Cette année encore, Sport en France diffusera en direct la 36ème cérémonie des Micros d'Or, le 15 décembre à 20h. L'occasion pour Patrick Chêne et ses invités de présenter cette nouvelle édition, et notamment quelques extraits des documentaires en compétition dans la catégorie Prix du Public Coca-Cola.
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00:00Bonjour à tous, bienvenue, c'est un rendez-vous désormais traditionnel sur Sport en France
00:11chaque année.
00:12Nous vous vendons hommage et surtout nous valorisons cette très très belle manifestation
00:17qu'est la cérémonie des micros d'or.
00:19Pour en parler aujourd'hui, j'ai le plaisir de retrouver Sophie Camoun.
00:22Sophie, on ne vous présente pas, je suis quand même ex-nageuse de très haut niveau,
00:27spécialiste de la communication et des relations publiques aujourd'hui.
00:30Avec nous, le président Jean-Marc Roussel, alors plus président du JSF, c'est notre
00:36ami Vincent Duluc qui vous a succédé, je crois que c'était en octobre 21, donc l'an
00:40dernier.
00:41Mais vous êtes toujours évidemment le moteur, le président de ces micros d'or et puis
00:45the winner is Vincent Alix qui a entendu ce mot 4 fois, je crois.
00:503 fois.
00:513 fois, oui mais 4 fois, mais j'anticipe pour cette année, Vincent j'anticipe, vous
00:56savez j'ai des tuyaux.
00:57Non, je plaisante.
00:58Vincent, 3 fois vainqueur de micros d'or spécialisé, Vincent Alix bien sûr, dans le reportage
01:05de qualité, peaufiné, on en parlera dans quelques instants.
01:08Alors, on va rappeler que ces micros d'or sont organisés par l'UJSF, moi je fais partie
01:13de l'ancienne école, on disait l'USJSF, c'est désormais l'UJSF depuis quelques années.
01:18Donc ce sont en quelque sorte les Oscars, les 7 d'or, tout ce que vous voulez, des
01:23journalistes sportifs de France, qui sont environ 250 à chaque cérémonie.
01:27Et bien Jean-Marc, je le disais, vous n'êtes plus président de l'UJSF, vous avez passé
01:32la main à Vincent Duluc, mais vous restez le président d'honneur des micros d'or,
01:36et puis c'est votre bébé en quelque sorte.
01:37Alors, dites-moi un peu la genèse, pourquoi, comment, c'était quoi le désir de mettre
01:43en valeur le travail des journalistes de sport ?
01:44C'est ça, tout à fait, au fil du temps c'est devenu la vitrine du journaliste de
01:49sport, parce que vous savez très bien Patrick, je ne suis pas trop fan des talk-shows à
01:55l'heure actuelle, où sur un plateau de télévision on a tout à la fois un journaliste, des chroniqueurs,
02:02des consultants, et je pense que le public ne fait pas la différence entre les uns et
02:06les autres.
02:07Et moi je veux mettre en valeur plus particulièrement le travail des journalistes.
02:12Journalistiquement, vous avez été patron de rédaction, vous savez que c'est un travail
02:16qui mérite beaucoup d'attention et surtout de la passion, comme les champions.
02:21Il y a un peu d'exigence quand même, voire beaucoup, et du travail.
02:24Alors, je vais donner les catégories pour vous montrer à quel point...
02:29Ça s'est bien développé.
02:31Oui, alors vous avez déjà le vainqueur de la radio évidemment, des journaux télévisés,
02:37Andy Sport, magazines, digitales, promotion UGSF, ce sont les écoles.
02:42Les écoles de journalisme.
02:44Un prix spécial du jury, un prix du public et le prix de Morzine, qui vous accueille
02:49cette année.
02:50Comment se choisit ? Je vais d'abord dire aussi que chaque prix, il y a 3000 euros pour
02:56le vainqueur, ce qui fait une dotation totale importante.
02:59Et il y a surtout, Patrick, surtout, le tremplin pour les jeunes, parce que je m'appassore
03:05au fil des éditions, qu'il y a de plus en plus de jeunes qui ont compris que lorsqu'ils
03:10sont en CDD, leur objectif c'est le CDI et les micro-odeurs aident beaucoup.
03:15Ils en ont aidé beaucoup par le passé et ils ont pigé que ça pouvait aider à franchir
03:21un petit peu l'étape pour rentrer pleinement dans une rédaction de sport.
03:24Alors, avant de choisir les sujets, on parlera dans quelques instants de la manière dont
03:28ils sont sélectionnés, parlez-moi du jury.
03:30C'est simplement, c'est vous qui décidez ? Vous prenez des contacts ?
03:35Aujourd'hui, je suis toujours dans l'esprit d'Henri Serrando, qui a été un de mes maîtres
03:42côté sport à Pensée, où on a voulu à la fois associer, l'histoire est simple,
03:50on revient un jour des Jeux Olympiques et il me dit, mais tu vois, Jean-Marc, une médaille
03:57olympique, elle n'a pas la même valeur selon la discipline pratiquée.
04:02Du coup, j'avais inventé la semaine du sport français, où on associait, nous les journalistes
04:09et les champions, pour qu'il y ait une osmose et que les disciplines moins médiatisées
04:14puissent avoir le contact direct avec les journalistes.
04:17Et c'est de là qu'est née l'idée, et je lui avais dit à Henri, si tu veux, on reçoit
04:22tellement de reportages qu'au jury final, on va avoir 4-5 reportages qui ont été présélectionnés
04:28par des gens, par des professionnels, donc on peut mettre des sportifs qui choisiront.
04:34Alors, qui sont-ils cette année, ces sportifs ?
04:37Alors cette année, on fait un gros clin d'œil au rugby, ça va sans dire, que dans la foulée
04:422023, le mondial, on va avoir toutes les disciplines du rugby représentées.
04:47Le rugby à 15, Christian Califogno, Yohann Huget, enfin quelques autres, des anciens,
04:54Jean-François Tordeau, Jean-Charles Orceau, un peu toutes les générations, Daniel Herrero,
04:59et puis, on va avoir aussi l'ancienne capitaine de l'équipe de France de rugby à 7,
05:05qui a été vice-championne olympique, Fanny Hortat, et on va avoir également le para-rugby,
05:11fauteuil, qui a été championne d'Europe en février dernier.
05:14– On est masculin, le rugby est féminin, alors il n'y a pas le rugby à 13, attention.
05:18Vous allez vous faire des copains, c'est le mondial à 15.
05:22– Il y a eu le surveillant, bon, en tout cas, merci de toutes ces précisions.
05:26– Mais il y aura toujours des omnisports, il y aura toujours des différentes disciplines,
05:33plus ou moins médiatisées, je pense au tennis de table, nous aurons Benjamin Broissier,
05:37on aura toujours quand même cette représentativité omnisport et handisport.
05:44– Alors avant de donner la parole à nos invités, j'aimerais préciser quelque chose
05:48qui m'a beaucoup touché, je trouvais ça très beau, que vous ayez mis Yves Auberson dans ce jury,
05:55puisque l'an dernier, dans la même émission, on avait été mais bouleversé par un reportage…
06:00– De Guillaume Papin.
06:01– De Guillaume Papin sur ce garçon, racontez-moi un peu.
