• il y a 6 mois

C'est l'événement ! Pour deux semaines, Cyril Hanouna fait son retour sur Europe 1 avec sa nouvelle émission "On marche sur la tête". Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

Category

🗞
News
Transcription
00:00Et surtout on va passer au Il a dit, il n'a pas dit, on va démarrer une émission comme ça
00:03pour voir un petit peu les déclarations qui ont été faites aujourd'hui.
00:05C'est parti, je crois qu'il y a un jingle.
00:06Non, il n'y en a pas.
00:08C'est dingue, parce que que ce soit à C8 ou sur Europe 1, j'ai la même malédiction.
00:15Alors, je vais vous poser les bonnes questions, peut-être est-ce moi le problème, mais voilà.
00:18Parce qu'en fait sur ma fiche, ils m'avaient mis jingle, mais bon, c'est pas grave, je vais faire le jingle moi-même.
00:23Il a dit, il n'a pas dit.
00:26Merci.
00:28Est-ce que Rachida Dati a dit ou elle n'a pas dit, pour Jospin et Glucksmann, c'est un meeting ici sur France Inter ?
00:33Elle a dit.
00:35Et elle a raison.
00:37Alors justement, regardez ce qu'a dit Rachida Dati.
00:39Commentaire défiscalisé.
00:41On va revenir au programme, pour l'instant on est sur le moment politique que l'on vit.
00:45Je vais vous dire, moi je suis surprise, vous avez vu monsieur Glucksmann là, samedi ou vendredi,
00:49le gars il a déroulé pendant, c'était un meeting.
00:51Monsieur Jospin, vous pouvez me laisser finir trois phrases.
00:55Juste laissez-moi finir trois phrases.
00:57Ils sont interviewés de la même manière que vous.
00:59Non, non, j'invite les auditeurs à bien écouter.
01:01Ils ont déroulé sans que personne ne les remonte.
01:05Voilà, Rachida Dati qui sera notre invitée d'ailleurs,
01:07dans les prochains jours sur Europe 1.
01:09C'est vrai qu'on adore son franc-parler, Rachida Dati.
01:11Et elle n'a pas tort, parce que j'ai vu beaucoup d'articles encore, nous concernant.
01:15Il n'y a jamais eu autant d'articles sur une émission de radio.
01:17On a encore eu hier, à croire que les mecs, vraiment ils n'écrivent que sur nous.
01:22Et nous, ils nous disent oui.
01:24Nous, le problème qu'on a, c'est qu'on n'a pas d'invité à gauche.
01:26Personne ne veut venir.
01:28Donc le jour où ils voudront venir, la porte bien sûr est grande ouverte.
01:30Ils pourront venir, en plus ils seront à côté de leur ami Gilles Verdez.
01:32Ils vont pouvoir être bien ici.
01:34Ils seront bien accueillis.
01:36Donc il n'y a aucun problème, oui.
01:38Mais c'est pour ça que je veux revenir sur les propos de Gilles Verdez hier,
01:40à propos de la phrase que France Inter était une officine de LFI,
01:42qu'avait dit Daniel.
01:44Et tu as dit non, c'est exagéré tout ça.
01:46Mais en fait, t'écoutes ou pas France Inter ?
01:48Par exemple, le service public aujourd'hui le soir,
01:50l'émission c'est ce soir, il n'y a que des invités.
01:52Hier je regardais, donc du coup je regardais.
01:54Alors je vous assure, c'était incroyable.
01:56Il y avait Libération, il y avait LFI,
01:58et il y avait encore Télérama.
02:00Il n'y avait pas du tout, je ne sais pas,
02:02des gens de Renaissance, des Républiques.
02:04Ça n'existe pas.
02:06C'est hallucinant.
02:08C'est pas seulement l'étiquette.
02:10C'est la manière dont sont traités les invités.
02:12Elle a entièrement raison, Rachida Dati.
02:14Ils pouvaient s'exprimer comme ils voulaient.
02:16Elle était coupée toutes les trois phrases.
02:18Il y a deux poids, deux mesures, y compris dans la mesure...
02:20Lionel Jospin aurait pu s'abstenir.
02:22Ses dernières déclarations, Lionel Jospin était tranquille.
02:24Franchement.
