Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 24/06/2024.
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00:00Guillaume, je n'accepte musique en stock quand je parle d'Italie.
00:06Cette Italie est-elle malgré tout consternante, Ludovico Bagnoli ?
00:09Pas consternante.
00:10Non.
00:11Guillaume ?
00:12Moi je dirais oui.
00:13Bah oui.
00:14Monsieur Guy ?
00:15Pareil.
00:16Oui.
00:17Monsieur Levé ?
00:18Consternante, mais qui s'en sort toujours.
00:21Consternante.
00:22Elle est consternante ?
00:23Oui.
00:24Oui.
00:26Oui, c'est à vous de jouer.
00:28Vous regardez la caméra.
00:29C'est bien comme ça, je pense que c'est ça.
00:34Ludovic, vous êtes seul au monde.
00:36Alors vous l'affrontez qui là ?
00:38Ivan, Stéphane ou Guillaume ?
00:39Lancez la pièce, on verra sur qui.
00:41Non, il n'y a pas grand-chose.
00:43Je vais aller sur Ivan, en diagonale.
00:46Ludovic face à Ivan.
00:49Cette Italie est-elle malgré tout consternante ?
00:52Ludovic, vous dites non.
00:54Pourquoi ?
00:55A vous de jouer.
00:56Bah consternante non, parce qu'en fait il faut reprendre le prisme de ce qu'est l'Italie
00:59aujourd'hui.
01:00C'est-à-dire une équipe avec des joueurs intéressants, de bons joueurs, mais pas des
01:03joueurs de classe mondiale.
01:04Et on le voit dans les 30-40 derniers mètres, ce qui est la grosse faiblesse de l'Italie,
01:07c'est qu'ils n'arrivent pas à finir les actions.
01:09Et puis aujourd'hui c'était un match un peu spécial et Spalletti en est en partie
01:13responsable sur la qualité du jeu proposé parce qu'ils ont joué le match nul pour
01:17essayer de se qualifier et se sont fait piéger.
01:19Mais il y a toujours ce côté résilient chez les Italiens qui fait qu'ils ne sont
01:23pas consternants ce soir.
01:24Ok.
01:25Vous dites oui malgré tout concernant.
01:27Pourquoi mon cher Ivan ?
01:28Elle est concernante en termes d'effectifs.
01:31J'ai rarement vu une nationale, une squadra aussi faible en valeur de joueurs individuels.
01:36Après pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui dans le championnat italien tu as 62% de joueurs
01:40étrangers.
01:41C'est le championnat où il y a le plus d'étrangers.
01:43La France c'est 40, l'Espagne c'est 38 et l'Angleterre ça doit être 50-50.
01:47Donc ils ne développent plus les talents.
01:48Donc ils en ont déjà peu et ils ne les développent pas derrière.
01:51Ce sont des joueurs étrangers qui jouent.
01:52Après, force est de constater qu'ils arrivent par l'organisation et par la motivation et
01:57par l'expertise à s'en sortir parce qu'ils font encore les points.
02:00Quatre dixièmes de seconde pour Ludovic Aubagnac.
02:03Vous êtes rapide ou c'est personne ?
02:05Personne n'était rapide.
02:07Sur les premiers mètres.
02:09Il faisait vivre le ballon.
02:10Sur les premiers mètres.
02:11Tu es rapide.
02:12Sacré coup de rôle.
02:14Attracteur.
02:16A trois roues.
02:18A quatre ça n'avance pas beaucoup.
02:19Comme quoi tu ne suivis pas beaucoup les matchs.
02:21Ludovic a répondu non.
02:22Yvan a répondu oui.
02:23Quel est finalement votre chroniqueur ?
02:26Président, à vous de jouer.
02:28Moi, je trouve que ce n'est pas très beau à voir.
02:31Mais je ne m'attendais pas à quelque chose d'extraordinaire avec cette Italie-là.
02:34Ce que c'est consternant, c'est que si tu t'attends à voir quelque chose de grand
02:40et de beau de la part de cette équipe-là, ça peut être consternant par rapport au
02:45spectacle qu'on a vu ce soir.
02:46Mais moi, je ne m'attendais pas à quelque chose de mieux.
02:48Spalletti a mis une équipe pour jouer le match nul.
02:50C'est pour ça que j'ai dit que c'est du classique italien.
02:53C'est-à-dire que tu joues un petit peu mais sans jouer.
02:56Et puis quand tu prends le but, ça commence d'un coup.
02:58Il y a Keza qui rentre parce qu'il faut aller chercher l'égalisation.
03:02Donc, tu essaies d'animer.
03:03Pendant un quart d'heure, ça bouge dans tous les sens.
03:04Ils poussent.
03:05Et finalement, ils ont quand même cette réussite à la fin.
03:08Mais bon, moi, je trouve que ce n'est pas une grande Italie.
03:10Si ils arrivent à continuer, c'est parce que le collectif…
03:14Moi, je rejoins le Ludo.
03:15Je rejoins le Ludo.
03:16Il n'y a pas de joueurs qui sortent…
03:18Ido Naruma les sort déjà avant.
03:21Mais voilà, ce n'est pas…
03:22C'est bien plus fort que quand ils ont gagné l'Euro.
03:23Moi, je n'irais pas plus fort.
03:24Oui, mais c'est pour ça.