06:04– Mais vous savez que je vais toujours au bout des histoires,
06:06comme avec Christian Jean-Pierre qui avait fait un sujet sur un missionnaire en Afrique du Sud,
06:12l'année d'après on a fait venir le missionnaire au micro-dents,
06:15et là, de la même manière, Yves Auberson, je l'ai appelé après le reportage
06:21et je lui ai proposé d'être dans le jury de cette année,
06:23là il finit un stage dans une clinique, il est atteint par la maladie de Parkinson et il sera dans le jury.
06:31– On voit un extrait de ce formidable reportage de Guillaume Papin
06:35qui était bouleversant d'humanité, de dépassement de soi, c'était très très beau.
06:42– Eh bien, puisqu'on parle de beaux reportages,
06:44on va parler dans quelques instants avec Vincent Alix, bien évidemment.
06:47Et tout d'abord, avec Sophie, Sophie Camoun, vous avez été membre de ce jury,
06:54qu'est-ce que c'est cette aventure vue de l'intérieur, comment ça se passe ?
06:58On s'implique finalement, on arrive un peu en s'y flottant
07:00et puis on se fait prendre au jeu et on se dit, il faut être à la hauteur.
07:03– Je crois que c'est ça qui est vraiment sympa dans les micro-dents,
07:05c'est qu'il y a cette ambiance toujours très conviviale,
07:07beaucoup de partage, beaucoup de sourire,
07:09mais en même temps, c'est un événement que personne ne prend à la légère
07:14et je crois que pour les journalistes, c'est une vraie reconnaissance.
07:18Une vraie reconnaissance, on voit le bonheur des journalistes
07:20quand ils sont d'abord nominés et puis ensuite récompensés,
07:24c'est une reconnaissance de leur travail, de la qualité de leur reportage,
07:28puis une reconnaissance de la part des athlètes
07:30parce que c'est vrai que dans ce jury, il y a quand même des grands champions
07:33et quand une Clarisse Abguenenou ou un Thierry Omeyer votent pour vous,
07:38quelque part, c'est un petit peu la récompense suprême,
07:41j'ai envie de dire, pour un journaliste de sport.
07:43– Alors, vous n'êtes plus membre du jury aujourd'hui,
07:44quel est votre rôle dans l'organisation des micro-dents ?
07:47– Amicale et professionnelle à la fois.
07:50– Oui, exactement, amicale et professionnelle,
07:52c'est vrai que je connais Jean-Marc et Christophe Pacot
07:55depuis presque 30 ans maintenant, je crois que mes premiers micro-dents,
07:58je n'étais pas là tout au début parce que je nageais encore,
08:00mais je suis arrivée, je crois, pour la première fois en 1997
08:05et voilà, on travaille ensemble aussi sur les partenaires des micro-dents
08:10parce que les micro-dents vivent aussi grâce à leurs partenaires,
08:14voilà, donc c'est toujours un plaisir de pouvoir donner un coup de main
08:17et puis d'être là parce que c'est le seul événement, je crois,
08:23qui existe aujourd'hui, qui réunit autant de journalistes sportifs,
08:26autant de personnalités du monde du sport et puis les partenaires
08:30qui sont heureux d'être là parce que c'est le seul moment de l'année
08:33où ils peuvent rencontrer des personnalités du sport et…
08:36à la fois du sport et des médias et voilà,
08:41donc c'est toujours un plaisir d'aller à ces micro-dents,
08:44j'ai dû en faire une vingtaine depuis le début, je pense.
08:46– Après, il y a un truc journalistiquement, Patrick,
08:49je veux dire par rapport aux journalistes et Vincent pourra vous en dire un mot,
08:53avec la présidence de Tony Parker, on a franchi un seuil,
08:58c'est devenu, parce que les journalistes viennent présenter aux sportifs
09:03leur reportage, ils le présentent et après ils répondent aux questions du jury
09:09et depuis la présidence de Tony Parker, qui avait été vraiment saignant
09:14avec des journalistes de haute qualité, dirons-nous,
09:18c'est devenu un grand oral et Vincent pourra vous dire l'émotion.
09:22– Alors j'allais justement donner la parole à Vincent
09:24avant de parler dans quelques instants des sujets qui sont sélectionnés,
09:28comment ça se vit de l'intérieur, alors d'abord quand on est candidat,
09:32j'allais dire quand on risque de gagner,
09:33est-ce que le stress l'emporte sur le plaisir d'être là ?
09:36– Le cœur il bat de sang, c'est un oral,
09:40moi ça me rappelait mes années d'étudiant ou de lycéen,
09:44c'est l'oral du bac, quand on se présente devant le jury de champions,
09:51une vingtaine qu'on rentre dans la salle, waouh !
09:55– Et ils vous challengent ?
09:57– Ah oui, on a l'intérêt d'être très bons en fait,
10:00moi je dis aux jeunes dont je sais qu'ils sont nominés,
10:03je dis préparez bien votre affaire les gars,
10:05parce qu'en face de vous, c'est exactement ce que disait Sophie,
10:09en face de vous c'est très sérieux, le sportif de haut niveau, le champion,
10:13c'est quelqu'un qui a une sensibilité exacerbée, c'est une race à part,
10:18et donc il sent les choses plus que tout autre,
10:21parce qu'il le sent sur le terrain et donc quand il regarde un reportage,
10:24il le regarde en tant que champion,
10:26ils veulent savoir si vous parlez le même langage, leur langage,
10:30et donc là il faut défendre d'abord, il faut que le sujet soit bon,
10:35si vous êtes nominé, vous êtes dans les cinq derniers,
10:38donc a priori c'est pas mal, mais derrière il faut en remettre un autre.
10:41– Est-ce qu'ils sont seulement sensibles à l'émotion qu'aurait un téléspectateur normal,
10:46ou est-ce qu'ils vont vous chercher sur la difficulté de la réalisation
10:49de ce type de sujet, sur la manière dont vous avez pu le monter,
10:52l'organiser, le produire ?
10:54– Il peut y avoir des questions de ce type-là à la fin,
10:58mais c'est surtout sur l'émotion quand même,
10:59c'est surtout sur, est-ce qu'on va les toucher,
11:01c'est ce que je disais, est-ce qu'on parle vrai,
11:04est-ce qu'on leur parle en tant que champion,
11:07et c'est ça qui nous fait gagner un micro d'or,
11:12c'est parce qu'on est avec eux en fait.
11:16– Alors les téléspectateurs se disent, ils sont passionnants tous les trois,
11:19mais ils se disent, on aimerait quand même voir un peu d'image,
11:21quelques extraits des sujets sélectionnés,
11:24c'est ce que nous faisons dans quelques petites secondes.
11:27– Générique –
11:33– Alors parlons de la sélection des sujets, on a parlé du jury,
11:36on a parlé de l'atmosphère, de l'état d'esprit,
11:38et de ce stress qui peut vous envahir lorsque vous êtes nommé pour ces prix,
11:45parlons de la sélection des sujets, alors comment ça se passe ?
11:48– Alors là, sur le prix du public, ce sont les patronnes de chaîne
11:53qui désignent le sujet qui représente la chaîne,
11:57et depuis cette année, le règlement a été modifié par le comité d'organisation,
12:02les journalistes peuvent également présenter leur sujet dans la catégorie qui est la leur,
12:07qui peut être pour TF1, les JT, la plupart du temps,
12:11pour France Télévisions, pour les autres, ça peut être des magazines,
12:15et ça permet aux journalistes de se calibrer à la fois par rapport au public
12:22et par rapport à la profession.
