• il y a 6 mois
Avec la Rapid’eau et la Cup, plus de gaspillage d’eau potable ni de plastique à profusion lors des événements sportifs. Ces solutions innovantes ont été créées et développées par la société Eurocom. Son fondateur, Jean Luc Schneider est avec nous. Début juin ont eu lieu les Eco Games Sport Planète avec le soutien de MAIF. Un festival de challenges sportifs pour servir la cause environnementale visant à repenser la pratique de façon plus vertueuse. Laurent Neuville, ancien nageur olympique et membre de la Ligue Ile de France de Natation y a participé, il va nous raconter. La Marraine de ces Eco games 2023, c’est la surfeuse de grande vague Justine Dupont. Elle a notamment rencontré des collégiens, à Lacanau le vendredi 26 mai afin de les alerter sur la protection de la mer, son terrain de jeu. Retour sur cette journée !

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Sport
Transcription
00:00...
00:22Bonsoir à toutes et tous et bienvenue.
00:24Je suis ravie de vous retrouver pour un 13e numéro
00:27de Sport Planet, l'émission consacrée
00:29à un sport plus responsable.
00:31Dans cette émission, on va essayer de voir
00:33avec nos invités si événements sportifs
00:36peuvent rimer avec écoresponsabilité.
00:39On en parle dans un instant, après le sommaire.
00:42...
00:44Avec la Rapido et la Cup, plus de gaspillage d'eau potable
00:47ni de plastique à profusion lors des événements sportifs,
00:51ces solutions innovantes ont été créées et développées
00:54par la société Eurocom.
00:55Son fondateur, Jean-Luc Schneider, est avec nous.
00:58Début juin, ont eu lieu les Eco Games Sport Planet
01:00avec le soutien de la MAIF, un festival de challenges sportives
01:04pour servir la cause environnementale,
01:06visant à repenser la pratique de façon plus vertueuse.
01:09Laurent Neuville y a participé, il va nous raconter.
01:12Et la marraine de ces Eco Games 2023,
01:14c'est la surfeuse Justine Dupont.
01:16Elle a notamment rencontré des collégiens à Lacanau
01:19le 26 mai dernier pour les alerter
01:21sur la protection de la mer, son terrain de jeu.
01:24Et nous étions avec elle, vous verrez ces images.
01:27Dans quelques minutes.
01:29Je vais saluer mes deux invités sur ce plateau.
01:31Merci beaucoup, Jean-Luc Schneider et Laurent Neuville,
01:34d'être avec nous pour ce 13e numéro, déjà, de Sport Planet.
01:39Vous en avez l'habitude dans cette émission.
01:41On débute avec la partie action.
01:44Ravi d'accueillir Jean-Luc Schneider,
01:46qui a créé Eurocom il y a 42 ans, Jean-Luc,
01:49avec une mission au départ,
01:51celle de couvrir tous les besoins d'une association sportive,
01:54ou non, d'ailleurs, avec des produits, des services.
01:57Mais des produits, depuis un petit moment déjà,
02:00respectueux de la planète.
02:02Tout à fait.
02:0342 ans déjà, ça fait un peu mal de le dire,
02:05mais ça fait effectivement 42 ans que j'ai monté Eurocom.
02:09Le postulat de départ était de mettre derrière un numéro de téléphone
02:13tous les besoins d'un club et d'une association.
02:15Ça s'est développé en incluant des collectivités,
02:19des sociétés privées, etc.
02:21Le leitmotiv depuis le début a toujours été l'éco-responsabilité.
02:25Ça ne s'appelait pas encore RSE.
02:27Ça fait 42 ans que je vends des produits éco-responsables.
02:30Vous êtes un pionnier.
02:32Je ne sais pas si je suis un pionnier,
02:34mais originaire de l'Est de la France,
02:36où la sensibilité écologique est bien plus importante
02:39que ce qu'elle naît aujourd'hui à Paris.
02:42Je ne fais que reproduire ce que m'ont appris
02:44ma maman et ma grand-mère.
02:46C'est de la logique et du civisme.
02:48C'est quoi, un produit éco-responsable ?
02:51C'est un produit qui ne nuit pas à la nature,
02:53recyclé et recyclable.
02:55On a déjà franchi un cap,
02:57puisqu'aujourd'hui, on est sur des produits
02:59qui sont compostables, faits à base de déchets, de végétaux.
03:03On rend à la nature ce qu'elle nous a apporté
03:06et, à terme, on arrivera à créer un circuit vertueux
03:10avec des produits qui ne nuiront pas forcément à la planète.
03:15Des produits qui pouvaient être un peu plus chers par le passé,
03:19mais qui ne le sont plus aujourd'hui ?
03:21Ils le sont toujours.
03:22Pendant très longtemps,
03:24les gens regardaient la petite chiffre en bas à droite.
03:27Maintenant, il y a une vraie sensibilité qui se développe,
03:30parfois pour des raisons marketing plutôt qu'idéologiques.
03:34Mais je crois que la sensibilité et le pas y sont franchis.
03:38Aujourd'hui, forcément, à force, les marges vont se réduire.
03:42On va arriver, d'ici quelques années,
03:44je ne désespère pas,
03:46à passer sur des produits exclusivement éco-responsables.
03:49On va parler de ces produits phares dont je vous parlais en titre.
03:53Vos clients sont des associations,
03:55mais aussi des organisateurs d'événements
03:57auprès de qui vous faites la chasse au plastique.
