Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale
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00:00:00C'est Newsy les 6 heures, merci d'être avec nous, bienvenue à tous à la Une.
00:00:05Cette question, est-ce que ça commence à devenir inquiétant ?
00:00:07Joe Biden a fait de l'absu cette nuit au sommet de l'OTAN à Washington.
00:00:13Il a notamment confondu Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.
00:00:18Elisabeth Guedel sera en direct avec nous.
00:00:20Marine Le Pen communique cette nuit pour préciser la position du RN.
00:00:24Le Rassemblement national censurera tout gouvernement,
00:00:27comprenant des ministres issus de la France Insoumise ou des écologistes.
00:00:30Le secrétaire général du groupe RN à l'Assemblée n'avait pas été aussi clair en début de soirée.
00:00:36On verra ça avec vous, il le dit Huchard.
00:00:39Les fraudes au paiement se multiplient.
00:00:42Vous allez entendre ce matin une victime, elle s'est fait voler plusieurs centaines d'euros.
00:00:46Les préparatifs du 14 juillet.
00:00:48Dimanche, nous sommes ce matin aux côtés des légionnaires.
00:00:51Reportage CNews en immersion.
00:00:54Et puis avec la situation politique compliquée,
00:00:56comment se porte le marché de l'immobilier ?
00:00:58Je poserai la question à Éric de Ritmaten.
00:01:00A tout de suite, Éric.
00:01:03Nouvelle prise de parole embarrassante pour Joe Biden.
00:01:05En conférence de presse cette nuit à Washington,
00:01:07le président américain a enchaîné les lapsus.
00:01:09Il a d'abord annoncé Vladimir Poutine au moment d'accueillir Volodymyr Zelensky.
00:01:14Shana ?
00:01:14Et un peu plus tard, il a parlé du vice-président Trump pour parler de Kamala Harris.
00:01:18Si Emmanuel Macron appelle à l'indulgence, la situation amuse beaucoup.
00:01:22Donald Trump qui ironise sur son réseau social Truth Social.
00:01:27Beau boulot Joe, dit-il.
00:01:28Le récit est signé Marine Sabourin.
00:01:32À chaque apparition publique, son lapsus.
00:01:35Au sommet de l'OTAN, Joe Biden a terminé son discours
00:01:38en annonçant une arrivée pour le moins étonnante.
00:01:53Nouvelle erreur, quelques heures plus tard,
00:01:54lors d'une conférence de presse cruciale
00:01:56qui visait pourtant à rassurer son électorat sur ses capacités à diriger les Etats-Unis.
00:02:10Depuis Washington, Emmanuel Macron a pris la défense de son homologue américain.
00:02:14Selon lui, Joe Biden est un président précis sur les dossiers.
00:02:17Je m'abstiendrai de faire tout commentaire de politique intérieure américaine.
00:02:22Il nous arrive à tous de faire des lapsus.
00:02:24Joe Biden assure qu'il va bien,
00:02:25mais il n'exclut pas de passer un examen neurologique dans les prochains mois,
00:02:29si ses médecins lui recommandent.
00:02:32Voilà, on sera en direct avec Elisabeth Guedel
00:02:34depuis les Etats-Unis à 6h15
00:02:36pour savoir comment on réagit à ces lapsus en série.
00:02:40Le secrétaire général du RN a affirmé que le Rassemblement national
00:02:43ne censurerait pas a priori un gouvernement nouveau Front populaire,
00:02:48y compris avec des insoumis.
00:02:49Et le dit Charles, une déclaration qui a semé le trouble en interne
00:02:52et qui a été démentie dans la soirée par Marine Le Pen.
00:02:54Oui, c'était une déclaration assez hallucinante hier
00:02:57parce qu'on se rappelle que de 2022 à 2024,
00:02:59le RN a voté toutes les motions de censure,
00:03:02y compris qui venaient de la gauche,
00:03:03contre la majorité de l'époque.
00:03:05Macronistait donc effectivement.
00:03:07Hier, le secrétaire général du groupe explique, je le cite,
00:03:09« Par principe, on ne censure jamais pour censurer.
00:03:11Tout dépendra du gouvernement, du discours de politique générale
00:03:14ou des textes présentés. »
00:03:15Et puis il ajoute « Si la gauche fait des mesures consensuelles
00:03:18que l'on peut voter, on ne la censurera pas.
00:03:20La temporalité est importante.
00:03:22Il y a des paramètres à prendre en compte,
00:03:23comme la bonne tenue des Jeux olympiques. »
00:03:25Pour comprendre, le secrétaire général d'un groupe,
00:03:27c'est celui qui fait de la politique, qui gère les députés,
00:03:29qui passe un petit peu les éléments de langage.
00:03:31C'est un très proche de Marine Le Pen.
00:03:32Et donc hier, tout groupe confondu, y compris au Rassemblement national,
00:03:35on avait du mal à comprendre quelle était cette déclaration
00:03:38qui a été vite démentie par Marine Le Pen et par Jordan Bardella.
00:03:41On va regarder leur réaction.
00:03:42D'abord celle de Marine Le Pen qui est présidente du groupe RN à l'Assemblée.
00:03:46Le bourbier dans lequel nous a plongé Emmanuel Macron
00:03:47ne permet pas de connaître le futur gouvernement de la France.
00:03:50Mais il y a une chose qui est sûre.
00:03:52Le groupe RN censurera tout gouvernement
00:03:53où des LFI, des écologistes, auraient des responsabilités ministérielles.
00:03:57Et même son de cloche du côté de Jordan Bardella.
00:03:59Contrairement à ce qui est annoncé par la presse,
00:04:01le RN censurerait immédiatement un gouvernement minoritaire du NFP
00:04:04dont les mesures économiques, agricoles et migratoires
00:04:06plongeraient le pays dans le chaos.
00:04:07Il ne peut y avoir aucune complaisance avec l'extrême gauche.
00:04:10On voit bien qu'une fois de plus, c'est un nouveau couac
00:04:12avec des gens qui parlent un peu trop vite au Rassemblement national.
00:04:14Merci beaucoup Elodie Huchard.
00:04:16Cette fresque scandaleuse à Lyon.
00:04:18Des élèves d'une école primaire ont offert une banderole politique anti-RN
00:04:22à la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.
00:04:25Dessus, on peut lire par exemple
00:04:27« Il faut combattre le RN » ou encore « Vous êtes la meilleure députée ».
00:04:30Et c'est leur maîtresse qui l'a donnée à Marie-Charlotte Garin,
00:04:33qui a publié ensuite une vidéo sur X qui a été supprimée depuis où
00:04:37elle s'engage à emporter la banderole jusque dans l'Assemblée nationale.
00:04:40Bon, ils prennent des élèves en otage.
00:04:42Oui, parce que c'est quand même des enfants
00:04:44qui écrivent des messages politiques sur une banderole.
00:04:47Il y a mieux à faire.
00:04:49Dans un restaurant, quel que soit le message politique, il y a mieux à faire.
00:04:52Il faudrait bien leur expliquer comment fonctionne l'Assemblée nationale,
00:04:54par exemple, ça c'est utile.
00:04:55Effectivement.
00:04:57Dans un restaurant à Perpignan,
00:04:58deux hommes refusent de payer l'addition et tirent des coups de feu en l'air.
00:05:02Cette scène surréaliste s'est déroulée mardi soir.
00:05:05Les deux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue.
00:05:08Ils sont âgés de 36 et 28 ans.
00:05:10Ils étaient déjà connus des services de police.
00:05:12Les témoins sur place sont toujours très choqués, évidemment.
00:05:15Mathieu Devez.
00:05:17L'agression semble irréelle et a choqué les employés de ce restaurant à Perpignan.
00:05:21Il est aux alentours de 22h30 ce mardi
00:05:24quand deux hommes refusent de payer l'addition et prennent la fuite.
00:05:27Une serveuse tente alors de les poursuivre sur le parking
00:05:30afin de relever leur plaque d'immatriculation.
00:05:32Là, ils ont un petit peu fait le tour sur le parking.
00:05:34Ils ont tiré des coups de feu en l'air, un petit peu en guise d'intimidation,
00:05:38on va dire, en ignorant l'arme qui a été utilisée.
00:05:40On ne sait pas si ce sont des vraies munitions, des blabla, on ne sait pas.
00:05:43L'employé est bousculé et mis au sol par les deux individus.
00:05:46Interpellés et placés en garde à vue, ils sont connus des services de police.
00:05:50Deux individus issus d'une petite mafia locale, on va dire,
00:05:55qui sont, qui demeuraient un des deux, du moins interpellés,
00:05:58demeurent au sein de la cité Clodion.
00:06:00Une cité, on va dire, dans laquelle se déroule un petit trafic de stupéfiants.
00:06:05Il y avait un trafic beaucoup plus important à l'époque
00:06:07qui a été résorbé par nos soignes et ceux de la police nationale, bien évidemment.
00:06:10Une enquête a été ouverte pour violences volontaires avec arme.
00:06:13Les deux suspects seront déférés ce matin devant le parquet de Perpignan.
00:06:18Faites attention, les arnaques aux moyens de paiement explosent en France.
00:06:22Elles ont littéralement doublé ces arnaques en sept ans.
00:06:25Leur nombre a doublé en sept ans selon un rapport du ministère de l'Intérieur, Chana.
00:06:29Vous avez peut-être failli vous faire avoir ou peut-être vous en avez été victime.
00:06:33Il faut dire que les techniques des escrocs sont de plus en plus sophistiquées.
00:06:36Kylian Salé.
00:06:38En réservant vos vacances sur votre smartphone,
00:06:40vous pourriez être victime d'une fraude aux moyens de paiement.
00:06:43C'est ce qui est arrivé à cette infirmière.
00:06:45Deux jours plus tard, je vois moins 1,50 euros, moins 2 euros,
00:06:55de toutes petites sommes comme ça.
00:06:56Le troisième jour, à 23 heures, je regarde heureusement mes comptes
00:07:03et je vois moins 600 et quelques euros.
00:07:07Pour se faire rembourser, Dolorès a dû contacter l'application utilisée lors du paiement en ligne.
00:07:12Un long processus étendu sur plusieurs mois.
00:07:15Elle a fait partie des nombreuses victimes de fraudes.
00:07:18L'an dernier, elles étaient plus de 411 000 contre plus de 250 000 en 2016.
00:07:23Les autorités font face à des fraudeurs toujours plus inventifs et avec de nouvelles armes.
00:07:27Ils ont une capacité à se réinventer malheureusement,
00:07:32notamment en utilisant de l'intelligence artificielle pour automatiser un certain nombre d'actions,
00:07:38par exemple la copie de site ou la génération de codes.
00:07:42Forcément, l'inventivité va avec l'évolution de la technologie.
00:07:48Si la France consacre chaque année 4 milliards d'euros par an dans la lutte contre la cybercriminalité,
00:07:53selon cet expert, elle est en retard par rapport à ses voisins européens.
00:07:58Il faut faire attention, parce que même quand on est à l'aise avec Internet, les téléphones portables et tout ça,
00:08:03parfois l'arnaque est très très bien faite.
00:08:08Oui, on se disait avec Elodie pendant le sujet que maintenant il y a tellement de fraudes qu'on ne répond même plus à nos livreurs.
00:08:12Mais au fait, quand on reçoit des messages avec des liens, etc., on ne répond plus.
00:08:16C'est-à-dire qu'on préfère ne plus répondre à rien pour ne prendre aucun risque.
00:08:19Du coup, on n'a plus de colis avec Shanna, mais on n'a pas de fraude.
00:08:21Vous faites des économies. Non, parce que vous les commandez, les drogueux.
00:08:24On paye, mais on n'a pas de colis.
00:08:26Un truc incroyable, vous recevez souvent un message de votre banque qui vous dit
00:08:28« Attention, vous n'avez pas lu ce message ».
00:08:30On le jette, donc du coup, on ne l'a peut-être pas lu du tout, d'ailleurs.
00:08:33Il faut aller sur le site de la banque.
00:08:36Exactement.
00:08:37En fait, ce qu'il faut faire, a priori, c'est faire la recherche soi-même.
00:08:41Sur votre moteur de recherche préféré, vous tapez le nom de votre banque,
00:08:46et vous tapez le nom de votre assurance ou de votre site de livraison préféré.
00:08:50Mais il faut que ça vienne de vous.
00:08:52Alors, si c'est quelqu'un qui vous envoie un mail, il faut se méfier.
00:08:55Dimanche, c'est le 14 juillet.
00:08:56En attendant, on mène aux militaires à l'honneur sur CNews.
00:08:58Vous le savez, ce matin, on vous emmène en immersion
00:09:01avec les sapeurs légionnaires du 2e Régiment étranger de Génie.
00:09:05Oui, ils s'entraînent actuellement dans le Var en vue des JO,
00:09:08parce qu'ils feront partie du dispositif de sécurité.
00:09:10Reportage signé Stéphanie Rouquier.
00:09:14Dès le lever du soleil, les sapeurs légionnaires du 2e Régiment étranger de Génie
00:09:19partent sur les terrains d'entraînement.
00:09:21Là, il y a un grand mouvement.
00:09:23Celle-là, là, c'est une contre, celle-là.
00:09:25Les techniques au combat corps à corps de haute intensité sont maîtrisées pleinement.
00:09:30Ces militaires peuvent faire face à toute situation.
00:09:33Ça nous aide à se défendre dans différentes situations.
00:09:36Comme avec les pirates, quand on rencontre quelqu'un en ville
00:09:40qui essaie de nous insulter ou faire quelque chose de mal.
00:09:44Donc, ça nous aide à se défendre sans utiliser les armes létales.
00:09:50Ces sapeurs légionnaires font partie du dispositif de sécurité
00:09:53qui va encadrer les Jeux olympiques.
00:09:55Avant leur départ pour Paris, direction ce cinéma fictif
00:09:59pour approfondir et réviser les techniques de recherche d'armes ou d'explosifs.
00:10:05Je saute.
00:10:07Là, il y a un explosif ici, il y a peut-être la vague.
00:10:09Tu sais plus, c'est bon, on ne cherche plus, on se casse.
00:10:11Évacuez la zone, évacuez la zone.
00:10:15Avant les événements olympiques,
00:10:17ils seront chargés des visites de sécurité de chaque site,
00:10:20c'est-à-dire une fouille minutieuse des stades et des complexes.
00:10:23Si je prends un équivalent comme le Stade de France à Paris,
00:10:26250 à 300 personnes sur une bonne demi-journée
00:10:29sont nécessaires pour ce genre d'action.
00:10:32L'erreur n'est pas acceptable et on le sait très bien
00:10:34et on entraîne nos hommes dans ce cas-là.
00:10:36La date du début de ces opérations de sécurité à Paris reste secrète.
00:10:43Voilà, le 14 juillet, vous le vivrez sur CNews.
00:10:46Avec vous, Chana Lousteau et avec Thierry Cabane, à partir de 9h ?
00:10:48Oui, à partir de 9h jusqu'à 13h.
00:10:50Voilà, on va vivre, on va commenter ce défilé.
00:10:54On va voir les préparatifs avec les équipes sur place après le défilé
00:10:57puis on va débriefer ensemble les meilleures images et les meilleurs moments.
00:11:00La CGT appelle à des manifestations pour tenter d'imposer un Premier ministre de gauche.
00:11:05Est-ce que ça vous choque ? C'est la question que je vous pose ce matin.
00:11:07Est-ce que c'est le rôle d'un syndicat de salariés de faire de la politique ?
00:11:10Est-ce que vous craignez que la CGT se lfise et bordélise le pays
00:11:14comme d'autres ont bordélisé, pardonnez-moi l'expression, mais il n'y en a pas d'autres,
00:11:17ont bordélisé l'Assemblée nationale ?
00:11:19J'ai hâte de vous entendre, vous flashez le cœur, vous enregistrez votre vidéo.
00:11:22On vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:11:25Tiens, les JO, on connaît les deux duos de porte-drapeau de la délégation française.
00:11:31Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:11:33Installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:11:37exploitant leur commerce.
00:11:38groupeverlaine.pro
00:11:40Vivez un moment d'émotion devant votre programme
00:11:43avec XXL Maison, mobilier design et décorations.
00:11:48Les deux porte-drapeau, un nageur et une lanceuse de disques.
00:11:51Oui, alors ça, c'est pour les Jeux olympiques.
00:11:53Donc vous avez Florent Manoudou, médaillé d'or quand même en natation
00:11:57pendant les Jeux de Londres en 2012 et Mélina Robert-Michon,
00:12:01vice-championne olympique de lancée de disques à Rio en 2016,
00:12:05qui s'apprête d'ailleurs à disputer ses septièmes JO.
00:12:08Et pour les paralympiques, ce sera Alexis Anquincan, médaillé d'or de paratriathlon
00:12:13et Nantenin Keïta, athlète malvoyante et championne paralympique
00:12:17du 400 mètres aux JO de Rio en 2016.
00:12:24C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décorations.
00:12:29C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:12:33garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:12:35Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:12:39Voilà, est-ce que Joe Biden doit se retirer, retirer sa candidature
00:12:43pour la présidentielle aux Etats-Unis ?
00:12:45On va en parler, il a fait deux lapsus la nuit dernière, deux lapsus.
00:12:49Il a notamment confondu Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.
00:12:53C'est inquiétant, oui, c'est inquiétant, on peut le dire.
00:12:55Réaction aux Etats-Unis avec Elisabeth Guedel dans un instant, à tout de suite.
00:13:03C'est Newsy, il est 6h15.
00:13:04Merci d'être avec nous.
00:13:05Tout d'abord, le Point Info, les dernières informations avec Chana Lusso.
00:13:09Gabriel Attal devient le grand favori au poste de président de Groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale.
00:13:16On a appris cette nuit le désistement de Gérald Darmanin et d'Elisabeth Borne.
00:13:20Les candidats ont jusqu'à midi pour se faire connaître et envoyer leur profession de foi.
00:13:23Un vote électronique aura lieu demain entre 9h et midi.
00:13:27Les joueurs du 15 de France accusés de viol sont arrivés ce matin à Mendoza.
00:13:31Ils ont été transférés cette nuit en voiture.
00:13:33Ils seront entendus par la justice argentine dans l'après-midi
00:13:36en vue d'un possible placement en détention provisoire.
00:13:39La plaignante, âgée de 39 ans, a dû être hospitalisée hier soir.
00:13:42Elle souffre d'une décompensation générale du corps suite à tout ce qui s'est passé.
00:13:48Et puis la levée de doutes sur les discriminations antisémites d'élèves juifs à Paris.
00:13:51Une enquête a été ouverte à la demande de la ministre de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet,
00:13:55après la plainte de 15 élèves de l'établissement affichant d'excellentes moyennes pendant l'année.
00:14:01Ils ont obtenu des 4, 5 ou 6 sur 20 au grand oral du baccalauréat.
00:14:06Mais les résultats de l'enquête tendent à prouver qu'il n'y a pas eu de discrimination,
00:14:09juste un raté de la part des élèves.
00:14:12On parlait il y a quelques minutes des embarrassants lapsus de Joe Biden
00:14:16cette nuit à Washington.
00:14:17Si certains s'en amusent, aux États-Unis, les Américains s'inquiètent,
00:14:21même au sein du camp démocrate.
00:14:23On rejoint tout de suite Elisabeth Guedel en direct de New York.
00:14:26Bonjour Elisabeth, merci d'être avec nous.
00:14:27Quelle est la réaction sur place ?
00:14:29La candidature de Joe Biden peut encore tenir longtemps ?
00:14:32Il semble aujourd'hui que Joe Biden aura beau donner des conférences de presse,
00:14:40ce qu'il a très longtemps à éviter, donner des interviews,
00:14:43rien ne changera semble-t-il.
00:14:45La défiance qui règne désormais dans les rangs de son propre parti.
00:14:49Un 18 élus démocrates du Congrès l'ont déjà appelé à renoncer à briguer un second mandat.
00:14:55Leur nombre ne cesse d'augmenter.
00:14:57Il y a des célébrités comme George Clooney,
00:14:59qui est pourtant l'un des plus grands soutiens de Joe Biden à Hollywood.
00:15:01Il a levé beaucoup d'argent pour ses campagnes.
00:15:04Là aussi, il lui a demandé de retirer sa candidature cette semaine.
00:15:09Barack Obama, qui est d'ailleurs un proche de George Clooney, l'ancien président.
00:15:13Nancy Pelosi, l'ex-présidente de la Chambre des représentants,
00:15:17de grande figure du Parti démocrate, très populaire,
00:15:19laisse monter ses critiques sans vraiment chercher à les faire taire.
00:15:23Selon le New York Times, les conseillers même de Joe Biden
00:15:28sont en train de réfléchir à un moyen de l'inciter à renoncer à briguer la Maison-Blanche une seconde fois.
00:15:35Selon un récent sondage, les deux tiers des Américains voudraient que Joe Biden retire sa candidature,
00:15:41y compris une majorité de ses électeurs.
00:15:44La course reste très serrée.
00:15:46Kamala Harris, sa vice-présidente, serait mieux placée que Joe Biden
00:15:49pour battre éventuellement Donald Trump, selon ces sondages.
00:15:52Mais on l'a entendu, Joe Biden ne veut pas l'entendre.
00:15:55Il dit que c'est lui le candidat.
00:15:56Il sera en campagne dans le Michigan aujourd'hui.
00:15:59Mais c'est un Joe Biden de plus en plus isolé au sein même de son Parti démocrate.
00:16:05Merci beaucoup, Élisabeth Guédel.
00:16:06C'est vrai qu'Élisabeth, il a même dû préciser que, contrairement à ce qui se disait,
00:16:11il ne devait pas se coucher à 20 heures tous les soirs.
00:16:14Quand on en est à démentir de telles informations,
00:16:18ça commence à devenir compliqué pour la campagne.
00:16:20En quelques mots, Élisabeth.
00:16:24Très rapidement, le New York Times disait qu'il avait un emploi du temps
00:16:31qui n'était pas du tout adapté à sa fonction de président.
00:16:34Il doit chaque fois démentir.
00:16:35Chaque faux pas est étudié.
00:16:37Chaque gaffe, chaque lapsus, ça va le poursuivre durant toute sa campagne.
00:16:41Donc, il va falloir qu'il prenne une décision, Joe Biden,
00:16:44ou alors ça va continuer jusqu'au scrutin du mois de novembre.
00:16:48Merci beaucoup, Élisabeth Guédel, en direct de New York.
00:16:51À bientôt.
00:16:52Restez bien avec nous.
00:16:53Dans un instant, on va parler de l'immobilier.
00:16:55Tout le monde attend, nous dira Éric de Ritmaten,
00:16:58avec la situation politique compliquée.
00:17:00Le marché de l'immobilier est compliqué également.
00:17:02Il y en a beaucoup qui ont des projets,
00:17:04mais qui attendent les informations d'Éric dans un instant.
00:17:07À tout de suite.
00:17:11L'inquiétude monte dans le secteur de l'immobilier.
00:17:13Éric de Ritmaten, vous avez sondé la profession et ça ne va pas fort.
00:17:16Non, ça ne va pas fort.
00:17:17Et vous savez que la crise dure déjà depuis plusieurs mois,
00:17:20avec une chute très importante des transactions.
00:17:22J'en parlais hier soir avec Loïc Quentin, le président de la FNIM,
00:17:25vous savez, ce réseau d'agences immobilières.
00:17:27Il me disait que 2024 serait une année noire avec moins de 800 000 transactions,
00:17:32alors qu'on a connu des années avec des pics à 1 200 000 transactions.
00:17:37Et les conséquences se font vraiment durement sentir.
00:17:40Donc, on revient à 800 000, ça reste beaucoup.
00:17:421 200 000, c'était énorme, avec l'argent quasiment gratuit.
00:17:46Ça se traduit par quoi ?
00:17:47Déjà par une vague de licenciements, et oui, dans les agences immobilières.
00:17:52Alors, Loïc Quentin me donnait un chiffre hier soir,
00:17:548 000 salariés qui ont quitté le métier,
00:17:57des salariés qui ont quitté les agences en un an seulement.
00:18:00Et depuis 12 mois, on voit des fermetures d'agences,
00:18:031 250 liquidations, faillites si vous voulez.
00:18:05Les agences immobilières que l'on voyait fleurir à tous les coins de rue,
00:18:09elles commencent à disparaître.
00:18:10Et ça, c'est un très, très mauvais signe.
00:18:12Comment la profession vit-elle la situation politique actuelle ?
00:18:15Alors, mal, parce que le ministre du Logement,
00:18:17qui est toujours en poste aujourd'hui, Guillaume Casbarian,
00:18:20avait commencé à faire un bon boulot, comme on dit,
00:18:23en simplifiant les permis de construire,
00:18:25en simplifiant les règles de rénovation énergétique
00:18:27qui bloquent le marché de l'immobilier,
00:18:29qui plombent le marché de l'allocation.
00:18:31Il voulait aussi, il voulait, ce ministre,
00:18:34alléger les règles d'endettement qui bloquent l'accès aux crédits.
00:18:37Eh bien, tout s'est arrêté.
00:18:38Tout le monde attend aujourd'hui, et dans les agences,
00:18:40il y a moins de visites, il y a moins de signatures.
