A l'aube des Championnats de France de cyclisme sur route 2024, comment pouvait-on se passer de notre fidèle chroniqueur Daniel Mangeas ! Celui qui sera incontestablement l'une des stars les plus en vue du 20 au 23 juin à Saint-Martin-de-Landelles, sur ses terres manchoises et dans son village, se prépare à vivre et à animer de très beaux jours de fêtes... qui seront également ses 50e et derniers championnats derrière le micro. Le speaker le plus célèbre de France va tourner une belle page de sa carrière, et quel plus beau symbole que de le faire chez lui, 50 ans après ses débuts sur le Championnat de France amateurs à... Montpinchon, déjà dans la Manche. La boucle est bouclée, mais rassurez-vous, Daniel Mangeas n'a pas encore prévu de raccrocher. Son jubilé à domicile, ses souvenirs, son avenir, et bien sûr son avis d'expert sur l'aspect sportif et la course au maillot tricolore sur ce parcours qu'il connaît par coeur... Daniel Mangeas s'est confié à Cyclism'Actu dans une nouvelle chronique forcément un peu spéciale et qu'il a souhaité résumer par cette phrase : "Je ne sais pas si le travail est la santé, en revanche je sais que la passion, c'est la santé".
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00:00On accueille les championnats de France et c'est évidemment excitant, c'est en même temps angoissant
00:10parce qu'on a tous envie de réussir la fête, mais c'est un rêve qui devient totalement réalité.
00:17Je suis moins fatigué quand je prends un micro que quand je suis à rien faire. Alors quand on
00:22dit que le travail c'est la santé, j'ai bien l'intention de le penser et de le mettre en
00:27valeur. Mais j'ai encore quelques objectifs pour 2025 et 2026, voilà ce que je peux dire aujourd'hui.
00:35Daniel Mangias, tu nous l'avais annoncé en exclusivité sur Cycliques Macu en fin d'année
00:39dernière, ces championnats de France 2024 seront tes derniers, derrière le micro, un jubilé à
00:45domicile et un chiffre assez fou, 50 ans, 50e championnat dans ton immense carrière, ça donne
00:51un peu le vertige, non ? Je me dis surtout qu'un demi-siècle ça passe très vite, parce que je l'ai
00:59toujours dit, la passion est quelque chose qui demeure du début à la fin, quand on est évidemment
01:04un vrai passionné. Là c'est une pure coïncidence, parce qu'on avait plutôt postulé pour 2023, mais
01:12Kassel qui était plus ancien, donc dans une demande de championnat de France, la candidature était
01:19plus ancienne à une des championnats en 2023, on les a en 2024, et sur le coup je n'y avais pas pensé,
01:25mais ça m'est revenu que j'avais fait mon premier championnat de France il y a 50 ans à Montpinchon,
01:30dans les rangs amateurs, le vainqueur était un coureur de Nice, Rachel Dard, et le podium était
01:37complété de Christian Céznec et de Jean Chasson. Donc 50 ans après, je fais mes 50 ans de championnat
01:44de France dans le même département qu'est le département de la Manche, puisque Montpinchon
01:48est également une localité du 50. C'est assez fou, on peut se dire que la boucle est bouclée, on se
01:55demande presque si le scénario n'a pas été écrit juste pour toi au final. Non, justement il n'a pas
02:00été écrit, mais je peux dire que les planètes se sont alignées et c'est génial, d'autant plus que
02:07ça va être un moment historique, puisque c'est la première fois depuis la création des championnats
02:12de France, en 1907, que le championnat de France vient se dérouler dans l'ex-Masse Normandie,
02:19c'est-à-dire Manche, Orne, Calvados. Aucun de ces trois départements n'avait obtenu les championnats,
02:26ou n'avait vu se disputer sur leur territoire les championnats de France professionnels,
02:32et là c'est donc la Manche. Et la coïncidence est double, c'est que le seul normand champion
02:37de France dans le peloton professionnel était de la Manche, c'est Raymond Delisle qui avait
02:42obtenu le titre en 1969. Tu nous as parlé de tes débuts en 1974, mais peux-tu nous raconter
02:49un peu comment ça s'est fait, comment tu en es arrivé à commenter ces premiers championnats de
02:52France, qui après, 50 ans plus tard, tu es toujours là, mais tes débuts, c'est venu comment au final ?