04:00C'est un de mes combats, mais je ne suis pas le seul.
04:03Heureusement, un événement sportif
04:06crée énormément de déchets en termes de bouteilles en plastique
04:10parce que dans ma quête de l'éco-responsabilité
04:13restait la diffusion de l'eau sur les événements grand public.
04:16Alors, vous savez comme moi qu'il y a une loi qui existe
04:19depuis 1920...
04:222021,
04:23qui dit qu'il ne faut plus utiliser de bouteilles en plastique.
04:27Cette loi est très peu appliquée
04:29parce qu'il n'y a pas tellement d'autres solutions pour le moment,
04:33mais on y arrive tout doucement.
04:36Donc, pour faire boire les gens, qu'est-ce qu'on a ? Pas grand-chose.
04:39Donc, on a créé deux produits.
04:41Un, ça s'appelle la cup, que vous voyez à l'écran, je pense,
04:45qui n'est autre qu'une fontaine à eau, c'est un grand gobelet,
04:48avec des pikes qui distribuent de l'eau
04:51qui peut être de 2 degrés.
04:54Enfin, on peut la rafraîchir comme on veut.
04:57Et ce produit devient très vite la machine à café de l'événement.
05:02C'est devenu très sociétal. Tout le monde se retrouve à la cup.
05:05C'est un lieu de rendez-vous qui devient un passage obligé
05:09pour tous les événements statiques,
05:12comme des matchs de foot, de basket.
05:16Ca veut dire qu'on remplit sa gourde ?
05:19Vous remplissez forcément votre gourde ou une éco-cup,
05:23toujours avec un produit éco-responsable.
05:26Vous appuyez sur le bouton, ça coule. Vous n'appuyez plus, ça coule plus.
05:29C'est fait pour distribuer de l'eau au départ,
05:32mais on peut très bien y mettre n'importe quel autre boisson
05:35pour en faire un événement festif.
05:37Ca peut même changer plusieurs fois dans la journée,
05:39puisqu'à l'intérieur, il y a une réserve de 60 litres
05:42où on peut mettre le matin, thé, café, chocolat,
05:45puisqu'on peut le partitionner en trois.
05:47On remet de l'eau. Le midi, on peut faire
05:50vin rosé-rouge-blanc.
05:53Et le soir, on peut y faire...
05:54A consommer avec modération, évidemment.
05:57Ca, c'était la cup.
05:58Déjà, petite révolution, mais la vraie révolution, c'est la Rapido.
06:02Tout à fait. Pour les événements et pour les courses sur route,
06:06tout le monde a vu comment ça se passe.
06:09Ca fait des déchets monstrueux.
06:11Sur une manifestation, plusieurs milliers,
06:14voire centaines de milliers de bouteilles en plastique
06:17sont déversées, dans le meilleur des cas, dans des bacs.
06:21Sinon, sur la route, quand c'est en ville,
06:25et dans la nature, quand c'est dans la forêt.
06:30Et c'est une hérésie écologique absolue,
06:34puisque pour faire une bouteille en plastique,
06:37on gâche 2 ou 3 litres d'eau.
06:38Pour une bouteille en plastique, on gâche la moitié,
06:41puisque le coureur attrape une bouteille au vol,
06:44emboît une gorgée, le reste part dans le caniveau.
06:48Et la bouteille en plastique, et c'est pas moi qui le dis,
06:52est recyclée à 9 % à peu près.
06:54Donc, ça fait un gâchis écologique énorme.
06:57En quoi la Rapido répond à cette problématique ?
07:00Expliquez-nous comment ça fonctionne.
07:02La Rapido, ce sont des rampes qui peuvent être en ligne,
07:06qui peuvent être en carré, qui peuvent être comme on veut.
07:10La grande particularité, c'est qu'on arrive avec un surpresseur
07:15et des robinets qui sont de notre fabrication
07:19à servir un gobelet de 25 cl d'eau,
07:23et on est passé sous la seconde.
07:24Donc, ça permet d'avoir une fluidité énorme
07:27sur n'importe quelle manifestation.
07:29Et les buses sont prévues pour qu'il n'y ait pas une goutte d'eau
07:33à condition qu'on appuie et qu'on mette un gobelet en dessous.
07:36Mais il n'y a pas une goutte d'eau de perdue,
07:40ce qui permet, sur toutes les manifestations statiques,
07:43de faire passer énormément de gens
07:46sans qu'ils aient besoin de faire la queue, etc.
07:48La preuve, on était encore au meeting de Paris ce week-end.
07:52On a quand même réussi à faire boire près de 20 000 personnes
07:56sans qu'il y ait eu besoin de faire la moindre queue
07:58pour attendre de boire un verre d'eau.
08:01Le meeting de Charletti, meeting d'athlétisme,
08:03vous le disiez, un événement grand public.
08:07On arrive à quantifier ce qu'on a évité comme bouteille plastique
08:11sur un événement comme celui-là ?
08:12Absolument, parce qu'à la demande de la Maïf,
08:16qui nous a soutenus depuis le départ,
08:19on a réussi à quantifier au litre près
08:22la consommation de chacun de nos dispositifs.
08:26Et sur le week-end dernier, de mémoire,
08:28on a diffusé un peu plus de 5 500 litres d'eau,
08:34ce qui fait pas loin de 17 000 bouteilles en plastique
08:38d'économisées en 33 centilitres, ce qui est absolument énorme.
