• il y a 6 mois
Anthony Favalli vous informe et reçoit des invités tous les samedis et dimanches matin dans #LaMatinaleWE

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00:00:00Quasiment 5h57 sur CNews, très heureux de vous accueillir dans votre matinale week-end.
00:00:06On est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info, de l'analyse, des débats avec Marine Sabourin qui m'accompagne.
00:00:11Bonjour Marine. Bonjour Anthony, bonjour à tous.
00:00:13Voici tout de suite l'éphéméride de votre dimanche 16 juin avec Alessandra Martinez.
00:00:18Retrouvez votre programme avec Carrefour Énergie pour vous équiper de panneaux solaires et faire des économies.
00:00:24Carrefour Énergie, on a tous droit au meilleur.
00:00:31Chers amis, bonjour.
00:00:33Pour commencer, une petite clarification sur notre saint du jour, Jean-François Régis.
00:00:39Jean-François est son prénom et Régis est son nom de famille.
00:00:43Mais il a eu une telle aura que son patronyme est devenu un prénom plus tard.
00:00:47Nous sommes au XVIe siècle.
00:00:49Notre homme est un grand gaillard de 1m92.
00:00:53Il est intelligent, riche, séduisant et fort.
00:00:56Et l'appel de Dieu résonne en lui.
00:00:58Alors, à l'âge de 19 ans, il entre chez les Jésuites.
00:01:02Il devient un prédicateur et un enseignant remarquable.
00:01:06Son influence sur les écoliers est profonde.
00:01:09On le sent loyal et sincère.
00:01:11Il veut partir au Canada avec les premiers missionnaires.
00:01:14Mais son supérieur lui dit, vous irez vers les Indes nouvelles.
00:01:18Elles sont obscures et noires par leur ignorance.
00:01:21Ce sont les monts du Vivaret.
00:01:24Jean-François Régis fait merveille dans cette région,
00:01:27aux confins de l'Ardèche et du Gard,
00:01:29où la foi chrétienne avait presque disparu.
00:01:33A Montpellier, il s'aperçoit que des jeunes filles sont conduites à la prostitution.
00:01:38Il organise des refuges pour elles,
00:01:40ce qui lui vaut la haine des notables qui profitaient de ces circuits sordides.
00:01:46Indifférent, Jean-François Régis poursuit ses prédications.
00:01:51Épuisé, il meurt en 1640 à 42 ans à la Louvesque,
00:01:56qui est devenue depuis un important lieu de pèlerinage.
00:02:01Et je vous laisse avec cet extrait du psaume 91
00:02:04que nous chantons aujourd'hui à la messe,
00:02:07qu'il est bon de rendre grâce au Seigneur,
00:02:10de chanter pour ton nom, Dieu très haut.
00:02:13C'est tout pour aujourd'hui.
00:02:15A demain, chers amis.
00:02:17Ciao.
00:02:21Ils sont avec moi ce matin pour décrypter l'actualité.
00:02:24J'ai nommé Amaury Brelais.
00:02:26Bonjour Amaury.
00:02:27Bonjour Anthony.
00:02:28Journaliste, rédacteur en chef à Valeurs Actuelles.
00:02:31Face à vous, Michel Thaube.
00:02:32Bonjour Michel.
00:02:33Bonjour Anthony.
00:02:34Bonjour à tous.
00:02:35Fondateur du site Opinion Internationale.
00:02:37Elodie Huchat.
00:02:38Bonjour.
00:02:39C'est du service politique de CNews, bien évidemment,
00:02:42avec une actualité politique chargée ce matin.
00:02:45Et Karine Durand, bien sûr, pour votre météo de ce dimanche.
00:02:48Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:02:51La météo avec Groupe Verlaine.
00:02:53Pour devenir franchisée dans les énergies renouvelables.
00:02:56Groupe Verlaine.
00:02:57Retrouvez la météo avec Pacifique Compagnie.
00:03:00Luxe, rareté et objet d'exception.
00:03:03pacifique-compagnie.com
00:03:06Bonjour Karine.
00:03:07Vous nous annoncez aujourd'hui de nouvelles pluies
00:03:09sur des zones qui sont déjà trop humides.
00:03:11Oui, des sols déjà gorgés d'eau.
00:03:13Et regardez l'état, d'ailleurs, des naufrages.
00:03:16Pour commencer, avec des naufrages qui sont, pour 70% d'entre elles,
00:03:20à des niveaux supérieurs à la normale.
00:03:23Mais on a quand même l'Aude, le Roussillon ou encore la Corse
00:03:27qui subissent des naufrages toujours inférieures au niveau à la normale
00:03:31avec un risque de sécheresse dans ces zones-là.
00:03:34Alors regardez nos cartes, justement, avec cette nouvelle perturbation
00:03:37très pluvieuse qui arrive en ce moment même par le centre-ouest
00:03:40sur les zones déjà avec des sols remplis d'eau.
00:03:43Cette perturbation va s'avancer vers les régions centrales,
00:03:46le bassin parisien vers midi et ensuite en direction des Ardennes.
00:03:49On a quelques averses également sur la Bretagne, la Normandie.
00:03:52Un ciel plus clair et bien dégagé, encore une fois,
00:03:55sur la Méditerranée et sur la Corse.
00:03:57Au cours de l'après-midi, cette même perturbation
00:03:59se décale progressivement vers le centre,
00:04:02mais elle s'étire toujours entre le centre-ouest et globalement l'Alsace.
00:04:05Et localement, on peut avoir 30 à 40 mm d'eau supplémentaire
00:04:08aujourd'hui sur cette zone.
00:04:10Ailleurs, un risque d'averses, parfois orageuses d'ailleurs
00:04:13en remontant vers le nord du pays.
00:04:16Et toujours du beau temps pour le sud et beaucoup moins de vent
00:04:19de manière généralisée par rapport à hier.
00:04:22Les températures sont toujours fraîches ce matin partout en France,
00:04:25mais surtout sur le nord, 14 à Paris.
00:04:28Et au cours de l'après-midi, les valeurs sont toujours un petit peu basses
00:04:31pour la moitié nord, toujours élevées pour le sud.
00:04:34Elles restent en dessous des moyens de nord, mais elles remontent progressivement.
00:04:40C'était La Météo avec Pacifique Compagnie.
00:04:43Luxe, rareté et objet d'exception.
00:04:46pacifique-compagnie.com
00:04:49C'était La Météo avec Groupe Verlaine, installateur de panneaux photovoltaïques
00:04:52garantis à vie avec contrat de maintenance.
00:04:55Groupe Verlaine, le climat de confiance.
00:04:58A la une de votre journal de 6 heures, après l'investiture
00:05:01d'Adrien Quatennens, condamné pour violence conjugale,
00:05:04après l'investiture de Raphaël Arnaud, leader d'un mouvement antifas
00:05:07une autre candidature de la France Insoumise interroge ce matin
00:05:10Ali Diouara, dont les messages sur les réseaux sociaux
00:05:13sont truffés de références aux juifs et aux blancs.
00:05:16Il brigue le siège de l'actuel député Raquel Garrido, victime de la purge
00:05:19de Jean-Luc Mélenchon.
00:05:22Jean-Luc Mélenchon qui répond d'ailleurs aux critiques ce matin.
00:05:25Les investitures à vie n'existent pas. Il en profite aussi pour flatter
00:05:28ses plus fidèles lieutenants, Manuel Bompard ou Mathilde Panot
00:05:31qu'il compare, tenez-vous bien, à Léon Blum.
00:05:35Il reconnaît l'incompréhension et la colère suscitée par la dissolution.
00:05:38Gabriel Attal tente de mener campagne, tant bien que mal,
00:05:41entre l'Union des Gauches et celle des Droites.
00:05:44Il donne ce matin une interview à la presse quotidienne régionale
00:05:47et on en parle avec Elodie Huchard sur ce plateau.
00:05:51On commence tout d'abord avec cette candidature inquiétante
00:05:54parmi celles du Nouveau Front Populaire.
00:05:57Ali Diouara qui est investi en Seine-Saint-Denis à la place de Raquel Garrido
00:06:00dans des tweets aujourd'hui supprimés.
00:06:04Selon nos confrères du Figaro, son profil est truffé de référence
00:06:07aux Juifs et aux Blancs. Ce fonctionnaire territorial
00:06:10à la mairie de Drancy apporte également son soutien
00:06:13à l'imam Hikyusen expulsé vers le Maroc pour des discours haineux.
00:06:16Retour sur son profil avec Dunia Tengour.
00:06:22Ali Diouara, c'est le nom du remplaçant de Raquel Garrido
00:06:25investi par la France Insoumise à sa place en Seine-Saint-Denis.
00:06:28Franco Gambien, ce fonctionnaire à la mairie de Drancy
00:06:32inconnu du grand public, est impliqué dans la vie associative
00:06:35de son département. Mais son profil interroge
00:06:38dans plusieurs tweets exhumés par nos confrères du Figaro.
00:06:41L'homme dévoile son obsession sur le sionisme
00:06:44n'hésitant pas à attaquer nommément Raphaël Glucksmann.
00:06:47Cela implique de rejeter aussi avec force et dégoût
00:06:50les discours nationaux de certains de nos dirigeants locaux.
00:06:53Parmi eux, les élus du Parti Socialiste de Seine-Saint-Denis
00:06:56qui font campagne sans aucune honte pour le candidat sioniste
00:07:00de la droite libérale de gauche, Raphaël Glucksmann.
00:07:03Dans une publication de l'été 2022, le candidat insoumis
00:07:06n'hésitait pas à tirer à boulet rouge sur ses collègues de gauche.
00:07:14En plus de ses positions extrêmes, Ali Diouara
00:07:17s'est également illustré par son soutien à l'imam Ikyusen
00:07:20expulsé en 2022 en direction du Maroc.
00:07:23Pour ses discours, ce n'est pas ratiste.
00:07:27Amaury Brelet, votre commentaire sur cette candidature ?
00:07:30C'est malheureusement la triste illustration de cet attelage infernal
00:07:33qu'est le Nouveau Front Populaire et qui réunit en son sein
00:07:36des candidats en effet issus d'origines très différentes
00:07:39et souvent très radicaux.
