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Transcription
00:00Aujourd'hui, nous allons explorer un sujet controversé, l'existence d'Orania, cette ville d'Afrique du Sud qui est interdite aux Noirs.
00:06N'hésitez pas à regarder les TikTok de Tozi Sosa sur ce sujet, étant donné qu'il a pu s'y rendre dans la mesure où il est blanc.
00:13Je vous mets le lien vers son profil dans la barre d'infos.
00:15Pour comprendre Orania, ou en tout cas essayer, il faut d'abord se pencher sur l'histoire de l'Afrique du Sud.
00:20C'est la première chose et la primordiale à faire.
00:23Pendant des décennies, l'Afrique du Sud a été marquée par ce qui a été appelé l'Apartheid.
00:28Qu'est-ce que c'était ? Un régime de ségrégation raciale institué par le gouvernement blanc en 1948.
00:34C'est uniquement en 1994 que ce régime hautement raciste et discriminatoire a donc pris fin,
00:40avec l'élection de Nelson Mandela que tout le monde ici doit connaître,
00:43mais il y a encore énormément de séquelles dans le pays.
00:46Les personnes qui peuvent aller en vacances là-bas, je dis bien qu'ils peuvent, ou bien qu'ils veulent,
00:51dans la mesure où je me refuse à mettre mes pieds en Afrique du Sud et la vidéo d'aujourd'hui en est une des raisons,
00:58les personnes qui y font un tour peuvent en témoigner, il y a beaucoup de séquelles sur place.
01:02En 1991, moment où justement, quelques années avant l'élection de Mandela,
01:06le pays commençait à sortir de la période la plus sombre de son histoire
01:11pour se diriger vers quelque chose de plus open et en acceptation avec toutes les cultures qui sont présentes dans le pays.
01:17Mais, en 1991 donc, un groupe d'Africaneurs a décidé de prendre une décision radicale
01:23afin de préserver leur culture et leur langue.
01:25Si jamais vous n'avez pas encore entendu ce terme-là d'Africaneurs, très simple, petite définition,
01:30ce sont les descendants directs en Afrique du Sud des colons néerlandais, français, allemands et scandinaves.
01:39Ils parlent l'Afrikaan, qui est une langue qui a justement dévié du néerlandais.
01:44Ces personnes sont automatiquement blanches.
01:46Quand vous entendez le terme Africaneurs, on parle de blancs descendants de colons européens en Afrique du Sud.
01:52Je précise rapidement aussi qu'il y en a qui sont en Argentine, il y en a qui sont également en Australie,
01:57mais très principalement, c'est en Afrique du Sud.
01:59Vous imaginez que l'apartheid instauré en 1948 a profondément marqué le pays, très profondément.
02:05Quand vous scindez les communautés, vous faites en sorte que chacune soit parquée de son côté
02:09et que bien entendu, vous imaginez bien que les Noirs étaient tout en bas de l'échelle,
02:13il y a des séquelles qui restent dans un pays et dans le fonctionnement de sa société ainsi que du peuple,
02:19que ce soit les uns vis-à-vis des autres.
02:21Et lorsque ce système a commencé à s'effondrer, alors c'était sous la pression autant internationale qu'interne,
02:27justement, les Africaneurs, pour beaucoup, ont commencé à s'inquiéter pour leur place, leur position dans la société,
02:33qui serait une société post-apartheid.
02:36Et c'est donc dans ce contexte-là qu'Orania a vu le jour.
02:38Je vous ai dit, on commence mal, on ne peut que mal finir.
02:41C'est en décembre 1990 qu'un ancien ministre de l'éducation du gouvernement ségrégationniste en Afrique du Sud,
02:48Karel Boshoff, ainsi qu'un de ses gros groupes de partisans, ont décidé d'acheter un village
02:55dans une province alors assez désertique et abandonnée du Cap Nord,
02:59qui était à ce moment-là une zone de villageois et d'agriculteurs, avant qu'elle soit désertée.
03:05À l'époque, ils ont payé environ 1,5 million de rand pour la terre qui allait devenir Orania.