00:18:43Vraiment, ils le disent, Romain,
00:18:45cette dissolution est un très, très sale coup.
00:18:48Bon, l'immobilier de bureau, lui aussi, est en difficulté.
00:18:50Oui, alors, j'ai voulu savoir comment ça se passait,
00:18:52parce qu'on voit de plus en plus de panneaux à louer, à louer.
00:18:55Et cela reflète, d'ailleurs, l'état d'esprit des chefs d'entreprise
00:18:58qui ne prennent plus la décision
00:19:00de prendre des nouvelles surfaces de bureau.
00:19:02Alors, j'ai appelé Fabrice Allouche,
00:19:03qui est le président de la CBRE.
00:19:05Vous connaissez sûrement ce groupe de conseils immobiliers.
00:19:08Il me disait que l'on est en totale inertie.
00:19:10Et quand vous avez des députés ou un parti
00:19:14qui annonce vouloir matraquer fiscalement les entreprises,
00:19:18c'est vrai que ça ne donne pas envie à des patrons
00:19:20d'aller augmenter leur surface de bureau
00:19:21ou d'investir dans la rénovation.
00:19:23Le problème est là, les investissements en rénovation
00:19:25sont tous bloqués.
00:19:27C'est la pire année depuis dix ans, me disait la CBRE.
00:19:29Et ce n'est pas justement ce matraquage fiscal en vue
00:19:32qui va arranger les choses.
00:19:33Alors, c'est d'autant plus critique que vous avez en France
00:19:35de plus en plus de bureaux inactifs, inoccupés.
00:19:38Et j'ai appris, par exemple, pour la première fois, Romain,
00:19:40on commence à détruire des bureaux.
00:19:42Vous vous rendez compte ?
00:19:43Il est transformé en logement ?
00:19:45Certains sont transformés en logement
00:19:47et d'autres sont carrément détruits.
00:19:49C'est le cas de Renault à Guyencourt.
00:19:51Guyencourt, c'est 50 ans en Yvelines.
00:19:52Ils ont détruit un immeuble dans leur technocentre
00:19:55pour faire des économies.
00:19:57Ah oui, effectivement, c'est le vent tourne.
00:19:59Le vent tourne.
00:20:00Merci beaucoup, Éric de Reyth-Mathen.
00:20:02Il est 6h26.
00:20:03Bon réveil à tous.
00:20:04Le temps, tout de suite,
00:20:05et on commence avec la météo des plages.
00:20:18Des pluies fréquentes localement sur les plages du Nord
00:20:20ce vendredi.
00:20:21Il fera seulement 16 degrés au Touquet,
00:20:23mais plus chaud dans l'eau.
00:20:24Un indice UV modéré.
00:20:26Les températures auront du mal à dépasser les 20 degrés
00:20:28sur l'Atlantique Nord,
00:20:30un océan compris entre 16 et 18 degrés.
00:20:33Après des passages nuageux matinaux,
00:20:35de belles éclaircies pour vendredi après-midi
00:20:37sur la côte aquitaine.
00:20:38De la grande douceur, 23.
00:20:40Cachons, un index UV de 7.
00:20:43Un grand ciel bleu pour les plages de Méditerranée.
00:20:45De la chaleur, 29 degrés à Palavas et à Sérignan.
00:20:48Attention, avec une tramontane modérée à Forte,
00:20:51mais au moins ça va atténuer la sensation de chaleur.
00:20:53Pratiquement les mêmes conditions météo dans l'extrême sud-est.
00:20:5631 degrés dans le Var.
00:20:57Une grande bleue à 25.
00:21:01La météo des plages avec BDOR.fr.
00:21:02L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
00:21:05L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
00:21:10Le temps, tout de suite, Alexandra Blanc.
00:21:12La météo avec Groupe Verlaine.
00:21:14Installateur de panneaux photovoltaïques,
00:21:16garantie à vie avec contrat de maintenance.
00:21:18Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:21Alexandra, il y a eu de la grêle hier dans la Drôme.
00:21:24Oui, regardez ces images impressionnantes.
00:21:26Chana de la grêle, des orages, de l'instabilité et des grêlons
00:21:29qui avaient donc parfois la taille d'une balle de ping-pong.
00:21:32Donc des orages dans la grêle, dans la grêle, pardon,
00:21:35dans la Drôme, de la grêle et surtout aussi un temps très variable,
00:21:38très instable du côté de l'Ariège avec également de la grêle.
00:21:42On a vu vraiment un axe orageux entre les Pyrénées, le centre
00:21:45ou encore les régions de l'Est.
00:21:46Regardez ces images impressionnantes dans un jardin
00:21:49avec donc ces grêlons assez impressionnants et assez gros
00:21:52puisqu'ils dépassaient parfois les 2 à 3 centimètres.
00:21:55Alors au programme aujourd'hui, toujours un temps variable et instable
00:21:58avec de nouveau un temps perturbé parfois automne sur les régions du Nord.
00:22:02Au moment où je vous parle, on a des précipitations
00:22:04quasiment partout sur les régions du Nord, sur la Champagne également,
00:22:07sur le bassin parisien, sur le centre ou encore en allant
00:22:09au pied des Pyrénées avec un temps assez variable, assez instable également
00:22:13en remontant vers l'Aveyron où il y a actuellement quelques petits orages.
00:22:17Dans l'après-midi, ce sera l'amélioration.
00:22:19La perturbation va se décaler en direction de l'Est.
00:22:22Fortes précipitations prévues sur les Savoies, sur le Jura
00:22:25ou encore sur la Lorraine et sur l'Alsace.
00:22:27On aura également un temps très nuageux et localement plus vieux
00:22:30sur les régions du Nord.
00:22:31En revanche, à l'arrière, on va retrouver quelques éclaircies
00:22:34mais ça ne sera pas le grand beau, notamment à Bordeaux, à Toulouse
00:22:37ou encore en allant vers le Puy-en-Velay.
00:22:39Les températures ce matin contrastées, un petit peu de fraîcheur
00:22:42sous les orages d'hier avec 11 à 12 degrés en moyenne sur les pays de la Loire
00:22:46contre localement déjà 23 degrés à Nice.
00:22:49Donc vraiment, températures qui font de nouveau le grand écart.
00:22:51Et dans l'après-midi, les températures dégringolent,
00:22:53dégringolatent des températures sur le Nord.
00:22:55On perd localement jusqu'à 7 à 8 degrés par rapport à hier,
00:22:5919 degrés seulement à Paris, 18 degrés à Lille,
00:23:0125 degrés à Dijon et Besançon, 23 degrés à Bordeaux et Toulouse
00:23:05et tout de même localement jusqu'à 31 degrés à Marseille.
00:23:09Aujourd'hui, temps qui va s'améliorer à partir de samedi et surtout de dimanche.
00:23:14C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:23:16installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:23:20Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:23:23C'est Newsy, il est 6h30.
00:23:24Merci d'être avec nous à la Une.
00:23:26Ce matin, cet enlèvement d'une violence incroyable.
00:23:30Un bijoutier d'Aulnay, Aulnay-sous-Bois, a été kidnappé.
00:23:33Ses deux ravisseurs demandaient une rançon considérable, plus d'un million d'euros.
00:23:37Le bijoutier a finalement été retrouvé.
00:23:40Il est extrêmement choqué, le détail et le récit dès le début de ce journal.
00:23:45La CGT veut faire pression sur Emmanuel Macron
00:23:48pour qu'il nomme un Premier ministre issu du nouveau Front populaire.
00:23:51La secrétaire générale du syndicat multiplie les déclarations en ce sens.
00:23:54La CGT cheminot appelle à manifester le 18 juillet.
00:23:57La CGT qui s'immise donc très clairement sur le terrain politique.
00:24:01Est-ce véritablement son rôle ?
00:24:03Élodie Huchard avec nous.
00:24:05Des nouvelles du lycée juif à Paris-Yabnay où des élèves
00:24:10s'étaient plaints d'être discriminés dans l'évaluation de leur copie de baccalauréat
00:24:14et plus précisément lors du grand oral.
00:24:16Après enquête, il semblerait qu'il n'y ait en fait pas eu de discrimination.
00:24:21C'est la conclusion du ministère de l'Éducation nationale.
00:24:24Plus d'informations dans ce journal.
00:24:27Le calvaire d'un bijoutier d'Aulnay-sous-Bois en Seine-Saint-Denis,
00:24:30l'homme de 63 ans a été kidnappé puis retrouvé à 200 km de chez lui,
00:24:35près d'Auxerre dans Lyon, dans un état très grave,
00:24:39notamment un état psychologique très grave.
00:24:41Oui, les deux ravisseurs présumés avaient réclamé une rançon
00:24:44d'un million 300 000 euros à son épouse pour le libérer.
00:24:47Voyez ce reportage de Fabrice Elsner et de Michel Dos Santos.
00:24:51La semaine dernière, l'épouse d'un bijoutier reçoit des photos de son mari.
00:24:56L'homme de 63 ans a été enlevé à Aulnay-sous-Bois.
00:24:59Il semble avoir été malmené.
00:25:01Les présumés ravisseurs réclament une rançon,
00:25:03un million 300 000 euros en cryptomonnaie.
00:25:07Des échanges précieux pour les policiers.
00:25:09Deux jours après l'enlèvement, ils sont géolocalisés et interpellés
00:25:12de 100 km plus loin, près d'Auxerre.
00:25:15Les deux hommes âgés de 36 et 61 ans ont un lourd passé judiciaire.
00:25:20Ils ont été condamnés à de multiples reprises.
00:25:23Une heure après l'arrestation, le bijoutier est retrouvé dans le même secteur.
00:25:27Il est dans les rues, vêtements déchirés, pieds nus, avec une plaie à la tête.
00:25:32Au vu de son état de santé, jugé préoccupant,
00:25:35la victime sera finalement transférée en hélicoptère vers un hôpital parisien.
00:25:41Un bijoutier d'Aulnay-sous-Bois enlevé comme ça en pleine rue
00:25:45et retrouvé en pleine rue.
00:25:49Rançon, un million 300 000 euros.
00:25:51Heureusement, il est en vie, mais extrêmement choqué.
00:25:54Je voulais absolument qu'on démarre ce journal
00:25:58avec cette histoire qui, je trouve, est bouleversante.
00:26:01Ce chiffre inquiétant.
00:26:03En France, on recense une victime d'agression physique
00:26:06hors cadre familial toutes les trois minutes.
00:26:09Une victime d'agression physique en France hors cadre familial
00:26:13toutes les trois minutes, c'est 30% de plus qu'il y a dix ans, Chana.
00:26:16Oui, les chiffres du ministère de l'Intérieur ont été publiés hier.
00:26:19Voyez le décryptage de Célia Barotte du service police-justice de CNews.
00:26:24Au cours de l'année 2023, les services de police et de gendarmerie
00:26:27ont enregistré plus de 205 000 victimes de violences physiques,
00:26:31de nature criminelle ou délictuelle,
00:26:34commises en dehors de tout contexte familial ou conjugal,
00:26:37soit plus de 500 victimes par jour.
00:26:39Alors, qui sont les plus touchées ?
00:26:41Et bien, comme en 2022, il s'agit des hommes, des hommes majeurs.
00:26:44Ils représentent plus de la moitié des victimes,
00:26:47plus de 15 000 femmes et près de 30 000 hommes étaient mineurs au moment des faits.
00:26:52Les mises en cause, quant à eux, sont principalement des hommes français.
00:26:55Ils sont très jeunes, un tiers à moins de 20 ans
00:26:58et plus de la moitié à moins de 30 ans.
00:27:01Dans la plupart des cas, l'auteur est inconnu de la victime
00:27:04et les violences sont survenues dans la rue, dans des lieux ouverts au public
00:27:08ou encore lors d'activités de loisirs ou professionnelles.
00:27:11Enfin, les départements les plus concernés sont Paris, la Seine-Saint-Denis,
00:27:15le Pas-de-Calais et les départements d'Outre-mer.
00:27:19Les incertitudes autour du prochain gouvernement inquiètent,
00:27:23notamment les agriculteurs.
00:27:24La coordination rurale craint un Premier ministre issu de la France insoumise
00:27:28ou même la nomination d'une écologiste comme Marine Tendelier.
00:27:31Oui, dans les deux cas, ils menacent de ressortir les tracteurs.
00:27:34Le président du syndicat agricole du Lot et Garol nous explique ses craintes.
00:27:39C'est la suppression de tous les produits phytosanitaires.
00:27:43C'est le retour, l'empêchement de faire des réserves d'eau.
00:27:49Rien qu'en citant ces deux exemples, c'est terminé, c'est fini.
00:27:53Ce n'est plus la peine ni de semer, ni de se mettre à travailler.
00:27:59C'est fini. Déjà qu'on nous a supprimé énormément de produits phytos,
00:28:05contrairement à nos concurrents européens.
00:28:08C'est marrant, on dirait qu'il a...
00:28:09Voilà, et on sera avec la présidente de la coordination rurale à 7h40.
00:28:13Elle sera avec nous, Véronique Lefloch.
00:28:15La CGT, elle, veut faire pression sur l'exécutif
00:28:18pour le forcer à nommer un Premier ministre du Nouveau Front Populaire.
00:28:22À coups de communiqués et de déclarations,
00:28:23Sophie Binet, la numéro 1 de la CGT, martèle que Gabriel Attal doit partir.
00:28:28Élodie Huchard, la CGT, c'est un syndicat de salariés.
00:28:30La CGT fait de la politique, là ?
00:28:32Oui, comme toujours, finalement.
00:28:33Et d'ailleurs, comme le font les autres.
00:28:34On vient d'entendre les agriculteurs aussi qui ont un avis sur le Premier ministre
00:28:37qu'il faut avoir.
00:28:37Donc, on voit bien que chacun essaye de tenter de pousser Emmanuel Macron
00:28:40à prendre une décision.
00:28:42Alors d'abord, il y a eu deux étapes, Pierre.
00:28:43D'abord, la CGT a publié un communiqué.
00:28:47Elle appelle à des rassemblements le 18 juillet,
00:28:49je cite, devant les préfectures et à Paris,
00:28:51à proximité de l'Assemblée Nationale,
00:28:53pour exiger la mise en place d'un gouvernement
00:28:54issu du Nouveau Front Populaire.
00:28:56La CGT, ses organisations, appellent solennellement Emmanuel Macron
00:28:58à respecter le résultat des urnes le 18 juillet,
00:29:00date à laquelle sera élue la prochaine ou le prochain président de l'Assemblée Nationale.
00:29:04Et puis, elle était aussi hier l'invitée de nos confrères de LCI, Sophie Binet.
00:29:08Et elle a eu un certain nombre de déclarations qui peuvent étonner.
00:29:11Elle dit, on a l'impression, en parlant d'Emmanuel Macron,
00:29:13d'avoir Louis XVI qui s'enferme à Versailles.
00:29:15Et elle estime qu'il devrait préserver le pays
00:29:18au lieu de jeter des bidons d'essence sur les incendies allumés.
00:29:21La comparaison avec Louis XVI est quand même assez hasardeuse.
00:29:23On se rappelle qu'il a fini guillotiné.
00:29:25On se demande aussi qui met de l'huile sur le feu,
00:29:27sachant qu'au moment où on se parle, nous n'avons aucune garantie
00:29:30que le président ne va pas finir par nommer un gouvernement de gauche.
00:29:33Et puis, elle dit, il faut toutes et tous rejoindre ces rassemblements
00:29:36pour mettre l'Assemblée Nationale sous surveillance
00:29:38et appeler au secret au respect du vote populaire.
00:29:41Alors, l'Assemblée Nationale sous surveillance,
00:29:42on ne voit pas bien ce que ça veut dire,
00:29:44mais on voit qu'elle n'est pas forcément suivie
00:29:46par ses collègues syndicalistes, puisque Frédéric Souillot,
00:29:48qui lui dirige le syndicat FO, dit qu'il ne relaie pas cet appel.
00:29:51Pourquoi ? Parce qu'il estime, je le cite,
00:29:52ce n'est pas la responsabilité des organisations syndicales
00:29:54de choisir quel sera le gouvernement.
00:29:56Merci beaucoup Elodie Huchard.
00:29:58Jusqu'ici, la CGT ne donnait pas de consignes de vote.
00:30:01Là, le vent est en train de tourner.
00:30:03Est-ce que ça vous choque ?
00:30:04Est-ce que c'est le rôle d'un syndicat de salariés de faire de la politique ?
00:30:07Est-ce que vous craignez que la CGT se LF-ise
00:30:10et bordélise le pays comme d'autres ont bordélisé
00:30:13l'Assemblée nationale ?
00:30:15J'ai hâte de vous entendre.
00:30:15Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:30:17et on vous retrouve à 7h30, à 8h30.
00:30:20Levé de doutes, en tout cas selon le ministère de l'Éducation nationale,
00:30:24sur les discriminations antisémites d'élèves juifs à Paris.
00:30:27Oui, une enquête avait été ouverte à la demande de Nicole Belloubet
00:30:30après la plainte de 15 élèves de l'établissement.
00:30:33Ils ont obtenu des 4, 5, 6 sur 20 au grand oral du baccalauréat,
00:30:37alors qu'ils ont eu d'excellentes notes tout au long de l'année.
00:30:40Mais l'enquête tend à prouver qu'il n'y a pas eu de discrimination.
00:30:43Le récit de Marine Sabourin.
00:30:45Les élèves de l'école Yabnay n'auraient pas subi de discrimination
00:30:48en raison de leur religion juive lors d'une épreuve du baccalauréat.
00:30:52C'est ce que révèle l'enquête administrative lancée par Nicole Belloubet
00:30:55après plusieurs signalements.
00:30:57Sur les deux jurés incriminés, le premier n'a commis aucune distorsion de notation
00:31:01lorsque l'on compare les résultats des candidats du lycée
00:31:04avec ceux d'autres établissements.
00:31:06Pour le second jury, les professeurs se seraient montrés plus sévères,
00:31:09mais rien ne permet de retenir une quelconque discrimination.
00:31:13Le directeur de cet établissement et l'avocat de Yabnay affirment pourtant le contraire.
00:31:17Plusieurs de ses très bons élèves ont obtenu des notes allant de 3 à 9 sur 20.
00:31:22L'établissement sous contrat a constaté une minoration très importante
00:31:25des notes de ses élèves sur deux jurys dans un centre d'examen à l'oral de spécialité du bac.
00:31:31Selon les informations du journal Le Parisien,
00:31:33la plus mauvaise note évaluée par ces jurys est un 2 sur 20
00:31:36et ne concerne pas un élève de l'école Yabnay.
00:31:38En revanche, 5 élèves de cet établissement ont obtenu un 20 sur 20.
00:31:43Le directeur de l'établissement, contacté par nos confrères,
00:31:45salue la réactivité du ministère et affirme que les discussions avec celui-ci vont se poursuivre.
00:31:53La série noire de Boeing se poursuit.
00:31:56Un nouvel incident est survenu sur un avion du constructeur aéronautique.
00:31:59Cette fois, les pneus d'un Boeing 737 d'American Airlines ont explosé
00:32:03quelques secondes avant le décollage depuis l'aéroport de Tampa en Floride.
00:32:07Aucun passager n'a été blessé, mais encore une fois, ils ont eu très peur.
00:32:11Mathieu Deveze.
00:32:15Ce mercredi matin, un Boeing 737 d'American Airlines se lance à vive allure
00:32:20pour prendre son envol à l'aéroport de Tampa en Floride,
00:32:23avant qu'au moins un pneu n'explose et laisse des fragments de caoutchouc sur la piste.
00:32:28Le pilote est obligé de freiner en catastrophe pour interrompre le décollage.
00:32:32Selon cet ancien pilote, il s'agit d'un événement plutôt fréquent,
00:32:35le décollage étant un exercice particulièrement périlleux pour les pneus d'un avion.
00:32:39Simplement parce qu'il va devoir prendre une accélération,
00:32:41puis surtout prendre tout le poids de l'avion au moment de ce qu'on appelle la rotation.
00:32:45C'est le moment où l'avion, justement, va s'envoler.
00:32:47Et donc, vous avez un échauffement très important qui se fait au niveau du pneu.
00:32:51Il suffit qu'il y ait quelques dommages sur celui-ci pour qu'intervienne un éclatement,
00:32:55voire même une explosion de pneu, comme on dit généralement dans le métier,
00:32:58même si ce n'est pas véritablement une explosion.
00:33:00Selon la compagnie aérienne, l'avion qui devait se rendre à Phoenix
00:33:03a rencontré un problème mécanique.
00:33:05Elle précise que les 174 passagers et les 6 membres d'équipage
00:33:09ont été débarqués en toute sécurité.
00:33:11Mais de toute façon, même si l'avion décolle et qu'il se retrouve avec un pneu dégonflé
00:33:16ou même éclaté parmi d'autres pneus, ça peut se poser sans aucun problème.
00:33:21Il n'y a pas de souci pour ça.
00:33:22L'incident intervient alors que Boeing est confronté depuis de longs mois
00:33:25à une série de problèmes de production et de qualité.
00:33:28Le 5 janvier notamment, une porte d'un Boeing 737 MAX 9
00:33:32de la compagnie Alaska Airlines s'était décrochée en plein vol.
00:33:38Ça fait penser évidemment à ce qui s'était passé en 2001 avec le Concorde,
00:33:42avec une pièce métallique qui était sur la piste.
00:33:45Oui, c'est pour ça et ça aurait même pu être encore plus dramatique
00:33:47si la pièce avait crevé le réservoir de carburant qui, rappelons-le,
00:33:51est dans l'aile quand ça a été sur le Concorde.
00:33:53Donc là, il faut voir l'enquête si ce n'est pas une pièce métallique
00:33:55effectivement sur la piste.
00:33:57Du sel qui vaut de l'or.
00:33:59Pour fêter ses 90 ans, la marque de sel, La Baleine,
00:34:02a mis de la poudre dorée comestible dans 10 salières.
00:34:06Elles seront commercialisées d'ici à la fin de l'année.
00:34:09Vous savez, c'est un peu le même principe que les tickets d'or
00:34:11glissés dans les tablettes de chocolat dans Charlie et la chocolaterie.
00:34:13Celui qui tombera sur l'une de ces 10 salières aura droit,
00:34:16non pas à une visite de l'usine comme dans le film,
00:34:19mais à 1000 euros quand même.
00:34:21Donc vous savez ce qu'il vous reste à faire.
00:34:23Achetez du sel, vous ne pouvez pas manger trop de salé.
00:34:27Mais les gens ne vont pas être tentés de faire tourner la salière
00:34:32dans les rayons des supermarchés pour voir s'il y a de la poudre dorée
00:34:36et gagner les 1000 euros ?
00:34:37Sinon les salariés du centre commercial vont être contents
00:34:40de devoir ramasser le sel pour tout dans les rayons.
00:34:42On espère qu'ils vont être de bonne foi et qu'ils vont jouer comme de bons joueurs.
00:34:45C'est vrai. Allez, au sport tout de suite avec des nouvelles du Tour de France.
00:34:53Allez, l'érythréen Binyan Girmay a remporté la 12e étape hier.
00:35:11Oui, il a dominé le sprint devant Wunwen Hart et Arnaud Desmarres.
00:35:14Avec cette troisième victoire sur ce tour,
00:35:17Girmay dispose désormais d'une large avance pour le maillot vert.
00:35:21Il est à 111 points devant le deuxième dans le classement.
00:35:24Et aujourd'hui, pour la treizième étape, les coureurs se lanceront d'agents à peau.
00:35:34C'était votre programme avec XXL Maison, mobilier design et décoration.
00:35:40C'était votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:35:44garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:35:46Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:35:49Cinq collégiennes reconnues coupables de l'agression,
00:35:52accessoirement, j'allais dire, filmées d'une de leurs camarades.
00:35:56Les faits remontent au 28 mars dernier.
00:35:59On en parle dans un instant avec nos informatuales.
00:36:05C'est News, il est 7h moins le quart.
00:36:07Bon réveil à tous.
00:36:07Tout d'abord, le Point Info avec Chana Lusto.
00:36:13Marine Le Pen clarifie la stratégie du RN en cas de gouvernement de gauche.
00:36:17Tout gouvernement où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles
00:36:22sera censuré.
00:36:23Une mise au point claire qui intervient une heure après les déclarations du secrétaire général
00:36:28du groupe RN à l'Assemblée qui disait tout le contraire.
00:36:32Nouvelle prise de parole embarrassante pour Joe Biden.
00:36:35En conférence de presse cette nuit, le président américain a enchaîné les lapsus.
00:36:39Il a d'abord annoncé Vladimir Poutine au moment d'accueillir Volodymyr Zelensky.
00:36:43Et un peu plus tard, il a parlé du vice-président Trump pour parler de Kamala Harris.
00:36:47Une situation qui amuse beaucoup son adversaire.
00:36:50Donald Trump ironise sur les réseaux sociaux.
00:36:52Bobo Lojo.
00:36:55Et puis des dizaines de corps découverts après une opération israélienne à Gaza.
00:36:59Ils ont été découverts sous des décombres dans le quartier de Shoujaïa après le départ de Tzahal.
