• il y a 6 mois
Tous les matins, Romain Desarbres, ses chroniqueurs et ses invités vous informent dans #LaMatinale

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00:00:00C'est Newsy les 6h, merci d'être avec nous. L'émotion, la colère après le viol antisémite de la petite fille de 12 ans à Courbevoie.
00:00:09Des rassemblements ont eu lieu hier pour protester contre l'antisémitisme, nous y étions.
00:00:14Cet appel d'Éric Ciotti aux électeurs de droite, il leur dit ce matin dans le Figaro, revenez à la raison et revenez à la maison.
00:00:22Élodie Huchard avec nous, à tout de suite Élodie.
00:00:25A Crépeaule, le Rassemblement national a récolté 45% des votes aux élections européennes.
00:00:30La sécurité est devenue la priorité des habitants, notamment depuis le meurtre de Thomas en novembre dernier.
00:00:36Reportage CNews dans ce journal.
00:00:38La ville de Bruxelles, écoutez bien, refuse d'accueillir un match Belgique-Israël en Ligue des Nations début septembre.
00:00:47Et ce, officiellement pour des questions de sécurité.
00:00:49En réalité, il s'agirait surtout de ne pas froisser une partie de la population bruxelloise
00:00:54qui verrait d'un mauvais oeil que l'équipe d'Israël joue dans sa ville.
00:00:59Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignement, sera avec nous pour en parler.
00:01:03A tout de suite Claude.
00:01:05La quasi-totalité des partis politiques proposent de faire des économies pour assainir nos comptes publics.
00:01:103100 milliards d'euros de dettes, quelles sont les pistes sérieuses ?
00:01:14On verra ça avec l'homique Guillaume et ce, alors que Bruno Le Maire, le ministre de l'économie,
00:01:18sera l'invité de Laurence Ferrari ce matin à 8h10.
00:01:21Plusieurs centaines de personnes rassemblées devant l'hôtel de ville de Paris
00:01:25pour condamner le viol abominable d'une jeune fille juive à Courbevoie, 12 ans.
00:01:30Elle a 12 ans.
00:01:31C'est le collectif Nous Vivrons qui est à l'origine de cette initiative, de ce rassemblement.
00:01:36Sur place, l'émotion bien sûr, mais aussi la colère était très présente.
00:01:40De nombreuses personnalités étaient présentes, comme le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti
00:01:44et le président du CRIF Yonatan Harfi.
00:01:46Reportage d'Audrey Bertheau, Jolaurent Constantini et Mathieu Deveze.
00:01:51Non, non, non, ralentis ces bêtises !
00:01:54Juifs menacés, réfugiés endommagés !
00:01:57Ils étaient des centaines à scander ces slogans hier soir à Paris,
00:02:01bouleversés par le viol d'une jeune adolescente juive de 12 ans à Courbevoie.
00:02:05On se rappelle d'Ilan Halimi, il y a 15 ans, des petits-enfants à l'école de Toulouse,
00:02:10tués par Mohamed Merah à bout portant dans la cour de leur école.
00:02:13Et nous, on est là pour dire que ça suffit et on ne s'habituera pas aux actes antisémites.
00:02:16On ne sait pas si ça va servir à quelque chose, on en est là, on est désespérés déjà,
00:02:22mais malgré tout, on se bat, parce qu'on a une longue histoire derrière nous qui nous dit qu'on se bat.
00:02:27Ne rien céder face à l'antisémitisme, c'est aussi le message porté par Eric Dupond-Moretti,
00:02:33le ministre de la Justice, et Jean-Michel Blanquer, l'ancien ministre de l'Education.
00:02:38On doit être totalement radical sur ce point, aucune, et c'est très simple,
00:02:42aucune complaisance avec l'antisémitisme.
00:02:46Je me battrai contre toutes les formes de racisme.
00:02:50L'antisémitisme n'est pas résiduel.
00:02:54Certains manifestants de confession juive réclament davantage de protection et de soutien.
00:02:58Personne n'agit, personne n'est concerné, voilà la preuve ici, regardez bien.
00:03:02Est-ce que vous voyez des communautés ? Il n'y a personne, il n'y a que nous, comme d'habitude.
00:03:06Il faut aller plus loin, il faut des sanctions, et là je demande des sanctions exemplaires
00:03:11pour justement que ça ne continue pas.
00:03:13On parle d'un enfant, d'une jeune fille, de la même âge que ma fille, de 12 ans.
00:03:17Face à l'émoi suscité par ce drame, E.Macron a demandé qu'un temps d'échange soit organisé
00:03:23sur le racisme et l'antisémitisme dans les prochains jours dans les écoles.
00:03:28Alors Gabriel Attal a pris la parole hier soir, écoutez ce qu'il a dit.
00:03:31Ce qui s'est passé est absolument abjecte, insupportable, inqualifiable.
00:03:38Les peines seront très lourdes et sans appel.
00:03:41Et moi je le dis, j'appelle véritablement l'ensemble des responsables politiques
00:03:46à mettre des digues sur la question de l'antisémitisme.
00:03:49Assez des discours qui banalisent, assez des propos qu'on tolère,
00:03:54qui installent dans le pays un climat qui, je le dis, est mortifère.
00:03:58Et on le voit, hélas, depuis le 7 octobre, l'antisémitisme a repris de la vigueur dans notre pays.
00:04:04Assez des discours qui banalisent l'antisémitisme.
00:04:07Gabriel Attal parle évidemment de certains partis politiques et de certains hommes politiques,
00:04:14notamment à l'extrême gauche, et on en parlera avec vous, Elodie Huchard, à 6h30.
00:04:18Ce matin, Éric Ciotti lance un nouvel appel aux électeurs de droite dans les colonnes du Figaro.
00:04:24Il leur dit « revenez à la maison ».
00:04:25Qu'est-ce qu'on retient de cette prise de parole, Elodie ?
00:04:28Effectivement, le titre est clair, « revenez à la raison et à la maison ».
00:04:30D'abord, il explique pourquoi cette union avec le Rassemblement national,
00:04:34je cite Éric Ciotti, « l'union des droites est le seul rempart contre une victoire de l'extrême gauche
00:04:38et un maintien du macronisme au pouvoir ».
00:04:40Effectivement, on voit qu'il tape à la fois sur le Front populaire,
00:04:43mais aussi sur l'importance de mettre fin au macronisme.
00:04:45Il ne choisit pas son ennemi entre les deux.
00:04:47Il dit « le piège aurait été de laisser le président Macron obtenir une nouvelle majorité
00:04:51pour enfoncer le dernier clou dans le cercueil de la France ».
00:04:54Et puis, selon lui, il donne un nouvel élan à la droite.
00:04:57Il dit « j'ai la conviction de donner une nouvelle chance à la droite,
00:04:59d'avoir un groupe parlementaire puissant et de jeter les bases de la reconstruction
00:05:02d'un vrai parti de droite, enfin débarrassé de ses vieux oripeaux immobiles et impuissants
00:05:07dont la seule vertu revendiquée était de ne jamais agir ».
00:05:10Il ajoute effectivement qu'il a participé à une certaine clarification en disant
00:05:14« j'ai percé la citadelle du politiquement correct et abattu ce mur idéologique mortifère ».
00:05:18Alors, ceci dit, il a quand même à nuancer, parce que certes,
00:05:21lui a peut-être abattu ce mur, mais il n'a pas été suivi dans ses rangs.
00:05:24Et puis, il veut un petit peu inquiéter en disant que c'est un moment charnière.
00:05:27Il dit « la France est à terre, tout s'effondre, nous sommes en 58,
00:05:30c'est le moment pour que des patriotes se lèvent et s'unissent en disant
00:05:33« nous pensons d'abord à la France, pas aux petits calculs partisans,
00:05:36j'appelle tous mes amis à nous rejoindre dans cette démarche d'espérance ».
00:05:38Et puis, il justifie aussi ce rapprochement du RN en disant que
00:05:40« ce qui les rassemble est infiniment plus fort que ce qui pourrait encore les distinguer ».
00:05:44Merci beaucoup, merci Elodie.
00:05:47Cette question que je vous pose ce matin, le ministère de l'Intérieur classifie tous les candidats.
00:05:53Les candidats de l'Alliance LR-RN sont dans la case Union de l'extrême droite,
00:05:58ce qui est stigmatisant.
00:06:00Et les candidats de la Nouvelle-Nupes, le nouveau Front populaire,
00:06:03sont dans la case Union de la gauche, ce qui l'est moins.
00:06:06Est-ce qu'il y a un deux poids deux mesures ?
00:06:08Vous flashez le QR code et vous enregistrez votre réponse, votre vidéo.
00:06:15À Lyon, un militant du Rassemblement national a agressé par des antifas Place Bellecour.
00:06:19C'est ce qu'affirme le syndicat étudiant Uni.
00:06:22Oui, Kévin Loisy, c'est son nom, aurait été sévèrement blessé par des militants d'extrême gauche.
00:06:27Au cri de « Lyon antifas et Palestine vaincra »,
00:06:31il doit peut-être retrouver et répondre à cette tentative de meurtre, écrit l'Uni.
00:06:35Et Kévin Loisy a lui-même publié une photo de lui à l'hôpital,
00:06:39précisant qu'il a écopé de 21 jours d'ITT.
00:06:41Un Français sur deux choqué par les prises de position politique des sportifs,
00:06:46artistes et autres personnalités publiques, c'est ce que révèle notre sondage CSA pour CNews Europe 1.
00:06:53À ce sujet, on a beaucoup parlé évidemment de Kylian Mbappé et de Marcus Thuram.
00:06:57Et hier, en conférence de presse, Adrien Rabiot, milieu de terrain de l'équipe de France,
00:07:01a tenu à recentrer les débats sur l'euro de football.
00:07:07Chacun est libre de voter en fonction de ses convictions.
00:07:13Bien sûr, je ne vais pas vous donner mon vote,
00:07:19mais on est dans une démocratie et il faut l'accepter.
00:07:22Je pense qu'il ne faut pas non plus être trop parasité avec cette histoire-là au sein du groupe.
00:07:27On a une compétition à gérer au mieux.
00:07:31C'est déjà assez compliqué, on le sait.
00:07:33On a nos problèmes à l'intérieur et qui ne sont pas moindres.
00:07:38Donc, si on pouvait laisser ça un peu de côté, ce serait bien.
00:07:45C'est un peu la voix de la sagesse.
00:07:47Je ne sais pas ce que vous en pensez.
00:07:49Il se dit que les footballeurs parlent du football.
00:07:51Il a voulu appeler cette polémique.
00:07:54On est en pleine compétition internationale, c'est le moment de parler de l'euro.
00:07:58Oui, accessoirement.
00:07:59Après le planning familial et la CGT, c'est au tour de l'Union sociale pour l'habitat
00:08:04de prendre position dans la campagne et prendre position à gauche.
00:08:07Elle cible le rassemblement national.
00:08:09L'Union sociale pour l'habitat sont les HLM.
00:08:12Tout projet de discrimination dans l'accès au logement
00:08:15constituerait une atteinte fondamentale aux principes qui guident notre action
00:08:18et qui nous permettent de loger des millions de nos concitoyens.
00:08:22Ils font référence au programme du RN.
00:08:25On va en parler avec Michel Auboin, ancien préfet, qui a écrit un rapport sur les HLM
00:08:32et qui dit que ceux qui sont stigmatisés sont plutôt les familles françaises dans les HLM.
00:08:37Il sera avec nous à 7h10.
00:08:40De nombreuses petites communes ont massivement voté pour le RN aux Européennes.
00:08:43C'est le cas de Crépole où le RN a récolté 45% des suffrages.
00:08:47C'est presque deux fois plus qu'en 2019 pendant les dernières élections européennes.
00:08:51Dans ce village, encore très marqué par le meurtre de Thomas en novembre dernier,
00:08:55la sécurité est devenue la priorité des habitants.
00:08:58Reportage signé Olivier Madinier.
00:09:01Devant la salle des fêtes de Crépole, les bougies et les fleurs en hommage à Thomas ont disparu.
00:09:06Mais sept mois après, le drame est toujours présent dans les mémoires.
00:09:11On a eu un peu peur, puis bon j'avais mes petites filles qui allaient au bal ce soir-là.
00:09:16Donc bon, elles sont parties avant tout le bazar qu'il y a eu.
00:09:21Mais bon, on a eu peur, elles ont eu peur, elles en parlent encore.
00:09:25Robert est retraité.
00:09:27Cet ancien chauffeur routier habite Crépole depuis 12 ans.
00:09:30Pour lui, depuis la mort de Thomas, l'insécurité règne dans le village.
00:09:35Ça a tout changé.
00:09:36L'insécurité, tout.
00:09:39À cause, bon, le gars il court toujours.
00:09:43On l'a pas arrêté.
00:09:47On va l'arrêter et le mettre en taule. Pourquoi ?
00:09:49De l'autre côté de la place vit Sébastien.
00:09:52Il vient d'emménager à Crépole.
00:09:54Il n'a pas été étonné de voir le Rassemblement national arriver en tête dans ce village de 500 habitants.
00:10:00Aujourd'hui, il est inquiet pour la sécurité de ses enfants.
00:10:04Moi, j'ai des enfants à bas âge et ça me fait peur, ça c'est sûr.
00:10:09Ils sont pas encore ados, mais bon, quand ils vont le devenir,
00:10:12donc ça sera, oui, oui, il faut être prudent.
00:10:16Ils sortiront pas comme ça pour le moment s'il n'y a rien d'autre.
00:10:20Ça c'est sûr, oui.
00:10:22Dans la quatrième circonscription de la Drôme, dont fait partie Crépole,
00:10:25les électeurs auront le choix entre sept candidats.
00:10:30Tiens, cette information à 36 jours des JO,
00:10:32Anne Hidalgo a décidé d'être rassurante.
00:10:35Elle s'est adressée aux étrangers qui hésitent à venir à cause de l'insécurité en France.
00:10:40Elle leur dit venez, vous ne risquez rien.
00:10:42Ça, c'est une chose.
00:10:43Première chose, deuxième information, on sait quand est-ce qu'elle va se baigner dans la Seine.
00:10:47Alors ça, c'est vraiment le grand ché, la date n'arrête pas d'être décalée.
00:10:50C'est fatigant ces histoires.
00:10:51Donc, à condition que cette date ne soit pas encore retardée.
00:10:54Regardez, elle annonce le 15, le 16 ou le 17 juillet ou la semaine d'après en fonction du temps.
00:10:59Donc, ça peut encore être retardé.
00:11:01Mais on revient avant la cérémonie d'ouverture des JO, donc le 26.
00:11:05C'est un peu ridicule, non ?
00:11:06Moi, j'ai hâte.
00:11:07Moi aussi, j'ai hâte de voir ça.
00:11:08On est tellement distraits avec Shana.
00:11:10Moi, j'ai hâte.
00:11:11Envoyez-nous sur le terrain ce jour-là.
00:11:13Ça va être l'événement, voilà.
00:11:15Bon, allez, on a des nouvelles de Kylian Mbappé.
00:11:30On a des nouvelles de Kylian Mbappé.
00:11:38Il est retourné à l'entraînement hier.
00:11:39Oui, des images ont été publiées sur le compte Instagram de l'équipe de France.
00:11:44On le voit se préparer, le nez bandé, évidemment, mais sans masque.
00:11:48Avant de rejoindre le terrain ensuite, il a bénéficié d'une séance à l'écart des autres.
00:11:53Il a pu s'essayer au tir au but, sauf que sa fracture l'empêche de frapper la balle aussi fort que d'habitude.
00:11:59C'est ce qu'il a dit et puis ça l'empêche de respirer correctement.
00:12:02Sa présence demain face aux Pays-Bas est plus qu'incertaine,
00:12:05même si selon son coéquipier Adrien Rabiot, rien n'est acté.
00:12:09En revanche, Didier Deschamps aurait déjà prévu une composition de secours au cas où.
00:12:29C'est aussi simple que ça avec New Tribulet.
00:12:33C News, il est 6h13.
00:12:34Merci d'être avec nous.
00:12:35Dans un instant, on retrouvera Claude Moniquet qui sera en direct avec nous.
00:12:38On va parler de la ville de Bruxelles qui refuse d'accueillir l'équipe de foot d'Israël
00:12:42début début septembre pour un match face à la Belgique.
00:12:46Il y a les raisons officielles.
00:12:46Il y a les raisons officieuses.
00:12:48Vous allez voir. Restez bien avec nous à tout de suite.
00:12:53C News, il est 6h17.
00:12:55Merci d'être avec nous.
00:12:56Le Point Info tout d'abord avec Chanel Ousto.
00:12:59Après le viol inqualifiable d'une jeune fille juive à Courbevoie, un temps d'échange
00:13:06sera bientôt organisé dans les écoles sur le racisme et l'antisémitisme, demande formulée
00:13:10par Emmanuel Macron.
00:13:11Hier, à l'appel du collectif Nous Vivrons, plusieurs centaines de personnes étaient
00:13:15rassemblées devant l'hôtel de ville de Paris.
00:13:17De nombreuses personnalités étaient présentes, notamment le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti
00:13:23et le président du CRIF, Yonatan Harfi.
00:13:26Et puis l'ex-reconquête Marion Maréchal rejoint le groupe conservateur ECR au Parlement européen.
00:13:31Je rappelle qu'elle a été exclue de son parti par Éric Zemmour pour trahison.
00:13:35Nicolas Bègue, Guillaume Pelletier et Laurence Tronchus, également évincés, ont suivi
00:13:41leur tête de liste chez ECR.
00:13:43Grâce à ces ralliements, le groupe comptabilise un total de 83 députés.
00:13:47C'est plus que le groupe centriste Renew Europe des députés Renaissance.
00:13:52Merci, Chana.
00:13:53Cette information dont je voulais vous parler ce matin, le bourgmestre de Bruxelles vient
00:13:56d'interdire le match Belgique-Israël de Ligue des Nations, prévu à Bruxelles le 6
00:14:02septembre prochain, officiellement pour des raisons de sécurité.
00:14:05Claude Monniquet en direct avec nous.
00:14:07Bonjour, Claude.
00:14:09On voit le communiqué de la ville de Bruxelles qui est très, très long.
00:14:15Claude Monniquet, bonjour, Claude.
00:14:17Ce qui a motivé la mairie de Bruxelles, en réalité, c'est qu'elle ne voulait pas déplaire
00:14:23à une frange de la population bruxelloise.
00:14:25Expliquez-nous.
00:14:27Oui, parce qu'il faut regarder la réalité en face.
00:14:29Le bourgmestre de Bruxelles, donc le maire de Bruxelles, parle d'une décision difficile
00:14:34prise par une analyse consciencieuse et approfondie de la situation.
00:14:38Il dit que le risque de manifestations et de contre-manifestations sont importants.
00:14:42D'abord, déjà, les manifestations, on voit bien ce que c'est.
00:14:46Les contre-manifestations, on a plus de mal à voir parce qu'on imagine assez mal
00:14:49la très petite communauté juive de Belgique, 30 000 personnes,
00:14:54aller descendre dans la rue pour affronter des manifestants pro-palestiniens
00:14:59qui pourraient être des dizaines de milliers ou en tout cas des milliers.
00:15:03Et puis, il y a deux réalités qu'il faut quand même se rappeler.
00:15:06Bruxelles, c'est la capitale européenne et c'est le siège de l'OTAN.
00:15:09Ça veut dire qu'à ce titre, la ville est habituée à accueillir
00:15:13plusieurs sommets de chefs d'État chaque année.
00:15:16Chaque semaine, plusieurs réunions ministérielles à très haut niveau,
00:15:19des visites de délégations étrangères et de chefs d'État étrangers
00:15:22et des manifestations internationales à risque.
00:15:25Deuxième point, la Belgique a un réel savoir-faire en matière de maintien
00:15:29de l'ordre lié au sport et aux matchs de football,
00:15:33entre autres contre le hooliganisme, et a enseigné ces techniques
00:15:36à l'étranger et accueille des stagiaires de police étrangère.
00:15:39Et cette police belge ne serait pas capable de maintenir l'ordre
00:15:43autour d'un match de football.
00:15:44Donc, il y a une autre raison.
00:15:45Et l'autre raison, effectivement, c'est ne pas déplaire
00:15:47à une partie de la population.
00:15:49C'est déjà pour ça, d'ailleurs, qu'après le 7 octobre,
00:15:52Bruxelles a été la seule capitale européenne à ne pas rendre hommage
00:15:55aux victimes israéliennes.
00:15:57Et puis, il y a eu un gros coup de semence il y a quelques jours,
00:16:00élection régionale, trois élus islamistes au Parlement de Bruxelles.
00:16:04Or, une date à retenir, en octobre, le 13 octobre, un mois après
00:16:09ce fameux match, on votera pour les municipales en Belgique.
00:16:13Merci beaucoup, Claude.
00:16:15Merci pour vos lumières, votre expertise.
00:16:18On va vous retrouver tout au long de la matinale sur cette
00:16:21information. Il est 6h20.
00:16:23Dans un instant, dépenses publiques stop à l'hémorragie.
00:16:28Tout le monde dit qu'il faut faire des économies.
00:16:31Très bien, mais sur quoi ?
00:16:33On va voir ça avec l'ami Guyot et tout de suite.
00:16:38Les promesses de campagne sont pratiquement toutes synonymes
00:16:41de dépenses supplémentaires.
00:16:43Pourtant, plus que jamais, il faudrait couper ces dépenses.
00:16:45Or, justement, des pistes d'économies sérieuses existent.
00:16:49On va voir ça avec l'homme Guyot.
00:16:51Votre programme avec Domexpo.
00:16:53Quatre villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter pour
00:16:56découvrir la vôtre.
00:16:58Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:17:00Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:17:02Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
00:17:06groupeverlaine.com.
00:17:08L'hommie que vous vouliez nous parler de la tribune dans le Figaro
00:17:11de Xavier Fontanet, ancien patron d'Ecilor, qui appelle tous les
00:17:15partis à se pencher sérieusement sur nos dépenses publiques.
00:17:17Selon lui, c'est urgent et personne ne s'y intéresse.
00:17:19Oui, en effet, cet ancien grand patron n'est pas le seul parmi
00:17:22les dirigeants français à réclamer une véritable politique
00:17:25de réduction de la dépense publique.
00:17:26Il explique dans cette tribune au Figaro que depuis 1974
00:17:30et la crise pétrolière, nos gouvernants successifs ont utilisé
00:17:34la dépense publique comme un accélérateur de croissance.
00:17:37En clair, on a dépensé toujours plus pour injecter de l'argent
00:17:39dans l'économie et la faire tourner.
00:17:41Mais le problème, c'est que ce que l'État a donné d'un côté,
00:17:44il est obligé de le reprendre de l'autre.
00:17:46Et la hausse des dépenses publiques s'est donc accompagnée
00:17:49d'une hausse des impôts, des taxes, des prélèvements
00:17:51et des cotisations qui attiennent aujourd'hui un niveau tel
00:17:53que nous sommes devenus le pays champion d'Europe et du monde
00:17:56en matière de prélèvements.
00:17:57En clair, nous sommes le pays où sur chaque euro que l'on gagne
00:18:00ou que l'on produit, l'État en prélève près de la moitié.
00:18:03Pour résumer tout cela, il a une formule très parlante et imagée.
00:18:06Il écrit dans le Figaro.
00:18:08L'État, quand il vous redonne du sang dans le bras droit
00:18:10pour vous mettre en bonne santé,
00:18:12il est obligé de prélever dans le bras gauche,
00:18:14mais il doit garder une partie pour gérer son périmètre qui s'étend.
00:18:17Oui, parce que, évidemment, l'État vous redonne moins
00:18:19que ce qu'il vous prend, puisqu'il faut bien payer entre temps
00:18:22les fonctionnaires, alimenter le millefeuille territorial
00:18:24et faire tourner l'ensemble de l'administration
00:18:27qui grosse année après année après année après année.
00:18:30Comment réduire les dépenses alors ?
00:18:32Eh bien, la première piste, c'est justement de faire maigrir
00:18:34toute cette structure de l'État, toute cette administration.
00:18:37Pour ça, on peut, par exemple, supprimer une strata administrative,
00:18:41les régions, par exemple, ou fusionner les communes les plus petites.
