Cette semaine, le Club vous fait découvrir une nouvelle compétition lancée en 2022 : la YOTTA ! Ce duathlon (ou aquathlon), a la particularité de ne pas comporter l'épreuve de cyclisme, et se présente sous la forme de 3 ou 5 boucles de natation (1km) et de course à pieds (8km), avec un cut off dégressif de 5min à chaque boucle. Et surtout, il permet aux amateurs de prendre le départ en mass-start avec les élites !
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00:00Et oui, le club est back dans les bacs, comme dirait un célèbre groupe de rap des années 90 et 2000.
00:17Bonjour à toutes et à tous, ravi de vous retrouver dans Club Sport en France.
00:21Le soleil pointe à l'horizon un peu plus régulièrement, les températures montent.
00:26Un kiff pour tous les sportifs d'extérieur, vous en faites peut-être partie pour les séances d'entraînement si vous êtes runner, cycliste ou autre.
00:35Et puis aussi parce que le calendrier des compétitions s'enrichit avec les beaux jours.
00:39Et c'est justement de ce thème dont il va être question à l'occasion de ce 120e opus.
00:44On va vous parler d'une épreuve que l'on vous diffuse en exclusivité et en direct dans un mois sur Sport en France.
00:52Une discipline autour des sports enchaînés qui s'appelle la Yota.
00:57Et nous avons sur ce plateau deux personnes pour nous en parler, et notamment son directeur général de Yota Sport, n'est-ce pas ?
01:05Samy Driss est avec nous, salut Samy.
01:07Salut.
01:08La forme, vous allez bien ?
01:09Oui, très très bien avec ce soleil qui est de retour, ça fait un peu.
01:11Avec le petit branding qui va bien pour la promotion de cette épreuve qui aura lieu avec pas n'importe qui.
01:21Et face à vous, Samy, Marjolaine Pierret nous fait l'amitié de nous accompagner.
01:25Championne du monde longue distance de triathlon en 2023, et elle nous fait l'amitié de nous accompagner.
01:31Bonjour Marjolaine.
01:32Bonjour.
01:33Bienvenue sur le plateau du club.
01:34Un grand merci de nous recevoir.
01:35Écoutez, c'est vraiment cool d'être venue jusqu'à nous pour parler de cette compétition qui est mise en lumière par Sport en France.
01:44A l'occasion de ce club, on va parler d'un duathlon, plutôt aquathlon, à l'occasion de cette émission.
01:52Le concept de la Yota, c'est tout de suite dans la première partie d'émission.
01:55C'est parti pour faire les codages.
02:02La Yota, Samy, Marjolaine, vous savez un peu dans quoi vous vous engagez Marjolaine,
02:06mais je vais le rappeler pour celles et ceux qui vont découvrir dans un mois sur Sport en France cette compétition.
02:11C'est un duathlon, mais pas un duathlon comme les autres, Samy.
02:14Dites-nous-en un petit peu plus.
02:16Non, effectivement, ce n'est pas du tout un duathlon comme les autres.
02:18On a voulu faire les choses déjà en grand et puis apporter du dynamisme à cette épreuve,
02:24dépoussiérer aussi un petit peu cet environnement.
02:26Alors, ça veut dire que le dynamisme, ce n'est pas le vélo qui l'apporte, c'est ça ?
02:29Puisque pas de cyclisme.
02:30Pas de vélo.
02:31Effectivement, il y a des contraintes, notamment pour les collectivités.
02:36C'est vrai que le fait de s'absoudre de cette contrainte du vélo pour aller démarcher des villes, c'est beaucoup plus facile.
02:42D'accord, parce que sécurité, parce qu'il faut rayonner sur des endroits plus lointains ?
02:46Exactement, c'est tout le concept de la Yota.
02:49C'est-à-dire qu'on rayonne sur un rayon d'un kilomètre et demi.
02:52Et donc, vous pouvez voir les athlètes que vous accompagnez ou que vous venez supporter tout le long de l'épreuve.
02:58C'est-à-dire que tout se passe dans un rayon d'un kilomètre et demi.
03:00Donc, en fait, vous voyez tout le temps et en permanence les athlètes qui participent.
