• il y a 5 mois
La "Vendée" est de retour en Provence... Par la voie des airs. Le 18 juillet prochain, l'escadron de chasse 1/5 qui porte ce nom s'installera officiellement sur la base 115 d'Orange-Caritat dans le Vaucluse. Depuis plus d'un an, des travaux y étaient menés pour l'accueillir. Particularité : cette installation procède du choix de l'armée de l'air et de l'espace de faire renaître deux unités : l'escadron de chasse "Vendée", donc, qui avait été mis en sommeil pendant 17 ans, mais aussi plus largement la cinquième escadre de chasse, dissoute en 1995.

L'escadron "Vendée" sera équipé d'une vingtaine d'avions de chasse de type "Rafale", issus des usines Dassault aviation, une première pour la base orangeoise où stationnaient jusqu'en 2022 les emblématiques Mirage.

Le Rafale, entré en service dans l'armée française en 2004, est devenu l'aéronef de combat de référence dans les différentes armes tricolores : multirôle, évolutif, il possède notamment la capacité d'embarquer une fois et demie son propre poids en armement en carburant. La France en a commandé 234 au total - dont 42 en 2023 - et 261 avions de ce modèle neuf ont été commandés à l'export, sans compter les 12 Rafale d'occasion cédés à la Grèce, pressée de s'équiper en 2021 devant les velléités belliqueuses exprimées par la Turquie.

À Orange, les Rafale de l'escadron "Vendée", ses aviateurs et personnels de soutien technique seront renforcés à l'horizon 2030, avec l'arrivée prévue d'un second escadron équipé lui aussi de Rafale, l'"Île-de-France". Une nouvelle vague d'arrivée qui devrait monter les effectifs de la base aérienne d'Orange-Caritat à 2 100 militaires d'ici six ans.

Pour ce faire, ce sont donc d'importants travaux qui ont été engagés sur la base, pour un budget de 174 millions d'euros. Un bâtiment de 14 000 m² destiné à accueillir l'escadre et ses services de soutien technique est sorti de terre, ainsi qu'un édifice spécifiquement dédié à la maintenance des réacteurs de Rafale, un autre qui héberge les simulateurs...

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Transcription
00:00C'est très symbolique et comme je l'ai dit à plus d'un titre, c'est symbolique parce
00:16que, comme vous l'avez dit, ce n'est pas tous les jours qu'on crée une unité.
00:19Ces dernières années, on a plutôt eu l'habitude de fermer des unités, de fermer des bases
00:23aériennes, de fermer des escadrons.
00:26En recréer un, c'est quand même assez unique et je suis ravi de pouvoir le faire ici, dans
00:33ma ville natale.
00:34Donc c'est symbolique à plus d'un titre.
00:43Effectivement, c'est une grande satisfaction, après deux ans passés à rénover en profondeur
00:49la base, à la moderniser, de pouvoir accueillir aujourd'hui l'escadron, l'escadre, bientôt
00:54les avions et de pouvoir reprendre une activité opérationnelle.
00:57Maintenant, pendant ce temps-là, certes, l'aviation de chasse n'était plus présente
01:03pendant deux ans à peu près sur la base, néanmoins, toutes nos activités opérationnelles
01:06ont continué puisqu'on héberge ici également une escadre d'hélicoptères sur Fenech qui
01:12a poursuivi toutes ses missions et le commando parachutiste de l'air numéro 20 qui est déployé
01:17quasiment partout dans le monde, là où il y a des forces françaises pour les protéger.
01:24C'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c'est ça, c

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