03:25Pour moi, ça ne me paraît pas constatable.
03:27Par rapport à ton analyse, tu as tout à fait raison.
03:29C'est-à-dire qu'il y a peu d'Italiens qui arrivent à s'exprimer dans le championnat italien.
03:33Et il y en a peu qui bougent aussi, je trouve.
03:34Ce n'est pas la qualité de vitesse-puissance pour les championnats étrangers,
03:37ni l'Allemagne, ni l'Allemagne.
03:39C'est ce qui leur manque ce soir.
03:40Donc, c'est un point donné par le Président à Ludovic Courvoyac.
03:43Mais de quoi parlons-nous et de qui parlons-nous ?
03:45On parle de l'Italie.
03:47L'Italie, moi, je me souviens, à l'Euro 2016, on parlait déjà d'un trou générationnel.
03:52Je me souviens de Gradiano Pele, tout ça.
03:54Conte avait fait…
03:55Mais avec l'Italie, j'avais quand même le sentiment qu'il y avait un coach.
04:00Il y avait une idée, peut-être simple, peut-être un peu basique, mais qui était appliquée.
04:03Ce soir, est-ce que vous avez vu dans ce jeu italien, ce jeu collectif,
04:07quelque chose, une impression, une direction collective ?
04:10La question est un peu obligée.
04:12Déjà, il a changé de système par rapport au match contre l'Espagne.
04:14Il est passé à 5.
04:15Il a mis les deux, là.
04:16Il est passé à 5 derrière.
04:18Non, mais ce qui est consternant et à la fois rageant, c'est, comme l'a dit Johan,
04:23quand cette équipe est menée et qu'elle décide de mettre un peu de vie, d'intensité, offensivement,
04:28avec Chiesa et d'autres, il y a des choses qui se passent, quand même.
04:31Ah oui ? Vous avez vu des trucs ?
04:32Le dernier quart d'heure après, franchement, il y a un peu de maladresse,
04:35mais il y a de l'envie.
04:36Il y a quand même des situations dangereuses.
04:38Le dernier but, enfin, le but de l'élimination...
04:40C'est un rapport de force, Guillaume.
04:42Mais oui, mais ils savent le faire.
04:44Non, mais ils savent le faire.
04:46Et là, cette philosophie très restrictive de jouer le nul, franchement, c'est hyper décevant.
04:51Si tu regardes le but qu'il marque, il est quand même plus consternant pour la défense croate
04:56que brillant pour l'attaque italienne.
04:58Oui, mais il faut le mettre.
05:00C'est magnifique.
05:01C'est défendu.
05:04Mais franchement, je trouve que même si tu n'as pas le talent, tu peux proposer un peu plus, quand même.
05:08Guillaume, moi, je vous ai branché sur l'organisation, la marque italienne,
05:12c'est la marque d'une influence d'un coach.
05:13Vous, vous me dites, non, les gars, ils t'aiment, ils vont faire un truc que ça,
05:16et puis on y va encore.
05:17C'est ça, l'Italie, les petits ?
05:18C'est un peu ça.
05:19Non, mais en général, quand on est en Italie, il y a le mystère, quand même.
05:21Il y a un coach, il y a une idée de jeu, même si ce n'est pas toujours...
05:24Mais là, l'idée de jeu, c'était de faire passer le temps.
05:26C'est un coach qui a été champion d'Italie.
05:27Non, mais moi, l'idée de jeu, c'était de faire passer le temps.
05:29De faire 0-0 et puis de rentrer et puis d'être qualifié, voilà.
05:32Alors, l'idée, c'était ça.
05:33Tu t'appuies sur cinq défenseurs et Donnarumma, qui est en état de grâce depuis le début de l'Euro.
05:38Oui, c'est ça.
05:39Je te dis, vous n'êtes pas surpris de ça ?
05:41Non, non, c'est pas ça.
05:42Mais l'Italie, ça a toujours été ça.
05:43Vous confondez.
05:44Pour moi, l'Italie, ça a toujours été ça.
05:45Mais après, devant, il y avait des joueurs fantastiques.
05:47Là, ils ne sont plus là.
05:48Et donc, ça défendait, ça travaillait.
05:51Au milieu, tu avais des mecs qui étaient des récupérateurs, qui étaient capables de faire le jeu de transition.
05:55Et puis devant, tu avais deux, trois joueurs qui étaient au-dessus du lot et qui te faisaient des différences.
05:58Ils gagnaient comme ça tout le temps, les Italiens.
06:00Non, mais ils avaient des joueurs folles.
06:01Là, aujourd'hui, voilà.
06:02Aujourd'hui, devant, tu as qui ?
06:03Des Baggio, des Tony, des Del Piero.
06:06Vous répondez à cette question, vous invitez la grande histoire de l'Italie.
06:11Bien sûr, pour faire une comparaison.
06:12Ça fait 10-15 ans qu'il n'y a plus d'attaquants en Italie.
06:14Justement, depuis 15 ans.
06:15Ils ont gagné l'Euro 2021, ce n'est pas si vieux.
06:17100 grands joueurs.
06:20Avec des tyrobutes.
06:22Oui, avec des tyrobutes, mais avec une qualité de jeu, quand même, dans l'Euro 2021.
06:27Ce n'est pas de la rigolade.
06:28Il y avait une expression, c'est-à-dire que tu es immobilier.
