DB - 01-07-2024
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00:00:00Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
00:00:30J'étais là, j'ai vu cela, et bien sûr, je n'ai pas tout écrit dans mon journal,
00:00:50mais je n'oublierai pas. Une inconnue, du jour au lendemain, devient une célébrité,
00:00:56mieux, une coqueluche. Voilà comment est fait Paris. Une première de théâtre, on
00:01:02y chante la blonde Vénus, et la blonde Vénus, c'est Nana. Quelques heures auparavant,
00:01:09personne ne la connaissait. Elle apparaît sur une scène, elle chante, et elle chante
00:01:14faux, horriblement faux, mais elle est nue, et toute sa chair rayonne d'un pouvoir fascinant.
00:01:23Un souffle est passé sur la salle. Cette créature, c'était la femme, la femme dangereuse,
00:01:35la femelle, avec quelque chose en plus de la beauté. Nana est faite pour corrompre,
00:01:42et aussitôt la meute des hommes s'est précipitée. C'est le grand banquier Steiner, le plus
00:01:47riche, qui l'a emporté. Il est devenu son protecteur. Mais, silencieux, un homme
00:01:55a été touché au cœur. C'est le comte Muffa, la dignité, l'intégrité, la vertu
00:02:02même. Il est atteint au plus secret, et se refuse cette révélation. Mais Nana a bien
00:02:10senti son pouvoir. À la 34e représentation, elle sait que Muffa accompagne au théâtre
00:02:17le prince d'Ecosse. Le prince d'Ecosse s'intéresse à Nana de très près.
00:02:47Si votre Altesse veut bien venir par ici, attention votre Altesse. Eh oui, ce n'est
00:03:17pas bien grand une scène de théâtre. Si votre Altesse daigne me suivre, faites bien
00:03:21attention surtout. Prenez garde votre Altesse. Appuyez la ferme du fond. Oui d'accord, voilà.
00:03:31Et le rocher au jardin. Mais personne n'a vu mon casque, je l'avais posé là. Enfin,
00:03:39c'est incroyable, quoi. Appuyez bien, s'il vous plaît. Ça vaut-il, ce casque, c'est
00:03:44pour vous écouler. Mais vous filez toutes les deux. Tenez, mon enfant. Il y a, comment
00:03:52dites-vous, un colandère. Merci, monsieur le prince. Pardon, votre Altesse, il faut
00:04:01nous excuser, nous sommes obligés de faire un peu vite parce que ceci, voyez-vous, est
00:04:04le décor du deuxième acte et nous devons installer celui du troisième acte. On se
00:04:08met au celui du quartier. Oh, attention. Excusez-moi. Que se passe-t-il ce matin? Bien,
00:04:32comme c'est intéressant. Si son Altesse veut bien entrer. Mais enfin, vous voyez bien
00:04:40qu'on ne peut pas entrer. Allons, allons, ma chère, voyons, ça ne fait rien. C'est
00:04:45son Altesse. Revenez. Mais ce n'est pas possible, voyons. Ces messieurs savent bien
00:04:51comment est faite une femme. Montrez-vous, voyons. Ces messieurs ne vont pas vous manger.
00:04:57Oh, ce n'est pas si sûr. Un instant alors, j'arrive. Presse-toi, mon dieu. Oh, ça va,
00:05:04minute. Je vous demande pardon, mais la surprise. La surprise. Nous sommes un pote, mais je
00:05:19n'ai pu résister au désir de vous faire mon compliment. Vous êtes trop gentil. Monsieur
00:05:25le comte Muffat, avez-vous fait du bien avec tout l'argent que je vous ai donné? Vous
00:05:31êtes bien genèvreuse, mademoiselle. Mais je suis fâchée avec vous. Il paraît que
00:05:35vous n'avez pas voulu venir à mon souper. Ce n'est pas gentil, pas gentil du tout.
00:05:39Non, c'est que l'autre soir, justement… Ta ratata. Vous me devez un souper, voilà
00:05:44tout. Promis. Oh, mais je vais être en retard, moi. Je connais bien le patron, il ne donnera
00:05:51pas d'amende pour cette fois. C'est pas fait, moi, Papignouf, quand il y en a payé
00:05:57champagne. Pas fait. Votre Altesse, il y a là le roi des dieux, Jupiter en personne,
00:06:10qui désire trinquer avec son Altesse royale. Viens, toi, reste pas dans ton coin. Laisse-moi.
00:06:17Mais tu me pètes à la fin.
00:06:23Attention, hop, et voilà.
00:06:26Ah, oh là là, oh là là.
00:06:30Doucement, doucement, doucement.
00:06:35Bien, bien, bien. Mon cher Pugliese. Oui, voilà.
00:06:39Merci beaucoup. Je bois à Votre Altesse.
00:06:44À Votre Altesse. À Fontaine.
00:06:48Au Théâtre. Au Théâtre.
00:06:52Mesdames, Messieurs, Messieurs, Votre Majesté.
00:07:03À votre chère santé.
00:07:05À votre chère santé.
00:07:09C'est rigolo.
00:07:11Dites donc, si je faisais descendre les petites figurantes.
00:07:18Oh, mais non, par exemple. Mais là, je n'ai pas un...
00:07:21Oh, pardon, Votre Altesse. Nous sommes comblés, you know.
00:07:25Mais vers d'où, toi? Il fait chaud ici.
00:07:28Je ne suis pas Yannimède.
00:07:30Mais si de cet amphore, vous acceptez le doux nectar.
00:07:34Vous ressentirez tôt ou tard dans vos veines.
00:07:37Et la force, et la flamme.
00:07:40Je bois, oh là là.
00:07:44Je bois à Votre Altesse.
00:07:49À Vénus.
00:07:51Non, non, non, à Fontaine. C'est la fête à Fontaine.
00:07:57C'était bête, quand même. C'était mignonne, quand même.
00:08:00Ils sont charmants, les acteurs.
00:08:02Fontaine. Oui?
00:08:04Je bois à Vossexès.
00:08:13Oh, Messieurs. Allons, vous allez manquer de rideaux.
00:08:16Mais on y va, on y va. Votre Altesse.
00:08:20Allez, dépêchez-vous.
00:08:23Je vous demande pardon, mais il faut que je me repasse la fête.
00:08:29Nous ne vous dérangeons pas?
00:08:31Non, non, pas du tout. Restez.
00:08:33Oh, vous êtes adorables.
00:08:38Ma chère, vous avez merveilleusement chanté votre ronde.
00:08:45Votre Altesse est trop indulgente. Ou alors, elle a l'oreille dure.
00:08:49Moi, je trouve l'orchestre un peu fort.
00:08:52On n'entend pas assez votre voix.
00:08:54Mais ça, c'est pas un mal.
00:08:56Pardon?
00:08:58Excusez-moi, je ne comprends pas très bien ce que vous venez de dire.
00:09:04Venez donc chanter en Angleterre.
00:09:07Vous verrez comme nous savons applaudir à London.
00:09:12Les Anglais, qui connaissent aussi les fausses notes.
00:09:15Les Anglais, qui connaissent aussi les fausses notes.
00:09:18Oh, ils apprécient les vrais talents.
00:09:22Alors là, je n'ai aucune chance.
00:09:26Adèle, viens.
00:09:29C'est rien, c'est rien.
00:09:32Et fais attention, ne pique pas la cuisse avec... Aïe!
