DB - 17-07-2024
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00:00:00La Marseillaise
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00:03:00Un litre ou deux d'antigel, on n'en serait pas là.
00:03:02Après du scotch.
00:03:09Bon, allez, en route.
00:03:18Stop !
00:03:23Hé !
00:03:26Salut, Hélène. Encore un huissier ?
00:03:28Serge Quentin, ça vous dit quelque chose ?
00:03:30Ah, cette vieille crapule de Quentin. Il est toujours vivant, celui-là ?
00:03:34Il veut absolument vous voir.
00:03:55Qu'est-ce qu'il y a ?
00:04:26Le rendez-vous avec Monsieur Quentin.
00:04:28Vous êtes monsieur ?
00:04:29Mister Burma.
00:04:30Ben, comme tu vois, je dirige ce tournoi.
00:04:33Les filles, les scrims, toujours le sabre clair.
00:04:36Et toi, toujours détective ?
00:04:38Moi aussi, je m'excrime à rester, hélas.
00:04:40C'est quoi, hélas ? Ton job, c'est mort ?
00:04:42Pas pour mon banquier.
00:04:44C'est quoi, c'est mort ?
00:04:45C'est mort.
00:04:46C'est mort.
00:04:47C'est mort.
00:04:48C'est mort.
00:04:49C'est mort.
00:04:50C'est mort.
00:04:51C'est mort.
00:04:52C'est mort.
00:04:53C'est mort.
00:04:54Pas pour mon banquier ? Pourquoi tu m'as fait venir au jus ?
00:04:57J'ai un gros service, qui pourrait au passage dérégler ton banquier.
00:05:01Tu es très occupé, en ce moment.
00:05:02Surtout préoccupé, j'ai trois huit sièges sur le dos, un tas de factures…
00:05:05T'as le dos à la tête dans le sac.
00:05:08Plus désespéré que dépressif.
00:05:10C'est quoi, ton problème ?
00:05:11Quinze délégations du monde entier vont débarquer ici, j'ai 43 championnats à gérer…
00:05:16Jaune et jolie, il a 20 ans, ça pose pas le problème ça ?
00:05:19Ouais, mais je suis mort d'angoisse.
00:05:21Bah pourquoi, tu n'as plus ça à boire le champagne ni les gondesses ?
00:05:23L'un d'elles est menacée de mort.
00:05:26Véronique Chabrier. Tu en as entendu parler, je pense.
00:05:29Deux fois championne du monde, médaille d'argent aux Jeux Olympiques, la classe à l'état pur.
00:05:33C'est elle qui est menacée ?
00:05:35Véronique, c'est mon ami Nestor Burma, le détective.
00:05:37Bonjour, M. Burma. Serge m'a dit que vous pourriez peut-être m'aider.
00:05:42Vous m'avez l'air de taille à vous défendre vous-même.
00:05:45Pas contre ça, non. C'est un véritable cauchemar.
00:05:48Depuis une semaine, un type meurt, c'est le téléphone.
00:05:51Il veut que je renonce au tournoi et que j'arrête ma carrière.
00:05:54Sinon ?
00:05:56Il me tuera.
00:05:58Menace désagréable, mais rarement suivie des faits.
00:06:01On m'a déjà agressée, M. Burma. Mardi dernier, à Berlin.
00:06:05À quoi il ressemblait ?
00:06:07Un moustachu. Ça s'est passé tellement vite.
00:06:10Depuis ce jour-là, les coups de fil anonyme n'ont pas cessé, cette nuit encore.
00:06:13J'en peux plus, Serge.
00:06:15Calme-toi. Maintenant que Nestor est là, tu n'as plus rien à craindre.
00:06:18Je vais me changer. Vous m'attendez tous les deux.
00:06:21L'escrime, pour moi, ça évoque d'Artagnan.
00:06:24Mandrin, cartouche, et aussi les gardes des étoiles.
00:06:28Le temps se mord la queue.
00:06:48C'est bon, on y va.
00:07:18Serge, où êtes-vous ? Vous avez contacté la police ?
00:07:21J'ai même renforcé la sécurité.
00:07:23M. Burma, de l'agence de détective Fiat-Lux, va mener l'enquête.
00:07:26J'ai toute confiance en lui.
00:07:29Monsieur ?
00:07:31Jean-Luc Vellaire, délégué de la Fédération internationale.
00:07:34Vous allez tenir le coup, Véronique ?
00:07:36J'ai froid. Je voudrais retourner à l'hôtel.
00:08:04C'est bon, on y va.
00:08:35Stop !
00:08:45J'ai pas vu des munitions comme ça depuis la dernière garde.
00:08:49Ça, c'est du... D'après les impacts, c'est du...
00:08:529 mm, P38.
00:08:54Comment vous trouvez ça ?
00:08:56À mon âge, on peut faire les choses comme ça.
00:08:59On peut faire les choses comme ça.
00:09:02À mon âge, on peut faire les différences
00:09:05entre un P38 et un pistolet à bouchons, commissaire.
00:09:08C'est pas très sévère.
00:09:10Un centimètre près...
00:09:12J'avais du plan dans la tête, c'est ce que vous vouliez dire.
00:09:15Burma, permettez. J'ai sa conviction.
00:09:18Merci.
00:09:20J'ai une information pour vous, commissaire.
00:09:22Le tueur était un professionnel.
00:09:24Tu parles d'un pro. Il tire comme une savate.
00:09:27Tout un chargeur est même pas foutu de toucher sa cible.
00:09:29Il a pas raté Quentin ?
00:09:33Oui, j'ai appris que vous étiez effectivement très liés.
00:09:37Permettez-moi de vous dire, Burma, que je compatis vraiment.
00:09:41C'est toujours terrible de perdre un ami.
00:09:43Surtout qu'il a poussé l'amitié jusqu'à rendre l'âme dans mes bras.
00:09:53Trouvez-moi Berthier, je vais le voir tout de suite.
00:09:55Monsieur, restez pas là, s'il vous plaît. Merci.
00:10:03Je suis là.
00:10:07Daniel était la secrétaire de Serge.
00:10:10Vous travaillez avec lui depuis longtemps ?
00:10:12Depuis la création du tournoi.
00:10:15Serge, je suis arrivée un matin comme ça.
00:10:18J'avais pas d'expérience, aucun diplôme, mais Serge m'a embauchée.
00:10:23Comme ça, sans rien me demander.
00:10:25Et puis, ça fait dix ans que je suis auprès de lui.
00:10:33C'est horrible. Comment c'est arrivé, Daniel ?
00:10:36On m'a dit que Véronique était avec lui, elle va bien ?
00:10:38Heureusement, elle est indemne, elle est à l'infirmerie.
00:10:53Moi aussi, dis-moi que c'est pas vrai.
00:10:55Que je vais me réveiller, que Serge n'est pas mort.
00:10:58Mais non, Véro, on est avec toi.
00:11:00Je suis avec toi, je suis auprès de toi, on est tous avec toi.
00:11:03Serge, il sera plus jamais là avec nous.
00:11:06Dis-toi que t'aurais pu être à sa place.
00:11:10Tu crois que ça me rassure ?
00:11:12Non, mais c'est pas ce que je voulais dire.
00:11:15Je suis aussi choqué que toi.
00:11:18Excuse-moi.
00:11:23Je sais plus ce que je dis.
00:11:25Je sais plus ce que je dis.
00:11:28Heureusement que tu es avec moi.
00:11:32Vous connaissiez bien Serge Quentin ?
00:11:34Oui, bien sûr. Je fais partie de l'équipe de France Dépay.
00:11:37Je m'appelle Laura Morelli.
00:11:39Vous êtes de la police ?
00:11:40Je suis détective privée, je m'appelle Nestor Burma.
00:11:45J'arrive pas à croire que Serge soit mort.
00:11:48Je voulais te dire, Véronique... Enfin, pour Serge, je suis...
00:11:51Ne te fatigue pas, Laura. Tout le monde sait que tu le détestais.
00:11:54Qu'est-ce qui te prend, Véronique ?
00:11:55Ça va, laisse tomber, j'ai compris.
00:12:00Qu'est-ce que tu lui as dit ?
00:12:13T'inquiète pas, c'est une opportunité.
00:12:16T'inquiète pas, c'est une opportuniste.
00:12:26Je vais te faire accompagner à l'hôtel par un policier.
00:12:30Le policier ?
00:12:32Vous lui assurez une protection rapprochée tout de suite.
00:12:35Je croyais que M. Burma était sur le coup.
00:12:37Curieux, il avait l'air si proche.
00:12:39C'est joli ce petit trou, c'est pour aérer le cerveau ?
00:12:43C'est pour faire parler les cons.
00:12:44Vous croyez que ça allait pas marcher, maintenant que je suis rassuré ?
00:12:47Non, c'est pas ça.
00:12:48C'est pas ça ?
00:12:49C'est pas ça ?
00:12:50C'est pas ça ?
00:12:51C'est pas ça ?
00:12:52C'est pas ça ?
00:12:53C'est pas ça ?
00:12:54C'est pas ça ?
00:12:55C'est pas ça ?
00:12:56C'est pas ça ?
00:12:57C'est pas ça ?
00:12:58C'est pas ça ?
00:13:00C'est pas ça ?
00:13:01C'est pas ça ?
00:13:02C'est pas ça ?
00:13:04J'te fais pas confiance, t'es un con.
00:13:05Je croyais que ça allait pas marcher, maintenant que je suis rassuré ?
00:13:18Je me sentais un peu nul.
00:13:20Merci mon amour.
00:13:23Vous êtes prête ?
00:13:24Oui.
00:13:25Bonne journée.
00:13:32Vestor, qu'est-ce que vous faites là, rentré ?