00:18:45On peut aussi alléger les normes.
00:18:47Aujourd'hui, il faut savoir que quand l'État veut construire une route
00:18:50ou un bâtiment, il y a tellement de réglementations et de normes
00:18:53à respecter que le coût du moindre chantier explose.
00:18:56On pourrait simplifier sur ce point et sans doute économiser beaucoup.
00:19:00Et puis, il y a plus drastique comme mesure, suppression
00:19:02de certains ministères, augmentation des concessions
00:19:05pour la gestion de lignes de transport ou de certains services publics.
00:19:08Privatisation éventuelle.
00:19:10Les leviers restent nombreux.
00:19:12Pour limiter les prélèvements, qu'est-ce qui est préconisé ?
00:19:15Eh bien, ce qui nous coûte le plus cher en proportion aujourd'hui,
00:19:17ce sont les retraites.
00:19:18Sans toucher aux pensions actuelles et continuer à les verser,
00:19:22on pourrait commencer à imaginer une transition vers un système
00:19:24par capitalisation, par exemple, pour les futurs retraités,
00:19:28avec le développement notamment de l'actionnariat salarié,
00:19:31ce qui permet de créer un complément de retraite.
00:19:33On peut aussi permettre à ceux qui veulent travailler plus longtemps
00:19:36de le faire et puis surtout baisser les prestations qui sont versées
00:19:39sans que l'on ait à cotiser ou les conditionner à des contreparties,
00:19:42comme on l'a fait avec le RSA, qui est conditionné et qui est surtout
00:19:47pour lequel il y a 15 heures d'activité obligatoire.
00:19:49Un système qui pourrait être étendu à d'autres domaines.
00:19:54C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:19:56installateur de pompes à chaleur RR et RO de marque française
00:20:00avec contrat de maintenance.
00:20:02C'était votre programme avec Domexpo, 4 villages en Ile-de-France,
00:20:0550 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
00:20:08Plus d'infos sur domexpo.fr.
00:20:11Le temps tout de suite et on commence avec la météo des plages.
00:20:14La météo des plages avec BDOR.fr.
00:20:16L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
00:20:19L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
00:20:23Place à présent à votre météo des plages où les conditions météo
00:20:26resteront mitigées aujourd'hui.
00:20:27Néanmoins, les températures vont légèrement remonter avec 21 degrés
00:20:31à Deauville ou encore 22 degrés à Grandville.
00:20:33L'eau, quant à elle, restera un peu fraîche.
00:20:35Même type de conditions météo sur la façade ouest avec en moyenne 20 degrés.
00:20:39Dans l'eau, vous aurez localement entre 16 et 17 degrés.
00:20:42Pour le golfe de Gascogne, temps très nuageux, température bien trop fraîche
00:20:45pour la saison avec seulement 21 degrés à Arcachon ou encore Arroyant.
00:20:49Dans l'eau, vous aurez localement 20 degrés à Saint-Jean-de-Luz.
00:20:52Beaucoup de nuages également autour du golfe du Lyon, 27 degrés à Sanary.
00:20:56Températures qui resteront donc toujours au-dessus des normales de saison.
00:20:59Et la chaleur se maintiendra également du côté de la Corse avec en moyenne
00:21:0337 degrés à Ajaccio avec en prime le maintien d'un temps très nuageux
00:21:07en raison de la présence du sable du Sahara.
00:21:09Excellente journée à tous.
00:21:26Panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:21:29Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:21:32Petite pensée pour Pascal Praud ce matin, Alexandra,
00:21:34parce que vous nous emmenez à la boule.
00:21:35Oui, ville que Pascal Praud affectionne particulièrement.
00:21:38Hier, il y a eu des intempéries avec de fortes précipitations.
00:21:42Toujours ces conflits de masse d'air et un temps instable.
00:21:44Des trombes d'eau avec ces orages.
00:21:45Et puis, on a également localement de grosses averses, des inondations
00:21:49dans le département du Rhône avec de la grêle et des conditions météo
00:21:53particulièrement agitées.
00:21:53Regardez ces images assez impressionnantes.
00:21:55Beaucoup, beaucoup de grêle hier et ça va continuer aujourd'hui
00:21:58avec un temps instable.
00:21:59D'ailleurs, aujourd'hui, c'est le premier jour de l'été
00:22:01et les conditions météo s'annoncent chaotiques.
00:22:03Deux départements restent placés sous surveillance.
00:22:06Le département du Ménéloir ou encore la Mayenne,
00:22:08puisque la rivière Loudon est en train de déborder.
00:22:11Donc, situation à surveiller pour ces deux départements.
00:22:14Au programme donc aujourd'hui, deux zones pluvieuses
00:22:16avec un temps très variable, très instable entre les Pyrénées et le centre.
00:22:20Beaucoup de précipitations également entre les Pyrénées orientales
00:22:23et les Alpes en passant également par la Côte d'Azur
00:22:25ou encore le Lyonnais.
00:22:26Sur le nord, c'est un peu plus clément avec quelques orages résiduels,
00:22:30notamment en allant vers la Belgique.
00:22:31Et puis dans l'après-midi, regardez, premier jour de l'été
00:22:35et des conditions météo presque chaotiques entre le sud-ouest
00:22:38et les régions centrales, notamment en allant vers le bassin parisien.
00:22:41Des orages également sur les Alpes, tant laiteux, nuageux et pluvieux,
00:22:45notamment sur la Côte d'Azur.
00:22:46Poussière du Sahara sur le sud-est ou encore sur la Corse.
00:22:49Bref, beaucoup de choses à dire.
00:22:51Vent d'autant qui va d'ailleurs également se renforcer.
00:22:53Donc une journée qui est loin d'être estivale.
00:22:55Côté température, c'est plutôt doux ce matin.
00:22:5817 à Paris, 17 à Toulouse ou encore 22 degrés à Nice.
00:23:01Et dans l'après-midi, les températures sont un peu fraîches en Bretagne.
00:23:0420 degrés pour la pointe bretonne, 25 à Orléans, 29 à Nice
00:23:08et localement jusqu'à 37 degrés du côté d'Ajaccio avec le vent de Sirocco.
00:23:14C'était La Météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:23:17garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:23:19Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:23:22C'est Newsy, il est 6h30.
00:23:24Bienvenue à tous.
00:23:25À la une ce matin, le ministère de l'Intérieur qui a classé les candidats
00:23:29aux élections législatives en fonction de leur parti politique.
00:23:32Il qualifie l'alliance LR-RN d'extrême droite,
00:23:36alors qu'à gauche, il parle d'union de la gauche et non pas d'extrême gauche.
00:23:40Faut-il y voir un deux poids, deux mesures ?
00:23:42On en parle dès le début de ce journal.
00:23:44Après l'abominable viol antisémite de Courbevoix,
00:23:47la réaction de Jean-Luc Mélenchon est biaisée.
00:23:49On y revient avec vous, Élodie Huchard.
00:23:51À tout de suite, Élodie.
00:23:54La situation politique inédite et incertaine que vit le pays
00:23:57inquiète les patrons, alors que le MEDEF va entendre
00:24:01aujourd'hui les programmes des partis politiques.
00:24:04Reportage en Haute-Garonne.
00:24:07À Lyon, la statue de Louis XIV, Place Belcourt,
00:24:11qui vient d'être restaurée, est régulièrement dégradée.
00:24:15Il a fallu installer des barrières provisoires
00:24:18pour la protéger.
00:24:19C'est évidemment scandaleux.
00:24:21On y est allés.
00:24:23C'est une décision quelque peu surprenante,
00:24:25c'est le moins qu'on puisse dire.
00:24:27Le ministère de l'Intérieur a publié un nuancier politique
00:24:30avant les législatives qui classe tous les candidats aux élections
00:24:33en fonction de leur couleur politique.
00:24:35Résultat, la France insoumise et le NPA, par exemple, ont été étiquetés
00:24:40d'un, j'allais dire sympathique, union de la gauche avec le PS et le PC.
00:24:43Alors que de leur côté, les Républicains qui ont suivi Éric Ciotti
00:24:47dans son rapprochement avec le Rassemblement national
00:24:49ont été classés union de l'extrême droite.
00:24:51La France insoumise, union de la gauche.
00:24:53Les Républicains, union de l'extrême droite.
00:24:55Est-ce qu'il faut y voir un nouveau deux poids deux mesures ?
00:24:58On voit ça avec Clotilde Payet et Aminata Deme.
00:25:01L'union LRRN d'extrême droite, c'est de cette manière
00:25:04que le ministère de l'Intérieur a classé les candidats aux législatives.
00:25:08Un nuancier publié par Beauvau
00:25:10qui classe tous les candidats aux législatives dans des familles politiques.
00:25:14C'est ainsi que les 70 candidats LRRN
00:25:17se retrouvent dans la catégorie d'extrême droite,
00:25:19alors que les Républicains n'en font pas partie.
00:25:22A gauche, c'est sous la catégorie union de la gauche
00:25:25que Beauvau a étiqueté les candidats du Nouveau Front populaire.
00:25:28Il comprend la France insoumise, le PS, le PCF ou encore le NPA.
00:25:33Ainsi, aucun de ces partis n'a été classé d'extrême gauche.
00:25:37Pourtant, certains candidats du Nouveau Front populaire
00:25:40se réclament d'une gauche radicale comme Philippe Poutou
00:25:42ou encore Ali Diouara, dont certaines publications
00:25:45sur les réseaux sociaux ont provoqué l'indignation,
00:25:48notamment lorsqu'il a qualifié Raphaël Glucksmann de candidat sioniste.
00:25:52Pour rappel, le RN avait contesté l'année dernière
00:25:54sa classification dans l'extrême droite
00:25:56par le ministère de l'Intérieur pour les élections sénatoriales.
00:26:00Une requête rejetée par le Conseil d'État.
00:26:03Est-ce que vous êtes choqués ? Est-ce que c'est honnête ou pas ?
00:26:05Est-ce que vous y voyez une tentative de nuire aux listes LRRN ?
00:26:09Est-ce qu'il y a tout simplement un deux poids deux mesures,
00:26:11comme ce que disait Chana à l'instant ?
00:26:13Je voudrais vous entendre.
00:26:14Vous flashez le QR code, vous enregistrez votre vidéo
00:26:16et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:26:20L'enquête sur l'abominable viol antisémite
00:26:23d'une jeune fille de 12 ans à Courbevoie.
00:26:25Selon les premières déclarations de la victime,
00:26:27ses agresseurs l'auraient emmenée de force dans une école maternelle
00:26:30désaffectée juste à côté de chez elle.
00:26:33L'un d'eux lui aurait reproché de cacher sa religion
00:26:35avant de la traiter de sale juive.
00:26:37Un autre l'a menacée de mort si jamais elle parlait à la police.
00:26:41Clotilde Payet.
00:26:45C'est ici, dans cette crèche désaffectée,
00:26:47que la jeune fille de 12 ans a subi un calvaire.
00:26:50Elle dévoile aux enquêteurs les circonstances dramatiques
00:26:52de l'agression qu'elle a subie.
00:26:54Un viol à caractère antisémite.
00:26:56L'un des adolescents mis en cause lui a posé des questions
00:26:59concernant sa religion juive et sur Israël.
00:27:02Elle dit aussi avoir été traitée de sale juive par ses agresseurs.
00:27:05Un acte qui laisse sans voix les habitants de ce quartier,
00:27:08pourtant paisible et sans histoire.
00:27:10Je n'aurais jamais imaginé qu'il y ait des trucs comme ça se serait passé.
00:27:14C'est désagréable.
00:27:16C'est très dur pour tout le monde.
00:27:18Tout le monde est avec elle.
00:27:19C'est clair que tous les jours, il y a des actes antisémites
00:27:23et que les Juifs ne se sentent plus en sécurité en France.
00:27:27L'agression d'une extrême violence contraste avec le jeune âge des suspects.
00:27:31Deux adolescents âgés de 13 ans ont été écroués mardi.
00:27:34Le troisième suspect, 12 ans, a été placé sous statut de témoin assisté
00:27:38pour viol et a été mis en examen.
00:27:40Il fait l'objet de mesures éducatives provisoires.
00:27:43Selon la jeune fille, l'un des agresseurs a filmé la scène.
00:27:46Lors de leur interrogatoire, les trois mineurs ont fait de brèves
00:27:50déclarations spontanées, exprimant des regrets vis-à-vis de la victime
00:27:53sans aborder leur implication dans les faits.
00:27:56Dans la communauté juive et au-delà, les faits dénoncés par la jeune fille
00:27:59ont provoqué une très vive émotion.
00:28:01Le collectif Nous Vivrons se sont rassemblés en hommage
00:28:04devant l'hôtel de ville de Paris.
00:28:07Voilà, je voudrais qu'on s'attarde quelques instants sur ce tweet
00:28:09de Jean-Luc Mélenchon.
00:28:10On va s'y attarder avec vous.
00:28:11Et le Ducharme, il ne veut pas parler d'antisémitisme.
00:28:14Il parle de racisme antisémite.
00:28:16Oui, on voit le tweet, lui, qui en général ne réagit pas forcément
00:28:19sur ce genre d'affaires, dit horrifié par ce viol à courbe voix
00:28:23et tout ce qu'il met en lumière concernant le conditionnement
00:28:25des comportements masculins criminels dès le jeune âge et du racisme
00:28:29antisémite, solidarité et pensée émue pour la victime
00:28:31et ses proches.
00:28:32Et il dit aussi qu'on ne transforme pas ce crime ni la souffrance
00:28:35qu'il engendre en spectacle médiatique.
00:28:37Alors, on peut s'interroger sur ce que veut dire déjà ce conditionnement
00:28:39des comportements masculins.
00:28:41Est-ce là une tentative de trouver des excuses ?
00:28:44Est-ce qu'un viol arrive par conditionnement ?
00:28:45On a un peu du mal à comprendre la logique.
00:28:47Vous le disiez aussi, il préfère parler de racisme antisémite
00:28:50plutôt simplement que d'antisémitisme.
00:28:51Et puis surtout, il déplore ce à quoi il participe
00:28:54quand il parle qu'il ne faut pas que ça tombe dans le spectacle médiatique,
00:28:56que ça engendre le spectacle médiatique, comme il le dit.
00:28:58En fait, il fait ce que font tous les partis politiques sur ce drame,
00:29:01malheureusement, de la récupération.
00:29:03Et on a aussi le même genre de tweets du côté de Sandrine Rousseau.
00:29:06Soutien, évidemment, plein et entier à cet enfant de 12 ans.
00:29:09Le viol est un instrument patriarcal d'avilissement,
00:29:13de soumission et d'humiliation.
00:29:15On voit qu'il utilise un petit peu la même rhétorique.
00:29:18Et dans le même temps, on a, et on le disait tout à l'heure,
00:29:19Emmanuel Macron, qui propose un temps d'échange sur les écoles,
00:29:22sur le racisme et l'antisémitisme.
00:29:24Quand on voit combien il est compliqué pour les professeurs
00:29:26d'évoquer ces sujets, on imagine que ce cours,
00:29:29ce temps d'échange, va être très complexe à mettre en place.
00:29:31Merci beaucoup. Merci beaucoup, Élodie.
00:29:33Une candidate de l'Union LRRN dans l'Isère,
00:29:36victime d'injures racistes sur les réseaux sociaux.
00:29:39Elle s'appelle Anna de Mansoury.
00:29:41Elle était l'invitée de Cyril Hanouna hier sur Europe 1.
00:29:43Et elle assure que ce déferlement de haine et de violence
00:29:46ne l'empêchera pas de poursuivre sa bataille politique.
00:29:48Regardez ce qu'elle dit.
00:29:49Au contraire, ça me conforte dans ce que je pense.
00:29:51Je sais que ces personnes-là pensent être dans le camp du bien,
00:29:54mais au contraire, ce sont des personnes de gauche
00:29:56qui mettent des gens dans des cases en fonction de leur couleur de peau
00:29:59ou de leur origine.
00:29:59Moi, à droite, dans le camp patriote,
00:30:02on ne m'a jamais rappelé que j'étais d'origine maghrébine.
00:30:05Le MEDEF s'inquiète de l'avenir économique de la France,
00:30:09que ce soit chez les artisans, les commerçants, les patrons.
00:30:13Les programmes des partis, et notamment du RN
00:30:17ou du Nouveau Front Populaire, ne sont pas plébiscités.
00:30:19Oui, ils craignent un déclin économique interne et international,
00:30:22voire un isolement.
00:30:24Un reportage dans deux entreprises automobiles avec Jean-Luc Thomas.
00:30:29Le week-end dernier, dans ce garage, c'était portes ouvertes
00:30:32comme partout en France.
00:30:33Le résultat de cette opération commerciale est en baisse
00:30:36par rapport à 2023, la faute en grande partie à la dissolution.
00:30:41L'ambiance est très pessimiste.
00:30:43Aujourd'hui, avec ce manque de visibilité,
00:30:45on n'arrive pas à se projeter,
00:30:48ce qui fait que, qu'on soit chez une entreprise
00:30:50ou utilisateur de véhicules, ou consommateur lambda,
00:30:55on se pose énormément de questions.
00:30:57Autant que le présent, le futur, inquiètent les patrons des PME.
00:31:01On est dans l'incertitude.
00:31:02Et ce dont on a besoin aujourd'hui, c'est un socle juridique fort.
00:31:05Toujours dans le secteur automobile, dans cette entreprise,
00:31:08le dirigeant trouve la période néfaste pour les affaires.
00:31:11Lui aussi craint l'incertitude.
00:31:14On dit que les élections, alors, à juste titre ou pas,
00:31:17c'est pas des études, on dit que les élections refroidissent un peu le commerce.
00:31:21Et puis, dans tous les cas, dans l'entreprise, on n'aime pas l'incertitude.
00:31:24Et donc, là, c'est un peu le pire, parce que d'une part, c'est une élection,
00:31:28mais en plus, elle n'était pas prévue au calendrier.
00:31:31Le monde économique en général est donc suspendu
00:31:33au résultat des élections législatives.
00:31:35Pour déterminer sa feuille de route,
00:31:37les entrepreneurs veulent faire entendre leur voix.
00:31:43Voilà, le pire pour un chef d'entreprise, c'est l'incertitude.
00:31:46C'est d'être dans le brouillard, à l'homique guillot.
00:31:48Oui, de ne pas pouvoir prévoir et anticiper.
00:31:51Après, c'est vrai que dans les mesures du Front populaire,
00:31:54c'est la question des salaires qui inquiètent le plus,
00:31:56avec cette augmentation potentielle du SMIC,
00:31:58parce que là, ça impacterait directement la trésorerie des entreprises.
00:32:03Et plus globalement, le climat et l'incertitude
00:32:05peuvent peser sur la situation économique du pays et celle des affaires.
00:32:09Le styliste français Jean-Charles de Castelbajac a été choisi
00:32:12pour créer les vêtements liturgiques des cérémonies de réouverture
00:32:16de Notre-Dame.
00:32:17C'est le diocèse de Paris qui lui a confié cette mission.
00:32:20Alors, on va regarder les images.
00:32:22En attendant, je vais vous lire la réaction du créateur.
00:32:25Ce qui m'est venu d'emblée à l'esprit, c'est d'exprimer le rayonnement de la foi
00:32:29et d'évoquer la croix de la Renaissance, cette croix de chevet de la cathédrale
00:32:32qui a résisté aux flammes de l'incendie en 2019.
00:32:35Et donc, ces tenues seront portées par des prêtres,
00:32:38par l'archevêque et également des évêques.
00:32:40Il avait déjà dessiné des vêtements religieux pour les JMJ en 1997.
00:32:46Et du coup, c'est magnifique.
00:32:48On va peut-être revoir les images, tiens.
00:32:51C'est magnifique, c'est l'art.
00:32:52Il se décrit comme un artisan.
00:32:54Voilà, c'est beau.
00:32:55Archevêque et diacre.
00:32:57Et je crois qu'il y a d'autres tenues pour les prêtres.
00:33:00Deuxième déclinaison, sans chasuble.
00:33:03Voilà, signé Jean-Charles de Castelbajac.
00:33:05De la natation, tout de suite.
00:33:08Votre programme avec Nutribullet.
00:33:10Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:33:13Eh oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:33:16Votre programme avec Groupe Verlaine.
00:33:18Installateur de panneaux solaires pour professionnels et propriétaires
00:33:22exploitant leur commerce.
00:33:23Groupe Verlaine.pro.
00:33:25De la natation avec la nouvelle qualification de Léon Marchand
00:33:28pour les Jeux de Paris.
00:33:29Oui, le nageur s'est officiellement qualifié pour le 200 mètres
00:33:32Brasse et Papillon.
00:33:33Il a réalisé un chrono d'une minute 54 secondes en finale
00:33:37des Championnats de France de natation hier.
00:33:40Après sa déception de lundi au 400 mètres quatre nage,
00:33:44on vous en parlait le lendemain.
00:33:45Il avait été déçu de son chrono qu'il ne trouvait pas satisfaisant.
00:33:48Eh bien là, cette fois-ci, le prodige français a dit avoir pris
00:33:50beaucoup de plaisir sur cette course.
00:33:52Ça me donne confiance pour la suite, a-t-il déclaré.
00:33:58C'était votre programme avec Groupe Verlaine.
00:34:00Installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:34:04Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:34:06C'était votre programme avec Nutribullet.
00:34:08Un maximum de nutriments en un minimum d'effort.
00:34:11Eh oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:34:156h41, bon réveil à tous.
00:34:17À Lyon, on est obligé de mettre des barrières autour de la statue de Louis XIV
00:34:21sur la place Bellecour, parce que sinon, il y a des imbéciles
00:34:23qui l'abîment, qui mettent des graffitis, qui la vandalisent.
00:34:27Voilà où on en est.
00:34:29On va vous y emmener, place Bellecour.
00:34:31Vous allez voir réaction de Lyonnais.
00:34:32À tout de suite.
00:34:33C'est news, il est 7h moins le quart.
00:34:39Bienvenue à tous.
00:34:40Tout d'abord, le Point Info.
00:34:41Les toutes dernières informations avec Chana Lousteau.
00:34:46Éric Ciotti lance un nouvel appel aux électeurs de droite
00:34:49dans les colonnes du Figaro.
00:34:50Il leur dit revenez à la raison, revenez à la maison.
00:34:53Selon le président des Républicains, l'Union des droites est le seul rempart
00:34:57contre une victoire de l'extrême gauche et un maintien du macronisme au pouvoir.
00:35:02Et puis, ça y est, on sait quand est-ce qu'Anne Hidalgo se bagnera dans la Seine.
00:35:05À condition que cette date ne soit pas encore retardée, bien sûr.
00:35:08Ça sera le 15, le 16 ou le 17 juillet ou la semaine d'après en fonction de la météo.
00:35:14Mais ce qui est sûr, c'est que ça sera avant la cérémonie d'ouverture
00:35:17des Jeux dits la maire de Paris.
00:35:21Et puis, Guillaume Papé est retourné à l'entraînement avec l'équipe de France.
00:35:24Le nez bandé, bien sûr, mais sans masque.
00:35:26Il a bénéficié d'une séance à l'écart des autres.
00:35:29Il a pu s'essayer au tir au but.
00:35:31Mais sa fracture l'empêche de frapper la balle aussi fort que d'habitude.
00:35:34Sa présence de demain face aux Pays-Bas est donc plus qu'incertaine,
00:35:37même si, selon son coéquipier Adrien Rabiot, rien n'est acté.
00:35:43Si il frappe moins fort que d'habitude, à mon avis, il ne sera pas...
00:35:45Oui, puis il a un peu de mal à respirer aussi.
00:35:46Et le masque ne devrait rien arranger, donc...
00:35:48Pour jouer un match de l'Euro, il y a quand même mieux comme condition.
00:35:51C'est vrai.
00:35:51Bon, on va suivre...
00:35:53Mais on reste positif.
00:35:54On reste positif, vous avez raison.
00:35:56On reste toujours très positif.
00:35:57Allez, on va partir à Lyon.
00:35:59À Lyon, la statue de Louis XIV, installée Place Belcourt,
00:36:02ne cesse d'être dégradée depuis sa rénovation.
00:36:05Vous voyez derrière moi, c'est triste.
00:36:08Les dernières manifestations anti-RN n'ont rien arrangé.