08:42Vous multipliez ça par le nombre de manifestations
08:45qu'il y a sur un week-end et vous arrivez à évaluer
08:48le gâchis évité par rapport à ça.
08:52À la fin, en termes d'eau et puis ces déchets qu'on évite,
08:56puisqu'il ne s'agit pas seulement de les trier et de les recycler,
09:00le mieux, c'est d'en avoir le moins possible.
09:03Quand on est comme vous, l'organisateur d'événements,
09:05l'Open Swimstar notamment,
09:07ce genre de solution, ça peut apporter quand même
09:11une vraie avancée pour éviter le plastique et le gâchis d'eau.
09:15Je découvre le produit de ROCOM.
09:18Très clairement, nous, depuis maintenant 10 ans,
09:21on n'a jamais distribué une bouteille d'eau.
09:24Depuis l'origine, on a vraiment cette conscience
09:26par rapport à l'usage de l'eau.
09:27Des épreuves de natation, on est dans l'eau.
09:30Pour autant, on a toujours fait en sorte de servir
09:33de l'eau du robinet, c'est-à-dire en prenant de l'eau.
09:37On n'a pas une fréquentation aussi importante
09:39que des épreuves sur route.
09:41La natation en eau libre reste plus limitée.
09:43Pour autant, on ne distribue pas de bouteilles d'eau.
09:46C'est un bon engagement aussi, comme quoi des pionniers.
09:49Il y en a de partout.
09:50On termine, Jean-Luc, on parlait de révolution.
09:53Il n'y a plus de plastique, on ne gâche plus d'eau.
09:55On peut en plus communiquer sur toutes ces fontaines.
09:59Ça peut être intéressant pour les organisateurs.
10:01La Rapido, ce sont des multiples de 2 m.
10:05La plupart du temps, on met des linéaires de 6 m.
10:07Vous faites 6 m par 2, on arrive à un peu plus de 20 m2
10:11de communication disponible pour un sponsor,
10:14qui permet à l'organisateur,
10:16soit de communiquer sur sa manifestation,
10:19sur le message qu'il veut diffuser,
10:21ou faire participer ses sponsors.
10:24Comme on est sur une manifestation verte et vertueuse,
10:29les sponsors, je ne dis pas qu'ils font la queue,
10:32mais sont quand même très friands de ce genre de manifestation.
10:36Si vous le permettez, j'insiste sur un dernier effet,
10:39c'est que la distribution, ce qui était prévu au départ,
10:43est tellement rapide que ça permet de s'alimenter,
10:48de se déshydrater en courant,
10:50c'est-à-dire en se servant au passage,
10:54et aujourd'hui, ça prend moins de temps
10:57de se servir un verre d'eau sur une rapideau
11:00que d'attraper une bouteille d'eau.
11:02On a fait la quadrature du cercle.
11:04On a la performance du sportif qui est favorisée.
11:07Merci, Jean-Luc, pour rester avec nous.
11:09On va entrer un peu plus dans la discussion avec Laurent Neuville.
11:12Avec vous, on va parler spécifiquement des éco-games
11:15qui se sont déroulées en région parisienne
11:18à partir du 5 juin, pendant une semaine.
11:21Le 5 juin, c'était la date de la Journée mondiale
11:24de l'environnement.
11:25Avant d'en discuter, notamment de son engagement
11:28avec Laurent Neuville, on va regarder ce reportage
11:31réalisé par les équipes de sport en France
11:33pour mieux comprendre ce qu'a été cette manifestation,
11:36la semaine du 5 juin, du golf, de la natation
11:39ou encore du basket aux côtés de l'UNSF
11:41sous différents groupes scolaires.
11:43C'est un reportage de Fabien Lourme et Louis Delperrier.
11:46Musique dynamique
11:48...
11:55Faire de chaque individu un citoyen éco-responsable
11:58à l'écoute de son environnement,
12:00bienvenue aux éco-games,
12:03un modèle alternatif à celui existant
12:05dans l'organisation d'événements sportifs.
12:08Les éco-games, c'est des événements
12:10qui sont éco-conçus, co-construits,
12:12au service du local et santé de l'homme,
12:14santé de la planète, avec des publics incroyablement variés.
12:18En total, plus de 20 000 personnes
12:20auront participé à l'événement.
12:22Nés en 2004 sous le nom de Jeux Mondiaux de l'Environnement,
12:25les éco-games, présents en France depuis 2007,
12:28s'évertuent à penser autrement le sport.
12:30Cette année, les éco-games Sport Planète de Paris
12:33ont réuni une semaine durant un public de tout âge
12:36et de toute catégorie socio-professionnelle
12:38autour de trois thématiques,
12:40l'eau, l'écomobilité et les forêts.
12:43En fait, c'est une journée pour les éco-games.
12:46On a plusieurs activités.
12:48Après manger, on est allés faire du basket.
12:50Et un panier, on plantait à peu près un arbre, environ.
12:54Avec plein d'activités pour marquer le plus de paniers possible.
12:58C'est pour l'écologie et pour pouvoir planter plus d'arbres à Paris,
13:02pour apporter plus de verdure.
13:03Car sans nature, il n'y a pas d'oxygène.
13:06Sans oxygène, on ne peut pas vivre.
13:08C'est grâce à la nature qu'on va subsister.
13:10C'est la troisième ou la quatrième fois
13:12qu'on participe à ces Jeux-là.
13:14Pour nous, c'est essentiel.
