• il y a 6 mois
"GROUPE MAGELLIM : Explorateur de nouvelles voies d’investissement.
Le Groupe Magellim est un groupe multipotentiel dédié au renouveau des territoires et des entreprises. À la croisée entre l’investissement, l’entrepreneuriat et la gestion d’actifs, le Groupe Magellim porte une double ambition : mettre en lumière et en réseau des initiatives locales porteuses d’avenir, tout en créant des solutions d’investissement sur-mesure pour les développer grâce à sa large palette d’actifs héritée de ses différentes entités.
Le Groupe Magellim associe des expertises financières et entrepreneuriales diversifiées pour aborder les défis des territoires et des entreprises en France et en Europe. Son objectif est de soutenir des projets et des investissements à impact durable, en se concentrant sur des secteurs capables de transformer les territoires et de relever les défis environnementaux et socioéconomiques actuels et futurs, tels que la santé, la transition énergétique, l'éducation, le logement, le digital et la technologie.
Créé en 2018, le Groupe Magellim se compose de trois sociétés de gestion agréées par l’Autorité des Marchés Financiers et de deux sociétés de financement participatif régulées par la même autorité. Cet acteur engagé œuvre pour le renouveau des territoires et des entreprises, révélant leur potentiel et favorisant l’innovation par le développement d’un réseau d’initiatives locales et la création de solutions d’investissement sur mesure.
Depuis sa création, le Groupe Magellim ambitionne de révéler tout le potentiel des territoires et de favoriser l’émergence d’innovations grâce à des écosystèmes vertueux et dynamiques. Les multiples expertises des entreprises composant le Groupe permettent une réponse flexible et réactive aux défis des territoires et des investisseurs.
Animé par la volonté de relever les défis environnementaux et socioéconomiques, le Groupe Magellim intervient dans des secteurs clés : santé, transition énergétique, infrastructures décarbonées, éducation, logement et nouveaux modes de travail. Il se distingue par une approche pluridisciplinaire, créant des écosystèmes vertueux et soutenant des projets innovants et durables.
Le Groupe Magellim se structure autour de trois pôles : Magellim REIM, Magellim Capital, et Magellim Infrastructures, chacun focalisé sur des thématiques d’investissement spécifiques capables de répondre aux défis environnementaux, sociétaux et territoriaux.
Magellim REIM se consacre au renouveau immobilier des territoires en investissant dans des projets immobiliers utiles, couvrant divers secteurs comme le logement, l’éducation, la santé, l’industrie, les bureaux et l’hôtellerie. Dirigé par François Grandvoinnet, ce pôle regroupe les expertises immobilières du Groupe, avec des fonds immobiliers permettant aux investisseurs d’allier enjeux financiers et patrimoniaux à des enjeux sociétaux majeurs.

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Transcription
00:00Bonjour à toutes, bonjour à tous, bienvenue, c'est un nouveau numéro d'Ils font l'actu.
00:25Et aujourd'hui, dans la touche, je suis content parce qu'on parle de sujets vraiment importants pour la suite.
00:31On parle de réinventer les villes, on parle de modifier et de corriger ce problème qu'on a ici de déserts ménicaux.
00:38Et celui qui a cette vision et cette volonté, c'est François dont vous en êtes mon invité.
00:43C'est le nouveau DG de Magellin, foncière.
00:46Bonjour François.
00:47Bonjour Olivier.
00:48Je suis ravi qu'on parle de ces sujets-là parce qu'on ne les aborde pas vraiment souvent.
00:53Magellin, en quelques mots, la genèse.
00:56Alors le groupe Magellin en tant que tel a été fondé en 2018 par Steven Peron.
01:00Mais c'était l'animation de la foncière Magellan qui avait été créée en 2010 depuis Nantes et qui s'est développée très rapidement de 2010 à 2018.
01:11Et pour continuer ce développement, on a fait la croissance externe.
01:16On a acheté trois sociétés que sont Aplus, Turgot, AM et Baltis pour fonder le groupe Magellin.
01:23Et l'objectif c'est de faire converger ces sociétés, en faire une seule entité Magellin avec trois filiales dédiées.
01:29Magellin REM pour l'immobilier qui est 85% de notre équipement.
01:33Magellin Priority Equity et Magellin Infrastructure.
01:36Donc le groupe Magellin est l'obligation de nous développer et nous réinventer.
01:41La communication également, il faut en parler de ce groupe-là.
01:44Alors, qui dit foncière dit immobilier.
01:47Et moi j'en profite, j'ai de la chance.
01:50Vous êtes non seulement le DG de Magellin mais vous êtes également un expert et vous avez une analyse fine de ce marché,
01:56de ces marchés que sont les marchés de l'immobilier en général.
01:59On le voit bien, ça patauge un petit peu en ce moment.