00:13:37J'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer.
00:13:40Serge assassiné ?
00:13:42Mon Dieu.
00:13:45Merci.
00:13:48On s'était séparés, Serge et moi.
00:13:50Vous l'avez dit ?
00:13:53J'avais du mal à le croire.
00:13:55Vous aviez l'air tellement unis.
00:13:57On se voyait.
00:13:59Une fois par mois, il venait me chercher, on allait dîner tous les deux.
00:14:03Il me draguait gentiment.
00:14:05Je fais semblant d'y croire.
00:14:07C'était bien comme ça.
00:14:09Il vous a jamais parlé de problèmes qu'il aurait pu avoir ?
00:14:12Professionnels ou ailleurs.
00:14:15L'organisation de son tournoi d'escrime ?
00:14:18Non.
00:14:20Il parlait rarement de ça.
00:14:22Il était à discrétion même, vous le connaissiez.
00:14:26Très peu. Je savais qu'il s'était fâché avec la moitié du monde.
00:14:30Chaque fois qu'il rencontrait un con, il se faisait un ennemi de plus.
00:14:33Ça finissait par faire une sacrée collection.
00:14:37Belle collection de femmes aussi.
00:14:40C'est pour ça que j'avais fini par m'éloigner.
00:14:45Dites-moi, Nestor.
00:14:47Ce que vous me dites, en fait, c'est que...
00:14:50Serge n'était pas visé par le tueur, c'était Véronique Chabrier, c'est ça ?
00:14:53Une espèce d'accident.
00:14:57J'arrive pas à m'y faire.
00:15:00Son adresse, vous la connaissiez, après votre séparation.
00:15:10Serge Quentin laissait derrière lui quelques dames éplorées.
00:15:14Marion, la fleuriste.
00:15:16Véronique, l'épéiste.
00:15:18Daniel, la secrétaire.
00:15:20Laura Morelli, la challenger.
00:15:23La liste n'était pas close et les maris bafoués sont quelquefois bien rancuniers.
00:15:54Bonjour.
00:15:56Bonjour.
00:16:23Bonjour.
00:16:54Qu'est-ce que vous faites là, Burma ?
00:16:57J'ai décidé de faire une petite sieste.
00:17:01Je crois que vous êtes pas raté, hein ?
00:17:04C'était qui, au fait ?
00:17:06Un cambrioleur, probablement.
00:17:08Curieuse coïncidence.
00:17:10Un cambrioleur chez Quentin, le jour où il se fait descendre.
00:17:14Et deuxième coïncidence, Burma se retrouve allongé chez la victime.
00:17:18Pour perquisitionner, certainement.
00:17:20Non, je cherche au hasard.
00:17:23Et comme je ne crois pas au hasard,
00:17:26je peux vous dire que le cambrioleur, c'est l'assassin de Quentin.
00:17:46Tous les inspecteurs de police avaient les jambes comme ça.
00:17:49On serait tous en garde à vue.
00:17:51Je viens de la part du commissaire Faroult pour un portrait robot.
00:17:55Un homme d'un mètre quatre-vingt, trente-cinq ans,
00:17:59de Berlin.
00:18:02Petite moustache.
00:18:07Avec un regard un peu plus féroce,
00:18:10comme un oiseau de proie.
00:18:12Un faux con.
00:18:13Alors je vais penser à l'avocat de mon divorce.
00:18:15Un vrai con, lui.
00:18:18Et maintenant ?
00:18:19Deux oreilles à gauche.
00:18:22Bravo.
00:18:25Voici votre homme.
00:18:27C'est tout à fait ça.
00:18:29Vous êtes très à droite.
00:18:31Dites-moi, vous êtes sûr que vous aviez l'accord du commissaire Faroult
00:18:34pour faire ce portrait robot ?
00:18:35Évidemment.
00:18:37Vous allez lui envoyer le plus rapidement possible.
00:18:39Il m'a donné aussi l'autorisation de vous inviter à dîner.
00:18:42Le suite permanence.
00:18:44Un autre soir.
00:18:49Merci.
00:19:00Merci.
00:19:08Ben oui, c'est peut-être lui, oui.
00:19:10Enfin, je sais pas, c'est difficile à dire.
00:19:13Vous étiez très liés, Quentin et vous.
00:19:17Serge était un ami.
00:19:19Un ami.
00:19:21Excuse d'être indiscret, mais il avait ces photos-là chez lui.
00:19:25Je lui ai dit que ça vous ferait plaisir de les avoir.
00:19:50Joli souvenir.
00:19:52Serge et moi, nous étions partis en Corse l'année dernière pour les vacances.
00:19:56Et puis, j'ai dû rentrer en France pour participer à un tournoi.
00:19:59Mais nous nous étions promis de nous retrouver un jour ou l'autre.
00:20:02Et puis, peut-être de vivre ensemble, qui sait ?
00:20:04Ça, n'étiez-vous au courant de votre liaison ?
00:20:06Oh, peu de gens.
00:20:07Nous ne tenions pas vraiment à ce que ça s'ébrouille, vous savez.
00:20:09L'escrivain du palais des sports, Laura Morel, le savait, elle ?
00:20:13Non, je ne crois pas, non.
00:20:15C'est pas possible.
00:20:16Laura Morel, elle le savait, elle ?
00:20:18Non, je ne crois pas, non.
00:20:20Sinon, elle se serait empressée de le dire à toute l'équipe.
00:20:22Tant n'est fort, n'est-ce pas ?
00:20:24Un ancien fiancé ou quelqu'un qui aurait pris en bras de votre liaison passionnelle.
00:20:29Oubliez la jalousie, M. Burma.
00:20:32D'abord, je vis seule.
00:20:34Comme la plupart des filles qui font de la compétition, d'ailleurs.
00:20:37Vous savez, l'escrivain, beau être un sport amateur, nous sommes prises dix mois sur douze.
00:20:43Je comprends.
00:20:45Je comprends.
00:20:50Les menaces ont débuté huit jours avant le tournoi.
00:20:54Serge en était l'organisateur.
00:20:58C'était toute sa vie.
00:20:59Vous, on vous demande de ne pas participer au championnat.
00:21:02J'en déduis qu'on a essayé de l'atteindre par votre intermédiaire.
00:21:07Mais en quoi ça concerne votre enquête, tout ça, M. Burma ?
00:21:10On n'exclut rien.
00:21:11D'autant plus que votre petite histoire d'amour n'est pas qu'une simple aventure.
00:21:15Ça peut déranger.
00:21:21Allô ?
00:21:23Véronique ?
00:21:25Elle est toujours vivante ?
00:21:27T'as de la chance, tu sais.
00:21:29Ça durera pas, ça.
00:21:31C'est lui.
00:21:33Alors abandonne le tournoi.
00:21:35Je te parie.
00:21:38À moins que tu veuilles crever, c'est ça ?
00:21:39Je vous en supplie, laissez-moi tranquille.
00:21:41Bref.
00:21:43J'arrive tout à l'heure.
00:21:53Tu montes, chérie ?
00:21:54Je fais quoi ?
00:21:55Ça dépend de ton porte-monnaie.
00:21:59Vous êtes là, les perdos.
00:22:01Surveillez-la bien.
00:22:02Cette nuit, ça peut être l'ouverture.
00:22:10C'est pas possible.
00:22:18Véronique Chabrier m'attend.
00:22:19Elle dort. Circulez, s'il vous plaît.
00:22:21Non, je vous dis qu'elle m'attend.
00:22:22Circulez, s'il vous plaît.
00:22:23S'il vous plaît.
00:22:24Merci.
00:22:25Bien.
00:22:26Au revoir.
00:22:27Je reviendrai ?
00:22:28Oui, à bientôt.
00:22:32Allô, commissaire ?
00:22:34Vous avez trouvé le portrait robot que je vous ai laissé ?
00:22:37Autre chose.
00:22:38Je voudrais que vous me localisiez un appel téléphonique
00:22:40pour Véronique Chabrier à 10h45 à son hôtel.
00:22:45Vous faites comme vous voulez.
00:22:46C'est vous qui faites ces choses-là, d'habitude.
00:22:48C'est une question de vie ou de mort.
00:22:50Comme on dit.
00:23:06C'est pas possible.
00:23:37Qu'est-ce que vous avez trouvé sur Véronique Chabrier ?
00:23:40Oh, des coupures de presse sur la liste de ses victoires.
00:23:44Assez impressionnante, d'ailleurs, hein ?
00:23:47Mais rien sur sa vie privée.
00:23:50Mais par contre, j'ai entendu quelque chose sur Laura Morelli.
00:23:56Qu'est-ce que vous avez trouvé ?
00:23:57Je n'ai rien trouvé.
00:23:58Je n'ai rien trouvé.
00:23:59Je n'ai rien trouvé.
00:24:00Je n'ai rien trouvé.
00:24:01Je n'ai rien trouvé.
00:24:02Je n'ai rien trouvé.
00:24:03Je n'ai rien trouvé.
00:24:04Je n'ai rien trouvé.
00:24:05Laura Morelli, une certaine amie du prince Olaf de Suède.
00:24:11Ça vous dit quelque chose ?
00:24:13Elle ne m'a pas appelé dernièrement au téléphone.
00:24:17Ah, je vous avais mis vos croquettes pour les chats ici
00:24:20et puis les petits biscuits apéritifs de ce côté-là.
00:24:23Je ne vous comprends pas.
00:24:24C'étaient des étiquettes, au moins pour le chat.
00:24:27Et je voulais vous dire aussi,
00:24:28j'ai fait appel à une boîte d'intérim
00:24:30et ils vont vous envoyer une fille à mi-temps.
00:24:32Pour quoi faire ?
