• il y a 6 mois
À partir de ce 27 juin et jusqu'au 5 janvier 2025, le Palais des Papes expose 300 oeuvres de Miss Tic, plasticienne et poétesse parisienne, disparue en 2022. Une féministe qui, sur les murs de la capitale, greffait un humour vif à ses graffs subversifs

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Transcription
00:00Mystique, c'était une femme révoltée.
00:02Je pense que la révolte, la rage sociale, politique, la rage de vivre aussi,
00:06et l'idée de désir comme moteur de l'existence, c'est ce qui l'a défini le mieux.
00:22C'est à la fois un lieu populaire, un lieu de célébration, de culture, de théâtre évidemment,
00:27mais c'est aussi un lieu qui incarne dans son passé le pouvoir patriarcal, religieux, politique, militaire aussi,
00:35et c'est comme une dernière provocation de Mystique à l'histoire et au pouvoir.
00:51Le pochoir, c'est une manière de se faire connaître et de dire ce qu'on a à dire
00:56de manière publique, gratuite et accessible dans les rues, partout, tout le temps.
01:00Elle avait un propos à la fois très intime et très politique.
01:03Elle était capable de mettre ses plus grands émois, ses troubles, ses vertiges existentiels
01:10de manière très intime sur la voie publique, mais aussi ses engagements politiques
01:15qui étaient quand même profondément pour la justice, pour les libertés, pour la dignité surtout.
01:19J'étais son assistant de 2019 à 2022.
01:22On avait mis une annonce sous un faux nom d'une artiste peintre qui cherchait un assistant
01:26et j'ai répondu, rendez-vous, ça s'est très très bien passé, bonne alchimie,
01:31on ne s'ennuyait pas et c'était très très instructif.

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