03:11Grosso modo, si on compare ça aux euros de maintenance, c'est à peu près 75 000 euros.
03:15Donc Karel Boshoff, dont je vous ai parlé juste avant, l'un des anciens ministres du gouvernement ségrégationniste d'Afrique du Sud,
03:21qui est vraiment le père fondateur d'Orania, a témoigné à son sujet, et j'ai repris ses mots.
03:27« Nous avons voulu créer un endroit où nous pourrions vivre selon nos propres règles,
03:32en préservant notre langue, notre culture et nos valeurs.
03:35Nous ne cherchions pas à exclure les autres races par haine, mais à protéger ce qui nous est cher. »
03:41Boshoff, qui était également, et ça je pense que ça a aussi tout son sens de le préciser,
03:45il était le gendre de l'ancien premier ministre de ce gouvernement ségrégationniste,
03:51et qui a mis en place l'apartheid, il était son gendre,
03:55et il vous explique qu'il n'y a rien de raciste, par contre, dans la création d'Orania.
04:00Je vous donne juste quelques éléments au fil du truc.
04:02Parce que selon eux, ils voyaient en Orania un peu cette solution
04:06pour assurer la préservation de l'identité des Africaneurs.
04:12Dans la mesure où la société sud-africaine allait connaître une transformation énorme,
04:16parce qu'imaginez avoir grandi, évolué, travaillé dans cette société, comme je vous ai dit,
04:20scindée en deux, où les personnes de couleur, mais surtout noires, sont d'un côté,
04:25et de l'autre côté, nous avons les Blancs, certaines autres communautés également,
04:29raison pour laquelle je vous invite très rapidement, si vous ne l'avez pas encore vu,
04:33à aller checker ma vidéo sur la face cachée de Gandhi,
04:36parce qu'il a une partie de son histoire qui s'est inscrite
04:39dans cette période ségrégationniste en Afrique du Sud,
04:41et où ses propos très racistes sont très intéressants à aller découvrir,
04:45si jamais vous pensiez que Gandhi était une personne pour la paix et pour le peuple.
04:49Il était pour la paix, pour les Indiens, les Noirs, en bas de l'échelle aussi pour lui.
04:53Mais donc, c'est une société qui allait connaître une énorme transformation,
04:56parce que du jour au lendemain, ça y est, tout le monde allait se mélanger.
04:59Ça y est, on allait arrêter de pouvoir les traiter comme des animaux,
05:03nous allions être obligés de les traiter comme nos égaux,
05:05et donc, pour préserver l'identité des Africaneurs,
05:08nous avons décidé de créer Orania, où il n'y aurait que nous.
05:11Et donc, les premiers habitants d'Orania sont arrivés à sa création en 1991.
05:16C'était vraiment le petit groupe de pionniers
05:18qui ont réussi à faire de cette zone vraiment désertée et désertique
05:22un groupement autonome et fonctionnel au quotidien.
05:25Ils ont directement construit des maisons, des écoles,
05:28des infrastructures de base pour pouvoir fonctionner.
05:30Chaque résident s'engageait dès son entrée dans Orania
05:34à travailler et fonctionner pour la communauté.
05:36Certains peuvent voir ça comme une secte, je pourrais être d'accord là-dessus.
05:39Et tout le monde, des agriculteurs aux enseignants,
05:42s'engageait à vraiment mettre la main à la pâte
05:44pour faire grossir la communauté d'Orania et la faire prospérer.
05:47Je suis obligée de passer un peu à côté du factuel pour,
05:50vous me connaissez, j'ajoute également mon grain de sel
05:53lorsque je vous parle de sujets qui sont très sérieux,
05:55très réels et très fouillés de ma part.
05:58Mais je trouve ça très drôle, vraiment, vraiment, je vous jure,
06:01du premier degré, je trouve ça très drôle d'avoir ce groupe
06:05de descendants de colons qui décident de se créer une enclave en fait,
06:09d'avoir leur lieu à eux pour préserver leur culture.