00:24:33Pour me remplacer.
00:24:35Vous partez ?
00:24:36Oui.
00:24:37Enfin Nestor, vous n'allez pas me dire que vous avez oublié.
00:24:40J'ai cinq semaines de vacances.
00:24:41C'est maintenant que je les prends.
00:24:43Vous plaisantez.
00:24:44Et puis n'oubliez pas de leur donner votre nouvelle adresse.
00:24:48Parce qu'avec les loyens payés et tout ça,
00:24:50vous êtes viré.
00:24:53Je sais qu'au mois d'avril,
00:24:54dans l'immobilier, les requins remuent la queue.
00:24:57Je ne suis pas en avance,
00:24:58donc je vais y aller.
00:25:00Une affaire difficile sur le dos.
00:25:02Je cherche un criminel sans scrupule.
00:25:04Une femme est en danger.
00:25:05Moi aussi.
00:25:06Et c'est ce moment-là que vous choisissez pour partir en vacances.
00:25:08Je vous parle.
00:25:09Oui.
00:25:10Oui, ben oui.
00:25:11Les déménageurs vont arriver.
00:25:12Les cartons sont prêts.
00:25:13Il n'y a pas de problème.
00:25:17Regardez-moi.
00:25:19Qui c'est ?
00:25:20Mais qui ?
00:25:21Celui dont vous êtes amoureuse.
00:25:22D'abord, je ne suis amoureuse de personne.
00:25:24Et si c'était le cas, ça ne vous regarde pas.
00:25:26Si.
00:25:27Je suis responsable de mon petit personnel.
00:25:30Oui.
00:25:31Parlons-en, tiens.
00:25:32Vous voulez qu'on en parle, des salaires impayés,
00:25:34des factures que j'ai payées de ma poche,
00:25:36de toutes ces années que j'ai passées chez vous à perdre ma jeunesse ?
00:25:41On a frappé, non ?
00:25:42On dirait qu'on a frappé.
00:25:43Vos fiancées, peut-être ?
00:25:45Parce que je vous dis, je n'ai pas de fiancées.
00:25:47N'ayez pas peur.
00:25:48Présentez-le-moi.
00:25:50Bon.
00:25:51Vous l'aurez voulu.
00:25:53Pas à terre ?
00:25:57Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:25:58Des pivoines, je crois.
00:26:00C'est pour qui ?
00:26:01Pour Alain.
00:26:03Qu'est-ce que tu lui envoies, ça ?
00:26:04Un type.
00:26:05Un type comment ?
00:26:06Grand ? Petit ?
00:26:08Un blond, au moins.
00:26:11Quel nom il a ?
00:26:12Pas de genre.
00:26:14C'est un type.
00:26:15C'est un type.
00:26:16C'est un type.
00:26:17C'est un type.
00:26:18C'est un type.
00:26:19C'est un type.
00:26:20C'est un type.
00:26:21C'est un suisse.
00:26:23Tom, tu es fou.
00:26:25Les fleurs, les cadeaux, tout ça.
00:26:34Alain fait partie des meubles.
00:26:36Quand elle est là, je ne la vois pas.
00:26:37Quand elle s'en va, elle me manque.
00:26:39Je ne suis pas jaloux.
00:26:40Juste exclusif.
00:26:42Qu'est-ce qu'elle trouve aux autres que je n'ai pas ?
00:26:44À part le carnet de chèques.
00:26:46Tu prends le volant ?
00:26:48Tu me laisses conduire ?
00:26:49T'en t'y habitues tout de suite.
00:26:50Elle est à toi.
00:27:00Alors, vous faites vos soldes en Corse ?
00:27:04Que je vous présente...
00:27:05Bonjour, monsieur.
00:27:07Vous êtes monsieur Burma ?
00:27:09Je m'appelle Thibault.
00:27:11Vous êtes breton ?
00:27:12Non, je suis château, en Suisse.
00:27:15Je suis là pour quelques jours et...
00:27:17on aura peut-être le plaisir de se revoir.
00:27:20Oui, si vous me la laissez conduire.
00:27:22C'est un cadeau de Tom.
00:27:25Excuse-moi.
00:27:28Je...
00:27:29voulais vous en parler avant et puis...
00:27:32j'ai pas eu le temps.
00:27:33J'espère que...
00:27:35Ils ne veulent pas que des bicyclettes, bonne gars.
00:27:38Tenez.
00:27:39J'ai été vous la chercher ce matin au garage.
00:27:42Vous voyez bien que je ne vous oublie pas.
00:27:48Ça va taire ?
00:27:51Il faut que tu files Hélène.
00:27:53Encore ?
00:27:54Elle est partie faire des courses.
00:27:55J'ai bien peur qu'elle revienne avec des petits Suisses dans 9 mois.
00:28:17C'est bon, on y va.
00:28:47C'est bon.
00:29:18Ça va ?
00:29:20Quel coup ?
00:29:23Demain je fermerai la boutique.
00:29:24Il est temps de régler les formes à l'upté pour l'enterrement.
00:29:27Je vous laisse.
00:29:28À plus.
00:29:29Oui.
00:29:30À plus.
00:29:31A plus.
00:29:32À plus.
00:29:33À plus.
00:29:34A plus.
00:29:35À plus.
00:29:36À plus.
00:29:37À plus.
00:29:38À plus.
00:29:39À plus.
00:29:40À plus.
00:29:41À plus.
00:29:42A plus.
00:29:44À plus.
00:29:45pour l'enterrement ? Si vous avez besoin de quelque chose, n'hésitez pas, appelez-moi.
00:29:49Merci, ça ira, n'est-ce pas ? Excuse pour cette question, mais Quentin était très proche de
00:29:58Véronique Chabrier. Oui, je crois que c'était important pour lui du moins, ce qu'il m'avait
00:30:04laissé entendre. D'autres gens étaient au courant ? Probablement. L'escrime de compétition était un
00:30:12petit milieu. Tout finit toujours par se savoir. Pour des raisons de sécurité, on avait changé le
00:30:19lieu d'entraînement des escrimeuses. Désormais, elles s'entraîneraient ici, dans l'un des plus
00:30:25prestigieux clubs hommes du sport de France.
00:30:42Bonsoir, je vous présente M. Burma dont je vous ai parlé. Palanté a bien voulu, dans ces
00:31:02circonstances dramatiques, reprendre la direction du tournoi. Monsieur ? Compte tenu de ce qui s'est
00:31:07passé hier, je pense faire appel à une importante société de sécurité. Vous n'y voyez pas
00:31:11d'inconvénients, j'espère ? Non, pas du tout. Burma, vous n'êtes pour rien dans ce qui s'est
00:31:16passé. Palanté, vous vous efforcerez de faciliter la tâche de M. Burma, qui poursuivra son enquête
00:31:22comme il l'entend. Palanté, j'insiste. Très bien, M. Ouellet. M. Burma. Je suis ravi de cet accueil
00:31:31chaleureux. Vous le prenez pas mal, Palanté. T'as un petit peu mal au doigt, mais enfin, c'est un
00:31:36brave homme. Ça dit, j'aurais préféré quelqu'un de plus solide pour diriger le tournoi. C'était
00:31:40ses rapports avec Serge Quentin. Bon, vous savez, s'il trahit un membre, rien de très grave. Les bons
00:31:47rapports, c'est surtout avec la femme de Quentin qui les entretenait, si vous voyez ce que je veux
00:31:52dire. Marion ? Oui, c'est... Comment on dit ? C'est sa maîtresse, quoi. Ah ben, c'est lui l'assassin. Antipathique
00:32:01comme il est. Vous pensez à quoi ? Crime passionnelle ? Non, moi, je vois mal Palanté engager un tueur pour liquider l'ex-mari de sa femme.
00:32:19Il me reste plus que trois jours. Depuis hier, les sponsors s'affolent. Et mon patron de la
00:32:33Fédération Internationale peut arrêter le tournoi d'un moment à l'autre. Vous devriez garder votre sang
00:32:37froid. Je vous remercie du conseil, Burma. Et moi, je vous conseille de trouver l'assassin.
00:32:49Excusez-moi pour tout à l'heure. Ça n'a pas l'importance. Véronique est en retard.
00:33:19Ah, mais le trophée porte votre nom. Ah, c'est en référence à mon frère Émile, médaille d'or au
00:33:31sabre en 56 à Melbourne. Il a été le maître d'armes de Serge Quentin. Vous l'avez pratiqué,
00:33:35vous ? Oh, non, seulement à un niveau régional. J'ai vite compris que je n'avais pas assez de
00:33:40talent pour aller plus haut. Et cette modestie vous en a, M. Palanté ? Mais non, pourquoi ? J'ai
00:33:45fait toute ma carrière à la Fédération. J'ai organisé la formation des maîtres d'armes qui
00:33:48renseignent l'escrime dans les lycées. L'escrime, ça marche toujours à l'école ? Bien sûr,
00:34:03c'est un sport populaire. Un jour, il vous verra tous. Vous prenez quelque chose ? Un
00:34:09petit whisky ? Deux, Paul. Il y a beaucoup à cette idée, M. Burma. Il ne faudrait pas que
00:34:15l'argent des sponsors vienne y changer quoi que ce soit. Et Serge pensait comme vous ? Non,
00:34:21pas toujours. Mais j'avais du respect pour lui. Ce type-là vous dit quelque chose ? Non,
00:34:34non, je ne crois pas. C'est l'assassin qu'on recherche. Vous pourriez le montrer,
00:34:39ce portrait robot, à vos athlètes ? Vous savez, je préfère éviter tout ce qui peut
00:34:44perturber nos championnes. Véronique est en danger de mort, et peut-être pas la seule.
