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00:00Il y a un endroit où on va regarder de près ce second tour des élections législatives, c'est Berlin où il y avait beaucoup
00:05d'inquiétudes face à la montée du RN. Bonsoir Anne Mahier, vous êtes notre correspondante dans la capitale allemande. Quelle réaction ce soir ?
00:15Écoutez à Berlin on s'attendait au pire donc on imagine que le soulagement est très important ce soir à la chancellerie.
00:22Alors pour l'instant pas de réaction officielle du côté du gouvernement mais on sait que
00:26Olaf Scholz, le chancelier allemand a été en contact étroit avec Emmanuel Macron ces derniers jours. On sait aussi qu'il a déclaré, je cite,
00:34croiser les doigts pour que les français fassent barrage à un gouvernement dirigé par un parti populiste de droite. Donc ça c'est fait mais ceci dit
00:42bien évidemment, on appréhende désormais la suite à l'instar du député social-démocrate
00:49Niels Schmitt, porte-parole pour les affaires étrangères qui déclare ce soir que le pire a été évité mais que la formation
00:55d'un gouvernement en France s'annonce compliquée. Même son cloche du côté de la presse allemande avec le quotidien de centre-gauche
01:02Süddeutsche Zeitung qui se demande bien comment les français vont pouvoir se doter d'un gouvernement avec un hémicycle
01:09éclaté en trois blocs. Sachant bien sûr que les français, vous en parlez
01:14beaucoup ce soir, n'ont pas du tout la même expérience des coalitions que les allemands. Même constat dans le quotidien de
01:20Gauchstatz qui estime qu'une période d'instabilité politique
01:23s'ouvre de l'autre côté du Rhin. Et puis enfin, noter ce commentaire du journal de centre-droit
01:28Frankfurter Allgemeine, qui estime que ce scrutin n'a pas sorti le pays de la crise, bien au contraire car l'influence
01:34de la gauche eurosceptique ne laisse pas augurer d'un avenir facile pour trouver des compromis sur la politique européenne
01:41selon le quotidien de Francfort.