00:09:36Mon cher Marquis,
00:09:39vous ne trouvez pas que Mademoiselle est beaucoup trop modeste.
00:09:45Alors, c'est convenu.
00:09:47Vous venez l'année prochaine chanter à London.
00:09:51Et nous vous recevrons si bien que vous ne reviendrez plus jamais à Paris.
00:10:00Mon cher comte, vous ne faites pas un assez grand cadeau.
00:10:04Un assez grand cadeau, jolie femme.
00:10:08Nous vous les soufflerons toutes.
00:10:14Ça ne le gênera guère.
00:10:16Le comte est la vertu même.
00:10:30Merci.
00:10:32Antenne!
00:10:34On peut frapper?
00:10:35Zut, et flûte.
00:10:37Mais ça patiente dans la salle.
00:10:40On ne peut même plus causer une minute.
00:10:42Ça va, je viens.
00:10:43Adèle.
00:10:49Beaucoup de personnalité.
00:10:53Beaucoup.
00:11:02Voilà.
00:11:09Attention, tu fais des plis.
00:11:12Parce que tu es maladroite.
00:11:13Mais range-toi pour que je ne marche pas sur ma traîne.
00:11:24Hé, on a levé.
00:11:27Oui, j'y vais.
00:11:28Quelle histoire.
00:11:29C'est toujours moi qui attends les autres.
00:11:31C'est pas juste.
00:11:32Oh, s'il vous plaît.
00:11:34Puis-je rester dans les coulisses pour suivre l'action?
00:11:39Mais certainement, Altesse.
00:11:42Nous ne vous quittons pas.
00:11:45À tout à l'heure, Votre Altesse.
00:11:53Et toi, Phil.
00:11:56Dépêche.
00:11:58Dépêche.
00:12:00Satin?
00:12:01Mais où est-elle passée?
00:12:04Qu'est-ce que tu faisais là?
00:12:05Avec tous ces hommes, je voulais pas te gêner.
00:12:07T'es bête.
00:12:08Tu me gênes jamais.
00:12:09J'en ai marre, je me tire.
00:12:11Non, pas d'histoire.
00:12:12Tu restes là.
00:12:14Je m'occupe de toi, tu le sais bien.
00:12:17Tu restes là, dis.
00:12:19Je reviens tout à l'heure.
00:12:21C'est pas marrant, tu sais, toi, faire l'idiote avec ces sales bonshommes.
00:12:24Mais il faut bien vivre.
00:12:25Adèle.
00:12:27Adèle.
00:12:50Charmant.
00:12:53Monsieur Portadave.
00:12:54Quoi, quoi, quoi?
00:12:55Venez, vite, vite, tout de suite.
00:12:57Voulez-vous m'excuser, messieurs?
00:12:58Nous sommes très bien.
00:13:04C'est bizarre.
00:13:06Moi, il faut que je finisse le bouclier de Brunus.
00:13:11Il en est très, très pressé de son bouclier, Monsieur Brunus.
00:13:14Et moi, j'ai promis, j'y donnerai.
00:13:17Fous-moi ton corps.
00:13:20Je me vois si seul.
00:13:22C'est un instant propice
00:13:25Pour accueillir
00:13:27Celle qui me rend fou.
00:13:30J'ai rendez-vous
00:13:33Mais quoi?
00:13:34Mon dieu, c'est fini.
00:13:35Qu'est-ce qui m'a fichu, ça?
00:13:37Est-ce que vous avez arrêté, oui ou non?
00:13:39N'hésitez pas à nous soutenir.
00:13:43Alors quoi? Tu l'entends pas?
00:13:44Tu l'arrêtes.
00:13:45Tu rates.
00:13:46Tu rates.
00:13:47Très facile, mon dieu.
00:13:49Tu vas rien la faire ici.
00:14:02Mais je me tais.
00:14:05Je l'entends.
00:14:08Je m'enflamme.
00:14:11Ce n'est que moi, Vulcain.
00:14:13Ciel, non, enfer.
00:14:15Ce n'est pas ma femme.
00:14:17Et t'es une dont la flamme.
00:14:25Qu'est-ce qui t'arrive?
00:14:27Une histoire de gifle.
00:14:28Moi, c'était plutôt gentil.
00:14:29Il avait une mousse sur le nez.
00:14:31J'ai voulu...
00:14:32J'en ai assez de vos gentillesses.
00:14:33Et moi, je commence à l'avoir assez de vous deux.
00:14:35Vous ne vous pouvez pas arrêter.
00:14:38Mignon.
00:14:39Tu vas me faire le plaisir de rester ici.
00:14:42Côté cour et vous faucherez là-bas.
00:14:44Côté jardin.
00:14:45Sinon, je vous fous à la porte du théâtre.
00:14:47Tous les deux, mon dieu.
00:14:49Et je défends à Rose.
00:14:51Vous m'entendez?
00:14:52Je lui défends de vous laisser pénétrer sur le platan.
00:14:55Côté cour, côté jardin.
00:14:59Non problème.
00:15:01Non.
00:15:02Rien du tout.
00:15:07Rectifieuse, mais...
00:15:15C'est quoi, ça?
00:15:17C'est un petit cadeau.
00:15:19Un petit cadeau?
00:15:20Un petit cadeau.
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00:18:58Un petit cadeau.
00:18:59Un petit cadeau.
00:19:00Un petit cadeau.
00:19:01Un petit cadeau.
00:19:02Oh ma...
00:19:03Ah, c'est vous.
00:19:04Moi je fais peur.
00:19:05Alors, excusez moi.
00:19:07Je ne sais pas pourquoi je...
00:19:09C'était très gentil.
00:19:10Ah, mais on va te voir je crois?
00:19:14Oui je suis propriétaire, vous savez.
00:19:18J'ai acheté une maison à la campagne près d'Orléans.
00:19:19Il paraît que vous y allez quelquefois.
00:19:21C'est bébé, enfin le petit Georges Hugon qui m'a dit ça.
00:19:25Vous le connaissez, pas vrai ?
00:19:27Ah oui, sa famille. Très bien.
00:19:31Venez donc m'y voir, vous voulez ?
00:19:36À bientôt.
00:19:37…
00:19:47Vous allez me laisser, oui ?
00:19:49C'est bien.
00:19:51Espèce de vieux cochon !
00:19:53Que t'écoutons-tu ?
00:19:54C'est pas les pattes !
00:19:56Tu vas voir, mon mari va venir.
00:19:59Oui, Thomas, oui.
00:20:00…
00:20:08Soyez mignons, ne me refaites pas ça.
00:20:11Avant de critiquer les autres, apprenons à articuler.
00:20:14…
00:20:25À demain.
00:20:28On y va.
00:20:29Éteignez la rampe.
00:20:40Si votre Altesse veut bien passer par ici…
00:20:43Altesse.
00:20:47… la sortie est plus discrète.
00:20:59…
00:21:09…
00:21:18…
00:21:29…
00:21:39Au revoir, mon cher, à demain.
00:21:59…
00:22:05C'est encore loin ?
00:22:08Alors, c'est encore loin ?
00:22:10Encore de beaux lieux !
00:22:12…
00:22:17Regarde, de l'herbe !
00:22:19C'est peut-être du blé, ça. Tu t'y connais, toi ?
00:22:22On voit bien que Maman n'est pas de la campagne.
00:22:25Je l'ai trop connue, et la terre est basse.
00:22:28Avec ça, il fait froid, ce soir.
00:22:30Et là où on va, ça va être humide.
