Retrouvez le replay de la première partie de l'Équipe de Greg du 17/06/2024.
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00:00...
00:25Bonsoir à vous, si jamais vous venez de nous rejoindre.
00:27On était là dès 15h45 pour la mi-temps de ce match
00:30entre la Roumanie et l'Ukraine.
00:31À l'époque, il y avait 1-0 pour les Roumains.
00:34On sait que ce serait ouvert.
00:35Eh bien, finalement, ce fut une démonstration de A à Z.
00:38Victoire de la Roumanie.
00:393 buts à 0 face aux Ukrainiens.
00:41Ce soir, retour de la table.
00:43Ici, il y a Dolby Carabellany, BKH Doraso.
00:45Bonsoir à tous les 3.
00:47Et de l'autre côté, Olivier Bossard, Ludovic Kobraniak
00:49et Raphaël Sebaoune.
00:50Bonsoir à tous les 3 également.
00:51Thierry-Antoine Damcour sera avec nous tout à l'heure
00:53pour la petite lucarne.
00:55On va parler des Bleus parce que c'est jour de match.
00:57Voilà, on y est, jour J.
00:58Les Bleus lancent leur euro ce soir contre l'Autriche.
01:02On parlera de l'état de forme, de Kean Bappé,
01:04de l'état mental, de la fameuse charge mentale
01:06dont on parle énormément dans nos vies de tous les jours
01:09et qui est peut-être grande, la sienne.
01:10En tout cas, Kean Bappé.
01:11On parlera de cette compo.
01:13On aura nos envoyés spéciaux avec nous tout au long de la soirée
01:15en montrant puissance vers cette rencontre.
01:17Avant cela, on va débriefer la victoire de la Roumanie.
01:20Et puis tout à l'heure, on aura l'avant-match de la Belgique
01:22contre la Slovaquie, toujours dans le même groupe.
01:24Et Raphaël, ce fut net et sans bavures.
01:25Oui, même si la domination était stérile,
01:28était plutôt ukrainienne.
01:30Mais ils ont réussi sur des contre-attaques,
01:31sur des attaques placées, sur du jeu direct.
01:33Les Roumains à l'emporter.
01:35Les Ukrainiens qui ont été très mauvais sur le plan offensif
01:38alors qu'ils ont quand même des joueurs de grande classe
01:40comme Dovbi, comme Tsigankov ou d'autres.
01:42Un seul tir cadré pour cette équipe ukrainienne.
01:46La Roumanie a tiré neuf fois au but.
01:48Cinq tirs cadrés, trois buts.
01:50La Roumanie qui s'est donc imposé 3-0 face à l'Ukraine.
01:52C'est quand même un match sympa à vivre.
01:54Vikash, on se le disait tout à l'heure dans les coursifs.
01:56On se disait que c'était sympa.
01:57Franchement, c'est l'Euro qu'on aime.
01:58Quinze heures, on voit trois buts.
02:00Sous le soleil en plus.
02:01C'est typiquement un match d'Euro d'après-midi qu'on aime bien voir.
02:04Oui, ça s'est un peu enflammé.
02:06Mais la première mi-temps était un peu dure.
02:08On s'est un petit peu ennuyé.
02:09Et puis ça s'est un peu excité sur la deuxième mi-temps.
02:12Et belle surprise.
02:15En même temps, je ne les vois pas aller très très loin les Roumains.
02:17Ils ont vraiment profité d'une équipe d'Ukraine assez faible.
02:20Pas d'imagination, pas de vitesse.
02:23Les gros joueurs de l'Ukraine, on ne les a pas vus.
02:25Modric, on ne l'a pas vu.
02:26Sychenko, il a fait rater beaucoup beaucoup de passes.
02:28Et puis derrière, ils ont profité de quelques contres.
02:30Une erreur sur le deuxième but de Lounine.
02:33Donc voilà, c'est une équipe mais c'est plutôt sympa.
02:35Il y a eu beaucoup d'erreurs ukrainiennes.
02:36Les deux premiers buts, ce sont deux erreurs.
02:37On voit ce qui se passe aussi sur ce genre de match.
02:38On voit ce qui se passe aussi dans les tribunes.
02:40L'ambiance qu'il y avait avec les supporters qui soutiennent leur équipe.
02:43Et ça, c'est vraiment l'euro.
02:44C'est vrai que c'est décevant au niveau des stars ukrainiennes.
02:47Moi, je retiendrais ça parce que tu l'as dit, Vikash,
02:49il met des noms des joueurs.
02:50J'imagine que dans tous ces sites de Paris,
02:53et vous jouez selon vos moyens ou même entre potes, juste.
02:55Je n'incite pas au Paris.
02:57On imaginait que l'Ukraine était favorite quand même.
02:59Sychenko, Modric, ce sont des joueurs qui évoluent en première ligue.
03:02Donc, on ne s'attendait pas à ce que Modric
03:04dribble toute l'équipe roumaine pour marquer un but, évidemment.
03:06Mais on attendait un peu plus sur le plan individuel
03:09de cette équipe ukrainienne qui a été décevante,
03:11à l'inverse d'une équipe roumaine qui a été assez solide en bloc,
03:14sans vraiment réel star, à part Stanchou, effectivement, le capitaine,
03:18qui est un joueur qui a de l'expérience.
03:21Mais non, ça a été un match bien maîtrisé de la part de la Roumanie.
03:25Je pensais honnêtement que les Ukrainiens, en deuxième période,
03:27allaient élever leur niveau de jeu.
03:29Mais il y a eu une défaillance notamment du gardien de l'Ouline
03:30sur le deuxième but qui fait que la Roumanie s'est imposée assez largement.
03:33C'est une victoire finalement un peu historique pour cette équipe de Roumanie.
03:37C'est la deuxième fois seulement qu'ils arrivent à inscrire trois buts lors d'un euro.
03:41La dernière fois, c'était lors de l'Euro 2000.
03:42Et puis deux autres chiffres qui n'apparaissent pas sur le tableau.
03:45C'est la première fois que la Roumanie remporte son premier match d'ouverture à un euro.
03:49Et c'est la première fois que la Roumanie remporte une rencontre
03:53par trois buts d'écart lors d'une phase finale d'une Coupe du Monde ou d'un euro.
03:56Donc, c'est une victoire marquante ce soir pour le football roumain.
03:59Tout à l'heure, vous disiez, Ludo, pour ceux qui n'étaient pas là,
04:01je rappelle qu'il y avait peut-être le poids très lourd de l'histoire,
04:05tout simplement pour les Ukrainiens, avec évidemment leur pays en guerre.
04:08Là, ils ont été dépassés, ils ont fait des erreurs.
04:11Je sais bien que le jeu demande faute.
04:13Mais enfin, les deux premiers buts, c'est eux qui les donnent.
04:16C'était plutôt louable de leur part parce qu'ils ont voulu prendre la main dans ce début de rencontre.
04:20Mais quand tu veux prendre la main dans un match, il faut être irréprochable techniquement.
04:24Et puis, ils n'ont pas répondu non plus dans l'intensité.
04:27On en discutait avec Olivier tout à l'heure en sortant.
04:30Moi, j'avais été impressionné par la capacité des Roumains,
04:33non seulement à défendre, mais à se projeter.
04:36En fait, les buts qu'ils mettent, c'est à chaque fois des buts où ils sont présents en nombre,
04:40alors qu'ils ne jouent pas derrière.
04:42C'est une contre-attaque où vous avez une frappe de loin.
04:44Ça veut dire que les milieux ont accompagné la contre-attaque.
04:47Ça veut dire qu'il y a...
04:47C'est bien bossé, vous voulez dire.
04:48Mais c'est une équipe qui sait où elle en est.
04:51Stratégiquement, elle sait peut-être qu'elle est moins forte techniquement que l'Ukraine.
04:54Donc, elle ne va pas prendre le risque de prendre le jeu à son compte et de se faire...
04:58Donc, elle joue avec ses forces et ses faiblesses.
