• il y a 5 mois
L'équipe de France masculine a dû batailler fort pour décrocher son billet olympique pour Paris. Les filles directement qualifiées, les garçons sont passés par deux TQO pour glaner leur précieux sésame. Retour sur une aventure périlleuse.

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Sport
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00:00SINGLE LINE
00:03L'OLYMPIQUE DU NETFLIX
00:07Thomas Kennedy, ils ont besoin de ça !
00:11L'Angleterre en a besoin d'un.
00:13Le Japon peut se retrouver sur l'extérieur...
00:15C'est la bonne direction !
00:19Le Blue est allé chez les semi !
00:21Qu'un win pour l'Angleterre !
00:24Demain, vous avez une chance de faire les Olympiques dans votre propre pays.
00:30Qu'est-ce que ça signifie pour vous d'arriver à ce point ?
00:33Ça signifie beaucoup pour nous.
00:35Depuis deux ans, nous sommes en 3x3 pour ce moment.
00:38Nous sommes ici pour gagner ces tickets.
00:40Nous savons qu'il y a une deuxième chance, mais nous ne nous inquiétons pas.
00:43Les trois premières équipes mondiales sont qualifiées pour les Jeux directement.
00:47On a malheureusement raté ce cut, mais après il y a de la place pour tout le monde.
00:51Il y a un premier TQO qui a eu lieu à Hong Kong,
00:54un deuxième à Utsunomiya et le troisième à Debrecen,
00:57où il y avait pour les deux premiers un ticket.
01:01Nous avons atteint le semi-final de l'Utsunomiya UOQT.
01:05Quatre équipes restant dans chaque compétition.
01:08Seulement un ticket pour Paris.
01:13C'était juste dur de laisser mes coéquipiers partir sans moi, comme je l'avais fait en 2021.
01:19Un peu comme Francky, on n'a pas pu faire le premier TQO.
01:23Moi, je me suis cassé le nez 15 jours avant de faire le stage pour ce premier TQO.
01:28Du coup, j'ai vécu ça de loin.
01:33Je savais qu'il y avait un premier TQO, et que si jamais le premier TQO n'était pas concluant,
01:37ils pouvaient m'appeler pour préparer le deuxième.
01:41Le semi-final de l'Utsunomiya, France-Lithuanie.
01:44Ces deux ont combattu à l'Europe Cup.
01:46C'est différents TQO, ce que vous préférez.
01:48Il y a un TQO, c'est-à-dire l'Olympique.
01:51Où est-ce que c'est, l'Olympique?
01:52Paris.
01:53Je le donne à la France, juste pour ça.
01:55Je pense que jouer pour un TQO dans leur pays,
01:58ça va l'éteindre.
02:00Je pense qu'ils vont gagner.
02:05Venghelis, le pull-up, la ligne de free-throw.
02:07Tu sais que c'est bien.
02:1021-15.
02:12Lithuanie jouera pour le ticket olympique.
02:15La France va devoir le faire à Deverson.
02:38Quand ils ont perdu le premier TQO,
02:40Karim m'a appelé directement le lundi d'après.
02:42On a eu rendez-vous en stage le mardi d'après.
02:44J'ai quitté mon équipe de 5-5 avant la dernière journée
02:47pour venir en stage.
02:49Il avait encore un peu en travers la demi-finale de la Coupe d'Europe
02:52où il allait deux lancer et qu'il ne les marque pas.
02:54Il s'en voulait par rapport à ça et moi je lui disais
02:56tu auras une autre chance de briller, tu verras.
02:58Reste juste dans le projet et tu verras, il y aura une opportunité.
03:03Après la défaite au premier TQO, coup de téléphone de Karim
03:06qui me dit qu'il serait dans le stage pour le deuxième.
03:09Donc voilà, super content.
03:13A Hitchinomiya, ce qui était dur, c'est qu'on a passé trois semaines
03:16là-bas avant le tournoi.
03:18On s'entraînait bien, il y avait une bonne dynamique
03:20et arriver à un résultat, on ne passe pas, c'est dur.
03:23Après il y a le retour à la maison, la remise en question,
03:26le questionnement, qu'est-ce qu'on fait, comment ça se passe.
03:28Karim qui fait des choix par rapport au roster.
03:32Il y avait une concurrence saine dans l'équipe, c'était bien.
03:35Moi j'ai dû faire des choix aussi.
03:37Des fois c'était des choix qui étaient douloureux aussi pour les joueurs.
03:40Donc c'est vrai que ça nous pèse aussi le staff de faire ces choix-là,
03:43mais à la fin c'est des choix qui sont payants.
03:46Moi je ne me suis jamais dit que c'était fini.
03:48Ça ne pouvait pas s'arrêter maintenant pour moi.
03:50Après tout ce que j'ai fait pour arriver au début
03:53de ce que j'ai envie de réaliser.
03:54Et puis ensuite moi je me tenais prêt pour Debrecen.
03:57On peut repartir de zéro avec d'autres bases,
03:59avec des mecs qui sont complètement frais,
04:01qui n'ont pas vécu tout ce qu'on a vécu avant.