00:07:42Ce monsieur qui est employé municipal à Drancy
00:07:45s'est illustré ces dernières années par des propos
00:07:48scandaleux visant les Juifs, les Blancs, la défense
00:07:51de l'imam Ikyusen expulsé au Maroc pour ses propos lui-même
00:07:55antisémites et complotistes.
00:07:58Le pire, la cerise sur le gâteau dans cette affaire,
00:08:01c'est que c'est lui qui remplace Raquel Garrido
00:08:04proche de Jean-Luc Mélenchon et qui fait partie
00:08:07de ceux et celles victimes de cette purge stalinienne
00:08:10mise en place par le leader de la France insoumise
00:08:13alors qu'elle-même, Raquel Garrido, a été très claire
00:08:16depuis des années, y compris ces derniers mois
00:08:19depuis l'attaque du 7 octobre. Elle a toujours maintenu
00:08:23cette franchise contre Jean-Luc Mélenchon
00:08:26au profit de candidats extrémistes comme celui-ci.
00:08:29Cela vous choque, Michel Thaube ?
00:08:32Cela n'a rien de surprenant de la part de la France insoumise.
00:08:35Les deux. C'est très choquant
00:08:38parce que ce candidat incarne
00:08:41la conversion idéologique des insoumis
00:08:44qui ont abandonné les ouvriers pour faire le choix
00:08:47de défendre des Français soit islamisés
00:08:51soit communautarisés, soit d'origine africaine
00:08:54parce qu'il y a un choix véritablement identitaire
00:08:57qui a été fait par les insoumis. Ce monsieur en est
00:09:00l'incarnation et le porte-drapeau. Après Rima Hassan
00:09:03en voici un de plus.
00:09:06Cela ne m'étonne pas parce qu'il y a
00:09:09véritablement une stratégie qui d'ailleurs est payante
00:09:12électoralement. Il ne faut pas oublier que Jean-Luc Mélenchon
00:09:15a fait près de 21% au premier tour de l'élection présidentielle
00:09:18qu'aux européennes finalement ils ont fait plutôt
00:09:21un bon score, que là ils ont réussi à recréer
00:09:24une lupesse de ce pseudo front populaire
00:09:27qui effectivement gagne des points dans les sondages
00:09:30depuis qu'ils ont fait un semblant d'union
00:09:33et donc effectivement ce n'est pas une exception
00:09:36parmi d'autres. C'est malheureusement un exemple
00:09:39très parlant, très signifiant de ce que nous annonce
00:09:42ce pseudo front populaire si par malheur
00:09:45il prospérait électoralement.
00:09:48Alors même au sein du nouveau front populaire, Jean-Luc Mélenchon
00:09:51est très critiqué ces dernières 24 heures sur le choix des candidats
00:09:54de la France Insoumise, cette purge menée dans ses propres rangs
00:09:57il s'en explique à nos confrères de 20 minutes
00:10:00les investitures à vie n'existent pas, dit-il.
00:10:03Jean-Luc Mélenchon qui justifie également la candidature d'Adrien Quatennens
00:10:06et qui compare Manuel Bompard et Mathilde Panot à Léon Blum
00:10:09les détails avec Célia Gruyère.
00:10:12Alors que certains députés comme Raquel Garrido ont été écartés
00:10:15des législatives, Jean-Luc Mélenchon s'est justifié
00:10:18de ces décisions.
00:10:27Mais sur le cas Adrien Quatennens, le leader de la France Insoumise
00:10:30persiste et signe.
00:10:42Quand on évoque Matignon, Jean-Luc Mélenchon balaie la question
00:10:45d'un revers de main et vante les qualités de ses députés.
00:11:00Un reproche souvent fait à la France Insoumise, le comportement
00:11:03de ses députés. Jean-Luc Mélenchon, lui, défend cette stratégie
00:11:06du chahut menée sur les bancs de l'Assemblée.
00:11:13En revanche, le leader insoumis n'hésite pas à s'en prendre
00:11:16à Emmanuel Macron.
00:11:25Selon un sondage OpinionWay pour Les Echos et Radio Classique
00:11:28publié hier, le RN réunirait 33% des intentions de vote
00:11:31contre 25% pour le nouveau front populaire.
00:11:36Serait-il considéré comme antiparlementaire les députés LFI
00:11:39parce qu'ils parlent fort ou parce qu'ils parlent mal,
00:11:42c'est peut-être la façon de s'adresser
00:11:45à leurs confrères députés.
00:11:48Absolument, ils ont déployé à l'Assemblée nationale
00:11:51une stratégie insurrectionnelle de torpillage
00:11:54des débats parlementaires, d'empêchement
00:11:57de fonctionner,
00:12:00l'exemple que sont censés donner les politiques
00:12:03avec les insoumis.
00:12:06Malheureusement, Jean-Luc Mélenchon
00:12:09dénonce Emmanuel Macron
00:12:12comme une sorte de pompier pyromane de la République.
00:12:15Emmanuel Macron les aide beaucoup
00:12:18et va leur permettre de continuer à sévir
00:12:21dans la prochaine Assemblée nationale
00:12:24en étant encore plus vociférant.
00:12:27Cela reste à voir au vu des résultats électoraux.
00:12:30Par contre, sur la justification de Jean-Luc Mélenchon
00:12:33il y a l'attitude des députés LFI,
00:12:36le choix des candidatures,
00:12:39dont il justifie la présence sur les listes.
00:12:42Il y a cette purge qui a été opérée.
00:12:45Il dit que personne n'a d'investiture à vie.
00:12:48Néanmoins, il précise quand même
00:12:51que la cohérence politique et la loyauté sont nécessaires
00:12:54pour pouvoir gouverner.
00:12:57C'est un tacle dirigé à ses membres fondateurs
00:13:00qui ont exclu des investitures ces dernières 24 heures.
00:13:03Sur la purge, elle n'est pas du tout étonnante.
00:13:06On connaît le fonctionnement autocratique et soviétique
00:13:09de la France insoumise depuis des années.
00:13:12C'est lui le grand chef. Il décide de tout.
00:13:15En effet, il repose son pouvoir sur un petit cercle de proches.
00:13:18Le cas de Katnin, c'est quand même emblématique.
00:13:21Voilà un homme qui a été condamné par la justice
00:13:24pour violences conjugales
00:13:27et qui est à nouveau défendu par M. Jean-Luc Mélenchon.
00:13:30Le même Mélenchon qui, en 2017, lors d'un débat
00:13:33au cours de la présidentielle, avait déclaré
00:13:36qu'il était pour que les hommes politiques
00:13:39condamnés une fois pour n'importe quel motif
00:13:42devaient être inéligibles à vie.
00:13:45Entre temps, il a été condamné. Aujourd'hui, il défend M. Katnin.
00:13:48M. Bayou, écologiste, lui,
00:13:51s'est vu refuser l'investiture de la part
00:13:54du nouveau Front populaire alors que lui-même n'a pas été condamné
00:13:57par la justice. Au contraire, ce sont les mêmes
00:14:00au sein de la France insoumise qui ont critiqué
00:14:03la posture de M. Mélenchon vis-à-vis de Katnin
00:14:06ces derniers mois, qui se sont vus couper la tête
00:14:09politiquement, à commencer par Raquel Garrido
00:14:12ou M. Corbière, au profit
00:14:15de M. Katnin. Ceci en a dit très long
00:14:18sur la ligne idéologique extrémiste de ce nouveau
00:14:21soi-disant Front populaire.
00:14:24Ce qui se joue aussi dans cette distribution
00:14:27de strapontins parlementaires à venir
00:14:30ou ceux qui en sont écartés, c'est le leadership
00:14:33de l'extrême-gauche pour demain.
00:14:36Parce qu'il y a quand même maintenant
00:14:39une personnalité qui est en train d'essayer de s'imposer
00:14:42qui est François Ruffin comme véritable concurrent
00:14:45de Jean-Luc Mélenchon pour le prochain leadership
00:14:49avec laquelle se distribuent ou sont écartés
00:14:52certains leaders des Insoumis, a en arrière-fond
00:14:55la question de savoir si Jean-Luc Mélenchon
00:14:58va pouvoir se maintenir comme étant le grand patron
00:15:01de ce pseudo Front populaire. C'est ça qui se joue
00:15:04actuellement et la violence des attaques réciproques
00:15:07est liée à qui va maintenir le leadership
00:15:10des Insoumis. Est-ce que c'est Jean-Luc Mélenchon
00:15:13ou est-ce que François Ruffin va pouvoir derrière s'imposer ?
00:15:17Il sort les rames depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:15:20Gabriel Attal mène campagne pour Renaissance
00:15:23en difficulté face à l'Union des Droites et celle des Gauches.
00:15:26Dans une interview donnée à la presse quotidienne régionale
00:15:29aujourd'hui, on en parle avec vous Elodie Huchard
00:15:32du service politique de CNews, il reconnaît les incompréhensions
00:15:35les colères face à la décision prise par le chef de l'État
00:15:38surtout il mise beaucoup sur le pouvoir d'achat.
00:15:41Oui parce qu'on voit qu'il veut aller taper le Rassemblement National
00:15:44sur ces thèmes puisqu'il sait que le Rassemblement National
00:15:47fait souvent campagne sur le pouvoir d'achat et que pour le coup
00:15:50ça lui récit plutôt. Donc il fait un certain nombre d'annonces.
00:15:53Il se dit aussi loin des boutiques politiques ou des accords d'appareil
00:15:56et estime que lui ne veut parler qu'au français.
00:15:59Parmi les annonces d'abord, élargir la prime Macron, jusque-là
00:16:02elle était plafonnée à 3000 euros par an et pouvait être versée
00:16:05en 4 fois pour les salariés qui touchent jusqu'à 3 fois le SMIC.
00:16:08Cette fois il propose de la limiter à 10 000 euros par an
00:16:11et la possibilité de mensualiser. Il propose des retraites
00:16:14indexées sur l'inflation, une baisse de la facture d'électricité
00:16:17de 15% à l'hiver prochain, des achats groupés pour les fournitures scolaires
00:16:20une complémentaire santé à 1 euro par jour
00:16:23pour ceux qui ne sont pas couverts et l'exonération des frais de notaire
00:16:26pour l'achat d'un logement jusqu'à 250 000 euros.