00:36:11Des barrières provisoires ont dû être installées pour la protéger
00:36:15de ces imbéciles qui écrivent des slogans sur le pied des stalles
00:36:20sur lequel elle est installée.
00:36:22Et surprise, le maire Grégory Doucet s'est enfin exprimé sur le sujet.
00:36:25Visiblement, ça le gênait.
00:36:28Peut-être parce que, je ne sais pas, ce sont des militants
00:36:31proches de ses convictions qui écrivaient.
00:36:33Je ne sais pas pourquoi il a mis du temps à réagir.
00:36:36Olivier Médinier.
00:36:39La statue de Louis XIV trône désormais derrière des barrières
00:36:43dressées à la hâte.
00:36:44Une mesure provisoire afin d'éviter que l'édifice soit à nouveau dégradé.
00:36:49Ce n'est pas suffisant pour les Lyonnais.
00:36:51Ça paraît efficace, mais c'est pas efficace.
00:36:54Surtout, je vous dis, la nuit, on peut faire ce qu'on veut.
00:36:57Ce n'est pas une barrière qui arrête les tagueurs,
00:37:00ni même des caméras, ni rien du tout.
00:37:01Je pense qu'il faut prendre d'autres mesures, peut-être.
00:37:04Mais pour l'instant, il n'y a rien d'efficace, en tout cas.
00:37:06Inaugurée officiellement mi-mai après un an de travaux,
00:37:10la statue a été taguée de nombreuses fois,
00:37:13ce qui avait provoqué la colère de nombreux habitants.
00:37:16C'est désolant. On ne sait pas qui fait ça.
00:37:18C'est vraiment désolant.
00:37:20C'est une honte, après deux ans de travaux,
00:37:21de voir ça en deux semaines déjà dégradé.
00:37:23C'est n'importe quoi.
00:37:25Silencieux jusqu'à présent, le maire écologiste de Lyon
00:37:29a pris position dans un message posté sur les réseaux sociaux.
00:37:32Voir nos biens communs abîmés est un crève-cœur.
00:37:34Face aux dégradations répétées d'œuvres et de bâtiments,
00:37:37j'en appelle à la responsabilité de chacun.
00:37:39La statue équestre de Louis XIV,
00:37:41emblème du patrimoine lyonnais,
00:37:43avait été rénovée pour un coût de 1,5 million d'euros.
00:37:48Ça veut dire que maintenant, il y a de la peinture blanche.
00:37:50On voit que ça, on dirait une ZAD en fait.
00:37:53Il n'y a pas l'amour du beau, le respect du beau.
00:37:57Le mythe guillotin.
00:37:58Oui, et puis surtout, ça vient d'être refait,
00:38:02donc dégradé immédiatement.
00:38:04Accessoirement, ça coûte une fortune.
00:38:05Exactement.
00:38:06Plus d'un million d'euros.
00:38:07Bref, c'est désolant.
00:38:08Allez, la musique.
00:38:10Jean-Louis Aubert sort un nouveau single.
00:38:13Et on va vous le faire écouter.
00:38:22Jean-Louis Aubert sort « Merveille »,
00:38:28un nouveau titre qui annonce la sortie de son prochain album
00:38:31en septembre, le dixième de la carrière solo
00:38:34de l'ancien membre de Téléphone.
00:38:36Une chanson pleine de bonne humeur,
00:38:37parfaite pour accompagner l'été qui arrive, on espère.
00:38:52Prendre ce que la vie m'a ôté
00:38:56Et toi à mes côtés
00:39:00C'est une merveille
00:39:03Regarder cette vie sans part
00:39:07Cette mer qui s'attire au soleil
00:39:11Et te caresser
00:39:15C'est une merveille
00:39:18Aujourd'hui, cette vie m'en sorcelle
00:39:22On va se caliner au soleil
00:39:26Viens, on va plonger
00:39:30Je vais arrêter de m'estropier
00:39:34Ça ne fait pas vraiment pour danser
00:39:36C'était votre programme avec Thaléos.
00:39:38Thermostat connecté à vos radiateurs
00:39:40pour réduire vos factures d'énergie.
00:39:41Dispositif pris en charge par les aides.
00:39:43Thaléos.com
00:39:45Éric Ciotti lance ce matin un appel
00:39:48aux électeurs de droite.
00:39:49Revenez à la raison et revenez à la maison.
00:39:52Il lance cet appel dans le Figaro.
00:39:54On va y revenir dans un instant
00:39:56avec Élodie Huchard qui est avec nous ce matin.
00:39:58A tout de suite.
00:40:03La politique avec vous,
00:40:05Élodie Huchard, ce matin dans le Figaro.
00:40:07Éric Ciotti lance de nouveau un appel
00:40:09aux électeurs de droite.
00:40:10Oui, revenez à la raison et à la maison, dit-il.
00:40:12On peut d'abord se poser la question
00:40:13de qui est parti finalement de la maison LR.
00:40:15Est-ce que ce sont les électeurs
00:40:16ou pas plutôt Éric Ciotti lui-même ?
00:40:18Il explique la volonté d'aller vers cette union
00:40:21puisqu'il explique que c'est le seul rempart
00:40:23contre une victoire de l'extrême gauche
00:40:24et un maintien du macronisme au pouvoir.
00:40:26Et on voit qu'il ne choisit pas son ennemi.
00:40:28Il met en garde contre les deux,
00:40:29à la fois le Nouveau Front Populaire et la Macronie.
00:40:32Alors sur la Macronie, il dit
00:40:33le piège aurait été de laisser le président Macron
00:40:35obtenir une nouvelle majorité
00:40:37pour enfoncer le dernier clou
00:40:38dans le cercueil de la France.
00:40:39Et puis sur le Front Populaire,
00:40:41il dénonce le fait qu'il porte des dangers mortels
00:40:43compte tenu de sa complaisance avec la violence,
00:40:45l'antisémitisme, le terrorisme islamiste
00:40:47ou encore la haine des forces de l'ordre.
00:40:49Et puis il explique qu'il a lancé
00:40:50un nouvel élan à droite avec la conviction,
00:40:52dit-il, de donner une nouvelle chance à la droite,
00:40:54d'avoir un groupe parlementaire puissant
00:40:56et de jeter les bases de la reconstruction
00:40:57d'un vrai parti de droite.
00:40:59Est-ce qu'il y a vraiment un nouvel élan à droite,
00:41:01elle le dit ?
00:41:01Alors autant, il y a vraiment une clarification
00:41:03et il le dit lui-même.
00:41:04Il dit avoir percé la citadelle du politiquement correct
00:41:06et abattu ce mur idéologique mortifère.
00:41:09Mais c'est à nuancer parce que finalement,
00:41:11il n'a pas été suivi.
00:41:12Au début, on disait qu'Éric Ciotti
00:41:14voulait négocier environ 120 circonscriptions
00:41:16avec des dizaines de députés.
00:41:17Finalement, on est passé ensuite à 80 circonscriptions
00:41:19et finalement à 62.
00:41:21Il n'a pas été suivi par les cadres du parti
00:41:23ni les députés sortants,
00:41:24hormis une ou deux rares exceptions
00:41:26qui tous sont repartis avec le logo
00:41:28LR Canal Historique, si j'ose dire.
00:41:29Et puis on sait aussi qu'il a eu du mal
00:41:31à clôturer ses investitures.
00:41:33Et dans son entourage, on nous disait
00:41:34qu'on avait peur des remontées de terrain
00:41:35où finalement, ils étaient prêts à investir
00:41:37des candidats qu'ils ne connaissaient pas du tout.
00:41:39Et puis il dit aussi que c'est un moment
00:41:41charnière, je le cite, la France est à terre,
00:41:42tout s'effondre, nous sommes en 58,
00:41:44c'est le moment pour que les patriotes
00:41:45se lèvent et s'unissent en disant
00:41:47nous pensons d'abord à la France,
00:41:49pas aux petits calculs partisans.
00:41:50J'appelle tous mes amis à nous rejoindre
00:41:51dans cette démarche d'espérance.
00:41:53Et puis il justifie aussi son rapprochement
00:41:54avec le Rassemblement national en disant que,
00:41:56je le cite, ce qui nous rassemble
00:41:57est infiniment plus fort que ce qui pourrait
00:41:59encore nous distinguer.
00:42:00Alors, quelle est la suite, Élodie Huchard,
00:42:02pour Éric Ciotti et pour les candidats ?
00:42:04Alors d'abord, pour Éric Ciotti,
00:42:06il va y avoir cette fois son exclusion définitive
00:42:08à l'issue d'un bureau politique qui devrait être
00:42:09convoqué vraisemblablement en début
00:42:11de semaine prochaine, qui cette fois
00:42:12respecte les statuts, donc la décision
00:42:14devrait être incontestable.
00:42:15Et puis les candidats, on l'a vu finalement,
00:42:17et on en parlait tout à l'heure,
00:42:18ils sont partis sous des bannières différentes.
00:42:20Ceux d'Éric Ciotti sont partis sous la bannière
00:42:22Les Républicains à droite.
00:42:23Ça peut sembler anecdotique,
00:42:25c'est surtout un moyen pour qu'après son exclusion,
00:42:27il n'y ait pas une bataille juridique
00:42:28de savoir qui représente vraiment
00:42:30les Républicains à l'Assemblée nationale.
00:42:31Il a anticipé cela et puis donc,
00:42:33on pourrait avoir deux groupes
00:42:34à l'Assemblée nationale,
00:42:35s'y tenter qu'il y ait 15 députés évidemment.
00:42:37D'un côté, un groupe LR Canal Historique
00:42:39avec les sortants et d'un côté,
00:42:41un groupe d'Éric Ciotti qui s'appellera
00:42:42donc Les Républicains à droite,
00:42:43qui ne sera pas intégré
00:42:46par le Rassemblement national,
00:42:47mais qui sera un groupe en soutien
00:42:48du Rassemblement national.
00:42:49Merci beaucoup Elodie Huchard.
00:42:518h10, on sera avec Bruno Le Maire.
00:42:54Bruno Le Maire, ministre de l'Économie,
00:42:56invité de Laurence Ferrari
00:42:57pour la grande interview sur CNews
00:42:59et sur Europe 1.
00:43:01Et tout de suite, c'est le temps.
00:43:02Alexandra Blanc, cas de nouvelles mitigées,
00:43:04on va dire, on va voir ça en détail.
00:43:06Plus que mitigées, bon, c'est mon côté positif, optimiste.
00:43:23Et on commence cette météo Alexandra
00:43:25avec des images des orages d'hier dans le Rhône.
00:43:28Oui, notamment dans le Beaujolais,
00:43:29c'est une catastrophe pour les vignerons
00:43:31puisque les vignes souffrent.
00:43:33On ne sait pas si on va pouvoir avoir une récolte cette année.
00:43:35Beaucoup d'instabilité de la grêle, des grêlons
00:43:38qui ont localement dépassé les 4 cm hier dans le Beaujolais.
00:43:41Donc une situation catastrophique pour les vignes.
00:43:44Des dégâts également du côté de Mâcon.
00:43:47Une pensée donc ce matin pour tous nos viticulteurs.
00:43:49Et puis du côté d'hier, regardez ce ciel laiteux,
00:43:52ce ciel voilé, couleur ocre avec la présence du sable du Sahara,
00:43:56notamment entre la Corse et la Provence,
00:43:58avec donc le soleil qui ne sera pas au rendez-vous aujourd'hui.
00:44:01Depuis quelques jours, les voitures sont tâchées
00:44:04par ce sable du Sahara et donc ces images prises
00:44:07il y a seulement quelques minutes du côté de hier.
00:44:10Et puis deux départements restent placés sous surveillance.
00:44:12La Mayenne où ces deux départements,
00:44:15donc avec la rivière Loudon qui déborde ce matin.
00:44:19Situation à surveiller donc du côté de la Mayenne
00:44:21ou encore pour le Ménélois,
00:44:23puisque l'on a eu des inondations,
00:44:25beaucoup de précipitations pour ces deux départements.
00:44:27Et on va avoir encore quelques averses aujourd'hui
00:44:29avec une journée assez chaotique,
00:44:31je ne vous le cache pas, pour ce premier jour de l'été.
00:44:35Premier jour de l'été 2024 avec donc cette situation mitigée.
00:44:38Aujourd'hui, on a deux zones pluvieuses ce matin
00:44:40entre les Pyrénées et le Massif central.
00:44:42Fortes précipitations également actuellement
00:44:44entre les Pyrénées-Orientales, les Alpes,
00:44:46en passant également par le Var ou encore par les Bouches-du-Rhône,
00:44:49temps toujours instable.
00:44:50Localement, quelques orages résiduels en remontant vers la Belgique
00:44:54et puis un temps nuageux également sur la façade atlantique.
00:44:57Dans l'après-midi, pas d'amélioration.
00:44:59Toujours un temps très orageux,
00:45:00des orages parfois localement violents accompagnés de grêles,
00:45:03mais également avec ces orages, des trombes d'eau.
00:45:05Donc vraiment encore une situation à surveiller,
00:45:07peut-être une vigilance concernant plusieurs départements.
00:45:10Et ces pluies qui remontent cet après-midi
00:45:12en direction du Loiret, des Pays de la Loire
00:45:14ou encore du bassin parisien.
00:45:16Une journée également très agitée du côté de Lyon, de Saint-Étienne,
00:45:20en allant également vers les Alpes ou encore vers la Côte d'Azur
00:45:23avec des orages et ce sable du Sahara qui va se maintenir.
00:45:26On retrouve néanmoins quelques éclaircies sur la façade ouest,
00:45:29côté température.
00:45:30Températures qui sont plutôt douces ce matin,
00:45:3217°C du côté de Paris ou encore à Toulouse.
00:45:35Et dans l'après-midi, les températures resteront contrastées,
00:45:3720°C pour la pointe bretonne, 25°C en Bourgogne,
00:45:4128°C à Marseille et localement jusqu'à 37°C en Corse
00:45:44avec le vent de Sirocco, ce vent de sud
00:45:47qui rapporte donc le sable du Sahara et la chaleur.
00:45:50C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
00:45:52installateur de panneaux photovoltaïques
00:45:54garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:45:56Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:46:00C'est news, il est 6h59.
00:46:02Écoutez bien, premier tour des législatives dans 10 jours.
00:46:06Je voudrais vous entendre ce matin sur cette information dont on parle.
00:46:09Le ministère de l'Intérieur classifie les différents partis en lice
00:46:12pour les législatives.
00:46:14Les candidats de l'alliance LRRN sont inscrits dans la case
00:46:17« union de l'extrême droite »
00:46:19et les candidats Nouvelle-Nupes, le nouveau front populaire,
00:46:22sont dans la case « union de la gauche ».
00:46:24Pas d'extrême pour eux.
00:46:25Ce qui veut dire très concrètement que le candidat Éric Ciotti
00:46:28est classé à l'extrême droite par le ministère de l'Intérieur
00:46:31alors que le candidat Éléfique et Fichez, lui, il est juste « union de la gauche ».
00:46:35Est-ce que vous êtes choqués ? Est-ce que c'est honnête ou pas ?
00:46:36Est-ce que vous voyez une tentative de nuire aux listes de droite ?
00:46:40Est-ce qu'il y a un deux poids, deux mesures, tout simplement ?
00:46:42Vous flashez le QR code et on vous entendra à 7h30 et à 8h30.
00:46:47À la une de ce matin, évidemment, l'émotion et la colère
00:46:49après le violent isémite de la petite fille de 12 ans à Courbevoie.
00:46:53Des rassemblements ont eu lieu hier pour protester contre l'antisémitisme.
00:46:56Nous y étions.
00:46:57L'Union sociale pour l'habitat refuse toute discrimination
00:47:01dans l'accès aux logements sociaux.
00:47:03Qu'est-ce que cela veut dire exactement ?
00:47:04En réalité, c'est une prise de position politique
00:47:08et ça semble cibler le Rassemblement national.
00:47:11On sera dans un instant avec Michel Aubouin, ancien préfet,
00:47:14auteur d'un rapport sur le logement social.
00:47:16Il sera en direct avec nous à 7h10.
00:47:19La ville de Bruxelles refuse d'accueillir un match Belgique-Israël
00:47:22en Ligue des Nations début septembre.
00:47:24Et ce, officiellement, pour des raisons de sécurité.
00:47:29En réalité, il s'agirait surtout de ne pas froisser
00:47:32une partie de la population bruxelloise
00:47:34qui voit d'un mauvais œil que l'équipe d'Israël joue dans sa ville.
00:47:38Claude Moniquet, en direct avec nous.
00:47:40À tout de suite, Claude.
00:47:41La production de voitures est en chute libre en France.
00:47:43On n'en avait pas produit aussi peu depuis 1960.
00:47:47Quelles sont les raisons de ce déclin ?
00:47:48Lomid Guillot avec nous.
00:47:49À tout de suite, Lomid.
00:47:51Plusieurs centaines de personnes rassemblées
00:47:53devant l'hôtel de ville de Paris hier soir
00:47:54pour condamner le viol abominable d'une jeune fille juive à courbe voie.
00:48:00C'est le collectif Nous Vivrons qui est à l'origine de cette initiative.
00:48:03Alors, sur place, l'émotion, évidemment,
00:48:05mais aussi la colère était très présente.
00:48:07De nombreuses personnalités étaient là,
00:48:09comme le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti,
00:48:12et le président du CRIF, Yonatan Harfi.
00:48:14Reportage d'Audrey Bertheau, Jean-Laurent Constantini
00:48:16avec le récit de Mathieu Devese.
00:48:18Non, non, non !
00:48:20À l'antisémitisme !
00:48:22Juifs menacés, réfugiés engagés !
00:48:25Ils étaient des centaines à scander ces slogans hier soir à Paris,
00:48:28bouleversés par le viol d'une jeune adolescente juive de 12 ans à courbe voie.
00:48:33On se rappelle d'Ilan Halimi, il y a 15 ans,
00:48:35des petits-enfants à l'école de Toulouse,
00:48:38tués par Mohamed Merah à bout portant dans la cour de leur école.
00:48:40Et nous, on est là pour dire que ça suffit
00:48:42et on ne s'habituera pas aux actes antisémites.
00:48:44On ne sait pas si ça va servir à quelque chose.
00:48:46On en est là, on est désespérés déjà,
00:48:49mais malgré tout on se bat
00:48:51parce qu'on a une longue histoire derrière nous
00:48:53qui nous dit qu'on se bat.
00:48:55Ne rien céder face à l'antisémitisme,
00:48:57c'est aussi le message porté par Eric Dupond-Moretti,
00:49:00le ministre de la Justice,
00:49:02et Jean-Michel Blanquer, l'ancien ministre de l'Éducation.
00:49:05On doit être totalement radical sur ce point.
00:49:08Aucune, et c'est très simple,
00:49:10aucune complaisance avec l'antisémitisme.
00:49:13Je me battrai contre toutes les formes de racisme.
00:49:18L'antisémitisme n'est pas résiduel.
00:49:21Certains manifestants de confession juive
00:49:23réclament davantage de protection et de soutien.
00:49:26Personne n'agit, personne n'est concerné.
00:49:28La preuve ici, regardez bien.
00:49:30Est-ce que vous voyez des communautés ?
00:49:31Il n'y a personne, il n'y a que nous, comme d'habitude.
00:49:33Il faut aller plus loin, il faut des sanctions
00:49:36et là je demande des sanctions exemplaires
00:49:38pour justement que ça ne continue pas.
00:49:40On parle d'un enfant, d'une jeune fille,
00:49:42de la même âge que ma fille, de 12 ans.
00:49:44Face à l'émoi suscité par ce drame,
00:49:47Emmanuel Macron a demandé qu'un temps d'échange
00:49:49soit organisé sur le racisme et l'antisémitisme
00:49:52dans les prochains jours dans les écoles.
00:49:56Le Premier ministre Gabriel Attal a pris la parole hier soir.
00:50:00Ce qui s'est passé est absolument abject,
00:50:04insupportable, inqualifiable.
00:50:06Les peines seront très lourdes et sans appel.
00:50:10Moi, je le dis, j'appelle véritablement
00:50:12l'ensemble des responsables politiques
00:50:14à mettre des digues sur la question de l'antisémitisme.
00:50:18Assez des discours qui banalisent,
00:50:20assez des propos qu'on tolère,
00:50:22qui installent dans le pays un climat
00:50:24qui, je le dis, est mortifère.
00:50:26Et on le voit, hélas, depuis le 7 octobre,
00:50:28l'antisémitisme a repris de la vigueur dans notre pays.
00:50:32Voilà, et les chiffres le disent,
00:50:35plus 300% d'actes antisémites au premier trimestre de cette année
00:50:39par rapport à l'année dernière.
00:50:40Plus 300%, pas plus 10%, plus 300%.
00:50:44Un Français sur deux est choqué par les prises de position
00:50:47politiques des sportifs, des artistes et autres personnalités publiques.
00:50:50On a évidemment beaucoup parlé de Kylian Mbappé.
00:50:52C'est ce que révèle notre dernier sondage,
00:50:54CSA pour CNews, le JDD et Europe.
00:50:57Justement, vous évoquiez Kylian Mbappé hier en conférence de presse.
00:51:00Adrien Rabiot, milieu de terrain de l'équipe de France,
00:51:02a tenu à recentrer les débats sur l'euro de football.
00:51:06Chacun est libre de voter en fonction de ses convictions.
00:51:13Bien sûr, je ne vais pas vous donner mon vote,
00:51:17mais on est dans une démocratie et il faut l'accepter.
00:51:22Je pense qu'il ne faut pas non plus être trop parasité
00:51:23avec cette histoire-là au sein du groupe.
00:51:26On a une compétition à gérer au mieux.
00:51:30Voilà, c'est déjà assez compliqué, on le sait.
00:51:32On a nos problèmes à l'intérieur
00:51:35qui ne sont pas moindres.
00:51:37Donc, si on pouvait laisser ça un peu de côté, ce serait bien.
00:51:44Voilà, Adrien Rabiot qui rappelle quand même une règle.
00:51:47Déjà, on vote pour qui on veut, petit 1.
00:51:49Et petit 2, est-ce qu'on a besoin de Kylian Mbappé
00:51:53pour savoir pour qui voter ou de je ne sais quel artiste ?
00:51:57Bon, il peut y avoir débat.
00:52:00Cette information dont je voulais vous parler ce matin,
00:52:02le bourgmestre de Bruxelles vient d'interdire le match
00:52:05Belgique-Israël de Ligue des Nations,
00:52:08prévu à Bruxelles le 6 septembre prochain, Chana.
00:52:11Oui, alors officiellement pour des raisons de sécurité.
00:52:14Mais on va voir avec Claude Moniquet,
00:52:16spécialiste des questions du terrorisme et de renseignement.
00:52:19Claude, ce qui a motivé la mairie de Bruxelles en réalité,
00:52:23c'est qu'elle ne voulait pas déplaire à une frange de la population bruxelloise.
00:52:27Oui, Chana, c'est tout à fait ça.
00:52:28Officiellement, on nous dit que la Belgique ne pourrait pas
00:52:32accepter d'accueillir ce match pour des raisons de sécurité.
00:52:36Cette décision a été prise après une analyse,
00:52:39je cite, consciencieuse et approfondie.
00:52:42En réalité, quand on va plus loin, on se rend compte,
00:52:45il faut se rappeler de deux choses.
00:52:47Premièrement, Bruxelles, c'est la capitale européenne,
00:52:50donc le siège de l'Union européenne et c'est le siège de l'OTAN.
00:52:53Ce qui veut dire que depuis des dizaines d'années,
00:52:56cette ville est habituée à accueillir des sommets de chefs d'État
00:52:59une dizaine de fois par an,
00:53:00des réunions ministérielles de très haut niveau international,
00:53:03plusieurs fois par semaine,
00:53:05des visites de chefs d'État ou de gouvernements étrangers,
00:53:07des manifestations parfois violentes venues du monde entier.
00:53:12Deuxième chose dont il faut se souvenir ou qu'il faut savoir,
00:53:15c'est que la Belgique a un vrai savoir-faire, la police belge,
00:53:18en matière de maintien de l'ordre autour des matchs de foot,
00:53:20à tel point qu'elle exporte ce savoir-faire,
00:53:23qu'elle forme des polices étrangères
00:53:24ou que des policiers étrangers viennent se former en Belgique.