04:03Donc il y a un état d'esprit où ça a fait du bien
04:06et j'ai trouvé de la fraîcheur.
04:12C'était quelque chose à quoi je pensais depuis des mois,
04:14même pendant ma saison 5.
04:16C'était un truc qui était en moi la nuit quand je dormais.
04:18Donc c'était vraiment un tournoi que je voulais faire.
04:21C'est la plus grande compétition à laquelle on peut participer.
04:23Donc oui c'est un truc de fou.
04:25Le fait d'avoir une deuxième chance, c'est un truc énorme.
04:30Moi quand j'ai commencé le 3-3,
04:31c'était pour avoir tellement aidé l'équipe de France.
04:33Je suis intéressé et tombé fou du World Tour.
04:36Mais je n'aurais jamais cru que je pourrais vivre une aventure olympique.
04:40Donc toujours ce frisson.
04:42Allez, 3-3, France !
04:46Ils ont fait le Master de Débrecen.
04:48C'est un spot qui marque l'histoire quand même.
04:51J'adore.
04:53Je ne peux pas le dire,
04:54mais la dernière fois que j'ai joué là,
04:55j'ai mis 14 points dans un match.
04:58On a eu beaucoup de nouveaux ajouts de joueurs.
05:01Moi aussi qui ai réintégré le groupe après Otsunomiya.
05:03Et je suis toujours content pour les quatre qui sont sur le terrain.
05:07Même si on a l'impression qu'on a changé de roster,
05:09que c'est un nouveau roster,
05:10au final c'est des personnes avec qui j'ai déjà joué plusieurs fois.
05:14Il y a du coup Tim, Vergia, qui fait son retour du 5-5.
05:18Et on va reformer un peu notre trio qu'on avait en 8-23 avec Jules.
05:21Donc on se connaît sur le bout des doigts.
05:23Les automatismes sont plutôt bien revenus.
05:25Donc ça fait plaisir.
05:49Et puis Raphaël qui joue avec Lausanne d'habitude,
05:51mais avec qui on a fait toute la Pro League.
05:54Côté basket, je suis quelqu'un de polyvalent.
05:56Je peux shooter de loin, je peux mettre des paniers de près,
05:58je peux défendre sur des petits, des grands.
06:00Et j'ai pas mal d'expérience,
06:01du coup j'essaie du mieux que je peux d'aider mes coéquipiers.
06:05Ce qui est bien c'est qu'on a su vite rattraper ce retard par rapport aux autres équipes.
06:09Et on a très vite formé un noyau de nous quatre.
06:12On était très très soudés.
06:14Moi ce que je voudrais vous dire,
06:15je vais peut-être vous choquer,
06:16mais je vous aime.
06:17Je vous aime parce que vous êtes dignes de représenter
06:19notre sport, d'abord,
06:21notre fédération et notre pays, la France.
06:28La cérémonie des maillots,
06:29c'est une habitude qu'on a avec les équipes de France.
06:31Je sais pas si tout le monde fait ça,
06:32mais nous ça a toujours été le cas.
06:33Ça a une signification très forte pour nous.
06:35Là c'était le staff,
06:36en plus moi j'adore quand c'est comme ça,
06:38quand c'est le staff qui sont un petit peu dans l'ombre,
06:40pour qui j'ai un respect énorme,
06:41qui nous remettent des maillots.
06:42Ils sont toujours extrêmement touchants,
06:44mais c'est toujours un peu comme ça.
06:46Je connais ton engagement,
06:47tes valeurs aussi de sportif,
06:49et je sais que tu vas donner le maximum.
06:51Très honoré d'avoir, d'avoir donc ce maillot.
06:53Super fier d'être dans ce groupe.
06:55On m'en est confiants, on m'en dit.
06:57En tout cas pour moi,
06:58c'est le tournoi le plus important de ma carrière,
07:00mais j'ai jamais été aussi serein,
07:04rampé,
07:05que j'ai pu être aujourd'hui.
07:07C'est un moment très important pour moi.
07:09C'est un moment très important pour moi.
07:11C'est un moment très important pour moi.
07:13C'est un moment très important pour moi.
07:15Serein, rampé avant un tournoi.
07:17Pour revoir ce que dit Franck,
07:19moi aussi je suis plutôt serein.
07:21On n'a rien à perdre les mecs.
07:23On a écrit à l'histoire, on a tout à gagner.
07:25Et puis je vous ai toujours mis là,
07:27au-dessus de tout,
07:29même au-dessus de ma famille,
07:30plein de fois.
07:31Parce que pour moi,
07:32vous étiez comme mes grands-enfants.
07:36Karim en tant que coach,
07:37nous on l'a connu dans l'intimité beaucoup
07:39parce qu'on vit énormément de moments ensemble,
07:41on passe beaucoup de temps ensemble en stage,
07:43et pendant les tournois aussi.
07:44C'est quelqu'un qui met vraiment sa vie de côté pour nous.
07:46Il a une famille, il a une femme, il a ses enfants,
07:48il ne les voit pas souvent,
07:49il nous voit plus nous qu'eux.