03:04Natation, course à pied, voilà donc pour les deux épreuves qui s'enchaînent.
03:08Des distances un tout petit peu plus courtes que sur un triathlon classique, dirons-nous.
03:12Un kilomètre de natation contre 1,5.
03:14Huit kilomètres de course à pied contre dix.
03:17La difficulté, c'est qu'il faut la faire trois fois ou cinq fois même pour l'épreuve élite.
03:24Mais vous avez un cerveau quand même dont on doit parler, Samy.
03:28Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
03:29Qu'est-ce que c'est que ce concept né en 2022, il me semble ?
03:32Exactement. Il est né de la tête de Sacha Rosenthal, qui est le fondateur de l'Iota,
03:37qui est un geek de l'informatique.
03:41D'où l'Iota, parce que pour moi, c'est une unité de mesure.
03:44D'où l'Iota.
03:45Et en fait, c'est une distance sur laquelle il se challengeait avec son coach
03:48pour préparer la distance Ironman dont il est fan.
03:51Et il s'est dit, pourquoi est-ce qu'on ne ferait pas quelque chose de nouveau
03:55et de proposer une épreuve aux fans de triathlon ?
03:59Épreuve qui a été créée en 2022, qui se tient l'été du côté de Vichy.
04:04Elle aura lieu le 20 et 21 juillet 2024, cet été autour du lac de Lallier.
04:10Et ce sera diffusé, je vous le disais, sur Sport en France pour la deuxième année d'affilée.
04:15Alors, triathlète, vous l'êtes, éminente, performante, marjolaine.
04:20Dans ce concept que vient d'évoquer Samy, qu'est-ce qui vous a titillé ?
04:25Vous qui avez l'habitude aussi de vous mettre en selle.
04:28Alors, ce que je peux me permettre, c'est que c'est un aquatlon, pas un duathlon.
04:31Oui, on va l'appeler comme ça. C'est pour ça que j'ai parlé de nouveau genre.
04:34Et ce qui est bien dans cette épreuve, c'est qu'on n'a pas à prendre le vélo
04:38et à faire toute la logistique autour du bagage, du transport avec le vélo.
04:42Je pense que c'est vraiment quelque chose qui est agréable d'aller dans un endroit,
04:46dans une compétition où on est un peu plus libre, avec seulement des baskets, un bonnet
04:50et quelques accessoires. On a le droit notamment au pull boy et aux plaquettes sur l'ayota.
04:55Qu'est-ce qu'un pull boy, pour celles et ceux qui ne connaissent pas ?
04:57Un pull boy, c'est ce qu'on met entre les jambes pour nous permettre de flotter un peu plus.
05:00Et les plaquettes, ça agrandit nos mains.
05:02Donc, on a, on va dire, une aide matérielle qui est autorisée, un petit peu comme les swimruns qui existent.
05:08Et c'est vrai que l'ayota, c'est un peu un mix entre l'aquatlon, le swimrun.
05:13C'est vraiment quelque chose, comme le disait Samy, qui permet d'être super proche du public.
05:18On a vraiment une très belle ambiance, une belle entente entre à la fois les athlètes
05:23et aussi les accompagnants qui viennent nous encourager.
05:26Ils peuvent nous voir de bout en bout et c'est ce qui fait la beauté de ces épreuves.
05:29Accompagnants et aussi plein de participants d'horizons divers et variés, d'aptitudes diverses et variées, Samy,
05:35puisqu'il faut tout de suite distinguer, je pense, rapidement les différents formats.
05:39La course XP, une course longue distance classique, 1 km de natation,
05:43on dit classique, 1 km de natation, 8 km de course sur 3 boucles.
05:47Deux, la XP Elite, une course qui est réservée aux meilleurs,
05:52même distance, mais avec 5 boucles à parcourir.
05:56Et puis, la XPS, format un peu plus plaisir, 5 boucles, mais seulement 500 m de natation
06:02et 4 km de course avec encore des déclinaisons aussi pour les jeunes.
06:07Bref, des inscriptions qui sont ouvertes et un concept finalement qui se veut ludique presque,
06:15comme le disait Marjolaine.