00:22:33J'ai une maison.
00:22:35Tu te rends compte ?
00:22:36J'ai une maison !
00:22:39Tenez les papiers. Je vous ai acheté la maison.
00:22:42C'est pas vrai !
00:22:43…
00:22:55Je suis impatiente. Je n'ose pas y croire.
00:22:58…
00:23:00Je croyais que j'arriverais jamais à partir.
00:23:03Je m'en fiche de votre recette. Je vais à la campagne.
00:23:06Vous m'avez dit en août. Alors, quand ?
00:23:09Je sais pas. On verra. En octobre.
00:23:12C'est comme ça. Vous allez voir.
00:23:14J'y serai, le 15 septembre.
00:23:16Vous m'entendez ?
00:23:18Le 15 septembre.
00:23:20Et qui même viendra m'y voir ?
00:23:24Allons, allons, soyez sages.
00:23:27Je n'en peux plus. Vous ne pouvez pas.
00:23:31Avec vous, ça abîmerait notre sympathie.
00:23:37Nana...
00:23:38Non, pas ici.
00:23:40Mais où, Nana ?
00:23:43Tenez, venez donc me voir à la campagne.
00:23:47Je serai bientôt.
00:23:49Où est-ce ?
00:23:51Près d'Orléans. Les Mignottes.
00:23:54C'est à côté de la maison du petit Georges.
00:23:56Vous savez, Georges Hugon...
00:23:58C'est vrai ?
00:23:59Oui, oui, à côté.
00:24:00Je viendrai, Nana. Je viendrai.
00:24:03Mais...
00:24:04vous promettez...
00:24:06là-bas...
00:24:08vous serez gentille.
00:24:20Ma chérie, quel plaisir de te revoir ici.
00:24:23As-tu bien dormi ?
00:24:24Oui, j'aurais toujours 15 ans.
00:24:26Mais hommage, comme on est bien chez vous.
00:24:29Vraiment ? Je vous attendais en juin,
00:24:31et tout à coup, au milieu de septembre, vous voilà.
00:24:33Le service de Sa Majesté m'a retenu.
00:24:36Oh, Taratata !
00:24:37Enfin, vous êtes là, c'est l'essentiel.
00:24:39Bonjour, mon chéri.
00:24:41Je suis contente de te voir, toi aussi.
00:24:43Je suis très heureuse de profiter un peu de vous,
00:24:46mais ça ne durera pas longtemps.
00:24:48J'ai invité beaucoup de monde, ce sera plus gai.
00:24:50Personne n'est plus jeune ni plus gai que vous.
00:24:53Je ne me suis jamais ennuyée dans cette maison.
00:24:55C'est si beau, si calme, si reposant.
00:24:58Reposant ? Taisez-vous.
00:25:00Tout le pays est en émoi. Un vrai scandale, mes enfants.
00:25:03Savez-vous qui est devenue ma voisine ?
00:25:05Une cocotte !
00:25:06Une cocotte ?
00:25:07Oui, une actrice.
00:25:09Vous vous souvenez, cet hiver,
00:25:11Georges m'avait amenée au théâtre, une mythologie à laquelle je ne comprenais rien.
00:25:14La blonde Vénus.
00:25:15C'est la fameuse Nana. Nous y étions, mon cher.
00:25:19Oui, en effet.
00:25:20C'est ça, Nana ?
00:25:21Son amie, son protecteur, un banquier.
00:25:24Vous le connaissez, mon cher. Je vous l'ai rencontré chez vous.
00:25:27Stenner.
00:25:28C'est ça, Stenner.
00:25:29Il a acheté à Nana une propriété près d'ici.
00:25:32Une vraie révolution dans le pays.
00:25:34Ça s'appelle les Mignottes. Servez-vous.
00:25:36C'est ravissant, d'ailleurs.
00:25:38Comment va l'Égypte, madame ?
00:25:39Non, je veux tout voir la même.
00:25:41Regarde-moi, il y a plein d'hommes ici.
00:25:43Ceux-là s'attachent comme les débats.
00:25:48Regarde, encore un.
00:25:50Quelle art de pierre.
00:25:52On va tout en pierre, quoi.
00:25:54Allez, viens. On va voir le reste.
00:25:56Viens vite.
00:25:58Zoé, viens voir.
00:25:59Oh là là, comme c'est chic.
00:26:02Il y a des peloutes, pas d'autres sur les peloutes.
00:26:08Un autre salon, Zoé.
00:26:11Qu'est-ce qu'on va y trouver ?
00:26:13L'entrée, c'est toute humide.
00:26:15Tu m'embêtes.
00:26:19Elle est où, cette entrée ?
00:26:21Elle est à l'extérieur.
00:26:29Dis donc, moi qui ai un retard de lecture...
00:26:37Oh là là, si on avait le temps à manger à Paris,
00:26:40quelles notes on pourrait faire ?
00:26:42C'est à moi, c'est à moi.
00:26:47Zoé, viens voir la cuisine.
00:26:49C'est tout délabré ici. C'est pas ruiné, M. Stenner. Oh, t'es jamais contente. Mais
00:26:56regarde comme c'est grand, justement. Qui c'est qui va nettoyer?
00:26:59Hé, qu'est-ce que vous amusez? Allez, je vais dans le parc.
00:27:19Mon Dieu, que c'est beau! Madame, c'est l'orage, vous allez être
00:27:38trempées. Vous voyez pas que vous êtes toutes mouillées? C'est la mort ici. Allez,
00:27:43on rentre. Oh, Louis, je crois que... Je sais pas. C'est trop beau, c'est trop grand.
00:27:49Ça lave de tout. Oh, regarde, regardez quoi qu'on roule. C'est
00:28:00du mur, bien sûr. Mais la dame va prendre mal. Rentrez. Mais... Madame, rentrez. Je
00:28:09vous en prie, c'est pas raisonnable. Mais vous allez attraper la mort. Rentrez. Madame,
00:28:18écoutez-moi. Vas-y! Mais ça sera pas tout seul. Mais qu'est-ce que vous faites ici?
00:28:27Il est pas fort, suivez-moi. Suivez? Suivez-moi, j'arrive. Mais qu'est-ce que tu fais là?
00:28:35Je suis venue. Il séchera jamais. Il va s'enrhumer. Aussi, quelle idée d'être venue ce soir.
00:28:42Je devais arriver que dans deux jours. Tout se sait dans le pays. Le jardinier a appris
00:28:47du tien. On attendait ce soir. Alors j'ai fait le mur. Galopin. Mais tu peux pas rester
00:28:55avec tes habits trempés. Zoé, qu'est-ce qu'on peut faire? Je demanderais bien un pantalon
00:29:01au jardinier, mais il va nager dedans. Ah non, j'ai une idée. Oui, c'est parfait. Tu peux
00:29:11mettre ça pendant que tes vêtements sèchent. Mais regardez un peu. Oh, le mignon. Mais
00:29:22qu'est-ce qu'il est gentil en tout cas. Mais c'est qu'il est aussi mince que moi. Zoé,
00:29:30qu'est-ce que t'en dis? C'est fait pour lui, hein? À part le corps sage, un peu large,
00:29:37il en a pas autant que moi. Ah bien sûr, ça manque un peu. Je suis là. Attention!