07:51Il y a un respect qui s'est installé,
07:53un savoir-vivre,
07:54et c'est pour ça qu'on a réussi à vivre en groupe,
07:56Karim, avec tous les joies.
08:00On était censés s'entraîner en extérieur,
08:02sauf qu'il pleut.
08:04Et du coup, on a dû se rabattre sur le fitness.
08:06Et l'important, c'est de bien transpirer,
08:09donc on a un peu de cardio à faire.
08:15Il y a Jules qui est rentré du Japon,
08:17mais Tim, Raph et moi, on est arrivés
08:19un petit peu comme ça, au compte-gouttes.
08:21Et pour nous, c'était important d'amener Jules avec nous
08:23et tout le reste aussi du staff,
08:25qui était notamment en Asie.
08:26De ce côté-là, il y a eu une super alchimie aussi
08:28qui s'est créée.
08:29On a pu un peu se faire du vécu collectif
08:31et juste être comme des gosses de 13-14 ans
08:34et se retrouver sans penser au basket,
08:36juste passer des moments ensemble.
08:3821-19.
08:40Non !
08:43Tu déconnes !
08:44Un heureux événement, il est arrivé
08:46plutôt que prévu.
08:47Ma femme était supposée accrocher le 24.
08:49C'est arrivé à 21h21.
08:51Donc voilà, super content.
08:54Et 21-21, c'est le chiffre des matchs
08:57gagnés du 3-3.
08:58Peut-être que c'est un signe.
09:002-1, ça fait 3,
09:01plus 3 encore d'un côté.
09:02Est-ce que c'est des signes ?
09:03Moi, je suis vraiment sensible à ça.
09:06Donc maintenant, à nous de jouer,
09:09équipe de France, pour décrocher le ticket.
09:11On va décrocher le ticket.
09:32Après, c'est un TKO.
09:33Donc on a 16 équipes.
09:35Il n'y a pas de petite équipe.
09:37Chacun va se battre pour son pays.
09:39Après, il y a des nations
09:40qui sont plus habituées
09:41à des grands événements
09:42comme la Lituanie, l'Autriche, la Mongolie.
09:45Il y en a beaucoup,
09:46Porto Rico, la Suisse,
09:47mes amis de Suisse.
09:48L'Espagne aussi,
09:49qui est un fort pays de basket,
09:51en général en 5-5,
09:52et qui a des bons joueurs 3-3.
09:56C'est difficile.
09:57Chez les garçons,
09:58le niveau est très homogène.
10:00Ça ne se joue à rien.
10:01On a vu des matchs
10:02qui se sont joués en prolongation
10:03ou sur le dernier tir.
10:10La discipline est en train
10:11d'atteindre un niveau
10:12actuellement extraordinaire.
10:13Quand je vois
10:14les jeunes Allemands
10:15qui sont sur le tournoi,
10:16c'est l'avenir du 3-3.
10:17Il faut la gérer
10:18du mieux possible,
10:19cette pression.
10:21Aujourd'hui, 15h15
10:23contre l'Egypte.
10:2517h05
10:26contre l'Espagne
10:28avec mon ami Carlos Martinez.
10:32En 5-5,
10:33il y a beaucoup d'écarts
10:34de niveau.
10:35C'est très difficile
10:36de gérer
10:37cette pression.
10:38C'est très difficile
10:39de gérer
10:40cette pression.
10:41C'est très difficile
10:42de gérer
10:43cette pression.
10:44C'est très difficile
10:45de gérer
10:46cette pression.
10:47C'est très difficile
10:48de gérer
10:49cette pression.
10:50C'est très difficile
10:51de gérer
10:52cette pression.
10:53C'est très difficile
10:54de gérer
10:55cette pression.
10:56Il y a beaucoup
10:57d'écarts
10:58de niveau
10:59entre certains pays.
11:00Au 3-3,
11:01il me semble
11:02qu'on est
11:036 de numéro 2.
11:04Ça ne veut pas dire
11:05qu'on va gagner
11:06facilement
11:07contre quelqu'un
11:08qui est classé en bas.
11:093-3,
11:10c'est des matchs
11:11disputés,
11:12c'est la guerre.
11:13On rentre
11:14dans le demi-terrain.
11:15On ne leur donne pas de lancers francs, on ne leur donne pas de rebonds off, rien de facile, et nous on joue notre jeu tranquillement.
11:24Notre premier match contre l'Egypte, c'était quand même particulier, c'était notre façon de rentrer dans la compétition.
11:29On se savait sur le papier normalement supérieur, mais c'est toujours pareil dans le 3-3, il ne faut jamais se voir arriver trop tôt.
11:37On s'est bien trouvés sur le terrain, donc il y a une vraie hausse mousse qui fait qu'il y a une sérénité qui s'installe et tu ne poses pas trop de questions.
11:44Que tu sois devant, derrière, peu importe, tu sais qu'il y a un game plan et que ça ne va pas changer,
11:49et qu'il n'y a pas un mec qui va partir en live ou qui va essayer de faire quelque chose pour lui ou quoi que ce soit.
11:53On est dans un cadre, on n'en sort pas, et c'est comme ça que ça fonctionne le mieux.