00:16:29On voit que le gouvernement sort de nouveau le carnet de chèques
00:16:32le problème c'est qu'on nous dit et Bruno Le Maire n'a de cesse de le rappeler
00:16:35qu'il n'y a pas d'argent magique et que c'est la fin du quoi qu'il en coûte.
00:16:38C'est comment on va financer en revanche toutes ces mesures
00:16:41et puis il y a d'autres pistes parce qu'en fait ce ne sont pas des vraies propositions
00:16:44mais plutôt des pistes. Toujours sur l'excuse de minorité
00:16:47il explique qu'il veut revenir dessus mais qu'il ne sait pas comment
00:16:50donc depuis Viry-Châtillon finalement on n'a pas beaucoup avancé
00:16:53et puis il y a toujours les promesses qu'on entend, 200 000 emplois industriels
00:16:56et 400 usines d'ici à 2027, la réduction de 20% des gaz à effet de serre
00:16:59on connaîtra le programme complet en revanche en début de semaine
00:17:03et puis Gabriel Attal il vante la cohérence de son gouvernement
00:17:06et de son projet contre le saut en parachute que représenterait un vote
00:17:09soit pour le Nouveau Front Populaire soit pour le Rassemblement National.
00:17:12Merci Élodie Huchard. Alors effectivement il y a toujours cette course au pouvoir d'achat
00:17:17qui est menée par le Nouveau Front Populaire, on l'a vu, qui a décidé de raser gratis
00:17:22avec un programme qui sera sûrement très compliqué à financer pour les Français
00:17:28et puis Renaissance également qui n'a eu de cesse, notamment par la voix Bruno Le Maire
00:17:34ces derniers mois de nous dire qu'il fallait faire des économies
00:17:37et qui aujourd'hui là aussi fait des promesses pour le pouvoir d'achat des Français.
00:17:41Tout ça pour courir derrière le Rassemblement National.
00:17:44Vous avez commencé en disant que Gabriel Attal sort les rames
00:17:49mais je pense qu'il va beaucoup ramer pendant 15 jours, 3 semaines
00:17:52parce qu'effectivement il va être difficile pour lui de convaincre les Français
00:17:56que tout ce qu'il propose là, pourquoi ne l'a-t-il pas fait avant ?
00:18:01Lui-même depuis qu'il est Premier ministre et surtout Emmanuel Macron
00:18:04depuis qu'il est chef de l'État depuis 2017.
00:18:07Donc c'est vrai que ce catalogue de propositions dont certaines sont très pertinentes
00:18:11notamment la prime Macron mensualisée, ça permettrait effectivement
00:18:16d'augmenter concrètement le pouvoir d'achat de beaucoup de nos concitoyens
00:18:20mais pourquoi ne l'a-t-il pas fait plus tôt ?
00:18:22Et c'est bien le problème de la crédibilité du programme annoncé par le Premier ministre
00:18:28qui va se jouer dans les urnes dès le premier tour des élections législatives.
00:18:32Alors rapidement Amaury Brelet, je vous ai vu opiner,
00:18:36vous allez me dire que ça fait sept ans qu'il est au pouvoir.
00:18:39Absolument, c'est panique à bord, ce sont des mesures désespérées
00:18:42et ce qui est même scandaleux c'est que le Premier ministre qui aujourd'hui
00:18:45mène la campagne législative pour son parti, utilise l'argent public
00:18:49pour acheter des voix, se sachant très loin pour l'instant du Rassemblement National.
00:18:56Alors même d'ailleurs que la ligne directrice du gouvernement est de faire des économies,
00:18:59il faut trouver 20 milliards rapidement, la note de la dette de la France a été dégradée,
00:19:06nos finances sont absolument catastrophiques, la dette s'envole
00:19:09et on continue à lâcher des millions pour acheter des voix en vue des législatives.
00:19:14Allez 6h16, c'est l'heure du rappel de l'actualité avec vous Marine.
00:19:21Après une semaine de périple en transatlantique, la flamme olympique est arrivée en Guadeloupe.
00:19:25C'est la triple championne olympique de l'athlétisme Marie-Josée Perret qui a réalisé la traversée.
00:19:31La flamme doit poursuivre son aventure et prendre aujourd'hui la direction de la Martinique.
00:19:35Et puis au sommet de la paix en Suisse, Volodymyr Zelensky a dit son espoir
00:19:38de parvenir à une paix juste aussi vite que possible.
00:19:41Le président ukrainien a promis de faire des propositions de paix à la Russie
00:19:44une fois qu'elles seront validées par la communauté internationale.
00:19:47La majorité des quelques 90 pays présents ont réitéré leur soutien à l'Ukraine.
00:19:52Quelle personnalité ferait un bon Premier ministre ?
00:19:57Regardez cette enquête IFOP pour le journal du dimanche paru aujourd'hui.
00:20:01Les sondés placent ex aequo Jordan Bardella et Gabriel Attal à 43%.
00:20:05Oui, suivi de Marine Le Pen et Raphaël Glucksmann qui sont eux aussi à égalité à 36%.
00:20:10Suivi de Gérald Darmanin, Xavier Bertrand et François Ruffin.
00:20:13Elodie, quels sont les enseignements dont on peut tirer de ce sondage ?
00:20:17Ce qui est intéressant quand on regarde ce sondage, c'est notamment entre Gabriel Attal et Jordan Bardella
00:20:20parce qu'on voit que ce duel certes s'installe,
00:20:24puisqu'on sait que Gabriel Attal était censé être l'arme anti-Jordan Bardella,
00:20:28mais que si le duel s'installe effectivement dans les sondages,
00:20:31en revanche il n'est pas tranché puisqu'on voit qu'ils sont parfaitement à égalité.
00:20:35Ce qui est aussi plus étonnant, c'est qu'à gauche on vante beaucoup les mérites de François Ruffin
00:20:39ou de Jean-Luc Mélenchon pour être potentiellement Premier ministre,
00:20:41et en fait dans ce sondage, celui qui s'en sort le mieux,
00:20:44c'est Raphaël Glucksmann dont on ne parle pas forcément d'ailleurs pour aller à Matignon.
00:20:49Et puis après dans ceux qui sont un peu plus loin dans le classement,
00:20:52on voit Gérald Darmanin, lui qui on le sait arrivé de Matignon,
00:20:55mais ça sera sans doute plus compliqué pour lui après la dissolution.
00:20:58Et puis Gérard Larcher aussi qui est à 25%,
00:21:02on sait qu'il y a eu beaucoup de rumeurs sur l'arrivée d'un Gérard Larcher Premier ministre.
00:21:06On voit qu'il n'est pas dans le trio tête,
00:21:08mais quand même qu'il est plutôt mieux classé par exemple que certains autres de son parti politique.
00:21:13Merci Élodie.
00:21:14On va revenir sur les manifestations d'hier.
00:21:17250 000 manifestants anti-Rassemblement national se sont mobilisés,
00:21:2175 000 rien qu'à Paris selon les autorités.
00:21:24Des rassemblements hautement surveillés,
00:21:2621 000 policiers et gendarmes étaient déployés sur le terrain.
00:21:29Au total, 20 personnes ont été interpellées, dont 9 dans la capitale.
00:21:32Et on a pu voir au cours de cette manifestation,
00:21:35de ces manifestations, des pancartes et slogans particulièrement violents,
00:21:39comme le montre, vous allez le voir, cette vidéo.
00:21:42Un flic qui meurt, un policier tué est égal à un vote Rassemblement national,
00:21:47en moins une vidéo particulièrement choquante.
00:21:50Oui, une autre séquence a également fait réagir, celle de manifestants pro-palestiniens.
00:21:54Dans un extrait publié sur les réseaux sociaux,
00:21:56une femme fait un lien entre la situation à Gaza et celle en France,
00:21:59toutes deux sous l'emprise d'un système colonialiste selon elle.
00:22:02Regardez.
00:22:06Messieurs qui sont sur les côtés depuis 9 mois, vous étiez où ?
00:22:12Depuis 9 mois qu'on crève sous les banques de l'armée israélienne,
00:22:16vous étiez où ?
00:22:19Vous sortez aujourd'hui parce que l'extrême droite est à vos portes
00:22:24et que vous avez peur de perdre vos petits privilèges.
00:22:30Aujourd'hui, soit vous restez avec nous dans la lutte, y compris après les élections,
00:22:36et on se décolonisera ensemble.
00:22:41Soit on est amenés à crever tous ensemble.
00:22:46On ne crèvera pas seuls parce qu'on est face au même système ici et là-bas,
00:22:52le système colonial et capitaliste.
00:22:58Amaury Brelet.
00:22:59On se demande à voir ces images de quel côté est l'extrémisme et la haine.
00:23:04La vérité, c'est que ce front populaire est un attelage infernal,
00:23:08une sorte de cours des miracles de candidats extrémistes
00:23:12qui n'ont finalement comme seul point commun leur hostilité à l'extrême droite.
00:23:16Il est d'ailleurs choquant de voir que des gens manifestent dans la rue
00:23:19pour s'opposer à un parti tout à fait légal
00:23:22qui rassemble derrière lui des millions de Français
00:23:25et qui risque de l'emporter aux législatives
00:23:28avec cette mystification qu'il faut faire définitivement tomber.
00:23:32Le RN n'est plus un parti d'extrême droite.
00:23:35Il a changé.
00:23:36Le RN de Marine Le Pen n'est plus le Front National de Jean-Marie Le Pen.
00:23:41Il a clairement, profondément et objectivement rompu avec l'antisémitisme.
00:23:46D'ailleurs, affront renversé, l'antisémitisme étant d'ailleurs un critère clé
00:23:49de la définition idéologique d'un mouvement d'extrême droite.
00:23:52Et affront renversé, on voit au contraire la France insoumise
00:23:55depuis six mois se vautrer dans l'antisémitisme.