00:37:04Selon l'armée israélienne, ces opérations ont permis le démantèlement de 8 tunnels
00:37:07et l'élimination de dizaines de terroristes dans des tracts.
00:37:10Israël avait appelé tous les habitants à évacuer la zone qui restait dangereuse.
00:37:14Une dangereuse zone de combat.
00:37:18À Sochaux, 5 collégiennes ont été reconnues coupables après l'agression filmée
00:37:22d'une de leurs camarades.
00:37:23Les faits remontent au 28 mars dernier.
00:37:26Je voulais qu'on en parle ce matin.
00:37:27La victime a 14 ans.
00:37:29Elle avait été prise à partie, frappée par une des adolescentes pour un motif insignifiant.
00:37:33Les autres collégiennes n'avaient rien trouvé de mieux que de filmer la scène
00:37:36pour la diffuser sur les réseaux sociaux.
00:37:37Voilà comment ça se passe en 2024.
00:37:39Les informations et le récit de Noémie Schultz, du service police-justice de CNews.
00:37:45Les faits remontent au mois de mars.
00:37:47Une collégienne de 14 ans frappée par une camarade de 15 ans pour un motif futile.
00:37:52Une scène très violente à laquelle avaient assisté de nombreux élèves.
00:37:55Certains n'hésitant pas à la filmer avant de la diffuser sur les réseaux sociaux.
00:37:595 collégiennes ont donc été reconnues coupables par le tribunal pour enfants de Montbéliard.
00:38:04L'une pour violences aggravées, les autres pour non-assistance à personne en danger
00:38:08et même complicité de violences.
00:38:09En effet, le fait de filmer la scène sans intervenir, ce qu'on appelle le happy slapping,
00:38:15constitue une complicité, même si ces collégiennes-là n'avaient pas porté elles-mêmes de coups.
00:38:20A l'audience, la victime a évoqué son traumatisme, son sentiment de honte décuplé par la diffusion
00:38:25de son agression sur les réseaux.
00:38:27Certaines collégiennes ont présenté des excuses, le procureur a quant à lui dénoncé
00:38:31des agissements détestables.
00:38:33Comme le veut le code de la justice pénale des mineurs, les peines ne seront prononcées
00:38:38que lors d'une prochaine audience, en janvier 2025.
00:38:40D'ici là, les coupables ont été placés sous contrôle judiciaire avec interdiction
00:38:44d'entrer en contact avec la victime.
00:38:46Elles avaient par ailleurs été exclus définitivement de leur collège.
00:38:49Des nouvelles des joueurs du 15 de France accusés de viol en Argentine, ils sont arrivés
00:38:56ce matin à Mendoza.
00:38:57Ils ont été transférés cette nuit en voiture depuis Buenos Aires, ils seront entendus par
00:39:02la justice argentine dans l'après-midi en vue d'un possible placement en détention
00:39:05provisoire.
00:39:06Une jeune femme de 39 ans a dû être hospitalisée hier soir, elle souffre d'une décompensation
00:39:13générale du corps après tout ce qui s'est passé.
00:39:16Marine Le Pen a tenu à clarifier la position du RN après les élections législatives.
00:39:23Le RN promet de censurer tout gouvernement, comprenant des ministres, LFI ou écologistes.
00:39:29On va en parler dans un instant avec vous Elodie Huchard, à tout de suite.
00:39:326h52, la politique, Marine Le Pen a tenu à préciser la position du RN, qui serait
00:39:42celle du RN en cas de présence de ministres de gauche au gouvernement, après une confusion
00:39:47dans la soirée suscitée par les propos du secrétaire général du groupe RN à l'Assemblée.
00:39:51Elodie Huchard, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:39:53Oui, nouveau couac, nouveau revirement du côté du Rassemblement national, cette fois
00:39:56sur la stratégie du groupe en cas de gouvernement Front Populaire.
00:40:00Première étape, c'est donc le secrétaire général du groupe RN qui se confie à nos
00:40:03confrères du Figaro et qui était extrêmement clair dans ses propos.
00:40:07Il dit ceci, par principe on ne censure jamais pour censurer, tout dépendra du gouvernement,
00:40:12du discours de politique générale ou des textes présentés.
00:40:14Plus loin, il ajoute, nous ne faisons jamais de censure a priori, si la gauche fait des
00:40:18mesures consensuelles, que l'on peut voter, on ne la censurera pas.
00:40:21Puis la temporalité est importante, il y a des paramètres à prendre en compte comme
00:40:25la bonne tenue des Jeux Olympiques, pour bien comprendre un secrétaire général d'un
00:40:29groupe et celui qui organise un petit peu la ligne politique, qui gère les députés
00:40:32et surtout, Renaud Labaye est un très proche de Marine Le Pen, c'était une déclaration
00:40:36tout bonnement hallucinante hier qui a étonné tous les groupes politiques qui ne comprenaient
00:40:39pas pourquoi finalement le meilleur allié du nouveau Front Populaire allait être le
00:40:43Rassemblement national, alors que tous les autres groupes ont dit qu'ils censuraient
00:40:45systématiquement un gouvernement nouveau Front Populaire et donc on peut noter deux
00:40:49réactions, d'abord celle de la présidente du groupe Marine Le Pen qui dit le bourbier
00:40:53dans lequel nous a plongé Emmanuel Macron ne permet pas de connaître le futur gouvernement
00:40:57de la France, mais il y a une chose qui est sûre, le groupe RN censurera tout gouvernement
00:41:01où des LFI et des écologistes auraient des responsabilités ministérielles, même
00:41:05son cloche du côté de Jordan Bardella, le président du parti, contrairement à ce qui
00:41:08est annoncé par la presse, le RN censurerait immédiatement un gouvernement minoritaire
00:41:12du NFP dont les mesures économiques, agricoles et migratoires plongeraient le pays dans
00:41:15le chaos, il ne peut y avoir aucune complaisance avec l'extrême gauche, une nuance à ce
00:41:19tweet, ce n'est pas ce qu'annonce la presse, c'est ce qu'annoncent ses équipes.
00:41:22Quelles ont été les réactions en interne, que sait-on ?
00:41:24Alors un immense bazar me disait hier un député RN et ça a choqué à raison et
00:41:29pour plusieurs raisons justement, parce que d'abord le RN a souvent voté voire quasiment
00:41:34toujours l'émotion de censure de la gauche contre la Macronie, alors ça accréditerait
00:41:38la thèse selon laquelle finalement un Gabriel Attal serait plus dangereux qu'un Jean-Luc
00:41:42Mélenchon.
00:41:43Ensuite parce qu'on a beaucoup dit pendant la campagne que le programme du Nouveau Front
00:41:45Populaire et du RN notamment en matière d'économie était totalement semblable et donc en parlant
00:41:51de mesures consensuelles, ça accrédite la thèse selon laquelle effectivement les programmes
00:41:54sont suffisamment semblables pour pouvoir voter des mesures communes.
00:41:58Demandez aux autres groupes s'il y a des mesures consensuelles qu'ils pourraient avoir avec
00:42:01le Nouveau Front Populaire ou les écologistes, la réponse serait claire et elle serait négative.
00:42:04Ensuite parce que ça voulait dire que le RN dans ce cas-là était l'assurance vie
00:42:09du Nouveau Front Populaire, le Nouveau Front Populaire qui a battu le RN à cause de ses
00:42:13désistements, ils ont crié au scandale pour les désistements à raison et là ils seraient
00:42:17prêts à sauver un gouvernement du Nouveau Front Populaire et puis surtout ils seraient
00:42:22prêts à sauver un gouvernement alors qu'ils ont très souvent dit que la France insoumise
00:42:25avait flirté avec l'antisémitisme, on ne comprenait pas très bien la stratégie.
00:42:28Qu'est-ce que cela dit de l'ambiance dans le groupe et aux partis ?
00:42:31D'abord ça acte totalement la défaite du co-enrassemblement national alors Jordan Bardella
00:42:35avait prévenu s'il n'y a pas de majorité absolue, il ne va pas à Matignon, il clame
00:42:39pourtant à raison qu'ils sont le premier parti en termes de voix, qu'ils sont le premier
00:42:42groupe à l'Assemblée Nationale parce que le Nouveau Front Populaire est une coalition,
00:42:46ils ont deux fois plus de députés que la France insoumise mais ils seraient prêts
00:42:49à acter, pourquoi pas un Premier ministre ? La France insoumise, d'abord on voit aussi
00:42:53que Pascal Perrineau disait beaucoup que les extrêmes sont beaucoup plus proches entre
00:42:57eux que du centre, c'est une volonté de renverser le système alors maintenant il
00:43:00faut que le Rassemblement National sache qui est son ennemi, est-ce que c'est Jean-Luc
00:43:03Mélenchon ou est-ce que c'est le Bloc Central ? En plus le problème, et ça c'est ce que
00:43:07soulignait aussi le Rassemblement National hier, c'est que c'est très loin d'être
00:43:10le premier couac ces derniers jours, on se rappelle de la polémique sur les binationaux
00:43:13notamment et on a l'impression qu'un certain nombre de cadres ou d'élus Rassemblement
00:43:17National parlent beaucoup trop vite et qu'il n'y a pas vraiment de ligne au parti, ça
00:43:20montre aussi que le plan Matignon qu'on nous a vanté pendant des semaines n'était pas
00:43:24prêt, on disait qu'il y avait ce plan à la fois pour l'accession au pouvoir, comment
00:43:26ils allaient gouverner et pour les investitures, on se rappelle de la campagne des législatives
00:43:30avec tous ces candidats problématiques, ça montre finalement qu'il y avait un manque
00:43:34de préparation et ou de professionnalisme mais Gilles Penel d'ailleurs le directeur
00:43:38général du parti a dû démissionner puis finalement on arrive à se demander si le
00:43:41Rassemblement National veut vraiment du pouvoir, on a l'impression qu'il y a une
00:43:44sorte d'auto-sabordage parfois en interne, qu'il n'arrive pas à avoir une ligne précise
00:43:48et puis surtout on se demande comment il peut y avoir autant de différence au sein du parti
00:43:52avec des élus, des cadres qui en général quand même se parlent tous les jours et donc
00:43:55pas des bureaux très éloignés.
00:43:56Élodie Huchard, à 8h10, soyez là, on sera avec Karl Oliv, député Renaissance réélu
00:44:03des Yvelines.
00:44:04Karl Oliv qui va nous dire comment il voit la situation politique, comment on va s'en
00:44:10sortir selon lui, par quels moyens, point complet avec Karl Oliv, 8h10, grande interview
00:44:17sur CNews et sur Europe 1, soyez là si vous le pouvez bien sûr.
00:44:20Tout de suite c'est le temps Alexandra Blanc.
00:44:21La météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie
00:44:27avec contrat de maintenance.
00:44:29Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:44:31Alexandra, trois départements sont en vigilance orange ce matin à cause des orages.
00:44:36Oui, en effet, de nouveau un temps instable et variable avec donc des orages et cette
00:44:40vigilance qui concerne trois départements, notamment l'Ain ou encore les Savoies où
00:44:44l'on attend encore des orages ce matin mais également cet après-midi avec ce temps instable
00:44:48qui va se maintenir.
00:44:49On a eu des orages hier notamment entre les régions centrales et les régions de l'Est
00:44:54avec localement de la grêle, regardez ces images hier dans le Lot avec des grêlons
00:44:58qui parfois dépassaient les 2 à 3 cm, on a eu également des inondations en Suisse
00:45:03du côté de Neufchâtel avec donc ces images impressionnantes et ces trombes d'eau tombées
00:45:09en seulement quelques heures.
00:45:10Alors au programme aujourd'hui encore un temps très mitigé, parfois autonale sur
00:45:14les régions du Nord.
00:45:15On a eu beaucoup de précipitations sur le bassin parisien ou encore en allant vers la
00:45:18Champagne.
00:45:19Alors attention si vous prenez la route, parfois c'est glissant, attention également à l'aquaplaning
00:45:24puisqu'on a eu beaucoup d'eau sur les régions du Nord, précipitations également entre
00:45:27les Pyrénées et le massif central et toujours des orages entre l'Aveyron et les Alpes
00:45:32d'où cette vigilance orange.
00:45:33Dans l'après-midi la perturbation va se décaler en direction des régions de l'Est, forte
00:45:37pluie attendue sur les Alpes ou encore sur le Jura, précipitations également soutenues
00:45:42sur le Nord ou encore sur le Nord-Est et puis à l'arrière on va retrouver quelques belles
00:45:45éclaircies avec quand même quelques nuages notamment sur le sud de la Bretagne et puis
00:45:50au pied des Pyrénées toujours un temps mitigé, les températures parfois autonales avec un
00:45:54ressenti assez frais notamment sur le Nord-Ouest avec 11 à 12 degrés seulement entre Rennes
00:45:59et Brest, 20 degrés à Lyon et déjà 23 degrés à Nice et dans l'après-midi c'est
00:46:03là des gringolades, des températures seulement 19 à Paris, 17 degrés pour le Calvados,
00:46:09vous aurez 22 degrés du côté de Limoges et tout de même 31 degrés à Marseille.
00:46:13Demain, journée en demi-teinte avant une belle amélioration notamment pour la journée
00:46:17de dimanche qui sera d'ailleurs la plus belle journée de la semaine.
00:46:33Il est 6h59, merci d'être avec nous, la CGT appelle à des manifestations pour tenter
00:46:39d'imposer un Premier ministre de gauche, est-ce que ça vous choque ? Est-ce que c'est
00:46:42le rôle d'un syndicat de salariés de faire de la politique ? Est-ce que vous craignez
00:46:47que la CGT se lfise et bordélise le pays comme d'autres ont bordélisé l'Assemblée
00:46:53nationale pour utiliser le terme consacré ? J'ai hâte de vous entendre, vous flashez
00:46:57le QR code, vous enregistrez votre vidéo, on vous entendra dans une demi-heure, à 7h30.
00:47:02Est-ce que ça commence à devenir inquiétant ? La réponse est oui pour de nombreux Américains.
00:47:05Joe Biden a fait de l'absus cette nuit au sommet de l'OTAN à Washington, il a notamment
00:47:11confondu Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine, vous allez voir.
00:47:16Les fraudes aux paiements se multiplient en France, vous entendrez une victime qui s'est
00:47:20fait voler plusieurs centaines d'euros.
00:47:22Les préparatifs du 14 juillet, dimanche, nous sommes ce matin aux côtés des légionnaires.
00:47:29Bruno Le Maire prépare le budget de l'année prochaine, celui qui est toujours ministre
00:47:34de l'économie et des finances vient d'annoncer de nouvelles coupes budgétaires sous la pression
00:47:37de Bruxelles et les agences de notation, Eric de Ritmaten, avec nous, et puis nous parlerons
00:47:44de la situation politique en France avec vous, Charles Rodwell, bonjour, vous êtes député
00:47:50Renaissance des Yvelines, à tout de suite.
00:47:52Nouvelle prise de parole embarrassante pour Joe Biden en conférence de presse cette nuit,
00:47:57le président des Etats-Unis a enchaîné les lapsus, il a d'abord annoncé Vladimir
00:48:01Poutine au moment d'accueillir Volodymyr Zelensky.
00:48:04Et un peu plus tard, il a parlé du vice-président Trump pour parler de Kamala Harris, Emmanuel
00:48:09Macron a appelé à l'indulgence, le récit est signé Marine Sabourin.
00:48:12A chaque apparition publique, son lapsus, au sommet de l'OTAN, Joe Biden a terminé
00:48:19son discours en annonçant une arrivée pour le moins étonnante.
00:48:23Nouvelle erreur, quelques heures plus tard, lors d'une conférence de presse cruciale
00:48:39qui visait pourtant à rassurer son électorat sur ses capacités à diriger les Etats-Unis.
00:48:45Depuis Washington, Emmanuel Macron a pris la défense de son homologue américain.
00:48:57Selon lui, Joe Biden est un président précis sur les dossiers.
00:48:59« Je m'abstiendrai de faire tout commentaire de politique intérieure américaine.
00:49:03Il nous arrive à tous de faire des lapsus. »
00:49:06Confronté à un tourbillon de questions autour de son état de santé, Joe Biden assure qu'il
00:49:10n'est pas nécessaire pour lui de se coucher à 20h, comme lui conseillent ses adversaires
00:49:14politiques.
00:49:15Il serait toutefois intelligent de ralentir un peu la cadence, selon ses mots.
00:49:19Cette fresque scandaleuse à Lyon des élèves d'une école primaire
00:49:44ont offert une banderole politique anti-RN à la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.
00:49:50En réalité, ce sont des professeurs qui ont pris en otage politiquement des élèves.
00:49:54« Oui, sur cette banderole, on peut lire notamment « Il faut combattre le RN » ou encore
00:49:58« Vous êtes la meilleure députée ». Je rappelle que ce sont des enfants qui ont écrit sur cette banderole.
00:50:02Et c'est donc leur maîtresse qui a donné cette banderole à Marie-Charlotte Garin,
00:50:05qui a publié ensuite une vidéo sur X qu'elle a retirée depuis, où elle s'engage à emporter
00:50:10cette banderole jusqu'à l'Assemblée nationale.
00:50:13Dans un restaurant à Perpignan, deux hommes refusent de payer l'addition et tirent des coups de feu en l'air.
00:50:18Cette scène surréaliste s'est déroulée mardi soir.
00:50:21Les deux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue.
00:50:24Ils sont âgés de 36 et 28 ans.
00:50:26Ils étaient déjà connus des services de police.
00:50:29Les témoins qui ont assisté à la scène sont toujours très choqués, évidemment.
00:50:33Mathieu Devese.
00:50:35L'agression semble irréelle et a choqué les employés de ce restaurant à Perpignan.
00:50:39Il est aux alentours de 22h30 ce mardi quand deux hommes refusent de payer l'addition et prennent la fuite.
00:50:45Une serveuse tente alors de les poursuivre sur le parking afin de relever leur plaque d'immatriculation.
00:50:50Là, ils ont un petit peu fait le tour sur le parking, ils ont tiré des coups de feu en l'air,
00:50:54un petit peu en guise d'intimidation, on va dire, en ignorant l'arme qui a été utilisée.
00:50:58On ne sait pas si ce sont des vraies munitions, des blabla, on ne sait pas.
00:51:01L'employé est bousculé et mis au sol par les deux individus.
00:51:04Interpellés et placés en garde à vue, ils sont connus des services de police.
00:51:08Ceux deux individus, issus d'une petite mafia locale, on va dire, qui demeurait un des deux,
00:51:15du moins interpellés, demeurent au sein de la cité Clodion,
00:51:18une cité, on va dire, dans laquelle se déroule un petit trafic de stupéfiants.
00:51:23Il y avait un trafic beaucoup plus important à l'époque qui a été résorbé par nos soins
00:51:27et ceux de la police nationale, bien évidemment.
00:51:28Une enquête a été ouverte pour violences volontaires avec arme.
00:51:31Les deux suspects seront déférés ce matin devant le parquet de Perpignan.
00:51:36Les arnaques aux moyens de paiement, leur nombre explose en France.
00:51:40Ces arnaques, le nombre de ces arnaques a littéralement doublé en sept ans,
00:51:44selon un rapport du ministère de l'Intérieur.
00:51:45Oui, vous avez peut-être failli vous faire avoir, vous avez peut-être déjà été arnaqué.
00:51:50Il faut dire que les techniques des escrocs sont de plus en plus sophistiquées,
00:51:53comme nous l'explique Kylian Salé.
00:51:55En réservant vos vacances sur votre smartphone,
00:51:58vous pourriez être victime d'une fraude aux moyens de paiement.
00:52:00C'est ce qui est arrivé à cette infirmière.
00:52:03Deux jours plus tard, je vois moins 1,50 euros, moins 2 euros,
00:52:12de toutes petites sommes comme ça.
00:52:13Le troisième jour, à 23 heures, je regarde heureusement mes comptes
00:52:21et je vois moins 600 et quelques euros.
00:52:25Pour se faire rembourser, Dolorès a dû contacter l'application utilisée lors du paiement en ligne.
00:52:29Un long processus étendu sur plusieurs mois.
00:52:32Elle a fait partie des nombreuses victimes de fraudes.
00:52:35L'an dernier, elles étaient plus de 411 000 contre plus de 250 000 en 2016.
00:52:40Les autorités font face à des fraudeurs toujours plus inventifs et avec de nouvelles armes.
00:52:44Ils ont une capacité à se réinventer, malheureusement,
00:52:49notamment en utilisant l'intelligence artificielle pour automatiser un certain nombre d'actions,
00:52:55par exemple la copie de site ou la génération de codes.
00:53:00Forcément, l'inventivité va avec l'évolution de la technologie.
00:53:05Si la France consacre chaque année 4 milliards d'euros par an dans la lutte contre la cybercriminalité,
00:53:10selon cet expert, elle est en retard par rapport à ses voisins européens.
00:53:15Dimanche, c'est le 14 juillet.
00:53:17En attendant, on met nos militaires, les militaires français, à l'honneur sur CNews.
00:53:21Et ce matin, on vous emmène en immersion avec les sapeurs légionnaires du 2e régiment étranger de génie.
00:53:27Ils s'entraînent actuellement dans le Var, en vue des JO,
00:53:30puisqu'ils feront partie du dispositif de sécurité.
00:53:33Reportage signé Stéphanie Rouquet.
00:53:36Dès le lever du soleil, les sapeurs légionnaires du 2e régiment étranger de génie
00:53:41partent sur les terrains d'entraînement.
00:53:48Les techniques au combat corps à corps de haute intensité sont maîtrisées pleinement.
00:53:52Ces militaires peuvent faire face à toute situation.
00:53:55Ça nous aide à se défendre dans différentes situations, comme avec des pirates.
00:54:00Quand on rencontre quelqu'un en ville qui essaie de nous insulter ou de faire quelque chose de mal,
00:54:06ça nous aide à se défendre, sans utiliser les armes létales.
00:54:12Ces sapeurs légionnaires font partie du dispositif de sécurité qui va encadrer les Jeux olympiques.
00:54:18Avant leur départ pour Paris, direction ce cinéma fictif
00:54:22pour approfondir et réviser les techniques de recherche d'armes ou d'explosifs.
00:54:37Avant les événements olympiques, ils seront chargés des visites de sécurité de chaque site,
00:54:42c'est-à-dire une fouille minutieuse des stades et des complexes.
00:54:46Si je prends un équivalent comme le Stade de France à Paris,
00:54:48250 à 300 personnes sur une bonne demi-journée sont nécessaires pour ce genre d'action.
00:54:54L'erreur n'est pas acceptable et on le sait très bien,
00:54:57et on entraîne nos hommes dans ce cas-là.
00:54:59La date du début de ces opérations de sécurité à Paris reste secrète.
00:55:06Voilà, la cérémonie et le défilé du 14 juillet, non pas sur les Champs-Elysées,
00:55:09mais sur l'avenue Foch, petite subtilité avec les JO.
00:55:13Ça sera à suivre en direct sur CNews avec vous Chana.
00:55:15Oui, avec Thierry Kamann et moi, de 9h à 13h, on commentera le défilé tous ensemble.
00:55:20On sera tous devant notre poste de télévision pour vous suivre.
00:55:25Le sport tout de suite, justement, les JO.
00:55:46La sélection française de football aux JO poursuit sa préparation.
00:55:49Ceux qu'on surnomme les Bleuets, conduits par Thierry Henry,
00:55:51ont écrasé la République dominicanière, 6 buts à zéro.
00:55:55Le dernier match d'entraînement pour les Français,
00:55:57ce sera mardi prochain face à la Corée du Sud.
00:55:59La compétition commencera vraiment le 25 juillet prochain.
00:56:03Les Bleuets affronteront la Colombie.
00:56:10C'était votre programme avec XXL Maison,
00:56:14mobilier design et décoration.
00:56:16C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:56:18installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:56:22Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:56:25Emmanuel Macron appelle les forces politiques à bâtir une majorité solide et plurielle.
00:56:29Où en est-on de la construction de cette majorité solide et plurielle ?
00:56:34Est-ce qu'on a ne serait-ce que posé la première pierre ?
00:56:36Je poserai la question à Charles Rodwell, député Renaissance des Yvelines,
00:56:39qui est avec nous ce matin.
00:56:40A tout de suite.
00:56:44C'est News, il est 7h12.
00:56:45Merci d'être avec nous.
00:56:46Tout d'abord, le Point Info, les dernières informations.
00:56:48Chana Lustau.
00:56:52Gabriel Attal devient le grand favori au poste de président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
00:56:56On a appris hier soir le désistement de Gérald Darmanin et Élisabeth Borne.
00:57:01Les candidats ont jusqu'à midi pour se faire connaître et envoyer leur profession de foi.
00:57:05Un vote électronique aura lieu demain entre 9h et midi.
00:57:10Les joueurs du 15 de France accusés de viol sont arrivés ce matin à Mendoza.
00:57:14Ils ont été transférés cette nuit en voiture depuis Buenos Aires.
00:57:18Ils seront entendus par la justice argentine dans l'après-midi
00:57:20en vue d'un possible placement en détention provisoire.
00:57:23La plaignante âgée de 39 ans a dû être hospitalisée hier soir.
00:57:27Elle souffre d'une décompensation générale du corps suite à tout ce qui s'est passé.