02:58Il y avait Albert Bouvet, qui était directeur adjoint du Tour de France, ancien champion,
03:03qui avait gagné Paris-Tour, quintuple champion de France de poursuite, qui m'avait fait venir sur
03:09le Tour de France en 1974 pour la voiture information, c'est-à-dire la voiture qui
03:13précède le peloton de 5-10 minutes et qui annonce les informations. Et puis j'ai commenté également
03:20l'arrivée victorieuse de Raymond Poulidor au plat d'année, lorsque le speaker est tombé en
03:25peine de voiture. J'ai fait les départs contre la montre, et la Manche a suivi évidemment le Tour
03:31de France. Et comme je suis manchois, d'emblée les amis de Perrier Sport, le club de Raymond
03:37Delisle justement, et du comité des fêtes de Montpachon, m'ont proposé d'animer les championnats
03:43France amateurs, qui avaient lieu une semaine après l'arrivée du Tour de France. Et c'était
03:49mon premier championnat, j'en garde un souvenir. J'ai l'impression que c'était hier, parce que ma
03:55femme, quand elle m'envoie faire les courses, j'oubliais la moitié des choses à ramener. En
03:59revanche, les lieux que j'ai visités, les courses que j'ai commentées, je les ai gardées au plus
04:05profond de ma mémoire. Je me rappelle évidemment de cette journée à Montpachon, qui avait été un
04:10immense succès populaire, ce qui sera le cas également du 23 juin prochain. Et à l'époque,
04:15tu te projetais comme ça sur 50 ans, c'est quelque chose que tu aurais pu avoir en tête ou pas du tout ?
04:20Non, non, j'avais même répondu à un journaliste, j'arrêterais à 50 ans. Et puis finalement, je
04:26crois que c'est un métier, une passion. Il y a la passion amoureuse, il y a la passion de la
04:32profession. Moi, j'ai la chance d'avoir fait toute ma vie le métier que je rêvais de faire
04:38quand j'avais 3 ou 4 ans. Mes parents m'ont toujours dit que les premiers mots que j'ai dit
04:42après papa, maman, c'est « Robic Bobé », qui étaient les champions de l'époque. Et je prenais
04:49un tube d'aspirine vide et je commentais quand j'avais 3 ou 4 ans. Donc, je ne pensais pas que
04:54je serais là 50 ans après. En revanche, avec Henri Pigeon qui m'a mis un peu la main au micro,
05:02je ne dis pas le pied à l'étrier, mais la main au micro. Donc, on avait l'idée un jour de se dire
05:08qu'on accueillerait bien les championnats de France. C'était un rêve, comme se fit un rêve
05:12également d'accueillir le Tour de France le 14 juillet 2002 pour une étape entre deux
05:18lieux, deux hauts lieux du cyclisme, Saint-Martin-de-Landelles et Ploué, un 14 juillet qui
05:24plus est. Et puis, 22 ans après, on accueille les championnats de France. C'est évidemment
05:31excitant. C'est en même temps angoissant parce qu'on a tous envie de réussir la fête. Mais c'est
05:38un rêve qui devient totalement réalité. Et le bonheur que j'ai, il est partagé par tous les
05:44habitants du Sud Manche et par tous les habitants du département de la Manche. Justement, venons-en
05:50à ces championnats de France de Saint-Martin-de-Landelles. Tu sens l'engouement monter
05:54autour de chez toi, dans ta ville, dans le département de la Manche ? Oui, dans ma petite
05:59commune, il y a 1200 habitants et sur 1200 habitants, 400 sont bénévoles. La commune
06:08est déjà tapissée de drapeaux bleu, blanc, rouge depuis 15 jours. Et la pression, je la sentais
06:14monter parce que Gilbert Daniel, ancien grand cycliste, vainqueur du Tour de la Manche et
06:19deuxième d'un Tour de la Vienne derrière Stéphane Roche, est le président du comité d'organisation.