02:26Il a dit que Raphaël Arnault c'était pas grave,
02:28c'était un candidat. Quand on regarde la liste des candidats à la France Insoumise
02:30qui font polémique, il n'y en a pas qu'un.
02:32C'est un naufrage idéologique, Jospin, d'avoir dit ça.
02:34Moi il m'a déçu.
02:36Je l'aimais bien Lionel Jospin, plus son fils était dans ma classe.
02:38Il s'appelait comment ?
02:40Je ne sais pas.
02:42Jospin Junior.
02:44C'est un mot de l'appelé Junior.
02:46Eugène Verdez.
02:48Officine.
02:50C'est un bureau complotiste
02:52qui ourdit une machination
02:54pour faire élire telle ou telle personne.
02:56Quand Guillaume Meurice
02:58dit qu'ici, sur France Inter,
03:00à l'époque où il était, on ne pouvait supporter
03:02que l'humour de gauche, d'extrême gauche
03:04ou de très très extrême gauche,
03:06ça s'appelle comment ?
03:08Il n'y a pas un complot ourdi par France Inter, il y a une sensibilité de gauche
03:10et il y a des questions qui sont, c'est vrai,
03:12posées sur un ton différent à Madame Dati et aux candidats de gauche.
03:14C'est un service public.
03:16Merci Gilles Verdez. Quand je vous dis qu'aujourd'hui,
03:18Gilles Verdez, j'ai discuté avec lui avant l'émission,
03:20j'ai senti une sensibilité
03:22vraiment nouvelle
03:24chez lui et Gilles Verdez a changé.
03:26Vous allez le voir au cours de l'émission.
03:28Vous vous emballez un peu sur lui.
03:30Dans un instant, il va dire du mal de Mathilde Panot.
03:32Tout le monde n'a pas les mêmes questions.
03:34Rappelez-vous la question de Sonia De Villers à Marion Maréchal.
03:36Vous avez la même définition de la famille
03:38que le Maréchal Pétain. On peut être d'accord
03:40ou pas d'accord avec Marion Maréchal, on n'est pas obligé de la renvoyer
03:42au Maréchal Pétain. Tout le monde n'a pas ce type de questions-là
03:44sur France Inter. Le problème qu'il y a,
03:46c'est que ces journalistes sont entrés
03:48aussi dans un système
03:50de buzz. Ils veulent absolument faire le buzz,
03:52faire parler d'eux et ils veulent être plus connus que les gens
03:54qui le reçoivent. C'est le gros problème
03:56qu'on a actuellement, je vous le dis.
03:58Les gens sont en recherche de notoriété, je le dis à nos auditeurs
04:00d'Europe 1 et je vous dis, c'est fou.
04:02C'est-à-dire que les gens et les journalistes
04:04même, qui doivent rester à leur place, sont en recherche
04:06de notoriété. Je vous jure que c'est vrai.
04:08Ils essaient de faire des coups d'éclat. Ils se disent, ça va être repris sur les réseaux,
04:10ça va faire parler de moi, etc.
04:12C'est le problème. C'est qu'aujourd'hui,
04:14les hommes politiques veulent buzzer
04:16pour qu'on parle le maximum d'eux. Les journalistes
04:18politiques qui devaient normalement
04:20être dans leur coin,
04:22ils veulent buzzer. Pourquoi vous me regardez comme ça, Gauthier Lebray ?
04:24Je ne sais pas, je me sens concerné.
04:26Oui, je vous ai concerné.
04:28Surtout, les journalistes
04:30veulent montrer
04:32qu'ils appartiennent au camp du bien.
04:34Mais alors, si aujourd'hui,
04:36le camp du bien, c'est le Front Populaire,
04:38après tout ce qui a été dit, je le redis tous les jours,
04:40après le 7 octobre, et avec le NPA
04:42qui sont chez eux, et avec des mecs comme Raphaël Arnault,
04:44et avec des déclarations comme
04:46elle a pu faire Mathilde Panot, parce que
04:48Rima Hassan, alors Rima Hassan, c'était leur star.
04:50C'est vrai. C'était leur star.
