place
00:10:29ou sur Canal+, ou sur Cstar.
00:10:31Cnews, ce n'est pas possible, parce que
00:10:33il y a une autre star de l'antenne, il y a Pascal Praud,
00:10:35qui est là entre 20h et 21h, qui fait un carton phénoménal,
00:10:37qui commence même un peu à mordre des volets,
00:10:39justement, de Cyril Hanouna,
00:10:41donc ça, c'est sûr que Cnews, ce n'est pas pour lui,
00:10:43mais au 1er mars
00:10:452025, il est certain que Cyril Hanouna
00:10:47aura une place à la télé, sur l'une
00:10:49des autres chaînes du groupe Canal+.
00:10:51Et qui va remplacer alors C8 ?
00:10:53Alors, sur le Canal8,
00:10:55précisément, on ne sait pas, parce que justement,
00:10:57avec les chaînes qui ont été reconduites, certaines pourront voir leur
00:10:59numéro d'action changer, mais en revanche,
00:11:01avec la suppression des fréquences de C8 et de
00:11:03NRJ12, il y a deux nouvelles entrantes,
00:11:05il y a Réel TV, qui est une chaîne du groupe CMI,
00:11:07du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky,
00:11:09qui promet
00:11:11une ligne autour des 3D,
00:11:13comme il l'appelle,
00:11:15documentaire, débat, divertissement,
00:11:17et une autre qui sera un peu plus ancrée dans le local,
00:11:19avec une déclinaison télévisée
00:11:21du journal Ouest France, qui sera basée
00:11:23d'ailleurs à Rennes, et non pas à Paris.
00:11:25Donc c'est nos confrères de Ouest France
00:11:27qui pourraient récupérer
00:11:29une antenne, une partie de l'antenne
00:11:31en tout cas, consacrée aux régions.
00:11:33Merci Kevin Boucher, avec
00:11:35Benoît Daragon, vous êtes les journalistes
00:11:37médias du Parisien aujourd'hui dans France, et vous nous avez
00:11:39éclairés, parce que vous avez suivi hier
00:11:41cette affaire. Aurélien Saint-Aul,
00:11:43vous êtes avec nous, merci monsieur le député
00:11:45et les filles des Hauts-de-Seine
00:11:47de nous rejoindre. Vous avez
00:11:49auditionné Cyril Hanouna, on s'en souvient,
00:11:51à l'Assemblée nationale,
00:11:53et vous étiez assez hostile,
00:11:55disons-le clairement, vous ne supportiez pas
00:11:57ce que vous avez appelé les
00:11:59dérapages populistes de Cyril Hanouna,
00:12:01vous êtes satisfait finalement aujourd'hui, ou pas, de la décision de l'ARCOM ?
00:12:03Écoutez, je pense que c'est
00:12:05un bon signal, effectivement, l'ARCOM a montré
00:12:07qu'on ne pouvait pas pousser le bouchon
00:12:09sans cesse, sans finir un jour par être sanctionné.
00:12:11Ce qui est une bonne nouvelle,
00:12:13c'est de dire, voilà,
00:12:15ces canaux, ils n'appartiennent pas aux
00:12:17chefs, ils appartiennent à la puissance
00:12:19publique, à l'État, à la collectivité,
00:12:21et puis ils sont mis à disposition,
00:12:23à condition qu'il y ait un projet cohérent.
00:12:25En l'occurrence, le projet cohérent de C8,
00:12:27c'est la mise devant
00:12:29le fait accompli permanent, c'est la
00:12:31transgression permanente, et même si éventuellement
00:12:33il y a un public pour ce genre de choses,
00:12:35eh bien, comme l'a dit tout à l'heure
00:12:37M. Boucher, voilà, quand vous
00:12:39êtes pris en faute au volant,
00:12:41on vous enlève des points, et puis à la fin on vous enlève le permis.
00:12:43Oui, mais M. le député,
00:12:45ce n'est pas une fausse victoire pour vous,
00:12:47au-delà du symbole de l'autorité de l'ARCOM
00:12:49et du fait qu'on a en partie entendu
00:12:51vos critiques au moment de la commission
00:12:53parlementaire, parce que
00:12:55fausse victoire, parce que
00:12:57Cyril Hanouna, il va rester à l'antenne,
00:12:59sans doute TPMP aussi,
00:13:01et le groupe Bolloré finalement s'en sort, parce qu'il se débarrasse
00:13:03d'une chaîne qui lui coûtait très très cher,
00:13:05donc finalement, est-ce que ce n'est pas un jeu de dupe ?
00:13:07Moi, mon but
00:13:09n'a jamais été ni de tenter de couler
00:13:11Bolloré ou de faire taire Cyril Hanouna,
00:13:13c'est de le faire simplement respecter les règles.
00:13:15Donc, de ce point de vue-là, je ne considère pas que ce soit une défaite,
00:13:17je considère qu'au
00:13:19contraire, même si
00:13:21Cyril Hanouna retrouve un emploi, ce qui est
00:13:23tout à fait pour lui, ce sera dans des
00:13:25conditions particulières, parce qu'il y aura
00:13:27d'autres conventions. On ne peut pas faire
00:13:29la même chose sur une chaîne généraliste et sur une chaîne
00:13:31thématique, donc la même émission ne sera pas
00:13:33possible, quoi qu'il arrive, ça c'est clair.
00:13:35Pour le reste, le fait que
00:13:37C8 soit une chaîne colossalement
00:13:39déficitaire a dû rentrer
00:13:41en ligne de compte pour l'ARCOM, parce que
00:13:43justement, avoir un plan d'affaires
00:13:45sérieux, ça fait partie des critères
00:13:47pour être retenu.
00:13:49Donc, ça ne me surprend pas, je crois que c'est une des raisons
00:13:51pour lesquelles la chaîne
00:13:53n'a pas été renouvelée. Pour le reste,
00:13:55évidemment, il y a la question de CNews. Là,
00:13:57pour moi, c'est un problème. On a une chaîne
00:13:59qui, quand même, fait profession
00:14:01de racisme, de xénophobie,
00:14:03de haine des musulmans de façon très
00:14:05récurrente, et je vois un problème
00:14:07dans le fait que, pour l'instant,
00:14:09l'ARCOM ne l'est pas mis
00:14:11à l'écart. Le fait est qu'on entre
00:14:13dans une nouvelle phase, désormais, celle de la
00:14:15négociation de la convention, ce qui veut dire que
00:14:17CNews, pour l'instant, n'a pas de nouvelle autorisation.
00:14:19Elle a la possibilité de passer à l'étape
00:14:21suivante, et là, je pense que l'ARCOM a la
00:14:23possibilité de poser des conditions plus
00:14:25strictes pour que la convention évite
00:14:27tout nouveau des rappels.
00:14:28– Ah oui, donc vous nous dites qu'il peut y avoir une épée de Damoclès,
00:14:30en effet, sur le renouvellement
00:14:32de CNews. Aurélien Santour,
00:14:34dernière question, pour vous, personnel,
00:14:36vous savez que Cyril Hanouna est très
00:14:38populaire, c'est pas bon
00:14:40pour votre électorat,
00:14:42il y a une bonne partie de votre électorat
00:14:44qui regarde Hanouna.
00:14:46– Je sais pas,
00:14:48j'ai été élu au premier tour, et je pense que les gens
00:14:50savaient très bien pourquoi
00:14:52ils m'élisaient. Je crois, en réalité,
00:14:54pour vous répondre plus franchement et de façon un peu moins présomptueuse,
00:14:56que
00:14:58les classes populaires n'aiment pas qu'on les prenne
00:15:00pour des idiots, et je crois que Cyril Hanouna a tendance
00:15:02à les caricaturer et à les prendre pour des idiots,
00:15:04et c'est la raison pour laquelle, dans une circonscription
00:15:06aussi populaire que la mienne, beaucoup
00:15:08m'ont dit, écoutez, vous nous
00:15:10représentez, on vaut mieux que ça.
00:15:12Je crois que les classes populaires
00:15:14en particulier valent mieux que ce que Cyril Hanouna
00:15:16laisse croire. – Merci Aurélien Santour,
00:15:18député éléfi des Hauts-de-Seine et rapporteur
00:15:20de la commission d'enquête parlementaire
00:15:22sur l'attribution et le contrôle
00:15:24des fréquences de la TNT.
00:15:26On parlait de C8, on va parler
00:15:28police municipale, dans un instant.
00:15:30– Sud Radio. – Parlons vrai.
00:15:32– Parlons vrai. – Sud Radio.
00:15:34– Parlons vrai.
00:15:36– Sud Radio, les débats de l'été,
00:15:3810h-13h, Thierry Guerrier.
00:15:40– Deuxième des grands
00:15:42sujets de l'actualité que nous traitons
00:15:44ce matin, c'est ce choix
00:15:46des polices municipales, des élus,
00:15:48des maires d'un certain nombre
00:15:50de villes balnéaires de la côte ouest
00:15:52de Loire-Atlantique qui ont décidé
00:15:54d'armer leur police municipale
00:15:56comme la police nationale.
00:15:58Faut-il armer tous les policiers municipaux
00:16:00en France ? On est à peu près à
00:16:026 policiers sur 10 en France,
00:16:04policiers municipaux, qui sont armés
00:16:06de pistolets tout à fait
00:16:08conséquents, qui désarment
00:16:10létal comme celle de la police nationale.
00:16:12On était à 4 sur 10
00:16:14il y a encore une dizaine d'années.
00:16:16Donc vous voyez, il y a une progression très nette.
00:16:18Bonjour monsieur le maire de
00:16:20Labeaul, Franck Louvrier. Bonjour Franck Louvrier.
00:16:22– Bonjour Thierry Guerrier.
00:16:24– Merci d'avoir accepté de répondre à nos questions
00:16:26parce que vous êtes un des maires qui a décidé
00:16:28depuis un an, déjà il y a eu un débat
00:16:30dans votre conseil municipal, certains n'étaient pas
00:16:32d'accord, d'armer vos policiers municipaux.
00:16:34Qu'est-ce qu'il se passe ? C'est une conséquence
00:16:36indirecte des Jeux Olympiques en fait ?
00:16:38– Oui, c'est surtout le fait
00:16:40qu'on passe d'une ville
00:16:42de 18 000 habitants à 180 000
00:16:44l'été. – 10 fois plus.
00:16:46– Voilà, 10 fois plus. Et le fait est
00:16:48que les policiers municipaux sont souvent
00:16:50les primo-arrivants sur une opération.
00:16:52C'est pas que la police nationale n'est pas là
00:16:54mais elle a généralement un territoire
00:16:56plus large alors que les policiers municipaux
00:16:58sont des polices de proximité donc ils arrivent les premiers.
00:17:00Sauf que la délinquance ne peut pas
00:17:02le trier entre des policiers municipaux et des
00:17:04policiers nationaux et donc de ce fait-là
00:17:06ils nous demandent à juste titre d'être protégés
00:17:08et qu'on doit protéger ceux qui nous protègent.
00:17:10C'est la raison pour laquelle on a décidé
00:17:12de les armer en létal.
00:17:14On avait la chance d'avoir
00:17:16un stand de tir sur notre territoire
00:17:18sur la commune qui vient d'être homologué
00:17:20hier par le centre national
00:17:22de formation et donc
00:17:24de ce fait-là on peut permettre comme ça
00:17:26à l'ensemble de nos anciens policiers
00:17:28municipaux ou anciens gendarmes
00:17:30en fin de compte, de retrouver l'arme létale
00:17:32pour pouvoir faire leur travail le mieux possible.
00:17:34– Parce que jusque-là c'était des matraques
00:17:36et des tasers simplement qu'ils avaient
00:17:38comme outil un peu de réplique
00:17:40un peu plus virulente quand ils se faisaient attaquer
00:17:42et agresser et ça ne suffit pas, vous dites.
00:17:44Mais pourquoi ça ne suffit pas ?
00:17:46– Pourquoi ça ne suffit pas ? Parce que la violence
00:17:48elle est réelle, la violence ne fait
00:17:50que s'amplifier, moi j'ai
00:17:52une ville à 75 km de la Bôle
00:17:54qui est Nantes où vous savez l'insécurité
00:17:56est très forte, j'ai une autre ville
00:17:58qui est une sous-préfecture qui est Saint-Nazaire
00:18:00où les tensions sont importantes et comme vous le savez
00:18:02l'insécurité
00:18:04elle est perméable.
00:18:06– Oui ça dégorge chez vous
00:18:08c'est-à-dire qu'ils se déplacent.
00:18:10– Voilà on a besoin
00:18:12de protéger ceux qui
00:18:14ont en charge justement à la fois
00:18:16de surveiller notre ville et de protéger
00:18:18les habitants, c'est la raison pour laquelle
00:18:20on a un tissu aussi de caméra
00:18:22très important, on a plus de 300 sur la ville
00:18:24pour permettre justement de mieux travailler
00:18:26et surtout
00:18:28d'essayer de travailler en sérénité parce qu'en fin de compte
00:18:30un policier est en danger.
00:18:32– Et en quoi ça donne plus honnêtement, en quoi une arme
00:18:34létale, un pistolet automatique
00:18:36puissant donne-t-il davantage
00:18:38de sérénité aux policiers ?
00:18:40Est-ce que ce n'est pas au contraire
00:18:42un élément d'aggravation
00:18:44des conflits ?
00:18:46– Non ça le sécurise,
00:18:48vous savez moi j'ai travaillé au ministère de l'Intérieur
00:18:50plusieurs fois et on le savait très bien, il y a
00:18:52deux éléments qui sont importants, d'abord
00:18:54les effectifs, il faut avoir du monde parce que
00:18:56quand vous êtes seul face au danger bien sûr
00:18:58vous vous sentez en insécurité et puis
00:19:00aussi le fait que vous avez des outils
00:19:02pour pouvoir éventuellement riposter
00:19:04si vous êtes attaqué. Et ça a
00:19:06à la fois bien sûr un effet dissuasif
00:19:08mais c'est aussi un effet sécurisant
00:19:10pour la personne qui l'apprend. – Bon mais Franck Louvrier
00:19:12doté d'un
00:19:14policier municipal, même quand
00:19:16il a de l'expérience parce qu'il a été
00:19:18gendarme ou policier national ailleurs,
00:19:20le doter d'une arme aussi puissante
00:19:22ça impose quand même un contrôle,
00:19:24une maîtrise de soi, donc une formation
00:19:26adéquate et psychologique
00:19:28et puis aussi au combat
00:19:30notamment et puis aussi
00:19:32une capacité technique tout simplement d'utiliser
00:19:34ces armes, d'apprendre à tirer. Vous avez le temps
00:19:36les moyens de les former ?
00:19:38– Oui alors on a la chance d'être une ville saisonnière
00:19:40donc parfois l'hiver on a un peu plus de temps
00:19:42que l'été, donc de ce fait là on a le temps de faire
00:19:44des formations. C'est pas une formation, c'est des formations
00:19:46c'est des autorisations préfectorales
00:19:48c'est un contrôle psychologique
00:19:50enfin c'est tout un parcours. – Mais vous avez
00:19:52eu le temps de faire ça depuis la décision d'armer
00:19:54vos policiers ? – Oui ben si vous voulez
00:19:56on l'a décidé il y a plus d'un an maintenant et
00:19:58aujourd'hui sur les 30 policiers municipaux
00:20:00il y en a déjà 8 qui portent l'arme
00:20:02et l'objectif c'est que l'année prochaine
00:20:04ils soient en grande partie
00:20:06tous armés, en tout cas ceux qui le souhaitent.
00:20:08Et donc pour nous c'est vraiment
00:20:10on n'avait pas de religion à la matière si vous voulez
00:20:12comme vous l'aviez dit à juste titre, il y a eu des discussions au conseil
00:20:14municipal, on a même fait un sondage auprès
00:20:16de la population pour savoir ce qu'on pensait. – Et ils donnent quoi
00:20:18le sondage ? – Ah ben le sondage il était très simple
00:20:20c'était 52% des gens favorables
00:20:2248% qui ne l'étaient pas, vous voyez
00:20:24donc c'était vraiment partagé. – Ouais c'est moitié-moitié quoi.