06:12C'est-à-dire que tes ancêtres sont venus pour coloniser cette terre
06:16qui n'est pas à eux. Ils ne sont jamais repartis.
06:18Parce qu'en Afrique du Sud, les colons,
06:19et ça fait partie des rares lieux où c'est encore très violent,
06:22les colons sont encore sur place et dominent la société autochtone.
06:27Et c'est-à-dire que tu veux te préserver,
06:30tu veux préserver ton groupe, tu veux préserver leur blancheur,
06:32tu veux préserver leur culture occidentale,
06:34tu veux préserver cette langue qui est propre à vous
06:37en restant entre vous alors que vous êtes chez les autres.
06:41Mais pour eux, Orania se voit beaucoup plus comme un projet culturel
06:44plutôt qu'une espèce de tentative de poursuivre l'apartheid.
06:48Les fondateurs aiment à prétendre que c'est une manière
06:51de protéger leur patrimoine dans une société et un pays
06:54qui changent beaucoup trop vite.
06:56Cependant, vous imaginez bien, cette vision, elle est très controversée.
07:00Surtout dans un pays qui sortait tout juste de l'apartheid
07:03et où, même encore aujourd'hui, le racisme est latent et même violent.
07:08Alors aujourd'hui, lors où je vous parle,
07:09Orania c'est une communauté qui continue à exister, bien entendu,
07:12qui prospère et qui compte à peu près 1600 habitants.
07:15Que ce soit de l'éducation à l'économie, tout est géré par les résidents.
07:19Et quand je vous dis l'économie,
07:20c'est-à-dire qu'ils ont leur propre monnaie.
07:22Ou, bien entendu, on a remplacé les visuels plutôt sud-africains
07:28pour en mettre des africaneurs.
07:30Ah oui, non mais on continue jusqu'au bout.
07:32Cette monnaie, ça s'appelle l'aura et c'est ce qui permet justement
07:36la ville de pouvoir continuer à fonctionner en totale autarcie.
07:39Les habitants d'Orania aiment à insister sur le fait que leur ville
07:43et la manière dont elle fonctionne,
07:45ce n'est pas du tout construit sur une haine de l'autre,
07:49mais uniquement sur l'amour de leur propre culture.
07:52Mais ça vient très rapidement en conflit avec le fait que les critères
07:56pour pouvoir rentrer dans Orania et pour pouvoir y vivre,
07:59comme je vous l'ai dit, c'est d'être un africaneur.
08:02Et donc, d'être blanc.
08:04Si jamais vous vous demandiez quelle langue est parlée,
08:06bien entendu, c'est l'africane et rien d'autre.
08:09Les écoles enseignent l'africane et les enfants apprennent
08:13uniquement l'histoire qui entoure celle des africaneurs.
08:17Donc, bien entendu, l'histoire de ces colons.
08:20Les entreprises locales, ça va de soi.
08:22Elles embauchent uniquement des résidents,
08:24ce qui renforce et qui aide justement à continuer dans cette autarcie
08:28et cette autosuffisance de la communauté d'Orania.
08:30Bon, je ne vais pas, je pense, vous choquer.
08:33Vous imaginez bien que pour la société sud-africaine,
08:36le sujet d'Orania divise énormément.
08:39Parce que pour certains, c'est donc un modèle de sécurité
08:42et de préservation culturelle.
08:44Comme pour d'autres, c'est un symbole de division
08:46et de refus catégorique de cette réconciliation nationale
08:50qui a tenté d'être instaurée depuis l'abolition de l'apartheid.
08:53Même si, encore une fois, je tiens à mettre ici une petite astérix.
08:56C'est pas parce que l'apartheid a été aboli
08:58que l'Afrique du Sud est une terre où les Noirs et les Blancs sont égaux.
09:02Quand vous entendez les personnes d'extrême droite
09:04parler de racisme anti-blanc, parce que vous le savez très bien,
09:07ça n'existe pas.