00:23:57Quand vous avez aujourd'hui Serge Klarsfeld qui est un avocat
00:24:00qui a passé sa vie à pourchasser des criminels de guerre nazis,
00:24:04qui est décoré par Monsieur Louis Alliol il y a deux ans
00:24:07de la médaille de la ville de Perpignan,
00:24:09qui a déclaré il y a quelques mois en se félicitant de la présence
00:24:13de Marine Le Pen et du RN à la manifestation contre l'antisémitisme
00:24:16et qui a encore déclaré récemment qu'il privilégierait le RN
00:24:21à la France insoumise en cas de duel,
00:24:24et qu'en face vous avez la France insoumise
00:24:26qui au contraire a été soutenue ces derniers mois
00:24:28à la fois par l'association de Monsieur Alain Soral
00:24:31condamné pour antisémitisme, par le torchon antisémite
00:24:34qui est Rivarol qui a salué, je cite,
00:24:36le courage de Jean-Luc Mélenchon face au lobby juif,
00:24:39on comprend mieux aujourd'hui où en est en effet la France insoumise
00:24:42et un dernier chiffre, parce que les premiers concernés
00:24:44ne s'y trompent pas, les juifs français sont à 92%
00:24:48à estimer qu'aujourd'hui LFI contribue à la montée
00:24:51de l'antisémitisme en France.
00:24:52Autre information que je vais vous faire commenter Michel Taubes,
00:24:54le président du Parti communiste français,
00:24:57secrétaire du Parti communiste français Fabien Roussel,
00:25:00appelle les joueurs de l'équipe de France de football
00:25:03à se positionner contre le Rassemblement national.
00:25:06Je sais qu'il n'est pas facile de prendre position,
00:25:08vous avez plus à perdre qu'à y gagner,
00:25:10c'est ce qu'il a déclaré chez nos confrères de l'équipe.
00:25:12Réaction de la FFF dans la foulée
00:25:14qui demande à éviter toute forme de pression
00:25:16et d'utilisation politique des bleus.
00:25:18La Fédération française de foot appelle à aller voter
00:25:21mais souhaite que soit comprise et respectée par tous sa neutralité.
00:25:25C'est le rôle de l'équipe de France de donner des consignes de vote ?
00:25:28Évidemment non.
00:25:30Après, je tiens à saluer la position de la FFF,
00:25:35qui parmi toutes les fédérations sportives
00:25:37a toujours été extrêmement ferme en matière de neutralité religieuse, politique,
00:25:43et Dieu sait que c'est difficile dans le football
00:25:45où vous avez une pression communautariste extrêmement forte.
00:25:48Donc non, Fabien Roussel a bien tort,
00:25:51il instrumentalise les joueurs de foot à leur avantage
00:25:55avec la Coupe d'Europe de foot qui a lieu actuellement.
00:26:00Mais non, ce n'est pas aux footballeurs d'appeler à voter.
00:26:03Mais je vais vous dire, sur les réseaux sociaux,
00:26:05ils ne s'en privent pas et c'est ça la réalité.
00:26:08C'est que dans la stratégie de LFI, des Insoumis,
00:26:12de travailler au corps, les quartiers populaires,
00:26:15je peux vous dire qu'ils ont trouvé avec certains joueurs de l'équipe de France
00:26:18de véritables alliés. C'est ça la réalité.
00:26:21Il faut le dénoncer, mais il faut savoir
00:26:23qu'ils sont extrêmement actifs sur les réseaux sociaux
00:26:25et qu'ils contribuent à ce climat d'hystérisation
00:26:28et de diabolisation d'un côté du rassemblement national.
00:26:32Mais plus que cela, pour certains,
00:26:34véritablement d'appeler à voter pour les Insoumis.
00:26:37Alors justement, on va parler d'une candidature
00:26:40pour le moins étonnante à ces élections législatives,
00:26:45une candidature du nouveau Front populaire.
00:26:47Un ancien président de la République, François Hollande,
00:26:51qui a décidé de se présenter dans son FIAF en Corrèze.
00:26:54Oui, l'ex-président avait estimé cette semaine
00:26:56que la dissolution de l'Assemblée était une décision prise au pire moment
00:26:59et dans les pires circonstances.
00:27:01Une candidature qui fait réagir la classe politique
00:27:03alors que François Hollande a de nombreuses fois
00:27:05taclé les Insoumis ces derniers mois.
00:27:07Les détails avec Clotilde Payet, Régine Telfour.
00:27:10L'annonce de la candidature de François Hollande aux législatives
00:27:14crée la surprise.
00:27:16Un scandale pour certains, une bonne nouvelle pour d'autres.
00:27:19Moi, personnellement, vu que c'est plutôt mon bord politique,
00:27:21ça me choque pas et je le verrais plutôt d'un bon oeil
00:27:24d'avoir François Hollande en tant que Premier ministre.
00:27:26Je ne sais pas si c'est une très bonne chose,
00:27:28surtout que maintenant il fait partie du Conseil constitutionnel,
00:27:30donc pas parce que c'est François Hollande,
00:27:32mais je pense qu'un ancien président de la République
00:27:34doit rester là où il est.
00:27:35Je trouve ça affligeant de voir tous ces hommes d'État
00:27:38ou du gouvernement qui changent de veste constamment.
00:27:42Beaucoup fustigent l'ex-président de la République
00:27:45qui critiquait, il y a quelques semaines à peine,
00:27:48les positions idéologiques de la France insoumise,
00:27:51notamment sur la situation au Proche-Orient,
00:27:54comme ce sénateur LR sur les réseaux sociaux.
00:27:57François Hollande restera dans l'histoire
00:27:59comme le seul chef d'État ou ancien chef d'État depuis Pétain
00:28:02à avoir collaboré avec l'antisémitisme.
00:28:04L'heure est grave.
00:28:06Jean-Marie Le Gouen, son ex-secrétaire d'État,
00:28:09pointe le cynisme de cette candidature.
00:28:12On est vraiment dans un tableau d'une hypocrisie
00:28:17et d'un cynisme absolument extraordinaire.
00:28:20Celui de François Hollande, sans doute,
00:28:22dont on connaît quand même la distance,
00:28:24pour ne pas dire la critique absolue qu'il a faite de LFI.
00:28:28François Hollande, quant à lui, estime qu'il n'a pas d'autre choix.
00:28:32Je dois moi-même, à situation exceptionnelle,
00:28:34prendre une décision exceptionnelle.
00:28:36Et c'est pour cette raison qu'il se présente en Corrèze.
00:28:40L'opportunisme est manifestement le maître mot chez les socialistes.
00:28:44Absolument.
00:28:45Il a trouvé là le moyen d'essayer de revenir dans le jeu politique
00:28:48avant les prochaines présidentielles.
00:28:50C'est une candidature assez indigne
00:28:52de vouloir côtoyer des candidats extrémistes
00:28:54comme monsieur Raphaël Arnault
00:28:56ou autres Obono et candidats antisémites de la FI.
00:28:59Il ferait mieux de prendre exemple sur Nicolas Sarkozy
00:29:02qui lui a fait le choix beaucoup plus sûr et réfléchi
00:29:05de se maintenir à l'écart de la vie politique.
00:29:07On va finir ce journal sur une image cadeau pour Élodie Huchard.
00:29:11Je sais que ça va lui faire plaisir.
00:29:13Elle a attendu toute la journée hier
00:29:15celle de la princesse Kate Middleton
00:29:17qui est apparue toute souriante hier
00:29:19à l'occasion de la parade d'anniversaire de Charles III.
00:29:21Le public ne l'avait pas vue depuis six mois
00:29:23en raison de son traitement contre le cancer.
00:29:25Toute la famille royale a été largement acclamée par les spectateurs.
00:29:28Rassurée, Élodie ?
00:29:29Oui.
00:29:30Ça va mieux qu'hier matin.
00:29:32Ça va mieux.
00:29:33C'était pour vous faire plaisir.
00:29:35Allez, on marque une courte pause.
00:29:37On revient dans un instant.
00:29:38On évoquera la percée du Rassemblement National
00:29:41dans certaines villes et parmi certains électorats en France
00:29:44qui, habituellement, n'étaient pas habitués
00:29:46à voter pour le Rassemblement National.
00:29:48On est parti à Marseille, dans des quartiers sensibles
00:29:50où, justement, l'ERN a fait une percée
00:29:53à l'occasion des élections européennes.
00:29:55Ce sera juste après la pause.
00:29:56A tout de suite.
00:30:00De retour sur le plateau de la matinale week-end
00:30:02avec Marine Sabourin, Amaury Brelet, Élodie Huchard
00:30:04et Michel Thaube pour commenter l'actualité.
00:30:06Voici les titres de votre journal.
00:30:08A la une, on vous emmène ce matin à Marseille
00:30:10où, dans de très nombreux quartiers populaires,
00:30:12le vote ERN est arrivé en tête des élections européennes
00:30:15et notamment dans le 10e arrondissement.
00:30:16C'est là que la jeune Sokhaina était tuée dans sa chambre
00:30:19alors qu'elle étudiait, touchée par une balle perdue.
00:30:22Des habitants qui se sentent seuls face à la délinquance et l'insécurité.
00:30:27Abrogation de la loi Asile et Immigration,
00:30:29régularisation des travailleurs étrangers et des étudiants,
00:30:32statut de déplacé climatique.
00:30:33On vous parle ce matin de ces propositions
00:30:35du nouveau Front populaire concernant les flux migratoires.
00:30:37Correspondent-elles vraiment aux attentes des Français ?
00:30:39On posera la question à mes invités.
00:30:42La dissolution constitue un risque majeur pour le pays.
00:30:45Ce sont les mots de Nicolas Sarkozy à la une du JDD ce matin.
00:30:48Il condamne l'initiative d'Emmanuel Macron,
00:30:50tout comme son discours condamnant le vote des extrêmes.
00:30:53On ne peut pas vouloir donner la parole aux Français
00:30:55et en disqualifier certains par avance.
00:30:57Les détails avec Elodie Huchard sur ce plateau.
00:31:03Tout d'abord, le Rassemblement national
00:31:05qui a été placé en tête des élections européennes
00:31:08dans 93% des communes françaises,
00:31:10y compris les communes classées à gauche.
00:31:12On essaie de comprendre ce matin les ressorts de ce vote.