06:30Oui, voilà.
06:31Tu avais l'errati, quand même, qui est…
06:33Techniquement, il n'y a pas d'errati, aujourd'hui, dans l'équipe d'Italie.
06:35Aujourd'hui, les équipes qui sont en faveur de cette compétition
06:41ont toutes dans leur rang des joueurs capables de faire la différence dans les 20 derniers mètres.
06:45L'Italie, moins.
06:46L'Angleterre, l'Allemagne, l'Espagne, la France.
06:49Toutes.
06:50L'Italie, il n'y a rien.
06:51Il n'y a pas un mec qui, à 20 mètres, va faire deux dribbles, une frappe.
06:55Et pourtant, Pieza, on y a cru un moment, mais il a été gravement blessé.
06:58Dans la construction du jeu, ce n'est pas inintéressant.
07:01Les ressorties de balles, le système à cinq, barrer là.
07:03C'est très latéral.
07:04Ça prend, ça met sur les côtés.
07:05Non, je trouve que c'est les joueurs qui font la différence.
07:07Mais dès que tu arrives à 30 mètres du but adverse, il ne se passe plus rien.
07:11Retegui, il a été généreux, ce soir.
07:13C'est un garçon qui a pesé, qui a fait ce qu'il a.
07:15Mais dès que tu vois qu'il y a un ballon, je ne sais plus.
07:17À un moment donné, ils doivent revenir.
07:18Il est décalé sur le côté droit.
07:20Il doit mettre un centre en première.
07:21Il ne le fait pas.
07:22Il ne le sent pas.
07:23Tu sens qu'il manque des joueurs.
07:25Quand Pieza rentre, tu sens que c'est le seul qui peut éventuellement changer quelques trucs.
07:30Et puis le seul qui peut le faire, tu le mets sur le banc, au début.
07:33Qu'est-ce que vous voulez qu'on dise, mémé, du coup ?
07:35Qu'est-ce qu'il y a qu'il doit avoir ?
07:37C'est quoi votre impression ?
07:38Ça ne vous plaît pas.
07:39Qu'est-ce qui ne va pas ?
07:40Allez-y, allez-y.
07:41Ça ne vous plaît pas.
07:42Livrez-vous, livrez-vous.
07:43Moi, vous me dites qu'il n'y a plus de joueurs qui font la différence.
07:46T'en as vu ce soir, toi ?
07:47Non, ce n'est pas ça.
07:49Pour moi, je vous dis que l'Italie, c'est le pays des coachs.
07:52Où il y a quelque chose, une organisation, même si ce n'est pas génial.
07:55Ça arrive à avoir une organisation.
07:57Quand on lâche un joueur, ils ont des joueurs.
08:00Tu n'as pas vu d'organisation ce soir ?
08:02Je n'ai vu aucune organisation.
08:04Ce soir, c'est Catenaccio.
08:06Tu le fais passer le temps.
08:07Franchement, sur les attaques, il n'y avait rien.
08:08Il n'y avait pas d'idée.
08:09C'est ce qu'on est en train de t'expliquer sur les attaques.
08:11Il n'y a pas de talent.
08:13Finalement, à chaque fois qu'il y a un but, pour vous, il y a toujours l'explication.
08:17C'est la qualité du joueur qui fait le but.
08:18Terminé.
08:19Il n'y a pas un petit décalage.
08:20Il n'y a pas de petite connerie.
08:21C'est ce qui s'est passé sur le but.
08:23Calafiori, il est derrière.
08:25Il fait la percée et il décale sur le côté.
08:27Il y a un truc qui a été fait.
08:29Le but est quand même magnifique.
08:30Mais après, dans l'ensemble, niveau talent, les joueurs qu'on a cités tout à l'heure,
08:34aujourd'hui, ils ne les ont plus.
08:35Donc, il faut moins la différence offensivement.
08:37Comme la plupart des équipes défendent bloc bas en plus.
08:39Il faut quand même des joueurs qui savent faire des choses un peu magiques.
08:44C'est bloc tribune.
08:45Leur jeu n'est pas adapté au football moderne.
08:48Le football moderne aujourd'hui, c'est de la vitesse, de la puissance, de la verticalité.
08:51C'est l'inverse du jeu italien.
08:53Il y a un peu de technique quand même.
08:54Un peu de technique, un peu de possession, un peu de ça aussi.
08:57Ce n'est pas le football moderne.
08:58Je ne suis pas d'accord avec ça.
08:59Ce n'est pas uniquement la vitesse et la puissance.
09:01Ce ne sont pas ces équipes-là qui gagnent.
09:03Qui gagnent la Ligue des Champions.
09:04Mais d'une manière.
09:05C'est peut-être le trophée le plus important.
09:07C'est pas que ça quand même.
09:09Il y a un peu de technique, de réflexion du jeu, etc.
09:12Ils gagnent quand même là-dessus, sur de la vitesse, sur de la verticalité.
09:14Ce qu'ils n'ont pas.
09:15Les Allemands, c'est pareil.
09:16Les Allemands, quand ils jouent avec…
09:17Les Italiens l'avaient il y a trois ans.
09:18Pardon ?
09:19Les Italiens l'avaient, cette verticalité, à l'Euro 2027.
09:22Chiesa n'avait pas été blessé des genoux.
09:24Immobilier avait deux ans de moins.