00:53:27Et donc cette police ne serait pas en mesure, nous dit-on,
00:53:30d'assurer la sécurité.
00:53:31Ce n'est évidemment pas très sérieux,
00:53:33c'est plutôt clairement un manque de courage
00:53:35face à une partie de la population
00:53:38qui pourrait mal réagir à la présence d'une équipe israélienne à Bruxelles.
00:53:43Et c'est ça aussi qui explique que, par exemple, après le 7 octobre,
00:53:47Bruxelles a été la seule capitale européenne
00:53:49à ne pas rendre hommage officiellement aux victimes du 7 octobre.
00:53:54Ça explique aussi que, malgré tout,
00:53:57il y a eu une centaine de manifestations anti-israéliennes,
00:54:00l'occupation de l'université, etc.
00:54:03Enfin, il faut se rappeler qu'il y a une date importante.
00:54:07Le 13 octobre, il y aura des élections,
00:54:09des élections municipales, communales en Belgique.
00:54:12Or, une liste islamiste qui défend la charia
00:54:15vient de faire élire trois députés au Parlement régional de Bruxelles.
00:54:19C'est ceux-là, manifestement,
00:54:21c'est cette partie de la population qui a voté pour ces gens
00:54:24que le maire de Bruxelles veut ménager.
00:54:28Et il est peut-être bon de rappeler
00:54:31qu'Israël et l'Italie à Rome le 14 octobre
00:54:40et à Paris, Israël et la France s'affronteront
00:54:43dans la même compétition le 14 novembre.
00:54:46Mais à Bruxelles, rien.
00:54:48Merci beaucoup, Claude.
00:54:49CQFD, une liste qui défend la charia
00:54:52qui a envoyé trois élus au Parlement régional à Bruxelles.
00:54:57Ça a de quoi inquiéter.
00:54:59À 36 jours des JO, Annie Dalgo a tenté d'être rassurante.
00:55:02La maire de Paris s'est adressée aux étrangers
00:55:04qui hésitent à venir à cause de l'insécurité en France.
00:55:06Et le contexte politique n'arrange rien.
00:55:08Certains craignent une montée de la violence
00:55:09après les élections législatives.
00:55:11Elle a donné à une conférence de presse hier.
00:55:13Écoutez.
00:55:14Je dis à tous nos amis qui, à l'étranger,
00:55:17s'interrogent, s'inquiètent et se disent
00:55:20que se passe-t-il en France ?
00:55:23Que se passe-t-il à Paris ?
00:55:25Je leur dis, venez.
00:55:27C'est un endroit où l'on va continuer à respirer
00:55:31la démocratie et la liberté.
00:55:35Bon.
00:55:37Par ailleurs, le feuilleton sur la baignade d'Annie Dalgo
00:55:40se poursuit.
00:55:41Vous avez de nouvelles informations.
00:55:42Nouvelles informations.
00:55:43Normalement, j'ai bien dit normalement,
00:55:45on a la date de la baignade d'Annie Dalgo dans la Seine.
00:55:48Regardez.
00:55:49Ça sera le 15, le 16 ou le 17 juillet
00:55:52ou la semaine d'après, en fonction du temps.
00:55:54Donc rien n'est moins sûr.
00:55:56Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que ça sera
00:55:57avant la cérémonie d'ouverture des Jeux.
00:55:59Donc le 26 juillet.
00:56:00Si ça n'est pas encore une fois retardé, évidemment.
00:56:03Est-ce qu'elle va mettre sa tête sous l'eau ?
00:56:05Ah ben, je ne vais pas vous le demander.
00:56:07On verra. Est-ce qu'elle va plonger ?
00:56:09Est-ce qu'elle va y aller ?
00:56:10Est-ce qu'elle va mettre un doigt de pied ?
00:56:12Ou en scaphandre ?
00:56:13Oui, on ne sait pas.
00:56:13On ne sait pas.
00:56:15Allez, Kylian Mbappé.
00:56:16On a des nouvelles de Kylian Mbappé.
00:56:36Kylian Mbappé qui est retourné à l'entraînement hier.
00:56:38On l'a vu discuter avec Didier Deschamps.
00:56:40Oui, on a des images de cet entraînement
00:56:42publiées par l'équipe de France sur Instagram.
00:56:45On le voit se préparer d'abord avec le nez bandé,
00:56:48mais sans masque, avant de rejoindre le terrain plus tard.
00:56:53Il a bénéficié d'une séance à l'écart des autres
00:56:55où il a pu s'essayer au tir au but,
00:56:57sauf que sa fracture l'empêche de frapper la balle
00:57:00aussi fort que d'habitude.
00:57:01Ça lui fait mal quand il tire.
00:57:03Sa présence demain face aux Pays-Bas est plus qu'incertaine,
00:57:07même si, selon son coéquipier Adrien Rabiot,
00:57:09rien n'est acté.
00:57:10Mais Didier Deschamps aurait quand même déjà prévu
00:57:12une composition de secours au cas où.
00:57:16C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
00:57:18installateur de panneaux photovoltaïques
00:57:20garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:57:22Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:57:24C'était votre programme avec Nutribullet,
00:57:26un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
00:57:29Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:57:33L'Union sociale pour l'habitat, qui gère les HLM en France,
00:57:37fait de la politique et publie un communiqué
00:57:39à quelques jours du premier tour des législatives.
00:57:42On va en parler avec un spécialiste du logement HLM,
00:57:44Michel Aubouin, qui vient d'écrire, qui est un ancien préfet.
00:57:46On le connaît bien sur l'antenne de CNews.
00:57:47Bonjour Michel Aubouin.
00:57:49Et vous venez d'écrire un rapport sur le logement social.
00:57:53On va entendre votre expertise dans un instant.
00:57:56A tout de suite.
00:58:01CNews, il est 7h15.
00:58:02Merci d'être avec nous.
00:58:03Tout d'abord, le Point Info, Chana Houstot.
00:58:08Après le viol inqualifiable d'une jeune fille juive
00:58:10à Courbevoie, un temps d'échange sera bientôt organisé
00:58:13dans les écoles sur le racisme et l'antisémitisme.
00:58:16Demande formulée par Emmanuel Macron.
00:58:18Hier, à l'appel du collectif Nous Vivrons,
00:58:20plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées
00:58:22devant l'hôtel de ville de Paris.
00:58:23De nombreuses personnalités étaient présentes,
00:58:25comme le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti,
00:58:28et le président du CRIF, Yonatan Harfi.
00:58:32Et puis les représentants des principaux partis
00:58:34vont présenter leur programme aux organisations patronales.
00:58:37Jordan Bardella, Eric Ciotti, Bruno Le Maire
00:58:39ou encore Eric Coquerel.
00:58:40Tous vont se succéder ce matin sur la scène de la Salle Gaveau à Paris.
00:58:44Il sera notamment question d'économie,
00:58:45puisqu'hier, le MEDEF a qualifié de dangereuses
00:58:48les mesures proposées par le Rassemblement national
00:58:51et le Nouveau Front populaire.
00:58:54On est avec Michel Auboin, ancien préfet et auteur
00:58:57d'un rapport très détaillé et très précis sur les logements HLM.
00:59:01Bonjour Michel Auboin.
00:59:03Bonjour.
00:59:04Merci d'être avec nous.
00:59:06Je voulais vous entendre sur la prise de position
00:59:08de l'Union sociale pour l'habitat,
00:59:10qui gère le logement HLM en France,
00:59:13qui tourne autour du pot dans un communiqué
00:59:16en écrivant qu'il refusait toute discrimination
00:59:19dans l'accès aux logements sociaux.
00:59:23Comment est-ce que vous interprétez cette prise de position
00:59:25à onze jours des législatives ?
00:59:27Et qui s'avise ?
00:59:30Ce n'est pas la première fois que l'Union sociale pour l'habitat
00:59:33émet des avis de cette nature.
00:59:38C'est une position qui est assez permanente
00:59:42dans cette organisation.
00:59:44Par contre, moi, en tant que personnel,
00:59:45je suis profondément agacé,
00:59:47parce qu'après tout, l'Union sociale pour l'habitat,
00:59:48qui représente l'ensemble des offices
00:59:52et des sociétés gérant les HLM,
00:59:56exerce une mission de service public.
00:59:58D'une certaine façon, on leur demande simplement
01:00:03de mettre en œuvre des politiques qui sont appliquées
01:00:05par les gouvernements successifs.
01:00:07Je trouve ça déplacé, pour tout dire,
01:00:09que de prendre position d'un point de vue politique
01:00:11juste avant des élections,
01:00:13au titre d'une représentation qui,
01:00:17de mon point de vue, est assez faussée
01:00:20par la nature même du conseil d'administration
01:00:24de cette Union, qui, comme vous le savez,
01:00:28est composée en partie d'anciens ministres
01:00:31des gouvernements de gauche.
01:00:33Alors, surtout qu'ils disent qu'ils refusent
01:00:35toute discrimination.
01:00:36Et, vous allez nous le dire, mais si je ne m'abuse,
01:00:38on s'aperçoit dans votre rapport,
01:00:41vous étiez venu en parler sur le plateau,
01:00:43que ce sont plutôt les familles françaises
01:00:45qui sont discriminées dans l'accession
01:00:47aux logements HLM. Expliquez-nous.
01:00:50Oui, tout à fait.
01:00:52En fait, c'est d'ailleurs tout le paradoxe de cette affaire,
01:00:54c'est qu'on crie à la discrimination
01:00:58à l'égard des étrangers et des descendants d'étrangers,
01:01:01alors qu'en fait, c'est d'une certaine façon,
01:01:04les étrangers et des descendants d'étrangers
01:01:06sont très majoritaires dans le logement social
01:01:08et encore plus majoritaires dans la partie
01:01:10qui constitue les quartiers dits de la politique de la ville,
01:01:141500 quartiers environ.
01:01:16Et si on voulait prendre,
01:01:20si on voulait examiner les chiffres,
01:01:21on verrait bien que, d'une certaine façon,
01:01:24ce sont les Français qui sont discriminés,
01:01:26puisqu'ils ont plus de difficultés d'accès
01:01:30à ces logements que les autres familles.
01:01:33Alors, ça ne tient pas à leur nature,
01:01:35à leur nationalité, à leur origine, etc.
01:01:38Ça tient aux modalités de choix,
01:01:41au système qu'on dit de cotation,
01:01:44qui permet de choisir entre les différents candidats.
01:01:46Mais dans un système comme le nôtre,
01:01:48où il faut attendre en région de l'Île-de-France
01:01:51une dizaine d'années avant d'avoir un logement social,
01:01:54on ne peut pas ne pas avoir des critères
01:01:57de discrimination d'une certaine façon.
01:01:59Oui, le problème, c'est que le logement social
01:02:02est considéré par ceux qui en bénéficient,
01:02:04par certains de ceux qui en bénéficient,
01:02:06est considéré comme un droit à vie.
01:02:08Et certains étrangers,
01:02:09d'ailleurs, c'est ce que vous nous aviez dit,
01:02:10qui en bénéficient,
01:02:11pourraient acheter un logement en France.
01:02:14Ils ont assez d'argent et de revenus
01:02:16pour acheter un logement en France,
01:02:17mais ils préfèrent garder leur logement social,
01:02:20qui coûte moins cher que dans le privé,
01:02:22et faire construire dans leur pays d'origine.
01:02:24Ça arrive ?
01:02:26Oui, ça arrive.
01:02:28Alors, évidemment, on n'a pas le chiffre pour le dire.
01:02:30On aimerait bien en avoir, d'ailleurs.
01:02:31Mais enfin, toutes les études de terrain
01:02:34le montrent abondamment.
01:02:36Et c'est vrai que c'est une...
01:02:39On comprend l'appétence,
01:02:41c'est ce que j'avais essayé de montrer dans mon rapport,
01:02:44l'appétence de certaines familles étrangères,
01:02:46ou plutôt de familles de certaines origines,
01:02:50je pense en particulier au Maghreb,
01:02:52qui est très représenté dans le logement social,
01:02:55pour ce type de logement.
01:02:57Mais en même temps,
01:03:00si effectivement le bénéfice tiré d'un logement en HLM
01:03:08permet de financer une construction à l'étranger,
01:03:12personne ne s'y retrouve,
01:03:13et surtout pas globalement en France.
01:03:16Merci beaucoup Michel Oboin.
01:03:17Voilà quelques vérités à dire sur le logement HLM,
01:03:20c'est toujours important.
01:03:22Merci d'être intervenu ce matin
01:03:26dans la matinale de CNews.
01:03:28Bonne journée Michel Oboin.
01:03:29Dans un instant, Lomiguillot va nous expliquer
01:03:32pourquoi on n'a jamais produit aussi peu de voitures en France.
01:03:35A tout de suite.
01:03:41La production de voitures en France est en chute libre.
01:03:43On n'en avait pas produit aussi peu depuis 1960,
01:03:48depuis plus de 60 ans.
01:03:49Quelles sont les raisons de ce déclin ?
01:03:50On voit ça tout de suite avec Lomiguillot.
01:03:56Une maison à visiter pour découvrir la vôtre.
01:03:59Plus d'infos sur domexpo.fr
01:04:01Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:04:04Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:04:07groupeverlaine.com
01:04:10Lomiguillot, pourquoi la production automobile française
01:04:12connaît-elle ce déclin, cette crise historique ?
01:04:15C'est vrai Robin que les chiffres sont impressionnants,
01:04:17mais dans le mauvais sens du terme.
01:04:19La production d'automobiles en France est retombée
01:04:21à son niveau de 1960.
01:04:23On a fabriqué 1,3 million de voitures en 2022,
01:04:26c'est 15% de moins sur un an.
01:04:28Ce qui est intéressant, c'est de voir l'évolution
01:04:30à plus long terme, parce qu'évidemment,
01:04:31il y a eu la crise Covid,
01:04:33la crise des semi-conducteurs asiatiques,
01:04:35la guerre en Ukraine qui a privé, qui a bloqué
01:04:38un certain nombre de pièces détachées.
01:04:40Mais on voit vraiment que depuis des années,
01:04:42c'est une tendance de fond, la production
01:04:44ne cesse de diminuer.
01:04:45Pourquoi ? Eh bien d'abord, évidemment,
01:04:46parce qu'on continue de délocaliser.
01:04:48Le gouvernement a beau dire qu'on ouvre plus d'usines
01:04:50en France qu'on enferme.
01:04:51La réalité, c'est que le travail coûte cher en France,
01:04:55et donc que de nombreuses entreprises
01:04:56continuent de faire le choix d'aller produire ailleurs.
01:04:58Pas nécessairement à l'autre bout du monde,
01:05:00mais pour l'automobile, à l'est de l'Europe,
01:05:03par exemple, en Slovaquie, en Slovénie
01:05:05ou encore en République tchèque.
01:05:06Quelles sont les conséquences économiques ?
01:05:08Avec une telle baisse, elles sont majeures.
01:05:10Romain, moins de voitures produites,
01:05:12c'est moins de voitures vendues, donc moins de TVA,
01:05:14moins d'emplois, moins de commandes
01:05:15pour le tissu industriel des nombreux sous-traitants.
01:05:18Il faut savoir qu'en France, le secteur automobile
01:05:20est particulièrement important.
01:05:22Ce n'est pas au niveau de l'Allemagne,
01:05:23mais quand même, on a de très belles marques historiques
01:05:25qui font travailler 400 000 salariés plus ou moins directement,
01:05:282 millions d'emplois indirects.
01:05:31C'est un secteur qui pèse pour 4% du PIB français
01:05:34et qui représente 10% de nos exportations.
01:05:36Le développement de la voiture électrique,
01:05:38ça pourrait relancer la production ?
01:05:40Oui, en nombre de véhicules produits,
01:05:42mais pas nécessairement en création d'emplois,
01:05:45parce que la production de véhicules électriques
01:05:47est de plus en plus automatisée.
01:05:48C'est un bon moyen d'ailleurs pour contourner le problème
01:05:50de la main-d'oeuvre trop chère ou trop chère en France.
01:05:53Oui, mais ce n'est pas très bon pour l'emploi.
01:05:55Et puis, il faut aussi voir que désormais,
01:05:57une usine de voitures, c'est surtout de l'assemblage.
01:05:59On réunit dans une carrosserie des éléments
01:06:01qui viennent majoritairement de Chine,
01:06:03des pneus, de l'électronique, des batteries
01:06:05ou encore des vitrages.
01:06:06Toutes ces choses que nous ne sommes plus capables
01:06:09de produire de façon compétitive en France.
01:06:14C'était votre programme avec Groupe Verlaine,
01:06:16installateur de pompes à chaleur RR et RO de marque française
01:06:20avec contrat de maintenance.
01:06:22C'était votre programme avec Dome Expo,
01:06:244 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter
01:06:26pour découvrir la vôtre.
01:06:28Plus d'infos sur domeexpo.fr.
01:06:31Restez bien avec nous.
01:06:32Une image incroyable avec Alexandre Ablon dans quelques secondes.
01:06:37C'est un monsieur qui tombe d'un télésiège.
01:06:38Qui a été justement expulsé d'un télésiège
01:06:40avec une mini-tornade hier dans la Loire.
01:06:42Et il s'en est sorti blessé.
01:06:43Oui, bien sûr, blessé.
01:06:44On pense évidemment à lui et on le salue.
01:06:46Oui, vous allez nous montrer ça dans un instant,
01:06:47juste après la météo des plages.
01:06:50La météo des plages avec BDOR.fr.
01:06:52L'agence BDOR vous donne accès au marché de l'or physique.
01:06:55L'agence BDOR, partenaire de votre épargne.
01:06:59Place à présent à votre météo des plages
01:07:01où les conditions météo resteront mitigées aujourd'hui.
01:07:03Néanmoins, les températures vont légèrement remonter
01:07:05avec 21 degrés à Deauville ou encore 22 degrés à Grandville.
01:07:09L'eau quant à elle restera un peu fraîche.
01:07:11Même type de conditions météo sur la façade ouest
01:07:13avec en moyenne 20 degrés.
01:07:14Dans l'eau, vous aurez localement entre 16 et 17 degrés.
01:07:18Pour le golfe de Gascogne, temps très nuageux,
01:07:19température bien trop fraîche pour la saison
01:07:21avec seulement 21 degrés à Arcachon ou encore à Royan.
01:07:25Dans l'eau, vous aurez localement 20 degrés à Saint-Jean-de-Luz.
01:07:28Beaucoup de nuages également autour du golfe du Lyon,
01:07:3027 degrés à Sanary.
01:07:31Températures qui resteront donc toujours au-dessus
01:07:34des normales de saison.
01:07:35Et la chaleur se maintiendra également du côté de la Corse
01:07:37avec en moyenne 37 degrés à Ajaccio
01:07:40avec en prime le maintien d'un temps très nuageux
01:07:42en raison de la présence du sable du Sahara.
01:07:45Excellente journée à tous !
01:07:49L'agence Bédéor vous donne accès au marché de l'or physique.
01:07:52L'agence Bédéor, partenaire de votre épargne.
01:07:56Allez le temps, la météo, Alexandra Blanc.
01:07:59La météo avec Groupe Verlaine.
01:08:01Installateur de panneaux photovoltaïques
01:08:03garantie à vie avec contrat de maintenance.
01:08:05Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:08:08Et on commence avec cette image de mini-tornade dans la Loire.
01:08:11Alexandra, il y a eu un petit accident sur un télésiège notamment.
01:08:14Oui, en effet, on prend la direction de Chalmazel dans la Loire
01:08:17et regardez cette tornade, cette petite tornade
01:08:19qui emporte donc ce monsieur qui tombe du télésiège
01:08:23et qui donc tente de s'accrocher avec le passage de cette mini-tornade.
01:08:27Les mini-tornades sont généralement...
01:08:29Il y a beaucoup de vent sous ces mini-tornades
01:08:31et donc conséquence, ce monsieur a été emporté et déstabilisé
01:08:35puisque son télésiège a été...
01:08:36Regardez cette image impressionnante.
01:08:38La mini-tornade qui passe juste au moment où le télésiège arrive
01:08:41et donc, heureusement, plus de peur que de mal
01:08:44puisqu'à priori, ce monsieur est uniquement blessé
01:08:47mais pas trop gravement.
01:08:48Donc évidemment, on lui envoie toutes nos pensées ce matin.
01:08:51C'est une image dont on voulait vous parler ce matin.
01:08:54Et puis attention également aux inondations dans le Maine-et-Loire
01:08:57ou encore en Mayenne puisque la rivière Loudon déborde
01:09:00au moment où je vous parle.
01:09:01Donc vraiment, situation à surveiller.
01:09:03On a eu des trompes d'eau hier sur ces régions-là
01:09:05et donc conséquence, certains cours d'eau débordent.
01:09:07On vous parlait de sécheresse l'année dernière.
01:09:09Eh bien là, changement de décor.
01:09:10Les nappes phréatiques sont au plus haut,
01:09:13notamment sur le nord ou encore sur le centre du pays.
01:09:15Alors au programme aujourd'hui, une journée chaotique
01:09:18et pourtant, c'est le premier jour de l'été.
01:09:20Premier jour de l'été 2024, salve pluvieuse,
01:09:23notamment entre le sud-ouest et les régions centrales.
01:09:26Fortes précipitations également autour du golfe du Lyon,
01:09:28encore sur les Alpes et puis dans l'après-midi,
01:09:30les pluies remontent en direction du Loiret et du bassin parisien.
01:09:33Situation également très agitée sur la façade est du pays,
01:09:37notamment sur les Alpes ou encore sur le Lyonnais.
01:09:39Au programme, des orages mais également de la grêle,
01:09:42le tout dans des températures plutôt douces ce matin.
01:09:4417 à Paris ou encore à Toulouse.
01:09:46Et dans l'après-midi, température caniculaire attendue du côté de la Corse
01:09:50avec ce vent de Sirocco et ce sable du Sahara
01:09:53qui remonte avec localement jusqu'à 37 à Ajaccio cet après-midi.
01:09:56En moyenne, 28 degrés, 29 degrés entre la Côte d'Azur et Marseille.
01:10:02C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
01:10:04installateur de panneaux photovoltaïques garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:10:08Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:10:12C'est Newsy, il est 7h30.
01:10:13Bienvenue à tous, merci d'être là.
01:10:15Le ministère de l'Intérieur a classé les candidats aux élections législatives
01:10:18en fonction de leur parti politique.
01:10:20Il qualifie, écoutez bien, l'alliance LR-RN d'extrême droite.
01:10:24Alors qu'à gauche, il parle d'union de la gauche et non pas d'extrême gauche.
01:10:29Faut-il y voir un deux poids deux mesures ?
01:10:30On en parle ce matin.
01:10:32L'émotion et la colère après le viol antisémite particulièrement abominable
01:10:38d'une petite fille de 12 ans à Courbevoie.
01:10:39Des rassemblements ont eu lieu hier pour protester contre l'antisémitisme.
01:10:44Élie Corchia sera avec nous pour en parler,
01:10:46président du consistoire israélite de France.
01:10:50Après l'abominable viol de Courbevoie, la réaction de Jean-Luc Mélenchon est biaisée.
01:10:55On va y revenir avec vous, on va la décrypter avec vous.
01:10:57Élodie Huchard, à tout de suite, Élodie.
01:11:01La quasi-totalité des partis politiques proposent de faire des économies
01:11:05pour assainir nos comptes publics.
01:11:07Quelles sont les pistes sérieuses ?
01:11:08On verra ça avec Lomid Guillaume et ce, alors que Bruno Le Maire
01:11:11sera l'invité de Laurence Ferrari ce matin à 8h10
01:11:15pour la grande interview sur CNews et sur Europe 1.
01:11:18C'est une décision quelque peu surprenante.
01:11:20Le ministère de l'Intérieur a publié un nuancier politique
01:11:23qui classe tous les candidats aux élections législatives
01:11:26en fonction de leur couleur politique.
01:11:28Résultat, la France insoumise et le NPA ont été étiquetés
01:11:32« union de la gauche » avec le PS et le PC.
01:11:35Alors que de leur côté, les Républicains, vous savez,
01:11:37qui ont suivi Éric Soti dans son rapprochement avec le RN,
01:11:40ont été classés « union de l'extrême droite ».