00:57:32Et puis, levé de doute sur les discriminations antisémites d'élèves juifs à Paris,
00:57:36une enquête a été ouverte à la demande de la ministre de l'Éducation nationale,
00:57:40Nicole Belloubet, après la plainte de 15 élèves de l'établissement.
00:57:44Ils ont obtenu des 4, 5, 6 sur 20 au Grottoral du Baccalauréat,
00:57:47alors qu'ils ont eu d'excellentes notes tout au long de l'année.
00:57:50Mais les résultats de l'enquête tendent à prouver qu'il n'y a pas eu de discrimination,
00:57:53juste un loupé de la part de ces élèves.
00:57:56Charles Rodwell, député Renaissance des Yvelines, est avec nous.
00:57:59Bonjour.
00:57:59Bonjour.
00:58:00Chana Lusso, à l'instant, disait que Gabriel Attal était favori
00:58:02pour la présidence du groupe Renaissance à l'Assemblée.
00:58:05Ça y est, c'est fait, c'est Gabriel Attal qui va prendre la présidence ?
00:58:07Il y a un petit suspense.
00:58:09Je ne sais pas qui sont les autres candidats.
00:58:11On a jusqu'à midi pour candidater.
00:58:12Je ne serai pas candidat, mais on va voir qui seront les collègues
00:58:15et nous voterons demain matin.
00:58:16On parle de Gérald Darmanin et Elisabeth Borne.
00:58:19Ils se seraient désistés, ils auraient dit qu'ils...
00:58:22Interrogez-les.
00:58:23Là, pour le coup, il faut voir s'ils sont candidats ou non.
00:58:26En tout cas, nous voterons demain matin pour choisir le président
00:58:28qui, justement, dirigera notre groupe et qui pilotera aussi les négociations
00:58:33avec les autres groupes pour former une coalition.
00:58:35Alors, je reformule ma question.
00:58:36Gabriel Attal ferait un bon président de groupe, je crois.
00:58:39Je pense qu'il y en a d'autres qui feraient aussi des bons présidents,
00:58:42mais lui en fait partie, évidemment.
00:58:43Le président de la République appelle les députés à bâtir
00:58:46une majorité solide et plurielle.
00:58:49Vous en êtes où de cette construction d'une majorité solide et plurielle ?
00:58:52Vous qui êtes Renaissance, donc au centre.
00:58:54Moi, je suis un éternel optimiste parce que je pense que nous n'avons pas le choix.
00:58:59Soit nous arrivons à bâtir cette majorité qui va de la droite
00:59:03jusqu'à une partie de la gauche républicaine
00:59:05qui a refusé le communautarisme de la France insoumise.
00:59:08Donc PS, écologistes ?
00:59:10Au moins le PS, une partie du PS.
00:59:12Et les écologistes aussi ?
00:59:13Ça dépend desquels ?
00:59:14J'ai envie de vous le dire.
00:59:15Les écologistes qui ont participé à une manifestation,
00:59:17qui ont fini avec des cocktails Molotov sur les gendarmes.
00:59:20Moi, je ne veux pas gouverner avec eux.
00:59:21D'accord.
00:59:21Les communistes ?
00:59:22En revanche, moi, je considère que...
00:59:23Et les communistes ?
00:59:24Ça dépend desquels, là encore ?
00:59:25D'accord.
00:59:26Ça dépend des textes.
00:59:26Mais il pourrait y avoir des communistes également.
00:59:28Ça dépend des textes, surtout, sur cette question.
00:59:30Et ça dépend de qui vous parlez.
00:59:32La question, elle est simple.
00:59:33Soit nous formons une coalition ensemble sur un pacte législatif,
00:59:38à savoir sur trois, quatre, peut-être cinq propositions.
00:59:41J'en ai fait cette semaine sur l'insécurité physique,
00:59:44l'insécurité culturelle des Français.
00:59:47Soit nous choisissons de nous diviser.
00:59:48Et dans ce cas-là, c'est le Nouveau Front Populaire
00:59:51qui proposera un Premier ministre à ce pays.
00:59:53Et croyez-moi, c'est clairement une chose
00:59:55que nous voulons éviter tous en responsabilité.
00:59:57Laurent Wauquiez parle d'un pacte législatif,
01:00:00comme vous, Bruno Retailleau, sur ce plateau hier,
01:00:02interrogé par Laurence Ferrari,
01:00:04parlait d'une dizaine de textes sur lesquels LR et Renaissance
01:00:08pourraient se mettre d'accord,
01:00:10et donc une partie de la gauche pourrait se mettre d'accord.
01:00:13Mais sur quel projet, très concrètement ?
01:00:16C'est-à-dire que là, vous parlez de l'insécurité,
01:00:18mais on ne règle pas l'insécurité de la même manière
01:00:21que l'on soit chez les LR ou aux partis communistes.
01:00:24Non ?
01:00:24Mais moi, je veux dire une chose.
01:00:25Comment vous faites pour trouver une espèce de consensus ?
01:00:29Ou alors vous faites un texte-mots qui ne change rien.
01:00:31Mais la vérité de tout ça,
01:00:32c'est que ça fait deux ans qu'on travaille avec LR.
01:00:35Sur tous les plateaux de télévision, on a dit que non,
01:00:36mais depuis deux ans, nous avons voté tous deux textes.
01:00:39C'est un coming-out, ça.
01:00:41La hausse des énergies renouvelables,
01:00:43excepté ce texte, depuis deux ans,
01:00:45nous avons tout voté avec Les Républicains,
01:00:48parce qu'on a travaillé majorité de projet par projet.
01:00:50Continuons dans cette démarche.
01:00:52On est d'accord sur 5, 6, 7 textes.
01:00:55Vous avez cité le budget.
01:00:56Je pense que c'est l'un des sujets absolument majeurs
01:00:59sur lequel nous devons nous mettre d'accord
01:01:01dans un contrat législatif.
01:01:02Pourquoi un contrat législatif ?
01:01:04Ce n'est plus une question de personne.
01:01:05C'est une question de ligne politique.
01:01:07Et je pense que c'est aussi une question pour notre camp.
01:01:09Notre camp doit clarifier sa ligne politique
01:01:11sur un certain nombre de sujets.
01:01:13C'est l'appel que j'ai lancé cette semaine
01:01:14sur l'insécurité physique, l'insécurité culturelle,
01:01:17parce que c'est vraiment un sujet
01:01:18sur lequel nous devons faire des propositions claires.
01:01:20C'est quoi l'insécurité culturelle ?
01:01:22C'est le sentiment de millions de Français dans ce pays,
01:01:26c'est parfois le mien aussi,
01:01:27que parfois dans notre quartier, dans notre commune,
01:01:30devant notre gare, dans notre immeuble,
01:01:32dans notre cache d'escalier,
01:01:33on ne se sent plus tout à fait chez nous.
01:01:35Et pourquoi ?
01:01:36Parce qu'il y a des évolutions majeures dans notre société
01:01:39sur lesquelles il faut qu'on reprenne la main.
01:01:41Est-ce qu'on peut se résigner à la montée de l'islamisme
01:01:44dans notre société ? Je ne crois pas.
01:01:46Est-ce qu'on peut se résigner à la montée du communautarisme,
01:01:48ou woke, dans notre société ? Je ne crois pas non plus.
01:01:51C'est le projet que porte une partie de la gauche
01:01:53qui, pour le coup, je l'affirme, est une gauche communautariste.
01:01:56Ce projet-là, on doit le rejeter.
01:01:58On doit briser cette menace.
01:02:00Là, vous ne trouverez pas de députés à gauche
01:02:03pour voter un texte pareil ?
01:02:05Je vous prends quelques propositions.
01:02:07Reprise de contrôle sur les associations,
01:02:08notamment dans le domaine sportif,
01:02:11pour respecter la loi de la République,
01:02:12notamment sur la laïcité.
01:02:13Là, le Parti communiste pourrait voter.
01:02:15Je pense qu'on peut trouver une majorité avec la droite
01:02:17et avec la gauche républicaine.
01:02:19Lutter contre le communautarisme au travail,
01:02:22en faisant du lieu de travail un lieu de neutralité religieuse
01:02:26et en luttant aussi contre les discriminations
01:02:28qui sont, à mon avis, parfaitement insupportables
01:02:32en matière de religion, d'origine ethnique,
01:02:35de couleur de peau que certaines entreprises promeuvent.
01:02:39Voilà des sujets, par exemple,
01:02:40sur lesquels on peut évidemment trouver des accords
01:02:42et qui touchent le quotidien de tout le monde.
01:02:44Il y a plein de gens qui ressentent ça tous les jours
01:02:46dans leur quotidien.
01:02:47Voilà des propositions que j'ai faites.
01:02:49Je pense qu'on peut trouver un accord
01:02:50à la fois avec la droite et avec la gauche républicaine.
01:02:53Il y a tout un tas de sujets sur lesquels on peut se mettre d'accord.
01:02:55Et moi, ce qui me réjouit, c'est de voir que, un,
01:02:58les Républicains ont répondu à cet appel
01:03:00et qu'il y a une grande partie aussi de la gauche
01:03:02qui a répondu à cet appel aussi,
01:03:04cette gauche républicaine et laïque
01:03:06avec laquelle on peut travailler.
01:03:07Mais de toute façon, je le répète, on n'a pas le choix.
01:03:09Soit on se met d'accord sur ces trois, quatre, cinq questions,
01:03:14soit ce sera le Nouveau Front Populaire
01:03:16qui proposera son Premier ministre.
01:03:18Et croyez-moi, ce n'est clairement pas la solution
01:03:20que je veux pour mon pays.
01:03:22Le jour où le Nouveau Front Populaire propose un Premier ministre,
01:03:25je ferai partie de ceux qui voteront illico une motion de censure
01:03:29s'il propose d'appliquer le programme du Nouveau Front Populaire.
01:03:33La CGT, elle appelle à des rassemblements,
01:03:34notamment devant l'Assemblée nationale la semaine prochaine.
01:03:37La CGT, cheminot, elle joue un jeu dangereux ?
01:03:39Je pense que c'est parfaitement insupportable.
01:03:42C'est même une prise de tâche de la part des salariés
01:03:45de l'ensemble de notre pays qui ont adhéré à la CGT
01:03:48pour évidemment d'autres raisons que celle-ci.
01:03:51Mais ça fait depuis maintenant une semaine
01:03:53qu'on entend beaucoup de responsables de gauche
01:03:55et beaucoup de syndiqués expliquer qu'ils ont gagné les élections.
01:03:57Moi, j'estime qu'on gagne ces élections lorsqu'on fait,
01:04:01lorsqu'on obtient une majorité de 289 députés.
01:04:03Ils ont moins de 200 députés.
01:04:05Ça fait maintenant deux ans qu'ils expliquent que la majorité relative
01:04:09n'était pas une majorité parce qu'on n'avait pas 289 députés.
01:04:12Aujourd'hui, il y a moins de 200,
01:04:13ils seraient majoritaires dans ce pays ?
01:04:14La réponse est non.
01:04:15Donc, c'est une prise de tâche et moi, je m'y refuse.
01:04:17C'est la raison pour laquelle aujourd'hui
01:04:19et depuis maintenant une semaine, j'en suis heureux,
01:04:21nous travaillons à cet accord de coalition
01:04:24à bâtir avec la droite et avec une partie de la gauche,
01:04:27la gauche laïque et républicaine.
01:04:30Une dernière question, Charles Rodwell.
01:04:32Une question sur le texte sur la fin de vie
01:04:34qui était examiné avant la dissolution.
01:04:36Vous étiez contre ce texte qui visait à autoriser de fait l'euthanasie
01:04:40sans prononcer le mot ni même l'écrire
01:04:43et autoriser de fait également le suicide assisté en France.
01:04:46Vous pensez qu'il va revenir dans l'hémicycle ou pas ce texte ?
01:04:48Je ne sais pas, mais je garderai la même position.
01:04:51Je considère que ce texte n'est pas bienvenu pour deux raisons.
01:04:55La première, c'est que j'estime qu'il faudrait d'abord
01:04:57appliquer la loi existante, notamment sur l'accès aux soins palliatifs
01:05:01partout sur le territoire français, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.
01:05:04Deuxièmement, je ne vois pas comment nous éviterons
01:05:07l'élargissement du champ d'application d'une telle loi
01:05:09dans les décennies qui viennent.
01:05:11Je ne veux pas faire partie des députés qui ouvriront la boîte de Pandore.
01:05:14C'est la raison pour laquelle, si dans les semaines,
01:05:16les mois ou les années qui viennent,
01:05:17ce texte revient sur les bancs de l'Assemblée nationale.
01:05:21Je m'y opposerai et je mobiliserai mes collègues pour voter contre.
01:05:25Charles Rodwell, député Renaissance des Yvelines,
01:05:27merci d'être venu sur le plateau de la matinale de CNews.
01:05:307h21 dans un instant, on va parler du budget justement.
01:05:33Bruno Le Maire dit qu'il n'est pas à la plage
01:05:35et qu'il est en train de le préparer, ce budget.
01:05:37Éric de Ritmaten va nous en parler.
01:05:39À tout de suite.
01:05:44On va parler des finances de la France avec vous, Éric de Ritmaten.
01:05:47Elles sont mal en point.
01:05:48Un tour de vis s'impose sous la pression de Bruxelles.
01:05:51Et Bruno Le Maire annonce qu'il ira jusqu'au bout,
01:05:54même si personne ne lui a demandé.
01:05:55Oui, c'est vrai parce que Bruno Le Maire pourrait très bien gérer les affaires courantes,
01:05:59expédier les affaires courantes puisqu'il quittera Bercy.
01:06:02Eh bien, il ne le fait pas.
01:06:03Et d'ailleurs, il met un peu en scène cette situation actuelle pour gérer le budget.
01:06:07Comme il dit, je ne suis pas à la plage,
01:06:09je ne suis pas en tong et je travaille de 7h du matin à 22h.
01:06:13Pour préparer quoi ? Le budget, justement.
01:06:16Donc, pour lui, il faut sauver nos finances publiques, il est vraiment temps.
01:06:19Il faut faire un grand coup de sabre dans les dépenses.
01:06:22On parle quand même de 25 milliards d'économies.
01:06:24C'est 10 milliards de plus que ce qui avait été prévu.
01:06:27Et après tout, ceux qui vont arriver derrière pour gérer la France,
01:06:30ils devront se serrer la ceinture.
01:06:32C'est ça le message.
01:06:33À moins que les dépenses ne repartent à la hausse.
01:06:35Oui, alors dans ce cas-là, ce serait vraiment grave parce que si la France
01:06:38engagait de nouvelles dépenses au lieu de les réduire,
01:06:40ça signifierait qu'elle renonce définitivement à redresser ses finances publiques.
01:06:44La marge de manœuvre, donc, va être extrêmement étroite
01:06:46pour les prochains ministres des Finances.
01:06:48Bruno Le Maire disait même que le Front populaire,
01:06:50c'était comme l'arrivée des socialos communistes en 1981.
01:06:54Il dit carrément ceci, c'est 1981 puissance 10.
01:06:58Oui, ça en dit long.
01:07:00Au témoin d'un doute, on a souvent dit que Bruno Le Maire avait creusé la dette.
01:07:03Oui, c'est ce qu'on a dit.
01:07:041000 milliards de plus de dettes en 5 ans, 7 ans.
01:07:08Mais le ministre rappelle que quoi qu'il en coûte, ça a eu un coût.
01:07:11Il y a eu les gilets jaunes, il y a eu la réforme des retraites,
01:07:13il y a eu des manifs qui ont coûté cher.
01:07:15Bon, maintenant ce qui est fait est fait, on ne va pas revenir en arrière.
01:07:18Il faut quand même se dire une chose,
01:07:19c'est que Bruxelles ne donne pas le choix à la France.
01:07:21Mercredi prochain, ce sera une date importante,
01:07:24c'est là où Bruxelles va valider avec les ministres de l'économie européen
01:07:27la procédure pour déficit excessif.
01:07:30Ça veut dire quoi ?
01:07:31Qu'aucune dépense nouvelle ne sera acceptée par l'Union européenne.
01:07:35Et si un nouveau gouvernement passait outre, qu'est-ce qui va se passer ?
01:07:38La France sera mise sous tutelle.
01:07:39Et les agences de notation vont alors se mettre à dégrader la France
01:07:43comme nous disent, et Standard & Poor's, qui sont les prochaines,
01:07:46à donner leur notation.
01:07:47Déclassement de la France, ça veut dire quoi ?
01:07:49D'ailleurs, c'est pratiquement quasiment assuré.
01:07:51Ça veut dire qu'on payera plus cher la charge de la dette.
01:07:53Donc, il faut serrer les vis tout de suite.
01:07:55Et c'est d'autant plus grave que la France dépense actuellement plus que prévu.
01:07:58Mais oui, quand vous regardez les dépenses, qu'est-ce qui s'est passé ?
01:08:01La France, les dépenses publiques ont vraiment explosé.
01:08:03Et ça, ce n'était pas prévu.
01:08:04Je vais vite, les dépenses militaires explosent.
01:08:07La Nouvelle-Calédonie est un coût, bien sûr, qui n'avait pas été budgété.
01:08:10Les élections législatives, tenez-vous bien,
01:08:12entre 100 et 200 millions de plus que prévu.
01:08:15Ce n'est même pas prévu, d'ailleurs, les élections législatives.
01:08:18Et puis ensuite, vous avez les primes J.O. qui ont été versées aux employés
01:08:21pour qu'ils ne se mettent pas en grève pendant les Jeux Olympiques.
01:08:24Ce n'est vraiment pas un cadeau.
01:08:25Voilà où on en est.
01:08:26Donc, le ministre de l'Économie, je peux vous dire,
01:08:28être ministre de l'Économie aujourd'hui, c'est un vrai sacerdoce.
01:08:32Merci beaucoup, Éric.
01:08:337h27.
01:08:34Allez, le temps, on part à la plage, nous.
01:08:36Alors, si Bruno Le Maire n'est peut-être pas à la plage,
01:08:38nous, on va aller à la plage.
01:08:39La météo des plages.
01:08:40La météo des plages avec BDOR.fr.
01:08:42L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:08:45L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:08:50Des pluies fréquentes localement sur les plages du Nord ce vendredi.
01:08:53Il fera seulement 16 degrés au Touquet, mais plus chaud dans l'eau.
01:08:57Un indice UV modéré.
01:08:58Les températures auront du mal à dépasser les 20 degrés sur l'Atlantique Nord,
01:09:02un océan compris entre 16 et 18 degrés.
01:09:06Après des passages nuageux matinaux,
01:09:08de belles éclaircies pour vendredi après-midi sur la côte aquitaine.
01:09:11De la grande douceur, 23.
01:09:13Cachons, un index UV de 7.
01:09:15Un grand ciel bleu pour les plages de Méditerranée.
01:09:18De la chaleur, 29 degrés à Palavas et à Sérignan.
01:09:21Attention, avec une tramontane modérée à forte,
01:09:24mais au moins, ça va atténuer la sensation de chaleur.
01:09:26Pratiquement les mêmes conditions météo dans l'extrême sud-est.
01:09:2931 degrés dans le Var.
01:09:30Une grande bleue à 25.
01:09:33La météo des plages avec BDOR.fr.
01:09:35L'agence BDOR vous propose l'achat de pièces d'or et lingots d'or.
01:09:38L'agence BDOR, partenaire de votre nouvelle épargne.
01:09:42Le temps, Alexandra Blanc.
01:09:44La météo avec Groupe Verlaine.
01:09:46Installateur de panneaux photovoltaïques,
01:09:48garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:09:50Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:09:53Alexandra, la météo avec vous,
01:09:55avec de violents orages cette nuit dans l'aube.
01:09:57Oui, on a eu un axe orageux entre le sud-ouest et le nord-est.
01:10:00Violents orages, fortes précipitations.
01:10:02Également entre le bassin parisien et la Champagne.
01:10:05Avec des conditions météo très agitées.
01:10:08Et toujours ce conflit de masse d'air.
01:10:09On a eu également de la grêle dans l'Aveyron.
01:10:11Avec ces images impressionnantes et ces grêlons
01:10:13qui ont parfois localement dépassé les 2 à 3 centimètres.
01:10:17Photo d'ailleurs de ces fameux grêlons.
01:10:19Avec donc ces grêlons qui avaient à peu près la taille d'une balle de golf.
01:10:24C'était donc hier après-midi dans l'Aveyron.
01:10:26Alors au programme aujourd'hui, toujours un temps assez variable.
01:10:28Trois départements restent placés sous surveillance par Météo France.
01:10:31Notamment les Savoies ou encore l'Ain-Houlon.
01:10:34A temps de fortes précipitations mais aussi des orages.
01:10:36Aujourd'hui, temps très autonale avec de la pluie quasiment partout ce matin.
01:10:40Notamment entre le nord et les Pyrénées.
01:10:42Puis dans l'après-midi, la perturbation va s'évacuer en direction des régions de l'Est.
01:10:46On va donc retrouver un temps assez variable sur les régions centrales
01:10:49ou encore sur la façade atlantique.
01:10:51En revanche, attention, fortes précipitations.
01:10:53Mais également, hausse d'orage en allant vers les frontières de l'Est.
01:10:57Les températures contrastent et grand écart des températures.
01:11:00Seulement 12 degrés pour la pointe bretonne contre 23 degrés à Nice.
01:11:03Et dans l'après-midi, c'est la dégringolade des températures.
01:11:06Températures bien trop fraîches au nord avec seulement 17-18 degrés
01:11:10près des Côtes-de-la-Manche.
01:11:1119 degrés à Paris, 22 degrés seulement du côté de Limoges
01:11:15contre 31 degrés attendus à Marseille.
01:11:17Températures qui devraient remonter à partir de dimanche.
01:11:23C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
01:11:24installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:11:28Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:11:32C'est nous, il est 7h30.
01:11:33Merci d'être avec nous.
01:11:34Je voulais vous raconter ce matin cette histoire.
01:11:36L'enlèvement d'un commerçant en banlieue parisienne.
01:11:39Un bijoutier d'Aulnay-sous-Bois, kidnappé.
01:11:41Ses deux ravisseurs demandaient une rançon d'un montant considérable.
01:11:46Le bijoutier a finalement été retrouvé à Gare extrêmement choqué.
01:11:51On va vous raconter cette histoire.
01:11:53La CGT veut faire pression sur Emmanuel Macron
01:11:56pour qu'il nomme un Premier ministre issu du nouveau Front Populaire.
01:11:58Le secrétaire général du syndicat, qui est la secrétaire générale en l'occurrence,
01:12:03Sophie Binet, multiplie les déclarations en ce sens.
01:12:06Et la CGT chemine au appel à manifester le 18 juillet.
01:12:11La CGT qui s'immisce très clairement sur le terrain politique.
01:12:15Est-ce vraiment son rôle ?
01:12:16Je poserai la question à Élodie Huchard.
01:12:17A tout de suite, Élodie.
01:12:19Des nouvelles du lycée Juif-Yabné où des élèves s'étaient plaints d'être discriminés
01:12:23dans l'évaluation de leur grande orale au bac.
01:12:28Après enquête du ministère de l'Éducation nationale,
01:12:31il semblerait qu'il n'y ait en fait pas eu de discrimination nos dernières informations.
01:12:36Et puis les acteurs de l'avis économique français et notamment les chefs d'entreprise
01:12:39sont très inquiets à cause de la situation politique.
01:12:42Ils craignent par-dessus tout le scénario où le nouveau Front Populaire appliquerait ses mesures
01:12:47qui nuiraient très clairement aux entreprises,
01:12:49nous dira Agnès Verdier-Molinier qui sera avec nous.
01:12:53Et tout d'abord, ce calvaire d'un bijoutier d'Aulnay-sous-Bois en banlieue parisienne,
01:12:57en Seine-Saint-Denis exactement.
01:12:58L'homme a 63 ans, il a été kidnappé puis retrouvé à 200 kilomètres de chez lui,
01:13:03près d'Auxerre dans Lyon, dans un état grave, notamment un état psychologique grave.
01:13:08Les deux ravisseurs présumés avaient réclamé une rançon d'un million 300 000 euros à son épouse
01:13:12pour le libérer.
01:13:13Reportage de Fabrice Elsner avec le récit de Michel Dos Santos.
01:13:17La semaine dernière, l'épouse d'un bijoutier reçoit des photos de son mari.
01:13:22L'homme de 63 ans a été enlevé à Aulnay-sous-Bois, il semble avoir été malmené.
01:13:27Les présumés ravisseurs réclament une rançon, un million 300 000 euros en crypto-monnaie.
01:13:32Des échanges précieux pour les policiers, deux jours après l'enlèvement,
01:13:37ils sont géolocalisés et interpellés, 200 kilomètres plus loin, près d'Auxerre.
01:13:41Les deux hommes âgés de 36 et 61 ans ont un lourd passé judiciaire.
01:13:46Ils ont été condamnés à de multiples reprises.
01:13:49Une heure après l'arrestation, le bijoutier est retrouvé dans le même secteur.
01:13:53Il erre dans les rues, vêtements déchirés, pieds nus, avec une plaie à la tête.