12:24– Alors, le prix du public, on l'a dit, les patrons de chaîne ou de service,
12:29et les journalistes, pour les autres prix, comment ça se passe ?
12:32– Alors pour les autres prix, ce sont les journalistes qui envoient un reportage,
12:36parce qu'avant on en recevait des tonnes.
12:39– Un journaliste ne peut envoyer qu'un seul de ces reportages ?
12:41– Par catégorie.
12:42Et il y a une présélection qui va s'effectuer au ministère des Sports
12:46le 14 novembre prochain, c'est-à-dire dans très peu de temps,
12:52et puis là, ce sont des professionnels, des journalistes d'anciens journalistes de télé
12:58qui n'ont plus de lien avec leur chaîne, des gens de radio, des patrons de com,
13:04qui vont choisir 4-5 reportages par catégorie,
13:10et c'est ces reportages-là qui seront soumis au jury final de champions
13:16avec la participation de ceux qui ont été nommés
13:19et qui viendront présenter et répondre aux questions du jury.
13:22– Alors vous avez parlé du prix du public, on va justement regarder quelques extraits.
13:25Alors il y a 10 sujets qui ont été sélectionnés pour le prix du public.
13:29– C'est la première fois, c'est un record cette année.
13:31– Et bien là, on en a 5 ou 6 qu'on va vous montrer, on va commencer.
13:34On parlait de Guillaume Papin tout à l'heure à propos d'Yves Auberson,
13:38et bien il a proposé un nouveau sujet cette année avec Frédéric Basile,
13:43grand, grand, grand caméraman de France Télévisions avec qui j'ai eu la chance de travailler,
13:48Louis Duménil et Max Oh, c'est Rémi Boulay, le parcours d'un combattant.
13:52On voit un petit extrait.
13:53– Ça ressemble au précédent.
13:55– Go !
13:55– Cette aventure des Jeux Paralympiques m'a sauvé
14:01parce que ça m'a permis de ne pas trop penser à mon état,
14:05de ne pas trop penser qu'aujourd'hui, je ne pourrai plus marcher.
14:10Le calec, c'est le symbole de toujours avancer, toujours aller de l'avant.
14:14Ma priorité, c'est quand même d'aller chercher l'or à Paris.
14:16Ça, c'est vraiment mon objectif de vie à l'instant T sur les deux prochaines années.
14:22Paris, j'y pense tous les jours.
14:23Chaque matin, je me lève et j'y pense.
14:25– Faire encore mieux qu'aux Jeux Paralympiques de Tokyo
14:28où Rémi décroche le bronze l'an dernier.
14:30Il nous avait étonnés avec non seulement ses cheveux bleus,
14:33mais aussi une autre coiffe au moment de répondre à nos questions.
14:37– J'ai des grosses pensées vraiment pour les militaires en OPEX
14:40et les militaires en général.
14:41– Un béret en hommage à ses dix ans d'armée.
14:45– Je t'aime !
14:46– Du Tchad à l'Afghanistan, en passant par le Mali,
14:49le caporal-chef Boulet est sur tous les fronts.
14:53Il faisait partie des commandos parachutistes.
14:55Plus de 1000 sauts à son compteur, où tout se passe bien comme ici.
15:00Mais lors d'un entraînement il y a huit ans,
15:01sa voile principale ne s'ouvre pas comme il faut.
15:04Il finit en torche.
15:05500 mètres de chute à 50 km heure.
15:09– Je me disais, bon ben voilà, dans dix secondes c'est terminé, t'es mort.
15:13Et donc c'est dur à se dire en fait.
15:16Mais c'est ce que je me disais.
15:17J'essayais d'ouvrir ma voile au plus possible.
15:20Et surtout je me suis dit, il faut absolument que tu arrives debout
15:23pour que tes jambes explosent, mais pas ton bassin.
15:26Donc je me suis préparé, j'ai serré les dents.
15:28Et c'est pour ça que j'ai eu douze dents cassées.
15:30Parce que j'ai vraiment serré les dents.
15:32Et quand il y a eu l'impact, l'onde de choc a pas mal cassé beaucoup de dents.
15:36– Voilà, on aura de belles émotions je crois encore cette année en regardant…
15:40– Pascal Golomère, que j'ai eu il y a quelques heures au téléphone,
15:45me disait, c'est pour nous aussi un clin d'œil à Paris 2024.
15:49Un an et demi avant, parce que son objectif,
15:51c'est bien d'être aux Paralympiques de Paris.
15:55– Il y a une belle émotion là.
15:56– Oui, ça donne envie de voir la suite.
15:59– Eh bien, vous le verrez, donc ce sera…
16:02Allez, redonnez-moi la date exacte, du 14 au 16 décembre.
16:05– C'est ça.
16:05– Et la grande soirée le 15 décembre en direct sur Sport en France.
16:10Puisque Sport en France, vous savez, l'une des raisons d'être de cette chaîne,
16:13c'est de s'intéresser au sport qu'on ne voit pas toujours
16:17sur les grandes chaînes classiques.
16:18– Donne toute sa diversité.
16:19– Et malheureusement, il n'y aura pas de nageurs en activité
16:21puisqu'il y a les championnats du monde de natation à Melbourne
16:23au même moment, la même semaine.
16:25– Eh bien, dis donc.
16:27François Lemoynier pour TF1, qui lui aussi présente souvent des sujets.
16:31– C'est un habitué.
16:32– Reportage sur les enfants jockeys en Indonésie.
16:35C'est une pratique illégale, mais très courante là-bas.
16:38Extrait.
16:39« Avant la course, je prie pour mon fils, pour qu'il ne lui arrive rien.
16:48J'ai bien conscience que j'envoie Deden à la guerre. »
16:51Ces enfants jockeys à l'image de Deden sont les enfants soldats
16:57des champs de course.
16:58Ils ont entre 5 et 12 ans.
17:00Leurs parents les exploitent avec l'espoir d'avoir une vie meilleure.
17:04Sur une île où le salaire moyen est de 120 euros par mois,
17:07le grand vainqueur reçoit une mobilette, une vache,
17:11un réfrigérateur et une télévision.
17:13À l'origine, des adolescents participaient à ces courses.
17:19Mais au début des années 80, la tradition change.
17:23Les propriétaires de chevaux veulent davantage de spectacles.
17:28Ils décident alors de recruter des enfants, plus légers,
17:32pour que les chevaux aillent plus vite et que les paris s'envolent.
17:37Ils sont pourtant interdits en Indonésie.
17:41Mais l'armée qui organise ces courses ferme les yeux sur ce commerce juteux.
17:47Vous voyez, ça vous donne déjà une idée de la qualité des reportages.
17:53Surtout de la diversité et de la différence.
17:56Là, on va sur de l'exotisme et sur l'autre,
17:59on est vraiment dans l'humanité de contact.
18:02On apprend plein de choses sur ce qui se passe dans le monde du sport.
18:06Si on peut appeler ça du sport.
18:08Allez, on enchaîne pour avoir beaucoup d'images.
18:11Voilà un reportage que j'ai vu qui dure 1h15.
18:15Vous connaissez le garçon qui a fait ce reportage, Antoine Leroy.
18:19C'est le reportage sur Florian Thauvin et son arrivée au Tigre de Monterrey, au Mexique.
18:24Ce n'est pas facile de s'intégrer quand on arrive comme ça.
18:27Surtout quand on arrive et qu'on a des blessures assez tôt.