00:20:26– Et donc de ce fait là on a
00:20:28vraiment échangé, on a essayé de comprendre
00:20:30quelle était leur demande
00:20:32et on s'est aperçu que
00:20:34quand vous regardez les autres communes du même style
00:20:36que la nôtre, ils vont aussi vers ce type
00:20:38d'équipement, donc on est allé vers ce type d'équipement.
00:20:40– Mais là en ce moment
00:20:42est-ce que les Jeux Olympiques
00:20:44vous ont amené à accélérer au fond
00:20:46ce processus d'entrée en scène
00:20:48de la police municipale avec ce
00:20:50nouvel armement ? Je vous pose la question
00:20:52parce qu'en réalité il y a moins
00:20:54de policiers nationaux chez vous cet été
00:20:56vous n'avez plus ni les CRS ni les gendarmes
00:20:58en renfort que vous aviez jusque là
00:21:00les mêmes effectifs parce qu'ils sont à Paris
00:21:02et dans la région parisienne, dans toute l'île de France
00:21:04pour les Jeux Olympiques.
00:21:06– Alors quand on a réfléchi sur la dotation
00:21:08en armement létal pour les policiers
00:21:10c'était déjà il y a deux ans et on
00:21:12connaissait bien évidemment les perspectives
00:21:14des Jeux Olympiques. On savait aussi que
00:21:16l'État n'allait pas mettre de force mobile
00:21:18sur la ville cette année, de façon exceptionnelle
00:21:20c'est-à-dire qu'on n'a pas une compagnie de CRS
00:21:22à peu près 70 personnes
00:21:24qui viennent s'installer pendant tout l'été.
00:21:26Alors le fait est que les échanges avec l'État
00:21:28et avec le préfet notamment ont permis
00:21:30d'avoir quand même
00:21:32une présence policière qui est plus mobile
00:21:34mais qui permet aussi de compléter
00:21:36les forces qui sont déjà en présence avec
00:21:38le commissariat de police et l'hôtel de police municipal.
00:21:40Mais comme vous le savez
00:21:42la difficulté aujourd'hui c'est
00:21:44surtout de pouvoir avoir
00:21:46des hommes et des femmes qui se sentent en sécurité
00:21:48pour permettre justement
00:21:50qu'ils agissent de façon le plus
00:21:52possible sur le terrain.
00:21:54C'est ça la difficulté parce que
00:21:56vous le savez bien, les tensions
00:21:58elles peuvent être brutales, réelles
00:22:00ça va des gens du voyage
00:22:02en passant par les cambriolages
00:22:04en allant parfois aussi
00:22:06sur des tensions à la sortie
00:22:08des bars, la nuit vous le savez
00:22:10c'est pas simple, les trafics de drogue qui existent un peu partout
00:22:12donc tout ça fait qu'ils ont besoin
00:22:14de toute la panelle, tout le panel
00:22:16des outils indispensables. Donc ça va
00:22:18bien sûr l'armement létal, aux moyens
00:22:20de mobilité que ce soit
00:22:22ici on a aussi bien des vélos, des voitures que des chevaux
00:22:24que ce soit aussi bien sûr
00:22:26les caméras. Et il n'y a pas
00:22:28des sous-policiers municipaux, ceux qui n'ont pas d'armes
00:22:30létales, ceux qui n'ont pas de pistolets
00:22:32et puis ceux qui sont dotés un peu plus
00:22:34il n'y a pas les chefs
00:22:36Alors on leur donne tous la possibilité
00:22:38de l'avoir, ceux qui ne le souhaitent pas bien évidemment
00:22:40ne le font pas et puis
00:22:42il faut passer les examens. Et ça c'est pas simple.
00:22:44Oui, il faisait raison. Alors dernière question
00:22:46pardonnez-moi, je fais mon métier
00:22:48un peu de provoc'
00:22:50une question politique
00:22:52vous êtes un ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy
00:22:54vous avez été son responsable de
00:22:56communication, vous l'avez suivi au ministère de l'Intérieur
00:22:58vous connaissez ces sujets. Mais du coup
00:23:00maire de La Baule
00:23:02Franck Louvrier en ce moment, alors qu'on parle
00:23:04de peut-être à la rentrée un gouvernement
00:23:06de centre droit
00:23:08entre les droites républicaines
00:23:10à laquelle vous appartenez et puis peut-être le bloc central
00:23:12on parle de vous pour des responsabilités
00:23:14nationales. Vous accepteriez d'entrer dans un gouvernement
00:23:16pour une coalition souhaitée
00:23:18par le Président de la République ?
00:23:20Vous savez, j'ai la chance que les Baulois
00:23:22m'ont désigné et m'ont élu maire de La Baule
00:23:24et je suis très content d'être ministre de La Baule
00:23:26ministre de La Baule, c'est pas mal ça
00:23:28Après, vous allez me dire, c'est une pirouette
00:23:30les choses sont que
00:23:32ça se décide pas
00:23:34c'est pas quelque chose que vous demandez
00:23:36vous êtes pas candidat, à un moment donné
00:23:38si vous devez répondre
00:23:40aux nécessités républicaines
00:23:42vous le faites, mais honnêtement je suis
00:23:44pleinement et ravi
00:23:46de m'occuper de La Baule, c'est déjà...
00:23:48Donc c'est pas un coup de com' l'armement de vos policiers
00:23:50municipaux pour devenir ministre de l'Intérieur ?
00:23:52Ah non, non, c'est pas lié à ça
00:23:54parce que je peux vous assurer qu'il y a bien longtemps
00:23:56qu'on y réfléchit, et réfléchir surtout c'est que c'est
00:23:58une nécessité du quotidien.
00:24:00Merci Franck Louvrier, maire de La Baule, d'avoir été
00:24:02l'invité de Sud Radio ce matin.
00:24:04Sud Radio
00:24:06votre intention est notre plus belle
00:24:08récompense. Depuis que j'écoute
00:24:10Sud Radio avec Elisabeth Lévigné
00:24:12et Jean-Jacques Bourdin, sans oublier Patrick Rocher
00:24:14et André Bercoff,
00:24:16on est certains d'entendre parler vrai
00:24:18dans la matinale de Sud Radio, figurez-vous.
00:24:20Sud Radio, parlons vrai.
00:24:22Sud Radio
00:24:24Les débats de l'été, 10h-13h
00:24:26Thierry Guerrier
00:24:28Deuxième partie
00:24:30de ce 10h-13h après nos deux
00:24:32grands sujets d'actualité, on va se mettre
00:24:34d'accord, enfin on va voir s'ils se mettent d'accord
00:24:36je vous présente nos quatre débatteurs
00:24:38de la matinée des habituelles
00:24:40invitées de Valérie Expert
00:24:42qui est en vacances et que j'ai le plaisir de remplacer
00:24:44nos quatre débatteurs et débattrices
00:24:46ce matin
00:24:48une fois on a davantage de femmes ou presque
00:24:50en tout cas on est à la parité
00:24:52Fanta Béreté, bonjour Fanta.
00:24:54Vous êtes ancienne députée
00:24:56Renaissance, macroniste de Paris
00:24:58Alexandra Spiner, vous aussi vous êtes
00:25:00une élue parisienne, vous êtes enseignante
00:25:02de métier, vous êtes élue municipale
00:25:04conseillère régionale
00:25:06avec Valérie Pécresse
00:25:08de la droite républicaine
00:25:10sur la région Île-de-France
00:25:12Mathieu Batchelon
00:25:14vous allez, bonjour, rééquilibrer
00:25:16notre plateau
00:25:18vous êtes gauche républicaine
00:25:20ancien socialiste, vous êtes communicant
00:25:22et président de M2B
00:25:24conseil. Samuel Lafon
00:25:26France Renaissance
00:25:28Reconquête, oh là là
00:25:30je mélange
00:25:32tout là ce matin
00:25:34Reconquête, vous êtes proche d'Éric Zemmour
00:25:36de Reconquête, Samuel Lafon
00:25:38Bonjour à tous
00:25:40Alors on va démarrer avec vos coups de gueule
00:25:42ou vos coups de coeur
00:25:44et je commence avec vous Fanta Béreté, vous voulez rendre hommage
00:25:46aux forces de l'ordre. Oui effectivement
00:25:48moi j'adore les coups de coeur
00:25:50donc là depuis quelques jours à Paris
00:25:52nous voyons le dispositif qui se met
00:25:54en place, 45 000 policiers
00:25:56policiers effectivement français
00:25:58des policiers qui viennent de province
00:26:00des policiers qui viennent de l'étranger
00:26:02donc le challenge est important
00:26:04on organise ces JO au coeur même
00:26:06de la ville Lumière
00:26:08et dans tous les quartiers
00:26:10les dispositifs se mettent en place
00:26:12donc moi j'ai envie de leur dire tout simplement
00:26:14merci, donc
00:26:16c'est vrai qu'ils sont là pour notre sécurité
00:26:18pour surveiller, pour
00:26:20renseigner beaucoup parce que c'est vrai que c'était un peu
00:26:22le parcours du combattant ces derniers jours
00:26:24dans Paris, donc
00:26:26leur rendre hommage, c'est vrai qu'ils ont été
00:26:28sur sollicités depuis 2020
00:26:30dans le cadre d'un certain nombre de manifestations
00:26:32mais ils répondent présent et je dois dire
00:26:34que c'est assez chaleureux, je vois les points
00:26:36de rencontre avec
00:26:38les différentes populations
00:26:40je trouve ça très intéressant
00:26:42j'ai vu des touristes espagnols tomber sur des
00:26:44policiers espagnols et
00:26:46donc converser, faire des photos
00:26:48faire des photos, non leur expliquant
00:26:50simplement que c'est une coordination
00:26:52et je crois que
00:26:54pour un tel événement
00:26:56dans le contexte actuel
00:26:58donc
00:27:00sécuritaire, c'est important et nous faisons face
00:27:02et je crois que Gérald Darmanin
00:27:04s'était expliqué à de nombreuses reprises
00:27:06sur la manière dont il voyait les choses, la vision
00:27:08qu'on avait et c'est en train de se déployer
00:27:10et je suis ravie
00:27:12mais pourquoi ce coup de coeur ?
00:27:14parce que la police
00:27:16a souvent été décriée
00:27:18au cours des dernières années
00:27:20par une partie
00:27:22des politiques
00:27:24pour ne pas nommer tout particulièrement
00:27:26les filles et moi je trouve
00:27:28que, en tout cas
00:27:30nous devons être là, leur faire un sourire
00:27:32leur dire bonjour
00:27:34les températures sont déjà hautes
00:27:36ils sont avec leurs uniformes, avec leurs armes
00:27:38ils sont là pour nous, pour sécuriser
00:27:40nous nous sentons sécurisés
00:27:42je pense actuellement
00:27:44donc avoir
00:27:46dans les prochains jours
00:27:48avec l'arrivée des touristes
00:27:50mais c'était un challenge
00:27:52très important
00:27:54très difficile
00:27:56et puis il y a cette coordination
00:27:58parce qu'il faut mettre tout ça en musique
00:28:00et je crois que pour l'instant
00:28:02nous faisons face, on a parlé
00:28:04beaucoup du match hier
00:28:06concernant le Mali
00:28:08donc en disant
00:28:10que ça allait être un point de rendez-vous
00:28:12difficile, tout s'est bien passé
00:28:14et la protection des Israéliens
00:28:16Alexandra Spiner
00:28:18juste aussi peut-être parler
00:28:20des gendarmes, parce que pas seulement
00:28:22les policiers et les gendarmes
00:28:24on a parlé des forces de l'ordre de manière générale
00:28:26j'ai bien compris, mais je voulais quand même
00:28:28parler des gendarmes
00:28:30c'est vrai que moi je partage votre coup de coeur
00:28:32c'est formidable, parce que
00:28:34ces Jeux Olympiques et Paralympiques
00:28:36c'est un coup de pied aussi
00:28:38aux adversaires helléfistes
00:28:40que je partage également
00:28:42nous étions tout à fait en face
00:28:44nous, nous avons à la région déployé
00:28:464000 places dans nos
00:28:48internats, dans 23 internats
00:28:50pour héberger justement les forces de l'ordre
00:28:52venus de tout le territoire français
00:28:54et c'est vrai que c'est formidable
00:28:56ça crée des rencontres
00:28:58et puis c'est aussi l'occasion
00:29:00pour ces Jeux Olympiques de donner
00:29:02une très belle image
00:29:04de ce que peuvent être les forces de l'ordre
00:29:06pour ceux qui ne l'auraient pas
00:29:08tout à fait compris, puisque nous ici nous aimons la police
00:29:10vous êtes formidable les politiques, parce que c'est
00:29:12une façon de critiquer vos adversaires
00:29:14légitime, mais cette façon
00:29:16de rendre hommage aux policiers
00:29:18puisque j'étais encore à l'Assemblée nationale
00:29:20quand on a voté
00:29:22la voie sur les JO
00:29:24qui comprenait justement
00:29:26toute la mise en place de ce dispositif
00:29:28pour un déploiement
00:29:30tout l'achat aussi, puisqu'il y avait
00:29:32des termes financiers
00:29:34concernant le renforcement
00:29:36des moyens
00:29:38et tout ça sera un héritage
00:29:40fera partie aussi de l'héritage, parce qu'effectivement
00:29:42il a fallu surequiper
00:29:44acheter de nouveaux
00:29:46outils de travail
00:29:48et donc tout ça restera
00:29:50bien après les JO.
00:29:52J'ai assisté hier en quittant
00:29:54Sud Radio-Lyon et en passant près
00:29:56du Parc des Princes à une scène
00:29:58qui est pas surprenante
00:30:00parce qu'il y a eu des moments de fraternisation
00:30:02souvent et pas uniquement après le Bataclan
00:30:04entre la police et un petit
00:30:06garçon franco-chinois
00:30:08venu avec son père de l'autre côté
00:30:10de la planète
00:30:12qui s'adresse
00:30:14à un policier, un CRS
00:30:16qu'est-ce que ça veut dire CRS ?
00:30:18Il y a une discussion, le CRS lui explique
00:30:20et puis tout d'un coup il dit
00:30:22non, ne part pas, et il sort de son treillis
00:30:24le même écusson, tout neuf
00:30:26un flocage, et il le lui donne
00:30:28et je me suis dit, la police nationale, ils ont dû donner
00:30:30un crédit à le policier pour qu'il achète
00:30:32des goodies, voilà que les policiers donnent
00:30:34des goodies. Donc il y a des consignes
00:30:36on sent quand même que
00:30:38les policiers ont la pression, mais là
00:30:40ils essayent d'être aimables, souriants
00:30:42plus que d'habitude. Les policiers et les gendarmes
00:30:44sont entraînés
00:30:46pour gérer des situations
00:30:48qui sont stressantes parfois pour les habitants
00:30:50parce que parfois pour les parisiens
00:30:52la fermeture des ponts
00:30:54ça peut créer des situations
00:30:56d'incompréhension et de stress
00:30:58ils sont entraînés pour cela
00:31:00et il faut rappeler quand même
00:31:02que dans 99,9%
00:31:04des cas
00:31:06les policiers
00:31:08et les forces de l'ordre sont aimables
00:31:10évidemment, ils sont là pour nous protéger
00:31:12Alexandre Asselineau
00:31:14Pourquoi est-ce qu'on en parle également aujourd'hui ?
