• il y a 6 mois

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00:00Donc on peut ambitionner, voire très haut, beaucoup de circonscriptions sur la région,
00:04mais après on sait très bien, on est pied sur terre, c'est pas la même élection, c'est justement ce que je voulais dire,
00:09c'est pas la même élection, c'est une élection à deux tours, il faut déjà se qualifier au deuxième tour,
00:13parce qu'au premier tour on élimine, et après on choisit le dernier candidat qu'on souhaite garder.
00:17— Si je n'ai pas la majorité absolue à l'Assemblée nationale au soir du 7 juillet, je ne pourrais pas agir,
00:22c'est ce que dit Jordan Bardella, le président du RN, ça veut dire quoi ?
00:25Sans majorité absolue, on n'y va pas du côté du Rassemblement national ?
00:29— Non, non, non, on va tout faire pour avoir une majorité absolue, en tout cas il a raison de dire ça,
00:34avoir une majorité absolue, ce qui veut dire qu'on pourra gouverner.
00:37Sans majorité absolue, avec une majorité relative, on pourra, malheureusement, ça sera bloqué.
00:42— Vous aurez les mains liées. — Les mains liées, bien évidemment,
00:44donc il a raison de refuser un éventuel poste si jamais on ne l'a pas.
00:48— Les projections pour l'instant, c'est 63-65% de participation au premier tour,
00:55on verra si ça se vérifie dans la réalité, évidemment, mais si c'était le cas,
00:58vous sentez qu'il y a de la réserve de voix encore pour le Rassemblement national,
01:02chez les abstentionnistes, ceux qui n'ont pas voté aux européennes ?
01:05— Oui, on a encore, bien évidemment, de la réserve de voix,
01:08il y a beaucoup de gens qui nous ont vus sur les marchés où on a pu discuter avec eux,
01:13qui ont été absents lors des européennes, qui n'ont pas voté,
01:16et qui nous ont dit « bah ouais, vu vos résultats, vu ce qui s'est passé,
01:19on a encore envie d'en découdre, on a envie d'y aller cette fois-ci ».
01:22— Et cette fois-ci, on a envie d'assumer, c'est ça ?
01:24— Ah oui, oui, oui, totalement, on va dire que les paroles se libèrent,
01:28et de plus en plus de monde l'avoue officiellement,
01:30et même publiquement, qu'ils votent Rassemblement national.
01:33— Le programme du Rassemblement national se dévoile ce matin dans le 6.9 de France Bleu-Bourgogne.
01:36Vous en pensez quoi, vous, à la maison ? Venez en discuter au 03 80 42 15 15.
01:50— Avec les cousins et les cousines, on allait ramasser.
01:52— C'est vraiment le produit de la région.
01:54— Elle a remplacé plus ou moins la production de raisins en Lorraine.
01:57— Et après, c'est un fruit où même les jeunes enfants le prennent un peu comme un bonbon,
02:00il est naturellement très sucré, il se mange très facilement,
02:03donc il a ce côté sympathique que tout le monde aime et en veut tant.
02:06— Dans Succulents, la star, c'est le produit.
02:09Les Mirabelles sont dans Succulents, samedi à 11h10,
02:13sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté et sur la plateforme France.tv.
02:18— Tous les jours sur France 3, l'info de votre région, c'est ici.
02:22Avec ICI matin, vos éditions ICI 12-13 et ICI 19-20.
02:28Et grâce à l'application ICI, par France Bleu et France 3, c'est où vous voulez, quand vous voulez.
02:33...
02:40— Jusqu'à 9h, toute la Côte d'Or se réveille.
02:43...
02:45— Pouvoir d'achat, insécurité, immigration,
02:47voilà les thématiques d'urgence qui apparaissent sans surprise
02:50dans le programme du Rassemblement national pour les législatives.
02:52On détaille ces mesures avec Aurélien Dutrempe,
02:54le responsable du Rassemblement national en Saône-et-Loire.