04:52Ils la mettaient partout. Rima Hassan, je peux vous dire,
04:54Jean-Luc Mélenchon, il allait acheter le pain, il amenait Rima Hassan
04:56avec lui, tranquille, il l'amenait partout. C'était un truc de fou.
04:58Depuis,
05:00qu'il y a eu la dissolution de l'Assemblée,
05:04une image un peu plus mainstream,
05:06j'ai envie de dire, et bien maintenant,
05:08Rima Hassan, c'est terminé. On ne la voit plus, j'ai l'impression.
05:10Elle est revenue à Montreuil,
05:12parce que Mathilde Panot l'a imposée
05:14sur la scène, parce qu'elle ne s'en voulait pas.
05:16Rima Hassan, actuellement, elle a Aqua Boulevard
05:18dans la piscine à vagues.
05:20Alors officiellement, elle se consacre à l'Europe maintenant,
05:22parce qu'elle est députée européenne.
05:24Elle n'a jamais parlé d'Europe pendant toute la campagne.
05:26Pas maintenant que ça va commencer. Zéro tweet sur
05:28l'Europe pendant la campagne.
05:30Mais pardonnez-moi,
05:32je trouve très indulgent avec le service public.
05:34Le service public, c'est un devoir de neutralité et d'impartialité.
05:36Il est censé représenter tous les Français.
05:38Donc ça veut dire, de fait, aujourd'hui,
05:40au vu des résultats des élections,
05:42il exclut 30%. Il ne parle pas à 30%, 35%
05:44des Français. Donc moi, je trouve que c'est quand même
05:46très très grave.
05:47J'ai reconnu la sensibilité des questions.
05:49Mais de là à dire qu'ils sont en croisade
05:51pour tel ou tel parti, non, absolument pas.
05:53Merci Gilles Vernez. Il a changé,
05:55mais pas trop.
05:57Il faudra qu'il y ait des femmes à moitié dénudées
05:59qui rient sur les blagues racistes.
06:01Est-ce que Yannick Jadot a dit ça ?
06:03Quand on entend ça, on a envie de lui dire
06:05Jadot plus Jadot. Il l'a dit.
06:07Yannick Jadot est revenu sur la privatisation
06:09du service public que voudrait mettre en place
06:11le Rassemblement National s'ils arrivent au pouvoir.
06:13Et regardez, on n'a pas compris, parce qu'il ne parlait pas du tout de ça.
06:15Et Yannick Jadot, il est parti.
06:17En fait, il avait prévu son truc. Il s'est dit, tiens, coup d'éclat.
06:19Ce qu'on appelle un coup de boyard.
06:21Écoutez.
06:22Quand ici, avec le Rassemblement National,
06:24il y aura la privatisation
06:26de nos divisions publiques,
06:28que ça deviendra la 5 de Berlusconi
06:30où, si vous voulez absolument
06:32rester journaliste
06:34dans ces locaux, il faudra
06:36qu'il y ait des femmes à moitié dénudées
06:38qui rient sur les blagues racistes
06:40de vieux mecs bas de front.
06:42Et bien voilà, c'est ça l'enjeu
06:44de cette élection.
06:46Non mais c'est dingue.
06:48Il pensait à qui ? Il pense que tous les médias privés ressemblent à ça ?
06:50Non, il pensait à la 5 de Berlusconi.
06:52Oui, bien sûr.
06:54La privatisation ne rime pas forcément avec Femmes à moitié nudes.
06:56C'est ce qu'il raconte.
06:58Ça se vide de son sens.
07:00La caricature à ce point-là,
07:02évidemment, elle ne percute pas.
07:04Franchement, j'adore.
07:06Imaginez France Info avec des femmes nues.
07:08Ça n'a aucun sens.
07:10Ça n'a aucun sens.
07:12C'est de la métaphore.
07:14C'est une manière de se référer à un passé.
07:16Ça parle aux gens.
07:18Je trouve que c'est efficace.
07:20C'est pas dans la réalité, mais ça parle aux gens.
07:22Tu veux que je te dise ?
07:24Tu m'as parlé. Fais attention.
07:26À quoi ?
07:28Je te le dis, fais attention.
07:30Parce que je t'aime bien, Gilles Verdez.
07:32Il dit n'importe quoi, Zardo.
07:34Non, je rigole, mon gilou.

Recommandations