00:31:16C'est parce qu'il y a dans la population française
00:31:18une vraie crainte, on l'entend parler depuis
00:31:20des mois, des semaines, sécuritaire
00:31:22puisque les français avaient
00:31:24naturellement, légitimement, peur
00:31:26à la fois d'attaques
00:31:28d'attentats pendant les JO
00:31:30puisqu'on en fait pas trop là-dessus
00:31:32La question c'est de se dire
00:31:34on a eu un certain nombre d'attentats
00:31:36et encore récemment
00:31:38on n'a pas réussi à faire en sorte
00:31:40qu'ils n'arrivent pas, donc c'est normal
00:31:42c'est humain que les français s'inquiètent là-dessus
00:31:44en France en général
00:31:46et notamment à proximité des sites olympiques
00:31:48donc on espère effectivement qu'il y aura
00:31:50une sécurité maximale et que les JO
00:31:52pourront se dérouler au mieux pour l'ensemble des français
00:31:54et pour tous les touristes étrangers qui viendront
00:31:56Il y a également un autre sujet, vous vous souvenez
00:31:58de la finale de la Ligue des champions en 2022
00:32:00qui avait tourné au débat complet
00:32:02puisqu'il y avait eu des touristes étrangers
00:32:04qui se sont fait dépouiller
00:32:06C'est la question à la règle, d'habitude c'est plutôt
00:32:08bien géré, les questions de foule
00:32:10en France, et là on a eu
00:32:12une mauvaise gestion. Pardon, mais vu l'étranger, ce qui est important
00:32:14c'est que tout le monde nous regarde aujourd'hui, vu l'étranger, Ligue des champions
00:32:16finale de Ligue des champions
00:32:18ça s'est très très mal passé
00:32:20et plus mal passé que partout d'ailleurs
00:32:22donc c'est pour ça que les français sont attentifs à ça
00:32:24et je pense
00:32:26que le gouvernement va faire en sorte
00:32:28de maintenir la sécurité, en revanche
00:32:30il y a un point sur lequel il a été extrêmement mauvais
00:32:32c'est sur la communication
00:32:34on peut interroger les gens, comment fonctionne ce QR code
00:32:36personne ne savait vraiment quelle était la durée
00:32:38nécessaire, quelles zones étaient concernées
00:32:40la communication était extrêmement mal faite
00:32:42et pour terminer
00:32:44quand une communication est mal comprise
00:32:46ce n'est jamais, jamais la faute du destinataire
00:32:48c'est toujours la faute de l'expéditeur
00:32:50Mathieu Bachelot
00:32:52je vais répondre à ça mal à fond
00:32:54sur le sujet de la communication
00:32:56alors aujourd'hui, dans les jours
00:32:58depuis quelques jours, effectivement
00:33:00il y a des mécontentements, parce que
00:33:02tout n'est pas parfait, il peut y avoir
00:33:04des soucis, d'incompréhension
00:33:06honnêtement, si tout se passe bien
00:33:08si les jeux sont merveilleux, dans un mois on ne s'en souviendra pas
00:33:10et on ne retiendra que l'organisation
00:33:12pour revenir sur ce que disait Fanta
00:33:14oui, il faut faire un coup de coeur pour les forces de l'ordre
00:33:16parce que derrière les projets
00:33:18derrière les dispositifs, il y a des femmes et des hommes
00:33:20qui sont là
00:33:22dans des conditions compliquées
00:33:24avec un stress, avec le monde qui les regarde
00:33:26et la menace qui est bien présente
00:33:28et donc saluer ces personnes
00:33:30ces femmes et ces hommes qui sont sur le terrain
00:33:32et aussi la coordination qui a été effectuée
00:33:34par l'ensemble des parties prenantes sur Paris
00:33:36à savoir les pouvoirs publics
00:33:38et surtout en premier lieu la préfecture de police
00:33:40et moi j'aimerais saluer le préfet Nunez
00:33:42le préfet de police de Paris
00:33:44qui est un grand serviteur
00:33:46de l'Etat
00:33:48qui a l'humilité de rester dans l'ombre
00:33:50qui a une pression de fou sur les épaules
00:33:52mais qui rassure je trouve
00:33:54et qui est au coeur du dispositif
00:33:56et moi ça me rassure de le savoir aux manettes
00:33:58on croise les doigts pour que tout se passe bien
00:34:00et on vit des jeux formidables
00:34:02Il a été nommé sous la gauche, il a été maintenu sous Emmanuel Macron
00:34:04enfin il avait déjà des responsabilités
00:34:06Non, en plus
00:34:08il a un parcours assez intéressant
00:34:10c'est-à-dire que ce n'est pas un haut fonctionnaire
00:34:12c'est un flic de terrain à la base
00:34:14il a pas mal bourlingué, il a été préfet
00:34:16à Marseille
00:34:18dans des territoires qui sont quand même...
00:34:20Vous êtes confiant avec Nunez aux commandes
00:34:22à la préfecture de police ?
00:34:24Oui, il m'assure et je pense qu'en plus il a toutes les cartes
00:34:26il n'est pas tout seul bien évidemment
00:34:28il y en a d'autres qui sont moins connues
00:34:30des grands serviteurs de l'Etat qui ont chevillé au corps
00:34:32le sens de l'Etat
00:34:34et de la police républicaine
00:34:36ça me rassure
00:34:38et je pense qu'on est armé pour faire face
00:34:40Unanimité ce matin
00:34:42parmi nos quatre débatteuses
00:34:44et débatteurs de Mettez-vous d'accord
00:34:46sur ce coup de coeur
00:34:48à l'égard des forces de l'ordre de Fanta
00:34:50Béreté, on se retrouve tout de suite pour la suite
00:34:52de Mettez-vous d'accord avec nos quatre débatteurs
00:34:54à tout de suite, restez avec nous
00:34:56Parlons vrai
00:35:00Sud Radio, les débats de l'été
00:35:0210h-13h, Thierry Guerrier
00:35:04Et là maintenant c'est
00:35:06Mettez-vous d'accord avec nos quatre
00:35:08débatteurs qui sont ce matin
00:35:10nos invités
00:35:12Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête
00:35:14proche d'Éric Zemmour, Fanta Béreté
00:35:16ancienne députée macroniste
00:35:18du 15ème arrondissement de Paris, Alexandra
00:35:20Spiner, vous êtes conseillère régionale
00:35:22donc élue à la région en Ile-de-France
00:35:24avec Valérie Pécresse
00:35:26droite républicaine et Mathieu Bachelon
00:35:28ancien responsable
00:35:30socialiste aujourd'hui
00:35:32Non, pas responsable, j'ai jamais eu l'honneur d'avoir une responsabilité
00:35:34gauche républicaine aujourd'hui
00:35:36vous êtes communicant et président de
00:35:38M2B Conseil
00:35:40Je vais vous donner la parole Mathieu, parce que vous, vous avez
00:35:42un coup de coeur, vous voulez rendre hommage à un garçon
00:35:44qui s'est démené et qui a
00:35:46sauvé la vie tout simplement
00:35:48Le Parisien aujourd'hui en France relate aujourd'hui
00:35:50dans son édition
00:35:52l'acte d'héroïsme
00:35:54d'un certain Rasky
00:35:56dit Zizou, c'est son surnom
00:35:58Zizou Rasky, il habite à
00:36:00c'est une belle référence
00:36:02il habite à Attis-Mons, donc dans un quartier
00:36:04populaire dans l'Essonne
00:36:06à quelques kilomètres de Paris
00:36:08dans le sud de Paris, à côté d'Orly
00:36:10et il y a
00:36:12deux jours, il a sauvé
00:36:14des enfants, adolescents et enfants
00:36:16d'un feu dans sa résidence
00:36:18un incendie, alors il est livreur à la poste
00:36:20il a terminé sa tournée, il y a eu de la fumée
00:36:22qui s'échappait dans l'appartement
00:36:24une mère de famille
00:36:26terrifiée parce que ses enfants étaient restés
00:36:28et n'écoutant que son courage, il est allé
00:36:30sauver ses jeunes
00:36:32et voilà, c'était un petit coup de coeur
00:36:34pour ce théorisme du quotidien
00:36:36et alors si on est optimiste
00:36:38on se dit que les situations
00:36:40dramatiques peuvent certaines fois faire ressortir
00:36:42le meilleur de l'être humain
00:36:44et c'est le cas, et donc un coup de chapeau pour ce garçon
00:36:46qui souhaite en plus
00:36:48rester anonyme et j'espère que
00:36:50la méridatismos va sûrement le décorer et il l'a bien mérité
00:36:52parce que voilà, des actes d'héroïsme comme ça
00:36:54tout simple, sans arrière-pensée
00:36:56ça fait du bien.
00:36:58C'est une façon pour vous aussi de dire, voyez
00:37:00la France, elle est multiple, elle est diverse
00:37:02mais elle est
00:37:04solidaire dans les moments où c'est nécessaire
00:37:06Bien sûr, alors je pense qu'il ne faut peut-être pas non plus
00:37:08On ne doit pas, pardon, toujours
00:37:10essentieliser
00:37:12Il ne faut pas forcément
00:37:14Je ne sais pas ce que ça veut dire
00:37:16Mais pourquoi ? Parce que je pose
00:37:18la question, parce que j'essaye de sentir
00:37:20ce qu'il y a derrière vos coups de coeur et vos coups de gueule
00:37:22C'est des choix politiques que vous faites
00:37:24Là pour le coup, je pense qu'il ne faut pas tout
00:37:26politiser toujours
00:37:28C'est un acte d'héroïsme qui s'est passé
00:37:30quel que soit le quartier, quelle que soit la personne
00:37:32Quelle que soit sa couleur, quelle que soit sa religion
00:37:34Ce n'est pas essentialisé
00:37:36Dans l'urgence, la solidarité
00:37:38Si vous voulez me pousser dans mes retranchements
00:37:40on peut effectivement dire
00:37:42qu'on peut aussi parler
00:37:44Parce que c'est vrai qu'on a
00:37:46tendance, mais je ne cache pas
00:37:48à parler de
00:37:50Je ne connais pas le quartier, donc je ne sais pas
00:37:52le quartier à Tismons, est-ce que c'est un quartier difficile
00:37:54J'en sais rien. Il se trouve que
00:37:56à Tismons et dans le secteur, il y a aussi des quartiers difficiles
00:37:58C'est bien de parler
00:38:00aussi
00:38:02des quartiers sous cet angle-là
00:38:04C'est-à-dire qu'il y a aussi des problèmes
00:38:06On ne va pas faire de l'angélisme
00:38:08et dire que tout se passe bien
00:38:10Mais quand il y a aussi
00:38:12des actes comme ça
00:38:14c'est bien d'en parler
00:38:16Mais encore une fois, je ne connais pas le quartier
00:38:18et pour le coup, le but n'était pas
00:38:20d'en faire un message politique
00:38:22En l'occurrence, on pourrait parler
00:38:24technique, parce que c'est mon côté ancien sapeur-pompier
00:38:26mais souvent
00:38:28quand il y a le feu comme ça
00:38:30on est dans un appartement, un immeuble
00:38:32on se jette
00:38:34pour essayer de se sauver dans l'escalier
00:38:36et il ne faut pas faire ça, parce que la fumée est là
00:38:38elle peut vous asphyxier et c'est foutu
00:38:40Et là, par exemple, il a eu le bon réflexe
00:38:42il a permis à ces personnes de se protéger
00:38:44puis il a finalement aidé les enfants
00:38:46à sortir au bon moment
00:38:48en se protégeant de la fumée
00:38:50C'est très dur et surtout très dangereux
00:38:52Donc chapeau en effet
00:38:54Chapeau à Zizou de Natismont
00:38:56Merci Mathieu
00:38:58de mettre ce visage
00:39:00tout en haut
00:39:02de l'affiche
00:39:04J'adore ces histoires de héros du quotidien
00:39:06C'est-à-dire qu'en sortant
00:39:08de chez lui, ce monsieur qui est postier
00:39:10finalement se retrouve
00:39:12à sauver ainsi des vies
00:39:14ces nobles
00:39:16Tu as dit qu'il aurait
00:39:18sans nul doute
00:39:20et je l'espère, la médaille de la ville
00:39:22J'espère qu'il aura bien plus que la médaille de la ville
00:39:24parce qu'il y a toute cette question
00:39:26Effectivement
00:39:28Lors du mérite national
00:39:30je pense que c'est la moindre des choses qu'on puisse faire
00:39:32et quand on voit la liste des gens qui sont décorés parfois
00:39:34on se dit que nos héros du quotidien
00:39:36pourraient effectivement
00:39:38recevoir
00:39:40plus d'honneur
00:39:42et si on parle de la partie politique
00:39:44moi c'est le genre d'histoire que j'aimerais aussi
00:39:46voir sur certaines
00:39:48chaînes de télévision
00:39:50parce qu'aujourd'hui, effectivement
00:39:52sur certaines antennes
00:39:54ces héros qui sont de nos quartiers
00:39:56encore une fois, pareil que Mathieu, je ne connais pas
00:39:58véritablement la sociologie
00:40:00du quartier
00:40:02mentionné, mais
00:40:04on ne parle pas sur ces chaînes-là
00:40:06et on a l'impression qu'on voit toujours les mêmes visages
00:40:08et je trouve que c'est important d'en parler
00:40:10On verra, peut-être qu'en effet, c'est une suggestion
00:40:12Samuel Lafont, je vous ai vu, levez les yeux au ciel
00:40:16ça vous énerve
00:40:18cet hommage
00:40:20C'est que ces héros du quotidien, il y en a plein
00:40:22en France, dont on ne parle jamais
00:40:24En 2018, avec mon média
00:40:26Damoclès, on avait fait un recensement
00:40:28sur juste la moitié de l'année
00:40:30en février 2018
00:40:32des personnes dont vous n'avez jamais entendu parler
00:40:34qui n'ont eu aucune médaille, ni de la ville
00:40:36ni du mérite, ni l'agent d'honneur
00:40:38Le 2 février 2018
00:40:40Dans le Tarn, 3 policiers sauvent un homme
00:40:42de 60 ans dans l'incendie de son immeuble
00:40:44Le 5 dans la Dordogne
00:40:46Julien, policier municipal sauve un chien dans la noyade
00:40:48au péril de sa vie. Le 10, toujours dans la Dordogne
00:40:50Thierry sauve un octogénaire coincé dans sa voiture
00:40:52au fond de l'île
00:40:54La rivière. Le 18
00:40:56Dans le Loiret, Stéphane, Catherine, Quentin
00:40:58et Luc, policiers municipaux sauvent une jeune fille de la noyade
00:41:00Le 23, je termine là-dessus
00:41:02Dans le Morbihan, Frédéric et Bruno, deux mères
00:41:04sauvent de la noyade un homme en hypothermie
00:41:06Bref, on en a des tonnes, et ces histoires
00:41:08elles font plaisir aux français, ils aiment entendre ces histoires
00:41:10parce qu'ils se voient qu'en fait, ils sont solidaires
00:41:12et ils s'entraident dès qu'ils peuvent le faire
00:41:14Alors moi, je vais faire une objection
00:41:16et je vais défendre mes confrères
00:41:18À Paris, c'est vrai, parfois
00:41:20et sur Sud Radio, on essaie d'en parler
00:41:22Visez la PQR
00:41:24Elle regarde l'histoire merveilleuse
00:41:26Ouest France, l'école du Perche
00:41:28Chaque fois qu'il y a des policiers
00:41:30ou des pompiers qui font...
00:41:32et puis des héros anonymes aussi
00:41:34dont c'est pas le métier, qui se jettent ainsi
00:41:36pour essayer à l'eau
00:41:38parfois, ou dans un appartement en feu
00:41:40pour essayer de sauver des gens
00:41:42mais ils sont célébrés localement au moins
00:41:44et c'est marqué. Mes confrères et mes consoeurs
00:41:46de la presse quotidienne régionale
00:41:48Ouest France, le Provençal
00:41:50sur votre antenne
00:41:52et ils font le boulot de dire
00:41:54Je parle de certaines chaînes
00:41:56ou les médias
00:41:58et d'ailleurs, c'était dans la PQR
00:42:00C'était une façon de nous ramener à Cyril Hanouna qui n'aura plus l'occasion d'en parler, c'est ça ?
00:42:02Peut-être
00:42:04Généralement, Cyril Hanouna
00:42:06ça ne l'intéresse pas trop
00:42:08les trucs quand il y a des Happy End, c'est plutôt...
00:42:10Ah ça y est, j'ai bien fait de lancer le débat
00:42:12Alexandra Spiner
00:42:14Bon, vous êtes d'accord avec
00:42:16cet hommage ?