11:58On a su appuyer là où ça faisait mal et prendre ce premier match assez facilement,
12:02malgré une équipe d'Egypte qui a su accrocher d'autres grosses équipes de la poule, donc ça c'était une réussite.
12:08Le premier match, on se sentait confiants dans la continuité de ce qu'on avait fait aux entraînements.
12:13Là, pour l'instant, notre mindset, ce n'est vraiment pas dans les calculs.
12:16On prend game by game et on essaie de monter en puissance pour être le plus efficace possible.
12:28Je vous le redis, ils sont en putain d'émission ici.
12:30France-Espagne, c'est les classicaux, mais je pense qu'on ne s'est pas mis plus de pression que ça.
12:34On avait surtout envie de rester nous-mêmes et de proposer un gros match.
12:38Après, c'est sûr qu'on garde ça dans un coin de notre tête, qu'on a toujours envie de taper les Espagnols.
12:46On est là.
12:48On est là.
12:50On est là.
12:52On est là.
12:54On est là.
12:56On est là.
12:58On est là.
13:01On est là.
13:04C'est vrai qu'on pourrait se dire qu'on a commencé très fort le match en menant de 5 ou 6 points.
13:09Si ton début de match n'est pas bon, tu peux vite mal tourner.
13:12C'est un sprint de 10 minutes où il faut être concentré de la première à la dernière seconde.
13:20Il y a eu 2-3 faits de jeu, comme il y a souvent dans le 3-3, qui sont tombés plus de leur côté que du nôtre.
13:24Et un manque d'adresse qui a fait qu'au final, on s'est inclinés dans la fin du match.
13:55On ne peut pas regarder les chaussettes d'Arsham Boksam.
13:57Il faut exécuter.
13:59Il ne pouvait pas défendre.
14:00Il change sur tout.
14:01La chaise, c'était fini.
14:13Là, on va dans une salle pour s'entraîner vu que le temps est magnifique aujourd'hui.
14:19Des fois, la différence entre être ici et être ici, ça ne paraît pas énorme,
14:22mais c'est ce qui va faciliter un premier facile coup d'équipe.
14:28Plein de monde me voyait très haut.
14:30J'ai redescendu pour X raisons.
14:33Le 3-3 m'a permis de pouvoir montrer le talent que j'avais
14:36et de raviver cette flamme olympique que je ne pourrais pas avoir en 5-5.
14:43On a Tim qui est un gros shooteur et un bon joueur.
14:46On a Tim qui est un gros shooteur avec une grosse adresse extérieure.
14:49Raphaël aussi.
14:50Et moi qui étais un peu moins en rythme sur les shoots,
14:52qui venais apporter un peu plus de connaissances 3-3,
14:55dans le rebond, dans la défense, etc.
14:57Et puis Jules, toujours notre point d'ancrage à l'intérieur.
15:01Je pose des bons écrans, j'ai des bons rôles.
15:03C'est vraiment un atout supplémentaire que les gars puissent m'utiliser comme ça.
15:07C'est trop bien parce que ça libère des choses à l'extérieur.
15:09Moi, ça me donne des paniers faciles.
15:12Imaginez les équipes qui doivent défaire ça.
15:15Ça, ça doit être l'effet.
15:17Toi, jouez comme ça.
15:18C'est une autre chose.
15:19Ça, c'est une autre identité.
15:20C'est pas ce qu'on a fait hier.
15:21Ok ? Allez.
15:24Allez, 3 points.
15:33Contre le Canadien, on se réveille en se disant que c'est un 8e de finale avant l'heure, de toute façon.
15:37Donc il fallait à tout prix passer.
15:40Nous devons absolument gagner contre le Canada pour pouvoir nous qualifier et aller défier en quart de finale,
15:45soit le premier, soit le deuxième du groupe A.
15:49Je pense qu'on se sent toutes bien.
15:50On a tous pris une petite claque après l'Espagne et ça nous a tous réveillés.
15:53Peut-être un peu moins de sérénité, un peu plus de pression, mais c'est de la bonne pression.
15:57On va se refoutre dedans.
15:58Il faut qu'il y ait une intensité malade pour ne pas casser les Canadiens.
16:02Je pense que la pression, c'est justement de pouvoir faillir à la tâche de faire partie des 4 joueurs
16:07pour représenter 800 000 licenciés en France.
16:10Ça, c'est ça la pression.
16:12On sent qu'on est soutenus.
16:13On sent qu'il y a énormément de monde derrière nous.
16:15Et ce qui amène aussi un peu plus de responsabilité et de pression sur le terrain
16:19parce qu'on a entre les mains quelque chose qui peut amener un résultat incroyable.
16:22Et ça, on le ressent aussi.
16:25A la fois, on ne nous attend pas, mais il y a quand même des attentes dans le sens où les Jeux, c'est à Paris, c'est enfin.
16:29Donc ne pas avoir la possibilité de les faire, ça aura été difficile.
16:34Si on reproduit ce qu'on a fait hier, il n'y a même pas de match.
16:37On doit aller partir sur notre intensité et notre intensité défensive, mais aussi sur le cours.