09:25Il y avait une signée.
09:26Mais il jouait ça.
09:27C'est Verratti.
09:28C'est Verratti.
09:29Verratti, je ne suis pas connu avec lui.
09:30Il jouait beaucoup dans le bleu.
09:31Il est le meilleur en finale.
09:32Il va rigoler ou quoi ?
09:33Il a tout l'Euro de 2021.
09:34C'est pas tout l'Euro.
09:35Il est blessé.
09:36Il revient en finale.
09:37Il a eu l'Espagne.
09:38Je vais vérifier.
09:39Il va avoir Williams et Yamal.
09:40Exactement.
09:41Ce qui arrive à faire l'Espagne, qui n'arrive pas à faire l'Italie aujourd'hui.
09:44Ok.
09:45Mes petits.
09:46On ne va pas passer parce que Luciano Spalletti a parlé.
09:49Après cette rencontre, l'Italie est qualifiée.
09:52Spalletti doit être soulagé, j'imagine.
09:54Il a félicité les joueurs.
09:55Comme Camille a félicité les joueurs.
09:56On félicite les joueurs qui ont été qualifiés.
09:58Non, il était plutôt comme vous.
09:59Mais il n'était pas très content, Luciano Spalletti.
10:01Parce qu'évidemment, on lui a posé la question.
10:04Est-ce que vous avez joué ce match nul ?
10:05Est-ce que vous avez été trop prudent ?
10:07On n'a jamais réussi à exploiter ce que l'on pouvait faire tactiquement.
10:10De la prudence.
10:11Mais de quelle prudence, vous me parlez ?
10:13C'est surtout qu'il faut faire beaucoup plus dans certains moments.
10:16En première période, on perd trop de ballons qu'on ne doit pas perdre.
10:19On doit mieux faire.
10:20Le schéma tactique n'a rien à voir.
10:22Il faut faire plus.
10:23Nous avons été trop timides.
10:24Nous avons été trop timides ce soir.
10:26Je suis obligé d'avertir Stéphane Guy qu'il n'était pas en train de vous écouter.
10:29Il faisait sa propre émission.
10:31Moi, j'ai regardé les feuilles de match de l'Italie à l'Euro 21.
10:34Je vous confirme que Verratti est titulaire à tous les matchs.
10:36Il ne bosse pas avant l'émission.
10:39Il bosse pendant.
10:40Là, tu as eu le temps de vérifier toutes les feuilles de match.
10:43J'en suis.
10:44Il m'en manque deux.
10:45Huitième, quart de mi-finale, il est titulaire.
10:47Il est titulaire.
10:48Verratti, Giordino, Barrella, c'est le titulaire.
10:50On va produire une séquence.
10:51L'instant tablette de Stéphane Guy.
10:53Il vient de l'Orne, un appartement.
10:56D'Alençon, s'il te plaît.
11:02Une petite revue de presse du côté italien.
11:04C'est le soulagement des petites choses comme ça.
11:06J'imagine.
11:07Oui, exactement.
11:08C'est le soulagement.
11:09Grâce à Zaccani, nous dit El Corriere dello Sport, l'Italie se qualifie.
11:14On pense déjà à la Suisse qui sera samedi à 18h.
11:17On le rappelle.
11:18Ce premier huitième de finale.
11:20La Gazzetta dello Sport, là encore.
11:22L'égalisation à la 98e minute exceptionnelle.
11:26Il y a aussi beaucoup d'articles autour de Gigio Donnarumma.
11:30J'ai hâte de le voir, ce Suisse-Italie.
11:32C'est une petite piscine.
11:33Je ne pourrais pas.
11:34Je pense que ça va être assez intéressant.
11:35Suisse-Italie ?
11:36Oui.
11:37C'est une bonne séance de tir au but.
11:39Je mets une pièce.
11:40Timothée va être content de voir ce match.
11:41Hier, il nous a défendu la Suisse.
11:43Le Suisse-Italie, je lui conseille.
11:45Ils se sont régalés.
11:46Donc, à la programmation, on mettrait le jeune mémon.
11:51Modric contre Dannerumma.
11:53Donnarumma, qui est pour vous le MVP du match.
11:56Est-ce Modric ? Croate ? Donnarumma ? Italien ?
11:59Habillage ? Tina Turner ?
12:00Et on y va.
12:03L'homme du match, c'est ça ?
12:04Oui, le MVP du match.
12:05L'homme du match.
12:06Modric.
12:07Griezmann ménagé face à la Pologne.
12:09Les gars, on n'a pas encore parlé de...
12:11Ah, c'est des breakings.
12:13D'accord.
12:15Vous pouvez directement lancer le quiz.
12:19C'est une bonne idée.
12:20C'est pas possible.
12:22Qui est le MVP du match ?
12:24Modric ou Donnarumma ?
12:26Le sirop bragnac, premier de cordée comme Suisse.
12:28C'est l'horité au joueur, Modric.
12:30Modric.
12:31Le gardien est un joueur.
12:32Pas comme l'autre.
12:33Guillaume, vous me dites.
12:34Je vais dire Modric.
12:35Modric, ah ouais ?
12:36Le MVP du match ?
12:37Oui, le MVP.
12:38MVP du match.
12:40Le match, alors.
12:41Stéphane Guy.
12:42Le match, en fait.
12:43Non, mais Modric peut pas être le MVP du match.