05:00Et ses forces, elle les a mis au service du collectif qui a rayonné
05:04parce qu'ils ont éteint les Ukrainiens sur l'intensité.
05:08Et il y a un joueur qui a terriblement déçu.
05:09On a parlé de l'aspect offensif des Ukrainiens,
05:11mais c'est le gardien André Lounine qui a été titulaire quasiment toute la saison au Real Madrid,
05:15qui est fautif sur deux buts, sur les trois qu'il a encaissés, sur cinq tirs cadrés.
05:21Il est aussi peut-être responsable de la déroute ukrainienne aujourd'hui, André Lounine.
05:25Lounine peut être pointé du doigt,
05:27mais ce but, ce premier but des Roumains extrêmement commenté sur les réseaux sociaux,
05:31on parle peut-être pour le moment du plus beau but de ce début d'Euro.
05:35Et je pense qu'on peut le dire.
05:36On parle d'une frappe somptueuse sur les réseaux sociaux,
05:40d'un pétard de fou de la part de Nikolaï Stantiu,
05:43évidemment élu homme du match sur ce match par plusieurs comptes spécialisés de foot.
05:49La frappe de Nikolaï Stantiu face à l'Ukraine flashée à 116 km heure.
05:53Il a été impressionnant.
05:55Flébissité, c'est évident.
05:57Alors, lui, il s'est ennuyé devant ce match.
05:58Je viens donc le voir là maintenant.
06:00C'est Olivier Bossard.
06:01Il va l'assumer devant vous.
06:03Bonsoir, Olivier Bossard.
06:05Olivier, bonsoir.
06:06Ça vous...
06:07Vraiment, Olivier, bonsoir, bien sûr.
06:10Là, vous retenez que l'ennui, vous.
06:13Alors, premier mi-temps, oui, ça a été affreux pour moi.
06:15Je me suis ennuyé.
06:16Je trouve que techniquement, c'était le match le plus faible depuis le début de l'Euro.
06:20Et malheureusement, en deuxième mi-temps, le match a été plié tout de suite.
06:23La Roumanie a profité...
06:24Et ce Slovénie-Danemark, quand même, qui n'était pas foufou non plus.
06:26Je ne m'en souviens plus.
06:27Oui, bien sûr.
06:28Franco-danois, Olivier Bossard, je ne sais pas.
06:29Du coup, le match s'est plié tout de suite.
06:32La Roumanie profite des erreurs ukrainiennes.
06:35Je trouve que c'est une victoire qui ne dit pas grand-chose de la valeur roumaine
06:38parce que, justement, les Ukrainiens sont passés complètement à côté de leur match.
06:43Raph l'a dit, le pauvre Lounine qui sort une saison exceptionnelle avec le Real
06:47et qui, finalement, plante son équipe.
06:50Franchement, sur le deuxième but, on est tous d'accord.
06:51Il doit l'arrêter, il doit la sortir.
06:53Oui.
06:54Le premier, le défenseur, il lui met un casse-croûte.
06:56La relance, elle est compliquée.
06:58Par contre, le deuxième, il doit être dessus.
06:59Après, on va dire que c'est quand même, malgré tout, une victoire
07:03qui risque de donner un bel élan à cette équipe de Roumanie.
07:06Regardez le classement.
07:07Parce que tout à l'heure, on va suivre ensemble, Olivier et tout le monde, Belgique-Slovakie.
07:11C'est déjà une belle option quand on sait que les trois...
07:13Pas la Slovaquie, t'es qualifié.
07:14Comment ?
07:15Tu n'es pas la Slovaquie, t'es qualifié.
07:15Oui, ou même un match nul.
07:16Un match nul, un match nul.
07:17Oui, mais attention les adverses de ne pas faire d'erreurs contre la Slovaquie
07:20parce que ça peut devenir ensuite compliqué pour les Belges d'avoir cette première place
07:24parce que les Roumains, avec trois buts d'écart, ça commence déjà à être une belle option.
07:27Et à préciser également que l'Ukraine n'est pas éliminée
07:29parce qu'il suffirait presque de battre la Slovaquie.
07:32Je dis presque.
07:32Quand on voit leurs prestations, ils n'y sont pas d'aller arracher.
07:34Mais enfin, c'est vrai qu'ils se mettent dans les plus grosses difficultés
07:36et ça donne quand même aussi du suspense au match de la Belgique, Olivier.
07:39Ça leur met quand même un petit coup de pression.
07:41Un peu comme les Bleus avec la victoire des Pays-Bas.
07:43Oui, clairement parce que la Belgique est quand même, malgré tout, favori de ce groupe-là
07:48et je ne suis pas sûr que les Belges s'attendaient à ce que l'Ukraine en prenne trois d'un coup.
07:53C'est aussi peut-être une claque qui va réveiller les Ukrainiens.
07:57Peut-être que le Belgique-Ukraine sera aussi intéressant
08:00parce qu'ils vont vouloir se rattraper de ce match-là.
08:03En tout cas, juste une dernière chose sur la Roumanie.
08:06Il ne faut pas oublier aussi que c'est une équipe qui a fini un vaincu des éliminatoires.
08:10C'est six victoires pour quatre nuls.
08:13Donc au final, peut-être que cette équipe roumaine est très solide
08:16et qu'il va falloir s'en méfier un petit peu.
08:19Et c'est un groupe qui nous intéresse parce que si l'équipe de France en fait du foot-fiction
08:23mais terminait deuxième de son groupe, on croiserait avec ce groupe-là.
08:26On prendrait le deuxième du groupe E.
08:30Et donc là, ça peut être compliqué.
08:32Imaginons que les Belges fassent un mauvais résultat.
08:33On pourrait croiser avec la Belgique en terminant deuxième par exemple.
08:35Donc voilà pourquoi ce groupe-là nous intéresse
08:37et que cette victoire de la Roumanie rebat un peu l'écart déjà d'emblée dans ce groupe.
08:41Allez, on va parler des Bleus justement. Voici l'indispensable.
08:47Un jour.
08:48Oh, il ne veut pas partir.
08:49Le jingle, l'indispensable, il est parti. On va dire ça comme ça.
08:52Donc là, on bascule dans le groupe des Bleus.
08:54Jusqu'à présent, le seul résultat qu'on connaît, ce sont les Pays-Bas
08:56qui ont donc gagné deux buzards, un peu à l'arrache contre la Pologne.
09:00Ce soir, les Bleus rentrent en lice face à l'Autriche.
09:03On va écouter Didier Deschamps qui révolutionne.
09:05Là vraiment, il nous dit que c'est un match important.
09:08Je considère que le premier match, il est très important.
09:12Il n'est pas décisif, mais il est très important.
09:14Et commencer par une victoire, il n'y a rien de mieux.
09:17Parce que même s'il y aura deux matchs après-derrière,
09:19ça vous met dans une bonne position.
09:24Alors, je vous pose la question.
09:25Finalement, ce match d'ouverture,
09:26on sait que les Bleus ne sont pas toujours à l'aise en match d'ouverture.
09:28Plus, l'Autriche, qu'il ne faut surtout pas sous-estimer,
09:31c'est peut-être la meilleure équipe du groupe avec les Bleus.
09:33Est-ce que c'est le match le plus compliqué du groupe pour les Bleus,
09:35cette entrée-là, ce soir ?
09:37Regardons vos ardoises.
09:38Oui, pour Alicia.
09:39Et oui aussi pour Karim Benhani.
09:41Non, non, non, pour Vikash Doraso.
09:43Un grand oui pour Olivier Bossard.
09:46Un grand oui également pour Ludo Bragnac.
09:48Et non pour Raphaël.
09:49Pourquoi vous me dites non, Ludo ?
09:52Ah, vous m'avez dit oui.
09:52C'est pour ça que vous ne m'avez pas dit non.
09:54J'étais récessif.
09:54C'est comme le jingle.
09:55Oui, je ne suis pas parti avec le jingle.
09:58Je suis dans la cave avec la dynamo.
09:59Je suis en train d'arriver tranquillement.
10:00La lumière arrive à tous les étages.