06:18C'est exactement ça. On a voulu apporter ce côté, comme je le disais en préambule, du dynamisme.
06:25Il y a aussi ce côté stratégique, puisqu'il y a 5 minutes de moins à chaque boucle
06:28pour pouvoir valider et passer dans la boucle suivante.
06:31Donc, ça demande de se préparer, d'imaginer comment est-ce qu'on va pouvoir passer d'une boucle à l'autre
06:37et puis aussi de se comparer avec les autres athlètes, puisque la stratégie fait que,
06:43si on veut finir premier, c'est le temps cumulé des 5 boucles.
06:46Il faut aussi observer et on n'aura jamais la même course d'une course à l'autre, d'une édition à une autre.
06:52C'est toute la particularité de l'Aïeutan.
06:54Est-ce que vous pouvez nous parler de ce concept que j'ai découvert également en préparant cette émission,
07:00d'une forme de negative split ? Je crois qu'il faut améliorer son chrono, c'est ça, à chaque boucle, obligatoirement ?
07:06Exactement. On n'est pas obligé d'améliorer son chrono, puisqu'on peut partir très vite
07:10et puis le tour d'avant aller un peu moins vite.
07:12En tout cas, vous avez, pour pouvoir passer dans la boucle suivante, 5 minutes de moins,
07:16c'est-à-dire que sur l'AXP et sur l'AXP Elite, vous avez 55 minutes pour faire la deuxième boucle et passer en troisième,
07:2150 pour passer en quatrième et 45 minutes, il faudra réussir le kilomètre de natation
07:26et les 8 kilomètres de course à pied en moins de 45 minutes.
07:29Donc ça, c'est déjà le premier challenge, c'est de passer d'une boucle à une autre.
07:33Et cette approche margelène, elle vous a séduit ? Comment ?
07:36Vous avez entendu parler de la compétition, je sais que Pierre Lecorre, il me semble, avait fait la première,
07:40qui n'est quand même pas n'importe qui aussi dans l'univers du tri.
07:43Comment vous en avez entendu parler ? Qu'est-ce qui vous a titillé, vous, pour vous dire
07:47« Ok, je vais me lancer dans cette aventure ».
07:49Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est qu'il faut vraiment réfléchir à comment on aborde l'épreuve.
07:53Il ne faut pas simplement se dire « Je vais faire les distances et voir comment ça se passe ».
07:58Je pense qu'il faut vraiment avoir une sorte de plan de course avant de démarrer,
08:01pour savoir si on part de manière offensive et on va tout de suite très rapidement aux avant-postes
08:07et on essaye d'avoir un maximum de repos, malgré le fait que le départ va réduire.
08:13Mais je pense qu'il peut être également assez intéressant de juste passer le départ,
08:20aller un petit peu moins vite pour en garder et avoir un maximum d'énergie pour la dernière,
08:24qui sera la plus importante.
08:26Vous avez, il y a quasiment un an, jour pour jour, du côté d'Ibiza, été championne du monde, longue distance.
08:32Qu'est-ce que vous attendez de cette épreuve, dans un contexte peut-être préparatoire ou de vous juger ?
08:42Vous attendez quoi, justement, de cette Iota 2024 pour vous, dans votre approche ?
08:47Ça va vraiment être de sortir de ma zone de confort.
08:49Moi, je suis plutôt sur des triathlons qui soient vraiment à longue distance.
08:53Là, on est quand même sur de la longue distance.
08:55Je ne peux pas dire qu'un kilomètre de natation enchaînée avec 8 kilomètres,
08:58et ça, répéter 5 fois, on l'espère, ou à minima 3 fois pour tous les age-groupes qui veulent se prêter à ce défi.
09:05Je pense que c'est un très beau défi.
09:07Et ça va vraiment me permettre de m'améliorer sur la partie natation et course à pied, sur cet enchaînement,
09:13en oubliant un petit peu le vélo.
09:14Donc, ça sera forcément différent de ce que je peux avoir l'habitude de faire.
09:17Mais je pense que c'est en sortant de sa zone de confort qu'on progresse et qu'on apprend beaucoup.