00:42:18Evidemment, je trouve que ce coup de coeur
00:42:20est formidable et j'avais déjà
00:42:22trouvé formidable quand tu avais
00:42:24partagé ces héros
00:42:26du quotidien, moi je trouve ça
00:42:28extraordinaire et la France regorge
00:42:30de héros
00:42:32du quotidien, de héros ordinaires
00:42:34qui font des choses extraordinaires
00:42:36et c'est pour ça, vraiment, j'invite vos auditeurs
00:42:38à lire la PQR
00:42:40parce qu'on découvre
00:42:42on découvre
00:42:44comme ça des histoires formidables
00:42:46de solidarité, d'entraide
00:42:48de gens qui n'écoutent que leur courage
00:42:50c'est ça la France
00:42:52Je rebondis juste
00:42:54de ce que disait Thierry sur
00:42:56les pompiers volontaires, c'est vrai que c'est important
00:42:58il y a quand même beaucoup de... enfin c'est un pas de côté
00:43:00mais dire que dans ce pays il y a quand même beaucoup de
00:43:02pompiers volontaires
00:43:04et dire aux français que
00:43:06c'est des gens qui comptent pour eux
00:43:08et qu'ils ont besoin de volontaires, ils ont besoin toujours
00:43:10d'avoir des nouveaux... il y a la protection
00:43:12civile, il y a ce genre de choses, il y a les pompiers
00:43:14volontaires et les gestes qui sauvent
00:43:16c'est important aussi d'avoir...
00:43:18puisque c'est une question de technique aussi, il faut savoir comment
00:43:20réagir avec un incendie, un accident de la route
00:43:22et il faut que les français soient
00:43:24formés à ça, parce qu'on a besoin
00:43:26de pouvoir répondre collectivement à ces drames
00:43:28Bon, mais on va nous accuser de faire une émission
00:43:30Bisounours, parce qu'on a commencé par un coup de coeur
00:43:32pour les forces de l'ordre avec Fanta Béreté
00:43:34et maintenant c'est un coup de coeur pour un garçon
00:43:36qui a fait un truc formidable en effet, qui a sauvé
00:43:38des enfants de l'incendie à Attis-Mans
00:43:40on va nous dire que c'est Radio Bisounours
00:43:42Est-ce que
00:43:44vos choix ce matin, c'est une façon
00:43:46de contrer
00:43:48le jeobashing, l'amorosité, les français
00:43:50qui râlent, c'est ça aussi votre...
00:43:52Non, ce sont des
00:43:54coups de coeur d'amoureux de la France
00:43:56Alexandra Spiner
00:43:58On a envie aussi de dire qu'il y a des choses formidables
00:44:00dans ce pays, on ne le dit pas suffisamment
00:44:02et c'est vrai que cette trêve
00:44:04olympique, dont j'espère qu'elle va
00:44:06perdurer... Vous reprenez les mots du Président de la République là
00:44:08Non, c'est... Pardon, mais c'est Valérie Pécresse
00:44:10qui a parlé de la trêve olympique en premier
00:44:12Pardon de rappeler...
00:44:14Ça fait jusque plusieurs siècles qu'on parle de trêve olympique
00:44:16Et je trouve que
00:44:18oui, c'est formidable de parler aussi des choses
00:44:20qui vont bien, des choses
00:44:22qui nous rassemblent...
00:44:24Non mais Thierry, moi je...
00:44:26A chaque fois que je viens ici, j'essaye
00:44:28en tout cas de trouver un coup de coeur
00:44:30parce qu'il y en a dans l'actualité
00:44:32et effectivement, moi j'ai aussi envie
00:44:34de parler de cette France qui va
00:44:36bien, je ne mets pas
00:44:38de côté les difficultés des gens
00:44:40mais à travers nos territoires
00:44:42il se passe des choses
00:44:44J'avais parlé du réseau
00:44:46Entreprendre pour apprendre, il y a quelques semaines
00:44:48ces jeunes qui sont accompagnés
00:44:50pour entreprendre à travers
00:44:52des projets collectifs
00:44:54ils m'ont fait un retour hyper
00:44:56positif parce qu'on parlait de cette jeunesse
00:44:58qui va bien, de cette jeunesse de ces jeunes
00:45:00qui sont en lycée, qui ont des projets avec des
00:45:02professeurs qui sont surinvestis
00:45:04et qui les accompagnent à développer
00:45:06des compétences et je trouve que...
00:45:08On vous a accusé, les macronistes et le gouvernement
00:45:10avec le service national universel
00:45:12de ne vouloir
00:45:14mettre en lumière et encadrer
00:45:16un peu la jeunesse française pour aller
00:45:18dans ce sens-là. J'ai envie de vous dire
00:45:20que moi
00:45:22j'ai grandi dans un quartier
00:45:24il y a bien longtemps, près de
00:45:26Vaud-en-Velin à Lyon
00:45:28et que je pense que nos jeunes
00:45:30ont besoin d'être encadrés, alors après
00:45:32les gens mettent les mots qu'ils souhaitent
00:45:34mais quand on voit tout ce qu'il se passe, je pense
00:45:36qu'il y a besoin d'un accompagnement, je ne dis pas que
00:45:38tous les jeunes en ont besoin, mais si on le
00:45:40détecte, nous devons être à la hauteur, parce que
00:45:42ces jeunes sont les adultes de demain
00:45:44et nous avons besoin de gens
00:45:46responsables et qui fassent bien la
00:45:48différence entre le bien et le mal, si
00:45:50on pouvait commencer par ça.
00:45:52Ce sont donc tous les jeunes qui en ont besoin.
00:45:54On le reprendra, Alexandra, après la pub.
00:45:56On vous retrouve, Fanta Béreté,
00:45:58Alexandra Spiner, Mathieu Bachelon
00:46:00et Samuel Lafondre. En quelques instants, c'est la
00:46:02suite de Mettez-vous d'accord avec nos 4
00:46:04débatteurs, vous restez avec
00:46:06nous sur Sud Radio.
00:46:08Sud Radio, parlons vrai.
00:46:10Sud Radio, parlons vrai.
00:46:14Sud Radio, les débats
00:46:16de l'été, 10h-13h,
00:46:18Thierry Guerrier.
00:46:20Alors vous voyez, Fanta Béreté, vous êtes
00:46:22une de nos 4 débattrices et débatteurs
00:46:24ce matin. Fanta Béreté, ancienne
00:46:26députée macroniste de Paris.
00:46:28Alexandra Spiner,
00:46:30francilienne aussi, puisque vous êtes élue
00:46:32à la région Île-de-France sur la droite républicaine
00:46:34avec Valérie Pécresse.
00:46:36Vous à gauche, Mathieu Bachelon,
00:46:38vous êtes... Mais parisien aussi.
00:46:40Ah bah écoutez, on va me le reprocher,
00:46:42ça fait beaucoup là.
00:46:44Et puis Samuel Lafondre, proche d'Éric Zemmour,
00:46:46reconquête, bonjour à nouveau
00:46:48à tous les 4. On parlait des forces de l'ordre
00:46:50tout à l'heure, et bien voyez, il y a une dernière minute qui vient
00:46:52de tomber. Toujours des
00:46:54menaces sur les Jeux Olympiques
00:46:56et les sites dans toute la France,
00:46:58pas uniquement en Île-de-France, qui accueillent
00:47:00les Jeux pour le football, pour le rugby
00:47:02notamment, pour la voile, pour le tir
00:47:04à Châteauroux, et bien là,
00:47:06on a arrêté il y a quelques jours, les policiers,
00:47:08la DGSI a arrêté il y a quelques jours en Gironde
00:47:10un garçon qui est
00:47:12suspecté de projeter
00:47:14une action terroriste ou en tout cas
00:47:16malfaisante contre
00:47:18les sites bordelais, et bien là
00:47:20on vient d'arrêter un nouveau garçon de 18 ans
00:47:22suspecté d'être le complice de celui
00:47:24arrêté il y a deux jours en Gironde.
00:47:26Vous voulez dire un mot, Frantière ?
00:47:28Oui, j'ai envie de vous dire que du coup,
00:47:30ça fonctionne, c'est-à-dire que nos équipes de renseignement
00:47:32sont là,
00:47:34tout à l'heure, certains évoquaient
00:47:36effectivement les attentats
00:47:38que nous avons pu avoir, mais
00:47:40avant, voilà,
00:47:42il y a tous ceux qui sont
00:47:44évités, et donc aujourd'hui
00:47:46comme nous sommes sur cette
00:47:48période des JO, on a plus
00:47:50d'informations qui remontent, mais les hommes et les femmes
00:47:52donc, qui
00:47:54s'occupent de notre sécurité,
00:47:56déjouent très régulièrement
00:47:58un certain nombre
00:48:00d'actes qui ont vocation
00:48:02à faire du mal.
00:48:04Oui, on peut se contenter de peu, mais la réalité
00:48:06c'est que la France a été malheureusement meurtrie
00:48:08de nombreuses fois ces dernières
00:48:10années, plus que n'importe
00:48:12quel autre pays
00:48:14d'Europe, c'est pas faire la peur,
00:48:16c'est simplement considérer que les Français ont raison
00:48:18aujourd'hui de craindre
00:48:20que le gouvernement soit en incapacité
00:48:22de rétablir la sécurité, puisque depuis
00:48:24des années il était en incapacité
00:48:26de rétablir la sécurité du quotidien,
00:48:28les agressions se multiplient depuis des années
00:48:30et en même temps de faire en sorte qu'il n'ait pas les attentats
00:48:32horribles que les Français ont dû subir,
00:48:34je vous reparle pas du Bataclan, je vous reparle pas
00:48:36de Nice, évidemment.
00:48:38Donc, il y a une grande attente vis-à-vis de ces JO,
00:48:40moi je vous parlerai positivement des JO ensuite,
00:48:42mais en termes sécuritaires, il est évident
00:48:44qu'on va avoir une multiplication des menaces,
00:48:46et ces menaces elles sont liées bien souvent
00:48:48à deux choses, à l'immigration massive
00:48:50qui dure,
00:48:52qui dure,
00:48:54qui dure,
00:48:56qui dure,
00:48:58qui dure depuis des décennies,
00:49:00les attentats islamiques en France,
00:49:02ils ont été faits au nom d'Islam,
00:49:04ils ont été faits au nom d'Islam,
00:49:06souvent par des personnes issues de l'immigration,
00:49:08ou via, vous vous souvenez de ces
00:49:10vagues de migrants dont Libération nous expliquait
00:49:12qu'elle n'avait aucun rapport avec les attentats du Bataclan,
00:49:14et bien il a été prouvé derrière,
00:49:16au contraire, et François Hollande
00:49:18l'a reconnu lui-même, qu'il y avait des
00:49:20terroristes qui sont passés par les flux de migrants.
00:49:22Donc, tant qu'on n'aura pas mis fin
00:49:24à cette immigration massive, légale
00:49:26et illégale, et bien on aura
00:49:28malheureusement des chances
00:49:30d'avoir, des chances de
00:49:32malchance, de n'avoir plus d'insécurité
00:49:34encore en France.
00:49:36En Gironde, pour le coup, alors je ne nie pas
00:49:38évidemment la menace terroriste islamiste
00:49:40mais manque de chance, manque de chance
00:49:42en Gironde, il s'agit,
00:49:44manque de chance en Gironde, il s'agit
00:49:46selon les informations que nous avons
00:49:48par vos confrères d'RTL,
00:49:50il s'agit d'un activiste
00:49:52d'extrême droite.
00:49:54Donc a priori, on ne va pas se renvoyer
00:49:56la balle de savoir qui, il y a une menace.
00:49:58Il ne faut pas se cacher à son petit doigt,
00:50:00c'est ridicule.
00:50:02C'est la réaction de la spédère.
00:50:04Alors moi je ne dirais jamais que
00:50:06les attentats
00:50:08en France sont
00:50:10le fait de
00:50:12personnes issues
00:50:14de l'immigration, parce que
00:50:16d'abord ça n'est pas vrai, ce sont très souvent
00:50:18des Français, mais ils sont quand même toujours
00:50:20commis au nom de l'islam.
00:50:22Ils sont toujours commis
00:50:24au nom de l'islam.
00:50:26Votre exemple de Gironde
00:50:28est très bien. Vous allez vraiment dire
00:50:30que la France est sous la menace d'un
00:50:32terrorisme d'extrême droite. Il faut arrêter
00:50:34de raconter n'importe quoi.
00:50:36Non, il faut arrêter.
00:50:38Ce n'est pas la menace.
00:50:40Arrêtons de dire n'importe quoi.
00:50:42Vous savez, on dessert tout le monde.
00:50:44Quand on prend des faits et qu'on se base sur la réalité,
00:50:46il ne faut pas non plus, certaines fois, passer
00:50:48les faits, n'importe quels faits,
00:50:50au tamis de ce qu'on voudrait leur faire dire.
00:50:52La réalité, c'est que les attentats islamiques
00:50:54sont liés à l'immigration massive en France.
00:50:56C'est tout.
00:50:58Ça, c'est vos propos.
00:51:00En réalité, est-ce qu'il y a une menace islamiste en France ?
00:51:02Bien sûr, je n'ai pas dit le contraire. Personne ne l'a dit.
00:51:04Mais pour le coup,
00:51:06il y a aussi d'autres menaces.
00:51:08Je vous renvoie
00:51:10à l'ancien patron
00:51:12de la DGSI, lors d'une audition parlementaire
00:51:14il y a 3-4 ans, qui disait qu'il y avait
00:51:16aussi des menaces d'extrême-droite.
00:51:18Bien sûr, ça existe.
00:51:20Fanta-Vérité ?
00:51:22Vous voyez,
00:51:24j'ai enlevé ma veste parce que là, j'ai eu
00:51:26un coup de chaud.
00:51:28Je suis à côté de Samuel et j'ai eu le plaisir
00:51:30en tant que députée de recevoir
00:51:32cette lettre newsletter de
00:51:34Damoclès, pour laquelle je ne suis jamais inscrite
00:51:36d'ailleurs, qui est produite
00:51:38par Samuel.
00:51:40Mais je ne l'avais jamais entendue.
00:51:42Ce que je regrette,
00:51:44c'est qu'il ait mis dans la même phrase aussi
00:51:46immigration légale
00:51:48et non légale.
00:51:52Je pense qu'en fait, il faut faire attention
00:51:54à ce que nous disent aussi les Français,
00:51:56c'est qu'on en a marre
00:51:58d'être tous traités de la même manière.
00:52:00Moi, j'ai envie de vous dire
00:52:02que je suis issue de parents
00:52:04qui ont migré ici,
00:52:06que ce soit mes frères, moi, mes cousins,
00:52:08etc. On n'a jamais eu affaire à la police.
00:52:10Donc, je ne reviens pas sur
00:52:12les attentats qui se sont passés, qui nous ont
00:52:14tous traumatisés.
00:52:16Là, l'information, c'est
00:52:18qu'on a déjoué en attentat.
00:52:20Nous avons mis, nous, de notre côté, les moyens
00:52:22pour faire en sorte de
00:52:24pouvoir tracer sur les réseaux sociaux, parce que
00:52:26c'est ça qui ne se passait pas comme avant.
00:52:28C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a des nouveaux moyens
00:52:30qui sont mis en place par ces terroristes
00:52:32pour pouvoir préparer leurs attentats.
00:52:34Et qu'il était important
00:52:36au cours des dernières sept années
00:52:38de voter les budgets qui faisaient que nous
00:52:40puissions renforcer
00:52:42tous les moyens
00:52:44de nos policiers, les faire passer au 2.0
00:52:46et de faire en sorte qu'ils soient
00:52:48en capacité d'aller chercher
00:52:50au cœur, donc,
00:52:52de toutes nos régions, ceux qui
00:52:54veulent entonter
00:52:56notre sécurité.
00:52:58Il n'y a pas, quand même, de votre part, une contradiction
00:53:00à vouloir en permanence saluer les forces de l'ordre
00:53:02qu'on les respecte et mesurer le travail
00:53:04qu'ils réalisent, et puis en même temps dire
00:53:06quand ils en ont repéré deux
00:53:08et qu'ils les ont
00:53:10arrêtés avant d'agir
00:53:12et puis de dire, ah bah oui, mais ça,
00:53:14on se contente de peu.
00:53:16C'est la formule que vous avez employée.