00:34:50Je vais voir ce que je peux faire, alors. Véronique. Serge aurait été content de vous
00:34:58avoir ici, avec nous. Sa mort m'a bouleversé, tu sais. Et vous avez reçu d'autres appels ? Non,
00:35:04pas cette nuit. Ça ne te contrarie pas trop ? J'espère qu'on ait transféré l'entraînement
00:35:08ici. Parce que c'est un lieu beaucoup plus sûr, pour tous. Au contraire,
00:35:13quand j'étais petite, je rêvais d'entrer dans ce club.
00:35:38Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non
00:36:09oi
00:36:27qu'est ce qui prend ou ton pistolet il est où mon quoi de faux pas ma gueule j'ai
00:36:32reconnu ton brassard
00:36:35Vous êtes ici depuis longtemps ? Ça fait une demi-heure que je tiens avec une
00:36:39Allemande. Tu n'as pas entendu les coups de feu ?
00:36:40Béronique a été agressée. Elle est blessée ?
00:36:43Ça va ? Je laisse tomber.
00:36:55C'est le tournoi. Je quitte Paris ce soir. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie.
00:37:03Alors vous cédez au chantage ? Qu'est-ce que vous feriez à ma place ?
00:37:08Moi, je ne suis pas champion du monde. Je ne vous conseille pas une décision active.
00:37:14D'autant plus que le maître chanteur n'est pas sûr de ne pas vous emmerder
00:37:18après que vous ayez cédé. Qu'est-ce qu'il aurait fait, Quentin ?
00:37:22Il aurait jeté le gant, Quentin ? Ça te plaît ?
00:37:31Je ne sais pas comment te remercier, Tom, pour tous ces cadeaux.
00:37:34Remercie seulement Dieu pour t'avoir fait aussi belle, ma chérie.
00:37:38Oh, Tom ! Oh, celle-ci, elle est belle. Je peux l'essayer aussi ?
00:37:44Bien sûr. C'est vrai ? Non, ce n'est pas vrai.
00:37:54Vous voulez-tu déjeuner, ma chérie ? Je ne sais pas. Tu veux ?
00:37:59Dis-moi. Un ange gardien.
00:38:08Eh, Beaubrun, on se balade ? Quelle surprise !
00:38:13Oui, un peu offre. C'est Lestor qui vous envoie.
00:38:16Non, pas du tout. J'étais là par hasard. Je cherchais un restaurant.
00:38:20Nous aussi, ça tombe bien. Vous voulez déjeuner avec nous ?
00:38:23C'est-à-dire, j'ai des petits trucs à faire. Allez !
00:38:26Pourquoi pas, après tout. Allez, à la tour d'argent.
00:38:28À la tour d'argent ? Je suis habillé sport. Je n'avais pas prévu.
00:38:32Ce n'est pas grave. Tom va vous acheter quelque chose, n'est-ce pas ?
00:38:35Oui, je peux. Là, ça, ça vous irait bien. Ça vous plaît, non ?
00:38:40Vous croyez ? Oui, ça vous irait bien au teint.
00:38:43Ça va vous changer un petit peu.
00:38:47Pour une fois, je me sors à Richard.
00:38:53Il n'y aurait pas un autre coloris ?
00:38:59Dépêchez, dépêchez, allez ! Allez, allez, allez !
00:39:02Déployez-vous autour du bâtiment et bloquez les issues.
00:39:11Michel, dans l'escalier. Jean, dans le couloir.
00:39:14Ordre du préfet. À partir de maintenant, le tournoi est sous notre protection.
00:39:18Entraînement compris. On est sauvés.
00:39:21Vous avez localisé l'appel téléphonique ?
00:39:24D'une cabine à Pigalle.
00:39:26Certains prétendent que vous auriez rompu avec le prince Olaf de Suède.
00:39:29Je n'ai pas connu la presse, ce matin.
00:39:31Si Véronique Chabrier devait déclarer forfait pour le tournoi,
00:39:33vous vous sentiriez prête à assurer la relève ?
00:39:35Je trouve cette question parfaitement déplacée.
00:39:37Véronique est en pleine forme et largement favorite.
00:39:40Quelle hypocrisie.
00:39:42Elle attend qu'un truc s'éprend de la place de Véronique.
00:39:44Elle peut toujours s'accrocher. Je ferai tout pour qu'elle aille en taule.
00:39:47Vous signalez que les appels téléphoniques, c'est par une femme ?
00:39:50Un homme.
00:39:52Et alors, qu'est-ce que ça prouve ?
00:39:54Elle peut avoir un complice ?
00:39:56J'espère même la retrouver en finale.
00:39:58Quant à ma vie privée, elle ne regarde que moi.
00:40:00Je vous remercie, messieurs.
00:40:02Serge Quentin vient d'être assassiné.
00:40:04Et vous ne pouvez pas balader devant des journalistes ?
00:40:06Et en plus, en exhibant le nom de votre sponsor.
00:40:08Où vous croyez-vous ?
00:40:10On me pose des questions et je réponds. Un point, c'est tout.
00:40:12Si ça se reproduit, je prendrai des sanctions. C'est clair ?
00:40:18Il y a des jours, Flossa.
00:40:20Je voulais vous remercier pour tout à l'heure.
00:40:22Sans vous, je ne sais pas ce que Maurice aurait fait.
00:40:24Vous avez eu pas mal de difficultés avec Quentin.
00:40:26Qu'il n'en avait pas.
00:40:28Mais ce n'est pas très intéressant.
00:40:30Moi, ça m'intéresse.
00:40:32Vous voulez dîner avec moi ?
00:40:34Pourquoi pas ?
00:40:36Huit heures à mon hôtel ?
00:40:48Un passeport suisse
00:40:50et un passeport français.
00:40:54Ce n'est pas un sans-papier, celui-là.
00:40:56Et tous les deux,
00:40:58au nom de Thibault.
00:41:00Marrant, non ?
00:41:02Pas aussi marrant que ton costard. Tu l'as piqué à un Sicilien.
00:41:04À un Suisse.
00:41:06Cadeau de Thibault.
00:41:10Bon goût, comme sa voiture.
00:41:12Il a insisté. Je n'ai pas voulu le contrarier.
00:41:14On est allés déjeuner à la Tour d'Argent.
00:41:16Il fallait voir ça.
00:41:18J'ai même un voiturier pour garer mon scooter.
00:41:20Alors, c'est là que...
00:41:22j'ai emprunté les papiers
00:41:24du dénommé Thibault.
00:41:26D'où le tire tout son fric, lui ?
00:41:28Agriculteur.
00:41:30Oui, monsieur.
00:41:32Paysan qui aurait autant de blé ?
00:41:34Il fait dans le biologique.
00:41:36100% naturel, 700% de bénéfice.
00:41:38Ça doit être une couverture.
00:41:40Ça ne me dit rien, ton Thibault.
00:41:42En tout cas, Hélène, elle en est raide amoureuse.
00:41:44Puis alors, il faut voir comme ça la change.
00:41:46Elle est gentille. Elle est sympa avec tout le monde.
00:41:48Même avec moi.
00:41:50Et lui ?
00:41:52Lui, c'est un brave type. Pas antipathique.
00:41:54Enfin, dans le genre fiancé d'Hélène,
00:41:56on a connu pire.
00:42:00Tout ce que tu peux me dire sur ce mec-là ?
00:42:02Non.
00:42:04Ce soir, il dîne au club des Saint-Père.
00:42:08Tiens.
00:42:10Ce gars-là,
00:42:12il se traînait à Pigallière.
00:42:14Tu peux me le retrouver.
00:42:16Oui, d'accord. J'espère que je vais faire mon possible.
00:42:18Mais avec la Suisse, ça ne va pas être simple.
00:42:20Vous avez noté le numéro des passeports ?
00:42:22Oui.
00:42:24Et ce type a un rapport avec notre affaire ?
00:42:26Pas directement, mais c'est un service que je vous demande.
00:42:28C'est le mari d'une cliente.
00:42:30Elle a disparu.
00:42:32Sûrement amnésique.
00:42:38Mais qu'est-ce qui vous prend, vous ?
00:42:40Qu'est-ce que vous faites ?
00:42:42J'ai coupé une mèche de cheveux.
00:42:44Vous êtes sa coiffeuse ?
00:42:46Non, mais c'était pour garder un dernier souvenir,
00:42:48parce que je l'aime tellement.
00:42:50Vous allez me foutre le camp, sinon j'appelle le police secours.
00:42:52Allez, tirez-vous.
00:42:54Moi, j'en ai marre de vous !
00:43:00Mais pourquoi vous vous baladez comme ça, toute seule ?
00:43:04Elle n'est pas toute seule. Je l'accompagne.
00:43:06C'est bien ce que je disais.
00:43:12Vous êtes superbe.
00:43:14Merci.
00:43:16Des belles filles comme vous, ça rend triste des types comme moi.
00:43:18Non, on va arranger tout ça.
00:43:28Alors, ça y est ?
00:43:30Elle vous a mis dans sa poche, c'est ça ?
00:43:32Quand je pense que je commence à avoir confiance en vous,
00:43:34M. Burma.
00:43:36C'est un peu à cause de vous que j'ai confirmé
00:43:38ma participation au tournoi.
00:43:40Je vous admire pour ça.
00:43:42Laura vous a dit que Quentin
00:43:44voulait l'extirp de l'équipe de France ?
00:43:46Non, elle n'a pas dit ça.
00:43:48Ben, posez-lui la question.
00:43:50Et bonne soirée, M. Burma.
00:44:10Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:44:40Vous attendez quelqu'un, M. Burma ?
00:45:00On attend toujours quelqu'un qui ne vient jamais.
00:45:02On a voulu retirer l'équipe de France, non ?
