• il y a 5 mois
Le Relais de la Flamme Olympique passait le 3 juillet par le Pas-de-Calais. Le parcours se terminait à Lens, où Eric Sikora a allumé la Flamme. L'ancien capitaine du RC Lens a été fortement acclamé par le public lensois, marqué par sa fidélité au club. Devant les media, "Captain Siko" a expliqué sa fierté d'avoir porté la Flamme, et son attachement aux Jeux Olympiques.

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Transcription
00:00Non, c'est pas la pression. En fait, t'as hâte d'y être, et la pression, non.
00:09Enfin, je veux dire, c'est juste... 200 mètres à faire.
00:17Il ne s'agit pas de tirer des trébuchets.
00:20Tu vois, c'est pas... Voilà.
00:22Deux seules risques, c'est de ne pas être concentré, de tomber, mais après...
00:25C'était le sens de ma question.
00:26Non, mais il y a quand même de la sécurité autour, et tu fais attention.
00:29On te demande de ne pas aller trop vite, vraiment, pour apprécier.
00:33Donc voilà, non, il n'y a pas de pression particulière.
00:37Ça remonte un peu, mais... On a fait des matchs de foot, avec...
00:44Des matchs où tu allais chercher à gagner devant 40, devant 50 000, donc...
00:48Là, c'est facile.
00:49La plame au Stade Vollard, pour vous, c'était une évidence aussi ?
00:53Oui, ça aurait pu se faire là-bas.
00:55Après, le plus important, c'est qu'elle fasse à Lens, que j'ai pu l'allumer ici.
01:01Après, Vollard, ça aurait été encore un peu plus...
01:04Au niveau des sentiments, voilà, c'était peut-être la boucle.
01:09Mais voilà, non, moi, je suis content.
01:11Honnêtement, je suis fier, je suis heureux.
01:15Ça récompense, voilà.
01:17Ça montre que j'ai marqué l'histoire de Lens, du club de Lens, déjà.
01:22Le fait d'avoir été choisi, voilà.
01:24Il n'y a pas que le foot.
01:25Il y a peut-être aussi les valeurs à côté, ce que je dégage.
01:28Donc voilà, c'est ça qui est important.
01:30C'est ça qui est le plus important, je pense.
01:31Le foot, c'est bien, mais il y a aussi les valeurs derrière.
01:33Je pense que ça, ça a été pris en compte aussi.
01:35Eric, t'as pensé à quoi sur les 200 mètres ?
01:37T'as pensé, il y a des images.
01:38T'as pensé, t'as apprécié le public, t'as profité ?
01:40Non, j'ai regardé un peu partout.
01:42J'ai reconnu un peu des potes qui étaient venus.
01:45Donc, on a un peu rigolé.
01:46Ça détend aussi l'atmosphère.
01:47Ça permet aussi de dire, allez, c'est un bon moment à passer.
01:50Il faut que tu kiffes ça à 200 %.
01:53Et en plus, le temps, il a été clément.
01:55Donc, ce n'était pas ce matin à caler.
01:56On a eu de la chance.
01:57Mais non, voilà, c'est vraiment une belle journée, une belle après-midi.
02:01J'ai bien profité.
02:05Hyper fier, hyper fier.
02:07Eric, les rapports entre le football et les Jeux Olympiques sont toujours un peu ambiguës.
02:11On voit que Thierry Henry a du mal à monter l'équipe.
02:13Est-ce que toi, tu aurais aimé, en tant que professionnel,
02:16participer et jouer aux Jeux Olympiques ?
02:19Forcément.
02:20C'est une compétition majeure.
02:21Il y a une médaille à aller chercher.
02:23C'est un mois à vivre en groupe avec d'autres athlètes.
02:27C'est une chose particulière à vivre.
02:29Après, il y a un règlement qui est un peu bizarre.
02:33Ce n'est pas une date FIFA.
02:34Les clubs ne sont pas dans l'obligation de libérer les joueurs.
02:37Forcément, ce n'est pas la meilleure façon de préparer une équipe et d'aller loin.
02:41Maintenant, ce règlement-là, on le connaît.
02:44Il faut savoir s'adapter.
02:45Malheureusement pour le sélectionneur.
02:46Mais c'est dès le départ qu'il va y avoir des clubs qui ne vont pas accepter.
02:50C'est ce qui s'est passé.
02:52Il a fait plusieurs listes.
02:54Aujourd'hui, je pense qu'il va encore devoir galérer un peu.
02:58Après, c'est tout de le faire.
03:00Participer, c'est bien.
03:02Mais aussi gagner, c'est mieux.
03:04De toute façon, tu ne pouvais pas.
03:05Avec ton passé, avec l'histoire de l'équipe de France militaire,
03:08tu ne pouvais pas être sélectionné.
03:09Pourquoi tu reparles de ces moments-là ?
03:12Ça fait partie aussi des moments avec l'équipe militaire.
03:19Sincèrement, sur le coup, tu morfles et tu prends des sanctions.
03:26Mais après, quand tu sors, tu rigoles.
03:29J'étais avec David Ginola.
03:31On était à cinq à avoir pris 15 jours d'arrêt, des matchs de suspension.
03:37On devait jouer et rentrer le dimanche sur la caserne.
03:40Ça fait partie des moments où tu as les boules.
03:44J'ai vécu une bonne année au service militaire.
03:47Je ne retiens que ça.
03:50Je ne sais pas si ça a marqué ou pas.
03:53Je n'y pense pas.
03:54C'est comme ça.
03:55J'aurais bien aimé participer à une grosse compétition.
03:57Merci Eric.

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