01:13:58Au vu de son état de santé, jugé préoccupant, la victime sera finalement transférée en hélicoptère
01:14:04vers un hôpital parisien.
01:14:08Voilà, c'est extrêmement choquant, un commerçant enlevé, retrouvé errant,
01:14:13un million 300 000 euros de rançons réclamées.
01:14:17Il a été retrouvé dans un état psychologique extrêmement grave.
01:14:23C'est dramatique et on voulait vous raconter cette histoire.
01:14:26La CGT veut faire pression sur l'exécutif pour le forcer à nommer un Premier ministre
01:14:31du Nouveau Front Populaire.
01:14:32À coups de communiqués et de déclarations, Sophie Binet, la numéro 1 de la CGT,
01:14:36martèle que Gabriel Attal doit partir, doit quitter Matignon.
01:14:39La CGT fait de la politique en réalité, l'Odichard, c'est son rôle ?
01:14:42Alors ça n'est pas son rôle, mais ça n'est pas vraiment nouveau.
01:14:44On voit notamment comment ils ont tenté d'influer sur un certain nombre de réformes
01:14:47ou de décrire en permanence le gouvernement de Gabriel Attal.
01:14:50Alors effectivement, d'abord, il y a eu un communiqué du syndicat qui disait
01:14:54« Ceci, la CGT Cheminot qui appelle à des rassemblements le 18 juillet
01:14:58devant les préfectures et à Paris, à proximité de l'Assemblée,
01:15:01pour exiger la mise en place d'un gouvernement issu du Nouveau Front Populaire.
01:15:04Ils appellent solennellement à Emmanuel Macron à respecter le résultat des urnes,
01:15:07la date du 18, parce que c'est là où sera élue la nouvelle
01:15:10ou le nouveau président de l'Assemblée Nationale.
01:15:12Et puis, Sophie Binet est allée plus loin encore dans les déclarations,
01:15:15disant qu'elle avait l'impression de voir en Emmanuel Macron Louis XVI
01:15:18qui s'enferme à Versailles, rien que ça.
01:15:20Et elle appelle Emmanuel Macron, je la cite, à « préserver le pays »
01:15:23au lieu de « jeter des bidons d'essence sur les incendies » qu'il a allumés.
01:15:26On rappelle que la comparaison avec Louis XVI est quand même plus qu'hasardeuse,
01:15:28puisque le roi a quand même été guillotiné.
01:15:30Qu'on se demande accessoirement, quand on voit cette déclaration,
01:15:32qui jette de l'huile sur le feu.
01:15:34Et on se rappelle aussi que nous ne connaissons toujours pas le ou la Première ministre.
01:15:37Donc, si ça se trouve, de toute façon, Emmanuel Macron ira dans leur sens.
01:15:40Il faut juste attendre de voir ce qui se passe.
01:15:42Et puis, elle ajoute « il faut toutes et tous rejoindre ces rassemblements
01:15:45pour mettre l'Assemblée Nationale sous surveillance et appeler au respect du vote populaire ».
01:15:49En réalité, on ne comprend pas très bien ce que veut dire mettre l'Assemblée Nationale
01:15:52sous surveillance, hormis peut-être mettre le chaos.
01:15:55Et on voit surtout que Sophie Binet n'est pas suivie par ses camarades syndicalistes,
01:15:58puisque dans la foulée, le dirigeant de Force Ouvrière, cette fois Frédéric Souillot, s'est exprimé.
01:16:02Il dit qu'il n'allait pas « relayer ses appels au rassemblement ».
01:16:05Et sa justification est plus que claire, et on peut saluer la responsabilité.
01:16:09Et il dit « ce n'est pas la responsabilité des organisations syndicales de choisir quel sera le gouvernement ».
01:16:14Parce qu'effectivement, s'ils peuvent le combattre après sur le fond des textes,
01:16:17ce n'est pas à eux de choisir, évidemment, le Premier ministre, a priori.
01:16:19A priori.
01:16:20Enfin, en tout cas, selon Sophie Binet, ce n'est pas son avis.
01:16:22Mais bon, malheureusement, ce n'est pas comme ça que ça marche.
01:16:23Merci beaucoup.
01:16:24Merci Elodie Bichard.
01:16:25La CGT qu'appelle donc à des manifestations, est-ce que ça vous choque ?
01:16:29Est-ce que c'est le rôle d'un syndicat de salariés de faire de la politique ?
01:16:32Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
01:16:34On va vous entendre dans un instant, juste après la pause.
01:16:38Levé de doutes sur les discriminations antisémites d'élèves juifs à Paris.
01:16:43Une enquête a été ouverte à la demande de la ministre de l'Éducation nationale,
01:16:46Nicole Belloubet, après la plainte de 15 élèves de cet établissement.
01:16:50Oui, ils ont obtenu des 4, 5, 6 sur 20 pendant le grand oral du baccalauréat,
01:16:55alors qu'ils ont eu d'excellents résultats tout au long de l'année.
01:16:58Mais l'enquête tend à prouver qu'il n'y a pas eu de discrimination.
01:17:01Marine Zaboura.
01:17:03Les élèves de l'école Yabné n'auraient pas subi de discrimination
01:17:06en raison de leur religion juive lors d'une épreuve du baccalauréat.
01:17:09C'est ce que révèle l'enquête administrative lancée par Nicole Belloubet
01:17:13après plusieurs signalements.
01:17:14Sur les deux jurés incriminés,
01:17:16le premier n'a commis aucune distorsion de notation
01:17:19lorsque l'on compare les résultats des candidats du lycée
01:17:22avec ceux d'autres établissements.
01:17:24Pour le second jury, les professeurs se seraient montrés plus sévères,
01:17:27mais rien ne permet de retenir une quelconque discrimination.
01:17:31Le directeur de cet établissement et l'avocat de Yabné
01:17:33affirment pourtant le contraire.
01:17:35Plusieurs de ces très bons élèves ont obtenu des notes allant de 3 à 9 sur 20.
01:17:39L'établissement sous contrat a constaté une minoration très importante
01:17:43des notes de ses élèves sur deux jurys dans un centre d'examen
01:17:46à l'oral de spécialité du bac.
01:17:48Selon les informations du journal Le Parisien,
01:17:51la plus mauvaise note évaluée par ces jurys est un 2 sur 20
01:17:53et ne concerne pas un élève de l'école Yabné.
01:17:56En revanche, cinq élèves de cet établissement ont obtenu un 20 sur 20.
01:18:01Le directeur de l'établissement, contacté par nos confrères,
01:18:03salue la réactivité du ministère et affirme que les discussions
01:18:07avec celui-ci vont se poursuivre.
01:18:11Tiens, cette information qui nous a fait sourire ce matin,
01:18:13du sel qui vaut de l'or.
01:18:15Pour fêter ses 90 ans, la marque de sel La Baleine
01:18:18a mis de la poudre dorée comestible dans dix salières
01:18:23qui seront commercialisées d'ici à la fin de l'année.
01:18:25Oui, vous savez, c'est le même principe que pour le ticket d'or
01:18:27glissé dans la tablette de chocolat dans Charlier de la Chocolaterie.
01:18:30Sauf que cette fois-ci, si vous tombez sur une des dix salières,
01:18:33vous n'avez pas une visite de l'usine, mais vous avez un chèque de 1000 euros.
01:18:36Ce qui n'est pas mal.
01:18:37C'est pas mal, oui, ça vaut le coup.
01:18:38Donc vous savez ce qu'il vous reste à faire, Romain.
01:18:39Voilà, il faut acheter du sel.
01:18:42On se demandait tout à l'heure si les clients,
01:18:44si certains clients ne seraient pas tentés de tricher un peu.
01:18:48Le français est tricheur.
01:18:50Parfois, ça lui arrive.
01:18:53Allez, restez bien avec nous.
01:18:54Dans un instant, on sera avec la présidente de la coordination rurale,
01:18:57Véronique Leflocq.
01:18:58Elle est inquiète, elle ne veut pas d'écologiste
01:19:01au ministère de l'Agriculture.
01:19:03Voilà, on va en parler dans un instant.
01:19:05Véronique Leflocq qui est déjà connectée.
01:19:07Bonjour et à tout de suite.
01:19:12La CGT appelle à des manifestations pour tenter d'imposer un Premier ministre de gauche.
01:19:17Est-ce que ça vous choque ?
01:19:18Est-ce que c'est le rôle d'un syndicat de salariés de faire de la politique ?
01:19:21Vous avez flashé le QR code et répondu à la question en enregistrant vos vidéos.
01:19:24Les voici, voici vos réponses.
01:19:27Ça me choque énormément qu'un syndicat appelle à faire de la politique.
01:19:30Il suffirait tout simplement qu'on lui enlève toutes les ressources qu'on lui verse
01:19:36puisqu'il n'a plus beaucoup d'adhérents.
01:19:38Qu'ils restent à leur place, ils font déjà assez de dégâts comme ça.
01:19:42Quand on voit des manifestations, on voit des drapeaux palestiniens
01:19:47tenus par les mains d'un genre de la CGT,
01:19:49je suis très inquiet, la politique française devient de plus en plus petite
01:19:53et ça fait très très peur.
01:19:54Un syndicat, ça sert plutôt à aider un employé qui a des problèmes dans l'entreprise.
01:19:59C'est plus ça ou vraiment quelque chose qui est très important au niveau national
01:20:03mais pas au niveau de la politique.
01:20:04Moi, je vois qu'à mon travail, ils ont mis des tracts.
01:20:07C'était inadmissible de voir les tracts qu'ils ont pu déposer la CGT.
01:20:12C'est une honte de voir ça.
01:20:14Voilà, vous pouvez continuer à flasher le QR code et à enregistrer votre vidéo.
01:20:19Véronique Leflocq, présidente nationale de la coordination rurale,
01:20:23est en direct avec nous.
01:20:24Bonjour Véronique Leflocq, merci d'être là.
01:20:26Vous êtes inquiète, je voulais vous entendre parce que vous êtes inquiète en ce moment.
01:20:28Qu'est-ce que vous redoutez exactement ?
01:20:32Écoutez, si demain on nous nomme un ministre de l'Agriculture qui est issu des Verts,
01:20:38pour nous, c'est une double provocation.
01:20:41On sait déjà qu'avec eux, on irait vers une politique de déproduction.
01:20:45Ce sont des opposants à l'agriculture telle que nous la pratiquons aujourd'hui,
01:20:50alors même que nous avons l'agriculture la plus vertueuse au monde.
01:20:53On sait que demain, l'accès à l'eau nous sera privé, impossible.
01:20:58Ça veut dire une politique de déproduction, une politique d'encore plus d'importation alimentaire.
01:21:02Donc c'est tout faux pour les consommateurs, c'est tout faux pour la planète.
01:21:06C'est une déclaration d'hostilité parce qu'on sait déjà que ceux-là même,
01:21:11les Verts, étaient présents il y a un an à Sainte-Sauline
01:21:14pour détruire ce qu'ils appellent les mégabassines.
01:21:17Ils sont prêts à revenir la semaine prochaine.
01:21:19Cette déclaration d'hostilité, nous les agriculteurs, nous à la coordination rurale,
01:21:23on ne se laissera pas faire.
01:21:25On est là pour sauver nos exploitations et il est hors de question
01:21:29de laisser cette terreur s'installer dans nos campagnes.
01:21:33Véronique Leflocq, qu'est-ce qui se passe s'il y a un ministre de l'Agriculture écologiste qui est nommé ?
01:21:40La coordination rurale fera voir ses couleurs pour justement se défendre.
01:21:48On ne peut pas s'inscrire dans une agriculture décroissante,
01:21:54une agriculture qui ne sera plus capable d'alimenter les Français
01:21:58parce que justement on ne pourra plus soigner nos éloignements.
01:22:00Mais vous pourriez à nouveau bloquer des routes, aller jusque-là ?
01:22:04Alors, on l'a dit hier au bord du Tour de France, les routes, on n'ira pas les bloquer.
01:22:09On est en plein été.
01:22:12Mais par contre, on est prêts à sortir les fourches.
01:22:14Je crois qu'Emmanuel Macron a dit qu'il fallait se réarmer.
01:22:18Nous, on a tout ce qu'il faut.
01:22:20On a tout ce qu'il faut pour se défendre.
01:22:22Nous, on est là en tant que citoyens comme les autres.
01:22:25On n'a pas à être traités différemment des autres.
01:22:28Je pense que tous les citoyens ont pu dire qu'ils étaient derrière nous.
01:22:33Ils veulent consommer français.
01:22:35Ils veulent qu'on prenne soin de la planète.
01:22:37C'est exactement ce que l'on fait tous les jours.
01:22:39Nous, on fait de l'écologie appliquée.
01:22:41Nous, on n'est pas pour ces importations, pour ces cargos
01:22:44qui vont nous emmener de l'alimentation de Nouvelle-Zélande, du Mercosur ou d'ailleurs.
01:22:49Nous, on veut cette agriculture responsable.
01:22:52Globalement, les choses ont bougé.
01:22:54Ça sera ma dernière question.
01:22:55Véronique Leflocq, depuis votre mobilisation, vous avez obtenu quelques avancées.
01:23:02Eh bien, écoutez, on ne le disait pas suffisamment pendant cette crise.
01:23:06Plus de 200 000 normes au niveau de l'agriculture française.
01:23:11Vivre de prime, ça n'a jamais été la volonté de la coordination rurale.
01:23:16Aujourd'hui, malheureusement, beaucoup d'agriculteurs attendent toujours
01:23:19ce qui nous était promis pour le 15 mars.
01:23:22C'est le désarroi total dans nos campagnes.
01:23:24Donc, vous imaginez une politique agricole menée par des verts,
01:23:28une politique de décroissance où il faudrait encore aller faire des dossiers
01:23:31pour avoir des aides.
01:23:32Alors, je pense que c'est fini.
01:23:34Donc, non, on va se défendre.
01:23:36Le compte n'y est toujours pas.
01:23:37Tout ce qui nous a été promis, aller faire le tour des campagnes.
01:23:41Les agriculteurs sont beaucoup abattus.
01:23:45Même si nous sommes là pour les motiver.
01:23:48C'est pour ça qu'hier, nous avions un brin de soleil
01:23:51en étant sur les routes du Tour de France.
01:23:53Et aujourd'hui, je serai encore avec une équipe du Gers.
01:23:58Merci beaucoup, Véronique Leflocq.
01:23:59Voilà, et on salue bien tous les agriculteurs.
01:24:02Merci beaucoup.
01:24:03Tiens, est-ce que Véronique Leflocq est encore avec nous ?
01:24:06Vous pouvez la faire revenir.
01:24:06On en est où des récoltes, là ?
01:24:11C'est catastrophique.
01:24:13C'est catastrophique dans les zones pour lesquelles Gabriel Attal
01:24:17a prévu un plan haut alors qu'il le faudrait
01:24:19pour toute la partie sud de la France.
01:24:22Mais aujourd'hui, même nos amis céréaliers de la région centre,
01:24:26là où on fait les meilleurs rendements habituellement,
01:24:28ont des très mauvais colza, des très mauvais blés.
01:24:30Donc, non, les rendements n'y sont pas et les prix n'y sont pas.
01:24:34Donc, tout faux cette année.
01:24:36Bon, écoutez, on va suivre ça et on est à vos côtés.
01:24:39Merci beaucoup, Véronique Leflocq.
01:24:41On accueille Agnès Verdier-Molinier.
01:24:43Bonjour, Agnès.
01:24:44Bonjour, Romain.
01:24:44Depuis le coup de théâtre de dimanche dernier,
01:24:46une grande inquiétude s'est abattue sur la France entrepreneuriale.
01:24:50Ceux qui font l'économie, les patrons, les petits patrons,
01:24:53les patrons moyens, les patrons de grandes entreprises,
01:24:55de très grandes entreprises.
01:24:56Vous venez ce matin pour alerter sur le risque d'une France à l'arrêt.
01:25:00Oui, Romain, ce que nous vivons actuellement
01:25:02est quand même extrêmement préoccupant.
01:25:04Nous voyons cette France à l'arrêt, ce temps suspendu,
01:25:07des rachats d'entreprises qui sont annulés,
01:25:10des investisseurs qui renoncent à investir,
01:25:13des décisions d'embauche qui sont remises à plus tard.
01:25:16On a l'impression que la France est rentrée vraiment dans une période
01:25:19à la fois d'incertitude politique, mais aussi de glaciation économique.
01:25:23On est dans un attentisme total et c'est vraiment extrêmement inquiétant.
01:25:28Qu'est-ce qui inquiète à ce point le monde économique ?
01:25:30D'abord qu'il n'y ait personne pour former vraiment un gouvernement cohérent.
01:25:35Et puis derrière que potentiellement le programme de la France insoumise
01:25:39ou du nouveau front populaire soit appliqué.
01:25:41Alors, ce serait catastrophique pour nos entreprises.
01:25:45C'est une cohorte de taxes sur les entrepreneurs et les entreprises.
01:25:49Le retour de l'ISF, les biens entrepreneuriaux qui seraient taxés,
01:25:53la suppression du prélèvement forfaitaire unique sur les revenus du capital,
01:25:56la taxation à 100% des successions au-delà de 12 millions d'euros.
01:26:00Ça veut dire quoi, Romain ?
01:26:01Ça veut dire qu'on a une entreprise qui coûte plus que 12 millions d'euros,
01:26:05qui vaut plus que 12 millions d'euros.
01:26:06Alors, on donne tout à l'État au moment de la transmission.
01:26:09Enfin, vraiment, ce serait une catastrophe avec des destructions aussi d'emplois massives.
01:26:15Vous avez des chiffres sur les destructions d'emplois potentielles
01:26:18si le programme du NFP est appliqué ?
01:26:20Oui, pour l'instant, on a chiffré avec l'équipe de la Fondation IFRAP une mesure.
01:26:24Le SMIC à 1 600 euros, tout le monde en parle en ce moment.
01:26:27Cette mesure pouvoir d'achat, on a appliqué ça sur l'industrie,
01:26:31la construction et les services.
01:26:33Et si on appliquait cette mesure, en fait, on évalue qu'on détruirait 250 000 emplois
01:26:39et qu'on mettrait 70 000 entreprises en faillite.
01:26:42Et ce n'est pas au bout de cinq ans, c'est au bout de un an.
01:26:46Et c'est surtout de petites entreprises.
01:26:49Alors, on se fait peur, mais ces mesures ne seront pas appliquées ici ?
01:26:53Alors oui, on l'espère.
01:26:55Mais quand même, c'est assez flou à ce stade, on peut le dire.
01:26:58Et ce qui est certain, c'est que quel que soit le prochain gouvernement,
01:27:01il y aura des augmentations d'impôts à la clé pour les entrepreneurs et les entreprises.
01:27:07On entend déjà des rumeurs sur il y aurait un deal sur l'ISF qui reviendrait de toute façon, etc.
01:27:13Et alors, avec les chiffres qui sont tombés hier sur les millionnaires,
01:27:16on a l'impression, les chiffres d'UBS, on a l'impression que la France est quatrième,
01:27:20alors on serait bien placé.
01:27:21Mais en fait, quand on ne regarde que les fortunes entrepreneuriales,
01:27:25en fait, on est plutôt sixième, voire encore plus décalée.
01:27:30Ça veut dire que finalement, la fortune investie dans nos entreprises par nos grandes fortunes,
01:27:37elle n'est pas si importante que ça.
01:27:39On est largement derrière les Britanniques et les Allemands.
01:27:42Il faut bien avoir en tête, ce sont les entreprises qui créent la richesse.
01:27:45On produit quelque chose et on le vend plus cher que ce que ça vous a coûté.
01:27:48Ça crée de la richesse et c'est comme ça que ça fonctionne.
01:27:51On risque des départs de France, de nos entrepreneurs et des délocalisations de leurs entreprises ou pas ?
01:27:57Alors, c'est un peu tôt pour le dire, ça ne fait qu'une semaine.
01:28:00Mais moi, les informations que je reçois, c'est que beaucoup de personnes qui sont fortunées,
01:28:05qui ont des entreprises, sont en train de prendre conseil auprès de leurs avocats, des notaires.
01:28:10Et on se souvient de l'arrivée de François Mitterrand au pouvoir en 80.
01:28:14Beaucoup d'entrepreneurs étaient partis.
01:28:15On se souvient de l'arrivée de François Hollande où il y avait une sorte de gel des embauches
01:28:19qui ne disait pas son nom jusqu'au tournant du mandat de François Hollande avec le CICE
01:28:24où tout d'un coup, c'était reparti.
01:28:26Donc, ce qui est sûr, c'est que déjà, beaucoup de personnes commencent à penser à quitter la France
01:28:31et ça, ce n'est pas du tout une bonne nouvelle.
01:28:34Et rien que ça, c'est un très, très mauvais indicateur.
01:28:37Et l'incertitude, clairement, ne doit pas durer.
01:28:40Agnès Verdier-Molinier avec nous.
01:28:42Merci beaucoup, Agnès.
01:28:43Restez bien avec nous sur CNews.
01:28:45Dans un instant, la politique.
01:28:46Paul Sujit.
01:28:51Depuis quelques jours, vous l'avez déjà souligné, Paul Sujit,
01:28:54on est incapable de savoir, même le plus fondamental,
01:28:58est-ce que le pays sera gouverné à gauche ou à droite ?
01:29:00Pourtant, vous pensez qu'à un moment, il va falloir choisir.
01:29:02Oui, il faut choisir.
01:29:03Et même s'il a écrit aux Français, Emmanuel Macron, pour laisser entendre que ce choix,
01:29:07en fait, ne dépendait pas de lui, que c'était aux partis de décider, de s'arranger entre eux,
01:29:10rien n'est moins vrai.
01:29:11À la fin, c'est quand même lui qui va décider et va être obligé de le faire.
01:29:15Parce que le petit jeu qui s'est installé, on le voit bien,
01:29:17entre les différents blocs antagonistes qui composent cette assemblée introuvable,
01:29:20c'est le « je te tiens, tu me tiens » par la motion de censure.
01:29:24Le premier de nous trois qui va à Matignon ne va pas y rester longtemps.
01:29:26Bon, ça permet les uns et les autres, effectivement, de se regarder en chaîne de faïence.
01:29:30On voit, par exemple, Gérard Larcher promettre la censure de tout gouvernement
01:29:33ayant déministré les filles.
01:29:34Marine Le Pen ne dit pas autre chose.
01:29:35Elle inclut même les écologistes dans la liste hier soir.
01:29:38Les membres du Nouveau Front Populaire n'ont évidemment même pas besoin de le dire,
01:29:42tellement c'est évident que s'il y avait le moindre ministre hérène au gouvernement,
01:29:44ils censuraient tout de suite.
01:29:45Bref, donc on voit bien que ces forces s'équilibrent et qu'à la fin,
01:29:49il va falloir, malgré tout, contenter l'un et mécontenter l'autre.
01:29:53Dans la précédente législature, le cumul du bloc présidentiel et des LR,
01:29:56ça suffisait à échapper à la censure.
01:29:57Donc tant qu'Emmanuel Macron convainquait les Républicains de ne pas le censurer,
01:30:01il pouvait nommer un gouvernement et le faire fonctionner.
01:30:04Bon, c'était déjà pas gagné.
01:30:05Souvenez-vous que les Républicains, ça les chatouillait un peu pour le prochain budget.
01:30:08Cette fois, ça ne suffit plus.
01:30:10Il faut convaincre soit le RN, soit la gauche de ne pas censurer le prochain gouvernement,
01:30:14donc en donnant des gages à l'un ou à l'autre.
01:30:17Et ça, pour l'instant, Emmanuel Macron s'y est toujours refusé
01:30:20en ne faisant que reculer pour mieux sauter.
01:30:22Alors justement, Emmanuel Macron espère encore fissurer le bloc de gauche
01:30:25en isolant LFI, en isolant la France Insoumise.
01:30:27Oui, je lui souhaite bon courage.
01:30:29D'abord, parce que ça ne serait pas forcément très juste.
01:30:30Les accords électoraux se sont faits non pas après le résultat des urnes,
01:30:34mais avant, entre les différentes parties de gauche qui ont donc topé sur un programme commun
01:30:38et qui ont fait en sorte que même le candidat le plus modéré,
01:30:41si jamais ça existe au sein du Nouveau Front Populaire,
01:30:43a été élu dans sa circonscription avec les voix de tous les électeurs
01:30:46qui auraient été prêts à voter pour un LFI tendance très excitée.
01:30:49Donc, ce serait franchement injuste.
01:30:51C'est politiquement presque infaisable.
01:30:52Et même si Emmanuel Macron parvenait à désolidariser les socialistes
01:30:56et pourquoi pas les écologistes du reste de la France Insoumise,
01:30:59il faudrait pour ça convaincre Olivier Faure,
01:31:02convaincre Boris Vallaud, convaincre Marine Tondelier,
01:31:04eh bien que c'est pour le bien du pays, donc à leurs yeux, pour le bien de la gauche.
01:31:07En d'autres termes, il ne pourrait le faire qu'en donnant de très importantes concessions
01:31:12à la gauche dans le gouvernement de coalition qui en résulterait.
01:31:15La gauche essaie de jouer sa dernière carte en mobilisant la rue
01:31:19ou encore les grévistes puisque la CGT appelle à faire grève pendant les JO.