00:45:06Non, ça n'a été qu'une menace.
00:45:08Quentin m'avait pris en grippe le jour où j'ai signé mon contrat de sponsoring.
00:45:12Qui peut vous prendre en grippe ?
00:45:15En fait, il était contre le principe.
00:45:17Pour lui, l'escrime devait rester un sport strictement amateur.
00:45:20Alors, il a tout fait pour casser mon contrat.
00:45:23Et mes ennuis ont commencé à ce moment-là.
00:45:25Toutes sortes de rumeurs ont couru sur mon compte.
00:45:28A chaque fois, il a fallu que je m'explique,
00:45:30que je me justifie, que je prouve mon innocence.
00:45:33Je comprends bien.
00:45:35Il y a eu pas mal de gens qui ont eu des problèmes avec Quentin, non ?
00:45:38Pas l'entier pour commencer.
00:45:40Je crois qu'il n'a jamais digéré le fait que l'on confie à Quentin
00:45:43un tournoi qui portait le nom de son frère.
00:45:46Il y en a eu d'autres ?
00:45:47Des filles, beaucoup de filles.
00:45:49Vous savez, Quentin était un dragueur sans beaucoup de scrupules.
00:45:52D'ailleurs, j'ai entendu dire qu'il n'avait pas qu'à sa femme de façon plus élégante.
00:45:58Et Véronique, en fait, vous a-t-elle raconté comment il l'avait larguée
00:46:02après leur voyage en Corse ?
00:46:04C'est l'inverse.
00:46:14Mais dites-moi, M. Burma, si on parlait un petit peu de vous.
00:46:18De moi ?
00:46:20Je ne sais pas. Que vous avez une femme dans votre vie, par exemple ?
00:46:24J'ai eu des femmes.
00:46:27La Vénus de Milo, Joconde, la Victoire de Samothrace.
00:46:32Soyons un petit peu sérieux.
00:47:03Lestor !
00:47:07Vous vous connaissez ?
00:47:09Bonsoir, mademoiselle. Je crois que je vais y aller, il se fait tard.
00:47:12Oh, mais vous n'allez pas partir maintenant ?
00:47:14Si, nous allons partir, M. Thibault.
00:47:16Mais allons, mais juste un petit verre.
00:47:18Puisque vous insistez, tenez, tiens.
00:47:20Voilà, c'est pour monsieur.
00:47:22Volontiers, vous avez bien deux minutes.
00:47:24Oh, ben, vous avez laissé tomber vos passeports, tenez.
00:47:28On la mevoiera à votre santé.
00:47:30Ah, les passeports, mais ils étaient là, alors.
00:47:32Vous les avez cherchés pendant trois heures.
00:47:34Vous êtes peut-être en l'air, mon ami.
00:47:36Nous sommes aucune importance, monsieur.
00:47:38C'est vrai.
00:47:44Et si nous allions prendre un dernier verre quelque part, M. Burma ?
00:47:47C'est ce qu'il faut.
00:47:50J'ai un petit renseignement à vous demander, là, monsieur.
00:47:53Vous n'avez jamais vu ce monsieur ?
00:47:56Il avait vraiment juste un tour.
00:47:59C'est pas grave.
00:48:01Je suis pas très utile pour lui.
00:48:11C'est pas grave, monsieur.
00:48:13Mais ne vous laissez pas perdre l'air.
00:48:16C'est pas grave.
00:48:18Vous l'avez vraiment jamais vu ?
00:48:19Non, jamais.
00:48:20C'est sûr, hein ?
00:48:21C'est sûr.
00:48:21J'ai des photos à vous montrer.
00:48:25J'aurais justement, moi aussi, j'en ai une.
00:48:35Mais qu'est-ce que tu lui veux à ce type ?
00:48:37Mais rien que du bien. Tu connais ?
00:48:39Hum hum.
00:48:40Comment il s'appelle ?
00:48:41Oh, veux-tu que je sache ?
00:48:43Il est monté qu'une fois avec moi. Il m'a pas dit grand-chose.
00:48:47Tu sais pas où il habite, par hasard ?
00:48:49Ça va pas me faire des ennuis, au moins.
00:48:51Mais peut-être que t'es en train de lui sauver la vie, là.
00:48:54Alors, Florence, quoi, où il habite ?
00:49:01Tu es sûre que c'est ici ?
00:49:03Ben, grâce au portail robot, il y a une fille qui m'a dit que je suis là.
00:49:08Tu crois qu'il est là ?
00:49:10On va voir.
00:49:17Je frappe ?
00:49:18Non, non, non.
00:49:34Mon oiseau s'est envolé.
00:49:36Pourquoi tu continues à mentir, Nora ?
00:49:38Qu'est-ce que tu veux dire ?
00:49:40Cette nuit, j'ai réfléchi.
00:49:42J'ai tout compris.
00:49:44C'est toi qui as payé quelqu'un pour m'éliminer.
00:49:48Tu délires ou quoi ?
00:49:52C'est pas moi.
00:49:53C'est pas toi.
00:49:54C'est pas toi.
00:49:55C'est pas toi.
00:49:56C'est pas toi.
00:49:57C'est pas toi.
00:49:58C'est pas toi.
00:49:59C'est pas toi.
00:50:00C'est pas toi.
00:50:01C'est pas toi.
00:50:02C'est pas toi.
00:50:03C'est pas toi.
00:50:04C'est pas toi.
00:50:06On est seuls, Nora.
00:50:10Il n'y a que toi et moi.
00:50:13Alors tu vas enfin dire la vérité.
00:50:16La vérité ?
00:50:17La vérité, c'est que ça fait des mois que tu évites de te mesurer à moi.
00:50:20Tu étais prête à inventer n'importe quoi pour mettre sur la touche.
00:50:23T'as peur, Véronique ? Tu vieillis.
00:50:33Regarde, Nora.
00:50:35Regarde.
00:51:05Regarde.
00:51:35Regarde.
00:52:05Non !
00:52:36Non.
00:52:37Non.
00:52:38Non.
00:52:39Non.
00:52:40Non.
00:52:41Non.
00:52:42Non.
00:52:43Non.
00:52:44Non.
00:53:02Ah, Mademoiselle Morelli.
00:53:05On voudrait juste jeter un coup d'œil sur vos affaires, ici et à l'hôtel.
00:53:10Je suppose que j'ai pas le choix ?
00:53:36Qu'est-ce que c'est que ce truc-là ? J'ai jamais vu ça de ma vie, moi.
00:53:39Bravo, mademoiselle. Tout le monde saura qu'il y a vos empreintes dessus.
00:53:42Vous venez de toucher le flingue devant tout le monde. Allez, emmenez-la.
00:53:45Laissez-moi tranquille.
00:53:46Vous pouvez pas faire ça, commissaire. Je connais Laura depuis longtemps.
00:53:49Je vais appeler l'avocat de la Fédé. Il prendra les choses en main.
00:53:58Je suis persuadée que t'as quelque chose à voir avec la mort de Serge.
00:54:01Je sais pas ce qui se passe, Véronique.
00:54:04Maintenant, tu vas devoir t'expliquer, Laura.
00:54:07Et tu vas payer.
00:54:09Pardon.
00:54:21Je sais ce que vous allez me dire. Je fais encore une connerie.
00:54:23Mais ça, j'ai l'habitude.
00:54:25Vous faites votre métier, Florian.
00:54:27Je veux seulement vous dire que je sais où habite l'assassin.
00:54:30Ah bon ? Et qu'est-ce que vous savez de lui ?
00:54:32Un ancien soldat.
00:54:34On a trouvé tout un arsenal dans sa cantine.
00:54:36Je vais voir ce que je peux faire.
00:54:38Dépêchez-vous. Maintenant qu'il est repéré, il va disjoncter.
00:54:40Allez, fermez tout ça.
00:54:43C'est bon.
00:55:04Ne te fais pas de soucis. Ça va s'arranger.
00:55:06Mais quand même, attends.
00:55:08Si Laura est dans le coup...
00:55:10son éventuel complice est dans la nature.
00:55:12Ça suffit.
00:55:14Maintenant, je sais que vous êtes du côté de Laura.
00:55:16Et je n'ai plus confiance en vous.
00:55:18Vous allez coucher avec Laura, vous.
00:55:20Je ne sais pas où dormir.
00:55:22Elle ne sait plus quoi faire, celle-là.
00:55:24Tout ce qui bouge.
00:55:26Elle ne va pas bouger.
00:55:28Allez, viens.
00:55:33Je vous remercie.
00:55:35Si elle nous quitte, le tournoi sera définitivement compris.
00:55:38Un problème après l'autre, M. Palanty, je vous en prie.
00:55:41Était-il vraiment nécessaire de l'inquiéter à nouveau, M. Burma ?
00:55:44Je préfère inquiéter que mordre par vous.
00:55:48Vous appréciez les fleuristes.
00:55:50Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
00:55:52Vous allez remplacer Serge auprès de sa femme.
00:55:54Je vais le remplacer à la tête du tournoi.
00:55:56Je lui pose des questions, sans malveillance.
00:55:58Je m'en pose.
00:55:59Je crois que vous n'avez plus rien à faire ici.
00:56:01Trouver l'assassin, ce n'est pas simple.
00:56:04Fabre !
00:56:05Fabre, les radiateurs sont encore en panne.
00:56:07Il faut rappeler la maintenance.
00:56:09Fabre, la maintenance !
00:56:11Il n'y a plus de maintenance. Compression budgétaire.
00:56:14Alors, vous protégez qui, vous ?
00:56:16Personne.
00:56:17Mlle Morelli m'a dit qu'il s'agissait d'un homme marié.
00:56:20Ce n'est pas un problème, ça.