18:30J'ai beaucoup apprécié ce reportage.
18:32On envoie un extrait.
18:45Monterrey. Florian Thauvin vient d'atterrir
18:48et il ne sait pas ce qui l'attend derrière la porte.
18:51Le calme ou la tempête.
19:15On est en livre.
19:18Félicitations de venir en Mexique, Florian.
19:21Félicitations de venir en Mexique.
19:23Pourquoi au Mexique ?
19:25Pourquoi au Mexique ?
19:27Parce que je t'aime beaucoup.
19:30Tu veux être champion du Tigre de Monterrey, Florian ?
19:33Tu veux être champion du Tigre de Monterrey ?
19:35Tu veux être champion ?
19:39On parle beaucoup sur ce plateau pendant les sujets.
19:42C'est la passion.
19:44Un sujet d'Antoine Leroy qui a suivi.
19:47Ça ne se passe pas toujours très bien.
19:50Florian va se blesser.
19:52Quand il marque, il y a tout cet ascenseur émotionnel.
19:56Un sujet qui dure 1h15.
19:58Il n'y a pas de catégorie de différence pour le prix du public ?
20:02C'est à l'appréciation des responsables de chaîne.
20:06On continue.
20:08TV5 Monde maintenant.
20:10Pierre-Etienne Léonard.
20:12Ça s'appelle Plus belle la nuit.
20:14C'est le suivi d'un sportif dialysé.
20:17C'est un exemple.
20:19Quelque chose qui va servir à ceux qui vont le regarder.
20:23Il rêve de faire le GR20 en Corse.
20:26Voilà son histoire.
20:40Au parfum de son maquille.
20:42De loin.
20:44Les yeux fermés.
20:46Je reconnais la Corse.
20:50Le GR20.
20:52De son véritable nom, Frally-Monti.
20:55Une diagonale de 180 km.
20:57Et de 13 000 m de dénivelé positif.
21:03Le plus célèbre des sentiers de randonnée en France.
21:07Mais aussi l'un des plus exigeants.
21:19La Lémur Team.
21:23Une bande de potes d'un peu partout en France.
21:26Relève ce défi sportif dans le sens Sud-Nord.
21:29De Conca à Calenzana.
21:37Et d'ici là.
21:39Il n'y a plus rien à faire.
21:41C'est parti.
21:53Fabrice Huret habite à Rennes.
21:56Mais avant de partir en Corse.
21:58Il doit se rendre à un rendez-vous important.
22:01Il est 21h30.
22:03Je vais dans mon centre de dialyse.
22:06Je n'ai pas de crainte de partir de chez soi.
22:09Trois fois par semaine.
22:11Je vais dans un hôtel de dialyse.
22:14Où je retrouve des qualités de dialyse exceptionnelles.
22:22C'est ce qui me permet d'avoir une vie presque normale.
22:30Fabrice Huret va emmener avec lui le matériel nécessaire.
22:35Il va être dialysé la nuit.
22:37Pour pouvoir réussir la traversée du Jardin.
22:40Pendant la journée.
22:42Vincent Alex.
22:44Sur le choix des sujets.
22:46Souvent on le voit ici.
22:48On a des sujets un peu dramatiques.
22:51Avec des gens blessés dans leur corps.
22:54On l'a vu pour le sujet de l'an passé.
22:57On l'a vu pour la dialyse.
22:59Pour la chute de ce caporal-chef de l'armée.
23:02On l'a vu sur le premier sujet aussi.
23:05C'est une chose que vous avez traitée déjà.
23:08On se dit souvent avec Antoine Leroy.
23:11Que la victoire est belle.
23:13Mais que la défaite.
23:15Ou que le drame.
23:17Sont encore plus beaux.
23:19Parce que ça révèle les personnalités.
23:22Qui on est.
23:24On le voit bien dans tous les extraits.
23:27C'est ça.
23:30Qu'est-ce qui va nous pousser.
23:33Le sport nous aide à ça.
23:35Qu'est-ce qui va nous pousser.
23:37Au-delà de nos limites.
23:39C'est pourquoi ces documentaires.
23:42Révèlent une émotion pure.
23:44Ce n'est pas une tendance.
23:46Qu'il ne faut pas freiner.
23:48De se retrouver qu'avec des sujets.
23:51Où on a une matière dramatique.
23:54On ne peut pas aller chercher.
23:57Le danger du bateau.
23:59Florian Thauvin.
24:01Il n'est pas handicapé.
24:03C'est un footballeur.
24:05Professionnel français.
24:07Qui gagne beaucoup d'argent.
24:09Qui a joué à Marseille.
24:11Qui est très connu.
24:13Qui a joué en équipe de France.
24:15Mais on raconte une vraie histoire.
24:18Il part au Mexique.
24:20Dans un cadre de vie complètement différent.
24:23C'est un vrai défi.
24:25Il y a une histoire.
24:27Il y a aussi des belles histoires.
24:30Il faut faire attention.
24:32On verra.
24:34Dans quelques instants.
24:36L'histoire de Giroud.
24:38Il n'y a pas de pathos.
24:40On retombe dans un sujet.
24:42On retombe.
24:44A propos de la dépression.
24:46Dans le milieu du football.
24:48C'est silence, je tombe.
24:50Un sujet de Julien Gray et John Ferrera.
24:53Un sujet qui faisait 33 minutes.
24:56Qui traite de Damien Perkys.
24:58Johan Cardinal.
25:00Robert Pires.
25:02Qui va chercher les failles.
25:04Dans ce monde qui paraît facile.
25:06Des grands champions.
25:08On regarde un extrait.
25:10Silence, je tombe.
25:12Au-delà des sportifs qu'ils sont.
25:14Ou ont été.
25:16A l'initiative de Damien Perkys.
25:18Ces 4 hommes ont décidé de lever le voile.
25:21Sur un sujet sensible.
25:23Voire tabou dans le football.
25:25La dépression.
25:27J'étais pas loin de toucher le fond.
25:33Personne n'a jamais rien remarqué.
25:35C'est ça le truc.
25:37Tous mes proches n'ont jamais rien remarqué.
25:40Personne n'a rien remarqué.
25:45C'était une action spéciale.
25:47Qui s'est passée sur le terrain.
25:49Qui m'a emmené dans des profondeurs.
25:52Par la suite.
25:54Qui sont inexplicables.
26:12Sujet super bien monté.
26:16Bien réfléchi avec la musique.
26:19N'influencez pas le jury.
26:25L'an dernier, on a fait une émission dessus.
26:28Il y a eu plus de 8000 votants.
26:30A l'arrivée, il y a eu seulement 60 voix d'écart.
26:33Entre le lauréat et le second.
26:39On a vu un sujet qui va chercher les fêlures.
26:42On a eu quelques sujets magnifiques.
26:45Notamment à propos du racisme.
26:48Avec ce sujet de Dacour.
26:53C'est aussi un sujet.
26:55On a vu aussi sur les femmes.
26:57Sur l'homosexualité.
26:59Avec Bubuch.
27:01Je suis tombé amoureux de cette judocate.
27:04Il est arrivé second l'an dernier.
27:06C'est un sujet extraordinaire.
27:08Comment ça se passe ?
27:10Quand vous travaillez avec Antoine Leroy.
27:13Qu'est-ce qu'on fait ?
27:15On fait son marché ?
27:17On regarde ?
27:19On travaille beaucoup au feeling.