00:31:15Nous sommes allés à Marseille,
00:31:16où le RN a d'ailleurs décroché 30% des voix
00:31:18devant LFI et le PS.
00:31:20La cité fosséenne a été frappée ces derniers mois
00:31:23par un nombre record d'homicides liés au trafic de stupéfiants.
00:31:26La sécurité, l'immigration et le pouvoir d'achat
00:31:28sont devenus les principales préoccupations des Marseillais.
00:31:31Stéphanie Rouquier est allée à leur rencontre regarder.
00:31:35A Marseille, le quartier Sentis est encore marqué par le drame.
00:31:39La mort de la jeune Sokaïna en septembre dernier,
00:31:42tuée dans sa chambre par une balle perdue.
00:31:44Dans cet arrondissement, la liste du RN est arrivée en tête
00:31:49avec plus de 40% des voix,
00:31:517 points de plus qu'aux européennes de 2019.
00:31:54On voit de plus en plus la pauvreté qui augmente.
00:31:57Les gens cherchent où on peut trouver un espoir.
00:32:03C'est pas étonnant du tout.
00:32:06Des électeurs RN qui se sentent abandonnés
00:32:09par le gouvernement actuel.
00:32:11L'électricité le monte, le loyer le monte.
00:32:14Où on va ?
00:32:16C'est une solution ?
00:32:18Oui, largement.
00:32:20C'est pas parce que c'est Mme Le Pen,
00:32:22c'est parce que c'est le sale français
00:32:24qui s'occupe pour les Français.
00:32:26Les gens ne se sentent plus en sécurité.
00:32:30Les loyers augmentent, les factures.
00:32:33Il y a plein de choses.
00:32:35Il ne faut rien pour combattre ce mal.
00:32:38Le gouvernement actuel ?
00:32:40Oui.
00:32:41Et Bardella, qu'est-ce qu'il peut faire de mieux ?
00:32:44J'espère qu'il y aura plus de sécurité pour les gens.
00:32:47Tout ce qui se passe dans les cités,
00:32:49même dans les grandes villes,
00:32:51on n'est pas à l'abri de ce qui s'est passé.
00:32:54Ici, c'est un drame.
00:32:57Ces électeurs du RN l'assurent.
00:32:59Ils se mobiliseront pour les législatives anticipées.
00:33:02Pour eux, ce parti représente la seule chance
00:33:05de voir leur quotidien s'améliorer.
00:33:10C'est important, un reportage comme ça.
00:33:13Certains peuvent passer leur temps
00:33:15à diaboliser le RN et ses électeurs.
00:33:17Mais là, on voit un peu les ressorts.
00:33:19Ce qui ressort de tout ça,
00:33:21c'est que le RN, pour ses électeurs,
00:33:24paraît le plus à même
00:33:26à ramener la sécurité dans ses quartiers,
00:33:29alors qu'il se sent abandonné
00:33:31par les autres partis politiques.
00:33:33Il y a plusieurs choses.
00:33:35D'abord, je pense que le RN a capté depuis longtemps
00:33:38l'électorat populaire en France.
00:33:40Les ouvriers, les employés, les personnes modestes,
00:33:43les classes populaires et le bas de la classe moyenne.
00:33:46Il y a une stratégie qu'a réussie Marine Le Pen
00:33:49de capter cet électorat qui, dans le passé,
00:33:52votait communiste, socialiste, à gauche.
00:33:54On le voit dans les quartiers populaires
00:33:56où certains n'ont plus d'hésitation
00:33:58à voter pour l'Assemblée nationale.
00:34:00Il y a un deuxième phénomène
00:34:02qui est très intéressant dans ce reportage.
00:34:04C'est lorsqu'il y a un crime odieux,
00:34:06un homicide, une personne qui est assassinée
00:34:09pour des raisons de toxicomanie,
00:34:11de drogue, de racisme anti-blanc,
00:34:15d'islamisation, un acte terroriste.
00:34:19Tous ces faits politiques majeurs
00:34:22que l'on commente souvent
00:34:24produisent chacun des ondes de choc
00:34:27dans les quartiers où ça se passe.
00:34:29Dans le quartier où la jeune Sokhaina a été tuée,
00:34:32vous pensez bien que ça traumatise toute une population.
00:34:36Pas pendant juste le temps que nous commentons
00:34:39ce fait dramatique pendant quelques jours.
00:34:42C'est que dans un quartier,
00:34:44c'est des années de traumatisme que vivent les habitants.
00:34:47Ça se traduit politiquement.
00:34:49La colère que suscitent ces drames
00:34:52se traduit par un vote politique.
00:34:54On le voit bien dans la montée du RN
00:34:57depuis des années.
00:34:58Pour moi, il y a une corrélation directe
00:35:00entre le fait que la France connaît depuis 20 ans
00:35:03des attentats terroristes, des violences aggravées.
00:35:06On dit toujours qu'il n'y a plus de territoire perdu
00:35:09de la République parce que dans toutes les villes de France,
00:35:12il peut y avoir maintenant des violences urbaines considérables.
00:35:16Tout cela produit des ondes de choc
00:35:18parmi nos habitants les plus modestes
00:35:20qui se tournent d'année en année vers un vote de colère,
00:35:23de protestation et qui a trouvé un nom
00:35:26et une étiquette politique que tout le monde connaît.
00:35:28Pourquoi le RN, plus qu'un autre parti,
00:35:31symbolise la sécurité pour ses électeurs ?
00:35:34Parce que tous ont échoué depuis des années.
00:35:36C'est un exemple frappant de la stratégie réussie
00:35:39de dédiabolisation et de banalisation
00:35:42menée par Marine Le Pen ces dernières années.
00:35:44On a vu le RN, d'ailleurs à l'occasion
00:35:46des dernières élections européennes,
00:35:48progresser dans la plupart des électorats,
00:35:51y compris ceux qui renaclaient à l'égard du parti.
00:35:56Et puis c'est malheureusement un retour au réel, évident.
00:36:00Les habitants de Marseille, comme beaucoup de Français,
00:36:04constatent la réalité.
00:36:06A Marseille, vous avez 67% des faits délinquants
00:36:08sur la voie publique qui sont le fait d'étrangers.
00:36:10Et quand vous avez en face la France insoumise
00:36:12qui vous explique qu'il faut régulariser tout le monde
00:36:14et que les mairies de droite et de gauche
00:36:16qui se sont succédées depuis 20 ans
00:36:18n'ont été incapables de lutter
00:36:20contre l'immigration clandestine,
00:36:22n'ont été incapables de lutter
00:36:24contre l'insécurité, évidemment,
00:36:26le seul choix qui reste, c'est celui
00:36:28du RN.
00:36:30C'est une simple question de bon sens
00:36:32et de plus en plus de Français
00:36:34font ce choix aujourd'hui de voter pour le RN.
00:36:36L'électorat du RN a beaucoup évolué
00:36:38ces dernières années.
00:36:40Il est plus organisé, plus aisé, plus diplômé.
00:36:42La tête de liste, Jordane Bardella,
00:36:44a finalement convaincu des catégories
00:36:46de population qui, jusque-là, boudaient le parti.
00:36:48Oui, le RN a également réalisé
00:36:50des scores impressionnants chez les plus de 65 ans
00:36:52ou encore en Ile-de-France,
00:36:54le décryptage de Tancrede Guillotel.
00:36:56Une progression fulgurante
00:36:58dans l'électorat féminin.
00:37:00Selon un sondage Ipsos,
00:37:02lors des élections européennes,
00:37:0430% des femmes ont voté pour le RN
00:37:06contre environ 19% d'entre elles en 2019.
00:37:08Un vote féminin qui rattrape
00:37:10même quasiment le vote masculin en faveur du RN
00:37:12puisque 32% des hommes
00:37:14ont voté pour la liste menée par Jordane Bardella
00:37:16lors de ces élections.
00:37:18Si le RN a renforcé son socle traditionnel
00:37:20avec 40% des voix
00:37:22chez les employés et un record
00:37:24à 54% chez les ouvriers,
00:37:26il a surtout enregistré une hausse
00:37:28de 7 points chez les cadres par rapport à 2019,
00:37:30passant de 13 à 20%.
00:37:32Dans une autre tranche que le RN
00:37:34peinait à séduire, celle des 65 ans et plus,
00:37:36Jordane Bardella a réussi
00:37:38à rattraper Renaissance
00:37:40avec un score de 26%.
00:37:42La victoire du RN est aussi marquée
00:37:44par une progression importante dans certains territoires
00:37:46comme en Ile-de-France où le RN a récolté
00:37:48presque 19% des suffrages
00:37:50contre 14% en 2019.
00:37:52Enfin, lors de ces élections européennes,
00:37:54par rapport aux présidentielles de 2022,
00:37:56le RN a surtout récupéré
00:37:58des voix à droite.
00:38:0020% des électeurs qui avaient choisi LR en 2022
00:38:02et qui se sont déplacés aux européennes
00:38:04ont cette fois-ci choisi de voter RN.
00:38:06Un chiffre qui monte même à 43%
00:38:08quand il s'agit de l'électorat d'Éric Zemmour
00:38:10alors que le RN a lui réussi
00:38:12à reporter ses voix de 2022
00:38:14à 90%.
00:38:16Michel Taubes.
00:38:18Je trouve que la percée du RN
00:38:20dans des catégories de population
00:38:22où il avait du mal
00:38:24à séduire,
00:38:26montre bien que pour beaucoup de Français,
00:38:28le RN peut devenir
00:38:30un parti de gouvernement
00:38:32et pas qu'un parti de contestation,
00:38:34pas qu'un parti qui recueille
00:38:36les fruits de la colère de nos concitoyens
00:38:38mais peut peut-être gouverner.
00:38:40Et Emmanuel Macron
00:38:42a décidé d'accélérer le processus
00:38:44et risque effectivement
00:38:46de provoquer dans trois semaines
00:38:48la possibilité que le RN
00:38:50fasse ses preuves parce qu'effectivement
00:38:52il n'y a plus véritablement
00:38:54de catégories de Français.