09:21Si j'appose le calque sur Ibiza, évidemment, en retirant les 120 kilomètres de cyclisme, ça vous fait sourire.
09:27Ça, c'est vraiment les journalistes qui font ce genre de choses.
09:29Vous passez de 3 kilomètres de natation à 5, possiblement, si vous faites les 5 boucles.
09:34Et donc, 40 kilomètres de course aux 30 que vous aviez déjà fait, évidemment.
09:39C'est donc dans vos cordes, forcément.
09:42Avec l'idée d'être dans un climax de potentiel.
09:47À quelle période ?
09:49Je crois que c'est plutôt du côté Nice avec un Ironman que vous voulez essayer de performer.
09:53Donc, au mois de septembre, vous pique de forme pour cette période-là.
09:56Ça vous amène comment dans cette préparation avec l'AYOTA et quoi d'autre ?
10:01C'est vrai que l'année est très riche.
10:02Il y a beaucoup de compétitions de plus en plus sur le circuit professionnel.
10:05Donc, c'est très bien pour nous en tant qu'athlète.
10:07Mais il faut aussi savoir un petit peu préserver ses forces
10:10et savoir qu'on ne peut pas être sur chaque compétition au top de sa forme.
10:14Donc, il faut construire une année avec des objectifs bien précis.
10:17Je pense qu'on peut avoir 2 à 3 maximum piques dans l'année.
10:21Mais c'est compliqué de faire plus.
10:23On peut l'imaginer vu les distances.
10:25Mais oui, moi, effectivement, ça sera sur l'Ironman de Nice.
10:28Mais c'est vraiment un triathlon.
10:30Là, l'AYOTA, c'est autre chose.
10:31C'est vraiment une autre discipline, je dirais.
10:33C'est une autre manière de faire du sport.
10:36C'est un autre défi.
10:37Un très beau défi qui sera en parallèle de celui que j'ai en septembre.
10:41Mais c'est vrai que je le vois comme une épreuve à part entière
10:45qui va me permettre de développer des compétences
10:48sur la partie natation et course à pied pour le long de distance.
10:51Avec un paramètre important aussi que j'ai pu découvrir.
10:56Samy, c'est la parité du prize money homme-femme.
10:59Ça peut faire sourire.
11:00Je viens de l'écosystème du tennis.
11:02Des tournois de tennis mettent 10 ans parfois à arriver à cet impact-là.
11:08C'est quand même quelque chose, j'imagine, qui nourrit l'attractivité
11:12même si on ne parle que de 3e édition.
11:15Oui, c'est sûr que le prize money est attractif.
11:18On a plus de 70 000 euros qui sont distribués sur l'ensemble du week-end.
11:23Donc 10 000 euros pour le et la vainqueur.
11:25Exactement.
11:26Il n'y a même pas eu de débat ou de questions qui s'est posées.
11:30C'est-à-dire qu'à partir du moment où tout le monde fait la même distance
11:34et fait la même course, il n'y avait pas de raison qu'il y ait une différenciation
11:39par rapport au genre.
11:41Ce qu'il faut souligner, c'est que derrière ça, on peut décréter.
11:46Et derrière, il faut que ce soit favorable.
11:48Les partenaires, il faut que ça avance dans le même sens.
11:51Donc ça veut dire qu'il y a quand même un écosystème qui est plutôt favorable
11:54dans ce contexte progressiste.
11:56On est quand même dans un mouvement aujourd'hui où de toute façon
11:59la parité est de plus en plus respectée.
12:01Je pense qu'on ne l'a pas fait pour ça.
12:03On le fait par conviction.
12:04Pour nous, il n'y avait pas de débat qui devait avoir lieu.
12:08Je pense qu'il y a autant de mérite à remporter l'Ayota
12:12quand on est un homme ou une femme.
12:14Elles ont bien évidemment une course qui leur est dédiée.
12:17Les femmes ont deux minutes de plus sur chacune des boucles.
12:23C'est la seule différence.
12:25Mais c'est aussi logique.
12:27Je pense qu'on sait aussi que des femmes développent moins de puissance.
12:30Ce n'est pas faire offense de dire ça.