13:16Dire les choses, c'est bien, mais le faire, c'est mieux.
13:20On essaie de passer des messages par l'intermédiaire de l'action.
13:23Donc, créer, un, de l'émotion, deux, une dépense physique.
13:26On marque plus les esprits
13:28pour faire passer ces messages d'écologie,
13:31d'éco-gestes et d'éco-responsabilité.
13:33En basket comme en natation,
13:35l'essentiel est de se réunir autour de valeurs communes,
13:38le respect de l'environnement.
13:40On témoigne la présence de nageurs en eau libre,
13:43mobilisés pour l'occasion.
13:44Pour moi, je suis assez ravie d'y participer.
13:47Pour mes nageurs, dans la mesure où ils font beaucoup de kilomètres,
13:50ils sont aussi contents de pouvoir voir un nombre d'arbres.
13:54Généralement, ils font entre 5 et 7 km par entraînement.
13:57Ça ajoute beaucoup quand on plante un arbre pour 3 km.
14:01C'est très sympa, aujourd'hui, d'avoir cet objectif
14:05de replanter des arbres avec notre activité.
14:09Je pense que c'est en phase totalement
14:12avec notre activité eau libre.
14:14C'est quelque chose auquel je suis particulièrement sensible.
14:17L'environnement, c'est notre milieu naturel.
14:21On a cœur à pouvoir continuer à exercer notre discipline
14:23dans un environnement qui est préservé.
14:25Les pratiques, l'organisation, le financement et la communication
14:29mis en place autour des Eco Games sont tous établis localement
14:33pour minimiser l'impact que le sport peut avoir sur l'environnement.
14:36Un moyen supplémentaire pour les fédérations aussi
14:39de mettre en avant leurs engagements environnementaux
14:42et peut-être aussi d'encourager d'autres fédérations à en faire davantage.
14:46Vous avez certains sports qui sont à la traîne.
14:49On ne va pas se mentir, le football n'a jamais été en avance.
14:52Il suffit de penser au Trophée des champions
14:54qui oppose le vainqueur de la Coupe de France,
14:56au vainqueur du Championnat de France,
14:57qui est organisé en Chine, en Israël, aux Etats-Unis, en Afrique, etc.
15:01C'est une hérésie climatique.
15:02Donc, il y a certains acteurs qui vont devoir prendre conscience
15:06du fait que le monde évolue,
15:08que l'urgence climatique est plus que jamais ici présente.
15:11Il y a plein de fédés qui bougent, la fédération de basket bouge,
15:14la fédération d'athlétisme bouge.
15:16Il y en a quelques-unes qui sont à la traîne, il va falloir qu'elles bougent.
15:20L'intérêt de ces Eco Games, justement,
15:22c'est de pouvoir permettre à des jeunes de découvrir
15:24ce qu'est l'organisation d'événements multisport, tout ça.
15:28Et on considère que ça a du sens ici, c'est du basket.
15:31C'est du basket ouvert à tout le monde
15:32et je pense que c'est très bien pour les jeunes.
15:36Fédérées cette année par l'assureur Maïf,
15:38les Eco Games ont même intégré le meeting d'athlétisme de Paris,
15:42avec la présence de murs à eau disponibles pour le public
15:45et l'organisation d'un relais 4 fois 100 mètres
15:47couru par des sportifs de haut niveau.
15:49C'est moi pour les équipes de Maïf et Eco Games.
15:53On est particulièrement heureux aujourd'hui
15:56d'accueillir au meeting de Paris,
15:59qui est l'événement phare de la fédération,
16:01les Eco Games Sport Planète, fédérés par la Maïf,
16:05qui sont un événement qui, pour nous, permet à la fois
16:10la réunion du sport, la réunion de l'éco-responsabilité,
16:13avec des événements qui sont comme les rampas hauts, par exemple,
16:16qui nous ont permis d'accueillir pour le public
16:19les meilleures conditions sans avoir à recourir aux bouteilles plastiques.
16:23Et c'est quelque chose que nous portons vraiment de manière importante
16:25à la fédération, grâce notamment au partenariat avec Sport Planète.
16:30Aujourd'hui, une douzaine d'Eco Games régionaux
16:32sont organisés chaque année en France,
16:34conférences, débats, séminaires et autres actions
16:37sont également mises en place, et plusieurs nouveaux projets
16:40sont aussi en développement dans l'Hexagone, comme à l'étranger.
16:44Et avec ces Eco Games, l'objectif est atteint,
16:47puisque 3 000 arbres seront plantés le 25 novembre prochain,
16:50jour de la Sainte-Catherine,
16:52jour où tout arbre prend racine.
16:55Ça, c'était pour la Maxime.
16:57Laurent, vous êtes un ancien nageur,
17:00vous avez participé aux 4 x 100 m lors des Jeux d'été de 84.
17:04Membre de la Ligue Île-de-France de natation,
17:06je le disais tout à l'heure, directeur de l'Open SwimStars,
17:09avec pas mal de dates d'ailleurs, dans ce mois de juin.
17:12Et vous avez participé à ces Eco Games.
17:14Alors, ça a pris quelle forme, cette participation ?
17:16Racontez-nous un petit peu.
17:18Alors, c'était sur une journée, sur la piscine de la Butokaï,
17:22donc c'était lors de la Journée mondiale des océans,
17:25donc le 8 juin.