00:56:21Oui, enfin, marié, politique, français, très en vue, de très haut niveau.
00:56:25Oui, tellement de haut niveau qu'on ne peut pas le déranger, hein ?
00:56:28Et qu'on ne peut même pas lui dire son nom, c'est ça ?
00:56:30Non, ce n'est pas possible.
00:56:31Eh, dites-moi, vous croyez où, mademoiselle ?
00:56:33Dans un magazine à 20 euros pour jeunes filles en fleurs ?
00:56:35Vous êtes ici à la police judiciaire, mademoiselle,
00:56:37et vous avez à répondre d'honneur.
00:56:39Est-ce que vous comprenez ça ?
00:56:54Qu'est-ce qui vous prend de sonner ?
00:57:01Quand vous rencontrez un Suisse qui vous couvre de cadeaux,
00:57:04vous ne vous posez pas de questions.
00:57:06C'est parce que ça tombe sur moi que vous dites ça.
00:57:09Parce que je suis une pauvre petite secrétaire.
00:57:11Vous êtes ma secrétaire, c'est déjà beaucoup.
00:57:13Oui, mais je n'ai pas beaucoup apprécié le coût des passeports.
00:57:16Pourquoi il a deux passeports, votre cas ?
00:57:18Parce que sa mère est Suisse et son père est français.
00:57:21Ça ouvre la porte à un tas de trafic, ça.
00:57:26Trafic ? Mais Tom, il est paysan.
00:57:30Vous avez la clé de son tracteur ?
00:57:32Non, mais j'ai la clé de sa Porsche.
00:57:47Dites, vous avez gagné au loto.
00:57:49C'est autre chose que votre cercueil à roulettes.
00:57:51C'est une voiture de gonzesses.
00:57:53Alors vous allez me la déshabiller, strip-tease intégrale.
00:57:55Je veux voir comment elle est faite.
00:57:58Comme une plate-côte.
00:57:59Elle a un petit bruit.
00:58:01Bon, on va voir ça.
00:58:02N'empêche qu'on a un excès en mobile.
00:58:04Serge Quentin avait demandé à la Fédération de vous virer de l'équipe de France.
00:58:07C'est faux. Il a menacé de le faire, mais...
00:58:10Il l'a fait, officiellement, il y a deux mois.
00:58:12Fabre, le papier sur la table.
00:58:14De toute façon, il n'avait pas le pouvoir de le faire.
00:58:16Il faut des motifs très graves pour ça.
00:58:18Le dopage. Ça vous va comme motif, le dopage ?
00:58:21Mais c'est du n'importe quoi.
00:58:22C'est une fille de l'équipe roumaine qui m'a accusée au début de l'année.
00:58:24Tout ça parce qu'elle était jalouse et furieuse d'avoir perdu devant son public.
00:58:27Je vous dis que c'est faux, commissaire.
00:58:29Reste qu'il a engagé une procédure contre vous.
00:58:31Alors, Fabre, le papier, oui.
00:58:33Je peux vous voir un moment ?
00:58:38Téléphonez à la maintenance et dites-leur que je me pile de froid
00:58:40et que je vais foutre le feu au bureau.
00:58:46Un café ?
00:58:47Ça vous réchauffera.
00:58:50Où est-ce qu'on a été chercher, cette histoire de dopage ?
00:58:53Vous le saurez, le moment venu.
00:58:55En tout cas, cette fille avait bien monté son coup, vous voyez.
00:58:58Un, elle fait assassiner Quentin qui voulait la virer.
00:59:01Deux, elle menace la petite Véronique pour la faire craquer.
00:59:04Et trois, elle gagne le tournoi.
00:59:06Tout ça pour en arriver là ?
00:59:08Elle vous a dit qu'elle a signé un contrat amérifique avec un sponsor ?
00:59:12Il y avait une condition suspensive.
00:59:14Il fallait des victoires. Et en premier, le tournoi de Paris.
00:59:18Vous ne sentez pas, commissaire ?
00:59:20Là, en ce moment, je vous dis, je ne sens rien du tout.
00:59:22Vous ne sentez pas que c'est un coup monté ?
00:59:24Le pistolet trouvé dans ses affaires, c'est pas un peu gros, ça ?
00:59:27Ça, c'est déjà vu, ça.
00:59:29L'assassin s'attache sur son jouet, comme un môme.
00:59:32Burma, mademoiselle Morelli voudrait vous parler.
00:59:37Laura n'aurait pas fait de mal à un détective privé.
00:59:40Au contraire.
00:59:42Alors de là à être complice d'un meurtre,
00:59:44mon instinct sexuel ne l'acceptait pas.
00:59:48C'est une bonne nouvelle pour vous, commissaire ?
00:59:50Le chauffage est réparé ?
00:59:52Elle m'a donné son alibi.
00:59:56Quoi, le ministre ?
00:59:58Ah ben, ça, c'est bien mon avis, monsieur le ministre.
01:00:01Mais il faut éviter tout scandale, si...
01:00:04Mais moi également, monsieur le ministre,
01:00:06je vous salue bien, respectueusement.
01:00:08Monsieur le ministre, en espérant vous voir.
01:00:11C'était le ministre.
01:00:13Il me demande de m'écraser. Il faut voir sur quel ton.
01:00:16Vous avez raison d'envoyer pètre.
01:00:18Je vais garder la petite toute la nuit au chaud.
01:00:20Ça, ça va lui faire les pieds, au ministre.
01:00:22Comment vous en êtes venu à soupçonner Laura ?
01:00:25C'est-à-dire qu'un type nous l'a balancée.
01:00:28Maurice Barthold, le kiné de Véronique.
01:00:30Qu'est-ce que vous faites ?
01:00:46Qu'est-ce que vous faites ?
01:00:50Monsieur Dorma, dîtes votre voiture,
01:00:52vous m'aviez bien demandé de la déchausser.
01:00:54À ce point-là ?
01:00:56Vous avez trouvé le petit bruit ?
01:00:58Du bruit, elle n'est pas prête d'en faire.
01:01:00Il me faut au moins deux mois pour remonter ce genre de caisse.
01:01:03Qu'est-ce qu'elle avait sous la jupe ?
01:01:05Devise, drogue ?
01:01:07Non, même pas une tablette de chocolat.
01:01:09Véronique !
01:01:12Vous allez me harceler longtemps comme ça ?
01:01:14Donnez-moi ça !
01:01:19J'ai pas le droit de vous admirer.
01:01:21Disparaissez.
01:01:29Qu'est-ce que vous faites là, toute seule, vous ?
01:01:31On l'y sait pas, avec vous ?
01:01:33Je l'attends.
01:01:35Merci.
01:01:37Je dois passer au commissariat pour faire ma déposition.
01:01:40Au fait, est-ce que vous savez s'il aura avoué ?
01:01:59À tout à l'heure.
01:02:11François, t'as oublié ta fleur !
01:02:28François !
01:02:55Oui ?
01:02:56Marion ?
01:03:05Marion ?
01:03:18J'ai pas la combinaison.
01:03:23On s'est pas mieux compris tous les deux ?
01:03:26Je te tranche la gorge.
01:03:48Attendez-moi là.
01:03:50Je suis sûr que Quentin t'a remis un dossier.
01:03:52Non !
01:03:57Non !
01:04:19Toi, la salope, tu bouges pas.
01:04:26Lâche-la !
01:04:48Lâche-la !
01:04:56Lâche-la !
01:05:22Serge n'aurait pas pu être dans ce nombreux, j'en suis certaine.
01:05:25Il s'est mis ni à l'argent, ni aux bijoux.
01:05:27Avec le papier qui l'intéressait.
01:05:29Quel papier ?
01:05:30Les dossiers que j'ai là.
01:05:32Mais y'en a aucun qui appartenait à Serge.
01:05:35Et vous, il vous aurait pas confié quelque chose ?
01:05:37Ben non, rien.
01:05:40En tout cas, je vous remercie.
01:05:42Je vous remercie d'avoir été là tout à l'heure.
01:05:43Sans vous, il m'aurait tué.
01:05:45Marion ! Qui a oublié ?
01:05:47Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
01:05:49On m'a agressée.
01:05:50Mais qui ? Qui ?
01:05:51Je me pose la même question, M. Palanty.
01:05:55C'est qui, ce dogme ?
01:05:57Peut-être l'assassin de Quentin.
01:05:59Maintenant, je suis sûr que Serge n'a pas été tué d'une balle perdue.
01:06:03Alors c'est pas moi qui ai été visée.
01:06:06La dernière fois, vous ne risquiez rien.
01:06:08J'ai bien peur quand vous vous émenez en bateau.
01:06:26Mais alors, tous ces coups de fil anonymes.
01:06:28Et mon agression à Berlin.
01:06:30Un os à ronger pour les flics.
01:06:32Un truc.
01:06:34En attendant de préparer le meurtre de Quentin.
01:06:37Qu'est-ce que Serge aurait pu dissimuler de si important au point de se faire assassiner ?
01:06:40Je sais pas, je me pose la question.
01:06:48Ah, ben c'est vous que je cherchais.
01:06:49Moi, oui.
01:06:50À demain, M. Burma. On se voit plus tard.
01:06:54Est-ce que vous savez que Laura Morelli va être lâchée et qu'elle pourra faire le tournoi ?
01:06:58Si elle croit qu'elle va s'en sortir comme ça, elle se trompe.
01:07:01Quelqu'un dans l'entourage de Véronique va avoir de gros ennuis.
01:07:04Fausses preuves, faux témoignages. Les flics vont l'arrêter, c'est imminent.
01:07:07Maurice !
01:07:24Je vais aller chercher quelque chose pour nettoyer.