01:11:42Donc si on résume, la France insoumise, union de la gauche,
01:11:45les Républicains, union de l'extrême droite.
01:11:47Alors est-ce qu'il faut y voir un nouveau deux poids deux mesures ?
01:11:49On voit ça avec Clotilde Payet et Aminata Deme.
01:11:53L'union LRRN d'extrême droite.
01:11:55C'est de cette manière que le ministère de l'Intérieur
01:11:58a classé les candidats aux législatives.
01:12:00Un nuancier publié par Beauvau qui classe tous les candidats
01:12:04aux législatives dans des familles politiques.
01:12:06C'est ainsi que les quelques 70 candidats LRRN
01:12:09se retrouvent dans la catégorie « extrême droite ».
01:12:12Alors que les Républicains n'en font pas partie.
01:12:14A gauche, c'est sous la catégorie « union de la gauche »
01:12:17que Beauvau a étiqueté les candidats du Nouveau Front Populaire.
01:12:20Il comprend la France insoumise, le PS, le PCF,
01:12:23le NPA et Europe Écologie-Les Verts.
01:12:26Ainsi, aucun de ces partis n'a été classé d'extrême gauche.
01:12:29Pourtant, certains candidats du Nouveau Front Populaire
01:12:32se réclament d'une gauche radicale comme Philippe Poutou
01:12:35ou encore Ali Diouara, dont certaines publications
01:12:38sur les réseaux sociaux ont provoqué l'indignation.
01:12:41Notamment lorsqu'il a qualifié Raphaël Glucksmann
01:12:43de candidat sioniste.
01:12:44Pour rappel, le RN avait contesté l'année dernière
01:12:47sa classification dans l'extrême droite
01:12:49par le ministère de l'Intérieur pour les élections sénatoriales.
01:12:52Une requête rejetée par le Conseil d'État.
01:12:56Est-ce que vous êtes choqués par cette classification ?
01:12:58Est-ce que vous trouvez que c'est honnête ou pas ?
01:12:59Est-ce que vous y voyez une tentative de nuire
01:13:02aux listes LRRN ?
01:13:04Est-ce qu'il y a un deux poids, deux mesures ou pas ?
01:13:06Vous nous dites ce que vous en pensez.
01:13:07On vous entendra dans quelques minutes.
01:13:11Plusieurs centaines de personnes rassemblées
01:13:13devant l'hôtel de ville de Paris
01:13:14pour condamner le viol abominable, s'il en est,
01:13:17d'une jeune fille juive à courbe voie.
01:13:20C'est le collectif Nous Vivrons
01:13:21qui est à l'origine de cette initiative, Chana.
01:13:23Sur place, l'émotion bien sûr,
01:13:24mais aussi la colère était très forte.
01:13:27De nombreuses personnalités étaient présentes
01:13:29comme le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti,
01:13:31ou encore le président du CRIF, Yonatan Arfi.
01:13:34Et le dit Huchard avec nous.
01:13:35Je voulais qu'on revienne sur la réaction
01:13:36de l'extrême gauche et notamment de Jean-Luc Mélenchon,
01:13:39qui, tout le monde a réagi.
01:13:42Celle de Jean-Luc Mélenchon me semble être biaisée.
01:13:46Il ne veut pas parler, par exemple, d'antisémitisme,
01:13:48il parle de racisme antisémite, a le dit Huchard.
01:13:50Oui, effectivement, plusieurs choses
01:13:51qui peuvent interpeller dans ce tweet
01:13:53que vous voyez s'afficher,
01:13:54horrifié par ce vol à courbe voie
01:13:55et tout ce qu'il met en lumière concernant
01:13:57le conditionnement des comportements masculins
01:14:00criminels dès le jeune âge et du racisme antisémite.
01:14:03Il adresse ensuite sa solidarité et pensée émue
01:14:06pour la famille et ses proches.
01:14:07Il termine et qu'on ne transforme pas ce crime
01:14:09ni la souffrance qu'il engendre en spectacle médiatique.
01:14:11Effectivement, ce qui interpelle dans cette réaction
01:14:13de Jean-Luc Mélenchon, c'est quand il évoque
01:14:15le conditionnement des comportements masculins
01:14:18criminels dès le jeune âge.
01:14:19On a du mal à comprendre ce que ça veut dire.
01:14:21Est-ce une excuse de dire
01:14:22qu'ils sont conditionnés de cette manière ?
01:14:24On a du mal, en fait, à comprendre
01:14:25où il veut en venir.
01:14:26Effectivement, il parle de racisme antisémite.
01:14:28Il ne dit pas le terme antisémitisme.
01:14:30Alors lui, qui réagit assez rarement
01:14:32dans ce genre de cas, on comprend mal
01:14:34là où il veut en venir.
01:14:35Et puis, quand il dit
01:14:36il ne faut pas que ça se transforme
01:14:37en spectacle médiatique,
01:14:38eh bien, c'est exactement ce qu'il fait
01:14:39quand il fait cette réaction.
01:14:41Alors malheureusement, on l'a vu,
01:14:43Jean-Luc Mélenchon n'est pas le seul
01:14:44à avoir fait de la récupération
01:14:46et des réactions comme ça à gauche.
01:14:47Il y en a aussi celle, par exemple,
01:14:48de Sandrine Rousseau, qui dit que le viol
01:14:50est un instrument patriarcal d'avilissement,
01:14:51de soumission et d'humiliation.
01:14:53On a un peu du mal à comprendre, en fait,
01:14:55ces condamnations qui sont quand même
01:14:57assez peu claires et surtout qui posent question.
01:15:00C'est verbeux, c'est trouble,
01:15:03c'est pas direct, c'est pas franc, en réalité.
01:15:06C'est ça, c'est pas franc.
01:15:07Qu'est-ce que le patriarcat, le racisme ?
01:15:10C'est voilà.
01:15:10Bon, on va...
01:15:11Je vais vous demander de réagir
01:15:13dans un instant, Éric Horchia.
01:15:13Bonjour.
01:15:14Bonjour.
01:15:14Merci d'être là.
01:15:16Président du consistoire central israélite de France.
01:15:19Je vais vous montrer de belles images.
01:15:20Tiens, le styliste français
01:15:22Jean-Charles de Castelbajac,
01:15:24est-il besoin de le présenter,
01:15:25a été choisi pour créer les vêtements liturgiques
01:15:28des cérémonies de réouverture de Notre-Dame.
01:15:30C'est le diocèse de Paris
01:15:31qui lui a confié cette mission, Chana.
01:15:33Alors, on va voir les images,
01:15:34justement, dans un instant.
01:15:35Et en attendant, je vais vous lire
01:15:36la réaction du créateur.
01:15:37« Ce qui m'est venu d'emblée à l'esprit, dit-il,
01:15:39c'est d'exprimer le rayonnement de la foi
01:15:41et d'évoquer la croix de la Renaissance,
01:15:42cette croix de chevet de la cathédrale
01:15:44qui a résisté aux flammes de l'incendie en 2019. »
01:15:47Alors, on va les revoir.
01:15:48Et c'est vrai, ce qu'on se disait tout à l'heure,
01:15:49en 97, il avait déjà créé des vêtements liturgiques
01:15:53pour les JMJ.
01:15:55Je trouve ça magnifique.
01:15:57Voilà.
01:15:58Jean-Charles de Castelbajac.
01:16:01Restez bien avec nous.
01:16:02Dans un instant, on va revenir sur ce qui s'est passé
01:16:04à Courbevaux avec vous, Élie Corchia.
01:16:06Encore une fois, merci d'être venu ce matin
01:16:08sur le plateau de la matinale.
01:16:09Président du Consistoire central israélite de France.
01:16:12À tout de suite.
01:16:17C'est News, il est 7h39.
01:16:18La question que je vous pose ce matin,
01:16:20c'est au sujet de cette information.
01:16:22Le ministère de l'Intérieur classifie
01:16:23les différents partis en lice pour les législatives.
01:16:26L'alliance LR-RN est classée à l'extrême-droite.
01:16:29C'est Union de l'extrême-droite.
01:16:31Et les candidats Nouvelle-Nupes, Nouveau Front populaire,
01:16:33sont dans la case Union de la gauche.
01:16:35C'est-à-dire qu'Éric Ciotti est classé à l'extrême-droite.
01:16:37Quand un candidat LFI-Fiché-S est classé Union de la gauche.
01:16:40Est-ce que vous êtes choqués ou pas ?
01:16:42Est-ce que c'est honnête ou pas ?
01:16:43Vous avez flashé le QR code et répandu.
01:16:45Voici vos vidéos.
01:16:47Non, ce n'est pas honnête de mettre le RN-LR en extrême.
01:16:55Les extrêmes, c'est le club à Blanchon.
01:16:59Tous ceux qui ont tourné leur veste, qui se sont ralliés à eux.
01:17:03Eux, ce sont vraiment des extrêmes.
01:17:05Non, je ne suis pas surpris.
01:17:06Mais vraiment pas, ça continue.
01:17:08En fait, ils sont dans leur logique.
01:17:09Il faut continuer dans ce sens-là.
01:17:12Mais je pense que ces gens-là doivent avoir Alzheimer.
01:17:14Mais le plus rapide.
01:17:16C'est-à-dire que ce qui se passe en une semaine,
01:17:18ils arrivent à l'oublier puis ils recommencent.
01:17:20Mais que d'un côté, attention,
01:17:21parce que le cerveau ne doit marcher que sur la gauche.
01:17:23C'est bien dommage.
01:17:24Comme d'habitude, ils font toujours tout ce qu'il faut
01:17:27pour faire peur aux Français.
01:17:30Classer Ciotti à l'extrême droite, c'est franchement du foutage de gueule.
01:17:35Mais ça ne m'étonne pas.
01:17:36Ce gouvernement continuera jusqu'au bout.
01:17:38Par contre, la gauche et l'extrême gauche,
01:17:41ils sont intouchables.
01:17:43C'est un scandale.
01:17:45Voilà, vous continuez à réagir, vous flashez le QR code.
01:17:48Et on diffuse vos vidéos, vos réponses.
01:17:52Élie Corchia avec nous, président du Consistoire Central Israélite de France.
01:17:57Ce qui est arrivé à cette petite fille à Courbevoie est absolument abominable.
01:18:01Il n'y a pas besoin d'en dire plus.
01:18:02Déjà, est-ce que vous avez pu vous entretenir avec des proches ?
01:18:05Est-ce que vous avez eu des informations sur les parents, par exemple ?
01:18:08Quelles sont les dernières informations ?
01:18:11Oui, on a des contacts, bien évidemment, vis-à-vis de la famille,
01:18:14qu'on essaie de protéger en ce moment.
01:18:17D'abord, les services de police ont agi très, très rapidement.
01:18:19Il faut leur rendre hommage parce qu'il y a eu vraiment une enquête
01:18:21qui a été faite de façon très précise, très rapide,
01:18:25avec aussi une décision de justice, on en parlera peut-être tout à l'heure,
01:18:29avec une mise en examen assortie de détentions provisoires quand même.
01:18:32La main de la justice n'a jusqu'ici pas tremblé ?
01:18:34Pas du tout. Et vraiment, ça, c'est important.
01:18:36J'en parlais hier avec le préfet des Hauts-de-Seine,
01:18:38puisque ça s'est passé dans les Hauts-de-Seine.
01:18:40Et effectivement, on a vu les services de police faire leur travail avec une grande rigueur,
01:18:45aussi avec beaucoup de respect par rapport à la victime, comme il se doit.
01:18:51Évidemment, après, les auteurs se défendent et seront défendus.
01:18:56Mais il est important de dire que la justice, dès cette mise en examen,
01:19:00a reconnu le caractère antisémite sur les violences et sur les injures.
01:19:05Et effectivement, une mise en détention provisoire,
01:19:08une incarcération pour des enfants de 13 ans, de jeunes de 13 ans,
01:19:11c'est effectivement quelque chose d'assez exceptionnel.
01:19:13Mais à la hauteur de ce viol et de cette agression qui est totalement ignoble, sordide.
01:19:20Et je dirais doublement choquante.
01:19:21Choquante d'abord, parce que comment peut-on accepter que dans notre pays, en France, en 2024,
01:19:25une jeune enfant de 12 ans se retrouve séquestrée, violée, insultée, menacée de mort et filmée ?
01:19:32Parce qu'il ne faut pas oublier qu'ils ont même été jusqu'à filmer avec une certaine fierté
01:19:36ce qu'ils commettaient sur cet enfant.
01:19:37Donc déjà, un crime sexuel d'une particulière gravité.
01:19:42Et puis en même temps, cet antisémitisme qui est insupportable,
01:19:45puisque pendant cette scène, on l'insulte en la traitant de sale juive.
01:19:50Et puis, on fait état de la Palestine.
01:19:51On peut se demander ce que fait encore une fois cet antisionisme
01:19:55dont on condamne à chaque fois la montée depuis le 7 octobre notamment.
01:20:01Et on voit en même temps cet antisémitisme et cet antisionisme
01:20:04au sein même d'un crime sexuel, d'une scène de violence sexuelle inouïe.
01:20:08Et l'hicorchia, comment en est-on arrivé là ?
01:20:10Comment en est-on arrivé à ce que vous venez de décrire,
01:20:13à ce qu'on décrit depuis 24 heures, se soit produit en France ?
01:20:17D'abord, il faut remarquer et rappeler que depuis ces dernières années,
01:20:21et notamment ces derniers mois depuis le 7 octobre,
01:20:23on rappelle et on dit régulièrement qu'on s'inquiète du fait
01:20:28que l'antisémitisme touche de plus en plus de jeunes.
01:20:31Jusqu'avant, c'était principalement des adultes.
01:20:33Ensuite, on a vu que ça pénétrait dans les universités.
01:20:36Ce n'est pas chez vous que je vais ne pas rappeler, évidemment,
01:20:39ce qui s'est passé à Sciences Po, dans beaucoup de facs.
01:20:42Et quand on a vu effectivement ce qui s'est déroulé dans des universités
01:20:45avec une haine d'Israël qui touchait clairement à l'antisémitisme sur certains aspects.
01:20:51Et puis après, on a vu l'école qui a été touchée.
01:20:54Je me rappelle lorsqu'on nous étions, il y a un mois,
01:20:56aux assises contre l'antisémitisme organisées par la ministre Aurore Bergé.
01:21:02On nous montrait des vidéos d'enfants de classe primaire.
01:21:06Donc, on est vraiment avec des CE2, des CM1, des CM2, des petits qui disaient
01:21:12« J'ai été traité de sale juif ou de sale juive ou j'ai subi des propos antisémites. »
01:21:15Ça commence à faire peur.
01:21:17Et là, ce qui est en train de se passer, quand on voit une enfant de 12 ans
01:21:20prise à partie, violentée, violée par ses enfants de 12 et 13 ans,
01:21:25et avec cet antisémitisme, ces insultes antisémites
01:21:28et cet antisionisme aussi qui transparaît,
01:21:30ça fait peur parce que c'est quoi ?
01:21:31C'est la reproduction, finalement, de ce que font les adultes
01:21:35à travers des enfants de 12 et 13 ans.
01:21:37Associé à cela, il y a quand même une déstructuration.
01:21:40Il y a le secret de l'instruction.
01:21:41On a quelques informations qui circulent,
01:21:43mais après, il y a le secret de l'instruction.
01:21:44Nous n'avons pas tous les éléments du dossier,
01:21:46mais on a aussi compris qu'il y a une déstructuration,
01:21:48un abandon des parents parce qu'on a affaire manifestement à des enfants
01:21:52qui étaient complètement déstructurés, déjà presque hors du cadre scolaire.
01:21:57Et effectivement, ça donne malheureusement une délinquance extrêmement forte
01:22:03et avec une scène comme ça de violence sexuelle sur un enfant de 12 ans
01:22:07qui est inacceptable.
01:22:08– Je voudrais vous entendre sur les réactions politiques
01:22:09et notamment sur celles de Jean-Luc Mélenchon qui est particulièrement critiquée.
01:22:13Il parle de racisme antisémite.
01:22:15On en parlait à l'instant avec Élodie Huchard.
01:22:17Il parle de racisme antisémite et pas d'antisémitisme, déjà.
01:22:21– Il a tellement de mal, Jean-Luc Mélenchon, déjà,
01:22:23à parler sincèrement et clairement d'antisémitisme
01:22:28que même là, il fait des circonvolutions.
01:22:30Et puis, on parle de racisme antisémite.
01:22:33Écoutez, j'ai l'impression déjà que ça lui coûte d'écrire,
01:22:36je pense, sur un tweet le mot antisémite.
01:22:38Il écrit également qu'il est horrifié
01:22:41par tout ce que ce viol met en lumière concernant…
01:22:44Alors là, c'est verbeux et le conditionnement
01:22:47des comportements masculins criminels dès le plus jeune âge.
01:22:50Je ne sais pas ce que le comportement masculin criminel,
01:22:52comportement masculin a à faire là-dedans.
01:22:54Pourquoi il fait ça ?
01:22:55– Vous savez, chacun y est allé, évidemment, de sa déclaration.
01:22:59Il y a des déclarations dont on sent une grande sincérité,
01:23:01une grande force et un soutien.
01:23:04– Qui ?
01:23:05– Il y en a eu un certain nombre, je ne vais pas tout préciser ici.
01:23:07On est en période électorale,
01:23:08donc je ne vais pas commencer à donner les bons points et les mauvais points.
01:23:11Mais une chose est sûre, quand on lit ce tweet de Jean-Luc Mélenchon
01:23:14et quand on sait tout ce que LFI a fait depuis le 7 octobre et depuis huit mois,
01:23:18et je l'ai dénoncé de façon très régulière,
01:23:21eh bien, je pense qu'on voit bien l'insincérité
01:23:24qu'il y a dans ce type de tweet.
01:23:25Alors qu'aujourd'hui, la seule chose qui vaille,
01:23:27c'est de faire preuve à la rigueur d'empathie sincère
01:23:31vis-à-vis d'une jeune fille juive de 12 ans et de sa famille
01:23:35qui vit aujourd'hui un tsunami personnel
01:23:38alors qu'elle vient de connaître des faits abominables.
01:23:41Et moi, c'est vis-à-vis de cette famille qu'il faut protéger,
01:23:43qu'il faut accompagner, vis-à-vis de laquelle il faut avoir
01:23:45une grande empathie, que je pense.
01:23:47Et quand on voit ce genre de tweet-là,
01:23:48ça montre aussi qu'il n'y a pas de prise de conscience suffisante,
01:23:52notamment à l'extrême gauche et vis-à-vis du parti LFI,
01:23:56ce qui nous inquiète beaucoup aujourd'hui.
01:23:57Il n'y a pas de prise suffisante de tout ce qui s'est passé
01:23:59au cours de ces dernières années, au cours de ces derniers mois.
01:24:01Il n'y a pas de prise de conscience par rapport à ce qui se passe.
01:24:04Et je pense que cette affaire sordide met aussi en lumière,
01:24:08comme je l'ai dit, cet antisémitisme de plus en plus désinhibé.
01:24:11Parce que quand on en arrive là à violer, à attaquer,
01:24:14à séquestrer une jeune fille et pendant cette scène horrible
01:24:17où on lui fait commettre des choses terribles
01:24:19et on lui fait faire des choses terribles
01:24:21en même temps à la traiter de sa juive et parler de la Palestine,
01:24:23je trouve que vraiment, il y a quelque chose
01:24:25qui ne tourne plus rond dans notre pays.
01:24:28Et c'est ça aujourd'hui qu'il faut dénoncer.
01:24:29Emmanuel Macron propose un temps d'échange dans les écoles.
01:24:32C'est à la hauteur ?
01:24:33Écoutez, il y a de multiples actions.
01:24:36Que c'est mieux de le faire ou de ne pas le faire, c'est mieux de le faire.
01:24:38Il y a de multiples actions.
01:24:40Ce n'est pas une heure qui suffira à combattre l'antisémitisme.
01:24:43Mais chaque action va compter.
01:24:45Je l'ai rappelé, je le rappelle ce matin sur votre plateau.
01:24:48Nous ne pourrons vaincre.
01:24:50Et d'abord, vous savez que l'antisémitisme était là avant,
01:24:53il sera encore là.
01:24:54Mais on ne pourra déjà que combattre ce fléau en étant à la hauteur,
01:24:58qu'en continuant à travailler sur la prévention dans le milieu scolaire,
01:25:01ensuite avec une répression digne de ce nom,
01:25:04on en parlait tout à l'heure,
01:25:05par les forces de police lorsqu'il y a des plaintes,
01:25:07et ensuite par une judiciarisation qui soit là encore à la hauteur.
01:25:11Si on dit que c'est un fléau national,
01:25:12il faut que la répression et la judiciarisation
01:25:16soient aussi à la hauteur de ce fléau.
01:25:18Élie Corchier avec nous ce matin.
01:25:19Merci beaucoup d'être venu sur le plateau de la matinale de CNews.
01:25:22Merci à vous.
01:25:23Dépenses publiques, stop à l'hémorragie.
01:25:26Comment faire pour baisser nos dépenses publiques ?
01:25:29On en parle avec Lomé Guillot tout de suite.
01:25:32Votre programme avec Domexpo.
01:25:344 villages en Ile-de-France.
01:25:3550 maisons à visiter pour découvrir la vôtre.
01:25:38Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:25:40Votre programme avec Groupe Verlaine.
01:25:43Isolation thermique par l'extérieur avec aide de l'État.
01:25:46groupeverlaine.com
01:25:49On va revenir sur une tribune du Figaro,
01:25:51signée Xavier Fontanec et l'ancien patron d'Essilor,
01:25:54et qui appelle tous les partis à se pencher sérieusement
01:25:56sur nos dépenses publiques.
01:25:58Selon lui, c'est urgent,
01:26:00et pourtant, personne ne s'y intéresse.
01:26:02Et quand on est patron, j'ajoute,
01:26:03on sait que 1 plus 1, ça fait 2.
01:26:05On n'est pas un politique qui vend du rêve.
01:26:07On est les deux pieds dans la réalité.
01:26:08Exactement, dans le concret, cet ancien grand patron
01:26:11n'est pas le seul parmi les dirigeants français
01:26:13à réclamer une véritable politique de réduction
01:26:15de la dépense publique.
01:26:16Il explique dans cette tribune que depuis 1974
01:26:19et la crise pétrolière, nos gouvernants successifs
01:26:22ont utilisé la dépense publique comme accélérateur de croissance.
01:26:26En clair, on a dépensé toujours plus pour injecter
01:26:29de l'argent dans l'économie et la faire tourner.
01:26:31Mais le problème, c'est que ce que l'État donne d'un côté,
01:26:34il est obligé de le reprendre de l'autre.
01:26:35La hausse des dépenses publiques,
01:26:37c'est donc accompagné d'une hausse des impôts,
01:26:39des taxes, des cotisations et prélèvements
01:26:41qui attiennent aujourd'hui un niveau tel que nous sommes devenus
01:26:44le pays champion d'Europe, voire du monde
01:26:46en matière de prélèvements.
01:26:47En clair, nous sommes le pays où sur chaque euro gagné
01:26:50ou produit, l'État en prélève près de la moitié.
01:26:53Puisque, évidemment, l'État vous redonne moins
01:26:55que ce qu'il vous prend.
01:26:56Il faut payer les fonctionnaires,
01:26:58alimenter le millefeuille territorial
01:26:59et faire tourner l'administration.
01:27:01Comment réduire les dépenses alors ?
01:27:03Eh bien, plusieurs pistes.
01:27:04Justement, commencer par faire maigrir
01:27:06toute la structure de l'État.
01:27:08Pour cela, on peut par exemple supprimer
01:27:10une strate administrative, les régions,
01:27:12ou fusionner les communes les plus petites.
01:27:14On peut aussi alléger les normes.
01:27:16Aujourd'hui, par exemple, quand l'État doit construire
01:27:18une route ou un bâtiment, il y a tellement de réglementations
01:27:21et de normes à respecter que le coût du moindre chantier
01:27:23explose, on pourrait simplifier et économiser.
01:27:26On a commencé à le faire, mais il faudrait sans doute
01:27:28aller beaucoup plus loin.
01:27:29Et puis, il y a plus drastique encore.
01:27:31Suppression, pourquoi pas, de certains ministères.