10:02Pourquoi vous me dites que oui, c'est le match le plus compliqué ?
10:04Vous partagez le fait que cette équipe d'Autriche
10:06est l'adversaire le plus costaud du groupe ?
10:08Oui, parce que ça va déterminer le reste du tournoi.
10:11N'oublions pas que vous jouez l'équipe des Pays-Bas
10:14sur le deuxième match.
10:15Donc, imaginons qu'il y ait un faux pas contre l'Autriche.
10:18Vous vous mettez déjà dans une pression considérable
10:21en jouant une équipe des Pays-Bas qui, elle, à l'inverse,
10:24a pu justement lancer son tournoi de manière tranquille.
10:28Même s'ils ont été menés au score.
10:29Rikrak, quoi.
10:30Rikrak, mais victoire au final.
10:32Ça passe.
10:34Ça détermine énormément de choses.
10:35Et puis, imaginons qu'il y ait cette première victoire.
10:39Ça vous permet d'attaquer le troisième match
10:41de manière complètement différente.
10:42Imaginons que vous perdiez ce premier match.
10:45Le troisième match, vous devez le jouer à fond.
10:47Si vous le gagnez et que vous avez un résultat des Pays-Bas,
10:49le troisième match, vous pouvez faire tourner
10:51un peu vos titulaires, un peu de fraîcheur.
10:53Et ça déterminera aussi le reste du tournoi.
10:56Pour moi, il est primordial, ce premier match,
10:58dans l'attaque, dans la motivation
11:01et aussi dans la recherche de confiance.
11:03Parce que cette équipe, Sébastien l'a dit tout à l'heure,
11:05il y a quand même quelques petits doutes.
11:07C'est un métier de savoir faire des passes décisives.
11:09Bravo Ludo Bragnac.
11:10Sébastien Tarragon est désormais avec nous
11:11en direct de Düsseldorf.
11:12Rebienvenue Sébastien.
11:14Ludo, parlez de votre prestation tout à l'heure.
11:16Est-ce que vous partagez comme luxe
11:18l'idée que c'est le match le plus important des Bleus,
11:20le plus compliqué en tout cas, pardon, de ce groupe ?
11:22Il s'offre un très beau point de vue.
11:24Alors Seb ?
11:30J'entends les rires du plateau sur la fin,
11:34mais on vous l'a dit peut-être, Grégory,
11:36il y a des gros problèmes techniques.
11:38Il y a trop de monde autour de nous.
11:40Et donc je n'ai pas du tout entendu votre question.
11:42Mais je sais quel est le thème.
11:44Est-ce que c'est le match le plus difficile ?
11:46Écoutez, moi je ne crois pas quand même.
11:48Je ne vois pas en quoi.
11:52Là, je crois qu'on a perdu Sébastien.
11:55Là, j'avoue qu'on est suspendus à sa réponse.
11:57Alors avant d'avoir la réponse de Seb
11:59et de voir si on arrive à la retrouver,
12:01je vais aller vous voir.
12:02Puis dès que Seb est de retour, vous me prévenez.
12:05Seb, vous ne croyez pas que c'est le match le plus compliqué ?
12:08Je vous laisse poursuivre.
12:14Ça va être compliqué,
12:16parce que je ne sais pas où ça s'est arrêté.
12:18Mais pourquoi ça serait le plus compliqué ?
12:20Je pense que l'entraîneur de l'Autriche,
12:22notamment, a un grand grand respect
12:25de la part des autres entraîneurs,
12:27notamment Didier Deschamps.
12:29Et je n'imagine pas une seconde que cette équipe
12:31ait été prise à la légère par l'équipe de France.
12:33Donc après, est-ce que l'équipe de France
12:35sera au niveau ? On n'en sait rien.
12:37Mais je pense quand même que si on regarde en termes de qualité,
12:39les Pays-Bas, c'est un peu au-dessus.
12:41Les Pays-Bas qui ont gagné Vicarge d'Orasso.
12:43On sait que les Bleus ne sont pas des foudres de guerre
12:46quand il faut démarrer une compétition.
12:48Ils montent plutôt en puissance,
12:50un peu façon Diesel.
12:52Les Autrichiens ont dit beaucoup de bien.
12:54Vous partagez l'avis de Seb sur les Pays-Bas
12:56les plus forts avec les Bleus ?
12:58Oui, je pense que les Pays-Bas sont les plus forts.
13:00Après, c'est le premier match, donc il est important.
13:03Non, pour les Bleus spécifiquement.
13:05Le premier match, il va évidemment influencer
13:08ce qui va se passer après.
13:10Mais je suis persuadé que les Pays-Bas
13:12sont plus forts que l'Autriche.
13:14J'ai l'impression qu'on est en train
13:16de nous survendre l'Autriche.
13:18Ils ont des bons résultats.
13:20C'est vrai, c'est une bonne équipe.
13:22C'est une équipe qui a moins d'expérience que les Pays-Bas.
13:24Les Pays-Bas sont d'une Coupe du Monde
13:26quand même plutôt réussie, avec un palmarès aussi
13:28et des joueurs qui jouent dans tous les grands clubs.
13:30Il y a beaucoup de joueurs de l'Autriche
13:32qui ne sont pas forcément des titulaires
13:34de leur équipe. Il y a quelques joueurs
13:36qui sont très forts, Sabitzer et Leimer,
13:38par exemple, au milieu de terrain,
13:40qui sont très forts.
13:42Il manque quand même Alaba, qui n'est pas présent.
13:44Danzo, c'est un titulaire de l'équipe
13:46mais c'est un joueur qui joue à Lens.
13:48Il ne joue pas non plus au Real Madrid.
13:50Oui, c'est vrai.
13:52Et en face, il y a des mecs qui jouent tous à l'Inter,
13:54à Liverpool, je ne sais pas, à Barcelone.
13:56Il manque leur meilleur joueur au milieu de terrain.
13:58Madrid et PSG.
14:00Moi, j'ai plus peur des Pays-Bas.
14:02Après, c'est une équipe qui est sur une très bonne série,
14:04qui s'est brillamment qualifiée pour ses qualifiers.
14:06C'est une seule défaite sur les 16 derniers matchs.
14:08C'était face à la Belgique.
14:106 victoires sur les 7 derniers matchs,
14:12dont l'Allemagne, la Turquie et la Serbie.
14:14Et c'est 11 buts inscrits sur les 4 derniers matchs.
14:16Sur le plan offensif, ce n'est pas mal.
14:18On a eu la chance de beaucoup les voir jouer,
14:20évoluer sur la chaîne de l'équipe.
14:22C'est une équipe qui a évolué sur un jeu direct
14:24contre Pressing et qui est capable,
14:26l'Allemagne avait fait le coup face à la France.
14:28Là, c'était face à la Slovaquie de marquer un but
14:30au bout de 7 secondes.
14:32C'est qu'ils vont aller tout droit avec Baumgartner.
14:34Et souvent, sur le contre-pressing,
14:36c'était face à la Serbie.
14:38C'est toujours ce même style de jeu.
14:40Le jeu direct, on va lancer dans la profondeur Baumgartner
14:42qui va marquer.
14:44Une dernière séquence à vous montrer.
14:46C'était le dernier match de préparation face à la Suisse.
14:48Ils sont en défense.
14:50Ils vont récupérer tranquillement le ballon.
14:52Le réalisateur va un peu se planter.
14:54Une sacrée accélération et une sacrée élimination.
14:56Mais c'est toujours ce style-là.
14:58C'est contre-attaque, contre-pressing,
15:00jeu direct.
15:02Il faut s'en méfier de cette équipe d'Autriche.
15:04Je suis d'accord avec vous.
15:06Greg, 25e nation mondiale.
15:08On l'a vu sur une bonne dynamique la dernière fois
15:10qu'ils avaient rencontré les Bleus.
15:12Certes, ça remonte.
15:14C'était le 10 juin 2022.
15:16Mais ils avaient été secoués, nos Bleus.
15:18C'était les mots de Didier Deschamps.