01:07:33Alors, M. Burma, vous contentez toujours que ce n'est pas moi qui ai été visée ?
01:07:36Je suis désolé, tout le monde peut se tromper,
01:07:38mais je persiste à croire que vous avez besoin d'une protection approchée.
01:07:41Je vais appeler la PJ.
01:07:42C'est pas la peine. À partir de maintenant, c'est moi qui veille sur Véronique.
01:07:45Ah, parce que vous croyez que...
01:07:47Non, non, mais disparaissez, M. Burma. Je veux plus vous voir ici.
01:07:50Je suis déjà parti.
01:07:51Mais n'oubliez pas le type qui va avoir de gros ennuis.
01:07:53Il va être interviewé par la police pour faux témoignages, fausses preuves,
01:07:58comme je vous l'ai déjà dit.
01:08:06De qui parle-t-il ?
01:08:07Non, je... Il dit n'importe quoi. N'importe quoi pour se faire mousser.
01:08:22Excité de service, tu l'as eue ?
01:08:24Ouais, en veuve.
01:08:27La pauvre, c'est quand même malheureux d'être fêlée à ce point-là.
01:08:30C'est sûrement elle qui a décoré l'appartement de Véronique qui me la ramène.
01:08:33C'est combien ?
01:08:34Quoi ?
01:08:35C'est combien ?
01:08:59Non, non...
01:09:00C'est quoi ton propre problème ?
01:09:01C'est avec ça que vous avez fait le ménage de la chambre de Véronique ? Je suis flic,
01:09:19alors suivez-moi.
01:09:21Dans le droit chemin.
01:09:30Merci d'avoir répondu à mon appel.
01:09:32La voiture, vous la trouvez comment ?
01:09:34Pas mal. Pas un bruit. Elle marche comme une horloge.
01:09:38Ça va la remonter, c'est tout.
01:09:40Quoi ?
01:09:41Vous voyez la dame là-bas ? Véronique Chabrier.
01:09:44Oui.
01:09:45Vous allez faire connaissance, pas la lâcher d'une sommeille.
01:09:48D'accord. Et vous, vous faites quoi ?
01:09:51Il vérifie gauche.
01:10:02J'ai une petite course à faire.
01:10:06Je te laisse tout de suite.
01:10:19Merci.
01:10:34Tous les mêmes.
01:10:36J'attends mon fiancé depuis une demi-heure, vous croyez qu'il m'aura appelée ?
01:10:41Excusez-moi, vous n'êtes pas Véronique Chabrier ?
01:10:46J'ai une grande admiration pour vous.
01:10:48C'est incroyable, ça.
01:10:50Ouais. En ce moment, les fans, j'en ai un peu ma dose.
01:11:08Le monsieur qui était là tout à l'heure, c'était votre mari ?
01:11:11Maurice ?
01:11:13Non, c'est un ami. On travaille ensemble.
01:11:16Je l'ai observé en arrivant.
01:11:18Il avait une telle façon de fusiller du regard les garçons qui vous regardaient que...
01:11:22J'ai cru que vous étiez mariés.
01:11:25Non, en fait, c'est mon vieil amoureux transi.
01:11:28C'est vrai qu'il est un peu jaloux.
01:11:30Même parfois, ça me fait peur.
01:11:42Alors, Maurice ?
01:11:47On s'angoisse ?
01:12:13Écoute, je crois que vous avez ce que vous voulez.
01:12:16Quentin est mort, alors il faut foutre la paix à Véronique.
01:12:25Calme-toi.
01:12:29Qu'est-ce qui te prend ?
01:12:31Pourquoi t'as saccagé sa chambre ?
01:12:33Quoi, ça rime ?
01:12:36Je sais pas de quoi tu parles.
01:12:41Mais tu me prends pour un con !
01:12:42Arrête tes conneries, Maurice.
01:12:44On est presque au bout de nos peines.
01:12:47On va récupérer ce dossier dans quelques heures.
01:12:51Après, t'entendra plus parler, non ?
01:12:54Je crois que tu m'as pas bien compris.
01:12:56T'as ton portrait robot diffusé partout.
01:12:59Laurent va être là.
01:13:01Et les flics commencent à s'intéresser à moi.
01:13:03C'est Bernard qui me l'a dit.
01:13:12Tu vois pas qui te fait marcher ?
01:13:14C'est vous qui me faites marcher.
01:13:19J'aurais jamais dû rentrer dans vos combines.
01:13:22Hé !
01:13:24Pourquoi tu me fais faire ça ?
01:13:26Parce que c'est toi qui me fait marcher.
01:13:30Maurice !
01:13:32Oh !
01:13:36Tu vas pas craquer ?
01:13:38Hein ?
01:13:39Tu vas te débrouiller pour que j'ai pas de problème.
01:13:42Parce que si jamais je plonge,
01:13:44je vais pas plonger tout seul.
01:13:46C'est clair ?
01:13:50Affirmatif.
01:13:55Allez.
01:13:57T'inquiète pas, Maurice.
01:13:59Hein ?
01:14:01Ça va bien se passer.
01:14:29Il faut...
01:14:30Il faut dire à Véronique...
01:14:32que j'ai fait ça pour elle.
01:14:35Et je...
01:15:00Bruno Blonde, l'éternel dilemme.
01:15:04Je l'aurais bien accompagné, mais Hélène me manque déjà.
01:15:07Et pas comme secrétaire.
01:15:09Si je peux plus la payer, je serais obligé de l'épouser.
01:15:13Maurice aurait monté le coup avec le type qui l'a descendu ?
01:15:16Il y a sûrement quelqu'un derrière tout ça.
01:15:18Maurice est un comparse, et l'autre, un simple exécutant.
01:15:21C'est pas possible.
01:15:22C'est pas possible.
01:15:23C'est pas possible.
01:15:24C'est pas possible.
01:15:25C'est pas possible.
01:15:26C'est pas possible.
01:15:27C'est pas possible.
01:15:28C'est pas possible.
01:15:29C'est pas...
01:15:30C'est pas possible.
01:15:31C'est pas possible.
01:15:32C'est pas possible.
01:15:33C'est pas possible.
01:15:35Je me sens plus exécutant.
01:15:37Le porteraire robot, qu'est-ce que ça a donné ?
01:15:39Vous avez fait les casernes ?
01:15:40Oui, le patron de la gendarmerie m'a promis d'activer, oui.
01:15:42Ah, au fait, le rapport sur le fiancé d'Hélène,
01:15:44ça vous dis quelque chose ?
01:15:46Thibault ?
01:15:47Qu'est-ce que vous avez découvert ?
01:15:48Rien, sinon c'est le seul Suisse à ma connaissance
01:15:50qui place son pognon en France.
01:15:51Impossible de le coincer.
01:15:52Ah, si, dans une demi-heure, si vous voulez,
01:15:54Ah, Hélène n'est pas là.
01:16:09Venez, je vais vous aider.
01:16:11Elle a voulu la démonter elle-même pièce par pièce.
01:16:16Je sais pas pourquoi.
01:16:17Mais c'est elle qui a fait ça.
01:16:20Et puis les voitures, c'est rien.
01:16:23Ce qui m'embête, c'est les bons hommes.
01:16:25Vous étiez à peine à Neuchâtel
01:16:27que son kiné Maurice a été déglingué.
01:16:29Vous voulez dire qu'Hélène a...
01:16:30Je veux dire qu'Hélène est dingo.
01:16:33Voilà.
01:16:34Puisque le juge d'application des peines me l'a confié,
01:16:38elle a même balafré son coiffeur d'un coup de rasoir
01:16:40pour une histoire de teinture qui lui plaisait pas.
01:16:43Et elle n'a pas été arrêtée ?
01:16:45Je l'ai couvert.
01:16:47C'est quand même une bonne secrétaire.
01:16:49Ça l'a pas empêché de vitrioler son banquier
01:16:51parce qu'il lui avait offert une fausse quartier.
01:16:54Non, vous plaisantez.
01:16:56Non, je plaisante pas.
01:16:57Et son mari non plus plaisantait pas.
01:17:00On l'a retrouvée noyée pendant son voyage de noces à Venise.
01:17:03Alors à votre place, je quitterai l'Europe.
01:17:06Je retournerai en Suisse.
01:17:08Ah oui ?
01:17:10Oui.
01:17:17Tom a été arrêté par le service des douanes.
01:17:19Pardon ?
01:17:21Le rapport de l'APJ est formé.
01:17:24Extorsion de fonds, blanchiment d'argent,
01:17:28escroquerie à l'Union Européenne, trafic de drogue,
01:17:30polygamie notoire.
01:17:34Mais qu'est-ce que vous racontez, là ?
01:17:36La vérité, la pure vérité.
01:17:37Ah, j'oubliais.
01:17:39La traite des Blanches.
01:17:40Des Blancs, comme il les aime à Istanbul.
01:17:42Je connais pas Istanbul.
01:17:44Tant mieux pour vous.
01:17:48Je vous aime bien.
01:17:50Vous pouvez répéter ?
01:17:51Je vous aime bien.
01:18:03Maurice avait laissé cette lettre pour moi dans le coffre de l'hôtel.
01:18:07On devait me la remettre s'il lui arrivait quelque chose de grave.
01:18:09Qu'est-ce qu'elle dit ?
01:18:11C'est la plus belle déclaration d'amour qu'on ait jamais faite.
01:18:14Sûrement Maurice qui a mis le revolver dans le casier de loi.
01:18:18Pourquoi tenait-il tant à écarter cette fille dans le chemin ?
01:18:21Elle devait penser que j'étais plus capable de la battre, c'est ça ?
01:18:24Vous pouvez essayer de lui prouver le contraire.
01:18:34On m'a dit que tu n'étais pas sûre de te présenter demain.