16:43J'ai 35 ans là, donc ça voudrait dire que potentiellement, ça serait ma dernière chance d'atteindre mon rêve.
16:48Je suis sûr que ce serait une immense déception.
16:52Vous les punissez, les gars. Vous les punissez. Allez, dans le jeu.
16:58Regardez les Français, ils ont besoin de jouer comme un équipe.
17:01Ils sont allés dans beaucoup de dégâts contre l'Espagne. Ils ont été brûlés.
17:32Il y avait un gros focus à faire sur leurs petits joueurs.
17:35Je crois que c'est là qu'on a gagné le match. On a su les tenir.
17:38C'était un peu notre match référence quand même sur le tournoi qui nous a ensuite mené à deux scénarios improbables.
18:01Les gars, deux matchs. Il y a deux matchs. Demain, c'est un combat. C'est un putain de combat.
18:06Les petits, là, ils n'ont rien à perdre. Nous, on a 100 à l'heure. Nous, il faut qu'on joue avec ça.
18:10Là, vous m'avez montré qu'on était disciplinaires. Il faut qu'on soit comme ça demain.
18:18Et si vous ne qualifiez pas vos Jeux Olympiques ?
18:22Je n'y avais même pas pensé.
18:25Je n'y avais même pas pensé. Pour moi, j'ai cette mentalité de penser positive.
18:32Pour l'instant, ce n'est pas un scénario que je me suis fait. Je ne vais pas y penser honnêtement.
18:37Il faut aussi y penser. Ça ne changera pas tout le chemin qu'on a parcouru et pourquoi on est arrivé là.
18:45Mais ça changera toute la suite. Donc, ce sera compliqué.
18:48Tous les sports collectifs sont déjà qualifiés. Il ne reste que nous.
18:51Les filles sont qualifiées directement. Déjà, on n'a pas envie d'être le poids noir sur le tableau des sports collectifs.
18:56Il faudra continuer à construire de l'avant et pourquoi pas aider les générations futures à ne pas faire ces mêmes erreurs.
19:04Jusqu'à maintenant, on a tout donné pour y être, pour se qualifier.
19:08On sait qu'il y a du monde derrière nous. On sait qu'il y a des enjeux financiers, des enjeux politiques et tout ça.
19:13Mais nous, on reste des joueurs de basket.
19:15Donc, si on peut se regarder dans la glace du manche soir et se dire qu'on a tout donné et qu'on est fiers de nous, c'est le principal.
19:27C'est dur ou mort, maintenant ou jamais, pour de nombreux joueurs et équipes avec leurs rêves olympiques, littéralement, devant eux.
19:41On est étrangement sereins, j'ai envie de dire, et on se sent bien, je pense, sur nos capacités.
19:47Le quart, il y avait beaucoup de pression parce que si tu perds en quart, c'est le match à ne pas perdre.
19:52Un peu déçu des performances qu'on a pu avoir, il y en a assez. Je pense que rien que de ce côté-là, je me fous assez la pression moi tout seul.
20:01La pression, ça se gère aussi avec le staff, avec les dirigeants aussi. Je pense au DTN, au directeur de Perf, qui ont toujours été là, qui nous ont toujours soutenus dans ce projet-là.
20:13Il faut savoir que nous, la France, on a la chance d'avoir un staff qui est toujours très étoffé.
20:17On se déplace toujours en grosse délégation en général par rapport aux autres équipes. En général, on vient avec un prépa physique, on vient avec un docteur, avec un kiné.
20:28Avec une chef de délégation, avec un assistant vidéo. Chacun de ces personnes-là a un impact sur nos résultats aussi.
20:34C'est l'équipe qui perd le plus de ballons. Sur le tournoi, c'est l'équipe qui perd le plus de ballons. Dès qu'on les met sur le jeu de passe, ils vont galérer. Par contre, ils sont très forts sur l'attrape-et-jouer.
20:45On a eu le temps de préparer. Le match contre l'Allemagne, on a fait deux vidéos sur eux. On avait une idée précise de comment ils allaient jouer. On savait qu'ils allaient pilonner à l'intérieur avec leurs grands joueurs athlétiques.
20:55Leur intérieur qui avait mangé les Lituaniens. Ce n'est pas tout le monde qui est capable de faire ça.
20:59On sait que c'est des jeunes, qu'ils ont du jus pendant dix minutes, donc on va en chier.
21:12Il va faire des fautes. Il fait des fautes, lui, sur les tirs à deux points de fertile.
21:30C'était physique. Le début de match, ça ne nous a pas manqué. On perd 4-0, je crois, au début. On n'arrive pas à grand-chose en attaque. Ils nous bousculent physiquement.
21:45Donc là, on s'est dit, oui, OK, ça va être compliqué. Ils ont mis très vite des paniers faciles. On s'est dit, là, on ne commence pas le match de la bonne des façons.
22:00Et voilà, il fallait vraiment contenir leur drive, leurs attaques vers le cercle, parce qu'ils sont très, très athlétiques, beaucoup plus athlétiques que nous.
22:07Et au fur et à mesure du match, on sentait que, tu vois, Jules, à l'intérieur, physiquement, il arrivait à bien tenir. Même Franck, Raph.