15:20Match nul un partout.
15:22Ils sont dans des clubs importants.
15:24Plus importants que d'autres.
15:26Marcel Savisseur au Borussia Dortmund.
15:28Récent finaliste de la Ligue des Champions.
15:30Konrad Leimer au Bayern Munich.
15:32Le défenseur central l'ansoit Kevin Danso
15:34ou encore Marko Arnotovic de l'Inter.
15:36Il faudra aussi beaucoup se méfier
15:38du très grand attaquant Michael Gregoric
15:40qui joue à Fribourg.
15:421m93, un profil très intéressant.
15:44Très propre techniquement,
15:46qui avait marqué les esprits avec son triplé
15:48en amicale contre la Turquie fin mars.
15:50On peut voir avec Raphaël ce style de jeu
15:52bien identifié.
15:54Direct de Ralf Rangnig
15:56qui fait du très bon travail
15:58avec l'Autriche depuis 2 ans maintenant.
16:00Et nos Français qui s'en méfient
16:02de cette équipe.
16:04Marcus Thuram en a parlé en conférence de presse.
16:06Une équipe très solide et étouffante.
16:08Ousmane Dembélé d'une équipe très difficile à jouer.
16:10Constat partagé aussi par Oupa Mekano
16:12qui connaît bien Ralf Rangnig.
16:14Il l'avait en tant qu'entraîneur à Leipzig.
16:16Et donc l'Autriche qui compte aussi
16:18avec Alaba mais qui sera dans le staff
16:20pour 7 euros.
16:22C'est une équipe qu'on a vu pas mal
16:24sur la chaîne L'équipe.
16:26C'est très direct.
16:28Est-ce que c'est un type de jeu qui correspond au bleu ?
16:30Une question qui est peut-être sur toutes les lèvres
16:32de ceux qui ne connaissent pas si bien que ça l'Autriche.
16:34Non, c'est une équipe qui va clairement
16:36poser des problèmes à cette équipe de France.
16:38C'est pour ça que je suis impatient
16:40de voir ce que va donner N'Golo Kanté
16:42parce que son rôle va être absolument primordial
16:44ce soir.
16:46Pour moi, ce n'est pas le match le plus compliqué
16:48à cause de l'Autriche.
16:50C'est à cause du contexte autour de l'équipe de France.
16:52À cause du contexte politique.
16:54Ça fait une semaine que ce n'est que
16:56le sujet central dans cette équipe de France.
16:58Ce n'est que le contexte politique.
17:02Après, Bappé lui-même a dit
17:04que ce match-là est moins important que les élections.
17:06En plus, oui.
17:08On parle quand même d'une action des joueurs.
17:10On voit quand même des joueurs
17:12qui ne sont pas tout à fait d'accord avec le staff,
17:14qui ne sont pas d'accord avec la fédération.
17:16Je trouve que tout ça prend beaucoup d'énergie.
17:18Je trouve que la préparation est tronquée.
17:20En plus de ça,
17:22on a quand même des alertes.
17:24On a des joueurs qui ratent des entraînements.
17:26On a quand même beaucoup de questions
17:28autour de cette équipe-là.
17:30Donc, ce n'est pas compliqué à cause de l'Autriche
17:32mais à cause du contexte en général.
17:34Karim, je vous laisse faire la synthèse de tout ça
17:36parce que c'est vrai que là, d'un coup,
17:38je suis moins confiant.
17:40J'ai écouté Olivier Bossard et la France a peur.
17:42Mais effectivement, il faut être méfiant
17:44quand on voit le début d'euro,
17:46quand l'Italie est surprise par l'Albanie
17:48très vite dans ce match-là,
17:50les Pays-Bas contre la Pologne
17:52sans les joueurs stars de la Pologne.
17:54Donc là, il faut se méfier de ces formations
17:56dont on ne connaît pas forcément tous les joueurs
17:58et qui peuvent être dangereuses.
18:00On vient de le voir avec les chiffres
18:02donnés par Raphaël ou les infos d'Adisia.
18:04C'est une équipe qui gagne ses matchs,
18:06qui gagne largement contre la Turquie
18:08en mettant 6 buts à la Turquie en 2024
18:10Donc attention, il y a des joueurs
18:12comme Baumgartner qui jouent à l'Aipsy
18:14qui ont des qualités aussi.
18:16Mais évidemment, sur le papier,
18:18si vous me demandez de cocher
18:20sur le papier les finalistes de l'euro,
18:22je vous mets la France et l'Allemagne
18:24ou la France et l'Angleterre.
18:26Mais ça ne se passe pas souvent comme ça.
18:28Les premiers matchs d'une compétition
18:30sont toujours compliqués.
18:32On l'a vu avec l'équipe de France
18:34souvent dans l'histoire de l'équipe de France.
18:36Même l'Australie, souvenez-vous
18:38On est toujours avertis.
18:40C'était le cas pour la France
18:42contre la Roumanie à l'Euro 2016.
18:44On est à domicile au stade de France
18:46et on s'en sort grâce à Payet
18:48qui met un but de folie en fin de match.
18:50Il faut juste être prudent.
18:52Je pense que les joueurs de l'équipe
18:54de France le sont.
18:56Mais on ne serait pas étonné
18:58de voir une grosse surprise
19:00en début de match contre l'équipe de France.
19:02On va continuer à parler de nos bleus
19:04parce qu'on monte en puissance.
19:06On va se pencher sur le cas Bappé.
19:08Est-ce qu'il peut être au top ce soir ?
19:10Entre sa blessure au genou,
19:12le fait qu'il dise qu'il faut y aller au moral
19:14plus la conférence de presse qui fait parler
19:16et son choix politique.
19:18On se dit à tout de suite dans l'EDG.
19:24De retour dans l'EDG.
19:26On attaque tous les jours à 15h45
19:28avec la mi-temps du match de 15h.
19:30On se retrouve pour le débrief entre 16h55 et 18h.
19:32L'avant-match ce soir, Belgique-Slovakie.
19:34On va parler des bleus dans un instant.
19:36On reviendra de 18h55 à 21h
19:38pour vous emmener jusqu'au bleu.
19:40Mais tout de suite,
19:42le zapping indispensable de l'EDG
19:44préparé par Mathieu Moignet.
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23:44Voilà pour ce ZAP, on prend la direction du Seldorf,
23:46retrouver Sébastien Tarragot qui est avec nous depuis l'Allemagne
23:48en ce jour de match des Bleus
23:50Sébastien, la compo des Bleus, vous pouvez nous la confirmer ?
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26:36Pour vous, dans cette équipe-là, on le répète depuis quelques jours, mais le retour de Rabiot, c'est de l'équilibre.
26:41Quandé, je cours pour deux sur tout ce que je lis.
26:44S'il y a bien un entraîneur qui est à la recherche permanente de l'équilibre, c'est Didier Deschamps.
26:48Oui, effectivement, il va y avoir ce décalage.
26:51Évidemment, Thuram qui peut rentrer dans l'axe et laisser un peu plus de liberté.
26:57Mais oui, vous avez Koundé qui, lui, est moins d'un joueur qui va prendre le couloir.
27:03Ce qui va se passer, c'est que Thuram va rentrer, Théo Hernandez va prendre, Rabiot va venir coulisser.
27:08Et de l'autre côté, vous avez Koundé qui va venir comme un troisième défenseur et qui va venir verrouiller avec N'Golo Nkanté.
27:12Vous avez votre base, vous avez votre sécurité et puis vous allez laisser votre côté gauche.
27:16Il prend un latéral qui défend très bien, un autre qui attaque beaucoup, un milieu capable de jouer devant derrière.
27:20Il roule ma poule, quoi. Je le thématise.
27:23C'est du Didier Deschamps dans le texte.
27:25Après, est-ce que dans ce type de compétition, vous avez aussi besoin parfois de plus de déséquilibre?
27:31Je pense qu'il joue la carte de la sécurité sur ce premier match.
27:33Il n'y a pas de quoi partir comme ça, la fleur au fusil.
