• il y a 5 mois
Emmanuel Macron a accepté la démission de Gabriel Attal et de son gouvernement ce mardi. La présidence de la République appelle les "forces républicaines" à "travailler ensemble pour bâtir un rassemblement autour de projets et d'actions au service des Françaises et des Français"

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Transcription
00:00La situation à l'Assemblée nationale aujourd'hui est complètement inédite, personne n'a la majorité, ni de près ni de loin.
00:06Par conséquent, il nous faut inventer une nouvelle méthode, une nouvelle façon de travailler ensemble.
00:11Nous, nous avons posé sur la table des propositions, dénommées pactes législatifs,
00:16sur lesquels on invite tous les députés raisonnables à se pencher et à travailler avec nous.
00:23Pactes législatifs, ce n'est pas finalement une forme de coalition, c'est moins déshonorant qu'une coalition ?
00:29Non, il n'y a rien de déshonorant en soi à une coalition, mais nous n'avons pas fait le choix de la coalition.
00:34Nous n'avons pas fait le choix d'entrer dans un gouvernement avec le bloc présidentiel,
00:40nous faisons un autre choix qui est un choix législatif, c'est-à-dire que nous allons poser nos propositions.
00:49À l'issue de cette campagne, vous savez, une campagne législative, on prend le pouls du pays,
00:53on écoute ce que nous disent les gens en un temps très ramassé.
00:56Et quand vous avez une convergence de vues de la part des Français sur quelques sujets majeurs
01:03que sont par exemple la revalorisation du travail ou l'aspiration à davantage de sécurité, de tranquillité, de paix publique,
01:12on ne peut pas ignorer ces messages que nous délivrent les Français.
01:16Mais le président de la République parle d'une coalition républicaine finalement, des socialistes jusqu'aux républicains.
01:22Vous pourriez voter des textes issus du parti socialiste qui est encore au sein du Nouveau Front Populaire ?
01:27Je veux croire que sur des questions aussi fondamentales que le travail et sa juste rémunération
01:34ou que la sécurité puissent rassembler au-delà de notre propre formation politique
01:41parce que sinon c'est à désespérer de la classe populaire.

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