01:31:23Oui, c'est l'épreuve du rapport de force.
01:31:24Et si on veut filer un peu les métaphores de cours de récré,
01:31:27cette fois, on a plutôt l'impression que, vous savez,
01:31:28c'est le fils du chef espagnol dans Astérix PP qui retient sa respiration
01:31:32tant qu'on ne lui a pas donné contentement.
01:31:34Cela dit, Emmanuel Macron, qui ne peut évidemment pas tolérer
01:31:37qu'un tel chantage soit proposé,
01:31:38c'est lui-même affaibli et se retrouve moins que jamais en mesure d'y faire face.
01:31:42Et pourtant, il le faut.
01:31:43Le chef de l'État ne peut pas laisser un tel chantage
01:31:46avec des grèves pendant les Jeux Olympiques se faire
01:31:48car il en va de l'intérêt de la France.
01:31:49Mais décidément, jamais moins qu'aujourd'hui,
01:31:51le président de la République n'est en mesure de servir correctement
01:31:53l'intérêt de ce pays, précisément parce qu'il s'est affaibli
01:31:55par rapport à ses forces séditieuses.
01:31:58Merci beaucoup, Paul Sujit.
01:31:59Vous avez des lettres, hein ?
01:32:00Ah ben, Astérix, c'est quand même une grande place.
01:32:02Si on ne cite pas Astérix le matin sur CNews, où va-t-on ?
01:32:06Merci beaucoup, Paul.
01:32:07Paul Sujit, tous les matins dans la matinale de CNews.
01:32:097h57, soyez là.
01:32:11À 8h10, on sera avec Karl Olive, député Renaissance des Yvelines.
01:32:14On va analyser la situation politique actuelle avec Karl Olive.
01:32:18Ça sera sur CNews et sur Europe.
01:32:20En attendant, c'est le Temps, tout de suite avec Alexandra Blanc.
01:32:33Alexandra, trois départements sont placés en vigilance orange
01:32:36à cause des orages.
01:32:37Oui, en effet, les deux Savoies ou encore le département de Lens,
01:32:39avec une situation à surveiller.
01:32:41On a eu beaucoup d'orages hier.
01:32:42On va conserver un temps orageux aujourd'hui,
01:32:44mais principalement sur les régions de l'Est.
01:32:46C'est pourquoi ces trois départements des Alpes ont donc été placés
01:32:49sous surveillance.
01:32:50Alors, ce matin, beaucoup de pluie.
01:32:51Un temps très autonome avec le passage d'une perturbation très active.
01:32:55On retrouve de la pluie également sur les régions du Nord,
01:32:57sur le centre ou encore au pied des Pyrénées.
01:32:59Et puis toujours quelques orages, principalement sur les régions centrales
01:33:02ou encore en allant vers l'Aveyron.
01:33:04Dans l'après-midi, la perturbation se décale.
01:33:06On va retrouver un temps assez lumineux sur la façade ouest
01:33:09avec le retour de quelques éclaircies.
01:33:11En revanche, regardez sur le flanc est, toujours un temps très agité.
01:33:14Des orages, mais également de fortes précipitations.
01:33:17Soyez bien prudents avec donc une situation assez variable,
01:33:20assez instable aussi en remontant vers le Nord.
01:33:23Vent en Méditerranée.
01:33:24Côté température, c'est le grand écart ce matin,
01:33:26mais les températures ont tendance à baisser avec seulement 11 à 12 degrés
01:33:29en Bretagne contre 23 degrés à Nice.
01:33:32Et dans l'après-midi, n'en parlons pas.
01:33:33C'est la dégringolade des températures sur les régions du Nord.
01:33:36On repasse largement en dessous des normales.
01:33:3818 degrés en moyenne pour la pointe bretonne.
01:33:4019 degrés seulement à Paris ou encore 18 degrés à Lille.
01:33:44Tandis que la chaleur se maintient autour du golfe du Lyon
01:33:46avec en moyenne 30 degrés à Jaccio
01:33:49et 31 degrés sous le soleil de Marseille.
01:33:53C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
01:33:55installateur de panneaux photovoltaïques
01:33:57garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:33:59Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:02C'est News, il est 7h59.
01:34:04On parle de la CGT ce matin qui appelle à des manifestations
01:34:07pour tenter d'imposer un Premier ministre.
01:34:09Un Premier ministre de gauche, est-ce que ça vous choque ?
01:34:12Est-ce que c'est son rôle ?
01:34:12Est-ce que vous craignez que la CGT se LF-ise ?
01:34:15Que la CGT bordélise le pays comme d'autres ont bordélisé ?
01:34:19Il n'y a pas d'autre mot, l'Assemblée nationale.
01:34:20Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre vidéo.
01:34:22On va vous entendre à 8h30.
01:34:25Est-ce que ça commence à devenir inquiétant ?
01:34:27La réponse est oui selon certains Américains.
01:34:29Joe Biden a fait deux lapsus cette nuit au sommet de l'OTAN.
01:34:33Il a notamment confondu Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky.
01:34:37Rien que ça, vous allez l'entendre.
01:34:39Marine Le Pen précise la position de son parti.
01:34:43Elle la clarifie.
01:34:45L'URN promet de censurer tout gouvernement,
01:34:47comprenant des ministres LFI ou écologistes.
01:34:50On va en parler avec Élodie Huchard.
01:34:52A tout de suite, Élodie.
01:34:54Et puis les préparatifs du 14 juillet, dimanche.
01:34:56Nous sommes ce matin aux côtés des Légionnaires.
01:34:57Reportage CNews en immersion.
01:35:00Nouvelle prise de parole embarrassante pour Joe Biden.
01:35:02En conférence de presse, cette nuit au sommet de l'OTAN,
01:35:05à Washington, le président américain a enchaîné les lapsus.
01:35:08Il a d'abord annoncé Vladimir Poutine
01:35:10au moment d'accueillir Volodymyr Zelensky.
01:35:12Et un peu plus tard, il a parlé du vice-président Trump
01:35:15pour parler de Kamala Harris.
01:35:17Si Emmanuel Macron appelle à l'indulgence,
01:35:19la situation amuse beaucoup Donald Trump
01:35:21qui se moque de lui sur son réseau Truce Social
01:35:24et qui écrit « Beau boulot Joe ».
01:35:25Marine Sabourin.
01:35:30À chaque apparition publique, son lapsus.
01:35:33Au sommet de l'OTAN, Joe Biden a terminé son discours
01:35:35en annonçant une arrivée pour le moins étonnante.
01:35:38Mesdames et Messieurs, Président Poutine.
01:35:41Président Poutine.
01:35:43On va battre Président Poutine.
01:35:44Président Zelensky.
01:35:46Je suis tellement concentré sur battre Poutine,
01:35:48qu'on doit s'inquiéter.
01:35:49De toute façon.
01:35:50Nouvelle erreur quelques heures plus tard
01:35:52lors d'une conférence de presse cruciale
01:35:54qui visait pourtant à rassurer son électorat
01:35:56sur ses capacités à diriger les Etats-Unis.
01:36:00Je n'aurais pas choisi le vice-président Trump
01:36:02pour être le vice-président
01:36:04car je pense qu'il n'est pas qualifié d'être président.
01:36:06Alors commençons là.
01:36:08Depuis Washington, Emmanuel Macron a pris la défense
01:36:10de son homologue américain.
01:36:12Selon lui, Joe Biden est un président précis sur les dossiers.
01:36:15Je m'abstiendrai de faire tout commentaire
01:36:17de politique intérieure américaine.
01:36:19Il nous arrive à tous de faire des lapsus.
01:36:22Confronté à un tourbillon de questions
01:36:23autour de son état de santé,
01:36:25Joe Biden assure qu'il n'est pas nécessaire
01:36:27pour lui de se coucher à 20h,
01:36:28comme lui conseillent ses adversaires politiques.
01:36:31Il serait toutefois intelligent de ralentir
01:36:33un peu la cadence, selon ses mots.
01:36:36Voilà, il vous le disait,
01:36:38Donald Trump a réagi sur son réseau social.
01:36:40Pas besoin d'en rajouter pour Donald Trump,
01:36:42il dit juste « good job » Joe, bravo, merci beaucoup.
01:36:45Il lui dit merci en réalité.
01:36:47Il lui dit merci parce que ça joue en sa faveur, évidemment.
01:36:51Le secrétaire général du Rassemblement national
01:36:54a affirmé que le RN ne censurerait pas,
01:36:56a priori, un gouvernement NFP,
01:36:58donc Nouveau Front Populaire, y compris avec des Insoumis.
01:37:02Et le dit Huchard, une déclaration
01:37:03qui a semé le trouble en interne
01:37:05et qui a été démentie par Marine Le Pen.
01:37:07Oui, parce que la déclaration était assez hallucinante.
01:37:09Effectivement, Renaud Labaille,
01:37:10qui s'est confié à nos confrères du Figaro,
01:37:11pour dire d'abord « par principe,
01:37:13on ne censure jamais pour censurer.
01:37:15Tout dépendra du gouvernement,
01:37:16du discours de politique générale
01:37:17ou des textes présentés ».
01:37:19Il ajoute par ailleurs « nous ne faisons jamais
01:37:21de censure a priori.
01:37:22Si la gauche fait des mesures consensuelles
01:37:24que l'on peut voter, on ne la censurera pas ».
01:37:26Il parle aussi de la temporalité.
01:37:28Alors évidemment, ça a étonné,
01:37:29y compris dans les rangs du Rassemblement national.
01:37:31Eux qui ont voté des motions de censure
01:37:33contre Gabriel Attal seraient prêts
01:37:34à ne pas censurer un gouvernement nouveau
01:37:36Front populaire, y compris s'il y a des insoumis.
01:37:39Et puis surtout, on s'interrogeait
01:37:40au sein du parti sur les mesures consensuelles
01:37:42qui pouvaient exister entre la France insoumise
01:37:44notamment et le Rassemblement national.
01:37:46Il y a eu deux démentis quasiment en même temps.
01:37:48D'abord celui de la présidente de groupe,
01:37:50Marine Le Pen, qui dit ceci « Le Bourbier,
01:37:52dans lequel nous a plongé Emmanuel Macron,
01:37:54ne permet pas de connaître
01:37:55le futur gouvernement de la France.
01:37:56Mais il y a une chose qui est sûre,
01:37:57le groupe RN censura tout gouvernement
01:38:00où des LFI et des écologistes
01:38:01auraient des responsabilités ministérielles.
01:38:03Même son cloche du côté de Jordan Bardella,
01:38:06le RN censurerait immédiatement
01:38:07un gouvernement minoritaire du NFP
01:38:09dont les mesures économiques, agricoles et migratoires
01:38:12plongeraient le pays dans le chaos.
01:38:13Il ne peut y avoir aucune complaisance
01:38:15avec l'extrême gauche.
01:38:16A-t-il tenu à clarifier ? »
01:38:18Merci Elodie.
01:38:19Cette fresque scandaleuse à Lyon,
01:38:21des élèves d'une école primaire
01:38:23ont été pris en otage politiquement
01:38:26par des professeurs de gauche.
01:38:28Ces élèves ont offert une banderole politique
01:38:31anti-RN à la députée écologiste Marie-Charlotte Garin.
01:38:34Oui, dessus on peut lire par exemple
01:38:36« Il faut combattre le RN »
01:38:37ou encore « Vous êtes la meilleure députée ».
01:38:39Je rappelle que ce sont des enfants
01:38:40qui ont écrit sur cette banderole.
01:38:42Et c'est leur maîtresse qui l'a donnée
01:38:44à Marie-Charlotte Garin,
01:38:45qui a publié une vidéo sur X
01:38:47qui a été retirée depuis,
01:38:49où elle s'engage à emporter la banderole
01:38:51jusque dans l'Assemblée nationale.
01:38:52Tiens Paul Sujit, vous lirez et réagirez.
01:38:54Je découvre cette histoire en même temps que
01:38:56les téléspectateurs sur l'antenne,
01:38:57c'est hallucinant.
01:38:59Et que la députée n'ait pas eu
01:39:00le présence d'esprit nécessaire
01:39:01de se rendre compte que
01:39:02c'était une énorme bourde.
01:39:04Même en terminale, ça ne se fait pas.
01:39:06Mais alors avec des enfants de primaire,
01:39:09c'est scandaleux.
01:39:09Vous les encouragez là-dedans, c'est hallucinant.
01:39:11Dimanche, c'est le 14 juillet.
01:39:13En attendant, nous mettons nos militaires
01:39:16à l'honneur sur CNews, vous le savez.
01:39:18Et ce matin, on vous emmène en immersion
01:39:20avec les sapeurs légionnaires
01:39:21du 2e Régiment étranger de Génie.
01:39:24Oui, ils s'entraînent actuellement dans le Var
01:39:25en vue des Jeux olympiques
01:39:27puisqu'ils feront partie du dispositif de sécurité.
01:39:30Les reportages signés Stéphanie Rouquet.
01:39:33Dès le lever du soleil,
01:39:35les sapeurs légionnaires du 2e Régiment étranger de Génie
01:39:38partent sur les terrains d'entraînement.
01:39:41Il y a un grand mouvement.
01:39:42Celle-là, tu te couvres sur celle-là.
01:39:45Les techniques au combat corps à corps
01:39:47de haute intensité sont maîtrisées pleinement.
01:39:50Ces militaires peuvent faire face à toute situation.
01:39:53Ça nous aide à se défendre
01:39:54dans différentes situations.
01:39:56Comme en VG Pirate,
01:39:57quand on rencontre quelqu'un en ville
01:40:00qui essaie de nous insulter ou de faire quelque chose de mal.
01:40:03Donc ça nous aide à se défendre
01:40:06sans utiliser les armes d'étal.
01:40:09Ces sapeurs légionnaires font partie du dispositif de sécurité
01:40:13qui va encadrer les Jeux olympiques.
01:40:15Avant leur départ pour Paris,
01:40:16direction ce cinéma fictif
01:40:19pour approfondir et réviser
01:40:21les techniques de recherche d'armes ou d'explosifs.
01:40:25Des sautes !
01:40:27Là, il y a de l'explosif ici, il y a peut-être la vague.
01:40:29Tu sais plus, c'est bon, on ne cherche plus, on se casse.
01:40:31Éraquo et la zone !
01:40:33Éraquo et la zone !
01:40:34Avant les événements olympiques,
01:40:36ils seront chargés des visites de sécurité de chaque site,
01:40:39c'est-à-dire une fouille minutieuse des stades et des complexes.
01:40:43Si je prends un équivalent comme le Stade de France à Paris,
01:40:45250 à 300 personnes sur une bonne demi-journée
01:40:49sont nécessaires pour ce genre d'action.
01:40:51L'erreur n'est pas acceptable et on le sait très bien.
01:40:54Et on entraîne nos hommes dans ce cas-là.
01:40:56La date du début de ces opérations de sécurité à Paris reste secrète.
01:41:03Voilà, le 14 juillet, le défilé du 14 juillet,
01:41:05qui aura lieu non pas sur l'avenue des Champs-Elysées,
01:41:07mais sur l'avenue Foch,
01:41:09JO oblige, sera à suivre avec
01:41:12Chanaousto et Thierry Cabane à partir de 9h, voilà.
01:41:16Oui, nous serons là de 9h à 13h pour commenter le défilé
01:41:19et le débriefer après avec Thierry.
01:41:218h06, dans un instant, la grande interview sur CNews
01:41:25avec Karl Oliv, ce matin, CNews et Europe 1, à tout de suite.
01:41:32C'est la grande interview de Karl Oliv.
01:41:34Bonjour Karl Oliv.
01:41:35Bonjour Romain Lesarbre.
01:41:35Sur CNews et sur Europe 1, Karl Oliv, député Renaissance des Yvelines.
01:41:39On va analyser évidemment la situation politique compliquée,
01:41:41c'est le moins qu'on puisse dire, du pays en ce moment.
01:41:44Selon l'opinion, le quotidien, l'opinion,
01:41:46l'Elysée a fait venir cette semaine trois constitutionnalistes
01:41:50pour tenter de démêler le sac de nœuds politique et institutionnel
01:41:53dans lequel le pays se trouve.
01:41:55L'ancien garde des Sceaux, toujours cité par l'opinion,
01:41:58Jean-Jacques Urvoas, dit que le président de la République
01:42:01est au volant d'une voiture sur un lac gelé.
01:42:03Comment en est-on arrivé à cet enlisement politique du pays ?
01:42:07Ce que je constate d'abord, c'est que le sursaut démocratique
01:42:10est là et bien là.
01:42:12Depuis 1981, donc depuis plus de 40 ans,
01:42:15il n'y a jamais eu autant de participation.
01:42:16Donc les Français se saisissent de l'outil
01:42:18qui lui ont été conférés par le président de la République.
01:42:21Et ça, il faut s'en satisfaire.
01:42:23Aujourd'hui, que constate-t-on, Romain Désarmes ?
01:42:25C'est qu'il y a trois pôles, on va dire, majeurs dans ce pays.
01:42:30Pôle de droite, d'extrême droite, pôle de gauche, d'extrême gauche
01:42:34et puis un pôle central.
01:42:36Et à partir de là, c'est bien, on est à l'euro en ce moment, l'euro 2024.
01:42:41On peut jouer à l'allemande.
01:42:42Ce n'est pas une fracture du crâne que de jouer à l'allemande,
01:42:44c'est-à-dire de travailler en coalition
01:42:45et puis peut-être de prendre le temps
01:42:47pour répondre justement à l'envie des Français
01:42:49qui ont décidé de ne pas donner de majorité absolue à qui que ce soit.
01:42:52Bon, il va falloir que des députés de droite et de gauche travaillent ensemble.
01:42:55Pour résumer la situation, sous quelle forme ?
01:42:57LR ne veut pas de coalition.
01:43:00Sous quelle forme vous allez travailler ensemble ?
01:43:02LR ne veut pas de...
01:43:03Ça, c'est une phrase définitive, monsieur...
01:43:04C'est Laurent Wauquiez.
01:43:05C'est peut-être monsieur Wauquiez.
01:43:07Mais moi, je pense que vous avez des collègues républicains
01:43:11comme Michel Tabarro, comme Annie Gennevard,
01:43:14comme Philippe Juvin,
01:43:16qui sont capables, encore une fois, d'avoir des textes.
01:43:18Quand le président Larcher parle de pacte législatif,
01:43:21je trouve que c'est une voie qui est intéressante.
01:43:23Quand monsieur Wauquiez parle de pacte législatif,
01:43:26c'est une voie qui est intéressante.
01:43:27Et ça va dans le sens de trouver des compromis
01:43:30sans tomber dans la compromission.
01:43:31Donc pas de coalition globale, mais des accords texte par texte.
01:43:35Et pourquoi pas ?
01:43:36Et puis de la même manière, je dirais qu'à gauche,
01:43:38des personnes comme Jérôme Gage, comme Karel Delga,
01:43:42comme François Rebsamen ou Bernard Cazeneuve,
01:43:44comme des personnes qui savent de quoi ils parlent.
01:43:46Et si c'était ça le choc de culture que les Français attendaient ?
01:43:49Et si c'était ça le salut que la France pouvait mettre en place
01:43:55pour faire avancer notre pays ?
01:43:57Monsieur Bézarme, je dis avancer notre pays.
01:43:59Je ne dis pas faire avancer les partis.
01:44:01C'est bien l'un des sujets.
01:44:02Tant que le parti sera plus important que le pays,
01:44:04on ne s'en sortira pas.
01:44:05Et les Français vont continuer à faire des bras d'honneur
01:44:08à juste titre aux politiques, quels qu'ils soient.
01:44:10Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat,
01:44:13qui était à votre place hier avec Laurence Ferrari,
01:44:15a évoqué une dizaine de textes sur lesquels les LR pourraient travailler.
01:44:18Vous mettez quoi dedans ?
01:44:19Quels textes concrètement, des exemples,
01:44:22qui pourraient être votés à la fois par LR
01:44:25et par l'aile gauche qu'on va préciser d'ailleurs ?
01:44:29D'abord, je crois qu'il faut écouter les Français.
01:44:32Moi, j'ai été élu dans une circonscription des Yvelines.
01:44:34Et je vais vous dire, je suis très fier d'avoir été élu.
01:44:37Ça a été compliqué.
01:44:38Dans une triangulaire où il y avait à la fois
01:44:40le candidat LR et le candidat LR.
01:44:43Pourquoi je vous dis ça ?
01:44:44Parce que je ne dois rien à personne.
01:44:45Et tant mieux parce que ça me permet en plus
01:44:47d'avoir une liberté d'esprit et d'action et de pensée
01:44:51où je dis ce que j'ai envie de dire.
01:44:52Alors qu'est-ce que je vais vous dire ?
01:44:53Je vais vous dire deux choses.
01:44:53Les Français nous disent et veulent de la sécurité.
01:44:55Moi, je suis pour le retour des peines planchées.
01:44:57Je suis pour la refonte globale de l'excuse de minorité.
01:45:01Je suis pour l'exécution des peines,
01:45:03notamment pour les jeunes, pour des maisons de reclassement.
01:45:06D'un côté.
01:45:07Et puis, de l'autre côté, je suis évidemment pour que le travail
01:45:10puisse payer quand on souhaite travailler plus.
01:45:12Et donc, je ne suis totalement opposé.
01:45:15Et je vais vous dire ce que je ne souhaite pas.
01:45:16Parce que c'est bien beau de dire
01:45:17il faut faire ci, il faut faire ça.
01:45:18Qu'est-ce qu'on propose ?
01:45:19Moi, je propose évidemment de continuer la défiscalisation
01:45:22des heures supplémentaires.
01:45:24Et je continue de marteler qu'il nous faut un intérêt
01:45:27à aller travailler plutôt qu'à rester chez soi.
01:45:30Et c'est comme ça que nous allons avoir du pouvoir d'achat
01:45:31pour les Françaises et les Français.
01:45:33Donc, des mesures considérées comme étant de gauche
01:45:35pour avoir les voix de la gauche.
01:45:37Des mesures considérées comme étant de droite
01:45:40pour avoir les voix de la droite.
01:45:40Ce sont des accords globaux sur une dizaine de textes.
01:45:44J'aime pas que vous faites ça.
01:45:45Si ça fait être gaudillier,
01:45:46c'est pas ça ce que souhaitent les Français.
01:45:48Gérald De Gaulle disait
01:45:49la France, c'est pas la gauche.
01:45:50La France, c'est pas la gauche.
01:45:51Mais je ne comprends pas comment vous trouvez votre majorité.
01:45:53Écoutez, depuis deux ans, on a cherché...
01:45:55Les 289 députés.
01:45:56Non, mais depuis deux ans, on a cherché à trouver des accords
01:45:59qui ne sont pas venus ni à droite ni à gauche.
01:46:01Depuis qu'il y a eu cette dissolution,
01:46:03on s'aperçoit que les uns et les autres font des pas.
01:46:05Mais je vais vous dire, comment font...
01:46:06Excusez-moi de reprendre l'exemple,
01:46:08mais comment font les Allemands ?
01:46:09Comment font les Belges ?
01:46:10À un moment donné, à l'heure où on se parle,
01:46:12si c'est strictement la même culture
01:46:14et faire comme s'il ne s'était rien passé,
01:46:16alors, comme disait le président Sarkozy,
01:46:18on va dans le mur et on klaxonne en.
01:46:19C'est pas ce que nous souhaitons,
01:46:20c'est pas ce que les Français souhaitent.
01:46:22Mais si demain, on a la possibilité,
01:46:24encore une fois, de proposer des lois concrètes
01:46:27et vraiment de retrouver un logiciel qui parte du terrain,
01:46:31alors là, je vais vous dire que les Français en seront satisfaits.
01:46:33Tiens, on va être très concret.
01:46:33Le gouvernement veut repousser, pour le moment,
01:46:35la réforme de l'assurance chômage
01:46:37et prolonger les règles actuelles d'indemnisation chômage
01:46:40jusqu'au 30 septembre.
01:46:41Bon, qu'est-ce qu'il faut faire
01:46:43avec la réforme de l'assurance chômage ?
01:46:44On l'abandonne ou on l'assume ?
01:46:45Ah non, moi, je ne suis pas pour l'abandonner.
01:46:47En revanche, qu'on sursoie à son exécution,
01:46:51c'est plutôt cohérent à un moment donné
01:46:53où on est en quête d'un Premier ministre
01:46:54et d'un gouvernement.
01:46:56Mais encore une fois, je vous le redis,
01:46:57tant qu'il y aura un intérêt à rester chez soi
01:46:58plutôt que d'aller travailler, on ne s'en sortira pas.
01:47:00Et donc, la réforme de l'assurance chômage
01:47:03ne va pas tout régler,
01:47:04mais en partie fera qu'à un moment donné,
01:47:06on doit aller plutôt répondre favorablement
01:47:09à une offre d'emploi
01:47:10plutôt que de continuer à bénéficier de subsides.
01:47:13Parce que ça, c'est une injustice
01:47:14et une injustesse sociale
01:47:15que les Français ne comprennent pas.
01:47:16Surtout ceux qui se lèvent tôt pour aller travailler.