02:01Remontées des taux, on a arrêté le volume des ventes, c'est catastrophique ces derniers temps.
02:06Il y a eu un mort à l'envers de l'inflation.
02:08Vous, de votre fauteuil, c'est quoi votre analyse ?
02:11Alors, peut-être, déjà on a eu beaucoup de chance.
02:13A partir de 2009, on a eu une compression des taux fortes qui a permis à l'immobilier de se développer et surtout de croître fortement en valeur.
02:22On a eu cette vague qui a duré peut-être trop longtemps puisqu'on est passé par un taux négatif.
02:28Quelque chose qui, d'un point de vue financier, ne devrait pas exister et ne devrait pas être utilisé.
02:37Tout simplement parce qu'on a cherché des preuves fine de main aujourd'hui et ce n'est pas bon.
02:41Cette période est passée et malheureusement, au lieu que ça se corrige lentement, ça s'est corrigé très rapidement.
02:49D'où crise.
02:50C'est-à-dire qu'on aurait eu une politique monétaire plus lente à se corriger, plus douce.
02:55Le marché aurait corrigé plus lentement.
02:58Malheureusement, c'était brutal, très fort et donc ça a entraîné un krach obligataire en 2022.
03:04Les obligations ont perdu 25% et derrière, l'immobilier qui est corrél et auto s'est dégradé.
03:09Alors on n'en est pas à 25% fort heureusement.
03:12Il faut distinguer l'immobilier commercial de l'immobilier de logement.
03:15Le commercial a perdu entre 10 et 20%.
03:18Certains perdront plus tout simplement parce qu'il n'y aura plus de marché locatif.
03:21Et d'autres se porteront bien, notamment tous les centres des Grands-Montréal-Paul parce qu'il y a toujours une forte demande locative.
03:27Sur le logement, c'est un peu différent parce qu'en fait, c'est plutôt porté par les particuliers.
03:32Les transactions se sont pratiquement totalement arrêtées.
03:35Les volumes se sont effondrés.
03:37Les banques ne prêtent plus.
03:38Plutôt à juste titre parce qu'en fait, effectivement, le marché est en train de se chercher et se remettre en place.
03:44Donc il faut retrouver la solidité pour les ménages, retrouver de la confiance et ça repartira.
03:50Mais évidemment, on a une crise sévère.
03:55On a une crise sévère.
03:56Effectivement, tous les grands professionnels de ce métier-là nous le disent.
04:00Alors, foncière, immobilier, effectivement.
04:04Vous, Magellan, étiez très connu avant dans les bureaux.
04:09Mais la stratégie actuelle et future, c'est de vous développer.
04:13Il y a des métiers que vous connaissez très bien.
04:15Notamment un qui m'intéresse, qui est de lutter contre les déserts médicaux et la santé.
04:22Qu'est-ce que vous vous proposez là-dedans ?
04:24Alors, on a un produit très original qui est la fonction des praticiens.
04:28Sur lequel, en fait, on s'est développé en créant des maisons de santé.
04:33D'accord. Alors, qu'est-ce que c'est pour les gens qui nous regardent ? Une maison de santé, c'est quoi ?
04:36En fait, vous créez à proximité d'un hôpital ou d'une clinique, un immeuble sur lequel vous allez accueillir différents praticiens, différents médecins.
04:48Pour qu'il y ait un lieu unique où les gens puissent se rendre et pouvoir avoir un généraliste, un dentiste, un spécialiste.
04:53Ça permet, ça facilite l'installation des médecins.
04:57Aujourd'hui, ils préfèrent être regroupés pour mieux échanger et pour mieux liaisonner avec l'extérieur,
05:03que ce soit les patients ou l'hôpital ou la clinique qui ne sont pas loin.
05:07Ça part aussi, on le disait en préparant cette interview, également d'un problème de santé publique, j'ai envie de dire.
05:15C'est-à-dire que, effectivement, vous le disiez, vous avez raison, les médecins sont mal payés dans le public.
05:19Mais, s'ils y reviennent quand même, ils veulent continuer.
05:22Alors oui, en fait, le sujet, c'est qu'aujourd'hui, pour un médecin, bien souvent, il commence dans l'hôpital public.
05:28Il a des moyens, mais par contre, on n'est pas forcément bien rémunéré.
05:31Et puis, il a un problème de clientèle.
05:32Donc, en fait, l'avantage d'avoir une maison de santé, ça permet au médecin de passer du public au privé.
05:38Pour moi, qui a du sens, c'est la fluidité.
05:42Et donc, son expérience patient dans le privé lui sert dans le public, où l'accueil est toujours un peu plus compliqué.
05:49Et la recherche du public, parce que là, même s'il y a une baisse de l'investissement public en santé,
05:56il y a quand même encore une recherche forte en France.