00:53:18Ce que je dis, c'est qu'effectivement,
00:53:20les forces de l'ordre font le maximum
00:53:22pour attraper ces personnes-là, qu'elles sont débordées
00:53:24notamment à cause de ces flux d'immigration
00:53:26qui continuent sans cesse alors que les Français
00:53:28y sont opposés, et en même temps, le problème,
00:53:30on le sait très bien, c'est la justice dans notre pays.
00:53:32Parce que derrière, la justice ne suit pas.
00:53:34C'est-à-dire qu'elle ne soutienne pas ses forces, c'est ça que vous dites.
00:53:36Alors, les moyens étaient, vraiment, la justice française était
00:53:38sous-dotée pendant des années et là, dans une période
00:53:40de récupération mais qui est vraiment très très lente
00:53:42et en plus, il y a eu beaucoup de moyens à la justice,
00:53:44comme jamais.
00:53:46Mais je vous rappelle une chose,
00:53:48les premiers djihadistes qui revenaient de Syrie
00:53:50et d'Irak, vraiment,
00:53:52on avait une politique de bisounours vis-à-vis d'eux.
00:53:54De bisounours !
00:53:56Avec des personnes...
00:53:58C'est-à-dire les premières personnes
00:54:00qui sont arrivées.
00:54:02C'est pas vrai.
00:54:04Les premières personnes
00:54:06qui sont arrivées en France
00:54:08étaient condamnées à moins de dix ans, pour certaines.
00:54:10Elles sont déjà sorties de prison. Elles sont sur notre
00:54:12territoire français et elles menacent à nouveau
00:54:14de commettre des attentats.
00:54:16Aujourd'hui, tout le monde est surveillé. Les fichiers S, ça veut dire quelque chose.
00:54:18La police fait un sacré travail de
00:54:20surveillance de ceux qui sont violents ou qui menacent.
00:54:22Le problème, ce n'est pas la police. Le problème, ce sont les décisions
00:54:24politiques qui, pendant des décennies,
00:54:26ont sous-doté la justice
00:54:28en ne voyant pas le problème de la délinquance,
00:54:30de la criminalité et des attentats
00:54:32possibles et, évidemment,
00:54:34qui n'accompagnent pas suffisamment les forces de l'ordre
00:54:36pour arrêter ces menaces.
00:54:38La justice laxiste, c'est un mantra
00:54:40qu'on utilise, enfin que
00:54:42ses amis utilisent.
00:54:44C'est pas vrai. Je vous invite à aller voir les comparutions
00:54:46immédiates au tribunal judiciaire
00:54:48pour des clichés. Vous verrez la réalité. Ce n'est pas le cas.
00:54:50Il n'y a pas du tout d'angélisme.
00:54:52N'importe quoi.
00:54:54Pardon, mais c'est le mauvais exemple.
00:54:56Non, si, si, bien sûr.
00:54:58Il faut que les éditeurs suivent.
00:55:00De quoi parlez-vous ?
00:55:02Il faut aller assister
00:55:04aux audiences du tribunal de Paris.
00:55:06Vous voulez qu'on parle des mineurs, par exemple ?
00:55:08Vous voulez qu'on parle des mineurs ?
00:55:10Vous vous êtes bien placé pour connaître
00:55:12les avocats pénalistes. Ils vous diront qu'il n'y a pas
00:55:14d'angélisme du point de vue de la justice.
00:55:16Je ne suis pas avocate pénaliste. Ce que je peux vous dire,
00:55:18c'est qu'il y a vraiment...
00:55:20Il nous faut une révolution pénale,
00:55:22notamment pour les mineurs.
00:55:24Ça n'est plus du tout
00:55:26adapté. On a des jeunes qui commettent
00:55:28des actes monstrueux.
00:55:30Et qu'on juge comme des
00:55:32jeunes enfants.
00:55:34Non, il y a un vrai sujet.
00:55:36Absolument.
00:55:38Moi, je pense que
00:55:40l'angélisme,
00:55:42au fond, c'est la face
00:55:44cachée du cynisme. Ça nous mène
00:55:46droit dans le mur.
00:55:48Nous, nous voulions un référendum sur
00:55:50l'immigration.
00:55:52Absolument. Le Conseil
00:55:54constitutionnel nous en a
00:55:56privé, le peuple français,
00:55:58parce que nous avions besoin de cela, pour
00:56:00justement avoir un débat serein
00:56:02sur le sujet. On ne peut pas
00:56:04nier que l'immigration
00:56:06massive dans notre pays a
00:56:08profondément déstabilisé
00:56:10les Français.
00:56:12On ne peut pas le nier. Et ça n'est ni raciste...
00:56:14C'est un débat en tout cas. Oui, c'est un vrai débat.
00:56:16Et si nous ne l'avons pas de façon sereine,
00:56:18on n'avancera pas.
00:56:20Comment dire...
00:56:22D'être toujours dans la surréaction
00:56:24quand il y a ces sujets
00:56:26qui sont évoqués, moi ça ne me semble pas être
00:56:28la bonne solution. On a un sujet
00:56:30d'immigration en France.
00:56:32Il y a une Française d'origine immigrée
00:56:34qui est devenue parlementaire européenne...
00:56:36Mais je suis une Française d'origine immigrée.
00:56:38Très bien. Qui est devenue députée
00:56:40européenne. Rima Hassan,
00:56:42sur laquelle vous voulez Alexandre Aspinard revenir,
00:56:44on le fera dans quelques instants, après
00:56:46la page de pub sur Sud Radio,
00:56:48dans la suite de Mettez-vous d'accord.
00:56:50Sud Radio. Parlons vrai.
00:56:52Parlons vrai. Sud Radio.
00:56:54Sud Radio.
00:56:56Les débats de l'été.
00:56:5810h-13h. Thierry Guerrier.
00:57:00Et puis surtout, le 4 débatteurs
00:57:02sur Mettez-vous d'accord,
00:57:04ce débat, on va
00:57:06l'avoir, je vous le disais, à propos
00:57:08de Rima Hassan. Et on va vous expliquer pourquoi,
00:57:10dans un instant, c'est un coup de gueule d'Alexandra
00:57:12Aspinard, élue régionale de France
00:57:14droite républicaine, avec
00:57:16Fanta Béreté, qui est ancienne députée
00:57:18macroniste de Paris,
00:57:20Samuel Laffont, proche d'Éric Zamour, porte-parole
00:57:22de Reconquête, et Mathieu Bachalon, jeudi
00:57:24gauche républicaine, c'est une étiquette que
00:57:26j'évoque comme ça.
00:57:28C'est de l'archéologie politique.
00:57:30En tout cas, communiquant aujourd'hui,
00:57:32et président de M2B Conseil.
00:57:34Et alors donc, Alexandra Aspinard, vous vouliez évoquer
00:57:36Rima Hassan, et un coup
00:57:38de gueule contre elle, pousser un coup de gueule contre elle,
00:57:40mais pourquoi ?
00:57:42Pour apprendre qui est Rima Hassan.
00:57:44Madame Rima Hassan, qui vient
00:57:46d'être élue au Parlement européen,
00:57:48qui est une députée
00:57:50insoumise,
00:57:52qui se dit juriste,
00:57:54qui se dit franco-syrienne,
00:57:56elle aspirait...
00:57:58Qui se dit palestinienne ?
00:58:00Qui se dit, pardon, franco-palestinienne, alors qu'elle est
00:58:02syrienne, pardon, merci de
00:58:04corriger. C'est un peu le même peuple, quand même,
00:58:06cette région-là. Jordanie,
00:58:08Syrie, Liban...
00:58:10Enfin, en tout cas,
00:58:12les Jordaniens et les Libanais
00:58:14ne disent pas ça, mais bon, enfin,
00:58:16on pourrait avoir ce débat. En tout cas,
00:58:18Madame Rima Hassan,
00:58:20ce n'est pas une blague,
00:58:22aspirait à devenir vice-présidente
00:58:24de la Commission des Droits de l'Homme
00:58:26du Parlement européen.
00:58:28Et pourquoi une blague ?
00:58:30Quand on voit les obsessions
00:58:32antisémites
00:58:34de Madame Rima Hassan,
00:58:36cette obsession
00:58:38sur Israël,
00:58:40qui est l'objet de sa
00:58:42fureur, de sa détestation...
00:58:44C'est long, elle dit d'Israël...
00:58:46En fait, elle voudrait la suppression de l'état d'Israël.
00:58:48Oui, moi je crois qu'il faudrait la suppression de Madame Rima Hassan
00:58:50au Parlement européen.
00:58:52Non, mais moi je pense qu'elle ne mérite pas
00:58:54d'être parlementaire.
00:58:56On respecte les règles, on respecte la loi.
00:58:58Cette élection a été
00:59:00fort heureusement empêchée par
00:59:02François-Xavier Bellamy, qui est un député
00:59:04européen LR,
00:59:06qui nous rend fier, il faut le dire,
00:59:08je veux dire, c'est unanimement
00:59:10reconnu. Donc, elle a été
00:59:12empêchée par François-Xavier Bellamy et le PPE.
00:59:14La droite du Parlement européen.
00:59:16La droite du Parlement européen.
00:59:18Il s'est emparé du sujet.
00:59:20François-Xavier Bellamy est un
00:59:22député de combat.
00:59:24Il a alerté sur le fait qu'il n'était pas
00:59:26possible que Madame Hassan, qui a légitimé
00:59:28le Hamas au lendemain du 7 octobre
00:59:30et qui a décrit l'état d'Israël
00:59:32comme une monstruosité,
00:59:34qu'il n'était pas possible
00:59:36qu'elle représente la voix des droits de l'homme
00:59:38au Parlement européen.
00:59:40Elle n'a pas eu,
00:59:42fort heureusement, cette vice-présidente
00:59:44et elle s'est
00:59:46empressée de le menacer
00:59:48et de lui mettre
00:59:50une cible sur son dos
00:59:52comme ses acolytes du Hamas
00:59:54puisqu'elle a les mêmes méthodes que
00:59:56la menace.
00:59:58Voilà.
01:00:00Il faut peut-être utiliser les termes
01:00:02cités, pardon,
01:00:04les termes de Rima Hassan contre
01:00:06François-Xavier Bellamy parce qu'elle a eu une formule
01:00:08qui en effet a choqué à peu près
01:00:10toute l'atlasse politique, sauf Elieffie
01:00:12en France et même en Europe.
01:00:14Elle dit notamment
01:00:16François Bellamy
01:00:18et ses amis dorment tranquilles,
01:00:20ça ne va pas durer.
01:00:22C'est une menace très claire.
01:00:24La tension est
01:00:26montée aussi d'un cran puisqu'elle a
01:00:28accusé la coordonnatrice
01:00:30du PPE qui est Isabelle Vissler-Limat
01:00:32de faire partie des élus
01:00:34qui sont sionistes.
01:00:36Elle revient éternellement
01:00:38à son obsession première.
01:00:40Elle est pleine de
01:00:42nourris d'antisémitisme et de haine.
01:00:44Vous l'accusez de désocialisée, elle, parce que dès que quelqu'un
01:00:46a des origines juives, par exemple, elle considère
01:00:48que c'est un agent sioniste.
01:00:50Elle est complètement obsessionnelle
01:00:52et j'espère qu'elle sera condamnée.
01:00:54Bon, mais alors j'ai envie
01:00:56de me tourner vers Mathieu Bachelon,
01:00:58mais que fait la gauche ?
01:01:00Je me pose la question depuis plusieurs semaines
01:01:02et évidemment, honte sur
01:01:04cette personne, honte sur la France insoumise,
01:01:06la campagne de caniveau
01:01:08qui mène depuis plusieurs mois
01:01:10en faisant de la cause palestinienne
01:01:12le seul mot
01:01:14d'ordre et le seul programme qu'ils avaient pour les
01:01:16Européennes, je le rappelle, avec
01:01:18en plus, on le sait très bien,
01:01:20on en a parlé plein de fois ici,
01:01:22un coup tactique pour
01:01:24mobiliser l'électorat des quartiers. Enfin ça,
01:01:26on ne va pas revenir là-dessus.
01:01:28Il y a des gens qui se sentent
01:01:30solidaires de ce que vivent les Palestiniens à Gaza
01:01:32et notamment des bombardements
01:01:34de l'armée israélienne.
01:01:36Et qui parfois ne savent pas situer Israël sur une carte du monde.
01:01:38D'accord, on peut être solidaires
01:01:40là-dessus, donc on a la France insoumise,
01:01:42on le sait, mais moi, pour avoir été
01:01:44pendant des années adhérent du Parti Socialiste,
01:01:46j'aimerais bien que le Parti Socialiste sorte un petit peu
01:01:48de sa tanière quand même, là ça suffit.
01:01:50Vous lui dites quoi ?
01:01:52Il y a eu Raphaël Glucksmann
01:01:54qui a été débranché 3 minutes
01:01:56et demi après les résultats.
01:01:58Ensuite, il y a eu
01:02:00la tambouille immonde d'Olivier Faure
01:02:02pour sauver 3 circos
01:02:04dont la sienne dans le 77.
01:02:06Il y a eu ensuite
01:02:08les alliances avec le Nouveau Front Populaire.
01:02:10Ils sont toujours solidaires aujourd'hui.
01:02:12Quand on a un accord
01:02:14avec un parti,
01:02:16y compris avec la France insoumise,
01:02:18les propos qui sont
01:02:20le fait d'un allié engagent
01:02:22quand même une partie de la coalition.
01:02:24Moi je n'entends rien à part quelques
01:02:26voix isolées au Parti Socialiste sur ces déclarations-là.
01:02:28Stéphane Le Foll,
01:02:30on peut parler de Bernard Cazeneuve,
01:02:32Manuel Valls,
01:02:34on parlait de l'archéologie.
01:02:36Ce sont des gens qui appartiennent malheureusement au passé aujourd'hui
01:02:38puisqu'ils ont été un peu éjectés.
01:02:40François Hollande par exemple, j'aimerais bien entendre
01:02:42François Hollande qui est revenu dans le jeu politique,
01:02:44qui est député, qui a été élu sur une liste
01:02:46Nouveau Front Populaire avec le logo de la France insoumise
01:02:48sur son affiche et sur ses tracts.
01:02:50J'aimerais bien avoir...
01:02:52Il y a un petit sujet, c'est-à-dire que ce parti
01:02:54qui a été quand même un parti de gouvernement
01:02:56qui a été dans une tradition
01:02:58de gauche, voire de gauche républicaine,
01:03:00s'est complètement été
01:03:02vassalisé pour quelques postes.
01:03:04C'est déshonoré.
01:03:06Pour quelques postes, pour quelques Marocains
01:03:08auprès d'un parti qui lui appelle
01:03:10en permanence au chaos et à la fameuse
01:03:12conflictualisation de leurs gourous.
01:03:14Et on est en plein dedans là encore.
01:03:16Je suis absolument
01:03:18scandalisée par ce que nous
01:03:20lisons sur les réseaux sociaux.
01:03:22Rima Hassan
01:03:24c'était déjà pas
01:03:26ma tasse de thé.
01:03:28Mais là,
01:03:30Bellamy, moi j'ai pas
01:03:32d'amitié politique
01:03:34avec lui.
01:03:36Ce qui se passe est scandaleux.
01:03:38Que ce soit lui, quelqu'un d'autre
01:03:40ou un associatif, c'est
01:03:42très grave. On a besoin de faire
01:03:44noter d'autorité.
01:03:46Rima Hassan publie
01:03:48ses tweets juste horribles.
01:03:50Diffuse aussi des vidéos sur TikTok, etc.
01:03:52Twitter c'est le haut
01:03:54de l'iceberg parce qu'il y a tout ce
01:03:56qui se passe et tout ce que nos
01:03:58enfants les plus jeunes voient
01:04:00sur ces réseaux sociaux.
01:04:02Moi je dis qu'il faut
01:04:04véritablement dire stop.
01:04:06Et aujourd'hui...
01:04:08Je lance également un appel
01:04:10de recherche, mais vraiment un appel de recherche.
01:04:12Un avis de recherche plus
01:04:14exactement envers François Hollande
01:04:16qui a été quand même le président des Français.