12:33Du coup, on a juste adapté et il n'y avait pas de raison
12:36que le price money soit différent.
12:38Les disciplines enchaînées sont plutôt avant-gardistes dans le domaine,
12:42il me semble.
12:43On est dans cette veine-là.
12:47Autre chose qui concerne la discipline,
12:51c'est les critères d'attractivité.
12:56J'imagine que vous venant d'un univers différent,
12:59le basket, d'où ce hoodie,
13:01vous avez essayé aussi de mettre votre patte,
13:04de déconstruire des petites choses,
13:05d'amener des choses qui viennent de votre milieu.
13:08Comment ça se passe pour vous ?
13:10Effectivement, c'est vrai que je disais tout à l'heure un peu dépoussiéré,
13:13mais il y a des choses qui se font, qui sont très bien,
13:15comme la Super League.
13:16Je pense qu'il faut amener cette dimension spectaculaire,
13:19cet environnement sur le lieu de course.
13:22Pour vous donner des exemples, du coup.
13:24Oui, bien sûr.
13:25Les exemples, c'est la manière dont on présente les athlètes,
13:28un peu à la manière de ce qui peut se faire en NBA
13:32ou dans une salle de basket.
13:33Ils sont appelés les uns après les autres.
13:35On est vraiment dans quelque chose avec du show.
13:37On a des écrans géants sur l'ensemble du site.
13:40On a un écran géant de 27 mètres carrés.
13:43On a un écran au départ de la natation.
13:46Ça, c'est des choses qu'on a peu l'habitude de voir en triathlon.
13:49Je vais voir régulièrement des épreuves dans le triathlon.
13:52C'est vrai que ce décorum, il est très, très spécifique à l'Iota.
13:55Et on veut vraiment aussi se différencier par rapport à ça.
13:58C'est que l'expérience qu'on fait vivre,
14:00que ce soit aux triathlètes élites,
14:01mais à tous les triathlètes qui viennent ou à tous les participants,
14:04c'est une expérience assez exceptionnelle et assez extraordinaire.
14:07C'est aussi ce qui a fait la différence pour attirer des élites
14:11parce qu'ils sont reçus dans un cadre dans lequel ils n'ont pas l'habitude d'être.
14:15On aura l'occasion d'en reparler dans la deuxième partie d'émission.
14:18Juste avant ça, pour le décorum, on a besoin de votre surnom, Marjolaine.
14:21C'est important, vous ne l'avez pas communiqué à Samy.
14:23C'est pour le décorum, la présentation.
14:25Blondie.
14:26Ok, Blondie.
14:27Je pensais qu'elle allait un peu galérer à nous le donner, mais très sympa.
14:31Merci, merci.
14:32Marjolaine Blondie, alors c'est noté.
14:34L'avenir et puis le présent, cette popularité naissante,
14:37700 participants en 2023 et ça devrait encore augmenter pour cette année.
14:43On en parle dans la deuxième partie d'émission.
14:50Marjolaine Pierret, championne du monde longue distance de triathlon
14:53et Samy Driss, directeur général de Yota Sport,
14:56nous accompagne pour parler de la Yota, compétition de disciplines enchaînées,
15:01sports enchaînés.
15:02Aquatlan, nous a précisé Marjolaine tout à l'heure,
15:06qui sera sur l'antenne de Sports en France dans un mois maintenant,
15:10quasiment jour pour jour.
15:12On le disait au début d'émission, Samy, la première, c'était à Vichy en 2022,
15:17troisième édition.
15:19Dès le début, le format Proné a séduit avec Pierre Lecorre
15:24et d'autres qui sont venus.
15:26Un exemple concret de cette évolution plutôt dans le sens du succès,
15:31c'est la participation avec, chez les femmes, 6 participants en 2022,
15:3625 en 2023, à peu près le même facteur exponentiel
15:39chez les messieurs sur ces éditions.
15:42Une idée du nombre de participants pour cette année 2024,
15:46élite et grand public ?
15:48Tout confondu, on espère passer la barre des mille.
15:52C'est notre ambition pour cette année.