17:27Et donc, on a accueilli et on a comptabilisé
17:30l'ensemble des kilomètres,
17:32donc faits à la fois par les associations,
17:33par les jeunes enfants et par le public.
17:35Donc, voilà, sur cette journée,
17:37on a démarré le matin à 7h et on a terminé à 22h.
17:40Et donc, sur cette journée, plus de 600 kilomètres
17:42ont été réalisés par l'ensemble des usagers
17:45de la piscine de la Butokaï dans le 13e.
17:47Usagers de la piscine, ce sont des enfants,
17:50des personnes plus âgées, des habitués, des licenciés,
17:54il y a un peu de tout.
17:55Il y a des licenciés, bien sûr, d'associations de natation,
17:57essentiellement, donc sur cette journée,
17:59qui se sont succédées, alors, le matin.
18:01Ensuite, il y a eu, en même temps, le public,
18:04qui a été présent jusqu'à 8h30.
18:06Ensuite, les écoles.
18:08De nouveau, le public présent, donc, sur les horaires du midi.
18:12De nouveau, les écoles.
18:13Et à partir de 16h30, 17h,
18:15à la fois le public sur une première partie de la soirée
18:19et les associations sportives, également,
18:21présentes jusqu'à 22h.
18:22600 kilomètres, donc,
18:24et ce sont ces performances qui ont été converties
18:27en arbres plantés, je vous le disais,
18:29il y a un instant, grâce à l'application
18:31Active Giving.
18:32Cet engagement autour des éco-games,
18:34il représente quoi pour vous, Laurent ?
18:36Je pense que c'est important, surtout auprès des plus jeunes,
18:38de faire passer le message
18:40que, systématiquement, j'ai accueilli les jeunes des écoles
18:42en leur disant bien que c'était leur avenir
18:45qu'on joue là, aujourd'hui, même si c'est un peu symbolique
18:47de planter des arbres, mais surtout,
18:49d'avoir cette notion de préservation de l'eau.
18:52C'est vrai que les piscines sont des gros usagers de l'eau
18:54et c'est vrai que ne serait-ce que de passer
18:55peut-être une minute de moins sous la douche
18:58et puis, effectivement, de faire attention
19:00au quotidien, de ne pas faire couler le robinet.
19:03Les enfants ont été vraiment très, très attentifs à ça
19:07et surtout, ils ont vraiment joué de jeu.
19:08Ils sont dans des âges...
19:10Alors, on avait des écoles primaires et donc...
19:13Ils sont presque nés avec cet engagement éco-responsable,
19:17ces enfants-là, non ?
19:18Est-ce qu'on a besoin encore de les convaincre ?
19:19Je pense qu'on a besoin.
19:20Je pense qu'on a besoin parce que ce n'est pas une fois,
19:23ce n'est pas une petite action qui va faire que ça va changer.
19:26Je pense qu'en plus, ce sont, pour le coup,
19:29les jeunes des écoles primaires sont vraiment des jeunes
19:32qui sont attentifs et qui font attention à ça.
19:35Une fois ados, ils ont peut-être une tendance un peu à l'oublier
19:38et je pense qu'effectivement, c'est une bonne cible,
19:40en tout cas, pour faire passer un message.
19:42Quand on est nageur, forcément, la qualité des eaux de baignade,
19:45c'est un point central, un point clé.
19:47La qualité de l'eau qui s'est, vous le diriez, dégradée
19:50ces dernières années ?
19:51Non, ça s'est plutôt amélioré, c'est-à-dire qu'on le voit
19:53avec Paris et puis les Jeux olympiques
19:55qui auront lieu dans la Seine en 2024.
19:58Mais non, au contraire, ça s'est beaucoup amélioré.
20:00Je pense qu'il y a une vraie prise de conscience aussi
20:01et nous-mêmes, on le voit à travers les événements
20:04que nous organisons.
20:04On a cette obligation aussi de faire des prélèvements
20:06et de faire faire des prélèvements et on voit bien
20:08que d'année en année, la qualité des eaux,
20:10de nos eaux, d'une manière générale,
20:12alors ce ne sont pas forcément des eaux de baignade,
20:13mais en tout cas, les eaux de nos rivières et de nos fleuves,
20:18s'est vraiment améliorée sur ces dix dernières années.
20:21La défense de l'environnement au quotidien,
20:22dans votre quotidien, elle tient une place importante ?
20:25Dans mon quotidien, oui, bien sûr.
20:27Moi, je suis d'une génération où on n'avait pas du tout
20:29cette prise de conscience, mais moi-même, je l'ai prise.
20:32Aujourd'hui, j'ai acquis un véhicule électrique,
20:35je roule en trottinette électrique,
20:36je fais en sorte de me déplacer au maximum
20:39sur des avis de transport en commun.
20:41Voilà, je pense qu'aujourd'hui, on a quand même,
20:44notamment quand on vit dans les grandes métropoles,
20:46comme c'est mon cas, on a quand même toutes les capacités
20:49de pouvoir utiliser les transports en commun
20:52ou de pouvoir utiliser un vélo,
20:54de pouvoir utiliser une trottinette électrique
20:55ou un véhicule électrique, voilà.
20:57Est-ce qu'en tant qu'organisateur d'événements,
20:59on en a déjà parlé un petit peu avec Jean-Luc,
21:01on s'adapte en permanence, finalement,
21:04et d'édition en édition,
21:07on est obligé de faire évoluer les choses
21:08et comment on s'y prend ?
21:10On progresse, c'est vrai aussi que, comme le disait...