22:17Le but, ce n'était pas de l'éteindre parce que ça aurait été trop compliqué, mais c'était vraiment de réduire au maximum ses intentions de jeu.
22:23Et sur le post-up, moi, je sais que j'ai quand même un physique qui fait que je peux tenir ce genre de mec.
22:29On a su les mettre à mal aussi ensuite, quoi, et leur faire tomber des fautes, justement, qui derrière nous donnent l'égalisation.
22:38On n'a pas paniqué. Ils ont commencé à baisser le régime un peu pendant le match.
22:49Je pense qu'on a su contrôler leur tir à deux points et puis nous mettre en valeur nos shooters.
22:53Le dernier point avant la prolongation, c'est moi qui le mets. Après, il prend un shoot complètement kata juste avant la prolongue.
22:59Il aurait pu nous tuer aussi, mais il ne le met pas. Nous, on a la possibilité de finir. Franck rate son shoot et là, ça part en prolongue.
23:11On savait qu'on avait la balle et il fallait faire un play. Il fallait mettre un shoot à deux. On avait visé là-dessus.
23:17Il y avait Tim et Raph sur le terrain, donc forcément, c'était pour soit Tim, soit Raph.
23:23Tim prend le ballon pour shooter à deux points parce qu'on sait qu'il est capable de les mettre dans les moments chauds.
23:33J'ai vu qu'il venait à deux sur moi, donc je vois Jul un peu tout seul. Je veux lui faire la passe. Je lui fais une passe de merde, honnêtement.
23:42Il se retrouve à deux sur Tim, moi un peu tout seul. Il me fait une passe catastrophique.
23:46Je l'ai mis dans la merde un peu. Je lui ai dit, vas-y, débrouille-toi mon grand. Fais-toi un kiff tir.
23:52À ce moment-là, il n'y a rien qui passe dans la tête. Je prends la balle, je shoot et on voit ce qu'il se passe.
23:59Je la vois direct prendre la planche. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un sentiment qui me parcourt à ce moment-là.
24:10On ne leur laisse même pas l'opportunité de s'exprimer en attaque. On remporte les matchs comme ça.
24:16Le 3-3, c'est hyper cruel parce que tu peux finir un match à 20-20 prolongation et le premier qui met deux points, il a gagné.
24:24C'est vraiment pile ou face. Tu sais comment ça peut se passer. Le fait que ça tombe de l'autre côté, c'est fou. C'est trop bien.
24:34Il fut un temps où nous, la France, on gagnait et on perdait à la fin. Là, on a inversé la tendance. C'est aussi le beau revers de la médaille, je pense.
24:45Les Bleus sont à l'étage. Ça va être difficile de revenir ici à Paris.
24:53Honnêtement, je pense que c'est le plus fort moment du tournoi parce que ce match-là, il y avait vraiment un immense soulagement.
25:08Deux ans comme ça à travailler dur, à mettre un projet sur pied, à vraiment passer des nuits blanches, à se prendre la tête.
25:15On peut faire de mieux. Et là, quand c'est la délivrance, il y a tout qui sort. C'est beaucoup d'émotions.
25:20C'est vrai que nous, les coachs, on est souvent là pour les joueurs, mais nous, les coachs, on a des grands moments de solitude.
25:25Et ces moments de solitude, ils sont durs à gérer aussi.
25:32Quand on a célébré sur le sol, tout ça, on s'est relevé et j'ai attrapé les gars. J'ai dit, c'est bon, on a eu nos deux minutes.
25:38C'est fini, maintenant, on passe à autre chose. Mais c'était impossible. Sur le moment, c'était impossible.
25:45Je pense qu'il y avait beaucoup de soulagement parce que le quart de finale, personne ne pouvait être éliminé en quart.
25:49C'est horrible, tu n'as plus de chance après. Donc on lui a sauté dessus, il y avait de l'émotion partout.
25:59Le switch mental de comprendre que tu as gagné et que tu passes à autre chose, c'est fou.
26:042-3-3. J'ai l'impression que c'est 2-3-3.
26:07Là, on a un peu de chance, même si on avait la chance à provoquer.
26:11On doit en faire une minute, faut qu'on se concentre sur le prochain match.
26:15Ce qui était dur, c'était ça, c'est qu'après ce match-là, on avait encore un match à jouer.
26:19J'ai eu du mal à redescendre après ce match-là, parce que l'émotion était montée très très haute sur ce tir.
26:23Pas de terre, on va se faire aller. Incroyable, avec la planche. Il y a des signes qui ne trompent pas.
26:29Et maintenant, il ne reste qu'une seule chose à faire.
26:32Quand on est rentré dans la chambre après, on s'est regardé avec Tim, mais c'était dur de redescendre et de passer à autre chose.
26:38Parce qu'on savait qu'il nous restait un match, et le match le plus important.
26:45J'ai déjà échoué une fois, il y a trois ans, à Graz.
27:01On a fini quatrième, alors qu'il n'y avait que trois tickets, donc c'est encore dans un coin de ma tête.