00:29:47Bon, je vais descendre les vêtements de monsieur devant le grand feu de la cuisine. Je rentre
00:29:56plus vite. J'aime le feu. Qu'est-ce que c'est agréable d'être habillée comme ça. C'est
00:30:16souple, c'est doux, c'est chaud. J'aimerais bien rester ainsi tout le temps. On est bien.
00:30:30Ah oui, on est bien. Ouais, enfin presque bien. Je meurs de faim, moi j'ai pas dîné.
00:30:36Et toi? Mais moi aussi j'ai un grand creux. Oh, ça c'est bête. Je me disais aussi.
00:30:41Je me sentais toute chaude. Attends. Zoé! Seulement mon gars, hein? Y'a rien de prévu.
00:30:51Alors on mangera ce qu'on trouvera. Le reste du panier. Ah, Zoé! Miam, miam, miam, miam.
00:30:58On a faim. Mangez, mangez, mangez. Vous savez bien qu'il y a rien. Je vais demander au jardinier,
00:31:02je crois qu'il a fait de la soupe. Ah oui, oui, très bien. Et des fraises. Ah oui, des
00:31:07fraises. Je suis sûre qu'il y en a dans le jardin. Des fraises. En septembre. À moi.
00:31:18T'as quoi? Et encore à moi. Non, tu triches, c'est à mon tour. À moi la cuillère.
00:31:36Ma chère, il y a dix ans que je n'ai aussi bien dîné.
00:32:06Mon petit cœur, il se fait tard. Il faut que tu rentres dans ton lit. Sinon, les vêtements
00:32:21ne sont pas secs.
00:32:23Mon Dieu, que c'est beau.
00:32:51Pépé, il faut partir. Tout à l'heure. Un rossignol, tu crois?
00:33:19Oh, il s'est tué.
00:33:22Attends, la lumière lui fait peur.
00:33:31On la rallumeront dans un instant.
00:33:37C'est comme dans une chanson. Autrefois, je me souviens, une romance. Il y avait aussi
00:33:43la lune toute dorée. Et puis un oiseau. Non, laisse-moi, je ne veux pas ça. Ce serait
00:33:53très vilain. Écoute comme il chante. À ton âge.
00:34:13Viens, viens.
00:34:23Il ne fait peut-être pas froid, mais je sens l'humilité, va vous. C'est si joli une
00:34:29flamme. Mais je vais vous empester avec mon cigare dans votre salon. Oh, pas du tout,
00:34:35pas du tout. D'ailleurs, je ne déteste pas l'odeur du cigare. Ah, moi je saurais bien
00:34:39quelque chose où je ne perdrais pas d'argent, bien sûr. On dit que l'autre soir au cercle
00:34:45impérial. Ah, hélas, la dame de pique était contre moi. Georges, vous restez avec nous
00:34:50ce soir? Mon chéri, tu sembles t'ennuyer à la maison. Peut-être que vous êtes plus
00:34:55joueur que moi. Mais c'est un jeu très dangereux. Je ne crois pas au hasard, mais j'aime bien
00:35:07tenter le diable. Décidément, je vais faire quelques pas dehors. Je trouve que la nuit
00:35:13est si belle. Vous êtes bien courageux. Il ne fait pas chaud, mais il n'y a pas de
00:35:17fantôme. S'habille, ma chérie. Joue-nous donc quelque chose. Vous savez bien que je
00:35:23ne joue plus du tout. Taratata, une de ces bonnes vieilles mélodies d'autrefois. Bon,
00:35:28pour vous faire plaisir, alors, mais je ne vous promets rien. Ah, c'est très gentil
00:35:31d'essayer. Merci. Qu'est-ce qu'il y a là? Ah, celle-ci peut-être. Je peux vous aider?
00:35:55Je vais vous tourner les pages. Vous êtes très gentil.
00:36:11C'est ravissant.
00:36:25C'est magnifique.
00:36:55C'est magnifique.
00:37:25C'est magnifique.
00:37:55C'est magnifique.
00:38:25Sale fille, sale fille. Tu ne croyais pas que je saurais. Tu lui as donné rendez-vous
00:38:43le garce. C'est lui que tu attends. J'ai bien compris, va. Enfin, voilà une scène.
00:38:48Mais qu'est-ce que tu racontes? Je n'attends personne. Muffet arrive. Je l'ai vu partir.
00:38:52Mais qu'il vienne, j'y suis pour rien. Je t'assure, mon biquet, il n'y a que toi qui
00:38:58compte maintenant. Je ne sais pas comment ça se fait, mais c'est vrai. Bien vrai? Sur
00:39:04la tête de mon petit garçon. Écoute, tu vas voir que tout est pour toi. Steiner est
00:39:13arrivé. Il est là-haut. Tu sais bien que je ne peux pas le mettre à la porte. Oui,
00:39:19celui-là. Je l'ai collé dans la chambre du fond. J'ai raconté que j'étais malade.
00:39:24Personne ne t'a vu. Non, je ne crois pas. Alors monte te cacher dans ma chambre et attends
00:39:30moi. Alors c'est vrai. Comme hier, je rêve jusqu'au jour. Oui, mon petit cœur. Par
00:39:39l'escalier de service. Vite. Viens vite. Monsieur le comte Muffat. Mon Dieu, mon cher
00:39:56comte. Quelle surprise. Pardonnez-moi, mais j'ai appris que vous étiez déjà arrivé.
00:40:04Oui, oui, j'ai avancé mon voyage de deux jours. Ah oui, c'est ça. Je n'ai pas pu
00:40:10résister. Il est bien tard. Oui, je sais. Peut-être voulez-vous nous asseoir quelques
00:40:28instants? Oh, merci. Oui, vraiment merci. Oui, j'étais justement en train de. Ah, mais
00:40:46peut-être voulez-vous boire un petit verre? Non, non merci. Vraiment, je n'en peux plus.
00:41:12Je suis à bout. Qu'est-ce que vous dites, mon cher comte?
00:41:42Elle n'est pas là. Elle n'est jamais là. Mais quel crétin j'ai fait. J'ai payé tout
00:41:53et je ne la vois jamais. Mais tu m'as appelé, monsieur. Oui, bien sûr, je voudrais bien
00:42:04vous m'arrangez les affaires. Je ne peux pas ouvrir l'armoire. Oui, on y va, on y va.
00:42:10C'est un drôle d'accueil pour un homme qui vient et il ne connaît même pas la maison.
00:42:16La maison est grande, monsieur. Et moi, je suis toute seule ici. Ah, moi aussi, je vais
00:42:19rester seule ce soir. Et pareil, ma dame est souffrante. Oui. Elle, elle ne va pas très
00:42:26bien. Elle est mal en point. Et en plus, elle a de la visite. Qui est là? Le comte Muffat.
00:42:34Ah, le comte Muffat. Si vous saviez ce que j'éprouve, je n'avais jamais connu. La nuit,
00:42:52les nuits. Si vous saviez, Nana, les nuits que je passe. Ce que je vois, les images,
00:43:04vous. Et tout à l'heure, vous savoir là, à côté, toute proche. Et cette nuit, sur
00:43:17la route, je vous voyais, vous étiez là, dans mes mains. Non, non, prenez garde. Nous
00:43:27ne sommes pas seuls. Tu m'as promis. Tu m'as dit ici. Je veux maintenant. Je suis venu
00:43:33coucher. Tu m'as promis. Je suis venu coucher. Tu m'as promis. Mais arrête. Ah, non. Ah,
00:43:47non. Tu as ta cheveux. Ah, non. Ne baille. C'est ma mère. Dis, dis. Tu savais, moi,
00:43:59j'adore ton père. Chéri, c'est monsieur le comte Muffat qui a vu la lumière en se promenant
00:44:06et qui est en train de souhaiter la bienvenue. Oui, je passais, n'est-ce pas? Je suis arrivé
00:44:10J'y suis arrivé tout à l'heure, mais asseyez-vous, s'il vous en plait.