21:14Jean-Luc, pardon.
21:15Comme le disait Jean-Luc, c'est vrai aussi qu'aujourd'hui,
21:17il y a une offre beaucoup plus importante
21:19de produits éco-responsables ou du moins éco-conçus,
21:21et c'est vrai que nous, en tant qu'organisateurs,
21:23ça nous incite aussi à prendre en charge,
21:26enfin, je veux dire, d'utiliser ce type de produits.
21:28Alors, effectivement, le coût est un petit peu plus élevé
21:30qu'un produit, on va dire, de grande consommation,
21:33mais déjà, ne serait-ce que de ne plus avoir de gobelets en plastique.
21:35Aujourd'hui, on peut trouver des gobelets,
21:37parce que nous, on utilise essentiellement des gobelets
21:39en carton qui sont recyclables
21:41ou du moins qui se dégradent facilement,
21:43mais en tout cas, on peut très, très bien organiser un événement
21:46sans utiliser de plastique ou à défaut un minimum.
21:51Là, on voit des images de l'Open Swim Stars.
21:52Alors, si la qualité des eaux de baignade s'améliore,
21:55qu'en est-il des berges ?
21:57Alors, les berges, à Paris, c'est un vrai problème,
21:59mais pour autant, c'est vrai aussi que, en tout cas,
22:02la ville de Paris fait vraiment de gros efforts à nettoyer,
22:03mais là, pour le coup, il y a un vrai boulot encore à faire.
22:06Là, justement, on voit des images.
22:08Donc, l'année dernière, on a mené une action
22:10pour que les gens évitent de jeter des mégots,
22:13puisque ces mégots, le plus souvent, se retrouvent dans l'eau,
22:16et quand on sait qu'un mégot, ça pollue 500 litres d'eau
22:19et que plusieurs milliards de mégots sont jetés chaque année au sol,
22:22donc voilà, on a l'idée aussi, à travers cette action
22:25que nous avons faite l'année dernière,
22:27c'est de montrer aux gens qui sont sur les rives du canal,
22:31là, pour le coup, c'est le canal de l'Ourcq,
22:32de montrer que ça a un vrai impact
22:34et qu'il faut, au quotidien, faire attention,
22:38parce que ce qu'on jette sur une berge,
22:39ça se retrouve inévitablement dans l'eau.
22:41Des messages qu'on doit passer, repasser encore et encore
22:44pour améliorer notre environnement, évidemment.
22:47Merci à tous les deux. C'est l'heure des infos, en bref.
22:52Sous-titrage ST' 501
23:23L'Ultra01 qui s'est tenue dans l'Ain et les montagnes du Jura
23:25les 9 et 10 juin derniers,
23:26un événement qui traverse notamment en partie
23:29la réserve naturelle de la Haute chaîne du Jura
23:30et qui se doit d'être exemplaire.
23:32Et ça passe par la création d'un maillot race,
23:35totalement exemplaire, un maillot esthétique, technique,
23:38avec des fils recyclés, une production locale
23:41et une volonté de créer le prochain maillot
23:43avec les bouteilles plastiques de l'événement
23:44qui seront recyclées, elles aussi,
23:46avant que l'événement se mette peut-être à la rapido,
23:49Jean-Luc, évidemment.
23:50Et puis, on va parler de football,
23:52avec la dernière Coupe du monde au Qatar
23:54qui a beaucoup fait parler d'elle,
23:55et pas que sur le rectangle vert, vous le savez.
23:58Alors que les stades étaient climatisés,
24:00cette Coupe du monde avait pourtant promis
24:01d'être neutre en carbone,
24:03ce qui n'a pas manqué de faire réagir
24:04six organisations européennes qui ont porté plainte.
24:07La FIFA pourrait être reconnue coupable de greenwashing.
24:10Mauvaise pub, simplement,
24:11puisqu'aucune sanction réelle ne pourrait être prononcée,
24:13mais sans doute un message fort
24:15envoyé aux autres organisateurs d'événements.
24:19Et vous le savez, dans cette émission,
24:21on termine en général avec un ou une éco-aventurier-aventurière.
24:26Cette fois-ci, notre éco-aventurière
24:28n'est pas en plateau avec nous,
24:29mais elle est déjà venue nous rendre visite
24:31il y a quelques mois, toujours plus engagée.
24:33Elle était la marraine des Eco Games,
24:35elle a mis sa notoriété au service de la protection des océans.
24:39Vous avez bien sûr reconnu Justine Dupont,
24:41qui a embarqué avec elle des collégiens
24:44pour nettoyer les plages.
24:45Notamment, c'est un reportage de Patrice Boire
24:47avec Lucien Jarron.
25:01Surfer sur la vague,
25:03une expression qui prend tout son sens pour Justine Dupont.
25:06Considérée comme la meilleure dans sa discipline,
25:08la championne détient le record du monde
25:10de la plus grosse vague surfée par une femme,
25:13plus de 20 mètres.
25:14C'était à Nazaré, au Portugal,
25:17the place to be pour les amoureux de la glisse.
25:20Aujourd'hui, le décor a littéralement changé.
25:23À plus de 1 000 km de la mer déchaînée de Nazaré,
25:27cape-sur-Lacano,
25:28petite commune du sud-ouest de la France.
25:31Pour Justine, c'est ici que tout a commencé.
25:34Je viens à Lacano de temps en temps, mais pas suffisamment.