12:45Donnarumma.
12:46Je comprends pas, là.
12:47Je suis pas sûr qu'il soit le MVP du match.
12:49Mais dans les duels, entre les deux, c'est Donnarumma.
12:51Donnarumma.
12:52Sur ce match-là, Donnarumma, oui.
12:53Donnarumma.
12:54Bon, voilà.
12:55Non, mais là, ils sont aveuglés, les deux.
12:56Ils sont aveuglés par l'exceptionnel joueur qui est Modric.
12:59Encouragez-les.
13:01Mais non, c'est pour qui il va donner le point.
13:04On va quand même pas faire un super duel.
13:06Mais qu'est-ce qu'il a fait, Modric, sur le match ?
13:08Attendez, excusez-moi.
13:09Quel patron de cette émission, Guillaume ?
13:11Est-ce que dans votre contrat, j'ai le droit de refuser le super duel ?
13:14Oui, mais j'accepte pas.
13:15Non, non, non.
13:16Bah voilà, envoyez le…
13:17Oui, mais jingle, on dit.
13:18Jingle.
13:19Je signerai l'avenant l'an prochain.
13:21Oui.
13:22Allez-y.
13:23Allez-y l'avoir, l'avenant.
13:24Allez-y l'avoir, l'avenant, ce que vous désignez.
13:26Bon.
13:27On va bien que les filles.
13:28Modric, qui commence ?
13:29Vous avez une petite chance.
13:30Allez, Ludo.
13:31Non, mais je suis intéressé par les arguments.
13:32Ah, bah non, c'est Ludo qui voulait commencer.
13:34Bah vas-y, commence Ludo.
13:35Bah non, comme il est pas très rapide, il le rattraperait.
13:38Ok.
13:39Yvan et Stéphane, de la Roumain, qui compte ?
13:42Alors, qui est le premier de cordée, là, chez vous ?
13:45Yvan va commencer.
13:46Ok, Yvan va commencer.
13:47On y va.
13:48Ok.
13:49Qui est le MVP du match ?
13:50Donc, Connor tient au premier buteur.
13:51Ludovic Aubagnac.
13:52Modric, vous débroussez.
13:53Allez, c'est parti.
13:54Bon, il y a le côté sensible aussi.
13:56Il y a le côté romantique de l'histoire.
13:57C'est probablement son dernier match avec la Croatie dans une grande compétition.
14:01Il rate ce pénalty.
14:02Combien de joueurs se seraient effondrés après ce pénalty-là ?
14:05Lui, il y revient et il remet ce but quelques secondes après.
14:08Ça en dit long sur le joueur qu'il est et sur la star internationale et ce ballon d'or qu'il a été.
14:13Il a été important dans ce match-là, dans les ressorties de balle.
14:16Il a fait croire à la Croatie.
14:17Et moi, il m'a propuré de l'émotion et de l'espoir.
14:20Yvan Lemay, de la Roumain, pour vous le MVP ?
14:22On adore tous Modric.
14:23Mais sur ce match-là, c'est de la Roumain qui fait les exploits et qui sauve le match.
14:27Je ne suis pas un fan, en plus, de de la Roumain.
14:29Je considère que le gardien doit savoir quand même jouer un minimum aux pieds à ce niveau-là.
14:32Et c'est une catastrophe.
14:33Mais sur sa ligne, c'est le meilleur gardien.
14:36Il l'a prouvé ce soir.
14:37Et s'il n'est pas là, le match est fini.
14:39Où, quand, comment ?
14:40Il n'y a plus d'Italie s'il n'y a pas de Roumain.
14:42C'est le meilleur joueur de l'Italie et le meilleur joueur des 22.
14:45La parole est à Guillaume Dufy.
14:46Écoutez, évidemment, religieusement, par son plaisir.
14:48J'ai regardé la tête de Jo sur la démonstration de Ludo quand il a parlé d'émotion.
14:55Et il a fait l'amour.
14:56Mais toi, tu parles constamment d'émotion.
14:58Et les 30 secondes qu'ont vécues aujourd'hui Modric,
15:01c'est peut-être des émotions exceptionnelles dans sa carrière et rares.
15:06Donc évidemment, Donnarumma, il fait deux arrêts.
15:08Mais il fait deux arrêts qui ne servent à rien.
15:09Le pénalty, 30 secondes après, il refait un arrêt.
15:12Mais dans les pieds de Modric.
15:13Et il est en colère après sa défense.
15:15Mais ce qu'a vécu Modric aujourd'hui, les larmes qui ont coulé sur son visage après le but,
15:19franchement, ça mérite un MVP.
15:22Est-ce qu'il faut vraiment poursuivre ce super match ?
15:24Ben oui, avec Stéphanie !
15:25Allez, Donnarumma !
15:27Oui, c'est assez facile comme duel, très franchement.
15:30Moi aussi, j'ai beaucoup de cœur pour Lucas Modric.
15:34Mais le désigné MVP de ce match-là, c'est juste pas possible.
15:37Malheureusement, il a 38 ans et les poussières.
15:39Il a marqué un but qui, effectivement, va rester dans son histoire personnelle.
15:42Il nous a offert un grand moment d'émotion.
15:44Mais Donnarumma a été autrement plus décisif.
15:46Si l'Italie est en huitième de finale de l'Euro,
15:49elle le doit en grande partie à Donnarumma.