00:44:21Mais vous ne m'avez rien dit de Paris.
00:44:23Moi, déjà, je suis compagnarde.
00:44:25Mais il faisait un temps, Moussard.
00:44:28Oui.
00:44:30Il a plu ici, toute la nuit dernière.
00:44:36La politique que vous nous faites, c'est ça qu'est-ce qu'elle est.
00:44:39La politique de l'empereur, c'est ça, c'est faire la course.
00:44:42Elle t'es fraîche. Elle t'es fraîche.
00:44:45Vous ne pourriez pas être un peu moins ennuyeux, tous les deux ?
00:44:52Oh, c'est pas vrai. Vous, en plus.
00:44:55Oh, mais qu'est-ce qu'elle a ? Mais qu'est-ce qu'elle a ?
00:44:57Oh, Zoé.
00:44:58Si je comprends bien, je n'aurai pas besoin de chauffer son lit.
00:45:01Nous allons.
00:45:05Madame.
00:45:06Je vous accompagne.
00:45:08Un cop au sang, mon cher grand-père.
00:45:10Bonsoir.
00:45:24Voilà.
00:45:25Faites bien attention, la nuit est très noire.
00:45:28Merci, madame.
00:45:30Pas cette nuit, mais la prochaine.
00:45:32Hein ?
00:45:36Bon retour, cher ami.
00:45:48C'est un homme du monde.
00:45:51Mais bien ennuyeux.
00:45:54Et ce soir, justement, moi qui suis si mal en point.
00:45:59Si fatiguée.
00:46:00Ah oui, mon pauvre enfant.
00:46:02Eh bien, il faut aller se coucher.
00:46:05Je m'arrête ici.
00:46:08Bonsoir, cher ami.
00:46:11Vous êtes si gentil.
00:46:15Oui, oui.
00:46:20Si plein d'attention.
00:46:22Oui, un vrai père.
00:46:31Ça y est.
00:46:33Ça y est, ça y est, ça y est.
00:46:35On est nous, seulement nous.
00:47:00Bonsoir.
00:47:31Heureusement que t'es venu, toi.
00:47:33Moi, je suis content que vous soyez là.
00:47:37On prend le café ici, hein.
00:47:39Moi, je suis trop fatiguée.
00:47:41Tu me pardonnes, à la bordelle.
00:47:42Je me gêne pas avec toi.
00:47:44Je me suis même pas habillée.
00:47:45Le dimanche, c'est fait pour la grasse matinée.
00:47:48On part à la campagne.
00:47:50À la campagne, il faut profiter de l'herbure.
00:47:53Il faut marcher, respirer, l'exercice.
00:47:56Une nana est trop paresseuse.
00:47:58Où est-elle ?
00:48:00Elle s'ennuie avec moi.
00:48:02À Paris, on ne s'ennuie pas, vous savez.
00:48:04Cette semaine, il y a eu un souper chez un chelque.
00:48:07Un égyptien, oui.
00:48:09Une de ses noces.
00:48:11La petite joupe est à marcher sur les mains tout le long de la table.
00:48:15Qu'est-ce que ça m'est égal ?
00:48:17On est si bien ici.
00:48:19Loin de toutes vos cochonstés.
00:48:21Mais nana va devenir une vraie campagnarde.
00:48:24Elle va élever des poules, des grosses poules.
00:48:26Elle ne va plus revenir à Paris.
00:48:28Ah oui ?
00:48:30Tu sais que ta doublure fait un vrai succès.
00:48:32Ah oui ?
00:48:34Oui. Elle est bien roulée, la petite violaine.
00:48:36Et Bordenave se frotte les mains. La recette monte.
00:48:39Bon, finalement, on prendra le café sur la terrasse.
00:48:48Comme ce soleil est délicieux.
00:48:50Dès ce matin, j'ai su qu'il ferait beau.
00:48:52La cloche de la première messe disait que le ciel était bleu.
00:48:55Un beau dimanche.
00:48:57C'est vous qui l'avez amené. Merci.
00:48:58Voulez-vous m'excuser, maman ?
00:49:00Comme vous le savez, je dois me rendre à Orléans.
00:49:02Va, mon petit, va. Mais sois bien à l'heure pour le dîner.
00:49:05Que penseriez-vous d'une promenade ?
00:49:07Un très joli endroit, pas très loin d'ici.
00:49:10Quelle bonne idée.
00:49:12Eh bien, rendez-vous dans une demi-heure.
00:49:14Tout de suite, monsieur Venot.
00:49:22C'est hommage, vous fumez, nana.
00:49:25Vous, une femme, l'air est si pur.
00:49:29Vous devez vous rappeler qu'il y a madame Gare là-bas.
00:49:32Vous pensez, elle est inoubliable.
00:49:35Savez-vous, elle habite tout près ici, au château de Chaumont ?
00:49:39Qui est-ce ?
00:49:41Irma.
00:49:43Irma, elle a été la reine de Paris.
00:49:45Déjà sous l'autre empereur, mais toute une légende, Irma.
00:49:48Elle est très riche, savez-vous.
00:49:50Et je crois, elle a des placements à faire.
00:49:52J'ai rendez-vous avec elle, à le travail.
00:49:55Même à la campagne.
00:49:56Je ne l'ai jamais vue.
00:49:59Il paraît qu'elle a été si belle.
00:50:02Si on y allait, il fait si beau.
00:50:05C'est loin ?
00:50:07Non, à Troilier.
00:50:09Allez, on y va. Je veux la voir, moi, cette ancienne.
00:50:15Tiens, te voilà, toi.
00:50:17Bonjour.
00:50:19Eh bien, tu ne m'embrasses plus aujourd'hui ?
00:50:22Tu ne m'aimes plus.
00:50:24Il est mignon, hein ?
00:50:27C'est mon bébé.
00:50:32Tu as pu t'échapper.
00:50:34Tu ne peux plus te passer de ta nana, hein ?
00:50:37Je ne pensais pas l'éranger.
00:50:39Mais tu ne déranges rien, ni personne.
00:50:41On va en promenade.
00:50:43Viens, je t'emmène.
00:50:45Je vais me changer.
00:50:47Va demander qu'on t'appelle.
00:50:49Je t'emmène.
00:50:50Je vais me changer.
00:50:52Va demander qu'on t'appelle.
00:50:54Mais ce n'est pas possible.
00:50:56Tu sais bien si on me voit.
00:50:58Quoi, si on te voit ?
00:51:00Tu as honte de moi, peut-être ?
00:51:02Eh bien, va-t'en, va-t'en tout de suite.
00:51:04Retourne chez ta mère dans tes jupons.
00:51:07Mais alors, vous me disiez que
00:51:09Irma
00:51:11habite un château magnifique.
00:51:13Mais ce n'est pas seulement magnifique,
00:51:15c'est colossal,
00:51:17très grande, avec les turelles.
00:51:20Ça fait à peu près ce qui lui reste.
00:51:44Le père Venneau a repris son muffa.
00:51:46Il veut lui parler de l'enfer.
00:51:47J'avais bien vous qui en êtes sorti.