25:37Du coup, je viens voir ma famille.
25:39C'est là aussi où j'ai commencé le surf,
25:41donc j'aime cet endroit, j'aime cette région.
25:43Ça me fait du bien, ça me pose, me ressource,
25:47ça me permet de déconnecter du surf de grosse vague.
25:50Juste à côté.
25:52Juste à côté, là.
25:53Oui, effectivement, à la plage nord.
25:55Jamais très loin de sa planche,
25:56Justine Dupont a accueilli une trentaine d'élèves
25:59du collège de Lacano pour partager une session de surf.
26:02Une initiation à la discipline
26:04que les jeunes ne sont pas prêts d'oublier.
26:06C'était impressionnant.
26:07Il faut avoir le courage de se mettre déjà à longer
26:12et prendre conscience qu'au final, on a pied,
26:15du coup, il n'y a pas de danger.
26:17C'est quand même assez impressionnant
26:20d'avoir juste à côté d'elle, qu'elle te pousse,
26:23d'avoir des rapports aussi proches.
26:25C'est très impressionnant.
26:27J'ai passé une journée absolument parfaite.
26:30Le surf, évidemment, mais pas que.
26:32Car depuis quelques temps, Justine Dupont participe
26:34à des actions éducatives
26:36en tant qu'ambassadrice du mouvement Sport Planète,
26:38qui œuvre pour le développement d'un sport écoresponsable.
26:41C'est un honneur d'être soutenue par la MAIF.
26:43Du coup, ils m'aident sur tous ces projets environnementaux.
26:46Chaque année, on calcule mon empreinte carbone
26:49et puis après, on soutient l'association.
26:51Eux aussi, ils aident au niveau financier aussi,
26:54puis au niveau d'aide d'action.
26:55C'est plein de petites choses surprenantes
26:57qui amènent un petit peu plus de culture,
27:00tout simplement pour moi aussi,
27:02pour avoir un peu plus d'informations
27:04sur l'environnement, comment le mieux le respecter.
27:07Nettoyage de la plage,
27:08échange sur le thème de la protection de l'environnement marin.
27:11Justine montre l'exemple à la nouvelle génération.
27:14Aujourd'hui, je ne suis pas tout seule pour ramasser les déchets.
27:17Je suis avec ma classe, ma prof de sport,
27:18mon prof principal et Justine Dupont.
27:21En fait, il y a beaucoup de micro-plastiques.
27:24C'est pour ça qu'on ne les voit pas directement,
27:26alors qu'en fait, il y en a beaucoup.
27:27Ce qui est impressionnant aujourd'hui,
27:29qui fait un peu plus peur, je trouve,
27:30c'est que c'est des tout petits bouts de plastique.
27:32On ne s'en rend pas compte, on s'accroupit.
27:35Et puis finalement, hop, il y en a plein qui apparaissent.
27:36Il y en a un à bout de pied.
27:39J'ai envie de redonner, j'ai envie de pouvoir, à mon tour,
27:42partager et sensibiliser les jeunes à cette nature qui est magnifique,
27:48à prendre du plaisir, à faire tout avec le sourire
27:51et puis, voilà, ramasser des déchets,
27:53avoir un petit challenge à chaque fois
27:55et le rendre ludique, en fait, tout simplement.
27:57Armés de leur sac poubelle,
27:59les jeunes ont trouvé plein de choses à ramasser.
28:01À leur échelle, ils ont contribué à la préservation
28:04d'un petit bout d'environnement.
28:06Et oui, les ingrédients d'une bonne journée, ils sont réunis.
28:08Des enfants, de la bonne humeur, des sourires,
28:10du plastique ramassé.
28:12Voilà, on a passé une bonne journée.
28:13Je pense qu'ils ont tous un bon souvenir
28:15et puis une petite connexion un petit peu plus forte avec la nature.
28:18Donc, ils vont avoir envie de la protéger un petit peu plus.
28:21Engagée et inspirante, Justine Dupont prouve chaque jour
28:25que le sport et les co-responsabilités sont compatibles.
28:29Comme les oiseaux dans le mar qui vont et viennent
28:32Apparaissent-tous en ma vie
28:34Un joli souvenir à n'en pas douter pour les collégiens.
28:38Ça passe par là. En vivant ce genre d'expérience,
28:41peut-être que ça sensibilise un peu plus.
28:43On en parlait tout à l'heure, cette notion de challenge.
28:46Les enfants sont...
28:47À partir du moment où on leur a dit
28:49que vous faites 3 km, vous plantez un arbre,
28:52ils ont fait beaucoup plus de distance
28:54que ce qu'ils n'auraient fait dans leur session d'entraînement.
28:57De natation dans des lignes d'eau.
28:59Même les clubs ont joué le jeu en faisant des entraînements plus longs.
29:02C'était moins drôle pour les nageurs.
29:04Mais en tout cas, ils ont nagé tous minimum 5 km
29:06ce jour-là, individuellement.
29:08Vous parlez de challenge, j'en ai un pour vous.
29:10C'est la fin de cette émission et c'est normal.
29:12C'est l'écolo-quiz qui va démarrer.
29:23Et comme vous n'êtes que deux, vous êtes l'un face à l'autre.
29:26En 2022, les associations écologistes
29:28Badvertising et Rapid Transition Alliance
29:31ont décerné les premiers
29:32Bad Sport Green and Sport Wash Awards.
29:35Pour ceux qui font un petit peu de l'éco-responsabilité à l'envers.