01:04:18Et envers Raphaël Glusman.
01:04:20Glusman, ils ne peuvent pas se planquer.
01:04:22Ils sont lâches. Là, ne rien
01:04:24dire, ne pas communiquer, ne pas dire
01:04:26stop massivement, c'est un acte
01:04:28de lâcheté. Et nous parlions tout à
01:04:30l'heure de ces gens qui sont
01:04:32difficiles à aller chercher
01:04:34parce qu'ils vont décider
01:04:36seuls dans leur chambre ou dans leur salon
01:04:38d'aller faire du mal à quelqu'un.
01:04:40S'il arrive quelque chose à M. Bellamy,
01:04:42nous n'aurons plus que nos yeux pour pleurer.
01:04:44C'est pour ça que c'est très grave. Parce qu'aujourd'hui
01:04:46nous pouvons mettre 10 000 flics, 15 000
01:04:48flics dans les rues de Paris. Mais le problème,
01:04:50nous le savons tous, c'est que c'est
01:04:52un individu qui va voir une vidéo,
01:04:54deux vidéos, un tweet
01:04:56et qui va décider de passer à l'acte.
01:04:58Donc, moi je demande
01:05:00à ce que M. Hollande et que
01:05:02M. Glusman se prononcent et condamnent
01:05:04et traitent de ce problème.
01:05:06Tout comme Thomas Porte
01:05:08qui a mis une cible en dos juste sur les
01:05:10athlètes israéliens. Parce que s'il leur arrive
01:05:12un problème, on a deux sujets. Le premier sujet
01:05:14c'est le sujet des menaces
01:05:16de l'extrême-gauche.
01:05:18C'est gravissime. On parle de Rima Hassan
01:05:20qui menace François-Xavier Bellamy. Vous avez
01:05:22aussi les menaces physiques
01:05:24de M. Delogu à l'Assemblée nationale
01:05:26face à un député.
01:05:28Non, c'est inacceptable.
01:05:30C'est insupportable.
01:05:32Ce sont des
01:05:34méthodes de racaille.
01:05:36Les menaces c'est très grave. Malheureusement, on s'y habite
01:05:38depuis des années. Vous avez des menaces sur les réseaux sociaux,
01:05:40vous le disiez à l'instant, qui sont très graves. Parce que derrière
01:05:42elles peuvent être suivies.
01:05:44C'est pas incitatif à des agressions
01:05:46plus ou moins graves, en tout cas à des agressions
01:05:48physiques. Donc c'est extrêmement grave. Le deuxième
01:05:50sujet, c'est le poussionnement
01:05:52de la gauche. Parce qu'effectivement...
01:05:54Je ne suis pas
01:05:56de gauche. Mais là, on voit
01:05:58que pour le PS, un boulevard à gauche
01:06:00pour dire écoutez, les histoires de
01:06:02Jean-Luc Mélenchon
01:06:04et ses sbires qui racontent n'importe quoi
01:06:06depuis des mois, des années, qui appellent
01:06:08à la violence systématiquement, ils ne sont pas raisonnables.
01:06:10Si vous êtes de gauche, suivez-nous
01:06:12au PS. Et en fait, on n'entend pas les personnes du
01:06:14PS le faire. Et c'est très dommageable à la fois
01:06:16pour eux, mais c'est pas mon sujet directement, mais
01:06:18surtout pour les Français. Parce qu'on voit...
01:06:20Il y a des tas de socialistes comme lui...
01:06:22Je vous espérais, je ne suis pas le seul.
01:06:24Je pense qu'on est quand même plusieurs dans ce pays
01:06:26qui étaient attachés à la gauche républicaine,
01:06:28à la gauche du gouvernement, à la social-démocratie.
01:06:30C'est un porc-folin à se sentir un peu seul en ce moment.
01:06:32Alexandre Aspiner ? Oui, dans la
01:06:34longue liste de ceux qui se sont déshonorés,
01:06:36j'aimerais citer Lucie Castet qui,
01:06:38sur BFM, n'a pas su...
01:06:40La plus active ministre...
01:06:42Qui s'est auto-proclamée
01:06:44première ministre, mais à Paris,
01:06:46on la connaît bien, donc on sait qui elle est.
01:06:48Qui a été incapable
01:06:50de se démarquer des propos indignes
01:06:52de Thomas Porte sur les athlètes
01:06:54israéliens. C'est-à-dire qu'elle n'a pas été
01:06:56capable de dire, c'est une abomination,
01:06:58je m'en désolidarise.
01:07:00Vous vous rendez compte, la folie de ces gens ?
01:07:02Alexandre, je sais pas si vous avez vu, parce que sur tous les sujets,
01:07:04c'était comme ça. Il y a eu ça, après il y a eu le nucléaire,
01:07:06elle a dit, vous êtes pour ou contre le nucléaire, vous ne le faites pas, il faut voir.
01:07:08Ensuite, il y a eu...
01:07:10Qu'est-ce qui fâche ?
01:07:12Non, non, on va voir,
01:07:14il faut amener à la concertation.
01:07:16Ce qui fâche entre le PS et les filles, elle ne se mouille pas
01:07:18avec. On va revenir sur Lucie Castex,
01:07:20sur la gauche, sur
01:07:22son souhait de gouverner.
01:07:24En effet, dans quelques instants, ce sera la suite
01:07:26de Mettez-vous d'accord sur Sud Radio.
01:07:38Oui ? Comme on a tous la flemme de cuisiner
01:07:40mais qu'on veut quand même se régaler, nous proposons
01:07:42d'instaurer le melon charantais français pour
01:07:44tous, au déjeuner et au dîner.
01:07:46Mesures adoptées, surtout avec
01:07:48les délicieux melons charantais jaunes
01:07:50Origines France, à 99 centimes pièce,
01:07:52du 26 au 28 juillet chez Leclerc.
01:07:54Chez Leclerc, le goût du
01:07:56frais, ça se défend tous les jours.
01:07:58Catégorie 1, calibre 750-975g,
01:08:00modalité magasin et drive participant sur
01:08:02www.e.leclerc.
01:08:04Sud Radio à Toulon,
01:08:06Dap Plus.
01:08:10Sud Radio,
01:08:12les débats de l'été, 10h-13h,
01:08:14Thierry Guerrier.
01:08:16Et alors, beaucoup de rigolades
01:08:18et de discussions,
01:08:20finalement, ils sont presque complices, en tout cas,
01:08:22je ne sais pas s'ils vont se mettre d'accord, mais
01:08:24nos quatre débatteurs et
01:08:26débattrices, Samuel Lafon, Fanta Béreté,
01:08:28Alexandra Spiner
01:08:30et Mathieu Bacchialone,
01:08:32discutaient à l'instant du personnage qui a
01:08:34été éruption avant-hier soir,
01:08:36juste avant
01:08:38l'intervention du Président de la République
01:08:40sur France 2 à 20h,
01:08:42Lucie Castet, donc cette femme
01:08:44désignée, pour une fois, ça y est,
01:08:46à l'unanimité, ils se sont mis d'accord,
01:08:48par le Nouveau Front Populaire,
01:08:50pour être la candidate de la gauche
01:08:52à Matignon. Et alors,
01:08:54vous disiez tout à l'heure,
01:08:56Alexandra Spiner, qu'on la connaît bien à Paris,
01:08:58disiez-vous.
01:09:00On ne savait pas qu'elle était à la main d'oeuvre,
01:09:02elle s'est mise en lumière.
01:09:04Oui, c'est une fonctionnaire, elle n'a aucun
01:09:06mandat,
01:09:08on la connaît parce qu'elle est le résultat
01:09:10d'un accord d'arrière-boutique
01:09:12entre M. Mélenchon, M. Faure
01:09:14et Mme Collier.
01:09:16Oui, absolument.
01:09:18On ne peut pas demander à la droite de s'entendre pour une coalition
01:09:20et ne pas respecter les débats à gauche.
01:09:22Alors, elle se dit une grande défenseure
01:09:24des services publics,
01:09:26surtout autoproclamée, parce que nous, à Paris,
01:09:28nous la connaissons bien, puisque
01:09:30c'est elle qui est en charge
01:09:32des finances publiques
01:09:34de la ville de Paris.
01:09:36Alors, quand on sait
01:09:38ce que sont les finances
01:09:40et l'état des finances
01:09:42de la ville de Paris,
01:09:44quand on sait ce qu'a été
01:09:46le coup de Massu
01:09:48pour les Parisiens,
01:09:50qu'a été l'explosion
01:09:52de la taxe foncière,
01:09:54voilà, on sait qui est
01:09:56cette personne.
01:09:58Ce matin, c'était en direct
01:10:00sur Sud Radio, dans la matinale
01:10:02de Sud Radio, animée par Benjamin Gleize,
01:10:04eh bien, Agnès Pannier-Runacher,
01:10:06qui est toujours ministre
01:10:08aux affaires courantes, certes, qui ne prend plus
01:10:10de grandes décisions de réforme du pays,
01:10:12mais qui gère encore ses dossiers
01:10:14comme ministre déléguée à l'agriculture,
01:10:16Agnès Pannier-Runacher parlait
01:10:18de Lucie Castet.
01:10:20Lucie Castet est dans le déni
01:10:22comme l'ensemble du camp du Nouveau Front Populaire,
01:10:24c'est-à-dire qu'elle interpelle
01:10:26directement le président de la République
01:10:28en disant, je dois être nommée première ministre,
01:10:30tout ça est très bien, mais sur quel
01:10:32programme et avec quelle majorité elle compte gouverner ?
01:10:34Elle n'a que 190
01:10:36députés derrière elle. Il lui manque
01:10:38100 députés pour passer le moindre texte.
01:10:40Tout ça n'est pas sérieux.
01:10:42Agnès Pannier-Runacher vient
01:10:44à la rescousse, si j'ose dire,
01:10:46en tout cas à l'aide du président de la République,
01:10:48qui a justifié son refus
01:10:50de désigner,
01:10:52attendez, laissez-moi finir,
01:10:54la candidate du Nouveau Front Populaire,
01:10:56alors qu'ils se sont mis d'accord,
01:10:58on ne cessait de leur dire, mettez-vous d'accord,
01:11:00ils se sont mis d'accord, Agnès Pannier-Runacher
01:11:02vient soutenir le président qui dit, non, moi je veux d'abord
01:11:04une grande coalition, 190 députés,
01:11:06ça ne suffira pas.
01:11:08Si l'on suit le texte de l'article 8
01:11:10de la Constitution, la nomination du premier
01:11:12ministre, elle n'est soumise à aucune
01:11:14condition et aucun délai.
01:11:16Et si on
01:11:18parle de l'usage, l'usage
01:11:20c'est d'appeler celui ou celle
01:11:22qui a gagné les élections. Je vous rappelle,
01:11:24pardon de le rappeler, je sais bien que c'est un grand
01:11:26tabou, mais ceux qui ont gagné les élections,
01:11:28malheureusement dans notre pays,
01:11:30c'est l'ERN quand même.
01:11:32Pour vous il faudrait appeler un...
01:11:34Ah non, certainement pas, certainement pas.
01:11:36Mais le premier groupe parlementaire,
01:11:38c'est l'ERN. Vous savez, de pas
01:11:40dire les choses, c'est pas comme ça qu'on trouve des solutions.
01:11:42Vous voulez nous dire que par défaut,
01:11:44on ne peut pas dire que la gauche a gagné, c'est ça ?
01:11:46La gauche n'a pas gagné, personne n'a
01:11:48gagné ses élections législatives.
01:11:50Samuel Lafond. On l'a déjà dit sur ce plateau,
01:11:52la gauche n'a pas gagné
01:11:54ses élections législatives anticipées,
01:11:56et elle vit sur un mythe, elle répète
01:11:58dès le soir même du second tour,
01:12:00elle dit on a gagné, on a gagné, on a gagné.
01:12:02C'est quand même elle qui a le plus de députés à l'Assemblée, il faut rappeler ce fait.
01:12:04Parce que c'est le résultat
01:12:06d'une coalition ? La gauche, grâce
01:12:08au système, au mode de scrutin actuel,
01:12:10a sauvé la face,
01:12:12mais la réalité c'est qu'elle est largement minoritaire
01:12:14dans ce pays. Le mode de scrutin
01:12:16actuel que je déplore,
01:12:18je suis pour la proportionnalité par département,
01:12:20a créé au second tour une surprise.
01:12:22On s'attendait à bien plus de députés
01:12:24du camp patriote, ça n'a pas été le cas,
01:12:26notamment avec le système de barrage, mais là,
01:12:28soit qu'on assiste, c'est une gauche qui s'agite,
01:12:30qui est en plus
01:12:32pas forcément d'accord sur tout, loin de là.
01:12:34Je parlais à l'instant du fait que
01:12:36l'EPS ou les écolos, ou même
01:12:38le PC, n'ont pas forcément envie de se mettre avec
01:12:40les Mélenchonistes de l'FI qui sont agités,
01:12:42qui ont été menaçants encore récemment,
01:12:44qui font n'importe quoi, qui sont insupportables.
01:12:46Donc, si on doit avoir
01:12:48un gouvernement prochainement, à mon avis,
01:12:50ça doit se faire dans l'intérêt des Français,
01:12:52et donc l'intérêt des Français, c'est pas d'ajouter
01:12:54des dépenses publiques délirantes,
01:12:56on parle de celle de Lucie Casté, à mon avis,
01:12:58avec elle, on aurait le droit de sacrées dépenses,
01:13:00c'est pas d'influer des migrations massives, c'est pas d'ajouter de la sécurité,
01:13:02et donc, plutôt que d'avoir un Premier ministre de gauche,
01:13:04il nous faudrait un Premier ministre, disons, de centre droit.
01:13:06– Bon, mais Mathieu Bachelon, vous qui êtes
01:13:08d'une gauche républicaine
01:13:10critique à l'égard de l'Alliance
01:13:12avec le Nouveau Front Populaire,
01:13:14vous n'y croyiez pas avant,
01:13:16vous n'avez pas été bluffé par le fait
01:13:18que, quand même, finalement, ils se sont mis d'accord,
01:13:20un nom est sorti du chapeau,
01:13:22c'est quoi, c'est une victoire de Mélenchon ?
01:13:24– Pardon, ils se font plaisir, en fait.
01:13:26– Pourquoi ? – Ils sont entre eux, ils se font plaisir,
01:13:28ils sortent un nom, ils savent très bien,
01:13:30moi je pense, j'ai aucune info, mais de la lecture que j'en ai,
01:13:32ils savaient très bien que le Président de la République
01:13:34allait rejeter le nom,
01:13:36du coup, ils prennent un nom,
01:13:38Lucie Casté,
01:13:40que personne ne comprend, parce qu'en fait,
01:13:42vous vous dites vous-même que vous n'avez pas d'info,
01:13:44est-ce qu'on n'est pas dans le procès d'intention ?
01:13:46Je les défends, parce qu'il faut bien qu'il y ait quelqu'un qui…
01:13:48– En fait, ils se font plaisir,
01:13:50ils sont entre eux, ils sortent un nom qui va faire plaisir
01:13:52à trois apparatchiks socialistes et à deux permanents ELV,
01:13:54voilà, ils sont dans leur tambouille,
01:13:56c'est un truc de rapport de force,
01:13:58de si je fais ça, voilà,
01:14:00et je ne sais pas, mais j'ai l'impression quand même,
01:14:02enfin, je ne veux pas faire parler les Français,
01:14:04on n'est pas là pour faire parler les Français,
01:14:06mais on a quand même, nous, des relais un peu partout
01:14:08sur les territoires, on se dit quand même,
01:14:10je ne sais pas, moi, j'ai pas l'impression que les gens,
01:14:12déjà, il y a les JO, les gens sont un peu quand même dans les JO,
01:14:14tant mieux, les gens ne sont pas à savoir si Lucie Castex
01:14:16va devenir Premier Ministre, que personne ne connaissait
01:14:18il y a 48 heures, y compris des gens
01:14:20qui s'intéressent à la politique.