27:15Et voilà, le rêve olympique était toujours là.
27:20Il y a des ups et des downs dans la vie, il faut toujours s'accrocher.
27:24C'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça.
27:26Il y a des ups et des downs dans la vie, il faut toujours s'accrocher.
27:30Et là, j'ai reçu la preuve.
27:33Si on a la volonté d'aller chercher ses rêves, on fonce.
27:40J'ai eu beaucoup de difficultés dans ma carrière de basket.
27:44Ça a toujours été très dur pour accéder au haut niveau.
27:47Je pense que ce serait bis repetita, il faudra retourner au boulot, continuer de se forger un mental et rebondir.
27:57Certes, c'est le truc le plus important de notre vie pour certains d'entre nous, mais ça reste juste du basket.
28:03Dix minutes sur un terrain où on va se foutre sur la gueule avec d'autres mecs, donc ça reste du sport.
28:11Ça ferait vraiment mal d'échouer une deuxième fois, mais c'est juste un jeu.
28:19Même si c'est notre vie, notre passion, je prends du plaisir à faire ça.
28:23Et quand je repense à pourquoi je viens au basket, la pression, il y a une grande partie qui s'en va.
28:32Le match à venir, c'est le match de la qualif.
28:35On ne va pas se mentir, on ne veut jouer que deux matchs aujourd'hui et pas aller chercher la troisième place.
28:40On va jouer des valeureux Mongols.
28:43On dit souvent qu'on doit jouer comme des chiens.
28:46Moi, je pense qu'il faut qu'on joue comme des frères, avec un cœur énorme.
28:53Dix minutes, une caluffe.
28:58Ça allait vite, parce qu'il fallait faire des vidéos rapidement, s'organiser en fonction des adversaires.
29:03Et pareil, contre la Mongolie en demi, on a fait une vidéo pour préparer le coup aussi.
29:24Quand on apprend qu'ils ne joueraient pas contre nous,
29:28déjà, on voit ça comme une opportunité, parce que c'est leur joueur majeur.
29:32C'est lui qui anime vraiment leur jeu offensif.
29:35Mais tout de suite, on sent que ça va être le match le plus difficile du tournoi.
29:40C'est le dernier effort qu'on doit faire. Allez, let's go, let's go, let's go.
29:44Allez, on va chercher ça. Ça ne va pas nous être donné, il faut aller le chercher.
29:47C'est le dernier effort qu'on doit faire. Allez, let's go, let's go, let's go.
29:50Allez, on va chercher ça. Ça ne va pas nous être donné, il faut aller le chercher.
29:52Allez, 3-3.
29:58Tout ce qu'on a fait depuis le début, c'est pour maintenant.
30:00C'est maintenant qu'on peut tout mettre en avant.
30:16On savait que ça allait être l'enfer, parce qu'ils étaient tous pour la Mongolie.
30:25Déjà, au moment où on entre sur le terrain, on se faisait huer,
30:29mais on sentait clairement qu'on n'était pas les bienvenus.
30:40Ce match était plus dur que l'Espagne, même si on a perdu contre l'Espagne.
30:43C'était le match le plus dur du tournoi.
30:47Et en plus, vu qu'ils sont bien partis, ça faisait beaucoup de bruit.
30:51Justement, c'est là où on a réussi mentalement à rester dans le match, à ne jamais craquer.
30:55Toujours rester au contact, parce qu'on aurait pu craquer à un moment donné.
31:00On voulait garder un contrôle du match, mais en même temps en mettant du rythme pour les épuiser.
31:04Et ce sont des joueurs très expérimentés, donc on prend un éclat au début sur de l'adresse,
31:09sur deux ou trois coups de sifflet qui ne tombent pas de notre côté.
31:11Il faut garder surtout la tête froide et puis refaire notre retard petit à petit.
31:17Ils ont pris trois ou quatre points d'avance.
31:19Tout le stade, ça commence à s'enflammer vraiment.
31:23On voyait dès qu'ils marquaient un panier, il y avait une certaine serveur.
31:33J'aurais toujours un respect immense en plus pour ces joueurs.
31:35Je les trouve fantastiques humainement, dans leurs valeurs, etc.
31:38Ils ont réussi à prendre du repos comme des bons joueurs expérimentés.
31:42Ils avaient le match en main, techniquement.
31:45Mais moi, je me sentais confiant parce que je sentais qu'ils étaient en train de lâcher physiquement.
31:50Je me vois à un moment et je me dis qu'il faut qu'on gagne.
31:52Je n'ai pas envie de faire un autre match derrière.
31:54Il faut qu'on finisse le tournoi sur ça.
31:55C'est bon, derrière, on ne rejoue pas.
31:57On prend temps mort parce qu'il y a 19-17 pour la Mongolie.
32:00On a la balle.
32:01Et là, honnêtement, à l'unanimité, on décide de faire un système pour moi, pour un tir à deux points.
32:15Ouh là là !
32:16On est tous équilibrés à 19 !
32:19Et on sent, tu vois, la foule retombe un peu.
32:21On sent qu'il y a une grosse pression sur le terrain.