15:55Un des indicateurs qui montre que l'Ayota gagne en popularité,
16:01c'est quand on démarche, parce qu'on démarche les élites pour qu'ils viennent.
16:05On a des athlètes élites cette année, il y aura un Hongrois, un Suisse, un Belge.
16:10Quand ils connaissent le concept, on n'est plus obligé de leur réexpliquer,
16:14ils en ont entendu parler.
16:16Ils ont envie de venir tester cette dinguerie,
16:18comme l'avait dit Pierre Lecorre après la première édition,
16:21pour voir ce à quoi ça correspond.
16:24Je pense que ce sont des indicateurs qui sont plutôt positifs pour nous.
16:27Ce genre aussi de concurrence qui arrive,
16:30vous êtes un peu plus servi pour vous étalonner.
16:34Il ne s'agit pas d'être uniquement une ambassadrice marjolaine,
16:38mais c'est vrai qu'il va y avoir des filles pour vous challenger.
16:40J'imagine que ça aussi, ça participe de la réflexion
16:43et de l'engagement pour la compète.
16:46Oui bien sûr, moi ce n'est pas du tout ma spécialité.
16:48Il y a des filles comme Marco Garabedian par exemple,
16:50qui sont vraiment spécialisées sur le swimrun et l'aquathlon.
16:54Je suis vraiment plus sur le triathlon à longue distance,
16:56donc ça n'a rien à voir.
16:57Je sais pertinemment qu'il y aura des filles devant à aller chercher
17:00et que ça va en plus me challenger pour ma propre discipline de triathlon.
17:04Effectivement, on ouvre un peu le panel.
17:07On a d'autres spécialistes qui font comme nous le même sport,
17:10mais dans d'autres spécificités avec l'aquathlon,
17:13qui est quand même très spécifique.
17:15Ça n'a rien à voir avec un triathlon,
17:17même si c'est à peu près les mêmes sports, c'est très différent.
17:19Je pense que c'est ça aussi qui est intéressant.
17:21Sortie à l'australienne quand même, il faut se remettre à la verticale.
17:24Il n'y a pas de sortie australienne.
17:26Tout se fait, la natation se fait en une seule fois.
17:30Mais l'intérêt c'est qu'on arrive à combiner des spécialistes
17:33plutôt de la longue distance, des gens de la moyenne distance.
17:36On a Hugo Tormento qui est champion du monde de swimrun.
17:39On essaye aussi d'attirer les différents spécialistes
17:43des différentes disciplines parce que ça se court à des intensités
17:46qui sont très élevées.
17:48Mais malgré tout, la distance, faire 40 km à pied,
17:51on est sur un marathon et donc sur plutôt des distances
17:55d'un Ironman.
17:57On cultive un petit peu aussi et c'est là où il y a de la stratégie.
18:00L'intérêt, il est dans l'incertitude qui peut se créer.
18:04Et donc cette cohabitation, parce qu'il faut le mentionner,
18:08vous pouvez, sachez-le, jusqu'au 18 juillet,
18:10vous inscrire à l'Iota par exemple.
18:12Amateurs, sportifs du dimanche, il faut quand même y aller
18:15parce que c'est quand même sportif.
18:17Mais en relais, il y a cette hypothèse-là,
18:20c'est cette cohabitation.
18:22C'est-à-dire qu'il y a des champions du monde
18:24qui vont peut-être avoir droit à une petite photo souvenir
18:27avec un kidam ou en tout cas ces moments,
18:30pour non pas se jauger, ce serait évidemment compliqué,
18:32mais en tout cas aller prendre le pouls de ce que font
18:36les élites, de leurs habitudes.
18:38Et ça, j'imagine aussi, c'est un vrai plus.
18:41Le retour d'expérience, il doit être...
18:43C'est ça qui est aussi sympa.
18:45C'est-à-dire que quand vous êtes sur la XP
18:47ou sur la course élite, vous partagez la zone de transition
18:50avec les meilleurs triathlètes nationaux et internationaux
18:54qui ne sont pas avare de conseils d'ailleurs
18:57pendant cette transition entre les boucles.
19:00C'est aussi ça qui est sympa,
19:02de pouvoir partager cette expérience avec des vraies élites.