09:08C'est une thématique qui a été inventée par l'extrême droite
09:10pour essayer de victimiser la communauté blanche
09:13qui n'est pas victimisable,
09:15dans la mesure où ils sont toujours en haut du maillon des races,
09:20si jamais on peut employer ce terme.
09:21Et très souvent, l'exemple qui est pris,
09:23c'est celui de fermiers en Afrique du Sud
09:25qui se feraient attaquer par les Noirs.
09:27Ce qui est sympa, c'est de pouvoir préciser que,
09:29en Afrique du Sud, le colon fonctionne encore en colon.
09:32Au point où le colon crée donc des villes et des communautés comme Aurania,
09:36où les Noirs n'ont pas le droit de venir.
09:37Au point où le colon achète des terres
09:40où des communautés noires avaient leurs puits d'eau,
09:43et donc empêche ces Noirs de pouvoir avoir accès
09:46à cette eau potable qu'ils avaient depuis des décennies.
09:48Où le Noir est encore en bas de l'échelle,
09:50où les villes riches sont séparées d'un bidonville par un périphérique.
09:54Bidonville qui est peuplée par des Noirs.
09:57Donc la prochaine fois qu'une personne vous prend l'Afrique du Sud
10:00comme étant l'exemple du racisme anti-blanc
10:02où des fermiers se feraient attaquer,
10:04essayez de leur rappeler l'histoire de ce pays
10:06qui est juste encore en cours actuellement.
10:09Parce que pour la majeure partie,
10:11Aurania, c'est tout simplement la représentation
10:13de tout ce qu'ils ont tenté de laisser derrière eux,
10:15l'apartheid.
10:16Parce qu'au final, c'est juste une enclave de ségrégation
10:20dans un pays qui continue à lutter contre un racisme systémique.
10:24Vous imaginez la folie de cette action.
10:27Et personnellement, je ne comprends toujours pas
10:30comment ça puisse être possible que ce soit légal.
10:33Et justement, c'est une ville qui est très vivement et très souvent critiquée
10:36parce qu'elle n'embrasse pas cette réconciliation nationale.
10:39Parce qu'en fait, c'est assez simple.
10:40Les sociologues là-bas voient cette ville
10:43comme un rejet réel de l'idée d'une Afrique du Sud unie.
10:47Une Afrique du Sud qui essaierait de grandir
10:50au-delà de ce qui s'est passé pendant l'apartheid,
10:53ce qui est très difficile.
10:54Parce que réellement, je vous le dis,
10:56n'hésitez pas à vous intéresser,
10:57à regarder des documentaires sur ce qu'il se déroule
11:00vraiment dans la société sud-africaine aujourd'hui.
11:01Mais au final, beaucoup de personnes essayent de se battre
11:04pour que les différentes cultures puissent cohabiter.
11:06Parce que OK, il y a eu l'esclavage.
11:08OK, il y a eu la colonisation.
11:10OK, il y a eu l'apartheid.
11:11Maintenant, on fait quoi ?
11:12Ces gens sont là, nous sommes là, qu'est-ce qu'on fait ?
11:15On essaye de vivre ensemble.
11:16Sauf qu'Orania, c'est un refus catégorique de ça.
11:18Et dans ce moment-là, j'ai envie de dire, je ne sais pas,
11:20prenez un avion, retournez en Europe en fait.
11:22Rentrez chez vous.
11:23Parce que je ne comprends vraiment pas.
11:25C'est très contre-productif.
11:27Il n'y a aucune cohésion avec le reste du pays.
11:29Vous ne vivez qu'entre vous.
11:31Vous ne vous voyez que vous.
11:32Je ne comprends pas l'idée.
11:34Et c'est assez marrant parce que c'est un parallèle
11:36que je fais très souvent avec les Français qui immigrent.
11:39Parce que oui, on va arrêter avec ce truc de s'expatrier.
11:42Il n'y a pas que les Noirs, les Asiatiques ou autres qui immigrent.
11:46Les Français à l'étranger, ce sont des immigrés.