01:18:36J'ai toujours une petite douleur à l'épaule gauche.
01:18:39Mais bon, pour l'instant, j'ai encore rien décidé.
01:18:42Pourquoi ?
01:18:43Parce que je compte sur toi.
01:18:45Je n'ai pas envie de remporter une finale qui, sans toi, serait sans intérêt.
01:18:51Allez...
01:18:53La Suisse de perdus, un peu d'humour retrouvé.
01:19:05Et qui profite le crime ?
01:19:07Valentin.
01:19:10Il devient le patron du tournoi qui porte le nom de son frère...
01:19:13et il part tranquillement avec Marion.
01:19:17C'est plausible.
01:19:20Mais Valentin, c'est un homme d'honneur...
01:19:23comme on les faisait avant la guerre.
01:19:25Quelle guerre ?
01:19:29Un gars détient un dossier compromettant.
01:19:32Il y a des gars qui le cherchent.
01:19:34Les gars qui le cherchent s'énervent.
01:19:36Il y en a un qui meurt. C'est classique.
01:19:40Et est-ce que vous avez demandé à sa secrétaire ?
01:19:46Demain s'ouvrira le dixième tournoi de Paris.
01:19:52Nous nous efforcerons...
01:19:54en mémoire de notre ami Serge Quentin...
01:20:00d'en faire le tournoi...
01:20:03le plus beau, le...
01:20:06le plus fair-play, le plus intense...
01:20:09des tournois qu'on ait jamais vécu.
01:20:12Non, des tournois qu'on ait jamais connus.
01:20:17Qu'est-ce que vous faites là, commissaire ?
01:20:19Hélène m'a dit que vous arriviez.
01:20:21J'ai l'identité du type qui est descendu, Quentin.
01:20:24Vous aviez raison, un militaire.
01:20:26Grégory Charon.
01:20:28Caporal dans un régiment d'infanterie...
01:20:30qu'il a d'ailleurs quitté il y a six mois.
01:20:32Il était basé où, son régiment ?
01:20:35Comment on s'arrange ?
01:20:37Le préfet est prêt à me donner 150 hommes...
01:20:39pour monter la garde autour du palais.
01:20:41Évitez ça, commissaire.
01:20:43Votre Grégory ne bougerait pas.
01:20:45Il faut qu'il sorte de son trou, notre bonhomme.
01:20:47Le tournoi commence demain.
01:20:49Je joue ma tête, moi, dans cette histoire.
01:20:51Je vous tiens au courant, commissaire.
01:20:53Comme d'habitude.
01:21:01M. Palantin m'a expliqué que vous cherchiez un dossier.
01:21:04J'ai beau réfléchir, je ne vois pas duquel il peut s'agir.
01:21:07Faites un effort, c'est important.
01:21:09Je suis désolée, M. Palantin, je ne vois pas.
01:21:11Vous notez ses rendez-vous ?
01:21:13Vous n'avez pas noté un rendez-vous avec un type qui viendrait d'Alsace ?
01:21:16Un militaire de carrière ?
01:21:18A ma connaissance, non.
01:21:20Vous devriez en parler à Weller, M. Burman.
01:21:22Il est originaire de Colmar.
01:21:24Il est aussi officier de réserve, si ma mémoire est bonne.
01:21:26Je ne sais pas, M. Palantin.
01:21:28Il faut que je retourne à mon bureau.
01:21:34Vous n'avez pas voulu parler de M. Palantin ?
01:21:37Vous avez des raisons de vous méfier de lui ?
01:21:39Depuis la mort de Serge Quentin, je méfie tout le monde.
01:21:42Dites-moi ce que vous savez, Danielle.
01:21:44Rien, je n'ai aucun dossier.
01:21:46Serge travaillait souvent seul, sans en référer à personne.
01:21:52Je peux seulement vous dire qu'il se mêlait d'affaires
01:21:55qui ne le concernaient pas directement.
01:21:57Par exemple ?
01:21:59Je ne sais rien d'autre, M. Burman.
01:22:02Vous savez pourquoi on a battu Maurice ?
01:22:04Parce qu'il était au courant.
01:22:06Le peu qu'il savait, insuffit.
01:22:08Alors, à qui le tour ? Véronique Chabrier, vous ?
01:22:12Danielle !
01:22:14Le temps presse, Danielle.
01:22:16Serge avait fait un audit
01:22:18sur les pratiques financières de certaines personnes,
01:22:20des membres de la Fédération internationale.
01:22:22Il avait découvert les magouilles ?
01:22:24Je n'ai pas vu le rapport, mais j'imagine que oui.
01:22:26Serge était le seul à en connaître les conclusions.
01:22:30Et ça concernait où elle est ?
01:22:32Oui ?
01:22:34Très embarrassé, en ouvrant mon courrier,
01:22:36j'ai trouvé une lettre de Maurice.
01:22:38Je ne sais pas comment le prendre,
01:22:40mais il dit que vous êtes le commanditaire
01:22:42du meurtre de Pantin.
01:22:44Comment parlez-vous de moi ?
01:22:46Je tombe des nues, moi aussi.
01:22:48Je ne sais pas pourquoi,
01:22:50mais je pense que vous êtes le commanditaire
01:22:52du meurtre de Pantin.
01:22:55Moi aussi.
01:22:57Alors, je ne sais pas à quoi faire de cette lettre.
01:22:59Vous savez, Maurice,
01:23:01c'était un infabulateur,
01:23:03un type très dérangé.
01:23:05J'en conviens.
01:23:07Je ne vais quand même pas envoyer cette lettre à la police.
01:23:09J'aimerais qu'on en parle.
01:23:11Je ne parle pas très utile.
01:23:13Permettez-moi d'insister.
01:23:15Demain, par exemple.
01:23:17Bon, alors où ça ?
01:23:19Parking,
01:23:21Coubertin.
01:23:25Je suis là.
01:23:35Je vais t'appeler.
01:23:37Je t'appelle.
01:23:44Je t'appelle.
01:23:47Je t'appelle.
01:23:51Je t'appelle.
01:23:54Donne-moi la lettre.
01:23:56Ne déconne pas, caporal, j'en ai une copie.
01:24:00Donne-la-moi.
01:24:12Dans le coffre.
01:24:18Je l'ai.
01:24:20Dans le coffre.
01:24:38Surprise.
01:24:40On a découvert votre deuxième couteau.
01:24:50On va pouvoir se mettre à table.
01:24:52Qu'est-ce que vous me parlez, là ?
01:24:54Allez, venez.
01:24:58Cette fois, j'appelle la police.
01:25:00Mais faites donc.
01:25:02Qu'est-ce qui s'est passé quand il a découvert vos petites convines ?
01:25:04Peut-être que je le connais, il a décidé de vous balancer au flic.
01:25:06Ou alors, il a simplement demandé que vous démissionniez.
01:25:08C'est n'importe quoi.
01:25:10Vous avez fait semblant d'accepter,
01:25:12et après, vous avez monté votre coup.
01:25:14Maudit l'air est complètement monté, vieux.
01:25:16Et croyez-moi,
01:25:18ça va vous coûter cher.
01:25:24Alors ?
01:25:28Je connais pas cet homme.
01:25:30Vous êtes sûr ?
01:25:32Je connais pas cet homme.
01:25:34Vous êtes sûr ou pas ?
01:25:36Je connais pas cet homme.
01:25:38Je connais pas cet homme.
01:25:40Je connais pas cet homme.
01:25:44Alors, qu'est-ce qu'on fait ?
01:25:58Vous...
01:26:00Je vous prends sur le pré.
01:26:16Entrez, Burma.
01:26:20Nous ne sommes pas des hommes ordinaires.
01:26:24Nous n'allons pas nous battre comme des chiffonniers.
01:26:26Nous sommes de la race des Seigneurs.
01:27:00J'ai peut-être pas le sens de l'honneur, mais j'ai un instinct de conservation.
01:27:07Mesdames et messieurs, soyez les bienvenus au stade de couverture qui va se dérouler
01:27:16pour la dixième fois le trophée Palanty.
01:27:21Nous sommes heureux que vous soyez encore une fois très nombreux pour applaudir nos
01:27:27athlètes retenus victorieux du monde entier.
01:27:30Comment va ton épaule ?
01:27:32Ça va beaucoup mieux.
01:27:34On y va ?
01:27:35Je suis ravi d'être dans votre compagnie dans ce dimanche après-midi et que vous soyez
01:27:39aussi présents pour nous soutenir dans les épreuves qui nous ont accablés ces derniers
01:27:43temps.
01:27:44Nous allons commencer par vous demander un tonnerre d'applaudissements pour nos deux
01:27:49valeureuses représentants, Véronique Chabrier et Laura Morelli.
01:27:54Veuillez les soutenir comme elles le méritent en présence de la haine d'honneur.
01:28:05Et surtout, cher public de Coubertin, n'ayez pas peur de mettre le feu à cette réunion.
01:28:11Mesdames et messieurs, Véronique Chabrier et Laura Morelli.
01:28:24Je ne savais pas que les esprimeurs étaient aussi sexy.
01:28:28Votre genre à vous, c'est plutôt maitre-neigeur suisse.
01:28:31Non, mon genre à moi, c'est plutôt petit, brun, jaune, chiant, dépressif, avec un trou
01:28:39dans le chapeau.
01:28:43Je ne vois pas de qui vous voulez parler.
01:28:54Quand toute la ville d'Augustin Vint mettre son nez dehors
01:29:13A l'heure où son chat s'endort La nuit devient son décor
01:29:29Quand toute la ville d'Augustin Vint mettre son nez dehors
01:29:44Je redescends dedans Et ne rentre qu'à l'eau