27:21On essaie de sentir les personnalités des sportifs.
27:24Il y a quelque chose à creuser.
27:26Nous, on travaille sur le sport de haut niveau.
27:29Et sur la performance.
27:31Il y a toujours un événement.
27:33Une grande compétition.
27:35Tout en haut.
27:37Au bout de la ligne droite.
27:39On travaille là-dessus.
27:41Sur le sport de très haut niveau.
27:44Et la compétition.
27:46Tout ce qui est périphérique.
27:48On n'y touche pas.
27:50Nous, c'est notre écriture.
27:52C'est notre ligne éditoriale.
27:54C'est là-dessus qu'on a bâti la légende.
27:57On suit un sportif.
27:59Ou un champion.
28:01Qui va essayer de confirmer.
28:03Ou un jeune.
28:05Dont on connaît les prédispositions.
28:08On l'accompagne.
28:10En immersion.
28:12Jusqu'à la performance.
28:14On continue.
28:16Avec un sujet qu'on doit à Lionel et Vincent.
28:19C'était pour Prime Vidéo.
28:21C'est un nouveau venu.
28:23Oui.
28:25Avec Laurent Jaoui.
28:27Qui est à la tête.
28:29Qui fait du bon boulot.
28:31Ce sujet est bien fait.
28:33Sur Giroud.
28:35Dieu sait s'il a été fait.
28:37Pour nous surprendre.
28:40Un extrait de ce sujet.
28:42D'1h30.
28:48J'ai tout appris.
28:58J'ai appris à me lever le matin.
29:00Et faire mon lit.
29:10Les ballons pourris.
29:12Qui nous mettaient à l'échauffement.
29:14Les vestiaires surchauffées.
29:16Avec le robinet qui est cassé.
29:18Et qu'on ne peut pas changer.
29:22Le football.
29:24C'est quelque chose qui rétrime les gens.
29:26Le doublé, le cerf.
29:30Tu montes.
29:32Tu es à Paris.
29:34Tu es à la boutique Adidas.
29:36Tu es arrivé il y a tant de temps.
29:40Il est parti dans une colère.
29:42Une colère froide.
29:46Il vous a dit.
29:48Mangez la soupe.
29:50Et vous allez vous coucher.
29:54Très joli titre.
29:56Une histoire de France.
29:58C'est exactement ça.
30:00C'est l'histoire de France.
30:02Il y a eu des grands gagnants.
30:04Mais on retrouve aussi les noms.
30:06De ceux qui sont spécialisés.
30:09Dans les reportages.
30:11On retrouve.
30:13Alexandre Boyon, Hervé Matou.
30:15Christian Jean-Pierre, Céline Géraud.
30:17Denis Brognard, Nicolas Gey.
30:19Et certains.
30:21Ça a été un tremplin.
30:23Pour leur intégration.
30:25Dans la rédaction des sports.
30:27Petite surprise cette année.
30:31On a dans le prix du public.
30:33Un reportage envoyé par Arte.
30:35Très bien.
30:38Ça fait partie des nouveaux arrivants.
30:40TV5MONDE, Arte.
30:42Un sujet du sport.
30:44Avec Théo Curin.
30:46Il a été beaucoup fait.
30:48Il y a des sujets comme ça.
30:50Qu'on retrouve un peu partout.
30:52Parlons un peu de l'impact.
30:54Le dernier documentaire en date.
30:56Qui a remporté un micro d'or.
30:58C'était dans la catégorie magazine.
31:00Presque parfait.
31:02Short Vandeweld.
31:04Le British Open de golf.
31:07Est-ce qu'on peut dire.
31:09Tout à l'heure.
31:11Jean-Marc disait.
31:13Ça peut être un tremplin.
31:15Pour un jeune.
31:17Pour vous Vincent.
31:19Vous n'allez pas m'en vouloir.
31:21Vous n'êtes pas un perdreau de l'année.
31:23Mais est-ce que ça apporte.
31:25Encore quelque chose.
31:27Ça donne quoi.
31:29Votre travail.
31:31J'ai gagné un premier micro d'or.
31:33En 2010.
31:35C'était pour moi.
31:37Pas un aboutissement.
31:39Je n'étais pas jeune journaliste.
31:41J'avais encore quelques années devant moi.
31:43C'était une vraie validation.
31:45De mon travail.
31:47Une reconnaissance.
31:49J'ai gagné en 2017.
31:51Avec le prix du public.
31:53C'est une reconnaissance incroyable.
31:55Avec Aurélie Muller.
31:57En Argentine.
31:59Et en 2019.
32:01Je gagne avec Jean-Marc Devel.
32:03Les golfers s'en souviennent.
32:05Il perd au 18ème trou du dernier jour.
32:07Alors qu'il a trois coups d'avance.
32:09Le plus grand tournoi du monde.
32:11Je raconte cette histoire.
32:1320 ans après.
32:15Quand je gagne.
32:17Je me dis.
32:19Je suis encore là.
32:21J'ai gagné 10 ans après mon premier.
32:23C'est ça.
32:25Mon travail.
32:27Est encore reconnu.
32:29Par les sportifs de haut niveau.
32:31Pour moi.
32:33Cet intérieur sport.
32:35C'était une très belle victoire.
32:37J'avais gagné en 2010.
32:39J'avais pris plein les yeux.
32:41Je gagnais encore.
32:4310 ans plus tard.
32:45Comme un sportif de haut niveau.
32:47Quel est le 3ème titre ?
32:49Le prix du public.
32:51En 2017.
32:53Avec Aurélie Muller.
32:55La nageuse en eau libre.
32:5757 km dans un fleuve en Argentine.
32:59Dans un syndrome post-dépressif.
33:01Sophie.
33:03Elle est déclassée.
33:05Elle est médaille d'argent à Rio.
33:07Sur le 10 km.
33:09Elle est sortie du classement.
33:11Parce qu'elle a touché.
33:13Polemique incroyable.
33:15Après deux heures de course.
33:17La Fédération française de la méditation.
33:19Pour la relancer psychologiquement.
33:21Pour essayer d'effacer la cicatrice.
33:23Propose la plus grande course au monde.
33:25En eau libre.
33:27Le marathon aquatique.
33:29Nager 57 km dans un fleuve.
33:31En Argentine.
33:33Je visse.
33:359 heures de natation avec elle.
33:37C'est de la natation en eau libre.
33:39C'est Aurélie Muller.
33:41C'est pas Florian Thauvin.
33:43Je gagne le prix du public.
33:45C'est pareil.
33:47C'est incroyable.
33:49Une reconnaissance éternelle.
33:51C'est pour ça.
33:53Les micros d'or.
33:55Il faut que ça continue.
33:57C'est tellement bien pour nous.
33:59C'est bien pour les sportifs aussi.
34:01Ça ajoute à l'anonymat.
34:03Aurélie Muller.
34:05Je l'appelle.
34:07Le soir même.
34:09Elle est disqualifiée.
34:11Pour l'inviter au micro d'or.
34:13Ses coachs lui interdisent.
34:15Je fais intervenir Vincent.
34:17Elle a fini par venir dans le jury.
34:19Quelques années plus tard.
34:21On veut toujours aller au bout.
34:23Un bon sujet.
34:25Il vous marque.
34:27Votre sujet sur Aurélie Muller.
34:29Je l'ai en tête.
34:31Avec ce côté.
34:33Cette merveilleuse histoire de la Fédé.
