Driss Ghali était l’invité ce dimanche 30 juin de l’Heure des Pros Week-end sur CNEWS. «Ce sont les tripes ou une émotion qui votent, c’est un phénomène occidental» a affirmé le politologue au sujet des élections législatives.
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00:00Je l'ai senti au Brésil, où je réside depuis longtemps, deux fois pour les élections.
00:03Assez intéressant, racontez-nous, c'est au moment de Bolsonaro ?
00:06Ah oui, Bolsonaro premier en 2018 et sa chute en 2022.
00:11Extrême tension avec des phénomènes à la limite de la phobie.
00:16Il y a une phobie de la gauche chez la droite et une phobie de la droite chez la gauche
00:20qui crie au péril nazi au Brésil, avec des familles divisées en deux,
00:24des familles qui ne se parlent pas à ce jour, brisées en deux,
00:27avec un total désintérêt pour les programmes électoraux.
00:36C'est ce qu'on voit en France, les gens ne veulent pas les programmes.
00:38C'est les tripes qui votent, c'est une émotion qui vote.
00:41C'est un phénomène occidental, nous avons des démocraties qui sont arrivées au bout du rouleau,
00:47où vous avez un bloc élitaire qui ne veut pas entendre le peuple
00:52quand le peuple ne pense pas comme lui.
00:53C'est vrai aux Etats-Unis, certainement, que je connais moins bien,
00:55mais au Brésil, on est dans une ambiance brésilienne 2018-2022.