32:24Derrière, ils font une belle attaque où surtout, on ne veut pas prendre de deux points.
32:27Donc derrière, on récupère la balle et je mets un petit écran à Jules.
32:31Et là, je sais que Franck, il me cherche.
32:32Donc, je me démarque.
32:36Je confie le ballon à mon shooter.
32:37J'ai 100% confiance en lui.
32:38Et puis, je ne sais pas comment il s'en sort avec son mètre 87 contre un défenseur de deux mètres.
32:42Et là, quand je reçois la balle, je regarde l'horloge.
32:45Il reste cinq secondes, il me semble.
32:46Et dans ma tête, je sais que je vais tirer à deux points.
32:48J'ai un défenseur qui est un peu plus grand que moi.
32:50Donc, je n'ai pas de dribbler.
32:51Je fais une petite feinte à gauche, par à droite.
33:00Je me dis, attends, ce n'est pas possible.
33:01On voit Gio là.
33:02Et je vois tout le monde me regarder avec les bras comme ça, tu vois, grand ouvert.
33:05Et moi, de mon point de vue, je crois qu'il mort la ligne.
33:10En même temps, je me dis, il faut célébrer.
33:11On fait comme si tout était normal.
33:13Et puis, on gagne.
33:14Et puis, on part.
33:20Et là, j'entends les arbitres qui sifflent derrière.
33:23Et là, douche froide.
33:35Là, s'il était à un point, c'était...
33:36Là, c'était...
33:37Le match était armé, quoi.
33:38Limite, je pense que...
33:40Le coup de massue, il aurait été terrible.
33:42En plus, il y a Franck, je m'en rappelle, qui essaie de dire...
33:45Bon, allez, on reste dedans au cas où s'il y a un point.
33:47Il y a même l'assistant coach qui dit, on reste dedans.
33:49Remobiliser les gars au cas où, s'il faut repartir, faire une grosse défense.
33:54Et je vois qu'ils vont voir la vidéo.
33:55Et je vois que ça zoome dans tous les sens.
33:56Des grands zooms et tout ça.
33:57Et là, je commence à avoir peur.
34:00Ouais, c'était terrible.
34:01C'était les 30 secondes les plus longues.
34:03C'était les 30 secondes les plus longues.
34:20C'est sa fille, frère.
34:21Son père, il fait des jeux.
34:23C'est pour elle, ça.
34:24C'est pour elle qu'il fait ça.
34:27Mon troisième enfant qui arrive.
34:28La qualif pour les JO.
34:30Ton rêve qui se réalise.
34:32Qu'est-ce que tu veux le plus ?
34:35Depuis les 23, frère.
34:36Depuis les 23, frère.
34:38Il y a environ 10 tonnes qui sont remplies.
34:40C'est en l'oeuvre de Mésopolge.
34:43Vraiment, vraiment soulagé d'avoir pu prendre ce ticket.
34:48Et là, c'est la récompense.
34:50On retourne à la maison et on va au JO chez nous.
34:59C'est parfait.
35:02Ça fait vraiment deux ans qu'on travaille très dur pour ce projet-là.
35:06Ça valide.
35:07Des choix, ça valide.
35:08Des styles de vie aussi qu'on a choisis depuis deux ans.
35:11Et c'est vraiment beaucoup d'émotions.
35:16On l'a senti pendant les quatre jours
35:18qu'on avait une étoile, une bonne étoile qui nous gardait.
35:21Et je pense qu'on a su la provoquer aussi, cette bonne étoile.
35:24Et je pense qu'il n'y a pas de hasard.
35:27Maintenant qu'on a cette petite cerise sur le gâteau,
35:29moi, ça me donne déjà envie de retourner au travail,
35:31même si il va falloir un peu couper.
35:33Mais ça me donne envie de continuer à aller chercher des choses
35:36et de montrer qu'on a notre place.
35:40Je me sens vraiment prêt pour affronter ça
35:42et je serai le plus fier du monde de pouvoir participer au jeu à la maison.
35:47On va avoir tout le public avec nous.
35:49Il va falloir qu'on se donne encore plus.
35:51Il va falloir qu'on se donne encore plus.
35:53On va avoir tout le public avec nous.
35:55Il va falloir qu'on se donne encore plus,
35:57qu'on prépare ça au mieux.
35:59Pour moi, je me suis toujours dit,
36:01faire les Jeux Olympiques pour un basketeur ou même un sportif,
36:03c'est le Graal.
36:05Et là, le fait que ça soit à Paris en plus, en France,
36:07ça rajoute un truc encore plus grand.
36:14On va être place de la Concorde.
36:16Ça va être dingue sur le parc urbain, avec le BMX, le break et tout.
36:18Ça va être ambiance 3-3 à mort
36:20et avec les valeurs de l'olympisme.
36:22L'excellence, la performance,
36:24du partage, du respect.
36:26C'est le tournoi le plus important de notre carrière qui va arriver.
36:30Ça fout les poils, on n'attend que ça.
36:34Là où on veut aller, c'est à Paris,
36:36place de la Concorde.
36:38C'est là-bas qu'on veut vraiment aller.
36:41Paris, on arrive !

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