01:14:22– Proche d'Anne Hidalgo, haut fonctionnaire,
01:14:24haute fonctionnaire, énarque,
01:14:26qui, alors, vous nous dites
01:14:28qu'elle a creusé le déficit, la dette en tout cas,
01:14:30de Paris, très bien, mais au fond,
01:14:32c'est peut-être la volonté de montrer
01:14:34un visage de compétence,
01:14:36d'un haut fonctionnaire,
01:14:38quelqu'un qui n'est pas, justement,
01:14:40enterté politiquement. – Quelqu'un qui creuse
01:14:42le déficit à Paris, c'est quelqu'un qui est compétent,
01:14:44non, il faut arrêter, mais les diplômes ne font pas
01:14:46la compétence, sinon ça serait…
01:14:48– C'est pour continuer de faire croire qu'ils ont gagné les élections,
01:14:50mais ils n'ont pas gagné les élections.
01:14:52– Je rame pour défendre la thèse.
01:14:54– Je crois qu'on n'a pas envie
01:14:56de les défendre, en fait, voilà,
01:14:58s'il y a un point sur lequel on est
01:15:00à peu près d'accord, là, ce matin,
01:15:02contre les quatre, il faut tirer le fil.
01:15:04– Allez, allez, allez !
01:15:06– C'est celui-ci,
01:15:08c'est-à-dire qu'ils n'ont pas gagné,
01:15:10ils ont 100 députés de moins
01:15:12que quand j'étais à l'Assemblée
01:15:14avec Mme Borne, ils ne peuvent
01:15:16rien faire passer, et sachant
01:15:18qu'on commence très fort à l'Assemblée
01:15:20à la rentrée, on commence avec les budgets,
01:15:22donc comment voulez-vous qu'ils tiennent ?
01:15:24Alors, effectivement, ils nous disent maintenant,
01:15:26oui, le 49.3, on peut l'utiliser pour faire
01:15:28un certain nombre de choses, oui, on peut faire passer
01:15:30des décrets, etc., donc tout ce qu'ils nous
01:15:32ont dit aux Français sur les réseaux sociaux,
01:15:34à l'aide de vidéos de Louis Boyard,
01:15:36qui disait que c'était
01:15:38anormal, que c'était Mathilde Panot,
01:15:40etc., tout ça, aujourd'hui,
01:15:42en fait, ils veulent le faire.
01:15:44Ils ont fait plouf-plouf pour trouver
01:15:46une candidate, et la seule chose
01:15:48que j'ai lue dans la presse
01:15:50sur laquelle ils étaient d'accord
01:15:52et la raison pour laquelle ils se sont mis d'accord,
01:15:54c'est qu'elle a dit qu'elle ne ferait que le
01:15:56programme, rien que le programme, le programme.
01:15:58Ce n'est pas ce qu'a demandé
01:16:00le Président de la République, c'est-à-dire
01:16:02qu'aujourd'hui, on est dans une situation où,
01:16:04encore une fois, tout le monde se l'accorde,
01:16:06personne n'a gagné, il va falloir quand même
01:16:08faire tourner la France, il va falloir quand même
01:16:10voter un budget, donc il faut
01:16:12véritablement que l'on trouve
01:16:14une solution.
01:16:15– Je rame pour trouver des arguments pour la défendre,
01:16:17j'en ai trouvé un nouveau, imaginez-vous, oui,
01:16:19elle a quand même un atout. – Vous êtes imaginatif.
01:16:21– Elle a trouvé un atout,
01:16:23et la gauche a depuis, dans son programme,
01:16:25depuis les élections, un atout. – La retraite.
01:16:27– Exactement, c'est très populaire
01:16:29l'idée de mettre fin à votre réforme
01:16:31des retraites, qui
01:16:33visiblement n'était acceptée, ni à droite
01:16:35ni à gauche, peu de gens étaient favorables
01:16:37à cette retraite, à cette réforme des retraites.
01:16:39– Non mais là encore… – C'est un atout pour elle,
01:16:41elle dit que ce sera le loup, elle l'affiche comme
01:16:43la première mesure qu'elle prendrait si elle devait…
01:16:45– Non mais là encore, les bras m'entombent, c'est-à-dire
01:16:47qu'en fait, elle est en train de lire ses
01:16:49fiches sur les plateaux depuis
01:16:51deux jours, je me demande si elle ne fait pas du
01:16:53tchat GPT aussi, pour poser des questions
01:16:55et se dire quelle est la réponse.
01:16:57Et on vient nous expliquer
01:16:59qu'on va revenir sur
01:17:01la retraite et qu'elle va la voter
01:17:03avec le rassemblement national.
01:17:05Moi j'ai envie de vous dire que ce n'est pas comme ça
01:17:07qu'on gère la France, on a besoin d'une vision,
01:17:09la question c'est comment on fait
01:17:11pour payer les retraites, et c'était la question qui s'est
01:17:13posée au moment où nous avons voté
01:17:15ce texte-là. – Mathieu, as-tu…
01:17:17– Je pense qu'il y a un côté effet d'annonce, alors Fanta
01:17:19pourra me contredire parce qu'elle connaît mieux le droit parlementaire
01:17:21que moi, mais il y a normalement l'article 40,
01:17:23l'article qui normalement…
01:17:25C'est un article qui
01:17:27normalement, on n'a pas le droit
01:17:29de faire une proposition de loi
01:17:31ou un projet de loi qui va aggraver
01:17:33l'état des finances publiques. – C'est ça, il faut
01:17:35le gager. – Autrefois on gageait
01:17:37sur le tabac, c'est un truc
01:17:39d'attaché parlementaire, ça engage sur le tabac.
01:17:41– Les 20 milliards que ça coûterait
01:17:43ont été calculés, paraît-il, c'est ce que nous disent
01:17:45les élus du Nouveau Front Populaire,
01:17:47sont gagés, ils ont été programmés.
01:17:49– Justement, en termes de faisabilité
01:17:51vraiment parlementaire, je demande à voir parce que ça me paraît
01:17:53un petit peu un effet d'annonce, certes
01:17:55attrayant pour leur électorat,
01:17:57mais en termes de réalisation pure,
01:17:59de technique parlementaire, je suis pas
01:18:01sûr que ça passe. – Et puis vous savez, cette semaine,
01:18:03pardon Alexandra, cette semaine
01:18:05il y a aussi un certain nombre de décrets
01:18:07qui rentrent en vigueur concernant
01:18:09ce texte retraite, et notamment, alors
01:18:11certains vont dire que ce n'est rien, mais c'est beaucoup
01:18:13pour un certain nombre de nos compatriotes,
01:18:15les 60 à 70 euros par mois
01:18:17pour les retraités
01:18:19qui ont de faibles pensions,
01:18:21et quand même on parle d'un peu moins
01:18:23de 1000 euros par an.
01:18:25Donc, toutes ces choses-là,
01:18:27il y a plein de mini-mesures
01:18:29dans le texte retraite qui ont vocation,
01:18:31et on l'avait dit pendant les débats,
01:18:33à améliorer la retraite
01:18:35de ceux qui ont moins cotisé pour des raisons
01:18:37de santé, ou qui avaient
01:18:39des pensions minimes.
01:18:41Donc en fait, on va aller défaire ça.
01:18:43Qu'est-ce qu'on va leur dire ?
01:18:45– Il faut revenir quand même
01:18:47au concret.
01:18:49Il faut rappeler quand même à vos auditeurs
01:18:51que le remboursement de la dette
01:18:53va bientôt devenir le premier
01:18:55poste budgétaire de la France.
01:18:57C'est quand même vertigineux.
01:18:59– Plus que l'éducation, plus que la défense.
01:19:01– Comme l'a dit Fanta,
01:19:03ce qui est crucial, c'est le prochain budget.
01:19:05Il nous faut trouver entre 20 et 25 milliards.
01:19:07Ce n'est pas rien.
01:19:09– C'est André de Rousseau qui a fait une proposition,
01:19:11on va chercher dans le baccalaire des Français,
01:19:13dans notre appareil à tous.
01:19:15– Il faut aussi se dire qu'il y a toujours de l'imprévu,
01:19:17par exemple la facture imprévue
01:19:19de la Nouvelle-Calédonie dont l'économie est exsangue
01:19:21et avec les émeutes
01:19:23qu'ils ont connues,
01:19:25ça nous a coûté plus de 2 milliards d'euros.
01:19:27– C'est pas fini. – Et c'est pas fini.
01:19:29Donc voilà,
01:19:31arrêtons ces délires.
01:19:33– C'est clairement pas le moment de mettre à la tête
01:19:35du pays quelqu'un qui va encore plus dépenser,
01:19:37encore plus gaspiller d'argent public.
01:19:39Et puis de toute manière, on parlait des retraites un instant,
01:19:41mais la gauche, ce sera un PAC.
01:19:43Et le PAC, on le connaît, c'est peut-être,
01:19:45parce qu'il faudra qu'ils discutent entre eux,
01:19:47mais l'arrêt à nouveau du nucléaire pendant un moment,
01:19:49ce sera en tout cas encore plus d'immigration,
01:19:51ce sera toujours plus d'angélisme
01:19:53vis-à-vis de la sécurité.
01:19:55Et les Français ne veulent pas ça, quand on leur pose des questions,
01:19:57vous voyez dans tous les sondages, ils sont contre ça.
01:19:59Donc on ne peut pas avoir un Premier ministre, un gouvernement de gauche,
01:20:01ce serait complètement irresponsable de la part d'Emmanuel Macron.
01:20:03Il faut voir un peu où sont les équilibres.
01:20:05L'équilibre, la droite, l'échiquier politique,
01:20:07donc on aura probablement un Premier ministre,
01:20:09en tout cas je le souhaite, pour les Français c'est mieux,
01:20:11Premier ministre de droite ou de centre-droite,
01:20:13tout ce qu'on désire sur la conquête, c'est clair,
01:20:15mais ce sera un moindre mal.
01:20:17La gauche est représentée à travers Mathieu Tcheloun sur ce plateau,
01:20:19mais alors je râle quand même pour défendre le nouveau Front populaire,
01:20:23qui n'est pas vraiment défendu ou représenté ici,
01:20:25et pour le défendre.
01:20:27Alors on va voir dans quelques instants avec vous,
01:20:29si vous voulez bien, si le Président de la République
01:20:31a raison d'exiger toujours cette coalition
01:20:35pour pouvoir désigner bientôt peut-être un Premier ministre,
01:20:39mais surtout, on va s'intéresser à la façon là,
01:20:41dans quelques instants, dans un peu moins d'une heure,
01:20:45il devrait recevoir une quarantaine de grands chefs d'entreprise
01:20:47qui sont venus pour les JO,
01:20:49qui sont des grands sponsors, des grands partenaires
01:20:51ou de grands investisseurs en France,
01:20:53et qui s'inquiètent de la situation économique, sociale et politique,
01:20:55de l'instabilité du pays.
01:20:57On y revient tout de suite dans
01:20:59Mettez-vous d'accord sur Sud Radio.
01:21:1110h-13h, Thierry Guerrier.
01:21:13Avec nos quatre débatteurs dans Mettez-vous d'accord,
01:21:17Samuel Laffont, Fanta Béreté,
01:21:19Alexandra Spiner et Mathieu Bachelon.
01:21:21Alors oui, je vous le disais,
01:21:23le Président de la République, Emmanuel Macron,
01:21:25reçoit à l'Elysée, à l'heure du déjeuner,
01:21:27donc là, dans une demi-heure, une heure,
01:21:31les plus grands patrons,
01:21:33en tout cas plusieurs des plus grands patrons,
01:21:35financeurs institutionnels,
01:21:37le gratin mential du business
01:21:39et de la finance, pourquoi ?
01:21:41Officiellement, c'est un déjeuner,
01:21:43parce qu'ils sont venus pour les Jeux Olympiques,
01:21:45parce qu'ils sont sponsors,
01:21:47le patron de Coca-Cola par exemple,
01:21:49Elon Musk, le patron de Tesla,
01:21:51sponsore les Jeux Olympiques.
01:21:53Mais en même temps, ils viennent tous avec une question,
01:21:55c'est grave docteur, ce qui se passe en France aujourd'hui,
01:21:57ils viennent avec cette inquiétude,
01:21:59alors même que la France était une des premières destinations
01:22:01d'investissement étrangers en Europe,
01:22:03et bien là, ils réservent un peu la main,
01:22:05donc le Président de la République
01:22:07va devoir ramer, si j'ose dire,
01:22:09lui aussi dans ce déjeuner à l'Elysée
01:22:11pour essayer de rassurer ces gens
01:22:13pour qu'ils continuent à investir en France.
01:22:15Ça vous inspire quoi ?
01:22:17Tout d'abord qu'on l'a déjà dit,
01:22:19la situation est relativement grave en France,
01:22:21mais les Jeux Olympiques,
01:22:23c'est un moment exceptionnel
01:22:25d'influence pour la France dans le monde,
01:22:27qu'on appelle le soft power,
01:22:29en mauvais français,
01:22:31et j'ai envie de dire à une partie des Français
01:22:33qui espèrent que les JO seront un désastre,
01:22:35j'ai envie de leur dire,
01:22:37malheureusement, vous vous trompez.
01:22:39Moi je souhaite que les JO soient le plus grand succès
01:22:41vraiment pour la France,
01:22:43les JO, là en 2024 et en 2030,
01:22:45c'est extrêmement important,
01:22:47parce que les Français savent déjà ce qu'il se passe,
01:22:49c'est pas parce que...
01:22:51Zemmour il penche comme vous Eric Zemmour ?
01:22:53Vous pouvez lui poser la question,
01:22:55mais il est positif dans ce genre de sujet,
01:22:57on a besoin que la France ait une excellente image à l'étranger,
01:22:59on a cette image qui se détériore...
01:23:01Mais justement, elle s'est dégradée un peu.
01:23:03Elle s'est dégradée depuis des années,
01:23:05je connais très bien le Japon par exemple,
01:23:07les Japonais plus anciens sont très fans de la France,
01:23:09et les plus jeunes générations maintenant,
01:23:11elles aiment l'Italie,
01:23:13mais pas beaucoup la France.
01:23:15Et en fait notre image est en train de se dégrader un peu partout dans le monde,
01:23:17je peux pas aller dans le détail,
01:23:19mais il est nécessaire pour le pays que ça se passe très bien,
01:23:21et pour les Français, c'est dans l'intérêt de chacun d'entre nous,
01:23:23que les autres pays...
01:23:25Moi j'ai croisé un groupe d'Ouzbek hier,
01:23:27il va y avoir des gens du monde entier
01:23:29dans notre pays,
01:23:31des gens qui vont regarder les JO
01:23:33via la télévision,
01:23:35il y a des milliards de téléspectateurs.
01:23:37Les Français se sont inquiétés pour les JO,
01:23:39on l'a dit, pour des raisons sécuritaires notamment,
01:23:41mais là on va avoir une belle fête qui va être regardée dans le monde entier,
01:23:43j'espère qu'elle va se passer au mieux.
01:23:45Donc il faut absolument qu'on fasse en sorte
01:23:47que les JO se passent bien, et qu'on comprenne tous
01:23:49qu'on a intérêt pour les années à venir,
01:23:51que ça soit un magnifique spectacle,
01:23:53qu'on montre la différence de la France dans le monde,
01:23:55sa richesse, sa puissance,
01:23:57parce que ça va influencer les esprits,
01:23:59parce qu'il y a des personnes dans le monde qui entendront parler de la France,
01:24:01qui regarderont ce qui se passe en France une seule fois dans leur vie,
01:24:03et ce sera maintenant.
01:24:05Mais il n'y a pas du gaspillage du coût de ce fameux
01:24:07coût de communication,
01:24:09qui est un magnifique coût de communication,
01:24:11il n'y a pas du gaspillage à devoir à nouveau rassurer
01:24:13depuis la dissolution ?
01:24:15Effectivement, ça coûte cher,
01:24:17ça coûte des milliards, mais il faut regarder
01:24:19tout ce qu'on peut engranger
01:24:21comme élément positif,
01:24:23si on réussit à avoir une magnifique cérémonie d'ouverture,
01:24:25une magnifique cérémonie
01:24:27de clôture, et entre temps,
01:24:29des JO exceptionnelles, avec de super performances,
01:24:31avec des records olympiques qui sont battus,
01:24:33des records mondiaux qui sont battus.