02:57— Le pouvoir d'achat, c'est donc votre première priorité.
02:59Qu'est-ce qu'il faut faire en urgence ?
03:01— Alors, si on a la majorité absolue et que Jordan Bardella devient Premier ministre...
03:05— Ça fait beaucoup de si déjà. — Ben oui, mais il faut attendre les élections.
03:09Et en tout cas, ça se passera en deux temps.
03:12Il y a le premier temps qui sont les urgences.
03:14Vous avez parlé du pouvoir d'achat qui en fait partie.
03:16Il y a également la sécurité et aussi le thème de l'immigration.
03:20Et le deuxième temps, ça sera le temps des réformes.
03:22Dans un deuxième temps, à partir de l'automne.
03:24Le pouvoir d'achat, bien évidemment, c'est très important pour nos compatriotes.
03:28Aujourd'hui... — La baisse de la facture d'énergie, ça, c'est la...
03:30— Exactement, parce qu'aujourd'hui, l'urgence, c'est...
03:33Il se pose la question, le 5 du mois, comment est-ce qu'ils vont le terminer ?
03:36Donc là, il y a une véritable urgence.
03:37On propose une baisse de la TVA de 20 à 5,5 sur l'ensemble des énergies,
03:42que ça soit carburant, électricité et gaz.
03:45On propose également une TVA à 0 sur 100 produits de première nécessité.
03:49Et également, la possibilité d'avoir des augmentations...
03:51— Ça, j'ai cru comprendre que c'était un petit peu repoussé,
03:53la TVA sur les premiers produits de nécessité.
03:56— C'est quand même toujours en discussion.
03:58Et il y a également une augmentation sur les salaires de 10 %,
04:02avec une exonération des charges sociales pour les patrons qui jouent le jeu,
04:07jusqu'à 3 fois le SMIC.
04:08— Ça aussi, c'est différé. C'est ce qu'annonçait hier Jordan Bordel.
04:11— Il y a des choses qui ne sont pas applicables dans un premier temps, c'est ça ?
04:13— Oui, mais chaque chose en son temps.
04:15Il faut rendre le pouvoir d'achat en premier lieu.
04:17Ça fait partie des éléments. Et en tout cas, on sera là pour.
04:21— Mais dans un premier temps, qu'est-ce qu'on fait en urgence ?
04:24Parce que si on fait toutes les choses dans un second temps,
04:26finalement, il ne se passera rien pour les Français. Ils seront déçus.
04:29— Chaque miette, on va dire, pierre par pierre, on arrive du pouvoir d'achat.
04:34Il y a des mesures. La baisse de la TVA, c'est déjà un premier pas.
04:38C'est la priorité. Il y a aussi d'autres éléments.
04:40Mais après, comme je vous ai dit, il n'y a pas que le pouvoir d'achat.
04:43Il y a aussi la sécurité et l'immigration qui sont des thèmes prioritaires.
04:47— Sur ces thèmes-là, justement, la sécurité, le retour des peines planchées,
04:50ça peut se faire rapidement, plus ou moins rapidement.
04:52C'est l'une des mesures annoncées.
04:54— Oui, oui, oui, tout à fait.
04:56Pour la sécurité, il y a la venue des peines planchées qui est prioritaire.
05:01Parce que vous pouvez voir qu'en France, l'insécurité est grandissante.
05:05Face à l'extrême gauche, qui sont de plus en plus présents,
05:08on peut voir des candidatures sur ces législatives qui sont...
05:12— Pardon ? Quel est le rapport avec l'extrême gauche ? Excusez-moi.
05:14— Non, parce qu'on peut voir les candidats qui sont de plus en plus extrêmes,
05:19de plus en plus insécuritaires, puisqu'ils appellent à la violence, à la haine.
05:23Et on peut voir Raphaël Arnault...
05:24— De qui vous parlez, pardon ?
05:26— On voit dans l'extrême gauche, il y a Raphaël Arnault, investi sur Avignon.