00:51:51Muffat, lui, n'en sortira pas.
00:51:55Je ne sais plus.
00:51:57Je suis inquiète.
00:51:59Mon petit Georges, qui n'est plus jamais là,
00:52:01et ses excuses qui n'en sont pas.
00:52:04J'ai l'impression qu'il me cache quelque chose.
00:52:07Enfin, ça ne fait rien. Il fait beau. Continuons.
00:52:12Il lui cachait quelque chose, en effet.
00:52:14Et elle allait l'apprendre.
00:52:16Là, sur la route qui menait au château d'Irma d'Anglard,
00:52:19elle allait croiser qui ?
00:52:22Ça, pour du château, c'est du château ! Regardez !
00:52:25Nana.
00:52:26Et près de cette créature, son fils Georges.
00:52:29Son fils.
00:52:30Ne t'en fais pas, mon bébé.
00:52:33C'est pas de chance si on a croisé ta maman sur la route.
00:52:35T'es fâchée. T'as peur qu'elle te gronde, hein ?
00:52:38Tu veux que j'y écrive un mot ?
00:52:40Non. Surtout pas.
00:52:42Ils ne sont pas mieux que nous, ces gens-là.
00:52:44Vous avez vu Fauchery ? Et Dagenais !
00:52:46Non, mais des fois. Même pas un signe de tête.
00:52:48Mais pour qui il se prend, celui-là ?
00:52:51Ils étaient un peu surpris, n'est-ce pas ?
00:52:53Et moi, alors ? Ça ne m'a pas empêchée de leur faire mon salut.
00:52:57De qui c'était cette grande dame avec Fauchery ?
00:52:59La comtesse Mufa.
00:53:01J'en étais sûre.
00:53:03Elle a de la classe, cette femme.
00:53:05Et le comte Mufa ?
00:53:07Il l'emmenait pas large, hein ?
00:53:10Et maman ?
00:53:11Elle m'a reconnue ?
00:53:14Je ne comprends pas.
00:53:16Je ne comprends plus.
00:53:19Cette femme-là, dans sa voiture, devant nous.
00:53:22Et mon fils à côté d'elle.
00:53:24Ne soyez pas trop accablés.
00:53:26Je la connais, c'est une bonne fille.
00:53:28C'est une bonne fille, non ? Vraiment ?
00:53:31Mais alors, à cette nuit, par qui le scandale arrive ?
00:53:34Mais il n'y a pas de scandale.
00:53:36Il ne faut pas qu'il y ait de scandale.
00:53:38N'est-ce pas, Fauchery ?
00:53:40Quel scandale ?
00:53:42Ah, ça calèche, voilà tout.
00:53:44Nous nous connaissons quelque peu.
00:53:46Nous nous promenions.
00:53:48Tout de même, dévoyer un jeune homme.
00:53:50C'est intolérable.
00:53:52Allons, allons, allons.
00:53:54Une dame accompagnée de trois messieurs.
00:53:56Un banquier comme Stenner, un ami comme Labordette.
00:53:58Un jeune homme comme votre fils.
00:54:00Sur une route de campagne, un dimanche après-midi.
00:54:02Où est le mal ?
00:54:07Je suis désespérée.
00:54:09Mais Nana, elle,
00:54:12avec la beauté de ce cadre harmonieux,
00:54:14découvrait quelque chose de tout nouveau.
00:54:16Elle était éblouie.
00:54:24Et vraiment, c'était une grande noceuse ?
00:54:26Oui.
00:54:28Oui, mais elle a vu de la tête.
00:54:30C'est elle ?
00:54:42Et voilà ce que c'est quand on sait bien mener sa barque.
00:54:44Avec de l'ordre.
00:54:48Elle est magnifique, magnifique.
00:54:50Une femme d'affaires.
00:54:52J'ai fait des placements avec elle.
00:54:54Elle a des choses à faire.
00:54:56Elle a de l'argent.
00:54:58Il est où ?
00:55:00Il est où ?
00:55:02Il est où ?
00:55:04Il est où ?
00:55:06Il est où ?
00:55:08Il est où ?
00:55:11Il est où ?
00:55:13Il est où ?
00:55:15Il est où ?
00:55:17Je ne sais pas.
00:55:19Je ne sais pas.
00:55:51C'était une merveilleuse promenade.
00:55:58Attendez-moi dans le salon, j'arrive.
00:56:03D'accord.
00:56:04Je te suis.
00:56:07Non, mon petit Georges, tu restes là.
00:56:10Tu vas aller demander pardon à ta maman.
00:56:13C'est fini.
00:56:14Qu'est-ce qu'il prend?
00:56:16Il faut faire ce qu'il faut faire.
00:56:19Allez, va.
00:56:20C'est fini.
00:56:36Comment as-tu pu faire cette peine à maman?
00:56:40Il est besoin pas trop dur avec ton frère?
00:56:44Je ne veux pas être dur, maman.
00:56:47Véritablement, je ne comprends pas comment un garçon comme lui a pu se conduire de cette manière.
00:56:53Moi, j'ai pardonné.
00:56:56Georges.
00:57:00Georges.
00:57:02Si tu reviens chez cette femme, j'irai t'y chercher et je te ramène par les oreilles.
00:57:08Tu entends?
00:57:10Ah, voilà le chef-d'oeuvre de Paulette.
00:57:13Une brioche et des oeufs à la neige.
00:57:18Vous appelez ça des îles flottantes à Paris, non?
00:57:22Servez-vous bien, ma chère.
00:57:25J'espère que vous allez prendre un peu de dessert, mon cher comte.
00:57:28Vous n'avez rien mangé ce soir.
00:57:29Mais si.
00:57:30Non, absolument rien.
00:57:33Mon Dieu, chère madame, je pense qu'il faut regagner Paris dès demain.
00:57:37Vous aussi, vendeur?
00:57:39Agnès est partie tout à l'heure.
00:57:42Décidément, vous m'abandonnez tous.
00:57:48Vous aussi, Sabine, vous partez?
00:57:51Je ne sais pas encore.
00:58:03Je vous demande pardon.
00:58:07Vous m'excusez.
00:58:36Vous n'avez pas quelque chose de plus distingué, non?
00:58:40C'est vrai, quoi.
00:58:41On dirait que c'est un bastringue, ici.
00:58:45Vous me prenez tous pour ce que je ne suis pas, là.
00:58:49Et vous, Zoé?
00:58:50Vous ne pouvez pas mettre un bonnet, non, pour servir.
00:58:52Vous laissez un peu aller, ma fille.
00:58:54Mais où est-ce qu'on se croit, ma parole?
00:58:57Puisque c'est comme ça, je me retire de ma chambre.
00:59:02Je veux y être seule, c'est compris?
00:59:08Qu'est-ce qu'elle a?
00:59:15Un peu de café, monsieur?
00:59:16Non, non, merci.
00:59:20Mon cher, je vais vous dire ce qui se passe.
00:59:27Elle a vu...
00:59:31Irma d'Anglard.
00:59:34La grandeur lui monte à la tête.
00:59:38Moi, je ne peux pas lui donner des rangs pareils.
00:59:41C'est assez.
00:59:47Bon.
00:59:49Je vais prendre l'air.
00:59:52S'excusez-moi.
01:00:22Je comprends.
01:00:38Merci.
01:01:06M. Le Comte, il vaut mieux que nous passions par l'escalier de service.
01:01:10Oui, bien sûr.
