• il y a 6 mois

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Transcription
00:00Fusil en l'air, cagoule sur le nez, les gangs défilent dans les rues de Port-au-Prince.
00:07Seul à visage découvert, Jimmy Chérisier, porte-parole des bandes criminelles.
00:13Il réagit à la présence de troupes de la police kényane sur le territoire.
00:18Nous ne pouvons pas accepter que des troupes étrangères viennent assassiner des gens dans le pays au risque de nos vies.
00:27Nous nous battrons au péril de notre vie pour défendre notre pays. Nous sommes en guerre. Chacun d'entre nous peut mourir.
00:34Une déclaration de guerre au premier contingent de 400 policiers kényans arrivés mardi pour un an dans le cadre d'une mission de l'ONU.
00:44C'est le début de la mise en place d'une force multinationale.
00:48Elle devrait être composée de 1000 policiers kényans et d'hommes d'autres nationalités.
00:53Leur objectif, rétablir la sécurité dans le pays.
00:57La capitale haïtienne et son agglomération sont toujours contrôlées à 80% par les bandes criminelles.
01:04Cette arrivée des policiers étrangers est vécue comme un soulagement par la population.
01:10Les forces de police kényanes sont venues pour que nous puissions retrouver notre vie d'avant.
01:16Nous les supplions de venir ici pour travailler sérieusement. Nous espérons qu'elles permettront à la société de reprendre ses activités habituelles.
01:24Il y a quelques jours, le chef des gangs avait changé de ton en appelant le premier ministre par intérim au dialogue.
01:31Refus net de Gary Coney qui lui réclamait de déposer les armes d'abord.
01:36La situation reste chaotique en Haïti. Près de 580 000 personnes sont toujours déplacées à l'intérieur du pays.

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