01:27:33Augmentation des concessions pour la gestion
01:27:35de lignes de transport ou de certains services,
01:27:38ou pourquoi pas, remettre sur la table
01:27:40d'éventuelles privatisations.
01:27:42Les leviers, on le voit, sont nombreux.
01:27:44Encore faut-il avoir la volonté de les actionner.
01:27:584 villages en Ile-de-France, 50 maisons à visiter
01:28:01pour découvrir la vôtre.
01:28:02Plus d'infos sur domexpo.fr.
01:28:05Le dernier single de Jean-Louis Aubert, c'est tout de suite.
01:28:09Votre programme avec Thaléos.
01:28:11Thermostat connecté à vos radiateurs
01:28:13pour réduire vos factures d'énergie.
01:28:14Dispositif pris en charge par les aides.
01:28:16Thaléos.com
01:28:19Jean-Louis Aubert sort merveille.
01:28:21Ce nouveau titre annonce la sortie de son prochain album
01:28:24en septembre, le dixième de la carrière solo
01:28:26de l'ancien membre du groupe Téléphone.
01:28:29Une chanson pleine de bonne humeur pour accompagner l'été
01:28:32qu'on attend avec impatience.
01:28:56C'était votre programme avec Thaléos.
01:29:18Thermostat connecté à vos radiateurs
01:29:19pour réduire vos factures d'énergie.
01:29:21Dispositif pris en charge par les aides.
01:29:23Thaléos.com
01:29:25C'est News 7h50 de Paul Sujit.
01:29:27Dans un instant, après le viol de la petite jeune fille
01:29:32de Courbevoie, viol antisémite,
01:29:35vous nous dites qu'il y a un air de 7 octobre,
01:29:39l'attaque du Hamas du 7 octobre aux portes de Paris.
01:29:41A tout de suite.
01:29:46Paul Sujit avec nous.
01:29:48Paul voulait revenir ce matin sur le drame ignoble
01:29:51et queurant qui s'est produit samedi à Courbevoie.
01:29:54Une enfant de 12 ans qui a été violée par des jeunes gens
01:29:57à peine plus âgés qu'elle.
01:29:58Pour la seule raison qu'elle était juive et qu'elle est juive.
01:30:01Quels mots peut-on utiliser pour décrire cela ?
01:30:05Peut-être tout simplement, Romain, qu'à Courbevoie,
01:30:07c'est l'enfance d'une petite fille qui a été profanée,
01:30:09tout simplement, profanée sous les menaces,
01:30:11les insultes, les assauts sexuels de bourreaux qui avaient son âge.
01:30:14Ça rend évidemment la chose encore plus effroyable.
01:30:16C'est à la fois évidemment l'intimité de cette jeune victime
01:30:19qui n'était même pas encore une jeune femme,
01:30:20qui a été souillée de la façon la plus barbare qui soit.
01:30:23Mais c'est encore sa conscience et son intériorité qui ont été salies
01:30:26puisque, selon le récit qu'elle a fait aux enquêteurs,
01:30:28elle a été traitée de sale juive.
01:30:30D'après ces premiers éléments de l'enquête,
01:30:32le calvaire subi par cette enfant serait le fruit d'une vengeance
01:30:35commise par un ancien petit ami à qui elle avait caché qu'elle était juive.
01:30:38Déjà, cette seule idée doit nous faire frissonner d'horreur.
01:30:41Dans les sentiments amoureux naissants d'une jeune fille en fleurs
01:30:43se mêle donc confusément la peur, peut-être même la honte
01:30:46de dire qui elle est dans ces banlieues de France
01:30:47où prospère un antisémitisme d'importation.
01:30:50Cette jeune fille, il faut bien le dire, est une nouvelle martyr
01:30:53de l'atroce partition identitaire, religieuse ou ethnique
01:30:56qui fragmente les quartiers et qui arrache de jeunes garçons
01:30:59à l'innocence de leur âge pour les conditionner dans cette logique abjecte
01:31:02où la pureté exige de haïr l'autre quand il est dissemblable.
01:31:05Les enquêteurs ont retrouvé des publications antisémites
01:31:08sur le téléphone d'un agresseur.
01:31:09Oui, et notamment l'image d'un drapeau israélien brûlé.
01:31:12Un drapeau israélien brûlé comme on en voit chaque jour à Gaza
01:31:15ou dans les rues arabes en proie à un déferlement de haine antisémite
01:31:18et jusque sur les Champs-Élysées, il n'y a pas si longtemps,
01:31:20où on brûlait encore en public l'étoile de David.
01:31:23Alors oui, il faut oser le dire sans peur.
01:31:24Un vent de 7 octobre a soufflé sur Courbevoie samedi
01:31:28ou dans les garages de nos cités ont reproduit, à moindre échelle certes,
01:31:31les crimes commis par les terroristes du Hamas
01:31:32qui vont jusqu'à filmer leurs exactions comme l'ont fait ces jeunes gens.
01:31:36Comme ce jour de 7 octobre aux Marches d'Israël.
01:31:40Pendant ce festival, on a violé des femmes parce qu'elles étaient juives
01:31:42dans un geste de vengeance commis sous l'atroce prétexte
01:31:45de défendre un peuple contre un autre.
01:31:47Et Lee Korchad disait que même le mot Palestine avait été employé
01:31:50pendant ce crime. Alors bien sûr, et c'est heureux,
01:31:52personne en France ne peut rester muet devant un crime aussi abject.
01:31:55Mais sérieusement, il y a quand même des raisons de s'affliger.
01:31:57Quand Emmanuel Macron, le président de la République,
01:31:59propose une heure d'apprentissage de la tolérance aux enfants du pays,
01:32:02comment est-ce que l'on peut sérieusement croire que c'est seulement
01:32:04en répétant pendant une heure le catéchisme avec ses mièvreries toutes faites
01:32:09que l'on va déraciner de nos quartiers la haine et l'esprit de pogroms
01:32:12qui s'y sont malheureusement implantés ?
01:32:14Certains ont une responsabilité encore plus directe
01:32:16dans la montée de cet antisémitisme en France.
01:32:19Oui, et vous avez raison tout à fait Romain,
01:32:21ils ne sont pas si difficiles à reconnaître.
01:32:22Ce sont eux qui se planquent, ce sont ceux qui n'ont même pas le courage des mots.
01:32:25C'est Aymeric Caron qui suggère qu'on en fait trop pour une simple fillette violée
01:32:28et qui aimerait qu'on parle d'un autre fait divers.
01:32:30C'est Najat Vallaud-Belkacem qui invoque le mal-être adolescent.
01:32:33C'est encore Jean-Luc Mélenchon qui veut croire que c'est le patriarcat
01:32:36ou les stéréotypes de genre qui sont au moins autant responsables
01:32:38de ce crime que l'antisémitisme.
01:32:40Pourtant, ce sont ses troupes, à Jean-Luc Mélenchon,
01:32:42ce sont les candidats qu'il soutient pour les élections législatives
01:32:45qui ont allumé l'incendie qu'a malheureusement consumé cet enfant martyr.
01:32:49C'est le Nouveau Parti Anticapitaliste par exemple,
01:32:51candidat sous la bannière du Nouveau Front Populaire,
01:32:53qui s'est écrié un petit fada au lendemain même du 7 octobre.
01:32:56Les enfants des quartiers ont répondu à l'appel.
01:32:59Paul Sujit, merci beaucoup Paul.
01:33:038h10, Bruno Le Maire sera l'invité de Laurence Ferrari,
01:33:05grande interview CNews Europe 1.
01:33:07Le temps tout de suite.
01:33:08La météo avec Groupe Verlaine.
01:33:13Installateur de panneaux photovoltaïques garantie à vie
01:33:15avec contrat de maintenance.
01:33:17Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:33:20Alexandra, deux départements sont actuellement en vigilance orange.
01:33:23Oui, en effet, le Maine-et-Loire ou encore la Mayenne,
01:33:26placée sous surveillance pour les crues.
01:33:27On a eu de fortes précipitations hier et la rivière Loudon
01:33:31est en train de déborder.
01:33:32Donc, la situation à surveiller puisque ces précipitations
01:33:35sont arrivées sur des cours d'eau déjà saturés.
01:33:37Au programme aujourd'hui, encore de la pluie.
01:33:39Et oui, pour le premier jour de cet été 2024,
01:33:42situation mitigée, fortes précipitations ce matin
01:33:45entre les Pyrénées et le centre.
01:33:46Des précipitations également entre les Pyrénées-Orientales,
01:33:49le Golfe du Lion ou encore en remontant vers les Alpes.
01:33:51Et puis dans l'après-midi, toujours ce temps instable,
01:33:53variable, des orages parfois localement assez violents,
01:33:56un petit peu à l'image de ce qu'on a depuis le début de la semaine.
01:33:59Les pluies qui vont remonter également en direction
01:34:01des Pays de la Loire ou encore du bassin parisien.
01:34:03Attention donc aux orages.
01:34:04On aura également du sable du Sahara
01:34:07entre la Corse et la Côte d'Azur.
01:34:08Côté température douceur ce matin, 17 à Paris, 17 à Toulouse.
01:34:12Et dans l'après-midi, chaleur caniculaire du côté de la Corse
01:34:15avec 37 degrés attendus du côté d'Ajaccio.
01:34:20C'était La Météo avec Groupe Verlaine,
01:34:22installateur de panneaux photovoltaïques
01:34:24garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:34:26Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:34:30C'est News, il est 8h.
01:34:31Merci d'être avec nous.
01:34:32Premier tour des législatives J-10.
01:34:35Je voudrais vous entendre ce matin sur cette information.
01:34:37Le ministère de l'Intérieur classifie les différents parties
01:34:40en liste pour les législatives.
01:34:42L'alliance LRN est classée Union de l'extrême droite.
01:34:46En revanche, le nouveau Front populaire,
01:34:48la nouvelle NUPES, est classée Union de la gauche.
01:34:51Est-ce qu'il y a un deux poids deux mesures ?
01:34:53Est-ce que vous êtes choqués ?
01:34:54Est-ce que vous trouvez ça honnête comme classification ?
01:34:56Vous flashez le QR code et vous enregistrez vos vidéos.
01:35:00L'émotion et la colère après le viol antisémite de la petite fille
01:35:03de 12 ans à Courbevoie.
01:35:05Des rassemblements ont eu lieu hier pour protester
01:35:07contre l'antisémitisme.
01:35:08Nous y étions.
01:35:09Cet appel d'Eric Ciotti aux électeurs de droite.
01:35:12Il leur dit ce matin dans le Figaro,
01:35:14revenez à la raison et revenez à la maison.
01:35:17Elodie Huchard avec nous.
01:35:18A tout de suite Elodie.
01:35:20Et puis l'Union sociale pour l'habitat refuse toute discrimination
01:35:24dans l'accès aux logements sociaux.
01:35:26Qu'est-ce que ça veut dire ?
01:35:27En réalité, c'est une prise de position politique.
01:35:29Il y a quelques jours, des législatives et cela semble cibler le RN.
01:35:33Et ce, alors, que ce sont les familles françaises
01:35:36qui ont de fait le plus de difficultés à obtenir un HLM.
01:35:41Plusieurs centaines de personnes rassemblées devant l'hôtel de ville de Paris
01:35:44hier soir pour condamner le viol abominable d'une petite fille
01:35:47à Courbevoie, viol antisémite.
01:35:49C'est le collectif Nous Vivrons qui est à l'origine de cette initiative.
01:35:52Sur place, beaucoup d'émotions, évidemment, mais aussi de la colère.
01:35:55De nombreuses personnalités étaient présentes,
01:35:57comme le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti,
01:36:00mais aussi le président du CRIF, Yonatan Harfi.
01:36:02Reportage d'Audrey Berthoud et Jean-Laurent Constantini
01:36:05avec le récit de Mathieu Devese.
01:36:07Non, non, non, antisémitisme !
01:36:10Juifs menacés, réfugiés dangereux !
01:36:13Ils étaient des centaines à scander ces slogans hier soir à Paris,
01:36:17bouleversés par le viol d'une jeune adolescente juive de 12 ans à Courbevoie.
01:36:21On se rappelle d'Ilan Halimi, il y a 15 ans,
01:36:23des petits enfants à l'école de Toulouse,
01:36:26tués par Mohamed Merah à bout portant dans la cour de leur école.
01:36:28Et nous, on est là pour dire que ça suffit
01:36:30et on ne s'habituera pas aux actes antisémites.
01:36:32On ne sait pas si ça va servir à quelque chose.
01:36:34On en est là, on est désespérés déjà,
01:36:37mais malgré tout, on se bat,
01:36:39parce qu'on a une longue histoire derrière nous qui nous dit qu'on se bat.
01:36:43Ne rien céder face à l'antisémitisme,
01:36:45c'est aussi le message porté par Éric Dupond-Moretti,
01:36:48le ministre de la Justice,
01:36:50et Jean-Michel Blanquer, l'ancien ministre de l'Éducation.
01:36:53On doit être totalement radical sur ce point.
01:36:56Aucune, et c'est très simple,
01:36:58aucune complaisance avec l'antisémitisme.
01:37:02Je me battrai contre toutes les formes de racisme.
01:37:06L'antisémitisme n'est pas résiduel.
01:37:09Certains manifestants de confession juive
01:37:11réclament davantage de protection et de soutien.
01:37:14Personne n'agit, personne n'est concerné.
01:37:17La preuve ici, regardez bien.
01:37:18Est-ce que vous voyez des communautés ?
01:37:20Il n'y a personne, il n'y a que nous, comme d'habitude.
01:37:22Il faut aller plus loin, il faut des sanctions.
01:37:24Et là, je demande des sanctions exemplaires
01:37:27pour justement que ça ne continue pas.
01:37:28On parle d'un enfant, d'une jeune fille,
01:37:31le même âge que ma fille, de 12 ans.
01:37:33Face à l'émoi suscité par ce drame,
01:37:35Emmanuel Macron a demandé qu'un temps d'échange
01:37:37soit organisé sur le racisme et l'antisémitisme
01:37:41dans les prochains jours dans les écoles.
01:37:44Cet appel lancé par Éric Ciotti dans le Figaro.
01:37:47Il lance un appel aux électeurs de droite.
01:37:49Il leur dit, revenez à la maison, revenez à la raison.
01:37:53Qu'est-ce qu'il faut retenir de cette prise de parole, le dit Huchard ?
01:37:55Eh bien d'abord, Éric Ciotti qui se justifie
01:37:57de son rapprochement avec le Rassemblement national.
01:37:59Il dit ceci, l'union des droites est le seul rempart
01:38:01contre une victoire de l'extrême gauche
01:38:02et un maintien du macronisme au pouvoir.
01:38:05Alors, on voit qu'il ne choisit pas ses ennemis.
01:38:06Il tape à la fois sur le macronisme,
01:38:08expliquant que justement, le piège aurait été
01:38:10de laisser le président Macron enfoncer
01:38:12le dernier clou de cercueil dans le cercueil de la France.
01:38:14Il tape aussi sur le front populaire.
01:38:17Et puis, il explique qu'il a voulu donner
01:38:18un nouvel élan à la droite.
01:38:19Il dit, j'ai la conviction de donner une nouvelle chance
01:38:22à la droite, d'avoir un groupe parlementaire puissant
01:38:24et de jeter les bases de la reconstruction
01:38:26d'un vrai parti de droite.
01:38:28Il explique qu'il a pu clarifier la situation.
01:38:29Il estime avoir percé la citadelle du politiquement correct
01:38:32et abattu ce mur idéologique mortifère.
01:38:34Et puis surtout, il explique qu'on est à un moment charnière.
01:38:37Il est relativement alarmiste.
01:38:38Il dit, la France est à terre, tout s'effondre.
01:38:41Merci, merci Elodie.
01:38:43Tiens, regardons ensemble cette image à Lyon.
01:38:45Un militant du Rassemblement national a été agressé
01:38:47par des militants d'extrême gauche.
01:38:49Place Bellecour, c'est en tout cas ce qu'affirme
01:38:51le syndicat étudiant Uni, qui publie une photo du jeune homme.
01:38:54Oui, Kévin Loisy, c'est son nom, aurait été
01:38:56savèrement blessé par des militants d'extrême gauche.
01:38:58Au cri de Lyon, Antifa et Palestine vaincra.
01:39:01Ils doivent être retrouvés et répondre
01:39:03de cette tentative de meurtre, écrit l'Uni sur X.
01:39:06Kévin Loisy a lui-même publié une photo de lui à l'hôpital.
01:39:09La même photo précisant qu'il a écopé de 21 jours d'ITT.
01:39:13Après le planning familial et la CGT, c'est au tour
01:39:16de l'Union sociale pour l'habitat de prendre position
01:39:19dans la campagne des législatives.
01:39:21L'Union sociale pour l'habitat, qui gère les HLM,
01:39:23a publié un communiqué, Chana.
01:39:24Oui, dans lequel elle cible clairement le Rassemblement national,
01:39:27puisqu'elle dit tout projet de discrimination
01:39:29dans l'accès au logement constituerait une atteinte
01:39:31fondamentale aux principes qui guident notre action
01:39:33et qui nous permettent de loger des millions de nos concitoyens,
01:39:36qui fait donc référence à la proposition du RN
01:39:38de réserver les HLM aux familles françaises.
01:39:40Et vous entendrez à 8h30 la réaction de l'ancien préfet Michel Auboin,
01:39:44qui a écrit un rapport sur le sujet.
01:39:45Vous allez voir que les discriminés
01:39:47ne sont peut-être pas ceux auxquels vous pensez.
01:39:498h06, dans un instant, Bruno Le Maire, invité de Laurence Ferrari.
01:39:598h12, c'est la grande interview.
01:40:00Laurence Ferrari, vous recevez ce matin Bruno Le Maire,
01:40:03le ministre de l'Economie.
01:40:04La grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:08Et c'est votre grande interview sur CNews et Europe 1.
01:40:11Bonjour Bruno Le Maire.
01:40:12Bonjour Laurence Ferrari.
01:40:12Nous sommes presque à dix jours du premier tour des législatives.
01:40:15On connaît les principales mesures en faveur du pouvoir d'achat
01:40:17proposées par le nouveau Front populaire
01:40:19et par le Rassemblement national des programmes.
01:40:21Que vous jugez démagogique, que vous jugez dangereux,
01:40:23quel qualificatif allez-vous employer ce matin ?
01:40:26Un contre-temps.
01:40:28On ne va pas forcer le trait, c'est juste qu'ils sont un contre-temps.
01:40:31Quand vous regardez les finances publiques françaises,
01:40:33nous les avons rétablies en 2017-2018.
01:40:36Elles ne vont pas bien aujourd'hui ?
01:40:38Oui, parce que nous avons beaucoup dépensé face à la crise du Covid,
01:40:40face à la crise de l'inflation,
01:40:42pour protéger les entreprises et les salariés.
01:40:44Et nous avons engagé le rétablissement des finances publiques
01:40:46depuis la fin 2023.
01:40:48Nous avons fait des économies,
01:40:49nous sommes sortis du bouclier sur l'électricité,
01:40:51nous avons engagé 10 milliards d'euros d'économies.
01:40:53Et il faudra, dans le budget de 2025,
01:40:56faire encore plus d'économies pour rétablir les comptes.
01:40:58Donc nous sommes à la croisée des chemins.
01:41:00Au moment où il faudrait rétablir les comptes,
01:41:02reconstituer des réserves financières
01:41:05pour protéger demain nos compatriotes
01:41:06et investir notamment dans la sécurité et la transition écologique,
01:41:10les deux autres forces d'opposition,
01:41:12extrême-gauche comme extrême-droite,
01:41:14ouvrent tout grand les vannes de la dépense publique.
01:41:16Je pense que c'est totalement à contretemps.
01:41:18Alors, ils nous disent à la fois qu'ils veulent de la sécurité et de l'ordre,
01:41:21mais ils veulent aussi que le travail paie mieux.
01:41:23Ils veulent pouvoir vivre de leur travail, les Français.
01:41:26Par exemple, le Front populaire propose l'augmentation du SMIC à 1 600 euros net.
01:41:30Qu'est-ce que vous dites là encore ?
01:41:32C'est une folie ?
01:41:32Je dis que ça conduira...
01:41:34Je ne veux pas forcer le trait,
01:41:36je veux juste expliquer très sereinement à quoi ça conduira.
01:41:38Ça conduira tout simplement à une augmentation du chômage de masse
01:41:41et au retour du chômage de masse
01:41:43que nous avons réussi à combattre,
01:41:45dont nous avons réussi à débarrasser la France en sept ans.
01:41:48Le patron d'une boulangerie, l'entrepreneur, le menuisier,
01:41:52le patron d'une PME, le commerçant,
01:41:55quand il va voir que ses salariés qu'il payait 1 398 euros net,
01:41:59il faut passer à 1 600 euros,
01:42:01il les verra et il dira je suis désolé, j'aimerais bien vous payer ce tarif-là,
01:42:03mais je ne peux pas, je n'ai pas les moyens.
01:42:05Donc, vous aurez des vagues de licenciements et un chômage de masse.
01:42:08Augmenter le pouvoir d'achat sur le dos des entreprises,
01:42:12c'est affaiblir ceux qui créent des emplois,
01:42:14c'est les entreprises qui créent des emplois.
01:42:16Si vous affaiblissez les entreprises
01:42:18en leur demandant une charge financière trop forte,
01:42:20elles vont licencier, vous aurez du chômage de masse
01:42:23et je pense que c'est un appauvrissement généralisé pour notre pays.
01:42:26Nous n'avons aucune leçon à recevoir d'un gouvernement
01:42:28qui a fait 50 milliards d'euros de cadeaux fiscaux.
01:42:30A dit hier Manon Aubry qui était à votre place,
01:42:33elle explique que votre chiffrage de son projet,
01:42:36du projet de nouveau front populaire aux alentours de 186 milliards d'euros,
01:42:39est totalement faux.
01:42:40Oui, de toute façon, ils ne se mettent pas d'accord sur leur chiffrage
01:42:43parce que vous écoutez un membre de ce fameux front populaire
01:42:46qui n'est ni un front ni populaire puisqu'il va accabler les classes populaires.
01:42:50Les uns vous disent 100 milliards, d'autres 200,
01:42:51d'autres trouvent que ce n'est pas assez, 300.
01:42:53Un jour, vous en aurez un qui sortira de sa boîte
01:42:54et qui dira en fait c'est 500 milliards, c'est beaucoup mieux.
01:42:57Revenons à la raison.
01:42:58Nous sommes à la croisée des chemins.
01:43:00Nous sommes à un moment où nous devons réduire la dépense publique
01:43:03pour protéger les Français et pas l'augmenter massivement
01:43:05de 50, 100, 150, 200.
01:43:07Peu importe, c'est la mauvaise direction.
01:43:09La deuxième chose que je comptais, c'est aussi ces expressions fourre-tout,
01:43:13cadeau fiscaux, cadeau pour les riches.
01:43:15Non, quand nous baissons les impôts de production,
01:43:18c'est un cadeau pour les ouvriers.
01:43:20Pourquoi ?
01:43:20Parce que ça permet d'ouvrir des usines,
01:43:22ça permet de développer des usines,
01:43:24ça permet d'ouvrir de nouvelles filières de production
01:43:26sur les batteries électriques, sur les véhicules électriques,
01:43:28sur l'hydrogène comme nous l'avons fait.
01:43:31C'est évident que si vous avez un système fiscal
01:43:33dans lequel vous accablez d'impôts les commerçants, les artisans,
01:43:36les PME, les industries,
01:43:38vous ne développez pas l'économie.
01:43:40Nous, notre lignée économique,
01:43:41celle que je défendrai tout à l'heure auprès du MEDEF,
01:43:44elle est très simple,
01:43:45c'est permettre aux entreprises de développer des emplois
01:43:48en ayant un niveau de compétitivité comparable
01:43:51à celui des autres grands pays européens
01:43:52et avoir du travail pour tous, je dis bien pour tous,
01:43:56et un travail bien rémunéré, mieux rémunéré.
01:43:58Jordan Bardella repousse un certain nombre de mesures
01:44:01proposées dans un premier temps par le RN,
01:44:02comme l'abrogation de la réforme des retraites
01:44:04ou la baisse de la TVA sur certains produits.