34:35Qui a une très belle attitude.
34:37De vouloir relever sa championne.
34:39Elle est au fond du trou.
34:41En train d'arrêter le sport de haut niveau.
34:43Derrière, il n'y a rien.
34:45C'est pas la fille qui arrive.
34:47Qui bat tout le monde.
34:49Elle souffre.
34:51Elle avait tout misé.
34:53Elle s'était entraînée.
34:55Depuis Londres.
34:57Elle arrive favorite.
34:59Elle nage 20 km par jour.
35:01Depuis 4 ans.
35:03Je l'avais rencontrée.
35:05Par le biais d'un partenaire.
35:07Elle est victime d'une décision.
35:09Que tout le monde considère injuste.
35:11C'est incroyable.
35:13C'est ça le sport.
35:15Le jury.
35:17Vient lui annoncer.
35:19Elle s'est pomponée.
35:21Elle a mis son survet.
35:23Le podium de l'eau libre.
35:25C'est sur Copacabana.
35:27Les médailles sont remises.
35:29Elle avance vers le podium.
35:31On lui dit stop.
35:33C'est fini.
35:35Le drame total.
35:37Il n'y aurait pas eu ce challenge.
35:39Elle aurait arrêté de nager.
35:41L'histoire n'est plus belle.
35:43Ça donne une dimension.
35:45Il y a tellement de belles histoires.
35:47Parlons de ce magazine.
35:49Vous l'avez créé.
35:51Avec Antoine Leroy.
35:53Il est aujourd'hui l'émission référence.
35:55En termes de magazine.
35:57Intérieur sport.
35:59Il y a moins d'émissions.
36:01C'est une histoire de budget.
36:03De choix éditorial.
36:05C'est plutôt.
36:07Ce n'est pas une histoire de budget.
36:09C'est une histoire.
36:11D'effectifs.
36:13C'est une histoire.
36:15D'effectifs.
36:25Travailler sur l'intérieur sport.
36:27Ça se mérite.
36:29Il faut beaucoup de navigation.
36:31Il faut gagner la confiance du sportif.
36:33Le sportif.
36:35C'est une sensibilité particulière.
36:37C'est un animal sauvage.
36:39Il faut gagner sa confiance.
36:41Il faut travailler longtemps.
36:43Il faut.
36:45Il faut.
36:47Il faut savoir où on met les pieds.
36:49Il faut de l'expérience.
36:51Pour aller chercher.
36:53Travailler en immersion avec un sportif.
36:55Pendant 6, 9, voire 15 jours.
36:57Dans une compétition particulière.
36:59Il faut de l'expérience.
37:01Au service des sports de Canal.
37:03Actuellement.
37:05Il y a eu beaucoup de départs.
37:07Il y a moins de journalistes.
37:09Capables.
37:11Qui rêvent.
37:13Tous les jours d'en faire.
37:15Ils y arriveront un jour.
37:17C'est pour ça.
37:19On met la barre très haut.
37:21Il faut aller chercher.
37:23Vincent a envoyé un reportage.
37:25Sur Céline Dumerck.
37:27Il lui a fait mettre un micro.
37:29En plein match.
37:31Oui.
37:33C'est pas simple.
37:35Elle sait la dimension.
37:37Que ça va prendre.
37:39Elle n'est pas née de la dernière pluie.
37:41Elle sait que le reportage.
37:43Va avoir une dimension.
37:45Elle accepte.
37:47De prendre un micro.
37:49Sur la finale de la Coupe de France.
37:51A Bercy.
37:53Qu'elle gagne.
37:55Après deux prolongations.
37:57J'étais servi.
37:59Il faut aussi de la réussite.
38:01C'est comme les grands gardiens.
38:03C'est exactement ça.
38:05Du coup.
38:07Elle avait confiance.
38:09On sait.
38:11Un sportif.
38:13Ça parle.
38:15Ça sort des tripes.
38:17Ça ne dit pas forcément.
38:19Des jolis mots.
38:21Ça peut disjoncter.
38:23Elle m'a fait confiance.
38:25Elle a accepté le micro.
38:27Tous les athlètes rêvent.
38:29Ça peut faire peur au coach.
38:31Vous avez les deux regards.
38:33La championne.
38:35La personne qui s'occupe.
38:37De la communication.
38:39On accepte systématiquement.
38:41À telle période.
38:43Ça peut gêner mon sportif.
38:45Mon champion.
38:47Ils vont l'embêter.
38:49Pendant 4 ou 5 mois.
38:51Quoi qu'il arrive.
38:53Pour l'image de mon champion.
38:55Ça dépend de la personnalité.
38:57De l'athlète et de son coach.
38:59Dans la natation.
39:01Tout est géré par le coach.
39:03Quand on arrive pour filmer.
39:05Un athlète à l'entraînement.
39:07On se retrouve dans un groupe.
39:09Ça a une répercussion sur le groupe.
39:11L'entraîneur doit donner son accord.
39:13C'est le plus difficile.
39:15Les entraîneurs ont peur de perturber.
39:17Pour l'athlète.
39:19On avait discuté.
39:21Avec Vincent.
39:23Sur la possibilité.
39:25De faire ça à des nageurs.
39:27On est dans un sport.
39:29Qui a besoin d'exposition.
39:31Quand on a la possibilité.
39:33D'avoir cet espace-là.
39:35A l'antenne.
39:37C'est merveilleux.
39:39Il faut le prendre tout de suite.
39:41Je lance un appel à Vincent.
39:43J'ai un certain nombre de nageurs.
39:45De l'équipe de France.
39:47Sophie fait référence.
39:49A Fabrice Pellerin.
39:51L'entraîneur qui a formé.
39:53Camille Muffat et Yannick Agnel.
39:55On avait travaillé ensemble.
39:57Pour être en immersion.
39:59Il avait dit au départ.
40:01J'étais descendu à Nice.
40:03Pour discuter avec lui.
40:05Tout s'était très bien passé.
40:07Il me faisait confiance.
40:09Il connaissait l'émission.
40:11Une semaine avant de commencer.
40:13Il m'envoie un texto.
40:15Il me dit.
40:17J'ai réfléchi.
40:19C'est non.
40:21Ça va être trop dur.
40:23Je voulais montrer.
40:25Le travail de Fabrice Pellerin.
40:27Un entraîneur à personnalité.
40:29Il fait des choses différentes.
40:31Ça aurait été passionnant.
40:33Je sais que ça aurait été passionnant.
40:35Il a dit non.
40:37Il n'a pas voulu franchir la porte.
40:39C'est dommage.
40:41Il a pris trop de recul.
40:43On raccroche.
40:45J'ai bataillé.
40:47C'était un vrai regret.
40:49C'est ce que vous dites.
40:51Il peut avoir peur.
40:53C'est un choix.
40:55Nouveau format.
40:57On en a parlé l'an passé.
40:59Dans cette émission traditionnelle.
41:01Les podcasts.
41:03On a tous des usages qui évoluent.
41:05On ne regarde plus la télé en direct.
41:07Les programmes de flux.
41:09On va les chercher.
41:11Je ne sais pas.
41:13Quel est le pourcentage.
41:15Si vous les avez.
41:17D'audience en non direct.
41:19Ça a basculé.
41:21Ça a basculé.
41:23J'ai parlé d'indirect depuis des années.
41:25Un canal.
41:27Le linéaire.
41:29L'antenne.
41:31Le match.