00:38:56Même chez les retraités,
00:38:58le vote RN avance
00:39:00et donc effectivement il y a une sorte de
00:39:02mue dans la capacité à gouverner
00:39:04qui se traduit dans ces catégories
00:39:06encore une fois qui étaient difficiles
00:39:08à conquérir pour le RN pendant
00:39:1020 ou 30 ans.
00:39:12La sécurité mais aussi le pouvoir d'achat
00:39:14ou encore l'immigration qui font partie
00:39:16des thématiques majeures des Français,
00:39:18des préoccupations majeures
00:39:20des Français. On va s'arrêter justement
00:39:22quelques instants sur le programme du nouveau
00:39:24Front populaire concernant l'immigration.
00:39:26Un programme qui semble aller
00:39:28à rebours de ce qu'attendent les Français sur ce sujet.
00:39:30En cas de victoire aux législatives,
00:39:32les partis de gauche veulent abroger la loi
00:39:34Asile et Immigration, régulariser les travailleurs
00:39:36et les étudiants étrangers ou créer un statut
00:39:38de déplacé climatique.
00:39:40Le détail de leur programme avec Juliette Sadat.
00:39:42Dans le programme
00:39:44présenté par le nouveau Front populaire,
00:39:46un volet intitulé
00:39:48Garantir un accueil digne, énumérant
00:39:50ses mesures de politique migratoire.
00:39:52L'alliance de gauche entend d'abord
00:39:54abroger les lois Asile et Immigration
00:39:56sous Emmanuel Macron, régulariser
00:39:58les travailleurs, étudiants
00:40:00ou encore parents d'enfants scolarisés
00:40:02et instituer la carte de séjour de 10 ans
00:40:04comme titre de séjour de référence.
00:40:06L'alliance prône
00:40:08la création d'un statut de déplacé climatique
00:40:10et celle d'une voie légale
00:40:12et sécurisée d'immigration.
00:40:14Les partis de gauche veulent également la mise
00:40:16en place d'une agence de sauvetage en mer
00:40:18et sur terre et souhaitent entre autres
00:40:20garantir l'accès à l'aide médicale d'Etat,
00:40:22le droit du sol intégral pour les
00:40:24enfants nés en France et faciliter
00:40:26l'obtention de la nationalité française.
00:40:28Dans le même temps,
00:40:30on a 66% des Français qui souhaitent
00:40:32un rétablissement des frontières dans l'espace Schengen
00:40:34pour les ressortissants non-européens
00:40:36face aux flux migratoires en Europe.
00:40:38Sondage CSA pour CNews paru
00:40:40le 30 mai dernier. Je vous ai pris celui-là
00:40:42mais il y en a bien d'autres qui expriment
00:40:44à quel point les Français peuvent être
00:40:46inquiets à l'égard des flux migratoires
00:40:48qui arrivent vers notre pays.
00:40:50À Maurie Brelet, de ce point de vue-là,
00:40:52le programme de ce nouveau Front populaire
00:40:54va complètement à rebours de ce que peuvent
00:40:56attendre aujourd'hui la population,
00:40:58les Français. Oui, c'est totalement délirant,
00:41:00c'est du suicide politique.
00:41:02Défendre des mesures
00:41:04contre lesquelles une écrasante majorité
00:41:06de Français, y compris d'ailleurs à gauche, quand on regarde
00:41:08attentivement les sondages, sont contre,
00:41:10c'est en effet, ça relève
00:41:12de l'opération Kamikaze.
00:41:14C'est à la fois, ça démontre bien
00:41:16le poids de l'idéologie malheureusement sur la réalité
00:41:18des choses au sein de la France insoumise
00:41:20et puis aussi le caractère
00:41:22très clientéliste de ce genre de mesures.
00:41:24Est-ce que c'est véritablement du suicide politique ?
00:41:26C'est plutôt électoraliste ?
00:41:28Oui, mais c'est un mauvais calcul.
00:41:30Quand on voit l'ampleur
00:41:32des différences entre ceux
00:41:34qui aujourd'hui réclament des mesures
00:41:36drastiques contre l'immigration,
00:41:38on est à plus près de 80 %, donc vraiment
00:41:40proposer ce genre de mesures, c'est s'assurer une défaite
00:41:42dans les semaines qui viennent.
00:41:44Non, c'est un choix délibéré.
00:41:46Encore une fois, il y a une conversion
00:41:48idéologique des insoumis
00:41:50et de ce
00:41:52pseudo front populaire.
00:41:54L'angle des plaies à François Hollande
00:41:56qui les a rejoints pour un
00:41:58strapentin parlementaire,
00:42:00c'est que la gauche n'est plus
00:42:02une gauche populaire ouvrière,
00:42:04elle est devenue une gauche immigrationniste
00:42:06et communautariste.
00:42:08C'est un choix délibéré et c'est un choix
00:42:10auquel adhèrent quand même beaucoup de Français.
00:42:12Parce que dans les sondages,
00:42:14le pseudo, moi je l'appelle le pseudo front populaire
00:42:16accrédité de 26 %
00:42:18environ d'intentions de vote
00:42:20aux élections, ce n'est pas mineur.
00:42:22Je le rappelle encore une fois, c'est quand même
00:42:24très important, Jean-Luc Mélenchon a fait un score
00:42:26très élevé au premier tour de l'élection
00:42:28présidentielle en 2022,
00:42:30il n'était pas loin du second
00:42:32tour et donc en fait, voilà, c'est
00:42:34une stratégie qui produit ces effets,
00:42:36qui produit aussi,
00:42:38il faut vraiment insister parce que ça va être une clé
00:42:40des prochaines élections législatives,
00:42:42une participation des quartiers populaires
00:42:44aux élections, ça vote
00:42:46de plus en plus dans les quartiers populaires
00:42:48et c'est parce que LFI a fait
00:42:50un travail de terrain extrêmement
00:42:52presque scientifique
00:42:54et dans les quartiers et sur les réseaux
00:42:56sociaux pour
00:42:58amener à ce qu'effectivement,
00:43:00cette politique immigrationniste
00:43:02suscite l'adhésion de beaucoup de Français
00:43:04d'origine africaine.
00:43:066h43, sur CNews, je vous propose
00:43:08le rappel de l'actualité, signée Marine Sabourin.
00:43:10...
00:43:12Dernière ligne droite
00:43:14pour les candidats aux élections législatives
00:43:16du 30 juin, ils ont jusqu'à ce soir
00:43:1818h pour se faire connaître
00:43:20auprès des services de l'Etat.
00:43:22Au prochain moment, on vient de
00:43:24l'apprendre,
00:43:26on vient de l'apprendre, l'armée israélienne
00:43:28a annoncé une pause tactique dans le sud de la bande de Gaza
00:43:30pour accroître le volume d'aide humanitaire
00:43:32entrant sur le territoire palestinien.
00:43:34Cette pause sera observée de 8h à 19h
00:43:36tous les jours jusqu'à nouvel ordre.
00:43:38L'armée israélienne qui a annoncé la mort de 8 nouveaux
00:43:40soldats dans la bande de Gaza hier,
00:43:42le véhicule blindé dans lequel étaient les militaires
00:43:44a été touché par l'explosion d'une bombe.
00:43:46Et puis c'est aujourd'hui la fête
00:43:48des Pères, comme tous les ans, le 3e dimanche
00:43:50de juin, les papas sont à l'honneur en France.
00:43:52Cette coutume tire ses origines d'une fête
00:43:54chrétienne, célébrée au Moyen-Âge.
00:43:56La Saint-Joseph autrefois a fêté le 19 mars.
00:43:58Oubliée pendant 5 siècles,
00:44:00il faudra attendre les années 1950
00:44:02pour qu'elle soit de nouveau célébrée
00:44:04en France.
00:44:06Merci beaucoup Marine.
00:44:08On va parler de la dissolution
00:44:10qui constitue un risque majeur pour le pays.
00:44:12Ce sont les mots de Nicolas Sarkozy
00:44:14à la une du journal du dimanche ce matin.
00:44:16On en parle avec vous Elodie Huchard,
00:44:18l'ancien chef de l'État qui commande cette décision
00:44:20d'Emmanuel Macron, mais aussi le succès
00:44:22du RN et son alliance avec les LR.
00:44:24Une prise de parole qui était attendue.
00:44:26D'abord sur la dissolution, Nicolas Sarkozy
00:44:28dit ceci. Donner la parole au peuple
00:44:30français pour justifier la dissolution
00:44:32est un argument curieux puisque précisément
00:44:34c'est ce que venaient de faire plus de 25 millions
00:44:36de Français dans les urnes. Il explique
00:44:38que le risque, ce sont ses mots, et que les Français
00:44:40confirment leur vote. Et puis, vous le disiez,
00:44:42il dit que cette dissolution constitue un risque
00:44:44majeur pour le pays comme pour le Président.
00:44:46Pour le pays parce qu'il estime que notre pays
00:44:48est trop fracturé. Il estime aussi que le Président
00:44:50aura encore moins de pouvoir après la dissolution
00:44:52alors qu'il devrait en avoir davantage
00:44:54et qu'il est le seul responsable de cette décision.
00:44:56Évidemment, il revient aussi sur ce qu'il appelle
00:44:58le traumatisme de la dissolution,
00:45:00le coup de poker de Jacques Chirac en 1997.
00:45:02Il craint que cette dissolution
00:45:04n'ait les mêmes effets. Et puis, il s'exprime
00:45:06aussi sur les résultats, ce RN très haut.
00:45:08Alors d'abord, il dit qu'il n'est pas surpris parce que
00:45:10premièrement, les élections intermédiaires sont souvent
00:45:12défavorables au pouvoir.
00:45:14Parce qu'il dit aussi, j'avais eu l'occasion de mettre en garde
00:45:16la stratégie d'élargissement accéléré
00:45:18et sans fin de l'Europe vers l'Ukraine.
00:45:20Il estime aussi que l'Europe est un tournant, qu'elle ne fonctionne
00:45:22plus et donc qu'il faut finalement la moderniser
00:45:24ou en tout cas, la repenser.