15:51Ok, il vous reste 13 secondes et six centaines.
15:53Mais on va aller du côté de la partie adverse.
15:55Je pense que le président est au bord de l'arbre.
15:57Il a fait un arrêt.
15:58Donnarumma.
15:59Un arrêt Donnarumma.
16:00Bravo les gars.
16:01Un, deux.
16:02Un, deux.
16:03Deux pour servir à rien.
16:04Il suffit de pleurer pour être le MVP du match.
16:07On va tous les faire pleurer.
16:08Arrête.
16:09Vous avez le désigné MVP d'ailleurs, Olivier Rocher.
16:12On le sait.
16:13On le sait.
16:14On le sait, mais attendez.
16:16On le sait, mais voilà.
16:17Bon, le temps est coulé.
16:18Allez, on y va les petits.
16:19On le sait, on va vous le donner.
16:21Ce n'est pas un arrêt ce soir, c'est trois arrêts.
16:24Un contre Suzyc.
16:25Un contre Modric.
16:26Et un contre Boulimir.
16:27Trois arrêts.
16:28Suzyc.
16:29Pardon.
16:30Suzyc.
16:31Suzyc.
16:32C'était sa fête.
16:33C'est vrai que c'était un bon argument.
16:34Mais oui.
16:35Mais trois arrêts.
16:36Mais il n'y en a qu'un qui sert à quelque chose.
16:38Il n'y en a qu'un qui…
16:39On te parle d'émotions et toi tu nous racontes…
16:42Ça, ça sera pour Buffy.
16:44Je peux mettre de ouf ?
16:45Non, on ne peut pas.
16:46Sinon, le carton ne rouge jamais en lapide pour le président.
16:49Non, mais l'argument de juste trois arrêts pour Donnarumma,
16:52il est valable par rapport à leur argument sur Modric.
16:54En fait, Modric a donné de l'émotion sur le but.
16:57Le scénario du pénalty raté et 35 secondes après de pouvoir marquer ce but.
17:04Mais à part ça, je n'ai pas vu un grand Modric ce soir.
17:07J'ai un énorme respect pour cet immense joueur.
17:09C'est peut-être son dernier match avec la Croatie.
17:11Ok.
17:12Ce n'est pas de là qu'il va me faire dire qu'il doit être MVP de ce match-là.
17:16Donc forcément, je vais donner Donnarumma.
17:19Et l'UFA, Donnicki, non ?
17:21Attendez, attendez.
17:22Ah, on ne sait pas encore.
17:24L'UFA, ils sont les cons.
17:26Ils ont de l'émotion, l'UFA.
17:28Stéphane, dans son intervention, je n'ai plus que le cambragnaque en tout cas
17:32puisque notre Guillaume Dufy est en prison.
17:35Vous êtes sorti ?
17:36Non, il vient de rentrer.
17:37Non, il est rentré.
17:38Non, justement, non.
17:40Micro coupé.
17:41On ne vous entend pas.
17:42Donc, ce n'est pas la peine de parler.
17:44Stéphane nous disait que si l'Italie ce soir est qualifiée,
17:49on finit deuxième.
17:50Elle le doit vraiment avec Donnarumma.
17:52Je vous dis, 3 arrêts ce soir.
17:548 contre l'Espagne, 2 contre l'Albanie.
17:56À Modric.
17:57Oui, mais la Croatie est à 20 secondes de pouvoir croire à la qualification.
18:02Et elle le doit exactement à Modric.
18:04Donc, c'est quasiment bonnet blanc et blanc bonnet sur le coup.
18:08Moi, je ne vois pas Donnarumma.
18:10Il met un but dans un match majeur.
18:13Au-delà de ça, il est dans une Croatie qui est vieillissante.
18:16Alors que lui, finalement, on croirait toujours qu'il a 25 ans.
18:19Non, non, non.
18:20Ça, c'est de l'aveuglement amoureux.
18:22Non, les gars, vous allez regarder le match ce soir.
18:24Il a bientôt 30 novembre.
18:26Ce n'est pas dans une très très belle équipe.
18:28Ce soir, il surnage encore une fois dans les sorties de balle, dans la qualité technique, dans beaucoup de choses.
18:34Ce soir, ce n'est pas lui le plus mauvais de Croatie.
18:38Non, mais vous savez, c'est le coach.
18:39Parce que le coach, avoir trouvé l'idée quand même de sortir Susic et de sortir Kovacic,
18:44qui était le meilleur milieu de terrain croate,
18:46vu la fin de match de son équipe,
18:48ce n'est pas lui le meilleur.
18:49C'est sûr que l'MVP, ce n'est pas l'entraîneur croate.
18:51En tout cas, c'est lui qui a fait croire à la Croatie.
18:54Ah oui, ça oui.
18:55Et puis, quelle résilience sur le truc.
18:58On a eu quelques moments extraordinaires.
19:00On savait faire des moments d'émotion.
19:02On aura partagé ensemble à l'Euro.
19:04Il faut plébisciter ça.
19:05Mais ça ne fait pas de ça l'homme du match.
19:07Ça ne fait pas de ça l'homme du match.
19:09Dans un match moyen...
19:11Stéphane, qui est l'homme du match pour vous ?
19:14Donnarumma ou Modric ?
19:17Ni l'un ni l'autre.