01:47:19La grande interview CNews Europe 1 avec vous,
01:47:20Carl Olive, député Renaissance des Yvelines.
01:47:23Les députés RN accepteraient de voter des textes bons
01:47:27pour l'intérêt du pays, c'est ce qu'ils disent.
01:47:29Ils pourraient vous aider à obtenir une majorité
01:47:31sur certains textes ?
01:47:32Écoutez, moi encore une fois, je veux être très clair.
01:47:34Il y a près de 11 millions de Français
01:47:36qui ont voté pour le Rassemblement national.
01:47:38Donc moi, je veux bien qu'on dise
01:47:40que ce sont des fachos à tour de bras.
01:47:42Mais à un moment donné, quand vous avez plus de 30 %
01:47:45de personnes qui votent pour le Rassemblement national,
01:47:47il faut aussi prendre en considération,
01:47:48sauf à ce que je me trompe,
01:47:49les 577 députés de l'Assemblée nationale
01:47:52ont été élus démocratiquement.
01:47:54Il faut peut-être arrêter de prendre aussi
01:47:55les Français pour des cons et de les infantiliser.
01:47:57Les Français sont très responsables.
01:47:58Ils savent pour qui ils votent.
01:47:59Ils savent ce pour quoi ils votent.
01:48:01Et je le dis souvent, si madame Marine Le Pen,
01:48:02qu'on voit à l'écran, me dit que le soleil est jaune,
01:48:05monsieur Désarme, excusez-moi,
01:48:06je ne vais pas lui dire que le soleil est rouge
01:48:08parce que je fais partie de la majorité présidentielle
01:48:10et qu'elle fait partie de l'extrême droite.
01:48:11Qui voyez-vous à Matignon ?
01:48:13Qui pour Matignon ?
01:48:13Quel est le profil idéal
01:48:15pour occuper le poste de Premier ministre ?
01:48:16Je pense qu'il faut quelqu'un qui rassemble
01:48:19et quelqu'un qui soit apte à trouver
01:48:23le plus large compromis.
01:48:24En tout cas, ce que je peux vous dire,
01:48:25ça ne peut pas être un membre de la France insoumise.
01:48:28Ce n'est pas possible.
01:48:29Je ne parle même pas de personne
01:48:30et pourtant je les combats, vous le savez.
01:48:32Mais moi, si c'est pour désarmer la police,
01:48:34puisque ça fait partie du programme
01:48:36d'Ellefie et du Front Populaire,
01:48:37si c'est pour créer des impôts nouveaux,
01:48:39là on a 3 000 milliards de dettes,
01:48:40si c'est pour tout de suite
01:48:43enjoindre le fait de faire le SMIC à 1 600 euros,
01:48:45c'est-à-dire que globalement,
01:48:478 entreprises sur 10,
01:48:48il n'y a pas que des entreprises de K40,
01:48:50je vais terminer,
01:48:50il y a 5 millions de petites et moyennes
01:48:52entreprises en France.
01:48:54Si, en claquement de doigts,
01:48:55vous dites c'est 1 600 euros le SMIC,
01:48:56je peux vous dire,
01:48:57il n'y en a plus des 3 quarts
01:48:58qui vont être très très mal,
01:48:59pour discuter avec des chefs d'entreprise,
01:49:01de petites et moyennes entreprises,
01:49:03dans ma circonscription,
01:49:04on sait que c'est très mal parti.
01:49:05Donc ça, certainement pas.
01:49:06– Pas d'Ellefie Amatignon,
01:49:08mais ça peut être un profil NFP,
01:49:09donc en clair, un PS, un écologiste ou un communiste ?
01:49:11– Écoutez, je pense qu'aujourd'hui,
01:49:14les Français ne veulent pas entendre parler
01:49:17du programme du Front Populaire,
01:49:19ce n'est pas ça.
01:49:20Pour moi, la France n'est pas à gauche,
01:49:22c'est une réponse à ce qui s'est passé
01:49:23dans l'entre-deux-tours,
01:49:25mais il ne faut pas se cacher
01:49:26derrière son petit doigt.
01:49:27Mais avant cela, je pense que nous autres,
01:49:28majorité présidentielle dans le socle
01:49:30que nous souhaitons élargir,
01:49:31on a besoin d'un examen de conscience
01:49:34avant de retrouver notre examen de confiance
01:49:36à l'endroit des Français.
01:49:37Sinon, là encore, on ne s'en sortira pas.
01:49:39On ne peut pas faire comme si
01:49:40il ne s'était rien passé,
01:49:41on a pris une branlée.
01:49:42On ne peut pas faire comme si
01:49:43il ne s'était rien passé.
01:49:44Il faut absolument que nous allions
01:49:46bien plus sur le terrain,
01:49:47sans être déconnectés de la réalité du terrain,
01:49:50et écouter les Français.
01:49:51Oui, prendre des bourre-pif,
01:49:52ça ne va pas nous faire une fracture du crâne,
01:49:54là encore.
01:49:55Il faut absolument qu'on écoute les Français,
01:49:57ce qu'on n'a pas suffisamment fait.
01:49:59Et quand ça se passe comme ça sur le terrain,
01:50:00quand vous avez été élus de terrain,
01:50:02vous pouvez, dans ce marasme, être élu.
01:50:04Je pense à Gérald Darmanin,
01:50:06qui a réalisé 60% des voix
01:50:08dans son territoire à Tourcoing.
01:50:12Et pourtant, ce n'était pas simple.
01:50:13Qu'est-ce qui vous a manqué ?
01:50:15Du pragmatisme.
01:50:16Il nous a manqué du pragmatisme.
01:50:18Il nous a manqué, peut-être aussi,
01:50:19le fait de comprendre,
01:50:21moi, c'est ce que j'ai dit à mes collègues
01:50:23avant-hier en union de groupe,
01:50:24que nous n'étions pas en majorité absolue,
01:50:27qu'on était en majorité relative depuis deux ans.
01:50:28Qu'est-ce qui n'a pas marché dans la Macronie
01:50:30depuis deux ans ?
01:50:31Je pense, il y a quand même...
01:50:32Moi, je ne veux pas tout jeter avec l'eau du bain.
01:50:34Je ne suis pas celui qui va faire un bras d'honneur
01:50:35au président de la République
01:50:36pour lui dire que c'est un zéro,
01:50:39là où tout le monde, depuis sept ans parfois,
01:50:41l'ont considéré comme un héros.
01:50:42Donc, très peu pour moi.
01:50:44En revanche, oui, il y a des choses
01:50:45qui n'ont pas fonctionné.
01:50:46Mais pardonnez-moi,
01:50:47le chômage historiquement bas
01:50:48depuis près de 20 ans,
01:50:51ce n'est pas une formule d'esprit.
01:50:54Le fait d'avoir 900 000 apprentis,
01:50:56ce n'est pas une formule d'esprit.
01:50:57La suppression de la taxe d'habitation
01:50:59qui a permis aux Français
01:51:00de bénéficier quasiment de 1200 euros en moyenne,
01:51:03c'est quand même du pouvoir d'achat.
01:51:04Donc, tout n'a pas été bien.
01:51:06Ce qui n'a pas fonctionné, pour moi,
01:51:07c'est la méthode.
01:51:07On n'a pas su verbaliser.
01:51:09On n'a pas su, à côté de notre savoir-faire,
01:51:11aller vers le faire savoir.
01:51:12Exemple, pour le projet de loi des retraites.
01:51:15Projet de loi des retraites.
01:51:17Je vous l'ai déjà dit à votre micro,
01:51:18Monsieur Desarmes.
01:51:19En Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie,
01:51:21en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni,
01:51:23on part à 65 ans, parfois à 67 ans.
01:51:26En France, on serait un microclimate ?
01:51:27Ben non, on n'est pas la fève dans la galette.
01:51:29La désignation du président
01:51:31du groupe Renaissance à l'Assemblée,
01:51:34donc de votre groupe, aura lieu demain.
01:51:37Gabriel Attal fait figure de favori
01:51:39puisque Elisabeth Borne et Gérald Darmanin
01:51:41se seraient retirés de la course.
01:51:43Gabriel Attal qui, dès le soir du second tour,
01:51:46a clairement affiché et pris ses distances
01:51:48avec le président de la République
01:51:48en affirmant que la dissolution,
01:51:49il l'avait subie.
01:51:50C'est de bonne augure pour la suite ou pas ?
01:51:52Écoutez, d'abord...
01:51:53Est-ce que Gabriel Attal est votre candidat ?
01:51:54Non mais d'abord, ce n'est pas un concours
01:51:57de Miss France où, encore une fois,
01:52:00la présence d'un groupe,
01:52:01ce n'est pas le plus important.
01:52:02Le plus important, c'est qu'est-ce qu'on propose ?
01:52:04Qu'est-ce qu'on propose aux Français ?
01:52:05C'est ça qui est le plus important.
01:52:07Et derrière, Gabriel Attal est aujourd'hui
01:52:09Premier ministre.
01:52:10Peut-être qu'il le sera encore
01:52:11pendant quelques semaines.
01:52:12Peut-être qu'il le sera,
01:52:14comme le président l'a laissé entendre
01:52:16ou comme Gérard Larcher le souhaite,
01:52:18enjamber les joueuses olympiques
01:52:19et paralympiques.
01:52:21Il est peut-être urgent d'attendre aujourd'hui
01:52:23pour nommer quelqu'un et surtout
01:52:26faire en sorte que les Français se retrouvent
01:52:28dans la nomination,
01:52:29non pas seulement d'un Premier ministre,
01:52:30mais d'un gouvernement.
01:52:31Est-ce que Gabriel Attal ferait un bon président
01:52:34de groupe Renaissance à l'Assemblée ?
01:52:36Mais Gabriel Attal...
01:52:37Est-ce qu'il est votre candidat ?
01:52:38Je repose la question.
01:52:39Gabriel Attal, je pense qu'il n'y aura pas
01:52:4150 candidats aujourd'hui.
01:52:43Et Gabriel Attal, s'il est président de groupe,
01:52:44je sais qu'il fera le boulot
01:52:46comme il a fait le boulot
01:52:47pendant la campagne électorale,
01:52:49pendant la campagne législative.
01:52:51Ce n'est pas le sujet.
01:52:52Il a montré ce qu'il savait faire.
01:52:54Gabriel Attal, c'est quelqu'un qui entraîne
01:52:56et qui est capable de rassembler.
01:52:58Il n'en demeure pas moins que,
01:52:59dans notre groupe, il y a plusieurs sensibilités.
01:53:01Et je souhaite, quel que soit le président
01:53:02ou la présidente, que ces sensibilités...
01:53:04Et lui est plutôt le représentant
01:53:05de la sensibilité de gauche.
01:53:06Oui, et qu'on puisse retrouver,
01:53:08en tout cas, l'ensemble des sensibilités
01:53:09de notre groupe et surtout
01:53:11que le logiciel change.
01:53:12Il faut absolument qu'on puisse s'adosser,
01:53:14encore une fois, à la réalité du terrain,
01:53:17s'adosser aussi aux collègues
01:53:18qui viennent de province.
01:53:19Ce n'est pas simplement ce qui se passe ici,
01:53:21en terre parisienne.
01:53:23C'est aussi ça qui est important.
01:53:24C'est, pour moi, bien plus important
01:53:25que, effectivement, l'élection
01:53:27d'un président ou d'une présidente de groupe.
01:53:29Les Français, ce n'est pas ça
01:53:30qui les intéresse.
01:53:31Les Français, c'est
01:53:32« qu'est-ce qu'on va faire demain
01:53:33pour améliorer notre quotidien ? »
01:53:34Hors sol, c'était une critique
01:53:35qu'on a beaucoup entendue
01:53:40concernant, pas vous précisément,
01:53:42Carles Yves, mais le président
01:53:43de la République,
01:53:44les députés Renaissance ont dit
01:53:45que vous étiez,
01:53:46et le gouvernement également,
01:53:48le gouvernement de Techno,
01:53:49ils avaient raison, ceux qui
01:53:50critiquaient, qui disaient
01:53:50que vous étiez hors sol.
01:53:51Globalement, la classe politique
01:53:53est globalement hors sol.
01:53:54Quand je propose un projet de loi
01:53:56sur le gaspillage à mon collègue
01:53:57Philippe Juvin, qui l'accepte
01:53:59il y a deux ans et qui vient me voir
01:54:00dix jours après en me disant
01:54:01« je ne peux pas parce que le président
01:54:02Marlex ne veut pas traiter
01:54:03avec la majorité présidentielle »,
01:54:05il y a un logiciel que, là,
01:54:06je ne comprends pas.
01:54:07Je pourrais vous prendre
01:54:08d'autres exemples.
01:54:10En revanche, parfois, ça fonctionne.
01:54:11Ma collègue Pasquini, écologiste,
01:54:14je prends un dessin à cet exemple,
01:54:16avec laquelle nous avons porté
01:54:18une loi sur l'interdiction des peufs,
01:54:20ces seringues pleines de nicotine
01:54:21pour les jeunes.
01:54:22Ça fonctionne.
01:54:23C'est ce que souhaitent les Français.
01:54:24Le reste, c'est de la tambouille,
01:54:25c'est du pipo, flûte de pan du Pérou.
01:54:27La grande interview
01:54:28à CNews Europe 1 de Karl Olive.
01:54:30La CGT lance des appels à se rassembler
01:54:32la semaine prochaine,
01:54:33devant les préfectures
01:54:34et devant l'Assemblée nationale,
01:54:35pour imposer un gouvernement
01:54:37issu du NFP.
01:54:38Comment est-ce que vous qualifiez
01:54:38ces méthodes de la CGT ?
01:54:39J'ai même vu plus fort que ça.
01:54:41J'ai vu qu'ils voulaient
01:54:42marcher sur Matignon.
01:54:44Mais on est où ?
01:54:45Alors ça, c'est Adrien Quatennens
01:54:46qui veut effectivement se diriger.
01:54:48Les cheminots, pas tous,
01:54:50mais la CGT souhaitait marcher sur Matignon.
01:54:52Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:54:54Il y a eu un verdict,
01:54:55un verdict des urnes.
01:54:57Il faut respecter ça.
01:54:58On l'a vu dans l'entre-deux-tours.
01:55:00Au lendemain du premier tour,
01:55:02il y avait des émeutes à Paris
01:55:04avec des membres d'extrême gauche
01:55:06parce qu'on ne respecte pas les résultats.
01:55:09Si on commence par ne pas respecter
01:55:10les résultats, c'est compliqué.
01:55:12Vous les qualifiez comment, ces méthodes ?
01:55:15Qu'est-ce que vous voulez que je qualifie
01:55:16ces méthodes ?
01:55:17Séditieuse ?
01:55:19Non, mais voilà,
01:55:20moi qui viens du sport,
01:55:21c'est carton rouge direct.
01:55:23Voilà, terminé.
01:55:24Au revoir, monsieur, dame.
01:55:25À propos de sport,
01:55:27et ça sera ma dernière question,
01:55:28Carle Ly, vous êtes membre
01:55:29de la Ligue de foot professionnelle.
01:55:32Une réunion très importante
01:55:33sur les droits télé de la Ligue 1
01:55:36se tient aujourd'hui.
01:55:37Quel est l'enjeu
01:55:38et qu'est-ce que vous pouvez en dire ?
01:55:40Vous me permettrez de ne pas trop en dire
01:55:41parce que je suis membre
01:55:42du conseil d'administration
01:55:43de la Ligue de football professionnel,
01:55:44que les travaux avancent
01:55:45autour de Vincent Labrune
01:55:47et de ses équipes
01:55:48et qu'il nous faudra de toute façon
01:55:51une issue qui soit une issue favorable
01:55:52et compréhensible par tous
01:55:54pour la lisibilité que nous devons avoir
01:55:56pour les passionnés de sport.
01:55:57Mais si je peux me permettre,
01:55:59un petit clin d'œil quand même,
01:56:00parce qu'on a une grande victoire
01:56:01du football français ce week-end,
01:56:03une grande victoire du football
01:56:04français ce week-end,
01:56:05pardon, de l'arbitrage français,
01:56:07puisque François Lutexier,
01:56:08arbitre international français,
01:56:10sera l'arbitre de la finale dimanche
01:56:12de la finale de l'Euro 2024.
01:56:13Ce n'est pas rien, cocorico.
01:56:15Cocorico, effectivement.
01:56:16Sur les droits télé du foot,
01:56:18l'enjeu c'est, y aura-t-il un diffuseur,
01:56:22des diffuseurs pour les matchs
01:56:23de Ligue 1 l'année prochaine ?
01:56:24Non mais il y aura un diffuseur,
01:56:26il y aura un diffuseur
01:56:27et c'est le travail
01:56:28que met en place actuellement,
01:56:30encore une fois,
01:56:30le président de la Ligue de foot
01:56:31professionnel et peut-être
01:56:32avec la création d'une chaîne,
01:56:34mais ça, ça appartient
01:56:35aux membres de la Ligue actuellement
01:56:36et au conseil d'administration.
01:56:38C'était la grande interview
01:56:39de Karl Olive.
01:56:39Merci beaucoup d'être venu ce matin
01:56:41sur le plateau de la matinale
01:56:42de CNews et sur Europe.
01:56:44Bonne journée à vous, Karl Olive.
01:56:50CNews, il est 8h30.
01:56:51Merci à Karl Olive d'être venu ce matin
01:56:53sur le plateau de la matinale.
01:56:54On a parlé de la situation
01:56:57politique actuelle.
01:56:58Tiens, Élodie Huchard,
01:56:59qu'est-ce que vous retenez
01:57:00de ce que nous a dit Karl Olive ?
01:57:01Ce n'est pas compliqué,
01:57:03ce n'est pas simple.
01:57:04Lui dit qu'il va y avoir des majorités
01:57:07sur des textes.
01:57:07C'est la petite musique
01:57:08qu'on commence à entendre
01:57:09de plus en plus.
01:57:10C'est intéressant.
01:57:11En fait, la musique qu'on entend
01:57:12même depuis 2022,
01:57:13puisqu'il n'y avait déjà
01:57:14pas de majorité absolue.
01:57:15Le problème, c'est que l'exemple
01:57:16qui a été donné de 2022 à 2024,
01:57:18déjà, on a vu que ce n'était pas
01:57:20si simple sur les textes très politiques.
01:57:22Et surtout, là, ce ne sont plus
01:57:23les mêmes majorités relatives,
01:57:25c'est-à-dire qu'on voyait bien
01:57:26qu'avant, la Macronie,
01:57:28qui avait quand même,
01:57:28qui n'était pas loin
01:57:29de la majorité absolue,
01:57:30il manquait un peu plus de 30 voix,
01:57:31pouvait aller récupérer des voix
01:57:32sur les thèmes plutôt
01:57:33de la sécurité de l'ordre
01:57:34chez les Républicains,
01:57:35sur les thèmes un peu plus sociaux
01:57:36chez les socialistes, par exemple.
01:57:37Là, ils ont énormément de voix
01:57:39à aller récupérer.
01:57:40Et puis, on voit bien, en fait,
01:57:42à quel point, pour l'instant,
01:57:42les lignes bougent.
01:57:44En fait, pour l'instant,
01:57:44les lignes bougent en interne.
01:57:45C'est-à-dire qu'on voit bien
01:57:46que le nouveau Front populaire
01:57:47ne sait toujours pas
01:57:47qu'il devrait être Premier ministre.
01:57:48On voit bien que chez les Républicains,
01:57:50on n'est encore pas sûr de la stratégie.
01:57:51C'est ça aussi qui prend du temps.
01:57:52C'est que les partis entre eux,
01:57:54en fait, ne savent pas
01:57:55quelle stratégie adopter.
01:57:55Donc, forcément,
01:57:56pour créer une coalition derrière,
01:57:58un, ce n'est pas simple.
01:57:59Les deux, ça prend du temps.
01:58:00Et on le remarque parce qu'on sait
01:58:02que même si le gouvernement
01:58:02démissionne la semaine prochaine,
01:58:03on imagine que le nouveau
01:58:04ne sera pas renommé immédiatement.
01:58:06Merci, Ludie.
01:58:07Restez bien avec nous, bien sûr.
01:58:09Cet enlèvement à la une,
01:58:11enlèvement d'une violence incroyable.
01:58:13Un bijoutier d'Aulnay-sous-Bois
01:58:15a été kidnappé.
01:58:16Ses deux ravisseurs demandaient
01:58:19une rançon d'un montant considérable.
01:58:21Le bijoutier a finalement été retrouvé.
01:58:23Il est extrêmement choqué.
01:58:25Les joueurs du 15 de France
01:58:27accusés de viol seront entendus
01:58:29par la justice argentine
01:58:30cet après-midi.
01:58:30La plaignante, quant à elle,
01:58:31a dû être hospitalisée.
01:58:33Plus de détails à suivre.
01:58:35La CGT veut faire pression
01:58:37sur Emmanuel Macron
01:58:38pour qu'il nomme un Premier ministre
01:58:39issu du Nouveau Front Populaire.
01:58:40La secrétaire générale du syndicat,
01:58:41Sophie Binet,
01:58:42multiplie les déclarations en ce sens.
01:58:44Et la CGT, cheminot,
01:58:46appelle à manifester le 18 juillet.
01:58:48La CGT qui s'immisce donc très clairement
01:58:51sur le terrain politique.
01:58:52Est-ce vraiment son rôle ?
01:58:53Elodie Huchard avec nous.
01:58:55Des nouvelles du lycée juif Yabné
01:58:58où des élèves s'étaient plaints
01:58:59d'être discriminés
01:59:01dans l'évaluation de leur bac
01:59:02et plus précisément pour leur grand oral.
01:59:05Après enquête, il semblerait
01:59:06qu'il n'y ait en fait pas eu de discrimination.
01:59:08Plus d'informations à suivre.
01:59:10Le calvaire d'un bijoutier,
01:59:11Dolnay-Soubois, en Seine-Saint-Denis,
01:59:13l'homme à 63 ans.
01:59:14Il a été kidnappé,
01:59:15puis retrouvé à 200 km de chez lui,
01:59:18près d'Auxerre, dans le Lyon,
01:59:19en pleine campagne, dans un état grave.
01:59:20L'Edouard Avisseur présumé
01:59:22avait réclamé une rançon
01:59:23d'un million 300 000 euros
01:59:24à son épouse pour le libérer.
01:59:26Vous voyez ce reportage de Fabrice Elsner
01:59:27avec le récit de Michel Dos Santos.
01:59:56Les joueurs du 15 de France
02:00:22accusés de viol
02:00:23sont arrivés ce matin à Mendoza.
02:00:25Ils ont été transférés cette nuit en voiture.
02:00:27Nous avons les tout dernières images.
02:00:28Vous voyez la voiture de la police
02:00:30donc arrivée au commissariat de Mendoza.
02:00:32Ils seront entendus par la justice argentine
02:00:34dans l'après-midi,
02:00:35en vue d'un possible placement
02:00:36en détention provisoire.
02:00:38On a appris hier soir
02:00:39que la plaignante âgée de 39 ans
02:00:41a dû être hospitalisée
02:00:42parce qu'elle souffre d'une décompensation
02:00:44générale du corps
02:00:45après tout ce qui s'est passé.
02:00:46Camille Guédon.
02:00:49Accusé de viol,
02:00:51Oscar Gégou et Hugo Radou
02:00:52sont arrivés hier soir à Mendoza
02:00:54pour être inculpés.
02:00:56Arrêtés lundi dans le cadre
02:00:57d'une enquête ouverte
02:00:58pour violences sexuelles,
02:01:00les deux joueurs français
02:01:00doivent être entendus
02:01:01ce vendredi matin
02:01:03par la justice argentine
02:01:04pour répondre à des accusations de viol
02:01:06avec violence.
02:01:07Pour rappel, la plaignante,
02:01:09une femme de 39 ans,
02:01:10accuse les deux joueurs
02:01:11de l'avoir frappé puis violé
02:01:13dans la nuit de samedi à dimanche.
02:01:15De leur côté,
02:01:16Oscar Gégou et Hugo Radou
02:01:18expliquent depuis lundi
02:01:19avoir eu des relations sexuelles
02:01:20consenties avec la plaignante
02:01:22comme l'a confirmé leur avocat.
02:01:24Ces relations sexuelles étaient consenties.
02:01:26La jeune femme prétend avoir été battue
02:01:28mais les caméras de surveillance
02:01:29de l'hôtel montrent
02:01:30qu'elle ne l'a pas été.
02:01:32Selon l'avocate de la plaignante,
02:01:34sa cliente a été hospitalisée hier
02:01:36pour état de choc.
02:01:37Cette affaire,
02:01:38qui a plongé le 15 de France
02:01:39dans la tourmente,
02:01:40a fait réagir la ministre des Sports,
02:01:42Surix.
02:01:43Si l'enquête établit
02:01:44les faits reprochés,
02:01:45il constitue une atrocité sans nom.
02:01:47Pensez pour la victime.
02:01:48Merci à Florian Grille
02:01:49pour ses mots justes
02:01:50et son émotion
02:01:51que chacun partage ce matin.
02:01:53Je reste en lien avec la fédération
02:01:55et notre ambassade sur place.
02:01:56Les faits reprochés
02:01:57aux deux joueurs français
02:01:58sont passibles de 20 ans de prison
02:02:00en Argentine.