06:23Et depuis deux ans, avec François Lancel, avec Brigitte Michel, la mairesse de Saint-Martin-de-Landelles
06:31et toute une armée de bénévoles dirigés par ces trois généraux, travaillent au quotidien pour
06:38réaliser une belle fête. Donc, si on devait comptabiliser les heures effectuées par les
06:43bénévoles depuis deux ans, je crois que le budget serait évidemment très très lourd.
06:48Là, on est dans les cordes grâce au travail effectué justement par les 400 bénévoles et le
06:55soutien évidemment majeur de la communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie
07:00et évidemment du département de la Manche. Alors, venons-en un peu aux sportifs. J'imagine
07:06que tu dois connaître ces routes par cœur. Parle-nous un peu du tracé, du parcours. Qu'est-ce
07:11que tu en penses, toi ? Où est-ce qu'on va en venir ? C'est un parcours de puncher. Il
07:17développe 16 kilomètres, un petit peu plus de 16 kilomètres. Il y a quatre côtes, la Côte de
07:23la Vallée, enchaînement immédiat avec la Côte de la Pigeonnière, puis ensuite on attrape la Côte
07:29des Biars, là où Miguel Indurain avait attaqué pour la première fois dans le Tour de France en
07:341986 avec une arrivée à Saint-Hilaire-du-Harcouet. Et puis, on a trois kilomètres de faux plat
07:40montant. Pour terminer, les trois côtes sont relativement brèves. Elles font un kilomètre
07:45pour la Côte des Biars, la Côte de la Vallée, 700 mètres pour la Côte de la Pigeonnière avec
07:50un pourcentage moyen de 6 à 7 %. C'est donc un parcours de puncher et on sait que la qualité
07:59première des croix français, c'est peut-être justement d'être avant tout des punchers. Donc,
08:04je pense qu'on va avoir une course débridée, très ouverte et les croix qui ont l'habitude de faire
08:10la polynormande, puisque le circuit que nous avons là est à 80 %, le circuit de la polynormande,
08:16savent, étant donné les nombreuses relances qu'il y a sur le parcours, qu'il faut faire la course en
08:21tête tout au long de la journée. Je pense que pour cela, le départ d'Avranches nous amènera à Saint-Martin
08:28après 25 kilomètres et je peux penser déjà que dans la Côte des Biars, on devrait avoir une échappée
08:34qui devrait se dessiner après 25 kilomètres de course. Donc, une course de puncher. Les spécialistes
08:41de classique seront à leur avantage. Alors Daniel, tu nous parlais des punchers. Évidemment,
08:46pour ton jubilé, on peut se douter que le rêve, ce serait de voir un normand champion de France
08:51chez toi et a priori, vu le parcours, ils sont nombreux à pouvoir le faire. Qu'est-ce que tu en
08:56penses ? Voilà, pour mon jubilé, beaucoup l'ont dit. Moi, je n'aimais pas le terme jubilé,
09:02mais j'ai appris que 50 ans, c'était un jubilé. Donc, on ne peut pas faire autrement. Je voudrais
09:09dire que je continuerai d'animer parce que c'est un vrai plaisir. J'ai un projet dans la tête où
09:16je pourrais mettre le clap de fin. Le clap de fin définitif, ce serait évidemment Saint-Martin de
09:19Londres, mais je ne dis pas quand parce que sinon, il va y avoir de… Non, j'ai toujours la même
09:25envie. J'ai une forme physique. La force, non. La forme physique, indiscutable. J'ai toujours la
09:31même envie de faire ma valise, un petit peu moins de voyager, mais surtout de rencontrer le public,
09:36les coureurs et les organisateurs. Donc, je vais continuer d'animer, mais c'est vrai que j'ai fait
09:41le plus important de ma carrière. Alors, je reviens à la question que tu m'as posée. Pour mon jubilé,
09:49on a la chance d'avoir une génération normande brillante, une génération bretonne qui l'est
09:55également. Donc, comme nous sommes à Saint-Martin de Londres, carrément un pied en Normandie,
09:59un pied en Bretagne, puisque nous sommes une commune limitrophe avec trois communes bretonnes,