19:18Camille Macalli, à vous de jouer.
19:20Eh bien, je mets fin au suspect.
19:22Il s'agit de Luka Modric, évidemment.
19:26C'est Ferry, il connaît le ballon.
19:29On a été émus par ses larmes après son but.
19:31Le scénario fou, voilà.
19:33L'émotion pour son dernier match à l'Euro, sans doute.
19:36Il part avec un profet, un personnel, tant mieux.
19:39Moi, je suis ravi pour lui.
19:41Pour les trophées d'hommes du match,
19:42on peut faire une émission sur les trophées d'hommes du match.
19:45Mais dans ce cas-là, le gardien croate,
19:47il fait deux arrêts exceptionnels aussi.
19:48Oui, il est très bon.
19:49T'as raison.
19:50Oui, mais là, on ne l'a pas pesanté.
19:51C'était entre l'un et l'autre.
19:52Tu m'aurais dit un débat entre Luka...
19:56Luka Modric ?
19:57Non, Luka Modric.
19:59Pardon ?
20:00Luka Modric.
20:01Merci, Luka Modric et Donnarumma.
20:02Là, ok.
20:03Luka Modric, gagnant.
20:04Est-ce qu'on peut en venir sur les trois arrêts de Donnarumma ?
20:07Bien sûr.
20:09C'est magnifique.
20:10Ensuite, Modric, le pénalty.
20:11Et 35 secondes plus tard...
20:13Mais d'accord, tu enlèves l'arrêt alors.
20:15Parce qu'il y a un but derrière, tu enlèves l'arrêt.
20:17Non, mais ce sont des arrêts qu'il cherche.
20:19Il y a un arrêt quand même.
20:20Oui, mais c'est un arrêt quand même.
20:21Quelque part, c'est qu'après.
20:22Lui, il fait l'arrêt.
20:23Mais ce n'est pas de sa faute à lui, Guillaume.
20:25Il y a un des gardiens qui faisait 25 arrêts
20:27et qui en prenait cinq quand même.
20:28Oui, mais alors, ça n'a rien à voir avec...
20:30Là, on n'est pas dans ce cas de figure.
20:31Il fait quand même l'arrêt.
20:33L'homme du match, c'est l'Italien.
20:35Ce n'est pas lui.
20:36L'homme du match, c'est le mec qui marque le but.
20:39J'ai oublié le nom.
20:42C'est lui, l'homme du match.
20:43C'est lui qui sauve l'Italie d'une énorme déroute.
20:47Et d'une nouvelle crise du football italien
20:49qui n'est déjà pas en très grande forme.
20:50Il y a beaucoup de papiers autour de Donnarumma quand même.
20:53Sur les sites, il y a Donnarumma qui exulte.
20:55Non, mais il y a beaucoup de papiers qui encentent sa prestation.
20:57Depuis le début de l'Euro d'ailleurs.
21:00Attention, vous n'avez pas gagné des points là.
21:04Je trouve qu'il a, Donnarumma, au-delà de ses arrêts
21:06avec Guillaume Salo, où je ne trouve pas une très bonne foi,
21:08c'est qu'il a un impact de leadership énorme sur cette équipe.
21:11On le voit.
21:12C'est un des rares dans cette équipe d'Italiens qui surnage.
21:15C'est un vrai capitaine.
21:17Cette Italie est-elle malgré tout concernante ?
21:19Alors, j'avais lancé un duel.
21:20Mais j'avais oublié, finalement, le premier duel.
21:22Et on a certainement le vainqueur entre Ludovic Aubragnac et...
21:26Ça va être oui.
21:28C'est le marquis.
21:29C'est le marquis qui dit oui.
21:31Le temps d'afficher les résultats, car évidemment,
21:33les statistiques s'enchaînent dans cette émission.
21:35On me dit qu'Ivan s'impose à 65%.
21:3865% de...
21:40En commentaire, peut-être, Ivan, par rapport à ce triomphe.
21:43T'as vraiment envie de lui voter, non ?
21:44T'as envie de lui convaincre.
21:45Je pense que c'est une juste analyse,
21:48que le temps ne partageait pas.
21:50Mais on se rejoint sur beaucoup de choses,
21:52parce que c'est un problème de génération.
21:53Et au final, on dit la même chose.
21:55Ça dépend du prisme par lequel tu prends.
21:57Très bien.
21:58En tout cas, vous avez été plus clair que Ludo.
22:00L'Espagne s'impose ce soir contre l'Albanie.
22:03Vous avez vu le but magnifique commenté de Ferran Torres.
22:07Qu'est-ce qui vous impressionne le plus chez ces Espagnols ?
22:11Un, ce soir, le but de Ferran Torres,
22:13en tout cas, cette action collective.
22:15Le nouveau clean sheet de l'Espagne.
22:17Trois matchs, zéro but encaissé.
22:19Ou le turnover de Luis de la Fuente,
22:21j'allais dire Enrique,
22:22de Luis de la Fuente,
22:23que seul l'apport avait été maintenu
22:25par rapport au dernier match contre l'Italie.
22:27Est-ce le but de Ferran Torres ?
22:29Je dis le but, l'action collective,
22:30le nouveau clean sheet de l'Espagne,
22:31ou le turnover de Luis de la Fuente,
22:33habillage à l'espagnole ?