41:33Le direct.
41:35Tout le reste.
41:37Ceux qui jugent les audiences.
41:39C'est pas important.
41:41C'est le replay.
41:43En revanche.
41:45My canal.
41:47Ça cartonne.
41:49On sait qu'on va chercher quelque chose de qualité.
41:51Netflix a été le déclencheur.
41:53On bat tous les records en podcast.
41:55Les podcasts.
41:57Il y avait les plateformes.
41:59Jusqu'à l'année dernière.
42:01On a créé le prix.
42:03Tous les médias se sont mis.
42:05De la presse écrite.
42:07De la radio.
42:09Tout le monde s'y met.
42:11Quand j'ai un long voyage à faire en voiture.
42:13Plutôt que de subir le programme radio.
42:15Je faisais un podcast.
42:17Je réécoute les 10 épisodes.
42:19Sur France Culture.
42:21On n'est pas obligé d'écouter que du sport.
42:23Vous êtes d'accord ?
42:25Les podcasts d'art et radio.
42:27Par exemple.
42:29On peut aller picorer plein de choses.
42:31C'est formidable dans le digital.
42:33L'année dernière.
42:35On avait été troublé.
42:37Cette approche très surprenante.
42:39C'était le sauvetage.
42:41Quel sujet ?
42:43Le sauvetage du Vendée Globe.
42:45Il avait monté un podcast.
42:47Très grande longueur.
42:49Si mes souvenirs sont bons.
42:51C'était sur plusieurs épisodes.
42:53On en avait pris un.
42:55C'était une heure et demie.
42:575 ou 6 heures au total.
42:59C'était un gros travail.
43:01On peut écouter un extrait.
43:03C'est Alexis qui raconte.
43:05Comment il l'a monté.
43:07J'ai suivi le Vendée Globe.
43:09Cette nuit-là.
43:11Le naufrage de Kevin.
43:13Que je connaissais assez bien.
43:15Que j'avais suivi dans sa préparation.
43:17Avant de faire mon travail de journaliste.
43:19C'est un événement très touchant.
43:21Et très marquant personnellement.
43:23À ce moment-là.
43:25Très vite.
43:27Dans les jours suivis.
43:29J'ai eu l'idée.
43:31De convertir cet événement heureux.
43:33Très fort.
43:35En émotion.
43:37En un projet de podcast.
43:39Je suis parti du constat.
43:41J'avais déjà nourri cette réflexion.
43:43C'est un événement dont on a beaucoup parlé.
43:45Mais dont on n'a aucune image.
43:47Et dont on n'aura aucune image.
43:49C'est assez rare aujourd'hui.
43:51J'ai voulu profiter de ça.
43:53Pour le convertir en onde.
43:55Il y a eu derrière un gros travail.
43:57Il y a 9 témoignages de Kevin.
43:59De ses proches.
44:01Des skippers qui sont allés le chercher.
44:03De sa femme.
44:05De son père.
44:07De son équipe.
44:09Il y a aussi un gros travail de mise en onde.
44:11Il y a beaucoup de reconstitution.
44:13Il y a de l'habillage musical.
44:15Et les silences.
44:17Chaque sonorité joue son rôle.
44:19Les témoignages qui sont forts.
44:21Mais pas seulement.
44:23Il y a aussi la façon dont ils ont été mis en scène.
44:25C'était il y a un an.
44:27Dans ce même studio.
44:29On nous expliquait comment il avait créé ce podcast.
44:31On se retrouve dans quelques instants.
44:33Il y a une nouveauté.
44:35Dans ces micros d'or.
44:37Ce Jean-Marc Michel.
44:39On vous explique tout.
44:41On ne vous fera pas sentir.
44:43On n'en est pas encore là.
44:45Il faut encore évoluer la télé.
44:47Les présents à Morzine.
44:49Sentiront le parfum de partout.
44:51Restez avec nous.
44:53On vous raconte ça dans quelques instants.
44:59Spécial micro d'or sur Sport en France.
45:01Avec Jean-Marc Michel.
45:03Président d'Honneur.
45:05Organisateur de ces micros.
45:073 fois vainqueur du trophée.
45:09Sophie Camoun.
45:11Ancienne nageuse de haut niveau.
45:13Impliquée dans les micros d'or.
45:15Dans les RP.
45:17Dans la communication.
45:19Elle a géré des grands athlètes.
45:21Nouvelle venue sur ce plateau.
45:23Annabelle Guy.
45:25Vous êtes là pour une raison particulière.
45:27Le monsieur qui est à côté de vous.
45:29A toujours une idée d'avance.
45:31Il a eu une nouvelle idée.
45:33Qui peut paraître surprenante.
45:35De mêler les micros d'or.
45:37Les grands champions.
45:39Avec le parfum.
45:41Expliquez-moi comment on a cette idée.
45:43Avant qu'Annabelle nous raconte.
45:45Le plus naturellement du monde.
45:47Annabelle vous dira que les champions.
45:49S'intéressent de plus en plus au parfum.
45:51Le parfum a une histoire.
45:53Les micros d'or ont une histoire.
45:5536e année cette année.
45:57Ce n'est pas un jour.
45:59En 36 ans.
46:01Des émotions.
46:03J'ai partagé quelques-unes.
46:05J'en ai une qui m'a profondément marqué.
46:07Vous parliez de Camille Muffat.
46:09Elle était présidente du jury.
46:11Trois mois avant son décès.
46:13Ce n'est pas insensible.
46:15C'est une des présidentes marquantes.
46:17C'est évident.
46:19Le président du jury.
46:21En fonction de sa personnalité.
46:23Je vous disais.
46:25Tony Parker.
46:27Il a changé la phase de présentation.
46:29Des reportages.
46:31Camille Muffat avait mis.
46:33Beaucoup d'émotions.
46:35Dans le jury de Chamonix.
46:37Un moment de silence.
46:39On pense à Camille.
46:41Qui était un personnage.
46:43Que j'ai eu l'occasion de rencontrer.
46:45Un personnage assez formidable.
46:47Dont Sophie s'occupait.
46:49On revient au parfum.
46:51Annabelle Guy.
46:53Vous nous expliquez.
46:55Quelle est pour vous.
46:57La raison de ce mariage.
46:59Parfois.
47:01Il y a une manière intelligente.
47:03D'exposer votre marque.
47:05Fragrance développement manager.
47:07Vous êtes au sein du groupe Robertet.
47:09C'est une parfumerie.
47:11Créée en 1850.
47:13Qui ne vint pas au public.
47:15Racontez-moi tout ça.
47:17Je travaille pour la société Robertet.
47:19Une société historique.
47:21Et familiale.
47:23C'est la quatrième génération.
47:25Aujourd'hui.
47:27Notre travail.
47:29C'est de développer des parfums.
47:31Pour diverses marques.
47:33On travaille dans l'ombre.
47:35On parfume tout support.
47:37Les parfums alcooliques.
47:39Que vous portez tous les matins.
47:41On parfume des bougies.
47:43Des parfums d'ambiance.
47:45Les shampoings.
47:47Tout ce qui peut être parfumé.
47:49Vous n'êtes pas là.
47:51Pour mettre en avant une marque.
47:53Vous êtes là pour faire une opération.
47:55Pourquoi le sport ?
47:57Pour créer du lien.
47:59Même si on a des corps de métier différents.
48:01On est tellement similaires.
48:03Notre métier.
48:05C'est de raconter une histoire.