00:45:26Et puis, toujours sur le Rassemblement national,
00:45:28il dit ceci, on ne peut pas vouloir
00:45:30donner la parole aux Français ayant disqualifié
00:45:32certains par avance. C'est aussi une position extrême
00:45:34de disqualifier moralement une parole
00:45:36en considérant qu'elle serait par nature
00:45:38en dehors d'un cadre républicain. Si on peut se
00:45:40présenter à l'élection, on est par nature
00:45:42républicain. Nicolas Sarkozy a sans doute raison
00:45:44d'ailleurs de voir les choses comme ça parce qu'on voit bien que
00:45:46plus la majorité explique que le RN
00:45:48est en dehors de l'arc républicain,
00:45:50plus il le fait monter. Donc, Nicolas Sarkozy
00:45:52va plutôt aller les contrer sur le fond
00:45:54plutôt que sur la forme. En revanche,
00:45:56il reconnaît un manque cruel d'expérience
00:45:58à Jordan Bardella, même s'il reconnaît
00:46:00qu'il a quand même certaines capacités.
00:46:02Il dit que justement, il a modernisé
00:46:04le RN, il l'a
00:46:06dédiabolisé. Il parle aussi un petit peu
00:46:08d'Emmanuel Macron, il le soigne,
00:46:10il reconnaît un certain nombre de choses
00:46:12qu'il a pu faire de la bonne manière
00:46:14mais il dit aussi, je regrette cependant
00:46:16son inclination à croire que son intelligence
00:46:18lui permettra de contourner des
00:46:20contradictions nationales, ce qui l'empêche
00:46:22de les trancher. Or, le président ne doit
00:46:24pas esquiver, il doit décider
00:46:26et puis enfin pour terminer, bien sûr, il revient
00:46:28sur le psychodrame chez les
00:46:30Républicains. Il reconnaît
00:46:32deux torts, selon lui, à Eric Ciotti. Premièrement,
00:46:34d'avoir tranché un débat avant
00:46:36qu'il n'ait lieu en interne et puis
00:46:38il explique que selon lui, l'union des droites doit se faire
00:46:40par les électeurs, non par les
00:46:42Etats-majors et puis surtout, il se désole un peu
00:46:44de voir ce que devient son parti. Il dit ceci,
00:46:46cette alliance est d'autant plus inopportune
00:46:48quand la droite républicaine est si faible car il s'agit
00:46:50alors d'une absorption. Être le
00:46:52supplétif du RN n'est pas
00:46:54une ambition mais un constat de
00:46:56renoncement. En revanche, il l'affirme, il reste
00:46:58fidèle à sa famille politique et la politique
00:47:00est finie pour lui donc lui ne sera pas candidat
00:47:02d'ici ce soir. Merci
00:47:04Élodie pour ces précisions.
00:47:06Qu'est-ce que vous retenez de l'interview de Nicolas Sarkozy ?
00:47:08C'est son analyse
00:47:10assez juste concernant
00:47:12l'alliance des Républicains et du RN.
00:47:14Il a raison à mon sens
00:47:16sur la forme concernant Eric Ciotti.
00:47:18Je pense qu'Eric Ciotti a fait une erreur
00:47:20en décidant unilatéralement
00:47:22de nouer une alliance
00:47:24avec le RN.
00:47:26Vous ne pensez pas toutefois
00:47:28qu'il y a des proximités ? Bien sûr.
00:47:30Sur la forme, c'est une erreur car il aurait dû consulter
00:47:32les militants, les adhérents
00:47:34des mois plus tôt ou alors
00:47:36démissionner dans la foulée. Mais sur le fond
00:47:38il a évidemment raison. Il a acté très clairement
00:47:40qu'il y avait un fossé,
00:47:42un divorce irrémédiable
00:47:44entre la base
00:47:46du parti et l'appareil
00:47:48que l'on a vu tout de suite
00:47:50monter au créneau pour dénoncer
00:47:52sa position. Ca fait des années
00:47:54que malheureusement le parti
00:47:56des Républicains est en mort clinique.
00:47:58En réalité depuis la défaite de Nicolas Sarkozy
00:48:00on se rappelle quand même du score de Valérie Pécresse
00:48:02à la présidentielle de 4,7%.
00:48:04Monsieur Bellamy
00:48:06qui a fait une belle campagne malheureusement a fait aussi
00:48:08un score médiocre et aujourd'hui une majorité
00:48:10des adhérents
00:48:12des Républicains et des sympathisants
00:48:14au sens large sont plutôt favorables
00:48:16à cette alliance avec le RN.
00:48:18Rapidement.
00:48:20Il s'est mis au fleuve comme Nicolas Sarkozy
00:48:22nous en a habitué depuis quelques
00:48:24années. Je pense qu'il ne s'est
00:48:26jamais remis de ce que
00:48:28en tant que père fondateur des Républicains
00:48:30et il le rappelle d'ailleurs, c'est lui qui avait choisi
00:48:32le nom Les Républicains à son parti
00:48:34il ne se remet pas de ce que
00:48:36il espérait en fait une alliance
00:48:38entre LR et Emmanuel Macron.
00:48:40Celle-ci ne s'est pas faite et je trouve qu'il est
00:48:42un peu contradictoire d'une part
00:48:44expliquer que le RN n'est plus
00:48:46le Front National de Jean-Marie Le Pen
00:48:48et en même temps critiquer
00:48:50la tentative de rapprochement
00:48:52qu'a amorcé là Eric Soti.
00:48:54Franchement, il devait
00:48:56s'exprimer évidemment, mais je crois que ça
00:48:58fait longtemps qu'à droite
00:49:00Nicolas Sarkozy n'est plus tellement écouté
00:49:02et n'est plus tellement entendu.
00:49:04Les Jeux Olympiques, c'est dans un petit peu plus
00:49:06d'un mois présent. L'organisation de la compétition
00:49:08va évidemment avoir des conséquences
00:49:10directes sur la circulation en Ile-de-France.
00:49:12Au total, ce sont 185
00:49:14kilomètres de voies en région parisienne
00:49:16qui seront réservées aux personnes accréditées
00:49:18aux transports ou aux secours.
00:49:20Forcément, ça ne ravit pas les Franciliens
00:49:22interrogés par Fabrice Elsner.
00:49:24Le récit est signé Clotilde Payet et Kylian Salé.
00:49:26À quelques semaines
00:49:28du début des épreuves, les axes parisiens
00:49:30ont déjà sorti les affiches.
00:49:32Des panneaux de restriction des voies
00:49:34et ces 185 kilomètres de voies au total
00:49:36qui seront impactés par ces changements.
00:49:38Des voies réservées aux véhicules
00:49:40accrédités pour l'événement, pour les automobilistes
00:49:42déjà familiers du trafic parisien.
00:49:44L'été 2024 s'annonce compliqué.
00:49:46Casse-pieds pour les gens qui travaillent ici.
00:49:48Moi, je travaille là.
00:49:50Je me tire. Ah oui, ça c'est sûr.
00:49:52Je pars. Parce que je ne veux pas
00:49:54m'enquiquiner avec les troubles de circulation.
00:49:56Même les conducteurs de taxi autorisés
00:49:58à emprunter cette voie réservée
00:50:00craignent des bouchons.
00:50:02Normalement, on peut passer.
00:50:04Mais maintenant, ce sont des voies
00:50:06qui vont être mises à un certain endroit.
00:50:08Après, pour quitter cette voie
00:50:10pour sortir, c'est là où ça va être compliqué.
00:50:12Les axes concernés se concentrent
00:50:14sur l'autoroute A1, A4,
00:50:16A13, A12
00:50:18et le boulevard périphérique.
00:50:20Des mesures de circulation très impactantes
00:50:22pour les Franciliens, selon le porte-parole
00:50:24de 40 millions d'automobilistes.
00:50:26Aujourd'hui, il y a les préparations des Jeux olympiques
00:50:28depuis le 17 mai. Il va y avoir toute la période
00:50:30des Jeux olympiques. Et après, derrière,
00:50:32il va y avoir le démontage.
00:50:34En fait, la période va être extrêmement longue.
00:50:36Et puis, en plus de ça, on va rajouter une couche.
00:50:38Dans Paris, on ne peut pratiquement plus rentrer.
00:50:40Mais même le périphérique
00:50:42est tellement embouteillé
00:50:44aujourd'hui. Et encore, on n'a pas
00:50:46encore la voie réservée
00:50:48pour les Jeux olympiques.
00:50:50Ces restrictions de circulation sont en vigueur
00:50:52jusqu'au 15 septembre.
00:50:54Tout véhicule circulant sur ces voies sans autorisation
00:50:56pourrait être verbalisé à hauteur
00:50:58de 135 euros.
00:51:00Les sports. Tout de suite,
00:51:02on va parler de l'euro de football.
00:51:04Votre programme avec Nutribullet.
00:51:06Un maximum de nutriments
00:51:08en un minimum d'effort.
00:51:10Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:51:12Rejoindre le mouvement de la rénovation
00:51:14énergétique. Votre programme avec
00:51:16Groupe Verlaine. Pour devenir franchisé
00:51:18dans les énergies renouvelables. Groupe Verlaine.
00:51:20Et Marine,
00:51:22l'Italie a réussi son entrée en lice
00:51:24dans la compétition. Oui, pourtant, ça avait
00:51:26mal commencé pour les champions d'Europe
00:51:28en titre, menés au score dès la 23e
00:51:30seconde de jeu. But le plus rapide
00:51:32inscrit en Coupe d'Europe. Les Nerazzurri
00:51:34ont rapidement égalé grâce à Bastoni.
00:51:36Avant que le milieu de terrain italien
00:51:38Barrella ne donne l'avantage
00:51:40d'une frappe limpide à l'entrée
00:51:42de la surface. Score final,
00:51:442 buts à 1. Prochain match pour les hommes
00:51:46de Luciano Spalletti, jeudi face
00:51:48à l'Espagne. Victorieuse, elle aussi
00:51:50un peu plus tôt dans la journée de son premier match
00:51:52à l'Euro. C'était contre la Croatie
00:51:54sur le score de 3-0.
00:51:56C'était votre programme avec
00:51:58Groupe Verlaine. Installateur de panneaux solaires
00:52:00pour professionnels et propriétaires
00:52:02exploitant leur commerce. Groupe Verlaine.pro
00:52:04C'était votre programme avec Nutribullet.