22:35Et dites-nous ce que vous avez préféré,
22:37ce qui vous a impressionné ce soir.
22:38Ce que vous retenez ?
22:39Le but.
22:40Le but.
22:41Guillaume ?
22:42Moi, les trois.
22:43Merci Guillaume, je sais que vous êtes gourmand.
22:45Stéphane Guillet, vous me dites quoi ?
22:47Le but, parce que ça symbolise le jeu espagnol.
22:49Ok, le but.
22:50Yvan ?
22:51Le turnover.
22:53Ok.
22:54Le but, le but, le but.
22:55Allez, Ludo et Stéphane,
22:57le but, ce qui symbolise le jeu espagnol.
22:59Moi, tu t'en fous.
23:00Oui, bien sûr.
23:01Ce que je pense, je t'en fous.
23:02Pas très parlant.
23:03Non, je dis jingle, quoi.
23:05Je passe avec un panneau,
23:07et je dis jingle.
23:08Et puis, j'y repars après.
23:12Olivier sait que tu n'as pas pu voir le match,
23:14parce que tu n'aimes pas en voir deux en même temps.
23:15Peut-être.
23:16Non, mais déjà, j'ai qu'une télé.
23:18Donc, j'ai regardé un match.
23:19C'est vrai ?
23:20Mais moi, c'est le clean sheet,
23:21c'est ce qui m'intéresse.
23:22Ah, le clean sheet.
23:23Ok, ben voilà.
23:24C'est pas sérieux.
23:25Le clean sheet.
23:26Ben oui, justement.
23:27Non, mais toi, tu sortes à l'envers.
23:28Qu'est-ce qui t'arrive ?
23:29Non, c'est important.
23:30Si t'arrives, t'es pas dans l'émotion.
23:31C'est important, parce que l'Espagne…
23:32Le but, Ferran Torres, Stéphane,
23:33qui symbolise le jeu espagnol.
23:35Ben oui, parce qu'on a été très attentifs
23:37avec l'ami Dufy sur le match Italie-Croatie,
23:40évidemment, mais on jetait un œil quand même sur l'Espagne.
23:42On se disait quand même,
23:43tu changes dix joueurs dans cette équipe
23:45et tu retrouves la qualité du jeu espagnol.
23:46Et la qualité du jeu espagnol,
23:47elle est symbolisée par ce but-là,
23:48qui est un but extraordinaire.
23:49C'est quand même…
23:50Deux passes.
23:51Il y a deux passes et il y a trois touches de balle.
23:53Deux passes et une conclusion.
23:54C'est fantastique.
23:55Tout ça dans la maturité,
23:56tout ça dans l'inspiration,
23:57dans l'espace,
23:58avec le juste dosage des passes.
24:00Non, c'est chapeau bas.
24:01On fait un peu pareil, nous.
24:02Ligue de France.
24:03On change des joueurs,
24:04on a toujours le même style de jeu.
24:05C'est un peu pareil.
24:06Il n'est pas encore au bleu.
24:07Non, mais on retrouve…
24:08Garde tes cartouches.
24:10C'est pour rebondir sur ce qu'il y a.
24:12Stéphane ?
24:13On rejoint dans le même esprit.
24:15Le clinch hit espagnol,
24:17c'est un point commun avec la France
24:19puisque la France n'a pas encore encaissé…
24:21Exactement.
24:22Donc, on peut jouer au foot
24:23et ne pas prendre de but.
24:24C'est pour ça que je voulais rebondir.
24:25Dans quelques minutes…
24:26Non, mais c'est un bon moyen de défendre
24:28la conservation et la possession.
24:29Absolument.
24:30Et je trouve que l'Espagne
24:33avait des difficultés
24:36dans le jeu de transition de l'adversaire
24:38et aujourd'hui, ils ont corrigé ça
24:40et ne prennent plus de but.
24:41Et je pense que ça a une vraie importance
24:43pour que cette Espagne-là puisse aller plus loin.
24:46Vous, c'est le clinch hit qui vous a impressionné.
24:48Donc, 10 joueurs sur 11 changés.
24:50Non, le changement.
24:51Le turnover.
24:52Tu viens de dire clinch hit.
24:54Ah pardon, 10 joueurs changés.
24:55Je suis désolé, c'est deux termes en anglais.
24:57Oui, c'est pour ça.
24:58On t'a confondu.
24:59Oui, parce qu'ils sont en confiance,
25:00parce qu'ils se préparent à aller loin
25:03dans la compétition.
25:05Le turnover, ils ne le font pas pour rien.
25:07Il y a des sélectionneurs qui le font,
25:08d'autres qui ne le font pas.
25:09Il a aussi l'effectif.
25:10Non, mais lui, il le fait parce qu'il est sûr
25:11d'être premier quand même.
25:12Et il a l'effectif pour le faire.
25:13Oui, mais il est sûr d'être premier
25:14avant le match.
25:15Ça change beaucoup de choses.
25:18Mais il n'avait pas d'obligation de le faire.
25:19Non, j'ai l'impression que cet échange
25:20n'intéresse pas la régie
25:21qui me demande ardemment de lancer la publicité.
25:23Non, je suis désolé.
25:25Je suis otage de la régie.
25:27Pub et dans quelques jours,
25:28on continue de parler de l'Espagne.
25:29Je sais, je suis un mauvais animateur.
25:31Je suis tu, quand même.