01:24:35Le président est dans son rôle,
01:24:39c'est-à-dire que ça doit être
01:24:41le premier VRP de ces JO,
01:24:43c'est notre image.
01:24:45Il débord au milieu
01:24:47de remonter la pente
01:24:49de l'impact de sa décision.
01:24:51Il est dans son rôle, là où je suis d'accord,
01:24:53c'est-à-dire que
01:24:55je ne sais pas si en 2024
01:24:57on doit parler encore de trêve,
01:24:59mais en tout cas, je pense que pendant les 15 jours
01:25:01des JO et les 15 jours aussi
01:25:03des jeux paralympiques,
01:25:05qui vont arriver un petit peu après,
01:25:07qui sont très importants, et on pourrait faire des coups de cœur
01:25:09là-dessus, parce qu'il faut vendre
01:25:11les places, il faut que les gens se déplacent,
01:25:13c'est l'image de la France. Et l'image de la France,
01:25:15en tout cas, pendant ces temps,
01:25:17effectivement, je ne vais pas vous dire
01:25:19que c'était facile, mais
01:25:21il y a quand même, au niveau du business,
01:25:23l'attractivité qui était revenu
01:25:25pour les secteurs économiques,
01:25:27et nous devons le maintenir, parce que
01:25:29c'est là aussi que l'argent est.
01:25:31Si jamais, de toute manière,
01:25:33nous voulons investir encore
01:25:35et davantage dans nos services publics,
01:25:37dans nos écoles, nous devons
01:25:39être fidèles au rendez-vous,
01:25:41et nous devons nous mobiliser pour que ce soit
01:25:43une réussite pour l'ensemble du pays.
01:25:45Attendez, il y a une contradiction tout de même
01:25:47dans tout cela, c'est
01:25:49les conséquences politiques, et justement
01:25:51en termes de perception,
01:25:53de la décision de dissoudre
01:25:55du Président de la République, avec les résultats
01:25:57et les conséquences politiques.
01:25:59Écoutez ce que Patrick Martin,
01:26:01le patron des patrons français, du Medef,
01:26:03le président du Medef,
01:26:05chef d'entreprise lui-même, disait
01:26:07chez des concurrents, sur France Inter,
01:26:09ce qu'il disait de la situation politique et du risque,
01:26:11par exemple, d'une arrivée de la gauche au pouvoir,
01:26:13et donc du risque dans la perception
01:26:15des patrons français, d'abord. Écoutez, Patrick Martin,
01:26:17sur France Inter.
01:26:191 600 euros net, ce n'est pas très compliqué,
01:26:21tous les économistes s'accordent à le dire,
01:26:23ça peut générer jusqu'à 200 000 destructions
01:26:25d'emplois. Vous faites référence au programme du Nouveau Front Particulier ?
01:26:27Bien sûr, il y a des secteurs entiers
01:26:29qui s'effondreront, des secteurs
01:26:31à forte intensité de main d'oeuvre.
01:26:33Je pense à la propreté, je pense à la sécurité,
01:26:35je pense à la grande distribution,
01:26:37je pense au bâtiment. On ne joue pas
01:26:39avec l'économie. Oui, Patrick Martin,
01:26:41donc chez nos confrères de France Inter
01:26:43ce matin, au fond,
01:26:45en creux, il y a la critique bien sûr de la
01:26:47gauche éventuellement, si elle arrivait au pouvoir,
01:26:49mais la critique de Patrick Martin, c'est
01:26:51une critique aussi du président de la République, parce que
01:26:53ce risque-là, il vient de sa décision.
01:26:55C'est une crise.
01:26:57Il vient de sa décision.
01:26:59Maintenant, j'ai envie de vous dire
01:27:01que si on revenait
01:27:034 semaines derrière et que
01:27:05on se présentait, moi j'étais députée,
01:27:07le mardi aux questions au gouvernement,
01:27:09entre le drapeau
01:27:11palestinien qui aurait été tiré d'un côté
01:27:13et l'extrême droite qui nous aurait dit
01:27:15qu'on ne représentait plus rien, je ne sais pas
01:27:17comment auraient été les heures suivantes.
01:27:19Donc, je dis maintenant, il faut
01:27:21faire face. Effectivement, cette question du SMIC
01:27:23à 1600 euros, on en parle entre gens
01:27:25raisonnables, pour
01:27:27les petits patrons, c'est difficile.
01:27:29Et c'est la raison pour laquelle il faut
01:27:31travailler sur une coalition. C'est la raison pour laquelle
01:27:33le Premier ministre
01:27:35ne peut pas être issu,
01:27:37en tout cas, de cette gauche-là qui joue
01:27:39son feuilleton depuis 4 semaines
01:27:41et qu'il va falloir trouver des solutions
01:27:43entre, dans l'arc
01:27:45républicain, avec des gens qui ont
01:27:47véritablement une conscience
01:27:49au niveau de notre économie,
01:27:51de l'état de notre économie et de la manière
01:27:53dont nous devons stabiliser la situation.
01:27:55C'est un clin d'œil de Fonta Béreté
01:27:57renaissance macroniste
01:27:59à Alexandra Spiner droite républicaine.
01:28:01C'est un clin d'œil
01:28:03pour gouverner ensemble. Moi, je ne crois pas à
01:28:05l'addition des contraires. Mais bon, ça c'est un autre débat.
01:28:07Néanmoins,
01:28:09ce que je sais, c'est que cette décision a été
01:28:11absolument désastreuse. Mais ce qu'il faut
01:28:13se dire maintenant, c'est que nous sommes en pleine trêve
01:28:15olympique. Le Président de la République
01:28:17a raison, a raison d'inviter
01:28:19tous ces chefs d'entreprise, toute cette force
01:28:21économique pour rassurer
01:28:23l'État de la France.
01:28:25Il est en charge,
01:28:27si je puis dire, du rayonnement français.
01:28:29Moi, je peux vous dire qu'en tant qu'élu régional,
01:28:31ces Jeux vont être absolument extraordinaires.
01:28:33Nous sommes le premier financeur public
01:28:35des Jeux après l'État.
01:28:37Mais oui, on a des lignes de transport
01:28:39qui ont été créées ou
01:28:41prolongées. C'est les premiers
01:28:43Jeux qui sont 100% accessibles
01:28:45en transport, les 100% décarbonisés.
01:28:47Vous votez en touche parce que vous ne répondez pas
01:28:49à la question, est-ce que quand même,
01:28:51c'est pas gaspiller cette occasion
01:28:53de devoir accueillir
01:28:55tous ces chefs d'entreprise et ces financiers mondiaux
01:28:57en leur disant, rassurez-vous, tout va bien.
01:28:59Alors que bon, on l'a fait les décisions, c'est la stabilité politique,
01:29:01mais tout va bien. C'était une décision désastreuse.
01:29:03Je crois que tout le monde l'a dit. C'était une décision
01:29:05désastreuse. Et donc,
01:29:07on a plongé le pays dans le chaos, et maintenant
01:29:09il faut ramer pour réparer
01:29:11ce qui a été une erreur
01:29:13tragique. On ne pouvait pas faire cette dissolution au mois de septembre ?
01:29:15Mathieu Bacciolo.
01:29:17Je vais rebondir sur ce que disait Alexandra,
01:29:19je suis d'accord avec elle, moi j'ai toujours été très dubitatif
01:29:21non pas sur la dissolution, mais sur le
01:29:23calendrier. Mais voilà, tout simplement.
01:29:25Je comprends et Fanta a raison sur le fait que
01:29:27on arrive dans une assemblée qui aurait été
01:29:29bon, si, c'est toujours encore
01:29:31tout assez compliqué aujourd'hui, mais ça...
01:29:33Oui, on n'a pas l'impression que ce soit plus simple.
01:29:35Voilà, je peux comprendre le mécanisme intellectuel
01:29:37qui fait qu'on dissout, mais
01:29:39je n'ai jamais compris, je l'ai déjà dit ici,
01:29:41pourquoi ne pas attendre
01:29:43septembre ? C'est-à-dire qu'on arrivait à une séquence
01:29:45où il y avait... Fanta vous a raconté, elle disait
01:29:47qu'il fallait le faire là, parce qu'on l'était perdu
01:29:49de parlot quand on le disait.
01:29:51C'est fait, Alexandra a raison, il y a la trêve
01:29:53olympique, il faut
01:29:55continuer à évangéliser,
01:29:57faire en sorte que les JO soient une vraie réussite,
01:29:59pas uniquement d'un point de vue sportif et
01:30:01organisationnel, mais aussi d'un point de vue retombé,
01:30:03d'un point de vue diplomatique,
01:30:05économique, donc
01:30:07voilà, on peut regretter ce qui...
01:30:09On regrette d'ailleurs ce timing,
01:30:11maintenant qu'on y est, il faut faire le maximum pour que
01:30:13ça se fasse bien et qu'on puisse avoir
01:30:15les meilleures retombées possibles.
01:30:17Oui, je pense que cette dissolution était une erreur, mais maintenant
01:30:19on a les JO, et
01:30:21vous vous souvenez, tous les quatre ans
01:30:23quand on a les JO d'été, tout le monde
01:30:25regarde, en France, les gens, on le regarde,
01:30:27on est vers ça. Eh bien là, ça va être la même chose.
01:30:29Alors nous, on a nos problèmes franco-français qui sont
01:30:31extrêmement importants, je serais le dernier à minorer ici,
01:30:33mais il faut bien se mettre
01:30:35à l'esprit, et il vaut mieux avoir
01:30:37à l'esprit que là, l'intérêt de la France qui dépasse
01:30:39Emmanuel Macron, et qui dépasse
01:30:41l'intérêt des partis, il faut absolument
01:30:43qu'on ait les plus beaux JO qui soient
01:30:45marquants pour des années, des années, des décennies.
01:30:47On va avoir des JO absolument extraordinaires.
01:30:49Alors pardon de vous ramener à du franco-français,
01:30:51du politique, politicien, très bien,
01:30:53mais moi je voudrais comprendre, ce que vous inspirent
01:30:55d'abord, mais ce qui se passe
01:30:57au sein de la Macronie, il faut en faire vérité, parce que là,
01:30:59on voit une bagarre
01:31:01pour la présidence du parti,
01:31:03le secrétaire général actuel,
01:31:05Stéphane Séjourné,
01:31:07qui est aussi ministre des Affaires étrangères, aux affaires courantes,
01:31:09va se retirer sans doute
01:31:11de la tête du parti, il en a un peu assez,
01:31:13et puis il est très critiqué, bon, très bien,
01:31:15mais là, on va voir Gabriel Attal,
01:31:17qui est déjà président des députés, qui est
01:31:19candidat peut-être pour y aller, ce sera peut-être
01:31:21Elisabeth Borne qui se dit, tiens, je pourrais,
01:31:23et puis Darmanin soutient Elisabeth Borne,
01:31:25et puis on voit aussi, peut-être
01:31:27Guérini, qui a été battu aux législatives,
01:31:29à qui on redonnerait le parti macroniste,
01:31:31enfin, c'est la baston avant 2027,
01:31:33c'est parti chez les macronistes.
01:31:35La baston, peut-être que moi aussi, je ferais une liste.
01:31:37Ah oui, tiens, donnez-nous le scoop
01:31:39sur Soudradio ce matin. Non, mais j'ai envie de vous dire
01:31:41que je fais partie des premiers marcheurs,
01:31:43que je me suis impliquée. Depuis 2015, 2016,
01:31:45vous étiez dans les premiers. Exactement, et que
01:31:47je me suis impliquée, donc j'ai envie de dire que c'est
01:31:49sain, c'est sain qu'on se pose la question,
01:31:51les élections sont à venir, elles sont pour l'automne,
01:31:53j'ai envie de vous dire qu'il faut aussi apprendre
01:31:55de nos erreurs. De temps en temps, on a eu
01:31:57quelqu'un dont le nom est arrivé,
01:31:59tout le monde n'était pas d'accord.
01:32:01J'ai envie de vous dire,
01:32:03j'espère que tous nos responsables
01:32:05vont apprendre des erreurs
01:32:07passées. Notre histoire en tant que parti
01:32:09n'est pas longue, mais nous
01:32:11avons été très vite
01:32:13couronnés de succès,
01:32:15et nous avons eu des défaites. Donc il faut se servir
01:32:17de ça. Aujourd'hui, moi, ce que j'ai envie de leur dire,
01:32:19c'est penser aux militants. C'est-à-dire
01:32:21qu'on peut faire plein de reproches
01:32:23à la Macronie. Nous avons
01:32:25énormément de militants qui se sont mobilisés,
01:32:27certains n'étaient pas revenus depuis 2020,
01:32:29nous les avons vus à travers les territoires,
01:32:31nous les avons vus faire campagne parfois
01:32:33pour des candidats aussi,
01:32:35et l'air pour faire barrage au Rassemblement
01:32:37national, et nous leur devons
01:32:39du respect. Donc le respect, c'est...
01:32:41Le respect, c'est s'organiser
01:32:43de façon à ce que chaque
01:32:45personne qui a l'ambition de pouvoir
01:32:47prendre en charge ce mouvement
01:32:49puisse s'exprimer,
01:32:51qu'on puisse organiser en interne
01:32:53les sélections, et demander
01:32:55l'avis de nos militants.
01:32:57Je vais vous dire ce que c'est le respect envers des militants.
01:32:59On conquête un parti qui est très
01:33:01militant, on a des militants partout en France, avec des fédérations
01:33:03qui sont très bien gérées. Mais qu'est-ce
01:33:05que c'est que le respect ? Je comprends ce qui vient d'être dit.
01:33:07C'est qu'on a vu ce qui s'est passé
01:33:09avec En Marche, quand ça a été créé. C'est qu'il y a
01:33:11eu le succès d'Emmanuel Macron à la présidentielle,
01:33:13mais derrière, le parti n'a quasiment
01:33:15rien créé. Il a été...
01:33:17Il a été relativement mal organisé.
01:33:19Quand vous voyez les permanents qu'ils avaient, et ce qui
01:33:21est ressorti de ça, par rapport à d'autres
01:33:23partis, qui font beaucoup
01:33:25plus...
01:33:27C'est ce que
01:33:29j'allais dire !
01:33:31La vraie question, c'est
01:33:33est-ce que la Macronie survivra ?
01:33:35Est-ce que la Macronie survivra
01:33:37à Emmanuel Macron ?
01:33:39Parce qu'en réalité, moi ce que je pense, c'est que les militants
01:33:41de gauche reviendront
01:33:43à un parti traditionnel socialiste,
01:33:45et que nos militants
01:33:47vont revenir, ceux qui sont
01:33:49perdus chez vous, vont revenir
01:33:51auprès de la droite républicaine.
01:33:53On a un peu le sentiment ce matin, quand on lit la presse, que
01:33:55c'est plutôt Gabriel Attal qui veut essayer d'éviter que
01:33:57quiconque lui fasse de l'ombre pour 2027.
01:33:59Alors la question posée par Alexandra Spiner
01:34:01ce matin, n'en mettez-vous d'accord ?
01:34:03Au moment où tout ça s'achève, en tout cas
01:34:05c'est la fin de cette partie
01:34:07de l'émission du Distresse ce matin,
01:34:09la question posée par Alexandra Spiner,
01:34:11c'est la Macronie va-t-elle
01:34:13survivre à la fin du mandat
01:34:15d'Emmanuel Macron ? Eh bien écoutez, je vous propose
01:34:17de vous réunir à nouveau la semaine prochaine,
01:34:19et vous répondrez
01:34:21à la question, ce sera avec plaisir. Je remercie
01:34:23Samuel Laffont, Fanta Béreté,
01:34:25Alexandra Spiner et Mathieu Bachelon
01:34:27d'avoir été ici ce matin.
01:34:29Bonne journée à tous.
01:34:31Vive les J.O. !
01:34:33Merci à nos auditeurs et bravo à nos auditeurs.
01:34:35Vous restez avec nous, vous êtes sur
01:34:37Sud Radio.
01:34:39Parlons vrai.
01:34:41Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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