27:36On ne sait pas vraiment où on en est.
27:38Il y a des états de forme, on l'a dit, un peu disparates.
27:40Bon, voilà, on joue tranquille.
27:44On n'y va pas trop la fleur au fusil.
27:45On voit comment ça se passe.
27:46Et puis, au fur et à mesure du tournoi, on pourra avoir peut-être un petit peu plus de certitude.
27:49Sébastien Tarrago, le retour de Rabiot, je me faisais la réflexion.
27:53On n'a pas encore évoqué ça.
27:54On va y venir avec les copains autour de la table.
27:57Ça change beaucoup de choses aussi pour Antoine Griezmann.
28:01Oui, potentiellement.
28:02Moi, je pense qu'il ne faut pas totalement exclure l'idée qu'on revienne à quelque chose qu'on a vu à la Coupe du monde 2022, pour être clair.
28:09On va avoir les réponses ce soir à ce niveau-là, mais ça n'a pas fonctionné.
28:14Les matchs amicaux ont montré que cette histoire avec Thuram à gauche, Griezmann plus haut pour être plus près de Bappé, ça ne fonctionnait pas.
28:23Je ne serais pas surpris qu'on revienne à ce qu'on a vu à la Coupe du monde 2022.
28:29Ça veut dire que le fameux pragmatisme de Deschamps qu'on évoque souvent, même au point d'en faire une caricature ou un bingo,
28:34là, chez nous, dans l'EDG, est de retour.
28:36Et que Deschamps repasse sur des bases solides parce qu'ils savent comment aller jusqu'à une finale, en fait.
28:41Je pense qu'ils s'adaptent un petit peu.
28:43Vous avez un petit peu de bruit autour de moi.
28:46Les gens commencent à monter gentiment en pression pour aller jusqu'au stade.
28:51Et ils sont contents, c'est déjà bien parce qu'on verra après le match.
28:55Et oui, disait Deschamps, ils regardent ce qui se passe et ils voient comme tout le monde.
28:59Alors, il ne va pas vous dire, vous avez raison, oui, j'ai bien vu vos analyses dans l'équipe de Greg.
29:05Et c'est vrai, vous avez l'impression de nous critiquer un petit peu.
29:07Non, mais il voit, il est comme tout le monde.
29:09Il voit les méformes, il voit quand ça marche, il voit quand ça ne marche pas.
29:12Parfois, il peut insister, mais on va avoir les réponses très rapidement désormais.
29:16Je pense qu'il a vu en tout cas que ça ne fonctionnait pas super bien.
29:19Alors, Vikash Dorasso, il y a quand même un truc, c'est que Bappé est neuf.
29:21Moi, c'est quelque chose qui m'interpelle, parce que je le disais tout à l'heure.
29:24Là, je commençais à en parler avant la pause.
29:27Bappé en neuf, ce n'était pas son destin.
29:29A priori, ces derniers temps, il est passé en neuf sous Louis-Henriquet.
29:33Il va être neuf au Real, possiblement.
29:35Là, il est neuf en équipe de France.
29:37Je ne sais pas, je suis le seul à m'étonner de ça.
29:39Alors déjà, il s'est un peu transformé physiquement.
29:41Il est beaucoup plus costaud et beaucoup plus statique qu'avant.
29:44Et quand on l'a vu sur le côté avec le Paris Saint-Germain,
29:47il y allait moins qu'avant dans le duel, dans l'élimination.
29:50Donc, vu sa forme, c'est mieux de l'avoir en neuf ?
29:54C'est aussi un problème pour l'équipe défensivement.
29:56Et là où il est moins un problème, c'est peut-être dans l'axe.
29:59Après, quand ça va sur les côtés, alors maintenant,
30:00ils auront intérêt, les Autrichiens, à aller attaquer l'axe,
30:02puisqu'il n'y a personne qui défend au moins la première sortie de balle.
30:07Donc voilà, il est plus statique, il a plus envie de marquer.
30:10Il est capable de marquer sans prendre de vitesse.
30:12Il n'a pas forcément besoin d'être dans la profondeur.
30:15Il peut frapper de loin aussi aujourd'hui.
30:17Et voilà, Thuram va un peu rentrer avec lui.
30:20Peut-être Griezmann aussi, quand ça coulisse dans l'autre sens.
30:22C'est peut-être Griezmann qui va venir soutenir Mbappé.
30:27Pour aussi, je pense, Rabiot-Canté va avoir ce rôle important,
30:30puisque les Autrichiens vont jouer très vite dans la verticalité à la perte du ballon.
30:34Là, ça va être important de prévoir la perte du ballon et de sécuriser à cet endroit-là.
30:37Il faut se souvenir juste, Greg, que Mbappé a parlé aussi de son rôle en équipe de France.
30:41Il a eu une conversation avec Deschamps, c'est ce qu'il disait hier en conférence de presse,
30:44outre les déclats politiques.
30:46Mbappé a expliqué que Deschamps lui a demandé de jouer dans plusieurs rôles en équipe de France.
30:50Donc, il n'est pas improbable de voir Mbappé, aujourd'hui, ce soir, jouer côté gauche.
30:54Mais ils ne seront pas dupes.
30:55Il fera ce qu'il voudra et Thuram s'adaptera.
30:56Exactement.
30:57Et en fait, que ça permute en permanence entre Thuram et Mbappé.
31:00Je sais, Sébastien de Tarragau, que vous le pensez.
31:02C'est un électron libre et que Mbappé, en gros, fait ce qu'il veut.
31:05C'est ça ? C'est Mbappé et les autres ?
31:07C'est vrai que quand on résume cela par une phrase, Mbappé fera ce qu'il veut,
31:12ça donne l'impression qu'il fait vraiment ce qu'il veut et que c'est aux autres de s'adapter.
31:16Mais ce n'est pas si basique.
31:18Mais oui, bien sûr.
31:19Moi, je pense que, revoyez la finale de la Coupe du Monde,
31:22quand Thuram est entré sur la pelouse.
31:26Et puis, vous verrez, un coup, si Mbappé est mieux dans l'axe,
31:29à un moment, il ira dans l'axe.
31:31S'il a envie d'être à gauche, il sera à gauche et Thuram pourra être dans l'axe.
31:36Moi, je n'explique pas du tout que Mbappé soit régulièrement à gauche
31:40et en tout cas qu'il parte de la gauche, axe gauche, si vous voulez.
31:43Après, on peut chipoter pendant des heures.
31:45Mais je pense que c'est son meilleur poste.
31:48Et je pense qu'il trouvera des endroits pour se positionner à cet endroit-là, ce soir.
31:53Olivier Beaussard, c'est bien.
31:54On parle de Mbappé et tout ça.
31:55Mais comme on avait un doute sur sa forme physique, sur son état mental,
31:58il est apte à tenir ce rôle-là ?
32:00Sans doute que oui, si il déchange le titularise alors.
32:02Oui, malgré tout, je m'inquiète de sa dernière conférence de presse
32:07quand il dit la tête est là, mais les jambes, on verra bien.
32:11Il ne nous a pas habitué à ça, Mbappé.
32:13Il a toujours été franc.
32:14D'habitude, c'est oui, j'ai les cannes, ça ira.
32:16Là, clairement, il dit on verra parce que les jambes ne sont peut-être pas à 100%.
32:20Et je trouve que ça change de d'habitude.
32:23On ne nous a pas habitué à Mbappé comme ça.
32:25Après, Mbappé, il n'a pas été très bien physiquement cette année.
32:28Ça ne l'a pas empêché de mettre 45 buts dans la saison.
32:31Donc, je ne suis pas très inquiet.
32:33Quand on dit à Mbappé, est-ce qu'il va être au top ce soir ?
32:36Alors, il ne va pas transpercer la défense autrichienne tout seul.
32:40Mais il est prêt de la zone de vérité.
32:45Je ne m'inquiète pas.
32:46Il est quand même capable, malgré son physique un peu moins bien,
32:49de marquer et de délivrer l'équipe de France.