19:05Pour le dernier mois, s'il y en a qui veulent faire
19:08un petit retour de pique de forme,
19:10qu'est-ce que vous conseillez ?
19:11Elle est dure celle-là, Marjolaine !
19:13C'est vrai qu'effectivement, il ne faut pas être sportif du dimanche,
19:16mais je pense que toute personne doit avoir un objectif.
19:18Je pense que c'est ce qui drive vraiment les gens dans leur vie.
19:21Et surtout pour un sportif,
19:23même si on n'arrive pas à faire plus qu'une ou deux manches,
19:26je pense qu'il est quand même important
19:28et il peut être judicieux de s'inscrire quand même
19:30pour tenter l'expérience, avoir un petit goût
19:32de ce que ça peut être.
19:34Et en fait, on va se prendre au jeu très facilement.
19:36C'est un sport qui est...
19:38On adhère très vite, il est très...
19:40On a tout le temps envie de faire plus, plus.
19:43Et je pense que même si ce n'est pas possible
19:45de finir pour le début,
19:46il est important de goûter un petit peu à ça
19:48et de se lancer parce que sans défi,
19:50sans objectif, on n'arrivera jamais
19:52à être rigoureux dans l'entraînement
19:54et dans son mode de vie.
19:55Donc moi, c'est ce que j'essaye de faire véhiculer.
19:57C'est galvanisant, en effet.
19:59N'essayez juste pas de prendre le sillage
20:01plus de 20 mètres de Marjolaine dans l'eau.
20:03En fait, ce que je dis, c'est aussi,
20:05pour rejoindre ce que dit Marjolaine,
20:06c'est que chaque boucle est une victoire.
20:08Vous avez une boucle, deux boucles, trois boucles.
20:10En fait, déjà, vous êtes récompensés.
20:11Chacun est récompensé à la fin de chacune des boucles.
20:14Et tout le monde peut avoir son propre objectif.
20:16C'est-à-dire que déjà, même si vous faites...
20:18Et 80 % des gens qui sont au départ de la course
20:22arrivent en troisième boucle.
20:23Et arriver en troisième boucle sur la XPS,
20:26vous avez déjà fait 1,5 km de natation
20:28et 12 km de course à pied.
20:30Donc vous avez déjà fait quand même un effort
20:32qui est considérable
20:33et que peu de gens arrivent à faire.
20:35Donc voilà, il y a aussi de la satisfaction.
20:37Même si on n'attape pas la cinquième
20:39en passant chacune des boucles.
20:41Alors, courses également sont dénivelées fatalement.
20:45C'est aussi une importance.
20:48Est-ce qu'il y a une petite mise à jour
20:52en termes de retour d'expérience
20:54que vous imaginez,
20:55peut-être pas pour la prochaine,
20:57mais à venir,
20:58parce que vous avez évidemment vocation
21:00à vous installer encore un petit peu plus
21:02dans le paysage,
21:03qui vous tient à cœur, Samy,
21:05sur laquelle vous poussez ?
21:06Ce qu'on essaie de faire déjà,
21:08c'est de développer l'ayota
21:09à d'autres endroits qu'à Vichy.
21:11D'accord.
21:12Parce que c'est un de nos objectifs,
21:13c'est de pouvoir…
21:14Créer une série ?
21:15Exactement, créer une série
21:17et faire découvrir ce nouveau format
21:19à plusieurs régions,
21:20parce qu'on sait que le triathlon
21:22est un sport plutôt local.
21:24Les gens ont plus de mal à se déplacer,
21:27même si c'est de moins en moins le cas.
21:29Mais en tout cas,
21:30on avait l'éité à aller dans d'autres régions.
21:32Et l'intérêt, c'est aussi de pouvoir
21:34découvrir d'autres sites,
21:36parce que le site de Vichy et le lac d'Allier,
21:38c'est très sympathique,
21:40mais on est capable d'organiser
21:42des ayotas dans d'autres lieux
21:44avec des paysages différents à découvrir.
21:47En termes d'accessibilité,
21:49est-ce qu'une évolution…
21:50Est-ce que l'accueil de paras,
21:51ça peut être aussi quelque chose à envisager ?
