« On a la pression car on joue à Paris ». Jean Patry, jeune volleyeur de l'équipe de France se prépare pour les Jeux olympiques 2024. Déjà médaillé d'or avec son équipe lors des Jeux de Tokyo, les Bleus vont tenter le doublé olympique. « En juillet, on va être complètement focalisés sur les Jeux. Le travail va être très important. » Pour les Bleus, tous les espoirs de médaille d’or sont permis au vu des résultats très positifs de la Ligue des nations. Retour sur le parcours de ce jeune Montpelliérain de 26 ans.
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00:00Déjà, je ne pensais pas participer au jeu un jour, quand j'étais plus petit et je voyais vraiment ça comme quelque chose d'inatteignable.
00:06Je suis Jean Patry, joueur de l'équipe de France de volley et je vais participer au jeu de Paris.
00:10Le volley, c'est entré dans ma vie hyper tôt, quand je suis né, parce que mon père était volleyeur, il était un peu en équipe de France, il a été entraîneur aussi.
00:17J'ai toujours été dans les salles de volley, j'ai toujours entendu parler de volley, j'ai toujours vu du volley.
00:22Donc à l'âge de 8 ans, j'ai décidé d'essayer le volley et puis depuis, je ne l'ai pas lâché, j'en ai fait mon métier.
00:31Mon père m'a accompagné, il m'accompagne toujours dans le volley, depuis que j'ai commencé, il a été hyper présent.
00:36Puis après, il m'a progressivement un peu lâché, mais il est toujours resté derrière moi, il m'a toujours suivi.
00:44Puis ça a été important pour moi, parce que j'ai pu avoir ce partage, déjà d'une passion avec lui, un soutien hyper présent de sa part.
00:52J'ai commencé le volley professionnel à Montpellier et puis après, il a fallu aller voir ce qui se passait un peu ailleurs,
00:57quitter une zone de confort et aller se mesurer à plus fort que soi dans un championnat très relevé, le championnat d'Italie.
01:04Et je voulais aller encore une fois sortir de ma zone de confort et aller me frotter dans un autre championnat qui était relevé aussi, la Pologne.
01:11Donc j'ai signé à Jastrzebski.
01:12Les meilleurs championnats sont en étranger et à un moment, on est obligé d'aller jouer à l'étranger.
01:18Je suis arrivé en équipe de France en 2017.
01:20Mon intégration s'est bien passée parce que je connaissais déjà quelques joueurs avant pour avoir joué avec eux à Montpellier.
01:25Quand je dois penser au jeu à Tokyo, c'est vrai que ça arrive tout de suite les images de la victoire.
01:30Mais il y a aussi tout le parcours qu'il y a eu avant et ça, je pense que c'est vraiment important.
01:34Parce que quand je pense au jeu, je pense aussi au parcours qu'on a eu tous ensemble durant tout l'été avant d'arriver au jeu.
01:41Et aussi des années avant où on s'est qualifiés, où on a eu du mal à se qualifier.
01:44On est passé par deux tours de qualification.
01:45C'est ça que je retiens vraiment.
01:47C'est tout ce qu'on a mis en place tous ensemble comme équipe, tout ce qui s'est passé avant la compétition.
01:52Et puis bon, bien sûr, après, il y a la médaille et il y a tout ce qui va avec, avec l'arrivée à Paris sur le Trocadéro.
01:57Les gens qui nous accueillent et cette joie et cette fête qu'on a après avec les amis, la famille, tout ça.
02:04Gagner les Jeux, je ne m'étais jamais dit que ce serait possible.
02:06Je ne l'avais pas vraiment imaginé.
02:07Oui, c'est un rêve, mais je ne pensais jamais que ça allait pouvoir être vraiment possible.
02:11Déjà, je ne pensais pas participer aux Jeux un jour quand j'étais plus petit.
02:15Et je voyais vraiment ça comme quelque chose d'inatteignable.
02:18Tout en me disant, bon, on va travailler, on va suivre le cours des choses.
02:23Peut-être qu'un jour, ça sera possible, mais je voyais ça vraiment de loin.
02:26Et puis, au fur et à mesure, ça s'est rapproché.
02:28On a commencé la compétition et puis on est allé jusqu'au bout, puis on gagne.
02:31Et puis là, est-ce que c'est un rêve qui se réalise?
02:33Je ne sais pas, mais en tout cas, c'est quelque chose d'incroyable.
02:36On ne réalise pas trop sur le moment.
02:38Et quand je y repense, j'ai l'impression que tout ça, c'était un rêve, effectivement.
02:42L'impression, je pense que si elle y est, c'est plus le fait qu'on joue à Paris.
02:46Forcément, on est plus attendu.
02:47Les athlètes français vont être plus regardés, plus suivis.
02:49On va venir les voir.
02:51Voilà, il y aura du monde pour nous parce que la compétition se passe dans notre pays.
02:54Être sportif de haut niveau dans le volet, comme dans d'autres sports,
02:58c'est sûr, c'est beaucoup de sacrifices parce qu'on y consacre énormément de temps.
03:00Forcément, c'est notre métier.
03:02Et quand on est international, c'est encore plus dur parce qu'une fois qu'on a terminé la saison,
03:06on enchaîne directement avec l'équipe de France.
03:08Donc, en fait, on n'a jamais vraiment de repos, jamais vraiment de vacances.
03:11On peut vraiment couper.
03:13C'est que 4-5 jours par-ci, une petite semaine par-là.
03:16Mais après, quand on gagne à Tokyo, par exemple, les Jeux olympiques,
03:21on sait pourquoi on fait tout ça.
03:22Pour une médaille, pour des émotions à vie, pour des moments qui resteront gravés.
03:26Et donc, ça excuse un petit peu tous les sacrifices qu'on peut faire et ça les justifie.