48:07Avec les odeurs.
48:09Votre métier.
48:11C'est de raconter une histoire.
48:13Dans le domaine du sport.
48:15On a ce lien.
48:17On a l'émotion.
48:19Notre fil conducteur.
48:21Quand j'ai rencontré Jean-Marc.
48:23On a partagé.
48:25On a échangé.
48:27Les odeurs.
48:29Le parfum.
48:31C'était une évidence.
48:33Roberté.
48:35C'est 96% des huiles essentielles dans le monde.
48:37C'est la plus grosse.
48:39Vous étiez très discret jusque là.
48:41Depuis 1850.
48:43Vous étiez bien discret.
48:45C'est mieux de travailler en B2B.
48:47Vous avez votre marque bien installée.
48:49La confiance des distributeurs.
48:51Comment ça se passe ?
48:53On va arriver à Morzine.
48:55Partout, ça va se sentir.
48:57Le micro d'or.
48:59Le but, c'est de créer un parfum signature.
49:01Comment on crée ce parfum signature ?
49:03J'échange beaucoup avec Jean-Marc.
49:05Le but, c'est de retracer les 30 dernières années.
49:07Il m'a raconté des événements marquants.
49:09J'essaie de mettre des matières premières.
49:11Avec ces événements.
49:13On déroule à l'avance.
49:15C'est très intéressant.
49:17C'est très intéressant.
49:19On déroule la pelote de laine.
49:21Pour créer un parfum.
49:23On sort tous les dossiers dans le parfum.
49:25C'est tellement similaire.
49:27Je vous ai écouté parler.
49:29C'est vraiment des métiers différents.
49:31Mais tellement similaires par l'émotion.
49:33Parce qu'on met des petites touches.
49:35Pour faire passer une émotion.
49:37Une histoire.
49:39C'est ce que vous allez faire.
49:41On avait vraiment envie de créer ce travail ensemble.
49:43De vous accompagner.
49:45Il y aura un truc.
49:47Il y aura un parfum micro d'or.
49:49Personnalisé pour les participants.
49:51Il y aura un parfum d'ambiance.
49:53Sur tous les sites où nous serons.
49:55À la proclamation de la cérémonie.
49:57Le public va entrer.
49:59Avec un parfum.
50:01La cérémonie est ouverte au public aussi.
50:03Ça va être un parfum mixte.
50:05Exactement.
50:07Pour plaire à tout le monde.
50:09Autant pour les hommes que pour les femmes.
50:11Chaque événement que nous avons évoqué.
50:13Il y aura un parfum.
50:15Chaque événement que nous avons évoqué.
50:17Va partir d'une huile.
50:19Bien particulière.
50:21Je ne vais pas attendre d'être à l'antenne pour le dire.
50:23Mais Jean-Marc.
50:25Vous mettez un petit parfum de côté.
50:27Parce que ça m'intéresse cette histoire.
50:29On n'a pas voulu faire d'auto-promo.
50:31Mais finalement.
50:33On va dire qu'il y a un sujet de sport en France.
50:35Une chaîne très récente.
50:37Qui est sélectionnée dans le prix du public.
50:39Maintenant que vous êtes là.
50:41Je vais pouvoir vous montrer un extrait.
50:43De ce sujet.
50:45Il y a un garçon qui s'appelle Jérôme Le Banner.
50:47Qui a marqué son temps.
50:49Dans les sports de combat.
50:51Le sujet s'appelle la Derdéder.
50:53C'est à propos de l'histoire.
50:55Du dernier combat.
50:57De Jérôme Le Banner.
50:59Il est signé Thomas Micot.
51:01Il va donc représenter le sport en France.
51:03Au micro d'or cette année.
51:05Sur le prix du public.
51:07On regarde un extrait.
51:09Jérôme Le Banner.
51:11Category.
51:13120 kg.
51:25Bonjour.
51:29Oui.
51:31Jérôme Le Banner est là.
51:33La Derdéder.
51:41Les gars.
51:49C'est nos amis.
51:51Jérôme LeBanner.
51:55Jérôme Le Banner.
52:01Pour de super sens.
52:03Allez crois-moi.
52:05Ananas.
52:07Regarde.
52:09A découvrir lors de la remise des prix, qui sera diffusée en direct le jeudi 15 décembre
52:21à 20h en exclusivité sur Sport en France.
52:28Merci, on se retrouve l'an prochain.
52:31Vincent avait l'air presque inquiet, il a dit qu'il fallait que ça dure les micros d'or.
52:35Vous avez des infos ? Ils sont en danger ?
52:37Ils sont pas en danger grâce à Sophie, grâce à Annabelle aussi maintenant.
52:45Vous vous doutez bien qu'il faut des partenaires.
52:49C'est très important pour nous et pour la profession.
52:53Parce qu'il y a des jeunes qui vont profiter aussi des micros d'or,
52:56comme certains anciens en ont profité.
52:58C'est pour ça qu'il est toujours bon d'innover.
53:01A chaque édition, nous avons fait un pas de plus.
53:05Cette année, ça peut paraître un pas de côté, mais je pense pas du tout.
53:10Vous avez bien compris que nous avions la même passion.
53:13Qui pour les parfums, qui pour le sport, qui pour le métier que nous faisons.
53:17C'est pas beau ça ?
53:19J'aimerais que vous rejettez un petit coup d'oeil sur ce trophée.
53:22Trophée 2022, prix du public.
53:25Coca-Cola, je le dis, c'est un partenaire.
53:28C'est vrai que c'est grâce à ces partenaires que...
53:30Historique, c'était le premier.
53:32C'était le premier avec le colonel Caspin.
53:34Bien sûr, regardez-moi comme c'est beau.
53:37C'est beau la télé quand même.
53:39J'ai été ravi de faire cette émission avec vous, chers amis.
53:42D'abord parce que j'ai retrouvé quelques anciens que je connais depuis quelques temps.
53:46Et que j'ai fait la connaissance de la Belgique
53:48et de ces merveilleux parfums qu'on va découvrir.
53:50Vous avez noté le petit parfum, attention, on rigole pas.
53:53Et oui, la corruption.
53:55C'est pour ça que nous avons fait cette émission.
53:57En direct à l'antenne.
53:58En direct à l'antenne, c'est ça.
53:59Il y a des gens derrière qui demandent des trucs.
54:00Moi je demande rien, quand je demande, c'est à l'antenne.
54:02Un petit truc de parfum.
54:03On va la régler s'il faut.
54:05Alors, merci à Julien Péronnet qui m'a aidé à préparer cette émission.
54:09Il a tout fait d'ailleurs, il faut le dire.
54:11Nicolas Bayet, le réalisateur.
54:13Alain de Vergausson, Alexandre Apoté à la vision.
54:16Et Sandrine David.
54:17Sandrine David au maquillage, ça compte aussi.
54:19Au fil des ans, ça compte de plus en plus.
54:21Allez, du sourire, on est sérieux.
54:23Sans se prendre au sérieux, c'est exactement l'esprit des micro-odeurs.
54:25Exactement.
54:26Et nous on se quitte, à regret.
54:28Mais on se retrouve, je le répète, vous notez le 15 décembre à 20h.
54:31En direct, en clair, en exclusivité sur Sport en France.
54:37Je n'ai pas envie de vous quitter, c'est marrant.
54:39Tant pis, allez, générique.
54:40On est obligé de se quitter, c'est comme ça la vie.