01:44:07Il dit je vais hériter d'une situation financière de quasi-faillite.
01:44:11Pourquoi est-ce qu'il repousse ça ?
01:44:12C'est la derbade pour vous ?
01:44:13Il découvre la lune, Jordan Bardella,
01:44:15s'il découvre les comptes publics.
01:44:17Il a des députés Rassemblement national,
01:44:19Jean-Philippe Tanguy par exemple,
01:44:21qui sont à la Commission des finances de la Chambre nationale.
01:44:23Ils m'ont accablé depuis des années,
01:44:25pas pour me dire qu'il y avait trop de dépenses.
01:44:28Non, non, pas du tout.
01:44:29Ils m'ont accablé pour me dire
01:44:30il ne faut pas retirer le bouclier sur l'électricité,
01:44:32il faut continuer à dépenser 10 milliards.
01:44:33Ils m'ont accablé pendant la crise du Covid
01:44:35pour dire vous dépensez pas assez pour les TPE, pour les PME.
01:44:37Ils m'ont accablé face à l'inflation
01:44:39en disant qu'il fallait quasiment supprimer toutes les taxes sur l'essence
01:44:43pour des dizaines de milliards d'euros.
01:44:44Donc ils n'ont cessé depuis des années
01:44:46d'avoir la totalité de la transparence sur les comptes publics,
01:44:49les députés du Rassemblement national,
01:44:51et d'appeler non pas à des économies,
01:44:53mais à beaucoup, beaucoup, beaucoup plus de dépenses.
01:44:56Donc que Jordan Bardella balaye devant sa porte,
01:44:59qu'il écoute un peu plus les députés du Rassemblement national,
01:45:01il verra exactement quelle est la situation des comptes.
01:45:03Et il saura que nous avons engagé le redressement des comptes publics
01:45:06et que c'est dans cette voie qu'il faut poursuivre.
01:45:09Par ailleurs sur leur projet, je trouve quand même un peu stupéfiant.
01:45:11Au bout du compte, c'est une page blanche désormais,
01:45:15le projet du Rassemblement national.
01:45:17Et on ne confie pas le pouvoir de la France,
01:45:19d'une grande puissance comme la France,
01:45:20à un parti dont désormais le programme se résume à une page blanche.
01:45:25La sortie de l'OTAN, supprimée.
01:45:27Les baisses de taux de TVA, supprimées.
01:45:29Ils doivent être contents les personnes modestes à qui on explique
01:45:31depuis des années que le Rassemblement national,
01:45:32que le pouvoir d'achat, c'est la baisse des taux de TVA.
01:45:35Qu'est-ce qui reste pour le pouvoir d'achat dans le programme du RN ?
01:45:37Rien, zéro, nada.
01:45:40Il renie la promesse sur les retraites.
01:45:41Il renie la promesse sur les autoroutes.
01:45:43Il la décale.
01:45:44Il la décale.
01:45:45Mais vous savez, quand on a trois ans,
01:45:46puisqu'en 2027 il y a une élection présidentielle,
01:45:48il ne vaut mieux pas décaler trop.
01:45:50Ça montre une inexpérience totale de la pratique du pouvoir.
01:45:54Parce que quand on prend le pouvoir, ou qu'on veut prendre le pouvoir,
01:45:56il faut agir vite.
01:45:58Si les Français nous font confiance, le 8 juillet prochain,
01:46:01il va falloir se remettre au travail d'arrache-pied
01:46:03et faire beaucoup plus, beaucoup mieux pour les Français,
01:46:05sans perdre une seconde.
01:46:06Mais je le redis désormais,
01:46:08le programme du RN, c'est une page blanche.
01:46:10On ne confie pas le pouvoir de la France
01:46:12à un parti qui n'a plus de projet.
01:46:15Donc, ça veut dire que vous envisagez l'hypothèse
01:46:17que le RN soit au pouvoir ?
01:46:19Vous savez, je suis lucide.
01:46:20Je regarde l'état d'esprit de nos compatriotes.
01:46:22Je circule, je vais défendre beaucoup de députés
01:46:26qui sont courageux, qui sont sur le terrain.
01:46:27Il y a une colère, il y a une inquiétude.
01:46:29Nous ne pouvons y répondre que par la force et la puissance
01:46:31de nos propositions.
01:46:33Entre le vide intersidéral,
01:46:34qui est en train de devenir le projet du rassemblement national,
01:46:37et les dépenses inconsidérées de l'extrême gauche,
01:46:39il y a une autre voie.
01:46:41C'est la voie du courage, de la lucidité.
01:46:43C'est celle que nous proposons avec la majorité.
01:46:44Alors, la lucidité, mais aussi les sanctions.
01:46:47La Commission européenne a lancé des procédures
01:46:49pour déficit public excessif contre 7 pays de l'Union européenne,
01:46:52dont la France.
01:46:53Je rappelle que ça concerne l'Italie, la Pologne, la Belgique,
01:46:57mais pas la Grèce.
01:46:58On en est là, Bruno Le Maire ?
01:46:59Lisez l'intégralité du rapport à la Commission,
01:47:01parce qu'il est intéressant.
01:47:03Il montre que du point de vue des finances publiques,
01:47:05effectivement, nous devons faire mieux,
01:47:07je le dis pour avoir sorti la France
01:47:09la procédure pour déficit excessif,
01:47:10dans laquelle elle était depuis 9 ans, en 2018.
01:47:13Je l'ai faite au ministre des Finances,
01:47:15elle y est retombée parce qu'on a beaucoup dépensé
01:47:16pendant le Covid et pendant l'inflation.
01:47:18Et c'est un choix collectif que je revendique.
01:47:20Je pense que c'est mieux que ça a coûté moins cher,
01:47:22que si on avait laissé filer la situation économique
01:47:26et laissé fermer des centaines d'entreprises
01:47:28et détruit des milliers d'emplois.
01:47:29Je pense que c'était plus responsable.
01:47:31Mais la première conclusion,
01:47:33il faut rétablir nos comptes publics
01:47:34pour retrouver des marges de main d'œuvre.
01:47:35La deuxième conclusion que tire la Commission européenne
01:47:37est intéressante.
01:47:38Elle dit en revanche, en matière de croissance,
01:47:40d'équilibre macroéconomique,
01:47:42la France nous inquiétait,
01:47:43on la sort de la surveillance
01:47:45et on salue les résultats économiques de la France.
01:47:47À l'inverse de l'Allemagne,
01:47:48qui a un bon point sur ses finances publiques,
01:47:51mais un mauvais point sur ses équilibres macroéconomiques.
01:47:54Regardons l'intégralité du paysage
01:47:56et on verra que sur les finances publiques,
01:47:57nous devons faire mieux.
01:47:58Mais sur la croissance, l'économie,
01:48:00les résultats économiques,
01:48:01nous faisons très bien.
01:48:01C'est là-dessus que vous jouez, Bruno Le Maire,
01:48:03sur le fait que les Français pourraient avoir peur
01:48:05du saut dans l'inconnu
01:48:06que constituerait l'arrivée au pouvoir
01:48:07soit du Rassemblement national,
01:48:08soit du Front propulaire.
01:48:10Ils ont peur pour leur argent, c'est ça ?
01:48:11C'est ce que vous leur dites ce matin ?
01:48:12Je leur dis qu'il y a une réalité.
01:48:14Et que dans les campagnes,
01:48:15on a l'impression qu'il n'y a plus de réalité.
01:48:17On peut dire, voilà, le SMIC va être à 1 600 euros,
01:48:19on va mettre la retraite à 60,
01:48:21mais ça n'aura aucune conséquence.
01:48:22Et puis, à un moment donné,
01:48:23la réalité se rappelle à vous.
01:48:25Et la réalité, elle est dure.
01:48:26Elle est brutale.
01:48:27Si vous mettez la retraite à 60 ans,
01:48:29soit vous baissez les pensions,
01:48:31soit vous augmentez massivement
01:48:32les impôts de ceux qui travaillent.
01:48:33La voilà, la dure réalité.
01:48:35Si vous baissez les taux de TVA,
01:48:36comme le proposait encore il y a peu
01:48:38le Rassemblement national,
01:48:39ça vous coûte 24 milliards d'euros.
01:48:41Il faudra augmenter les impôts
01:48:42pour payer ces 24 milliards d'euros.
01:48:44C'est la dure réalité, la pratique du pouvoir.
01:48:47Et ma responsabilité de ministre
01:48:49qui est en fonction depuis sept ans,
01:48:51c'est d'expliquer cette réalité.
01:48:53Ce n'est pas de faire de l'idéologie.
01:48:54C'est de ramener à la réalité
01:48:57des programmes qui sont aujourd'hui hors sol.
01:48:59Pour autant, la majorité que vous représentez
01:49:02ce matin, Bruno Le Maire,
01:49:03propose aussi, elle aussi,
01:49:04des mesures dépensières.
01:49:06Augmentation du montant de la prime Macron,
01:49:08baisse des factures d'électricité de 15 %,
01:49:10on rase gratis aussi ?
01:49:11Non, la baisse des factures d'électricité,
01:49:13ce n'est pas des décisions
01:49:14qui sont prises par l'État.
01:49:15C'est juste parce que nous,
01:49:16nous avons produit de l'électricité
01:49:18et que nous sommes la seule force politique
01:49:21à proposer de faire à la fois du nucléaire,
01:49:23six nouveaux réacteurs nucléaires,
01:49:25et des énergies renouvelables.
01:49:26À l'extrême gauche, ils ne veulent pas du nucléaire.
01:49:28À l'extrême droite,
01:49:29ils ne veulent pas des énergies renouvelables.
01:49:30La réalité, c'est que la France,
01:49:32si elle veut de l'électricité pas chère,
01:49:34elle a besoin des deux.
01:49:35Elle a besoin d'énergie renouvelable
01:49:36et elle a besoin de réacteurs nucléaires.
01:49:37Ça nous permet de garantir
01:49:39non seulement une baisse de 15 %
01:49:40des factures en février prochain,
01:49:42mais une baisse du prix de l'électricité.
01:49:44Vous l'auriez annoncé cette mesure
01:49:45ou pas Bruno Le Maire ?
01:49:46Bien sûr.
01:49:48Donc rien de nouveau sous le soleil ?
01:49:48Non, rien de nouveau sous le soleil,
01:49:49mais il faut voir d'où ça vient.
01:49:51Ça vient de choix industriels, énergétiques
01:49:55que ni l'extrême droite ni l'extrême gauche ne font.
01:49:57Nous voulons et le nucléaire
01:49:59et les énergies renouvelables
01:50:00pour garantir aux Français
01:50:02qu'ils auront l'électricité la moins chère
01:50:03en Europe dans les années qui viennent.
01:50:05Éric Ciotti, que vous connaissez bien,
01:50:07veut mettre fin au Macronisme.
01:50:08C'est ce qu'il dit ce matin
01:50:09dans une interview au Figaro.
01:50:10Il défend l'alliance avec le Rassemblement national.
01:50:12Il lance un appel à ses anciens camarades
01:50:13de revenir à la maison et elle a raison.
01:50:16Une maison des Républicains
01:50:17qui risque bien d'exploser
01:50:18puisque une partie d'entre eux
01:50:20passe désaccord avec la majorité présidentielle.
01:50:23Vous dites que les LR sont morts aujourd'hui ?
01:50:25Mais ça fait longtemps qu'ils le sont.
01:50:29C'est regrettable parce qu'il y a
01:50:30des hommes et des femmes de très grande qualité
01:50:32dans ce parti.
01:50:33J'ai des amis, des personnes
01:50:34pour lesquelles j'ai de l'affection et du respect.
01:50:36Mais depuis 2017, je leur dis, depuis 2017,
01:50:39ça fait maintenant sept ans
01:50:40que la vie politique française
01:50:42s'est reconstituée en trois blocs,
01:50:43l'extrême gauche, l'extrême droite
01:50:45et la grande formation du centre.
01:50:47Et je leur dis, si vous ne voulez pas
01:50:48à un moment donné être broyé entre ces blocs,
01:50:50il faut que vous fassiez des choix
01:50:52et que vous nous rejoigniez.
01:50:54Beaucoup ont hésité,
01:50:55ont reporté leurs décisions.
01:50:57Nous y sommes.
01:50:58Et aujourd'hui, on voit un grand déchirement
01:51:01au sein des Républicains.
01:51:04Les uns vont partir vers Marine Le Pen.
01:51:06Les autres, je l'espère, nous rejoindront.
01:51:08Et moi, je les accueille les bras grands ouverts.
01:51:10Alors disons, si vous croyez à l'économie de marché,
01:51:12à la construction européenne, à l'ordre, à la sécurité,
01:51:15à la culture française, rejoignez-nous.
01:51:17C'est là qu'est votre place.
01:51:19Du côté de la gauche, chacun s'est réuni
01:51:21comme un seul homme autour de la bannière
01:51:22du nouveau Front populaire.
01:51:23François Hollande est candidat.
01:51:24Raphaël Guzman, Olivier Faure,
01:51:26englouti dans cette nouvelle union.
01:51:27Comment vous la qualifiez, cette union ?
01:51:30Je trouve tout cela assez indigne pour tout vous dire.
01:51:34Parce qu'il faut vraiment...
01:51:35Je ne parle même pas de conviction de fond,
01:51:36après tout, on en a vu d'autres en politique.
01:51:39Mais voir François Hollande qui a fait
01:51:41une réforme des retraites,
01:51:42qui a fait la réforme El Khomri
01:51:43sur le marché du travail.
01:51:45Tout d'un coup, trouver que le retour à la retraite
01:51:47à 60 ans, c'est bien.
01:51:48Il y a un côté complètement lunaire.
01:51:49Enfin, passons là-dessus.
01:51:50Admettons que les convictions, ça ne compte pas.
01:51:52Les valeurs.
01:51:54Les valeurs, c'est essentiel.
01:51:55Vous ne pouvez pas être ancien président de la République,
01:51:58avoir fait défiler dans les rues de Paris
01:52:01pour dire je suis Charlie.
01:52:02Vous êtes opposé à la montée de l'antisémitisme,
01:52:05à la montée de l'islam radical dans notre pays,
01:52:08et puis faire alliance avec un parti, le NPA,
01:52:12qui a été condamné pour apologie du terrorisme.
01:52:15Enfin, où sont les valeurs dans cette campagne politique ?
01:52:19Cette campagne, je l'ai dit, elle est hors sol
01:52:21du point de vue des réalités économiques et financières.
01:52:23Mais elle est aussi hors valeurs
01:52:25du point de vue des hommes et des femmes.
01:52:28Et ça me terrifie,
01:52:29parce qu'il y a dans l'histoire de France
01:52:30des moments où effectivement plus rien ne compte.
01:52:33Ni les positions, ni le passé, ni les valeurs,
01:52:36ni la vérité, ni le mensonge.
01:52:38Nous sommes exactement à un de ces moments-là.
01:52:39Et on voit du coup des égarments individuels
01:52:42qui sont totalement stupéfiants.
01:52:43Raphaël Glucksmann aurait pu prendre la parole et dire
01:52:46je refuse cette alliance avec des partis
01:52:48qui ont tenu des propos antisémites.
01:52:50Je refuse cette alliance avec un parti
01:52:52qui a été condamné pour apologie du crime terroriste.
01:52:54Et je crée mon propre mouvement
01:52:56et je suis prêt à m'allier avec la majorité du centre.
01:53:00Voilà qui aurait été digne.
01:53:01Mais ces voix-là, elles ne sont pas là.
01:53:03Nous manquons de voix fortes
01:53:04qui ont des valeurs, des principes et des convictions.
01:53:08C'est Jean-Luc Mélenchon, finalement, qui a gagné la partie.
01:53:10Bien sûr, le grand gagnant de l'histoire, c'est lui.
01:53:13Il arrive à rassembler, tout en disparaissant,
01:53:17des forces qui ne devraient pas être ensemble,
01:53:19des hommes et des femmes qui n'ont pas les mêmes valeurs,
01:53:21pas les mêmes convictions,
01:53:23dans le seul but, dans le fond, de gagner le pouvoir.
01:53:26Et se construisent dans cette espèce de fantasme
01:53:29d'opposition à l'extrême droite
01:53:31comme seul projet qui justifie tous les reniements,
01:53:34tous les renoncements et tous les mensonges.
01:53:37L'antisémitisme, vous l'avez évoqué,
01:53:39l'horreur à courbe voie.
01:53:40Deux adolescentes de 13 ans ont été mises en examen
01:53:42pour viol en réunion,
01:53:43menace de mort et viol à caractère antisémite
01:53:45sur une jeune fille de 12 ans.
01:53:46Qu'est-ce que cela dit de l'état de notre société,
01:53:48de la montée de l'antisémitisme
01:53:50qui est loin d'être résiduelle dans notre pays ?
01:53:53Au-delà de l'horreur inqualifiable de ce crime,
01:53:55il n'y a pas de mots.
01:53:57Je ne vais pas chercher des mots, je ne trouverai pas.
01:54:00Je veux simplement dire à quel point je vois
01:54:03que l'antisémitisme monte dans les têtes.
01:54:06Finalement, dans les têtes, il n'y a plus la Shoah,
01:54:10mais il y a l'antisémitisme,
01:54:12dans les têtes et dans les actes.
01:54:15Parce que quand l'antisémitisme commence à être banalisé,
01:54:18quand les mots antisémites directs ou insidieux
01:54:22commencent à prendre le dessus,
01:54:23quand des humoristes peuvent qualifier un dirigeant d'Israël de nazi,
01:54:28et Dieu sait que je n'ai pas de sympathie
01:54:29pour Benjamin Netanyahou,
01:54:31vous opérez un immense renversement des valeurs
01:54:34et vous opérez un grand effacement du passé, des crimes.
01:54:39Vous opérez une confusion totale dans la tête des citoyens
01:54:42qui se disent que dans le fond, l'antisémitisme, c'est possible,
01:54:45ce n'est pas un problème, c'est normal,
01:54:47c'est peut-être même légitime.
01:54:49Voilà ce à quoi nous sommes arrivés.
01:54:51Au-delà de ce crime qui est odieux, inqualifiable,
01:54:53qui nous bouleverse tous comme parents,
01:54:55au plus profond de nous-mêmes.
01:54:56La réalité, c'est que le passé est en train de s'effacer dans les têtes
01:55:00et que l'antisémitisme est en train de prendre sa place.
01:55:02Et qui en est responsable ?
01:55:04Mais l'extrême-gauche reporte une très lourde responsabilité,
01:55:07de manière totalement insidieuse.
01:55:09Regardez, je prends l'humorisme,
01:55:11parce qu'il est très révélateur
01:55:14de cette espèce de disqualification de l'histoire,
01:55:18de grande confusion, de relativisme absolu.
01:55:22Tout peut faire l'objet de sarcasme,
01:55:24tout peut faire l'objet de blagues.
01:55:26Et c'est comme ça qu'on fait naître l'antisémitisme
01:55:28et qu'on développe dans les têtes de nos compatriotes
01:55:31l'antisémitisme qui conduit aux actes que nous voyons aujourd'hui.
01:55:34Merci beaucoup Bruno Le Maire d'être revenu ce matin
01:55:36dans la matinale de CNews et Europe 1.
01:55:42CNews, il est 8h30.
01:55:43Merci à vous Laurence Ferrari et à votre invité Bruno Le Maire
01:55:47ce matin pour la grande interview CNews-Europe 1.
01:55:49Demain, on recevra Christian Estrosi,
01:55:51vice-président du parti Horizon,
01:55:53qui sera avec nous à 8h10.
01:55:56L'équipe est là, on est avec Chana Lousteau,
01:55:58on est avec Élodie Huchard,
01:55:59on est avec Alexandra Blanc et le Mic Guillot.
01:56:02A la une, ce matin, cette histoire qui vous fait beaucoup réagir,
01:56:04cette information plus précisément qui vous fait beaucoup réagir.
01:56:07Le ministère de l'Intérieur a classé les candidats
01:56:10aux élections législatives en fonction de leur parti politique.
01:56:13Il qualifie LR-RN, l'alliance LR-RN, d'extrême droite,
01:56:18alors qu'à gauche, il parle d'union de la gauche
01:56:20et non pas d'extrême gauche.
01:56:21Est-ce que c'est un deux poids deux mesures ?
01:56:22On en parle ce matin.
01:56:24Après l'abominable viol antisémite de Courbevoie,
01:56:27la réaction de Jean-Luc Mélenchon est biaisée.
01:56:29On va y revenir avec Élodie Huchard
01:56:31et puis on en parlera également avec Driss Ghali,
01:56:34qui sera avec nous sur ce plateau.
01:56:36L'essayiste Driss Ghali.
01:56:39La ville de Bruxelles refuse d'accueillir un match Belgique-Israël
01:56:43en Ligue des Nations début septembre.
01:56:44Et ce, officiellement pour des questions de sécurité.
01:56:47En réalité, il s'agirait surtout de ne pas froisser
01:56:50une partie de la population bruxelloise
01:56:52qui voit d'un mauvais œil que l'équipe d'Israël joue dans la ville.
01:56:56Claude Moniquet, spécialiste des questions de renseignement,
01:56:58sera avec nous dans un instant.
01:56:59A tout de suite, Claude.
01:57:02C'est une décision administrative, mais également politique.
01:57:06Vous allez voir, le ministre de l'Intérieur, le ministère,
01:57:09a publié un nuancier politique
01:57:11qui classe tous les candidats aux élections législatives
01:57:13en fonction de leur parti politique.
01:57:15Par exemple, la France Insoumise et le NPA ont été étiquetés
01:57:19« Union de la gauche » avec le PS et le PC.
01:57:22Union de la gauche, pas de mots extrêmes.
01:57:23Alors que de leur côté, les Républicains
01:57:25qui ont suivi Éric Cetty dans son rapprochement
01:57:28avec le RN, eux seront classés « Union de l'extrême droite ».
01:57:32Donc la France Insoumise, union de la gauche,
01:57:34et les Républicains, union de l'extrême droite.
01:57:36Alors, est-ce qu'il faut voir un nouveau deux poids, deux mesures ?
01:57:39On voit ça avec Clotilde Payet et Aminata Deme.
01:57:43L'union LRRN d'extrême droite.
01:57:45C'est de cette manière que le ministère de l'Intérieur
01:57:48a classé les candidats aux législatives.
01:57:50Un nuancier publié par Beauvau
01:57:52qui classe tous les candidats aux législatives
01:57:54dans des familles politiques.
01:57:56C'est ainsi que les quelques 70 candidats LRRN
01:57:59se retrouvent dans la catégorie « extrême droite ».
01:58:02Alors que les Républicains n'en font pas partie.
01:58:04À gauche, c'est sous la catégorie « union de la gauche »
01:58:07que Beauvau a étiqueté les candidats du Nouveau Front Populaire.
01:58:10Il comprend la France Insoumise, le PS, le PCF,
01:58:14l'ENPA et Europe Écologie Les Verts.
01:58:16Ainsi, aucun de ces partis n'a été classé d'extrême gauche.
01:58:19Pourtant, certains candidats du Nouveau Front Populaire
01:58:22se réclament d'une gauche radicale
01:58:24comme Philippe Poutou ou encore Ali Diouara
01:58:27dont certaines publications sur les réseaux sociaux
01:58:29ont provoqué l'indignation.
01:58:31Notamment lorsqu'il a qualifié Raphaël Glucksmann
01:58:33de « candidat sioniste ».
01:58:35Pour rappel, le RN avait contesté l'année dernière
01:58:37sa classification dans l'extrême droite
01:58:39par le ministère de l'Intérieur pour les élections sénatoriales.
01:58:43Une requête rejetée par le Conseil d'État.
01:58:46Alors, qu'est-ce que vous en pensez de ce classement ?
01:58:48On voudrait qu'il est honnête.
01:58:49Honnête, c'est une sorte de deux poids, deux mesures.
01:58:53Vous avez flashé le QR code.
01:58:54Voici vos réponses.
01:58:56Comme d'habitude, nous avons un deux poids, deux mesures
01:58:59décomplexé et insupportable.
01:59:01On se permet des qualifications, des indignations
01:59:04seulement du côté droit de l'échec qui est politique.
01:59:07En revanche, la gauche bénéficie d'un traitement de faveur particulier.