02:02:02La CGT veut faire pression
02:02:03sur l'exécutif
02:02:04pour le forcer à nommer
02:02:05un Premier ministre
02:02:06du nouveau Front populaire.
02:02:08À coup de communiqués et de déclarations,
02:02:09Sophie Binet,
02:02:10secrétaire générale du syndicat,
02:02:13martèle que Gabriel Attal
02:02:14doit partir, doit quitter Matignon.
02:02:16La CGT fait de la politique
02:02:17et le déchire.
02:02:18Oui, tout à fait.
02:02:18Alors, il nous avait habitués
02:02:19parfois à prendre
02:02:20un certain nombre de positions,
02:02:21mais là, carrément,
02:02:22ils se prennent un peu
02:02:22pour le président de la République.
02:02:23Ils vont nommer eux-mêmes
02:02:24le Premier ministre.
02:02:25Alors, il y a eu plusieurs
02:02:25déclarations, vous le disiez.
02:02:27D'abord, c'est un communiqué
02:02:28de la CGT cheminot que vous voyez
02:02:30qui appelle à des rassemblements
02:02:31le 18 juillet,
02:02:33date à laquelle le président
02:02:34et la présidente de l'Assemblée
02:02:34sera élue devant les préfectures
02:02:36et à Paris, à proximité de l'Assemblée,
02:02:37pour exiger la mise en place
02:02:38d'un gouvernement
02:02:39issu du nouveau Front populaire.
02:02:41Ils appellent solennellement
02:02:42Emmanuel Macron à respecter
02:02:43le résultat des urnes.
02:02:44Et puis, Sophie Binet,
02:02:45numéro un du syndicat,
02:02:46a fait aussi un certain
02:02:48qu'on peut qualifier d'étonnante.
02:02:49D'abord, elle compare
02:02:50Emmanuel Macron à Louis XVI,
02:02:52qui s'enferme à Versailles.
02:02:53Elle lui demande de préserver,
02:02:54je cite ses mots, le pays,
02:02:55au lieu de jeter des bidons d'essence
02:02:56sur les incendies qu'il a allumés.
02:02:58D'abord, on se demande
02:02:59dans cette déclaration
02:03:01qui allume vraiment, finalement,
02:03:02qui jette de l'huile sur le feu.
02:03:03Personne, d'ailleurs, ne dit
02:03:04qu'Emmanuel Macron ne nommera pas
02:03:05quelqu'un de gauche.
02:03:06Et puis, on peut noter quand même
02:03:07la comparaison hasardeuse
02:03:08avec Louis XVI.
02:03:09Elle ajoute, il faut toutes et tous
02:03:10rejoindre ces rassemblements
02:03:11pour mettre l'Assemblée nationale
02:03:12sous surveillance et appeler
02:03:14au respect du vote populaire.
02:03:15L'Assemblée sous surveillance,
02:03:17on ne voit pas bien ce qu'elle veut dire.
02:03:18En tout cas, on voit qu'elle n'est pas
02:03:19suivie, notamment par EFO,
02:03:20qui explique qu'il n'appellera pas
02:03:21aux rassemblements parce que
02:03:22ce n'est pas à eux de choisir
02:03:24qui sera le Premier ministre.
02:03:25Et puis, on a entendu tout à l'heure
02:03:26sur notre antenne, le même son de cloche
02:03:27du côté des agriculteurs,
02:03:29avec Véronique Leflocq
02:03:29de la coordination rurale,
02:03:31qui appelle, elle aussi, à se rebeller,
02:03:33à prendre les fourches.
02:03:34On voit donc ces syndicats
02:03:35qui sont prêts à tout,
02:03:36y compris le chaos,
02:03:37en tout cas, à attendre un Premier ministre.
02:03:39Véronique Leflocq,
02:03:40qu'on va entendre dans un instant.
02:03:41Tout d'abord, je voulais vous entendre,
02:03:42bien sûr.
02:03:43Je vous pose la question
02:03:44depuis le début de la matinale.
02:03:45Est-ce que ça vous choque,
02:03:46cette prise de position de la CGT ?
02:03:48Voici vos réponses.
02:03:51Je suis un ancien cheminot en retraite
02:03:53et je ne comprends pas
02:03:55ce que la CGT cheminot
02:03:57peut se mettre en grève
02:03:58et se mêler des affaires du gouvernement.
02:04:02Je ne pense pas que ce soit
02:04:03leur objectif premier.
02:04:05Moi, je suis contre.
02:04:07Dans la mesure où la CGT
02:04:09ne devra pas faire de politique.
02:04:12Déjà, les syndicats sont là
02:04:13pour défendre les salariés et les ouvriers.
02:04:16Jeu qu'ils ne font plus
02:04:17depuis bien longtemps.
02:04:19L'appel qu'a fait cette syndicale,
02:04:23responsable syndicale, c'est grave.
02:04:27Voilà le nouveau front populaire
02:04:28qui inquiète les agriculteurs.
02:04:31La coordination rurale craint
02:04:33un Premier ministre
02:04:34issu de la France insoumise
02:04:35ou même la nomination d'une écologiste
02:04:37ou d'un écologiste
02:04:38au ministère de l'Agriculture.
02:04:40Et Véronique Leflocq,
02:04:41présidente de la coordination ruralité,
02:04:43en direct avec nous dans la matinale
02:04:44à certes heures 40.
02:04:45Et effectivement,
02:04:46elle nous a partagé son inquiétude
02:04:48de voir arriver un écologiste
02:04:49au ministère de l'Agriculture.
02:04:50Écoutez.
02:04:52On a un ministre de l'Agriculture
02:04:54qui est issu des Verts.
02:04:57Pour nous, c'est une double provocation.
02:05:00On sait déjà qu'avec eux,
02:05:01on irait vers une politique de déproduction.
02:05:04Ce sont des opposants à l'agriculture
02:05:07telle que nous la pratiquons aujourd'hui,
02:05:09alors même que nous avons
02:05:10l'agriculture la plus vertueuse au monde.
02:05:12On sait que demain,
02:05:13l'accès à l'eau nous sera privé, impossible.
02:05:17Ça veut dire une politique de déproduction,
02:05:18une politique d'encore plus
02:05:20d'importation alimentaire.
02:05:21Donc c'est tout faux pour les consommateurs.
02:05:23C'est tout faux pour la planète.
02:05:25On sait déjà que ceux-là même,
02:05:27les Verts, étaient présents
02:05:28il y a un an à Saint-Sauline
02:05:30pour détruire ce qu'ils appellent
02:05:32les méga-bassines.
02:05:36Levé de doutes sur les discriminations
02:05:38antisémites d'élèves juifs à Paris,
02:05:41une enquête a été ouverte
02:05:42à la demande de la ministre
02:05:43de l'Éducation nationale, Nicole Belloubet,
02:05:46après la plainte de 15 élèves de l'établissement.
02:05:48Oui, ils ont obtenu des 4, 5, 6 sur 20
02:05:51au grand oral du baccalauréat,
02:05:52alors qu'ils ont eu d'excellentes notes
02:05:53en moyenne tout au long de l'année.
02:05:55Mais l'enquête tend à prouver
02:05:56qu'il n'y a pas eu de discrimination.
02:05:58Les explications de Marine Sabourin.
02:06:01Les élèves de l'école Yabnay
02:06:03n'auraient pas subi de discrimination
02:06:04en raison de leur religion juive
02:06:06lors d'une épreuve du baccalauréat.
02:06:08C'est ce que révèle l'enquête administrative
02:06:10lancée par Nicole Belloubet
02:06:11après plusieurs signalements.
02:06:13Sur les deux jurés incriminés,
02:06:15le premier n'a commis aucune distorsion
02:06:17de notation lorsque l'on compare
02:06:18les résultats des candidats du lycée
02:06:20avec ceux d'autres établissements.
02:06:22Pour le second jury,
02:06:23les professeurs se seraient montrés
02:06:25plus sévères, mais rien ne permet
02:06:27de retenir une quelconque discrimination.
02:06:29Le directeur de cet établissement
02:06:31et l'avocat de Yabnay
02:06:32affirment pourtant le contraire.
02:06:33Plusieurs de ces très bons élèves
02:06:35ont obtenu des notes allant de 3 à 9 sur 20.
02:06:38L'établissement sous contrat
02:06:39a constaté une minoration très importante
02:06:42des notes de ses élèves sur deux jurys
02:06:44dans un centre d'examen
02:06:45à l'oral de spécialité du bac.
02:06:47Selon les informations du journal Le Parisien,
02:06:49la plus mauvaise note évaluée par ces jurys
02:06:51est un 2 sur 20 et ne concerne pas
02:06:53un élève de l'école Yabnay.
02:06:54En revanche, cinq élèves de cet établissement
02:06:57ont obtenu un 20 sur 20.
02:06:59Le directeur de l'établissement
02:07:00contacté par nos confrères
02:07:02salue la réactivité du ministère
02:07:04et affirme que les discussions
02:07:05avec celui-ci vont se poursuivre.
02:07:10Les arnaques aux moyens de paiement
02:07:12explosent en France, Chana.
02:07:13Elles ont littéralement doublé en ces temps,
02:07:14selon les chiffres du ministère de l'Intérieur.
02:07:17Vous avez peut-être déjà failli
02:07:19vous faire avoir ou peut-être
02:07:20que vous avez déjà été arnaqué.
02:07:22Il faut dire que les techniques des escrocs
02:07:23sont de plus en plus sophistiquées.
02:07:25Kylian Salé.
02:07:26En réservant vos vacances
02:07:28sur votre smartphone,
02:07:29vous pourriez être victime
02:07:30d'une fraude aux moyens de paiement.
02:07:32C'est ce qui est arrivé à cette infirmière.
02:07:34Deux jours plus tard,
02:07:36je vois moins 1,50 euros,
02:07:40moins 2 euros,
02:07:43de toutes petites sommes comme ça.
02:07:45Le troisième jour à 23 heures,
02:07:48je regarde heureusement mes comptes
02:07:52et je vois moins 600 et quelques euros.
02:07:56Pour se faire rembourser,
02:07:57Dolorès a dû contacter l'application
02:07:59utilisée lors du paiement en ligne.
02:08:01Un long processus étendu sur plusieurs mois.
02:08:03Elle a fait partie des nombreuses victimes de fraudes.
02:08:06L'an dernier, elles étaient plus de 411 000
02:08:08contre plus de 250 000 en 2016.
02:08:11Les autorités font face à des fraudeurs
02:08:13toujours plus inventifs et avec de nouvelles armes.
02:08:16Ils ont une capacité à se réinventer, malheureusement,
02:08:21notamment en utilisant de l'intelligence artificielle
02:08:24pour automatiser un certain nombre d'actions.
02:08:27Par exemple, la copie de site ou la génération de codes.
02:08:32Forcément, l'inventivité va avec l'évolution de la technologie.
02:08:36Si la France consacre chaque année 4 milliards d'euros par an
02:08:39dans la lutte contre la cybercriminalité,
02:08:41selon cet expert, elle est en retard
02:08:44par rapport à ses voisins européens.
02:08:47La politique et le dix-huit-chart,
02:08:49on l'a appris il y a quelques instants.
02:08:52Le président de la République qui était à Washington,
02:08:55évidemment au sommet de l'OTAN,
02:08:56va réunir les représentants de la majorité
02:08:59à 11h30 ce matin.
02:09:00Oui, à peine rentré et descendu de l'avion,
02:09:02le président de la République qui reprend sa casquette
02:09:04aussi de chef de la majorité,
02:09:06finalement qu'il essaye de trouver.
02:09:0811h30 avec les quatre de la majorité,
02:09:10aussi les candidats ou le candidat,
02:09:12essentiellement Gabriel Attal,
02:09:13qui a à la fois cette double casquette de candidat
02:09:15et de Premier ministre pour la présidence du groupe.
02:09:17Le but d'abord, c'est de parler de la présidence du groupe
02:09:19parce qu'il faut trouver un front uni
02:09:21et montrer que le groupe Renaissance ne se divise pas
02:09:25et qu'il peut fonctionner.
02:09:26Et puis, évidemment, sur la table,
02:09:27toujours ce sujet de majorité qu'il faut aller trouver
02:09:29parce que certes, le président a suivi depuis l'Elysée,
02:09:32comme c'est de coutume la situation en France,
02:09:35mais il va aussi compter sur ses troupes
02:09:36pour voir les uns et les autres
02:09:37et qui a pu passer des coups de fil.
02:09:38On sait que Gérald Darmanin regarde du côté de la droite,
02:09:41Gabriel Attal plutôt du côté de la gauche.
02:09:42Ça permettra au chef de l'État de savoir où ils en sont,
02:09:45même si on ne peut pas forcément lui garantir
02:09:46qu'il sera plus avancé après cette réunion.
02:09:48Merci beaucoup Elodie Huchard.
02:09:51Joe Biden, la santé de Joe Biden inquiète,
02:09:55vous le savez, il s'est trompé au sommet de l'OTAN.
02:10:00Il voulait présenter Volodymyr Zelensky
02:10:02et il a dit merci d'accueillir Vladimir Poutine avant de partir.
02:10:06Bon, il s'est vite repris.
02:10:07Regardez ce qui s'est passé exactement.
02:10:10Mesdames et messieurs, le président Poutine.
02:10:12Le président Poutine.
02:10:13On doit battre le président Poutine.
02:10:16Le président Zelensky.
02:10:17Je suis tellement concentré sur le fait de battre Poutine.
02:10:20On devrait s'en inquiéter.
02:10:21Peu importe, monsieur le président.
02:10:24Je suis meilleur.
02:10:25Vous êtes bien meilleur.
02:10:27Voilà, bon, ça, ça inquiète.
02:10:29On était en direct avec Elisabeth Guedel.
02:10:31Forcément, ça inquiète.
02:10:31Pour l'instant, il est le candidat des démocrates.
02:10:33Je dis bien pour l'instant, parce que ça va être,
02:10:35ça va être compliqué.
02:10:36Et puis, voici la réaction.
02:10:38On vous la montre depuis ce matin,
02:10:39mais elle fait sourire forcément la réaction de Donald Trump,
02:10:42son concurrent républicain.
02:10:44Bon travail. Good job, Joe.
02:10:46Voilà, il n'y a pas besoin d'en rajouter.
02:10:49Du sel qui vaut de l'or pour fêter ses 90 ans.
02:10:53C'est un petit clin d'œil.
02:10:54La marque de sel, La Baleine, a mis de la poudre dorée
02:10:57comestible dans 10 salières.
02:10:59Elles seront commercialisées d'ici à la fin de l'année.
02:11:01Oui, vous savez, c'est un peu comme les tickets d'or
02:11:03cachés dans les tablettes de chocolat dans Charlie et la chocolaterie.
02:11:06Fameux film de Tim Burton.
02:11:08Sauf que cette fois-ci, vous ne gagnerez pas de visite exclusive
02:11:12dans l'usine de chocolat, mais un chèque de 1000 euros.
02:11:14Ce qui n'est pas mal non plus.
02:11:15Donc, vous savez ce qu'il vous reste à faire autour de la table.
02:11:17Acheter du sel.
02:11:18Peut-être que si on s'y met à plusieurs, on a des chances de gagner.
02:11:22Et on va dépenser plus de 1000 euros.
02:11:23Donc, en fait, ça n'a aucun intérêt.
02:11:24Oui, peut-être pas. Effectivement.
02:11:25Tiens, Brigitte Millot s'installe.
02:11:27Ça va, Brigitte ?
02:11:28Pas mal, et vous ?
02:11:29Bon, très, très bien.
02:11:30Très, très bien. On parlait du sel.
02:11:31Pas trop de... Il ne faut pas manger trop salé, c'est ça ?
02:11:33Non, jamais.
02:11:34De toute façon, le trop, il faut toujours l'enlever.
02:11:36C'est une bonne règle.
02:11:37Bon, vous allez nous parler ce matin de...
02:11:40Après ce vendredi cauchemardesque, l'été devrait normalement s'installer.
02:11:44Cauchemardesque en termes météorologiques.
02:11:46Bon, l'été devrait normalement s'installer.
02:11:49On l'espère. On regarde Alexandra.
02:11:51Tous les matins, je lui dis à Alexandra,
02:11:53tu devrais faire un effort, franchement.
02:11:54Mais bon, ça ne marche pas vraiment.
02:11:56Bon, et vous nous parlez ce matin, Brigitte, de la cuisson barbecue.
02:11:59Ça, c'est important.
02:12:00C'est un bol de l'été quand même.
02:12:01Ah oui.
02:12:02S'il en est, s'il en est.
02:12:04Alors, ça présente beaucoup d'avantages.
02:12:07C'est sympa, c'est convivial.
02:12:09C'est très bon.
02:12:10C'est assez sain, mais on va y revenir.
02:12:13Il y a quelques inconvénients tout de même.
02:12:15Ça peut être parfois très calorique,
02:12:18suivant ce qu'on choisit.
02:12:20Ça peut libérer des hydrocarbures qui sont mauvais pour la santé,
02:12:25qui sont dits cancérogènes.
02:12:26Mais on va y revenir aussi.
02:12:27Ça peut entraîner des infections, des toxi-infections alimentaires.
02:12:30Tous les ans, il y a des infections alimentaires et parfois des brûlures.
02:12:35Il y a des accidents.
02:12:36Et dans 20% des cas, il s'agit d'enfants.
02:12:39Donc, je vais revenir sur le problème de calories.
02:12:44Je vous ai mis là quelques exemples selon ce qu'on a choisi.
02:12:47Et oui, il y a les produits dits gras.
02:12:51Donc, ça, c'est pour 100 grammes.
02:12:53Donc, boeuf, veau, porc, 150 à 250 calories pour 100 grammes.
02:12:59Mais après, dès qu'on attaque les chipolatas, les merguez et tout ça,
02:13:05là, c'est beaucoup plus.
02:13:06Andouillette, barbecue, serve-la.
02:13:07Pour l'andouillette, ça souffle.
02:13:08Je ne sais pas si c'est très fait pour le barbecue, l'andouillette.
02:13:10Si, c'est bien.
02:13:11Ou à la plancha, plutôt.
02:13:13Bref, 250 à 350 calories.
02:13:15Mais il ne faut pas oublier qu'on peut mettre des poissons, des crevettes, tout ça.
02:13:20C'est très bien, ça.
02:13:22Et puis, ce qu'on peut faire, c'est équilibrer.
02:13:24C'est-à-dire que quand vous faites des choses grasses, des viandes grasses, par exemple,
02:13:27vous pouvez mettre à côté des légumes, des poivrons, des choses comme ça.
02:13:30Voilà, il faut équilibrer.
02:13:32Des champignons au barbecue, c'est très bon, tout ça.
02:13:34Bon, bref, ça, c'est pour le côté calorique.
02:13:36Donc, faites attention.
02:13:38Après, on n'en fait pas tous les jours non plus.
02:13:40Oui, c'est ça.
02:13:40Il faut se faire plaisir.
02:13:41Mais il faut savoir qu'il ne faut pas en abuser, comme vous disiez tout à l'heure.
02:13:44Pardon ?
02:13:45C'est vous qui faites le barbecue ?
02:13:46Oui, mais de A à Z.
02:13:48Si je m'en occupe, c'est du début à la fin.
02:13:51Ou alors, je ne fais rien.
02:13:53Mais je ne fais pas à moitié, voilà.
02:13:57Après, justement, vous allez nous donner vos petites combines.
02:14:00J'en profite d'ailleurs pour dire, est-ce que vous percez les saucisses ?
02:14:03Oui.
02:14:04Eh bien, il ne faut pas.
02:14:05Oui, mais comme ça, la graisse coule.
02:14:07Justement, c'est ça qui est mauvais.
02:14:09C'est quand la graisse coule et que ça fait des flammes.
02:14:11Et c'est là que ça libère des hydrocarbures polycycliques, etc.
02:14:14Donc, surtout pas.
02:14:16D'abord, parce que ça dessèche.
02:14:17Mais même quand on le fait en dehors du barbecue, il ne faut pas percer les saucisses.
02:14:22La tête que vous faites, je l'ai faite quand on me l'a dit.
02:14:24Donc, il faut garder les saucisses.
02:14:27Comme ça, ça maintient, ça ne dessèche pas et surtout, ça ne libère pas.
02:14:32Parce qu'en fait, ce qui libère les hydrocarbures polycycliques,
02:14:35que l'on peut soit inhaler, c'est la fumée, soit ingérer.
02:14:40Quand on mange le cramé, c'est ce qui est libéré au contact de la matière avec la flamme.
02:14:47Donc, il ne faut pas faire de flammes, il faut que ce soit sur de la braise
02:14:50et il faut éviter tout ce qui va provoquer des flammes.
02:14:52D'accord.
02:14:53Voilà.
02:14:54Après, je vous le disais, des toxi-infections alimentaires, il y en a tous les ans.
02:14:58Pourquoi ?
02:14:59Parce qu'en fait, en général, le barbecue, on va couper la viande pour faire par exemple des brochettes.
02:15:04On va couper la viande.
02:15:05Après, on va manipuler avec les mains, a priori, pour faire des brochettes.
02:15:11Et souvent, on laisse aussi tout ça à côté du barbecue, le temps que la braise soit bien chaude.
02:15:18Et donc, il faut faire attention.
02:15:19Donc, il faut bien vous laver les mains.
02:15:21Il faut bien nettoyer la planche.
02:15:23Là, je vous ai donné aussi des petits conseils pour la cuisson.
02:15:27Vous le faites, vous nettoyez bien à chaque fois la grille ?
02:15:30Avec une brosse, il y a une brosse spéciale.
02:15:33Il faut vraiment nettoyer.
02:15:34Normalement, je n'irais pas chez vous manger le barbecue.
02:15:36Il ne faut plus qu'il y ait de cramé.
02:15:37Romain, il ne faut plus qu'il y ait de cramé.
02:15:39D'accord, non, j'enlève tout ça.
02:15:41Je brosse, oui, je passe une brosse spéciale.
02:15:43Et vous lavez à quelle hauteur, la grille ?
02:15:45À quelle hauteur d'homme ?
02:15:47Ben non, enfin, il n'y en a pas là, mais ce n'est pas possible.
02:15:49Par rapport à...
02:15:51Il faut la mettre à 10 centimètres au-dessus des braises.
02:15:58Il ne faut pas la mettre trop près parce que sinon, s'il y a un peu de gras qui tombe, c'est à la fin de la lame.
02:16:02Je suis avec le gaz.
02:16:03Ah ben oui, je vais vous faire un barbecue.
02:16:07Il faut le faire au charbon épuré maintenant.
02:16:10Vous faites le barbecue vous-même ou pas ?
02:16:12Parce que vous avez l'air vraiment...
02:16:14Oui, bien sûr.
02:16:15Vous ne faites pas le barbecue.
02:16:17J'aimerais voir ça, je dépreuve.
02:16:18Après, on va voir ce qu'il faut faire encore.
02:16:23Retournez souvent les aliments.
02:16:24Préférez les viandes maigres, on l'a dit avant.
02:16:26Et privilégiez les marinades, ça protège aussi.
02:16:29Après, on l'installe.
02:16:30On l'installe bien, qu'il soit bien stable, qu'il ne risque pas.
02:16:33On écarte les enfants et les animaux autour du barbecue.
02:16:37Faites attention à tous les objets en métal.
02:16:39Ça garde le chaud très longtemps.
02:16:40Préférez les choses un peu en bois.
02:16:42Enfin, il n'y a rien de meilleur qu'un barbecue.
02:16:43Oh là là, quel plaisir, c'est vraiment l'été.
02:16:46C'est le symbole de l'été.
02:16:48Vous oubliez de faire attention aux guêpes parce que vous êtes souvent attaqués.
02:16:52C'est vrai.
02:16:53Autre chose aussi, il paraît qu'il ne faut pas mettre...
02:16:55Moi, je mets toujours les pommes de terre dans du papier alu et dans la braise.
02:16:58Il paraît que le papier alu, ce n'est pas très bon, ça dégage des choses.
02:17:01Ce n'est pas très bon pour la santé.
02:17:02On les mettra directement.
02:17:04Ça fera l'objet d'une prochaine chronique.
02:17:05Merci beaucoup Brigitte.
02:17:06On vous retrouve demain matin 10h30.
02:17:07Bonjour Docteur Millot.
02:17:08Vous nous direz, Brigitte, à quel point les vacances sont bonnes pour notre santé physique,
02:17:12mentale et surtout indispensable à notre cerveau.
02:17:15BD, bonjour Docteur Millot, 10h30 le samedi.
02:17:18Merci d'avoir été aussi fidèle à la matinale.
02:17:23Lundi matin, vous avez rendez-vous avec Shana Lustow.
02:17:26C'est Shana qui va présenter la matinale.
02:17:29Ça va être formidable.
02:17:30Avec qui pour les journaux ?
02:17:32Avec Mathieu Deveze.
02:17:33D'ici là, on vous retrouve dimanche à partir de 9h avec Thierry Cabane pour suivre le défilé
02:17:44du 14 juillet.
02:17:45Et dans un instant, c'est l'heure des pros avec Éliotte Deval.
02:17:50Belle journée sur CNews et bel été.