05:30Il faut rappeler quand même que c'est un chef antifa sur le bassin lyonnais,
05:34militant actif et qui appelle, on va dire, à casser du flic.
05:38Ce sont ces gens-là qui lancent des cocktails molotov sur les forces de l'ordre.
05:42Et là, on parle réellement d'insécurité.
05:44Il faut stopper tout ça pour retrouver la sécurité en général.
05:47— Et on parle d'insécurité, y compris sur des territoires comme la Bourgogne du Sud,
05:51dont vous êtes le représentant.
05:53C'est un sentiment que partagent les habitants quand vous les rencontrez sur le terrain ?
05:58— Oui, tout à fait.
05:59On peut voir qu'il y a quand même une dizaine d'années,
06:02on pouvait se promener, surtout essentiellement les femmes,
06:04à 22h le soir en pleine ville.
06:06Aujourd'hui, ce n'est plus possible,
06:08parce qu'elles se font harceler, agresser, moralement, physiquement et verbalement.
06:13Aujourd'hui, ce n'est plus possible.
06:15Il faut renforcer les forces de l'ordre dans tous les domaines.
06:19Et en tout cas, il faut enrayer cette insécurité.
06:21— Sur l'immigration, une loi d'urgence également,
06:23pour supprimer notamment le droit du sol, ça servira à quoi ?
06:27— Eh bien tout simplement, il faut indiquer l'immigration.
06:29Oui, le phénomène du droit du sol où, je veux dire, il faut stopper tout ça.
06:34Mais il n'y a pas que ça sur le thème de l'immigration.
06:36Il y a aussi l'immigration massive qui arrive à l'heure actuelle,
06:39parce qu'il faut stopper cette submersion migratoire.
06:42— Ça, il faudra faire en fonction de l'Union européenne aussi ?
06:45— Oui, bien évidemment.
06:46C'est pour ça qu'on a eu 30 nouveaux élus à l'Europe dimanche dernier.
06:51En tout cas, oui, c'est une priorité.
06:53Et il faut stopper l'immigration, et les Français le réclament.
06:55— Il faut revenir sur la réforme de l'assurance chômage du gouvernement.
07:00Là, on a une réforme qui arrive par décret avant le 1er juillet,
07:03c'est ce que dit Gabriel Attal.
07:04Oui ou non ?
07:06— Oui, après, vous savez...
07:07— Je rappelle que ces règles durcissent l'accès aux indemnités chômage.
07:11— Oui, oui, tout à fait.
07:12Alors, bien évidemment, il faut réformer.
07:16Il y a beaucoup de choses à réformer sur le territoire français.
07:19La réforme, on va dire chômage, en fait partie.
07:24Mais il ne faut pas pénaliser non plus les Français.
07:28Je veux dire, il y a des Français qui souffrent à cause du pouvoir d'achat.
07:32Ils ont du mal à trouver du travail.
07:34Il faut les aider, les accompagner.
07:36Mais en tout cas, il ne faut pas non plus réformer coûte que coûte
07:39pour essayer d'économiser.
07:41Ce n'est pas ça, le sujet.
07:42Par contre, au niveau de l'État, on a d'autres économies à faire sur d'autres thèmes.
07:46— Desquelles ?
07:47— À l'heure d'aujourd'hui, le bilan, ce n'est pas le nôtre.
07:50Le bilan, c'est ceux de la majorité.
07:52Ça fait 7 ans qu'ils sont au pouvoir.
07:54On a M. Macron, on a M. Attal et on a M. Le Maire.
07:57Depuis 7 ans, ils ont augmenté la dette de 1 000 milliards d'euros.
08:01C'est énorme.
08:02— 3 100 milliards.
08:03— Elle est actuellement à plus de 3 000 milliards.
08:05Il y a 7 ans, elle était à 2 000 milliards.
08:0750 % en 7 ans.
08:09C'est eux les responsables de la catastrophe qui arrive financièrement.
08:13On est au bord...
08:14Enfin du moins, la France est au bord de la banqueroute.

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