01:01:40Je m'occupe de je t'énerve.
01:02:04Voilà.
01:02:07De toute façon, pour vous, pour moi, c'est sans doute la chose la plus sage.
01:02:28Zoué, ma fille, fais les mâles demain entre le vent.
01:02:50On rentre à Paris.
01:02:51Ah, enfin.
01:02:52Fini le batifolage, on passe aux choses sérieuses.
01:02:56Ça, c'est une bonne nouvelle.
01:02:59Je sais.
01:03:01Sois contente, je deviens raisonnable.
01:03:04Je vais coucher avec le Comte.
01:03:06Mais c'est sans plaisir.
01:03:10Trois mois plus tard, Nana mentait déjà au Comte Muffat.
01:03:14Je vous le répète, le petit allait mieux.
01:03:16C'était inutile que je reste pour la nuit.
01:03:18Ma tante n'a pas de chambre.
01:03:20Alors je suis passée au théâtre.
01:03:22Mais pourquoi au théâtre ?
01:03:23Vous n'avez plus rien à y faire.
01:03:25Bordonnaz voulait mon avis.
01:03:26Il monte une nouvelle pièce.
01:03:28Ah, vraiment ?
01:03:31Alors, vous voulez venir ?
01:03:33Oui.
01:03:56Vous m'attendez à la chambre.
01:03:58Oui, chien, on peut.
01:04:00J'arrive.
01:04:01Zoé, allons voir les menus de demain.
01:04:04Oui, tout de suite, madame.
01:04:13Oh, la barbe, qu'est-ce qu'il colle !
01:04:16Et l'autre qui va venir ?
01:04:18Guette-le pour qu'il fasse pas de bruit.
01:04:20Mais je le mets où ?
01:04:21Je sais pas, moi.
01:04:22Ici, à la cuisine.
01:04:24Qu'ils m'attendent !
01:04:26J'aurais bien me débarrasser de celui-là.
01:04:30Quel métier !
01:04:55Moi, j'ai pas sommeil.
01:04:57Je me couche pas.
01:04:59Comme tu veux.
01:05:21C'est bon, le feu.
01:05:23C'est bon, le feu, hein ?
01:05:41Tiens, au fait, tu as lu l'article de Figaro ?
01:05:44C'est de Faucherie.
01:05:48Dagnet, que j'ai vu tout à l'heure...
01:05:50Où ça ?
01:05:52Au café anglais.
01:05:54Tu m'as dit que tu étais allée de chez ta tante au théâtre.
01:05:58Oui, oui, bien sûr.
01:06:00Mais j'avais pas mangé.
01:06:02Alors, à l'entraque, je suis allée manger quelques huîtres au café anglais.
01:06:06Voilà.
01:06:07Toute seule ?
01:06:08Mais non, avec Dagnet, je te dis.
01:06:11Des amis à lui.
01:06:13Il m'a dit plein de choses, Dagnet, tu sais.
01:06:16Je l'avais pas vu depuis la campagne, là-bas.
01:06:19Tiens, l'article de Faucherie, par excès de moi que ça parle.
01:06:22Je l'avais lu, mais j'avais pas compris ça.
01:06:25Le titre, c'est La Mouche d'Or.
01:06:27Tu trouves que c'est moi, ça ?
01:06:33Regardez-la,
01:06:35comme elle est belle,
01:06:37saine,
01:06:38grande,
01:06:39de chair superbe,
01:06:42et blonde et éclatante comme l'or.
01:06:45Quatre générations,
01:06:47cinq, peut-être, de créatures misérables,
01:06:50tarées par la boisson, l'ivrognerie, la détresse.
01:06:54Voilà ce qui produit cette fleur lumineuse.
01:06:58Quelle étrange et menaçante le sont.
01:07:01Elle a poussé sur le pavé des faubourgs,
01:07:04et peut-être est-elle née, plante vénéneuse,
01:07:07pour la vengeance dégueuse et désabandonnée dont elle est le produit.
01:07:12Prenez garde.
01:07:14Voici la messagère de la destruction,
01:07:17une force naturelle et sauvage,
01:07:20fermant de décomposition, sans le savoir,
01:07:23sans le vouloir elle-même,
01:07:25envoyée pour corrompre
01:07:28et défaire Paris entre ses cuisses de neige.
01:07:45Il était une fois une mouche couleur de soleil,
01:07:49une mouche d'or envolée de l'ordure,
01:07:52une mouche qui prenait la mort sur la charogne,
01:07:56et qui, bourdonnante, dansante,
01:07:59étincelante de mille éclats,
01:08:02empoisonna les hommes de ce temps
01:08:05en se posant sur eux dans les salons
01:08:08et les alcôves des palais,
01:08:11où elle entrait par la fenêtre.
01:08:23Et bien ?
01:08:26Prenez garde.
01:08:28Voici la messagère de la destruction,
01:08:31une force naturelle et sauvage,
01:08:34comme elle est belle, saine,
01:08:37grande, de chair superbe.
01:08:40Elle a poussé sur le pavé des flammes,
01:08:43et peut-être, peut-être, peut-être,
01:08:46peut-être, peut-être, peut-être,
01:08:49peut-être, peut-être, peut-être,
01:08:52Elle a poussé sur le pavé des flammes,
01:08:55et peut-être est-elle née pour la vengeance.
01:08:58Et c'est une foire, une mouche,
01:09:01une mouche d'or,
01:09:04pour empoisonner, tuer,
01:09:07l'homme sur lequel elle se pose.
01:09:23Non !
01:09:31Tu m'as fait mal.
01:09:39Non, excuse-moi, je ne voulais pas.
01:09:46Je ne voulais pas.
01:09:52Je ne voulais pas.
01:10:10Tu es très méchant, je veux que tu t'en ailles.
01:10:15Oui, oui, pardonne-moi, je vais partir.
01:10:23Je ne suis pas fâchée.
01:10:29Alors, qu'est-ce que tu en penses ?
01:10:32C'est bon pour moi, hein ?
01:10:35Peut-être, mais il faut se méfier de faucheries.
01:10:38Ça, mon vieux.
01:10:47Il se fait tard, tu sais.
01:10:51Il y a longtemps que tu es marié ?
01:10:54Dix-neuf ans.
01:10:57Eh bien, dis-donc.
01:11:00Et c'est comment avec ta femme ?
01:11:02Je t'ai demandé de ne jamais parler de... de ma femme.
01:11:05Mais pourquoi ? Je vais pas l'abîmer, tu sais.
01:11:08Et puis, toutes les femmes se valent, mon cher.
01:11:11Et si j'en parle ce soir, c'est parce que tu m'as dit
01:11:14qu'elle arrivait demain matin, très tôt,
01:11:17par le train, alors, comme il est très tard.
01:11:24Elle était en voyage, c'est ça ?
01:11:27Oui, une cousine malade, en province.
01:11:34Tu sais l'histoire que Fauchery fait courir sur ton compte ?
01:11:37Il dit que tu es arrivé au soir de tes noces.
01:11:40Enfin, que tu l'avais encore, quoi.
01:11:43C'est vrai ? Dis.
01:11:46Dis-moi, c'est vrai ?
01:11:49Sans doute.
01:11:57Oh, ben, dis-donc, qu'est-ce que tu as dû être godiche, hein ?
01:12:00Ça m'étonne pas, alors.
01:12:03Quoi, qu'est-ce qui ne t'étonne pas ?
