• il y a 6 mois
À quelques jours des élections législatives, la campagne entre dans sa dernière ligne droite. Le Rassemblement national demeure en tête des intentions de vote, devant le Nouveau Front populaire et Renaissance

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Transcription
00:00Je trouve que le programme du Rassemblement National est malhonnête, parce qu'en fait ils ont quand même promis des choses sur la retraite, sur les salaires, qu'ils ne feront pas.
00:08Et en fait on voit en termes économiques...
00:10Pourquoi vous dites ça ? Comme vous, ils le feront ?
00:12Non, ben ils sont revenus dessus dès cette semaine, M. Bardella est revenu lui-même dessus, donc de toute évidence il ne va pas le faire si lui-même...
00:18Pas tout de suite, c'est une question de timing.
00:20Il nous dit, je veux faire un audit sur les comptes publics.
00:22Les comptes publics, grosso modo, on connaît leur état, Macron a aggravé les déficits, il a augmenté la dette.
00:28Et nous, nous avons un programme macroéconomique, vous avez parlé du mot rupture, il est adapté, et en effet c'est une rupture avec la façon de faire des néolibéraux depuis des années et des années.
00:38Puisque nous disons, il faut augmenter les salaires, ça va faire une relance de la consommation.
00:42Nous comptons sur ça aussi, avec cette relance macroéconomique.
00:46Et moi je ne suis pas économiste, mais il y a beaucoup d'économistes à nos côtés qui le disent, qui sont très sérieux, qui sont des pointures.
00:52Mais il y a beaucoup d'économistes qui disent que ça peut perdre à peu près 300 000 emplois à la clé.
00:56Oui mais il y a aussi d'autres économistes qui ont fait une note, pas plus tard qu'aujourd'hui, qui montrent que ça va en créer 100 000.
01:02Donc après ça ce sont des batailles de chiffres, mais ce que je veux dire c'est que c'est surtout la logique macroéconomique qui est totalement différente.
01:11Parce que ce que nous dénonçons, c'est ce partage des richesses qui n'a jamais été fait sous Macron.
01:16Avec les riches qui se sont enrichis de manière totalement délirante, en réalité quand on regarde les nombres, et avec le très grand nombre qui s'est appauvri.
01:24Notre réforme de l'impôt, vous en avez parlé, déjà ce n'est pas 150 milliards qu'on va prendre aux gens, c'est 15 milliards pour l'ISF, 15 milliards pour les super profits par exemple.
01:34On trouve jusqu'à 25 milliards dans les niches fiscales, mais bref, sur l'impôt sur le revenu ce sera progressif.
01:42Ce sera progressif, 14 tranches, parce qu'aujourd'hui on voit bien que les tranches sont insuffisamment découpées finement.
01:49Je crois qu'il y a déjà la moitié des français qui ne payent pas d'impôt sur le revenu.
01:51Bien sûr, mais parce qu'ils n'ont pas les moyens de les payer tout simplement.
01:54Et donc 14 tranches, la progressivité est touchée, les 0,1% les plus riches en priorité.
02:00J'ai des graphiques qui sont absolument passionnants, je ne sais pas si on y verra quelque chose.
02:05Ce que ça montre, je vais vous montrer quand même.
02:09C'est un peu ambitieux.
02:10C'est un peu ambitieux, mais soyons ambitieux à la télévision.
02:13Ce que ça montre, c'est une logique totalement différente entre nous et le Rassemblement National.
02:18Ce que ça montre, en gros, c'est que avec la réforme fiscale du Rassemblement National,
02:23les 30% les plus riches vont s'enrichir, tous les autres vont s'appauvrir.
02:28Et nous, ça montre un mécanisme totalement inverse.
02:31C'est-à-dire que les 92% les plus pauvres de ce pays, mais en fait jusqu'à 92%,
02:36il y a des gens qui sont classe moyenne, classe supérieure, eux vont gagner du pouvoir d'achat.
02:41Et les 10%, et tout particulièrement les 0,1%, vont y perdre.

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