• il y a 6 mois
Accusé d'avoir dissout l'Assemblée nationale contre son camp, le chef de l'État voit ses alliés de premier plan multiplier leur prises de distance.

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Transcription
00:00Bonjour à tous !
00:01Seul sur scène, sans alliés, l'heure n'est pas à la fête pour Emmanuel Macron,
00:06mais à la justification de son choix de dissolution.
00:08Le 9 juin dernier, j'ai pris une décision très grave, très lourde.
00:15Et je peux vous dire qu'il m'a beaucoup coûté.
00:17Il y a plein de gens qui voudraient gouverner malgré le peuple.
00:19Non ! Moi j'ai confiance dans le peuple français.
00:24Son intelligence, sa force.
00:26Une décision rapide, surprenante, qui fragilise ses liens avec ses alliés.
00:30Edouard Philippe accuse le chef de l'État d'avoir tué la majorité présidentielle.
00:34Un choix critiqué également au sein même de son gouvernement.
00:38Les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes.
00:41Il y a toujours eu des cloportes, ça fait partie de la vie politique française.
00:45Il est très difficile de s'en débarrasser.
00:47Le mieux, c'est de ne pas les écouter et de rester à sa place,
00:50qu'on soit président, premier ministre, ministre,
00:52et de prendre ses décisions en conscience.
00:54Les candidats de la majorité aux élections législatives
00:57sont bien obligés de prendre leur distance avec le président,
01:00notamment en évitant de le mentionner sur leurs affiches.
01:04Une impopularité qui se confirme dans la rue.
01:06Le président de la République, ce n'est pas un politique,
01:09il n'a pas de métier politique, il fait les coups tout seul,
01:11et on n'en veut plus.
01:13Mais vous, vous êtes très bien.
01:15Autour du président, le paysage a bien changé
01:17et les relations avec ses alliés s'effritent sous la pression de la campagne.
01:24Sous-titrage Société Radio-Canada

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