32:52Merci Sébastien Tarrago d'avoir été avec nous pour nous annoncer la compo quasi officielle de l'équipe de France.
32:57Passez une bonne fin d'après-midi.
32:58Nous retrouvera Bertrand Latour dans nos futures éditions.
33:01A plus tard, Sébastien.
33:02Merci d'avoir été avec nous comme chaque jour.
33:03Il est l'heure du footwork, 17h35.
33:11Alors, Raphaël Sebaoune, pardon, mais moi on m'a annoncé Mbappé, on m'a annoncé Warren Zerbine,
33:15il est jeune, on m'a annoncé Mbappé, on m'a annoncé Griezmann, on m'a annoncé Thuram,
33:19on m'a annoncé Giroud, on m'a annoncé que des noms.
33:21Et alors, je n'ai rien contre lui, mais c'est Loïc Badé qui va être le plus 23
33:25et qui remplace Maxime Esteve.
33:27Exactement, il remplace Maxime Esteve en équipe de France Olympique
33:31à la suite du refus du défenseur de Burnley, en tout cas de son club,
33:34de libérer donc Maxime Esteve.
33:35Il a fait le choix de faire appel au sévillant Loïc Badé pour le remplacer.
33:39Celui-ci rejoindra le groupe demain en fin de journée et on l'a appris il y a quelques instants.
33:45Il y a un autre défenseur central qui vient d'être convoqué par Thierry Henry,
33:48c'est Sungutu Magasa, le défenseur de l'AS Monaco,
33:50qui avait déjà été appelé régulièrement avec les espoirs par Thierry Henry.
33:53Donc, Badé, Magasa, deux nouveaux joueurs en équipe de France.
33:56Il était en conférence de presse d'ailleurs aujourd'hui.
33:58Thierry Henry, le sélectionneur des Bleuets, il a parlé de l'un de ses plus de 23 ans.
34:04On va dire que c'est la star de cette équipe désormais, Alexandre Lacazette, écoutez-le.
34:08C'est vrai qu'il y a toujours eu une histoire assez bizarre entre lui et Léa.
34:13Je ne vais pas rentrer dans ce débat-là, ça ne me regarde pas, comme disaient nos confrères.
34:19Mais non, je l'ai vu bien, premier jour, content d'être là, pouvoir se préparer,
34:26aller chercher cette médaille d'or tout simplement.
34:29Chercher cette médaille d'or, on le voit à l'entraînement, filmé par Tony Molina.
34:33On voit l'équipe de France Olympique, les espoirs, et donc l'équipe de France Olympique,
34:36dont vous verrez les matchs de préparation sur la chaîne l'équipe.
34:39Je le rappelle, en même temps que les matchs de l'équipe de France de basket,
34:41Wemba Niama sur la chaîne l'équipe, les matchs de hand, les matchs de volley,
34:45et l'équipe de France de rugby, le 15 de France, France-Uruguay aussi sur la chaîne l'équipe.
34:49– C'est pas pour les Jeux, ça ?
34:50– Non, ce n'est pas pour les Jeux, mais c'est bon pour le plaisir.
34:53– Pour Raphaël, il ne savait pas que ça se jouait à 7.
34:54– Non, Raphaël le savait, ne soyez pas audieux, ne soyez pas audieux.
34:57– Commenté par un tandem de choc en plus.
34:59– Pas tous, que le foot.
35:01– Sur le basket, il est présent.
35:02– Les gars, hop, hop, hop, on reste avec Loïc Badé,
35:04parce que là je sens que vous partez alors qu'on a quand même beaucoup de choses à faire.
35:07– C'est notre pub quoi.
35:08– Je vais aller voir Mickaël Jaurasso, vous m'avez fatigué tous les deux.
35:10Mickaël Jaurasso, c'est déceptif Loïc Badé, je n'ai rien contre lui,
35:13c'est un très bon joueur, il a joué ses vies, il n'y a pas de débat,
35:15mais par la liste qui est quand même la plus étrange à construire depuis très longtemps.
35:18– Oui, difficile à construire et finalement il n'y a pas vraiment de stars,
35:21Lacazette est un super bon joueur,
35:23mais au niveau international ça a moins de répercussions,
35:27et puis moi je me dis qu'il aurait pu prendre à moins de 23 ans en fait,
35:30récompenser tous ces joueurs qui ont qualifiés.
35:32– Bah Magassa qui vient d'être appelé.
35:33– Oui, et Badé il aurait pu, il n'était pas obligé de prendre à moins de 23 ans.
35:36– Après c'est un gars solide qui a de l'expérience,
35:37qui va quand même aider dans une équipe j'imagine quand même,
35:40enfin il ne le prend pas par hasard.
35:41– Oui c'est vrai, mais je trouve que récompenser ceux qui ont qualifié l'équipe,
35:44c'est plutôt chouette, surtout qu'il a le droit à 4-18 joueurs je crois,
35:47au moment de l'annonce.
35:48– Oui c'est très court.
35:49Giovanni Rossi, où il devrait accompagner deux serbiers à l'OM.
35:52– Je sais que vous allez dire Giovanni Castagni.
35:53– Oui, j'étais parti sur Castagni mais il reste un proche.
35:56– Il reste un proche de Roberto De Zerbi et de Pablo Longoria.
36:00Giovanni Rossi, ancien directeur sportif, de sa solo,
36:03qui va s'engager avec l'OM pour trois saisons en tant que directeur technique.
36:05Son rôle selon Mathieu Grégoire,
36:07sera de faire le lien entre le staff et la présidence,
36:09comme homme de confiance des deux camps.
36:11Il sera présent aussi bien à la gestion quotidienne
36:13que dans la construction de l'effectif.
36:15– Mais attendez, expliquez-moi, il y a Longoria, il y a Benazia,
36:18il y a Rossi et il y a De Zerbi.
36:19– Oui, mais on reprochait à Longoria de vampiriser le sportif,
36:22il y a encore un an et demi.
36:23– Là, ça fait trop.
36:24– Là, il n'y a plus rien.
36:26– Il faut reconstruire aussi autour de Longoria,
36:28il a besoin d'avoir de nouveau une garde rapprochée,
36:30Tessier est parti.
36:31– Oui, mais elle disait il y a trop d'Espagnols,
36:33maintenant il y a trop d'Italiens, on fait comment ?
36:35– Oui, mais Giovanni Rossi, je ne le connais pas évidemment personnellement,
36:39mais c'est un homme qui était voulu par allégrie de la saison dernière à la Juve.
36:43Ils voulaient absolument l'avoir dans le staff,
36:45ils n'ont pas pu l'avoir à la Juventus,
36:47mais c'est un homme qui a bonne presse en Italie.
36:50– Mais quid de Mehdi Benazia ?
36:52Parce que j'ai l'impression que ça va un peu…
36:55– Il est plutôt conseiller du président.
36:57– Un peu comme Lacombe.
36:58– Dans une structure normale, ça devient un peu logique,
37:01un entraîneur, un directeur sportif,
37:03un président qui est conseillé par son gars sûr.
37:06– C'est le schéma de l'Olympique de l'UNES, cela dit.
37:09– De tous les clubs qui fonctionnent bien.
37:11– Je ne veux pas donner trop de crédit à ce que lui,
37:15Ludovic Obraniac, en scoope.
37:17– Vous ne le faites pas, parce qu'à l'OMG, non ?
37:20– Après, ça peut s'entendre qu'il y a une sorte de sortie de Longoria à venir,
37:24ou pas du tout ?
37:25– Non, peut-être pas une sortie, mais peut-être déléguer un tout petit peu plus.
37:29– Être moins devant, quoi.
37:31– Il a été secoué un petit peu la saison dernière, mine de rien.
37:34Donc, est-ce que prendre un peu plus de recul, laisser un peu plus de place ?
37:37– Au contraire, ça prouve qu'il y revient en force, là.
37:39– Très bien.
37:40– De prendre les hommes qu'il pouvait choisir.
37:42– Je sais que peut-être ça fait débat, mais pour moi, Roberto de Zerbi
37:46est une prise incroyable pour l'Olympique de Marseille.