11:48Mais je fais ce parallèle assez souvent
11:50parce que, par exemple, à Londres,
11:51si jamais vous venez souvent dans la ville,
11:53le quartier de South Kensington,
11:55c'est un quartier qui est purement français,
11:56où les Français sont entre eux,
11:58où les Français travaillent entre eux,
11:59où les Français mangent entre eux,
12:01ouvrent des boutiques entre eux,
12:03vont à l'école entre eux.
12:04Si jamais vous allez à New York,
12:05moi je peux vous le dire,
12:06ayant des parents vivant là-bas,
12:08c'est un endroit où c'est surtout,
12:11je trouve, vers Park Slope dans Brooklyn.
12:13Il y a énormément de Français qui sont regroupés entre eux
12:16et qui ne vont pas hésiter à vous dire
12:18que ouais, mais moi je ne traîne pas avec des Américains,
12:20alors pourquoi tu viens chez eux ?
12:21Pourquoi viens-tu chez des gens
12:23avec qui tu ne veux rien avoir à faire ?
12:26Et je vous jure que c'est à s'en taper la tête par terre,
12:28je ne comprendrai jamais.
12:30Même s'il y a quelques économistes,
12:31et je comprends cette vision d'économiste,
12:34je la comprends,
12:35qui voient Aurania d'une manière assez positive
12:38dans la mesure où cette micro-gestion,
12:40qu'elle soit économique,
12:41qu'elle soit administrative,
12:43qu'elle soit éducative en soi-même,
12:45sur leur micro-gestion,
12:46ils sont très bons
12:47parce qu'ils arrivent à être en autosuffisance.
12:50Ils arrivent à se gérer entre eux
12:51et à avoir un système qui établit
12:53et que tout le monde respecte.
12:55Donc c'est vrai que c'est très intéressant
12:57à regarder de ce regard-là.
12:58Mais il faut être honnête
13:00et regarder le modèle qui est exclusif
13:03et hautement discriminatoire.
13:05Donc voilà pour moi aujourd'hui,
13:06voilà pour Aurania.
13:07Je ne sais pas si vous connaissiez cette ville,
13:09je ne sais pas si vous connaissiez sa sombre existence,
13:12on peut dire ce terme-là.
13:14N'hésitez pas, si vous voulez en savoir plus,
13:16je vais vous linker le profil TikTok de Tozi Souza
13:19parce qu'il a pu y aller.
13:21Moi ça ne m'intéresse pas,
13:22je vous l'ai dit d'aller en Afrique du Sud,
13:24ça ne m'intéresse absolument pas.
13:25Je n'ai pas besoin de voir de mes yeux vus
13:28que des gens qui ressemblent à ma mère
13:31se font encore traiter en esclaves
13:33sur leur propre terre.
13:34Je n'ai pas besoin de m'en rendre compte
13:35de mes propres yeux,
13:36ça me suffit la télévision en fait.
13:38Je n'ai pas besoin d'être sur les nerfs
13:39pendant tout un voyage
13:40parce que hors de question
13:41d'aller dans un endroit comme ça
13:43et d'être dans un hôtel 5 étoiles tout le temps
13:45et uniquement entouré justement
13:47des descendants de colons.
13:48Ça ira, je passe mon tour.
13:49Mais n'hésitez pas à regarder ces TikTok
13:50parce que, encore une fois,
13:51c'est très important,
13:52il faut se rendre compte
13:53d'à quel point c'est choquant
13:55que pouvoir rentrer dans une ville
13:56parce que tu es blanc,
13:58pouvoir y vivre parce que tu es blanc,
13:59ce n'est même pas que ce n'est pas normal,
14:01c'est qu'il n'y a pas de termes pour définir ça.
14:02Mais si jamais la vidéo vous a plu,
14:04n'hésitez pas à la liker,
14:06à la partager,
14:07à vous abonner à ma chaîne
14:08et venez me rejoindre sur mes réseaux sociaux,
14:10je vous mets tout en barre d'infos comme d'habitude.
14:12On se retrouve très bientôt mes poulets.
14:14Peace guys.

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