05:58Il bénéficie des avancées de recherche pour ses patients dans le privé.
06:01Donc, on a un écosystème qui se met en place.
06:03Et puis, surtout, on aide à l'installation des jeunes médecins.
06:06Pourquoi ? Parce qu'en fait, l'immobilier, il devient beaucoup plus cher.
06:13Il est beaucoup plus difficile pour un jeune médecin d'en s'installer.
06:16De mutualiser les voisins.
06:18Parce qu'en fait, finalement, l'accueil est mutualisé, les services sont mutualisés.
06:22Vous êtes jeune médecin, vous n'êtes pas forcément spécialisé dans le ménagement du bureau, d'une salle d'accueil.
06:28Donc, tout ça est mutualisé.
06:29Donc, ça lui permet de se localiser sur ce qu'il est, son approche des malades et son écoute des malades.
06:34C'est une façon de voir ça très maligne.
06:38Allez, la santé, on la quitte quelques secondes.
06:41Un autre sujet très important.
06:43D'ailleurs, le gouvernement met les bouchées de double en ce moment.
06:45Il parle tout le temps, il fait vraiment son cheval de bataille.
06:48C'est l'hôtellerie.
06:49L'hôtellerie, ça, vous êtes fort dedans.
06:51Oui, parce qu'on était déjà dans les territoires.
06:53L'hôtellerie, elle est aussi très forte dans les territoires.
06:56On a un sujet global en France, c'est qu'on a la chance d'être la première destination touristique,
07:00même sans les Jeux Olympiques.
07:02On n'a pas besoin des Jeux Olympiques, mais tant mieux de les avoir.
07:06Et donc, on avait plutôt une offre insuffisante en quantité et en qualité.
07:12Donc, effectivement, le gouvernement insiste à développer la capacité hôtelière.
07:17Ça peut aussi résoudre les problèmes de mal logement,
07:20parce qu'en fait, si vous développez l'hôtellerie, vous réduisez le Airbnb.
07:23Et donc, vous facilitez l'accès au logement pour ceux qui ont des difficultés.
07:28Et donc, l'hôtellerie, c'est réinventer l'hôtellerie.
07:30Alors, on le fait de deux façons, parce qu'on a deux types de clientèle.
07:33Une façon où on améliore l'existant ou parce que ce n'est pas suffisant.
07:39On va transformer des immeubles anciens, que ce soit un bureau ou un logement,
07:44on les transforme en hôtellerie parce qu'il y a une demande.
07:46Donc, c'est deux axes d'amélioration.
07:48Et on le fait à la fois en partenariat pour aller plus vite.
07:51Et en même temps, on crée des équipes dédiées
07:53pour aussi développer notre prof et compétence hôtelière.
07:57Alors, tout ce mouvement, François.
07:59Formidable ce qu'il y a là pour le coup.
08:01On parle de beaucoup de sujets, beaucoup d'activités, c'est formidable.
08:03Mais il y a quelque chose qui nous rattrape,
08:06qui nous inquiète ces derniers temps.
08:09C'est l'environnement.
08:11Oui.
08:12Qu'est-ce que vous nous proposez ou qu'est-ce que vous avez en tête
08:17pour avoir le moins d'empreintes carbone dans vos actifs ?
08:21Alors, peut-être on préambule parce que GTA,
08:24on oublie que c'est l'immobilier qui est probablement le secteur
08:28qui s'est le plus emparé du développement durable.
08:31C'est vrai.
08:32Notamment dès 2008 par la caisse dépôt.
08:34Mais après, ça s'est vraiment diffusé pour l'ensemble des acteurs.
08:38Donc, l'immobilier aujourd'hui, chez Magellin, c'est quoi ?
08:42C'est dès qu'on achète un immeuble, on fait un indice énergétique
08:45qui nous permet de savoir si l'immeuble est parfait ou s'il est imparfait.
08:49S'il est imparfait, grâce à l'indice énergétique,
08:52on sait exactement les endroits où il faut améliorer l'immeuble.
08:55Et donc, on est prêt à le corriger.
08:57Par contre, ce qu'oublient les régulateurs,
08:59c'est que transformer un immeuble,
09:01c'est plus facile, plus efficace s'il est vide.
09:03C'est vrai.
09:04Bien souvent, nous, on achète des immeubles occupés.
09:06Donc, en fait, on a un plan de transformation de l'immeuble
09:09à zéro à dix ans en fonction de l'état de locatif.
09:11Et dès qu'on peut, on transforme.
09:13Alors, ça ne veut pas dire qu'on ne fait rien si l'immeuble est occupé,
09:16mais on fait moins.
09:17Ce qui est possible de faire.
09:18Voilà, exactement.