37:49Sans Coupe d'Europe, avoir…
37:52– Tu viens de recevoir un texte de Ludovic Obraniac ?
37:54– De Zerbi aurait pu se faire payer très bien ailleurs.
37:57– Il n'avait plus grand-chose à dire.
37:59C'est formidable pour l'OM, pour la Ligue 1, je vous rejoins.
38:01Mais là, il n'est plus ailleurs.
38:02Si vous voulez prendre 10 millions d'euros, c'est l'OM ou rien.
38:04– Je pense qu'il y a des clubs qui sont capables de mettre peut-être un peu moins.
38:08– Moi, je suis ravi, personnellement.
38:10Là, c'est pour rassurer aussi ton entraîneur.
38:12C'est-à-dire que tu lui dis, ok, on vient et on te met à disposition
38:16quelqu'un que tu connais, avec qui tu as déjà bien travaillé.
38:18– Maintenant, il faut des joueurs.
38:20– Là, il y a quand même un triptyque bénatiaire aussi de Zerbi.
38:24Si là, vous n'arrivez pas à trouver les joueurs…
38:26– L'OM n'a pas de Coupe d'Europe.
38:27Alors, Marseille fait vendre toujours et ça attire toujours des joueurs,
38:29quoi qu'il arrive, quoi qu'on en dise, même si il n'y a pas de Coupe d'Europe.
38:31Mais quand tu fais venir un entraîneur qui a plutôt bonne presse également
38:34de bien faire jouer son équipe, ça peut donner aussi envie à des joueurs
38:37de se dire, ok, je peux avoir une expérience.
38:39Rappelez-vous, Bielsa n'a jamais rien gagné dans sa carrière.
38:41– Ça veut dire un an sans Coupe d'Europe.
38:43– Et en fait, les joueurs se disaient, j'ai envie d'y aller
38:45parce que j'ai envie d'être entraîné par Bielsa.
38:47Là, c'est sans comparer les deux.
38:48Mais de se dire, j'ai peut-être envie de travailler avec De Zerbi.
38:50– Il a été adoubé par Pep Guardiola, c'est quand même pas rien.
38:52Et moi, je me dis que De Zerbi, normalement, un joueur aussi enflammé
38:56par tous les grands, il aurait dû s'y aller dans un très grand club.
38:59Donc, il y a un vrai sujet.
39:01Pourquoi un joueur qui est en première ligue…
39:03– Un entraîneur.
39:04– Un entraîneur qui est en première ligue et qui joue si bien que ça,
39:07il y a d'autres clubs quand même.
39:09– Oui, les premiers clubs sont pris.
39:11– Et puis les entraînements de 2h30, comme on m'a dit,
39:13c'est pas possible.
39:14– Jusqu'à 3h.
39:15– Jusqu'à 3h.
39:16– Bon, on suivra ça en tout cas avec beaucoup d'intérêt.
39:18Ça fait parler et évidemment, on espère que ça va relancer.
39:20L'Olympique de Marseille.
39:21Naples qui annonce que Gvarazkelya n'est pas sur le marché.
39:24– Après les prises de position de son entourage,
39:27je vous rappelle que Gvarazkelya est notamment pistée par le Paris Saint-Germain.
39:30Naples a rappelé que le joueur n'était pas à vendre.
39:33Regardez ce qu'a déclaré le club en référence aux déclarations de l'entourage.
39:37Naples réitère que le joueur a un contrat de 3 ans avec le club Gvarazkelya
39:40n'est pas sur le marché.
39:41Ce ne sont pas les agents ou les pairs qui décident de l'avenir
39:44d'un joueur sous contrat avec Naples.
39:45Mais le club, fin de l'histoire.
39:47– Voilà, c'est De Laurentiis qui doit lui-même rédiger les truites à l'ancienne.
39:50Robert Lewandowski qui devrait donc faire son retour face à l'Autriche,
39:53on vous l'annonçait tout à l'heure.
39:54– Après la défaite de la Pologne contre les Pays-Bas, en ouverture de l'Euro,
39:57le sélectionneur polonais Michal Probiecz s'est montré confiant
40:02quant au retour de sa star Robert Lewandowski,
40:04blessé aux genoux face à la Turquie le 10 juin en préparation.
40:07Écoutez-le.
40:08– Robert Lewandowski revient en pleine possession de ses moyens
40:12et j'espère qu'il jouera contre l'Autriche.
40:14C'est un joueur très important pour nous
40:16et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour nous battre et nous qualifier.
40:21– Le dombragnac, ça change tout, le retour de Lewandowski ou pas ?
40:24– Il va jouer blessé, donc je ne sais pas comment ça se passera
40:28mais il y a déjà péril en la demeure, tu as perdu ton premier match,
40:32il faut absolument réagir et donc il n'est pas totalement rétabli
40:36et donc il va prendre le risque de jouer blessé.
40:39– Ah, il n'est pas à 100% ?
40:40– Non, il n'est même pas à 70% je pense.
40:43– Bon, et puis Trépierre Etadic qui est en sens Jude Bellingham.
40:46– Après la victoire de l'Angleterre, 0 contre la Serbie,
40:49son entraînance dans la compétition, Bellingham unique buteur des Three Lions.
40:52Trépierre et son coéquipier Tadic,
40:54qui était l'adversaire du soir de cette équipe d'Angleterre,
40:57ils ont été très élogieux à propos du numéro 10 anglais, écoutez-le.
41:03– Jude Bellingham a réalisé une excellente performance.
41:06Pour son si jeune âge, sa maturité,
41:08sa façon d'avoir géré la pression au Real Madrid est extrêmement difficile
41:11et il l'a pris à bras le corps.
41:13Il espère donc pouvoir apporter à l'Angleterre ce succès
41:16qu'il a connu avec le Real Madrid lors de ce tournoi.
41:19– Je pense que c'est un grand joueur avec une grande personnalité
41:22et qu'il a tout pour emporter le prochain ballon d'or.
41:25Il fait passer l'Angleterre à un niveau supérieur
41:27et le plus important pour un joueur aussi jeune,
41:29c'est qu'il prend toujours ses responsabilités.
41:31C'est incroyable de voir ça.
41:33– Jude Bellingham encensé par la presse européenne,
41:36seul motif de satisfaction pour l'Angleterre
41:39qui a globalement déçu partout en Europe.
41:41Bellingham et pas grand chose d'autre.
41:43Résume Marca, on a Bellingham est le seul à se démarquer
41:46pour Sport Bild en Allemagne.
41:48Et puis en Italie, Bellingham ne fait jamais d'erreur.
41:51Même constat en France où l'équipe évoque une prestation collective
41:55sans rugir de plaisir.
41:57En Angleterre, c'est plutôt le soulagement
41:59après cette courte victoire.
42:01Saved by the Bell, le jeu de mots qui fait référence
42:04à Sauvé par le Gong, que vous aimez tant, Greg.
42:07– C'est les couleurs de l'émission, ça vient de là.
42:09– C'est le décor de notre émission.
42:11L'Angleterre a-t-elle déjà eu un joueur aussi brillant
42:14que Bellingham interroge de son côté le Guardian.
42:17Et puis, on a déjà des débats autour de Phil Foden
42:20dont la place dans l'équipe est remise en question.
42:23Pas épargné par Sky Sports, Phil Foden, aucun dribble réussi,
42:26aucun tir, une seule touche de balle dans la surface de réparation.
42:29Foden était loin d'être à son niveau.
42:31Débat aussi autour d'Harry Kane.
42:33Si Harry Kane ne change pas de rôle,
42:35l'Angleterre ne pourra pas gagner l'Euro 2024.
42:37C'est ce qu'assure Jamie Carragher dans Deux Télégraphes.
42:40– Ils sont pires que nous.
42:42– Les joueurs pèsent quand on critique parfois les entraîneurs.
42:45Un match pour Foden, il a fait une saison incroyable.
42:48Il se fait déchirer après un match.
42:50– À la limite, c'est un gros nullos.