10:05qui sont Saint-Georges de Rintemps, Monteaux et Louvigny-du-Désert, le coin d'Albert Bouvet
10:10justement. Donc, il y aura évidemment un très très grand public, mais je ne pense pas me
10:16tromper. Je ne sais pas s'ils obtiendront le titre, mais les Normands, les Bretons et le pays de la
10:21Loire, puisqu'on est au carrefour des trois provinces. D'ailleurs, il y avait une course qui
10:25s'appelait le circuit des trois provinces. On est à 8 km de la région pays de la Loire, on touche
10:32la Bretagne et on est en Normandie. Donc, je crois que les trois régions que j'ai incitées devraient
10:38jouer les premiers rôles dans ces championnats de France, avec du côté des pays de la Loire des
10:44coureurs comme Mathieu Burgodeau et beaucoup d'autres également. Donc, la Bretagne évidemment,
10:49avec Valentin Madouas, dont la famille maternelle, donc sa grand-mère, est habitée à 5 km, 7 km de
10:59Saint-Martin-en-Lendel, à Aisigny-le-Boîte et sa compagne Nathalie est originaire d'Avranches,
11:05à côté de Val-Saint-Père, où seront donnés les départs des championnats de France d'âmes
11:11et professionnelles hommes. Donc voilà, je crois que Breton et Normand vont être durs à battre.
11:18Il y a Paul Laperra, qui est le régional, qui habite carrément sur le circuit. Je regrette que
11:23Mickaël Chérel ne soit plus dans le peloton, puisqu'il aurait été évidemment le régional.
11:28Il y a Benoît Cosnefroy, il y a Kevin Vauclin, Guillaume Martin, Anthony Delaplace qui disputera
11:35un énième championnat de France. Les Bretons avec Olivier Legat, qu'on retrouve également d'autres
11:44coureurs capables de réaliser un très beau parcours. David Goddou peut trouver un parcours
11:50qui peut lui convenir. Je pense que ça va être une belle fête où les Normands et les Bretons vont
11:58évidemment se mélanger pour permettre les deux régions l'esprit-fête. Je pense que ça va être
12:08intéressant. On ne te soutiendra pas un monde favori ? Tu ne veux pas te mouiller sur un coureur
12:14en particulier ? Je pense, on parle évidemment de Benoît Cosnefroy, il réalise une saison
12:21époustouflante. Il va avoir le désavantage d'avoir la pancarte dans le dos. C'est vrai que c'est un
12:26circuit taillé sur mesure pour lui. Il a déjà gagné la Polynormande, il a fait deuxième d'une
12:32autre et justement derrière Valentin Madouas, donc ce sont les noms, moi je discute beaucoup
12:37avec les gens de ma région, donc du département de la Manche, ce sont les noms qui reviennent le
12:41plus. Il y a un nom qui revient également, c'est celui de Axel Lorenz, le champion du monde de la
12:49catégorie espoir, qui vient de gagner le Tour de Norvège et dont le papa avait habité à Saint-Martin-de-Landelles.
12:56Il sera un petit peu le régional, comme Clément Davy qui sera le régional du
13:02Contre-la-Montre, puisque sa belle famille est à Saint-Martin-de-Landelles. J'ai regardé au bas mot,
13:07pour moi il y a 30 coureurs qui peuvent gagner. Guillaume Martin fait partie de ceux-là, même
13:12s'il aurait souhaité une côte un petit peu plus longue. Alexis Goujard est un puncher, il ne faut pas
13:17l'oublier également. Damien Touzé, Christophe Laporte est un coureur capable de briller sur
13:24le parcours. Alexis Renard également, donc il y a vraiment de très nombreux coureurs. Valentin
13:30Ferrand, qui a déjà fait deux fois deuxième de la polynormande, à la différence de Kassel. C'est
13:36un circuit difficile, mais qui n'éliminera pas tous les concurrents. Je pense qu'on aura
13:42sur la ligne de départ, sur les 160 coureurs que nous avons au départ, pour moi il y en a 40 qui
13:49peuvent viser le podium et le titre. On a hâte d'assister à ça et tous les yeux seront tournés
13:53vers Saint-Martin-de-Landelles la semaine prochaine évidemment, avec Daniel Monjas au commentaire.