21:54Ou c'est là, en termes de logistique,
21:56quelque chose d'un peu complexe ?
21:57On aimerait pouvoir le faire.
21:58Il faut qu'on trouve le bon moyen de le faire
22:00parce que la difficulté,
22:02c'est qu'on est sur des départs en mass-start
22:05avec un départ à l'heure fixe
22:08et que le handicap est dur à être intégré
22:11dans notre épreuve pour le moment.
22:13Effectivement, ce sera quelque chose à prendre…
22:16C'est quelque chose à prendre en considération.
22:19Marjolaine, fermez les yeux.
22:21Vichy, vous voyez, vous y êtes là.
22:23Vous voyez comment cette compétition…
22:26Vous imaginez à quel niveau de performance ?
22:31Là, quand je suis en bleu de yeux,
22:32ça me fait peur parce que forcément,
22:33c'est une grande épreuve.
22:35Mais je pense que c'est important
22:37de prendre chaque étape par étape.
22:38Même moi, je sais que je suis capable,
22:41sur le papier, de finir et de faire les cinq boucles.
22:43Mais on ne sait jamais.
22:44Donc, c'est vrai que je vais prendre
22:45vraiment une boucle par boucle
22:47et je vais compter sur ma famille
22:49qui sera présente pour m'encourager.
22:51Ça va venir sur Vichy ?
22:53Oui, ma cousine est là-bas, qui naît.
22:55Donc, elle fera me faire des massages
22:56entre les manches.
22:57Super, c'est très bien.
22:58Moi, j'apprécie l'humilité de la championne
23:00qui vient d'être championne
23:01du monde de longue distance
23:02et qui a peur au moment de s'engager.
23:04Donc, c'est vraiment l'idée de l'innovation,
23:06de la nouveauté qui fait qu'on va se découvrir.
23:08On se découvre tout le temps finalement
23:09dans ces sports-là.
23:10Oui, c'est ce qui drive dans le sport.
23:12Je pense qu'on ne sait jamais.
23:13Rien n'est jamais fait,
23:14que ce soit sur une course,
23:15même quand on se sent bien,
23:16tout peut changer.
23:17Quand on ne se sent pas bien, pareil.
23:18Tout, vraiment, n'est jamais figé.
23:20Et je pense que c'est pour ça
23:21que j'aime autant ce sport.
23:23C'est parce que vraiment,
23:24tout peut se passer.
23:25La tête fait vraiment beaucoup de choses
23:28également dans l'effort.
23:29Et c'est vraiment des sensations
23:31et des sentiments profonds
23:32qu'il faut connaître un jour.
23:34On vous souhaite le meilleur
23:35en tout cas pour cette course
23:36et pour votre agenda à venir.
23:38On l'a bien compris,
23:39bien dense avec les beaux jours.
23:41Samy, on vous souhaite quoi ?
23:42Une belle météo pour la mi-juillet ?
23:45Oui, surtout très stable.
23:47C'est ça.
23:48On va éviter ça.
23:49Le succès a l'air d'être déjà présent
23:51au niveau des inscriptions.
23:52Il est en route.
23:53On croise les doigts
23:54et on suivra ça très près, évidemment.
23:56Puisque ce sera sur Sport en France.
23:58À vivre, évidemment, sur nos antennes
24:01pour la deuxième édition d'Affilé.
24:03Merci d'être venu avec nous
24:05en plateau aujourd'hui.
24:07J'en profite pour remercier
24:09les équipes techniques
24:10autour de Thomas Mutos.
24:11On avait Polo, évidemment.
24:13On avait Angèle à la vision
24:16et puis Elisa au maquillage.
24:18Et une spéciale dédicace, évidemment,
24:20à Julien Perronais
24:22qui s'est exprimé pas trop souvent
24:24dans l'oreillette,
24:25mais qui était quand même bien présent.
24:27On vous dit à très bientôt, évidemment,
24:29pour de rendez-vous en direct,
24:31des rendez-vous sportifs,
24:32dont l'Ayota, sur Sport en France.
24:33Ciao !