29:39En gros, pour dénoncer les grands pollueurs
29:41qui utilisent le sport comme plateforme publicitaire.
29:43Justement, le tout récent vainqueur
29:45de la Ligue des champions, Manchester City,
29:47a reçu un prix en octobre dernier.
29:49Je vais vous donner trois propositions.
29:51Vous allez me dire pourquoi ils ont reçu ce premier prix.
29:54Première proposition, à chaque bouteille en plastique retournée,
29:56les jours de match, le club créditait en échange
29:58à ses supporters des réductions pour des vols en avion
30:01via son partenaire Etihad Airways.
30:04Deuxième proposition, les joueurs ont fait une vidéo
30:06pour évoquer l'avenir de la planète sur les réseaux sociaux
30:08en portant un maillot sponsorisé par Coca-Cola,
30:11entreprise qui génère le plus de plastique dans le monde.
30:14Ou troisième proposition, le club devait participer
30:16à une course éco-responsable organisée à Londres,
30:18mais les joueurs sont arrivés en retard
30:19car ils revenaient d'un week-end à Dubaï.
30:22Alors, pourquoi ont-ils été sélectionnés
30:25un petit peu contre l'orgue, j'imagine ?
30:27Je dirais la 1, moi aussi.
30:29La 1, eh bien oui, exactement.
30:31Un point partout, un point de chaque côté.
30:34Une bouteille en plastique retournée,
30:36c'était des points pour prendre l'avion.
30:39Donc, on ne félicite pas le club de Manchester City.
30:41Deuxième question, Jacques-Anne et Roland Garros
30:43franchirent un pas de plus dans sa transition écologique.
30:45On vous en a déjà souvent parlé dans Sport Planète.
30:47Pour cette édition 2023, plusieurs actions ont été mises en place.
30:51Trois initiatives, une seule est fausse.
30:54La première, les personnes qui sont venues en vélo à Roland-Garros
30:56ont eu le droit à un coup de fil pour entrer dans l'enceinte.
30:59Deuxième proposition, dans le stade,
31:00des équipes vertes étaient présentes
31:02pour sensibiliser les spectateurs aux gestes éco-responsables.
31:05Et trois, des panneaux solaires ont été installés
31:07dans l'enceinte de Roland-Garros,
31:09qui a permis au stade de produire sa propre énergie
31:11grâce au soleil.
31:13Alors, qu'est-ce qu'il faut là-dedans ?
31:17Je crois que c'est la 1 également.
31:18Oui, je pense aussi.
31:19J'hésite entre la 1 et la 2,
31:21mais puisque Jean-Luc a dit la 1, je vais dire la 1.
31:23Eh bien non, c'est faux.
31:24L'initiative fausse, ce sont les panneaux solaires.
31:27Pas d'autoconsommation pour l'instant.
31:30Pour l'instant, c'est une énergie qui est 100% renouvelable,
31:34mais pas encore d'autoconsommation du côté de Roland-Garros.
31:37En revanche, vous venez à vélo, vous avez un coup de fil
31:39et il y avait bien des équipes présentes
31:41pour sensibiliser les spectateurs.
31:43En mai dernier, la plateforme SAMI,
31:45qui permet aux entreprises de mesurer et réduire leur empreinte carbone,
31:47a réalisé une étude sur l'impact
31:49de la prochaine Coupe du Monde de rugby en France.
31:51À combien de tonnes s'élève-t-elle ?
31:55Combien on imagine que l'empreinte carbone...
32:00À combien on imagine l'empreinte carbone de la prochaine Coupe du Monde ?
32:04Pour donner un chiffre ?
32:05Oui, en tonnes, avec 6 chiffres.
32:086 chiffres ?
32:09Pas 60 000 tonnes ?
32:11Il n'y en a que 5, là.
32:12Ah, 5 ? Alors, 600 000.
32:14Oui, 600 000.
32:15640 000 tonnes de CO2.
32:17Mais 10 fois moins d'émissions
32:19que la dernière Coupe du Monde au Qatar, quand même.
32:21Il faudrait tout de même diviser par 3 les émissions de gaz à effet de serre
32:25pour respecter les accords de Paris
32:26et être sous cette barre des 2 degrés dont on vous parle souvent.
32:31Allez, on va terminer avec un petit quiz.
32:34Mais devinez-t-il,
32:36mais je pense que ça va un peu favoriser Laurent, quand même.
32:39Je viens tout juste de remporter le titre de championne de France
32:41sur le 204 nage.
32:42Je suis une sportive extrêmement engagée,
32:43sensible à la cause environnementale.
32:45Vous avez le droit de répondre à tout moment.
32:47Depuis peu, mon coach et mon groupe d'entraînement
32:49se sont engagés à rendre la pratique de notre sport plus éco-responsable.
32:53Évidemment, c'est Charlotte Bonnet.
32:54On vous en a déjà parlé dans cette émission,
32:57de son engagement pour la planète.
33:00Et qui a été une nageuse Eurocom pendant 2-3 ans.
33:02Ah, voilà. Comme quoi, vous auriez pu répondre à cette question.
33:07Tous les deux, je crois qu'on ne départage pas.
33:08Vous avez plutôt été brillants sur ce quiz.
33:12Merci en tout cas, tous les deux, d'avoir été avec nous.
33:14Merci à vous de nous avoir suivis.
33:16On se retrouve très bientôt pour un nouveau numéro de Sport Planète.

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