13:59Pour conclure, tu as déjà peut-être un peu répondu tout à l'heure à la question, mais tu adhères
14:03au France, mais rassure-nous Daniel Monjas, parce que le monde du cyclisme n'est pas encore prêt,
14:07les passionnés ne sont pas encore prêts, tu n'es pas totalement prêt de partir à la retraite et
14:12de laisser le vélo de côté. Disons que j'ai un copain qui m'a dit écoute c'est ton ADN,
14:20donc ça te donne de l'adrénaline, tu as besoin de ça, ça fait partie de toi. J'avais 3-4 ans,
14:26je savais ce que je voulais faire, alors que je n'avais jamais vu le Tour de France à la
14:30télévision, puisque en 53, quand Louis-Homme Obé gagne son premier Tour de France, j'avais 4 ans,
14:36mais d'emblée je pense que j'avais dû être bercé par la radio et les commentaires de Georges
14:41Bricquet et autres, et tout de suite j'ai eu envie de faire ça. Et quand c'est une passion,
14:45que ça fait partie de ton ADN, tu ralentis, mais beaucoup d'organisateurs me disent tu
14:51continues avec nous. Tant que j'ai envie, tant que je ne suis pas déconnecté, tant que j'ai la
14:56même passion, la même envie de rencontrer les gens, la même forme physique, j'ai envie de
15:01continuer encore un petit peu. Je saurais dire quand je me retirerai, je sais que ma dernière
15:06course, si je choisis, parce que la santé peut décider, mais sinon ma dernière course sera Saint
15:12Martin de Londres, mais j'ai encore quelques objectifs pour 2025 et 2026, voilà ce que je
15:19peux dire aujourd'hui. Sûrement ralentir et puis me faire accompagner, j'ai beaucoup de plaisir à
15:26partager le micro avec les collègues, et puis j'ai besoin de ça. Je vais dire un truc qui doit
15:36arriver à tous les passionnés, je suis moins fatigué quand je prends un micro que quand je
15:42suis à rien faire. Alors quand on dit que le travail c'est la santé, j'ai bien l'intention
15:47de le penser et de le mettre en valeur. Nous voilà rassurés, merci Daniel, on suivra avec
15:52attention ce que tu nous as annoncé pour 2025 et 2026. On se quitte sur certaines annonces pour
16:00cette chronique avec Daniel, on te retrouvera évidemment la semaine prochaine en commentaire
16:04toute la semaine, on espère que ce sera une très belle fête. Je voudrais terminer en disant,
16:10venez chez nous, c'est vraiment le cyclisme, comme dirait Marc Maggio, le cyclisme c'est une
16:17église, une route autour, et bien c'est tout à fait ça à Saint-Martin-de-Landelles, avec toutes
16:21les spécialités régionales, on est normand mais on est comme les bretons du stade Rennais,
16:26chez nous c'est galette saucisse, et puis venez faire la fête avec nous, c'est un rêve qui se
16:32réalise pour moi bien entendu, mais pour tous les gens du département de la Manche, il y a vraiment
16:38une communion vers l'événement et je voudrais remercier une nouvelle fois tous les bénévoles,
16:43Gilbert Daniel, les maires, les élus, etc. qui ont fait que c'est au-delà d'un championnat,
16:49c'est véritablement un événement festif qui va se dérouler chez nous. Le message est passé,
16:55on a hâte d'y être, merci beaucoup Daniel Mangias, on se retrouve pour une prochaine
16:58chronique plus tard sur Cyclisme Actu, au revoir. Voilà, au revoir, à très bientôt.