01:59:12En fait, c'est même plutôt inquiétant devant les classements
01:59:14puisque vous avez en première partie le Front Populaire
01:59:18qui est classé avec, à l'intérieur,
01:59:21énormément de partis d'extrême gauche.
01:59:22C'est la majorité de l'ensemble de cette union.
01:59:24Donc, il faudra absolument les classer en extrême gauche.
01:59:27Quant à la droite, vous avez des partis comme Reconquête
01:59:29qui ont été classés à droite en 2022,
01:59:32qui sont classés maintenant en extrême droite en 2022.
01:59:34Et puis, on voit qu'une fois que vous êtes classés là-dedans,
01:59:36on ne bouge plus.
01:59:37C'est très inquiétant pour Alexiotti et pour la droite globale.
01:59:40C'est très, très malhonnête de la part de Gérald Darmanin
01:59:44qui ne veut pas dissoudre le NPA et la NUPES 2,
01:59:48c'est-à-dire le nouveau Front Populaire,
01:59:50alors qu'ils classent LR, RN à l'extrême droite.
01:59:56C'est vraiment honteux ce qui se passe en France.
01:59:58C'est à vomir.
02:00:01Et le dit Huchard, sur cette classification des partis,
02:00:04c'est vrai que c'est un peu étonnant.
02:00:05Eric Ciotti sera union de l'extrême droite
02:00:09et un candidat à LFI, Fiché S, union de la gauche,
02:00:12qui est plus soft, plus doux.
02:00:15Oui, mais ce qui a été plus facile,
02:00:16c'est que comme, du coup, de la gauche,
02:00:18il n'y a finalement qu'un camp,
02:00:19eh bien, on met tout le monde dans le même sac,
02:00:21alors que sans doute qu'ils ont voulu, à droite justement,
02:00:23distinguer la droite version LR classique de l'autre.
02:00:27Après, ce sont des classifications
02:00:29qui, en général, n'intéressent pas beaucoup les électeurs.
02:00:32Et ce n'est pas ça qui change vraiment le vote.
02:00:33Non, mais ça dit quelque chose.
02:00:35L'enquête sur le viol antisémite,
02:00:37inqualifiable, abominable, d'une jeune fille de 12 ans à Courbevoix.
02:00:42Ses agresseurs l'auraient emmenée de force
02:00:44dans une école maternelle désaffectée,
02:00:46juste à côté de chez elle.
02:00:47L'un d'eux lui aurait reproché d'avoir caché sa religion
02:00:51avant de la traiter de celle juive.
02:00:53Oui, un autre l'a menacée de mort
02:00:55dans le cas où elle parlait à la police.
02:00:56Voyez le récit signé Clotilde Payet.
02:01:02C'est ici, dans cette crèche désaffectée,
02:01:04que la jeune fille de 12 ans a subi un calvaire.
02:01:07Elle dévoile aux enquêteurs les circonstances dramatiques
02:01:10de l'agression qu'elle a subie.
02:01:11Un viol à caractère antisémite.
02:01:13L'un des adolescents mis en cause lui a posé des questions
02:01:16concernant sa religion juive et sur Israël.
02:01:19Elle dit aussi avoir été traité de sale juive par ses agresseurs.
02:01:22Un acte qui laisse sans voix les habitants de ce quartier,
02:01:25pourtant paisible et sans histoire.
02:01:27Je n'aurais jamais imaginé qu'il y ait des trucs comme ça
02:01:30se serait passé.
02:01:32C'est désagréable.
02:01:33Ce serait très dur pour tout le monde.
02:01:35Tout le monde est avec elle.
02:01:36C'est clair que tous les jours, il y a des actes antisémites
02:01:40et que les Juifs ne se sentent plus en sécurité en France.
02:01:44L'agression d'une extrême violence contraste
02:01:46avec le jeûnage des suspects.
02:01:48Deux jeunes âgés de 13 ans ont été mis en examen
02:01:50pour viol en réunion, menace de mort, injure et violence
02:01:54à caractère antisémite.
02:01:55Ils ont été écroués.
02:01:57Le troisième jeune âgé de 12 ans a été placé sous statut
02:02:00de témoin assisté pour viol et mis en examen
02:02:02pour les autres infractions visées par l'enquête.
02:02:05Il fait l'objet d'une mesure éducative provisoire.
02:02:08Selon la jeune fille, l'un des agresseurs a filmé la scène.
02:02:11Lors de leur interrogatoire, les trois mineurs
02:02:13ont fait de brèves déclarations spontanées,
02:02:16exprimant des regrets vis-à-vis de la victime,
02:02:18sans aborder leur implication dans les faits.
02:02:22Hier soir, plusieurs personnes étaient rassemblées
02:02:24devant l'hôtel de ville de Paris.
02:02:25Oui, pour condamner ce viol abominable.
02:02:28C'est le collectif Nous Vivrons qui est à l'origine
02:02:30de cette initiative.
02:02:31Sur place, beaucoup d'émotions, bien sûr,
02:02:33mais aussi beaucoup de colère.
02:02:35Plusieurs personnalités étaient présentes,
02:02:37comme le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti,
02:02:40ou encore le président du CRIF, Yonatan Harfi.
02:02:42Eric Dupond-Moretti a envoyé un message à Jean-Luc Mélenchon.
02:02:47Il a dit chère en lui disant que l'antisémitisme
02:02:49n'est pas résiduel en France.
02:02:51Oui, effectivement, il répond à ce qu'avait dit
02:02:52Jean-Luc Mélenchon la semaine dernière, sans doute,
02:02:56parce qu'il y a la volonté aussi de pointer les incohérences
02:02:59ou les déclarations de la France insoumise.
02:03:01On voit ce tweet de Jean-Luc Mélenchon
02:03:04pour condamner ce qui s'est passé,
02:03:05avec quand même deux passages qui peuvent nous interroger.
02:03:08Le premier, il parle du conditionnement
02:03:10des comportements masculins criminels
02:03:12dès le jeune âge et du racisme antisémite.
02:03:14Alors, on ne comprend pas vraiment ce qu'il veut dire
02:03:16quand il parle de conditionnement
02:03:18des comportements masculins criminels,
02:03:19comme s'il y avait une sorte de conditionnement
02:03:21donc d'excuse et d'absence de volonté dans ces actes.
02:03:23C'est assez étrange.
02:03:24Il ne prononce pas non plus le mot d'antisémitisme,
02:03:26mais de racisme antisémite.
02:03:29Et puis, il dit à la fin de ce tweet qu'il espère
02:03:30qu'on ne transforme pas ce crime ni la souffrance
02:03:32qu'il engendre en spectacle médiatique.
02:03:34Et finalement, ce que fait Jean-Luc Mélenchon,
02:03:36mais il faut reconnaître que ce n'est pas le seul.
02:03:37Quasiment tous les partis politiques ont répondu.
02:03:39Eh bien, c'est exactement ça, faire de la récupération politique
02:03:42sur le drame qui a eu lieu.
02:03:43Puis, je vous cite aussi, par exemple, le tweet de Sandrine Rousseau,
02:03:45qui est un peu dans le même esprit.
02:03:47Elle dit le viol est un instrument patriarcal d'avilissement,
02:03:50de soumission et d'humiliation.
02:03:52L'antisémitisme tue, viole et agresse.
02:03:54C'est vrai que quand on voit ce viol
02:03:56est un instrument patriarcal d'avilissement,
02:03:57en fait, on se dit que ces condamnations
02:03:59sont quand même très étranges et systématiquement
02:04:03quand même avec des sous-entendus ou des arrière-pensées
02:04:05qui peuvent en choquer plus d'un.
02:04:06C'est biaisé.
02:04:07C'est biaisé et ce n'est pas vraiment direct comme condamnation.
02:04:10On a des condamnations plus franches et claires, entre guillemets.
02:04:12Des verbeux et voilà.
02:04:14Effectivement, ils peuvent aller plus droit au but.
02:04:17Merci beaucoup Elodie Huchard.
02:04:19La réaction de Jean-Luc Mélenchon qui parle de racisme antisémite.
02:04:22Tiens, Dries Galli est avec nous.
02:04:23Essayiste, vous deviez être en plateau avec nous, Dries Galli,
02:04:26à cause des embouteillages, à cause de la mairie de Paris
02:04:29qui rend la circulation impossible dans la capitale.
02:04:31Vous êtes en Skype avec nous, en visio.
02:04:35Bon, depuis votre voiture, votre taxi, je ne sais pas bien,
02:04:38mais en tout cas voilà, en toute sécurité.
02:04:41Bonjour, en toute sécurité en tout cas.
02:04:43Bon, la réaction de Jean-Luc Mélenchon qui parle de racisme antisémite.
02:04:47Il ne veut pas parler d'antisémitisme
02:04:49pour ne pas déplaire à une partie de son électorat.
02:04:51Qu'est-ce que vous en pensez ?
02:04:54C'est un peu la technique, bonjour à tous d'abord,
02:04:56c'est un peu la technique du « gaslighting »,
02:04:58c'est-à-dire un peu de la confusion mentale.
02:05:00Déjà, on part sur racisme antisémite
02:05:03pour ne pas parler d'antisémitisme
02:05:04parce que ça permet de confondre les gens.
02:05:07Parce que quand on parle de racisme,
02:05:08on pense de relations noires-blancs, blancs et arabes.
02:05:12Et là, on se perd.
02:05:13Et au fait, ça dilue la charge symbolique du mot antisémitisme
02:05:16parce qu'il ne peut pas l'assumer.
02:05:18Même s'il n'est pas à 100% responsable
02:05:21de ce qui se passe dans les esprits de certains jeunes.
02:05:24Mais il ne peut pas assumer ce mot d'antisémitisme
02:05:27parce qu'il faut se regarder dans un miroir le lendemain.
02:05:29Et c'est vrai que les filles, une partie de la gauche
02:05:32est responsable d'une espèce de banalisation
02:05:35de l'antisémitisme en France.
02:05:37Alors justement, comment en est-on arrivé là ?
02:05:40Que des garçons de 13 ans fassent ça à une petite fille de 12 ans
02:05:43en la traitant de sale juive.
02:05:46Qu'est-ce qui s'est passé dans ce pays
02:05:48pour qu'on arrive à un tel fait aussi abominable ?
02:05:54Je pense qu'il y a deux gros facteurs très français.
02:05:59C'est l'absence totale de prestige de la justice.
02:06:02Les gens n'admirent plus la justice,
02:06:04ils n'ont plus peur d'elle parce qu'elle ne sait plus punir.
02:06:07J'allais dire « ou » non, elle ne sait plus punir,
02:06:09elle ne veut plus punir.
02:06:10Il y a un climat d'impunité
02:06:12parce que les gens regardent la télévision
02:06:13et ils voient dans la rue que les gens commettent des délits très graves
02:06:16et qu'ils sont relâchés.
02:06:17Il ne faut pas punir.
02:06:18D'ailleurs, on n'arrive même pas à les condamner moralement.
02:06:20On n'arrive même plus à dire qu'il n'y a pas d'antisémitisme.
02:06:26Il y a tellement peur de stigmatiser l'antisémitisme.
02:06:29On en est là.
02:06:30Et le deuxième point, c'est qu'effectivement,
02:06:31il y a une montée de l'antisémitisme
02:06:33qui est due au contexte actuel que vous connaissez bien.
02:06:36Évidemment, depuis le 7 octobre.
02:06:41On peut dire que c'était le titre et le thème de l'éditorial de Paul Sujit ce matin.
02:06:48« Un air de 7 octobre aux portes de Paris ».
02:06:51Est-ce que vous pourriez faire votre cette expression ?
02:06:56Ah oui, bien sûr, bien sûr.
02:06:57Bien sûr, sachant qu'on importe bêtement des conflits, des autres.
02:07:04Des conflits qui viennent d'ailleurs.
02:07:07C'est vraiment, comment dirais-je ?
02:07:10En fait, c'est la conjonction de la méchanceté humaine et d'un air du temps.
02:07:15On est dans une époque où tout est bon pour faire le mal,
02:07:22pour commettre la violence et pour détruire ce qui fait ce pays.
02:07:25Ce pays était un refuge pour toutes les races, toutes les religions
02:07:29et notamment pour les juifs.
02:07:31Et là, ils sont contraints maintenant de s'invisibiliser.
02:07:33Quand on connaît les détails de cette affaire,
02:07:35on voit que cette fille a été sacrifiée parce qu'elle est sortie de l'anonymat.
02:07:41On en est là en France en 2024 et on nous parle aujourd'hui du doigt des...
02:07:45On nous parle de broutilles, de choses pendant les programmes politiques.
02:07:49En fait, les fondamentaux dans ce pays sont perdus.
02:07:52On ne fait plus civilisation.
02:07:55Et je me demande, pour conclure, à quoi ça sert de payer des impôts,
02:07:58d'avoir une administration aussi chère, aussi technocratique,
02:08:02si on n'arrive plus à préserver ce fondamental-là,
02:08:05qui est de vivre son identité sans avoir à se cacher.
02:08:09Cette fille, elle est morte parce qu'elle est juive.
02:08:12Enfin, elle est morte, elle a été violée parce qu'elle est juive.
02:08:14Elle a été violée parce qu'elle est juive.
02:08:15Merci beaucoup, Driss Ghali.
02:08:17Merci d'avoir été en direct avec nous.
02:08:18La prochaine fois, vous serez sur le plateau, on l'espère.
02:08:21Merci à vous.
02:08:22Je rappelle le titre de votre livre,
02:08:23« De la diversité au séparatisme, le choc des civilisations »,
02:08:27ici et maintenant.
02:08:29On va partir en Belgique à présent pour retrouver Claude Monniquet
02:08:34pour nous parler de cette information.
02:08:36Le bourgmestre de Bruxelles vient d'interdire le match
02:08:40Belgique-Israël de Ligue des Nations,
02:08:43prévu à Bruxelles le 6 septembre prochain.
02:08:45Chana, officiellement pour des raisons de sécurité, officiellement.
02:08:48Oui, on rejoint tout de suite Claude Monniquet,
02:08:50spécialiste des questions de terrorisme et de renseignement.
02:08:52Claude, ce qui a motivé la mairie de Bruxelles, en réalité,
02:08:55c'est qu'elle ne voulait pas déplaire à une frange de la population bruxelloise.
02:09:00Oui, Chana, bien évidemment.
02:09:03Officiellement, le bourgmestre, donc le maire de Bruxelles,
02:09:06Philippe Clos, nous explique que la police ne serait pas à même,
02:09:09probablement, de maintenir l'ordre s'il y avait des manifestations
02:09:12à l'occasion de ce match.
02:09:13On comprend des manifestations, évidemment, anti-israéliennes.
02:09:17Mais c'est très attrapelant parce que,
02:09:19sauf erreur de ma part, Bruxelles, c'est la capitale de l'Europe.
02:09:22C'est aussi le siège de l'OTAN.
02:09:23Ça veut dire que chaque année, il y a peut-être une dizaine
02:09:26de sommets de chefs d'État à Bruxelles.
02:09:28Il y a chaque semaine plusieurs réunions ministérielles de très haut niveau
02:09:32qui peuvent attirer des manifestants ou des menaces.
02:09:37Il y a des visites de chefs d'État étrangers qui sont incessantes
02:09:40et des manifestations internationales parfois violentes.
02:09:43Première chose, la police belge fait face.
02:09:47C'est un problème.
02:09:48Deuxième chose, il y a un savoir-faire belge en matière de maintien de l'ordre
02:09:53autour des matchs de football.
02:09:54Cette police ne serait pas capable de maintenir l'ordre
02:09:57autour du match Israël-Belgique.
02:10:00Très clairement, ce qui fait peur, c'est la réaction
02:10:03d'une partie de la population de Bruxelles.
02:10:05Il faut savoir que Bruxelles, selon certains sondages,
02:10:08il y a une forte montée de l'antisémitisme
02:10:11dans une certaine partie de la population.
02:10:13Ça a été illustré il y a deux semaines par un sondage
02:10:15fait par un journal très sérieux et une liste qui défend la charia
02:10:20vient d'envoyer au Parlement régional de Bruxelles
02:10:23trois élus qui défendent entre autres le part du voile dans l'administration.
02:10:27C'est à ces gens-là que M. Philippe Clos,
02:10:29le bourgmestre de Bruxelles, ne veut pas faire de peine,
02:10:33alors que les matchs qui doivent se jouer contre la France
02:10:36et contre l'Italie, entre Israël, la France et l'Italie,
02:10:39se joueront normalement à Paris et à Rome.
02:10:42Donc c'est réellement clairement un manque de courage
02:10:45et un manque de courage qui s'explique par le fait que le 13 octobre,
02:10:49c'est-à-dire un mois après ce match qui devait avoir lieu au début septembre,
02:10:53eh bien on votera à Bruxelles pour les municipales, pour les communales.
02:10:57Et bien entendu, le parti socialiste qui est au pouvoir à Bruxelles
02:11:02ne souhaite pas voir monter à nouveau des listes islamistes ou pro charia
02:11:08ou subir un désaveu dans cette partie de la population.
02:11:12Merci beaucoup, Claude Moniquet.
02:11:13Voilà, il y a l'hérésion officielle et officieuse que vous venez de nous décrire.
02:11:17Merci. Merci, Claude.
02:11:19Il est 9h moins le quart. Tout de suite, c'est La Santé avec le docteur Millot.
02:11:22Votre programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux solaires
02:11:26pour professionnels et propriétaires exploitant leur commerce.
02:11:29Groupe Verlaine.pro.
02:11:31Bonjour Brigitte.
02:11:32Bonjour.
02:11:32Ce matin, vous nous parlez d'un trouble de la personnalité appelé hubris.
02:11:37De quoi s'agit-il ?
02:11:38Oui, avant de vous en parler, je voudrais vous dire que toute ressemblance
02:11:42avec un personnage ayant existé ou existant n'est peut-être pas fortuite.
02:11:49Un seul ?
02:11:51Il y en a plusieurs.
02:11:54Il s'agit de quoi ?
02:11:54Il s'agit d'un orgueil démesuré.
02:11:57C'est l'ivresse du pouvoir, de la toute-puissance, etc.
02:12:00Ça a toujours existé.
02:12:02Ce n'est pas nouveau.
02:12:03Mais les Romains, qui avaient compris qu'ils ne voulaient pas que les humains
02:12:07se prennent pour des dieux, avaient compris que ça pouvait être dangereux d'être hubristique.
02:12:11Et qu'est-ce qu'ils faisaient ?
02:12:12Quand les généraux avaient gagné une victoire, ils paradaient sur leur char.
02:12:17Ils leur mettaient un esclave sur le char qui leur répétait pendant la parade
02:12:21« Memento mori, memento mori, rappelle-toi que tu es mortel, rappelle-toi que tu es mortel »
02:12:26pour qu'il se calme un peu.
02:12:30Il n'y a plus de char, mais il y aurait peut-être besoin d'avoir,
02:12:33pas des esclaves évidemment, mais des personnes autour.
02:12:36Sauf que le problème, c'est qu'en général, elles ne peuvent pas dire un mot.
02:12:41Alors, rappelons que ce n'est pas une maladie psychiatrique,
02:12:44c'est un trouble de la personnalité qui a été très bien décrit par un médecin anglais,
02:12:49enfin deux anglais, dont David Owen, un médecin,
02:12:54et qui avait établi 14 critères pour définir ce qu'est l'hubris.
02:12:59Je ne vais pas vous donner 14, je vous en ai mis quelques-uns.
02:13:02Peut-être que vous allez reconnaître le trait de caractère de cette personne.
02:13:05Ce sont que des hommes ou pas ?
02:13:06Pardon ?
02:13:07C'est un trouble de la personnalité qui n'atteint que les hommes ou pas ?
02:13:11Ah non, ça atteint aussi les femmes, mais beaucoup plus les hommes,
02:13:14et qui est lié au pouvoir.
02:13:16Ce n'est pas du narcissisme.
02:13:18Le narcissisme, on est narcissique ou on ne l'est pas.
02:13:22Alors que là, ça arrive avec le pouvoir.
02:13:24Donc, je vous en ai mis quelques-uns.
02:13:26Une perte du sens des réalités, une intolérance totale à toute contradiction,
02:13:32une obsession de sa propre image, souvent un abus de pouvoir,
02:13:37des rapports de force, qui se surestiment et qui sous-estiment les autres.
02:13:43Et donc, cette personnalité, comme ça, elle grandit avec le pouvoir.
02:13:47Et ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a aussi des choses qui se passent au niveau cérébral.
02:13:51Il y a des hormones, il y a des neurotransmetteurs qui sont sécrétés.
02:13:55Et on pourrait dire que ça ressemble un petit peu à ce qu'on appelle les drogues à renforcement.
02:14:02En fait, plus vous êtes hubristique, plus vous êtes hubristique.
02:14:06Ça renforce, parce que ces hormones qui sont sécrétées, il y a de la dopamine,
02:14:10donc vous vous sentez dopé, donc vous vous sentez tout puissant, capable de tout.
02:14:14Il y a aussi de la testostérone, donc ça augmente souvent une appétence sexuelle.
02:14:17On l'a vu pour certains hommes politiques.
02:14:20Et en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est que ça peut avoir des conséquences terribles.
02:14:24Parce que parfois, vous vous dites, tiens, ce n'est pas la peine de préparer telle décision.
02:14:28Je sais très bien comment ça se passe.
02:14:30Donc, on se passe d'une préparation et puis on lance une action qui a des conséquences terribles,
02:14:35qui est mêlée à cette super confiance en soi, sans se rendre compte des conséquences que ça peut avoir.
02:14:40Mais là, on parle du pouvoir.
02:14:44Ce pouvoir, ce n'est pas simplement les hommes politiques.
02:14:47L'hubris, ça existe aussi dans le showbiz.
02:14:50Ça existe aussi dans les couples.
02:14:52Ça existe aussi au travail.
02:14:53Ça peut être à la maison, tout simplement.
02:14:54Oui, ça peut exister.
02:14:55Oui, il y a des personnalités hubristiques qui existent aussi.
02:14:59Alors, je vous le disais, ça arrive avec le pouvoir.
02:15:01Et vous imaginez bien que lorsque le pouvoir s'arrête, ça peut avoir des conséquences terribles,
02:15:06notamment avec non seulement ce que ça renvoie comme image,
02:15:11mais même au niveau hormonal, toute cette chute d'hormones.
02:15:15C'est très compliqué.
02:15:16Le problème, c'est que c'est très difficile.
02:15:19D'abord, l'hubristique ne sait pas qu'il est hubristique.
02:15:21Ensuite, généralement, on le disait, il est entouré d'une cour qui passe son temps à le flatter
02:15:28et qui éloigne tous ceux qui pourraient lui parler et lui faire entendre raison.
02:15:32Donc, c'est très compliqué.
02:15:33Il n'y a pas de médicaments.
02:15:35Donc, j'allais dire que le seul moyen pour se protéger, c'est de s'en écarter, de s'éloigner.
02:15:40On n'a pas 36 solutions non plus.
02:15:43Mais voilà.
02:15:43Donc, c'est important de connaître ce trouble de la personnalité.
02:15:48Alors, évidemment, on le disait, il n'est plus question d'esclave,
02:15:52mais c'est vrai que quelqu'un qui pourrait vous répéter à longueur de journée,
02:15:56on se calme la grossette, on oublie, là, on revient les pieds sur terre.
02:15:59Ce serait tout de même bien qu'il y en ait toujours dans les petites cours.
02:16:02Voilà.
02:16:05Programme avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques,
02:16:08garantie à vie avec contrat de maintenance.
02:16:10Groupe Verlaine, le climat de confiance.
02:16:13Qu'est-ce qu'il y a, Chaudron ?
02:16:14Je dis, j'ai reconnu plein de gens.
02:16:15Ah oui ?
02:16:16Personne autour de la table ?
02:16:18Non.
02:16:19Non, ni sur cette chaîne.
02:16:21Bon, bon, allez, 9h moins 10.
02:16:23Merci beaucoup, Brigitte.
02:16:24Dans un instant, c'est l'heure des pros avec Pascal Praud et tous ses invités.
02:16:27Nous, on se retrouve demain matin avec toute l'équipe.
02:16:29Belle journée à vous sur CNews.
02:16:31Bien sûr, à demain.