09:19Et à dix ans, aujourd'hui, en France,
09:22on est capable, beaucoup plus qu'à l'étranger,
09:24de transformer un immeuble, son enveloppe,
09:26pour qu'il n'y ait pas de déperdition d'énergie,
09:28que les équipements de l'immeuble soient plus efficaces,
09:32et puis derrière, ça c'est 100% de ce qui nous regarde,
09:36et ce qu'on investit en termes monétaires.
09:38Et derrière, il faut expliquer aux locataires
09:40comment mieux utiliser l'immeuble.
09:43Et c'est comme ça, c'est des réunions régulières avec les locataires,
09:47de l'information, de la didactique, voilà.
09:50Tout ça, si on le fait bien, dans dix ans,
09:53l'ensemble du Parc de Magellan,
09:55et je pense de nos concurrents,
09:56sera dans un état très bon,
09:59et on pourra être un modèle pour l'Europe.
10:01Bon, formidable.
10:02Alors on va s'adresser quelques instants,
10:04on va se tourner vers les générations plus jeunes
10:06qui nous regardent, que ça intéresse,
10:08puisque l'immobilier intéresse beaucoup de gens.
10:10Vous ouvrez des fonds, très souvent,
10:12vous êtes très actifs là-dessus.
10:13Il y en a un qui m'a beaucoup parlé,
10:15de par son nom littéralement, Citymakers,
10:17ceux qui font la Ville de Demain.
10:19Déjà, ma première question c'est,
10:20c'est quoi la Ville de Demain,
10:21et qu'est-ce que c'est que ce programme ?
10:23Alors, on se rend compte que
10:27l'accès à l'offre immobilière
10:30pour les plus jeunes est plus difficile.
10:31Donc, quelque part, on s'est dit,
10:33il faut qu'on ait du co-living,
10:36de l'hôtellerie et la santé.
10:38Donc, tout sujet qu'on avait déjà,
10:41notamment par notre grande présence dans les territoires,
10:44commençait à faire.
10:45Et au lieu de le faire ponctuellement pour des clients,
10:48c'est-à-dire, on l'a fait régulièrement,
10:50mais pour des clients différents,
10:52on le met dans un fond,
10:53et ce savoir-faire, on l'apporte au fond,
10:55pour transformer la Ville.
10:57C'est intéressant.
10:59On reste dans le futur.
11:01On voit bien que vous êtes préoccupé des bonnes choses.
11:04Vous êtes sur une très grosse dynamique,
11:06aujourd'hui, du savoir-faire et du faire-savoir.
11:10Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter
11:11pour les mois à venir ?
11:12Alors déjà, en fait,
11:14c'est bien imprégner de l'ADN de l'entreprise,
11:19bien liaisonner avec les équipes.
11:21Alors ça, c'est important,
11:22parce que ce qu'on oublie,
11:23on est assez de management pour le compte de tiers,
11:25et donc on est d'abord du conseil et de l'humain.
11:28Donc en fait, le vrai sujet,
11:30c'est d'être sûr que les équipes sont mobilisées
11:34et qu'elles s'aguerrissent.
11:35Si elles sont mobilisées et qu'elles s'aguerrissent,
11:37ça sera forcément au bénéfice des immeubles,
11:39donc au bénéfice des clients.
11:40Donc la première chose,
11:41c'est d'arriver à ce que l'écosystème
11:43aille plus vite et mieux,
11:45et plus il y aura mieux,
11:47mieux les immeubles se porteront.
11:49Et après, à horizon de trois ans,
11:51c'est essentiellement consolider nos produits,
11:54les mutualiser comme citymaker,
11:57et puis passer les frontières,
11:59aller en Europe,
12:00parce qu'en fait, de plus en plus,
12:01on a une demande des clients logiques d'Europe,
12:04plutôt d'Europe continentale,
12:06parce que si on est en Angleterre,
12:07on a plus à prendre notre devise.
12:08Absolument.
12:09Progressivement, avoir des fonds
12:10qui vont avoir 10 à 20 % d'Europe,
12:12et puis peut-être d'ici cinq ans,
12:14un fonds 100 % européen,
12:15mais on fait les choses par étapes.
12:17Brique par brique.
12:18Exactement.
12:19Ce qu'on parlait d'immobilier.
12:20Merci François de nous avoir éclairé
12:22un peu sur ces sujets
12:23qui sont parfois un peu complexes à saisir.
12:25Là, vous l'avez dépassionné.
12:26Je suis très content.
12:27On vous souhaite bon vent avec Majolim,
12:29bonne prise de poste,
12:30bon courage.
12:31Vous qui nous regardez,
12:32on vous souhaite déjà tout simplement
12:34d'être heureux,
12:35et puis le reste, ça se suivra naturellement.
12:37Bye bye à tous.
12:38Merci François.
12:39Merci Olivier.
12:52Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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