42:52Mais c'est un gros nullos.
42:54La Belgique qui joue contre la Slovaquie.
42:56C'est le match de 18h que vous allez vivre en grande soirée
42:59sur la chaîne d'équipe.
43:00Les comports à faire.
43:01– Les compositions belges pour commencer.
43:03Romelu Lukaku est bien titulaire avec en soutien Kevin De Bruyne.
43:06Trossard au cou, un quatuor offensif assez alléchant du côté de la Belgique.
43:11La défense, Castils.
43:12On vous rappelle que Courtois n'a pas été sélectionné.
43:14En tout cas, il ne veut pas jouer avec la sélection belge.
43:17Et puis du côté de la Slovaquie, Milan Skriniar qui est titulaire
43:21avec cette équipe de Slovaquie.
43:23Puis au milieu de terrain, il faudra se méfier notamment de Lobotka
43:26qui est titulaire du côté du Napoli.
43:28– Allez, vous avez 4 minutes pour nous plonger dans ce match-là.
43:3045 secondes chacun.
43:31Olivier Bossard, la Belgique, elle fait toujours aussi peur.
43:34Est-ce qu'ils sont toujours dans le rang très haut des favoris ?
43:37– Non, je trouve que la Belgique fait plus peur.
43:40Mais je pense que c'est une bonne chose pour eux.
43:42En fait, j'entends beaucoup de monde citer les favoris pour l'euro.
43:45J'entends l'Allemagne, j'entends l'Angleterre, le Portugal, la France.
43:48Et personne ne parle de la Belgique comme si la Belgique était rentrée dans le rang.
43:52Alors qu'il y a un an et demi, à la Coupe du Monde,
43:54tout le monde citait encore la Belgique comme un potentiel.
43:56– Ils ont déçu.
43:57– Ils ont déçu.
43:58Mais ça faisait très longtemps qu'on n'avait pas cité la Belgique
44:01parmi les plus grands.
44:03Et je pense que c'est quelque chose qui peut leur rendre service.
44:05Ils n'ont jamais réussi à aller au bout en étant favoris.
44:09Donc là, on ne parle pas d'eux.
44:11Voilà, vivons heureux, vivons cachés.
44:13– Vivons cachés, oui.
44:14– Je lui demande à Ludo parce qu'il les connaît par cœur.
44:16– Là, il a addictionné à l'Aubraignac, le petit Larousse et l'Aubraignac.
44:20Non mais alors, Ludo, tiens, parce qu'il n'y avait pas de décisif.
44:22– Petit Obra.
44:23– Petit Obra, exactement.
44:24Elle est belle cette équipe.
44:25Mais moi, je trouve qu'en termes de stars et de niveau,
44:27elle est un peu déséquilibrée.
44:28– Elle est très belle cette équipe, sauf sur la ligne défensive,
44:31qui est une charnière qui n'est pas une charnière de très très haut niveau.
44:35Vous avez aussi un ancien hélier droit reconverti en arrière-gauche.
44:40Alors, il a du gaz, Carrasco, mais c'est quand même un garçon
44:43que l'on a vu plus s'épanouir sur le plan offensif.
44:47Et puis Castagne, qui est un bon joueur aussi,
44:49qu'on a vu beaucoup avec l'Atalanta,
44:51mais qui est aussi un formidable contre-attaqueur.
44:54– Devant, c'est bien.
44:55– Il y a eu la blessure de Meunier.
44:56– Devant, c'est bien, mais le milieu de terrain, est-ce qu'il n'est pas…
44:58– En fait, défensivement, t'es hyper exposé.
45:00– Onana-Mangala, c'est assez costaud, le milieu de terrain ?
45:02– Costaud, non, mais moi, j'aime le mélange…
45:04– Pas mal.
45:05– …des genres et surtout des générations.
45:07En fait, on a beaucoup reproché à la Belgique d'être un peu
45:09en fin de parcours, en fin de cycle, avec plusieurs joueurs.
45:11On parle d'Eden Hazard, de Vertonghen, d'Aldervereld,
45:14tous ces joueurs-là qui finalement, après, ont laissé la place compagnie
45:16à un moment donné.
45:17Là, moi, j'aime ce mélange de l'expérience,
45:19Lukaku, Trossard en fait partie, De Bruyne,
45:22et de jeunes joueurs, Onana, qu'on connaissait aussi en France,
45:25notamment Mangala également.
45:27Moi, j'aime ce mélange qui va peut-être permettre à la Belgique
45:29d'avancer un peu masqué et qui peut surprendre.
45:32– Et c'est une équipe qui a déroulé lors des qualifications,
45:34qui s'est qualifiée pour la sixième fois consécutive première,
45:37elle a terminé première pour la sixième fois de suite
45:39dans ces groupes de qualifications, malgré les changements,
45:41Coupe du Monde et Euros, série d'invincibilité en éliminator
45:44à 40 matchs, 35 victoires 5 nulles.
45:47La dernière fois, c'était le Pays de Galles en 2015,
45:49donc dans les qualifiers, ils ont été impeccables,
45:51malgré ce changement de génération.
45:52– C'est déjà un peu des qualifs en fait.
45:53– Et alors juste, oui, on parle de favoris, la Côte de la Belgique,
45:55c'est 17, c'est loin de l'Allemagne, de l'Angleterre, de la France,
45:59de l'Espagne et du Portugal.
46:00– Mais alors c'est vrai qu'il y a une époque,
46:01c'était demi-finaliste de Coupe du Monde,
46:02il y avait Eden Hazard autour de De Bruyne, c'était des jours magiques,
46:05est-ce que finalement d'être toujours avec des joueurs explosifs
46:08puis d'autres un petit peu plus dans l'ombre,
46:10ce n'est pas la bonne combinaison ?
46:11Alors si je les écoute, Vikash ?
46:12– Moi je ne crois pas, je crois qu'Eden Hazard, De Bruyne,
46:15ça faisait très très peur, Eden Hazard même diminué
46:19à la dernière Coupe du Monde, voilà, il est sur le terrain,
46:23il y a quelque chose, il y a une peur de De Bruyne.
46:25Et puis je pense qu'ils ont passé leur moment,
46:27il y a eu ce moment où c'était pour eux, quand ils jouaient la France,
46:31c'était pour eux, ils devaient passer ce match-là,
46:33ils avaient battu le Brésil avant, ils devaient être champions du monde,
46:36et ils se sont fait éclater par les Français,
46:38j'ai l'impression qu'ils ont passé leur moment,
46:40et je ne les vois pas revenir,
46:41je pense qu'au milieu de terrain c'est un peu plus faible,
46:43et De Bruyne il a besoin des autres aujourd'hui,
46:45il est moins fringant qu'avant, il est un peu plus âgé,
46:49voilà, je les sens moins forts.
46:50– Les pronos arrivent, après une image d'Alicia.
46:52– Oui, un peu d'ambiance, on aime bien vous montrer ces images-là
46:55avant le début des matchs, les Belges qui sont prêts,
46:57ils sont très très nombreux avant ce match face à la Slovaquie,
47:00ils mettent déjà l'ambiance, des chants, des filigènes,
47:03ils sont très très nombreux, comment ?
47:05– C'est Mylène Fermeur, sa belle hommage à Candice Roland,
47:07qui va commenter le match avec Yoann Riou.
47:09Les pronostics, ça donne quoi ? On regarde vos ardoises.
47:11Pour Alicia, ça donnera 2-0 pour la Belgique,
47:133-1 pour la Belgique, pour Karim Benhani,
47:151 partout pour Vikas Doraço.
47:17De l'autre côté, Olivier Bossard annonce une victoire,
47:19et je rappelle que prono n'est pas info, 2-0 face à la Slovaquie,
47:22pareil pour Ludo, et 3-0 pour Raphaël.
47:24Dans un instant, Benoît Cossé, tous ses acolytes pour la grande soirée,
47:27et Yoann et Candice au commentaire.
47:29On se retrouve à la mi-temps, à tout de suite.
47:31– Sous-titrage ST' 501