01:12:06Mon cher, je connais les femmes, moi.
01:12:09Il fait trop chaud, par là.
01:12:12Faut que je me tourne.
01:12:15Les femmes, elles aiment pas qu'un homme soit...
01:12:18enfin, novice, quoi.
01:12:21Tu peux être sûre que si elles disent rien,
01:12:24elles en pensent pas moins.
01:12:27Et tôt ou tard, quand on l'a pas su,
01:12:30elles vont chercher ailleurs.
01:12:33Mais qu'est-ce que tu racontes ?
01:12:37C'est bon pour les douleurs, ça.
01:12:40C'est chaud.
01:12:43Je les retire comme une oie.
01:12:50Tu me trouves trop grasse ?
01:12:53J'ai cuit dans mon jus.
01:12:56Que disais-tu ?
01:12:59Je me disais...
01:13:03Je me disais...
01:13:06Tu veux le savoir ?
01:13:09Pourquoi est-ce que vous venez tous retrouver des femmes comme nous, hein ?
01:13:13C'est parce qu'avec vos femmes, c'est triste, c'est froid.
01:13:16Pas vrai ?
01:13:18Mais vos femmes, pour elles aussi, c'est triste, c'est froid.
01:13:21Et c'est votre faute, voilà. Tu comprends ?
01:13:24Et elles aussi, elles vont chercher ailleurs.
01:13:27Ne parlez donc pas des honnêtes femmes. Vous ne les connaissez pas.
01:13:30Ecoute, ne m'oblige pas à dire. Je regretterai ensuite.
01:13:33Et qu'est-ce que tu ferais si ta femme te trompait ?
01:13:36Et si moi, je te trompais ?
01:13:38Alors, ça te serait égal, hein ?
01:13:40Eh bien, mon petit, va donc voir un peu Rue Tête-Bouche et Faucherie.
01:13:43Tu y trouveras ta femme qui fait ça avec lui.
01:13:46Non ! Non, non, je t'en prie.
01:13:49Ecoute, chérie, je croyais que tu le savais, moi.
01:13:52C'est Dagnais qui me l'a dit tout à l'heure.
01:13:55C'est peut-être pas vrai, hein. Tu sais, les gens causent.
01:14:01Bon voyage !
01:14:13Con de cul !
01:14:31Et alors, le bourgeois ?
01:14:43C'est fini.
01:14:46Il n'y a plus rien.
01:14:49Plus rien.
01:14:52Il n'y a plus rien.
01:14:55Il n'y a plus rien.
01:14:58Il n'y a plus rien.
01:15:28Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
01:15:58L'histoire de Dagnais est l'histoire d'un jeune homme qui s'est trompé dans la rue.
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01:17:26L'histoire de Dagnais est l'histoire de un jeune homme qui s'est trompé dans la rue.
01:17:28L'histoire de Dagnais est l'histoire de un jeune homme qui s'est trompé dans la rue.
01:17:40Monsieur, non ce n'est pas possible, madame ne peut pas vous recevoir maintenant,
01:17:44elle est malade, elle est malade, après la scène affreuse que vous avez eue,
01:17:48elle est souffrante, mais monsieur, vous attendez un instant, vous…
01:17:51J'arrive tout de suite.
01:17:52Attendez un instant dans le salon, monsieur.
01:17:58Il est là.
01:17:59Ce n'est pas possible.
01:18:03Madame va.
01:18:05Elle arrive.
01:18:16Non, non et non.
01:18:17Ce n'est pas possible à la fin.
01:18:22Comment ?
01:18:23C'est encore toi.
01:18:33Allons.
01:18:34Il faut que tu rentres maintenant.
01:18:36Tu as besoin de ton lit.
01:18:37Tu n'en peux plus.
01:18:39Couchons-nous.
01:18:42Allons.
01:18:43Rentre chez toi.
01:18:45Non.
01:18:46Non !
01:18:47Mais j'en ai plein le dos, moi !
01:18:49J'en peux plus.
01:18:50J'en veux plus de toi.
01:18:52Là !
01:18:53Retourne chez ta femme,
01:18:55qui te fait cocu.
01:18:56Oui, cocu, tu comprends ?
01:18:58Alors, tu vas m'essayer, maintenant ?
01:19:00Couchons-nous.
01:19:01Sacré nom ! Zut, zut et zut !
01:19:03Fiche le camp.
01:19:04J'en ai soupé de toi.
01:19:06Et puis, t'es triste.
01:19:07Tu sens le curé.
01:19:09Et puis, t'es vaincre.
01:19:10Tu ne donnes pas.
01:19:11Mais qu'est-ce que tu dis ?
01:19:12Toute ma fortune est à toi.
01:19:13Tu n'avais qu'à demander.
01:19:14Je ne veux pas demander.
01:19:15Je veux qu'on me donne.
01:19:16Sans que je demande.
01:19:18Sans que je demande.
01:19:19Je veux la boire.
01:19:20C'est trop tard, maintenant.
01:19:21J'en veux plus.
01:19:22Même avec des millions, je ne veux plus.
01:19:24Je ne veux plus.
01:19:25Je ne veux plus.
01:19:26Allez, une fois à l'autre, maintenant.
01:19:27Qu'est-ce que tu veux, toi ?
01:19:29Je sais ce que vous m'avez demandé.
01:19:31Je t'ai demandé.
01:19:32Qu'est-ce que je t'ai demandé ?
01:19:33Mes mille francs.
01:19:34Mille francs.
01:19:36Mille francs.
01:19:37Eh oui.
01:19:38Je couchais avec Steiner pour mille francs
01:19:40que tu ne me donnais pas.
01:19:42Tiens.
01:19:43J'en veux plus de tes mille francs.
01:19:44Et je ne veux plus de toi, non plus.
01:19:46Allez, t'as bien fait de venir.
01:19:48Le balayage va être complet.
01:19:49Ouste !
01:19:50Dehors, tous les deux.
01:19:52Non ?
01:19:53Une fois.
01:19:55Deux fois.
01:19:59Et maintenant ?
01:20:01Bonjour.
01:20:02Vous voyez, il y a du monde.
01:20:05Putain.
01:20:06De quoi, putain ?
01:20:07Et ta femme ?
01:20:17Attendez.
01:20:18Attendez, messieurs.
01:20:19Il ne faut pas croire tout ce que dit madame.
01:20:20Elle est en pleine crise.
01:20:22Elle ne sait pas très bien ce qu'elle dit.
01:20:23Mais ça va lui passer.
01:20:25N'est-ce pas ?
01:20:26Elle est si jeune.
01:20:27Messieurs.
01:20:29Vous reviendrez.
01:20:30Pas vrai ?
01:20:31Vous reviendrez.
01:20:33Messieurs.
01:20:35Vous reviendrez.
01:20:46Vous reviendrez.
01:21:17Vous reviendrez.
01:21:18Vous reviendrez.
01:21:19Vous reviendrez.
01:21:20Vous reviendrez.
01:21:21Vous reviendrez.
01:21:22Vous reviendrez.
01:21:23Vous reviendrez.
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01:21:25Vous reviendrez.
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01:21:30Vous reviendrez.
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01:21:40Vous reviendrez.
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01:21:43Vous reviendrez.
01:21:44Vous reviendrez.
01:21:46Bonjour.
01:21:49Je viens.
01:21:55Cette nuit dans le train...
01:21:59C'est un cauchemar.
01:22:15C'est un cauchemar...
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