00:52:06Un maximum de nutriments
00:52:08en un minimum d'efforts. Et oui,
00:52:10c'est aussi simple que ça avec Nutribullet.
00:52:12Ces investitures
00:52:14de la France Insoumise qui posent
00:52:16question après celle d'Adrien Catenance,
00:52:18après celle de Raphaël Arnaud,
00:52:20la candidature d'Ali Diouara
00:52:22dont les messages sur les réseaux sociaux
00:52:24sont truffés de références aux Juifs
00:52:26et aux Blancs. Il brigue le siège de
00:52:28l'actuel député Raquel Garrido,
00:52:30victime de la purge de l'ange Jean-Luc Mélenchon.
00:52:32On en parle juste après la pause dans quelques minutes.
00:52:34Le temps pour moi de remercier Amaury Brelet pour cette
00:52:36première partie d'émission.
00:52:40Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique.
00:52:42La météo avec Groupe Verlaine.
00:52:44Pour devenir franchisé dans les énergies
00:52:46renouvelables. Groupe Verlaine.
00:52:48Retrouvez la météo avec Pacifique
00:52:50Compagnie. Luxe, rareté
00:52:52et objet d'exception.
00:52:54pacifique-compagnie.com
00:52:566h57,
00:52:58la météo avec vous, Karine Durand,
00:53:00vous annoncez encore des pluies.
00:53:02Oui, mais j'ai trouvé un coin en France où il fait assez beau.
00:53:04C'est vraiment là qu'il faut se diriger aujourd'hui,
00:53:06avec du soleil du côté du sud-est,
00:53:08de la côte méditerranéenne.
00:53:10Ici on se trouve au Lavandou, 16 degrés ce matin
00:53:12mais 24 à 25 degrés prévus
00:53:14au cours de l'après-midi.
00:53:16C'est pile dans les moyennes de saison
00:53:18et à nouveau un ciel parfaitement dégagé
00:53:20tout au long de la journée. Ce n'est pas le cas ailleurs en France.
00:53:22Regardez, justement, avec ces fortes pluies
00:53:24sur des sols qui sont déjà gorgés d'eau.
00:53:26Ce sont ceux du centre-ouest en particulier
00:53:28où on peut avoir 30 à 40 mm de pluie supplémentaire
00:53:30aujourd'hui et ces pluies remontent
00:53:32vers le bassin parisien actuellement
00:53:34mais aussi en direction de la région.
00:53:36Grand test, quelques averses possibles
00:53:38sur la Bretagne, la Normandie
00:53:40et toujours ce ciel dégagé sur l'ensemble
00:53:42de l'extrême-sud. Les températures,
00:53:44un petit peu fraîches au nord, mais elles sont quand même
00:53:46en hausse ces températures au cours
00:53:48de l'après-midi. Des températures
00:53:50qui évoluent favorablement, on gagne 1 à 2 degrés
00:53:52supplémentaires et en ce qui concerne
00:53:54le sud du pays, les températures,
00:53:56sont tout à fait dans les moyennes
00:53:58de saison et pour la suite,
00:54:00on va retrouver des conditions
00:54:02parfaitement anticycloniques, dégagées
00:54:04en direction du sud-est et toujours particulièrement
00:54:06perturbées sur le nord du pays.
00:54:08Ce matin, des valeurs un petit peu
00:54:10fraîches du côté du nord,
00:54:1214 degrés et en ce qui concerne par contre
00:54:14les températures de l'après-midi,
00:54:16regardez la chaleur que nous avons à nouveau
00:54:18pour le sud-est, jusqu'à 29 degrés
00:54:20pour Ajaccio en Corse.
00:54:26...
00:54:28...
00:54:30...
00:54:32...
00:54:34...
00:54:36...
00:54:38...
00:54:406h59, bonjour.
00:54:42Bon réveil à tous ceux qui nous rejoignent dans la matinale
00:54:44week-end, on est ensemble jusqu'à 9h pour de l'info,
00:54:46de l'analyse, des débats, un plateau d'excellence
00:54:48qui m'accompagne, Marine Sabourin, bonjour à vous.
00:54:50Re-bonjour.
00:54:52Eric Revel, bonjour tout court
00:54:54puisque vous venez d'arriver sur ce plateau.
00:54:56Merci d'être avec nous pour commenter l'actualité.
00:54:58Comme chaque dimanche, c'est un plaisir de vous recevoir,
00:55:00un plaisir également de recevoir
00:55:02Michel Taubes, là aussi pour commenter
00:55:04l'actualité, et Elodie Huchard
00:55:06à situation exceptionnelle, moyen exceptionnel,
00:55:08le service politique mobilisé
00:55:10pour vous faire vivre cette campagne législative,
00:55:12bien sûr, en ce matin
00:55:14de week-end, en ce dimanche
00:55:1616 juin, voici tout de suite les titres
00:55:18de votre journal de 7h,
00:55:20puisqu'il est 7h pile, après l'investiture d'Adrien
00:55:22Quatennens, condamné pour violences conjugales,
00:55:24après l'investiture de Raphaël Arnaud, leader
00:55:26d'un mouvement antifa réputé violent,
00:55:28une autre candidature de la France insoumise
00:55:30nous interroge ce matin, Ali Diouara,
00:55:32dont les messages sur les réseaux sociaux
00:55:34sont truffés de références aux Juifs et aux Blancs,
00:55:36il brigue le siège de l'actuel
00:55:38député Raquel Garrido, victime
00:55:40de la purge de Jean-Luc Mélenchon.
00:55:42Jean-Luc Mélenchon
00:55:44qui répond d'ailleurs aux critiques ce matin,
00:55:46les investitures à vie n'existent pas,
00:55:48il en profite aussi pour flatter ses plus fidèles,
00:55:50lieutenant Manuel Bompard ou Mathilde Panot,
00:55:52qu'il compare, tenez-vous bien,
00:55:54à Léon Blum.
00:55:56Il reconnaît l'incompréhension
00:55:58et la colère suscitées par la dissolution,
00:56:00Gabriel Attal tente de mener campagne
00:56:02tant bien que mal entre l'Union des Gauches
00:56:04et celle des Droites, il donne ce matin
00:56:06une interview à la presse quotidienne régionale
00:56:08et on fera le point avec Elodie Huchard
00:56:10sur ce plateau.
00:56:14Mais tout d'abord, on commence avec
00:56:16cette candidature inquiétante
00:56:18pour un nouveau front populaire.
00:56:20Ali Diouara est investi en Seine-Saint-Denis
00:56:22par la France Insoumise à la place de Raquel Garrido
00:56:24dans des tweets aujourd'hui supprimés.
00:56:26Il renvoie plusieurs personnalités
00:56:28à leur couleur de peau ou à leurs confessions religieuses.
00:56:30Selon nos confrères du Figaro,
00:56:32son profil est truffé de références
00:56:34aux Juifs et aux Blancs.
00:56:36Ce fonctionnaire territorial à la mairie de Drancy
00:56:38apporte également son soutien à l'imam Ikyusen
00:56:40expulsé vers le Maroc pour des discours
00:56:42haineux. Retour sur son profil
00:56:44avec Dunia Tengour et Kylian Salih.
00:56:48Ali Diouara, c'est le nom du remplaçant
00:56:50de Raquel Garrido investi par la France Insoumise
00:56:52à sa place en Seine-Saint-Denis.
00:56:54Franco-gambien,
00:56:56ce fonctionnaire à la mairie de Drancy,
00:56:58inconnu du grand public et impliqué
00:57:00dans la vie associative de son département
00:57:02met son profil interroge.
00:57:04Dans plusieurs tweets exhumés
00:57:06par nos confrères du Figaro,
00:57:08l'homme dévoile son obsession pour le sionisme
00:57:10n'hésitant pas à attaquer
00:57:12nommément Raphaël Glucksmann.
00:57:14Cela implique de rejeter aussi
00:57:16force et dégoût les discours nationaux
00:57:18de certains de nos dirigeants locaux.
00:57:20Parmi eux, les élus du parti socialiste
00:57:22de Seine-Saint-Denis qui font campagne
00:57:24sans aucune honte pour le candidat sioniste
00:57:26de la droite libérale de gauche, Raphaël Glucksmann.
00:57:28Dans une publication de l'été 2022,
00:57:30le candidat insoumis n'hésitait pas
00:57:32à tirer à boulet rouge
00:57:34sur ses collègues de gauche.
00:57:36Salut les Blancs, dit-on vous dérange pas trop
00:57:38dans votre remake de la conférence de Berlin ?
00:57:40En plus de ses positions extrêmes,
00:57:42Ali Diouara s'est également illustré
00:57:44comme un chien à l'imam hikouissène
00:57:46expulsé en 2022 en direction du Maroc
00:57:48pour ses discours séparatistes.
00:57:50Après Adrien Quatennens,
00:57:52après la candidature de Raphaël Arnaud,
00:57:54est-ce qu'elle vous inquiète aussi
00:57:56cette candidature d'Ali Diouara ?
00:57:58Oui, elle est bien entendu très inquiétante.
00:58:00C'est une personne qui manifestement
00:58:02a une haine des Blancs
00:58:04puisqu'il a stigmatisé
00:58:06à plusieurs reprises
00:58:08les élus et les filles
00:58:10parce qu'ils n'étaient pas noirs comme lui.
00:58:12Effectivement, ça participe
00:58:14d'une communautarisation
00:58:16des insoumis.
00:58:18Le fait d'investir une telle personne,
00:58:20après Rima Hassan, ça souligne
00:58:22cette stratégie d'abandon des ouvriers
00:58:24pour choisir, encore une fois,
00:58:26une ligne immigrationniste,
00:58:28communautariste,
00:58:30ou hawkiste totalement assumée
00:58:32par des insoumis avec des personnes
00:58:34qui sont évidemment dans des excès
00:58:36et des outrances et qui dénoncent
00:58:38également une France pseudo-coloniale.
00:58:40Voilà, on est dans
00:58:42une hystérisation de la vie politique
00:58:44par le plus mauvais chemin
00:58:46qui est celui du communautarisme
00:58:48le plus abject.
00:58:50Éric Revel.
00:58:52Oui, je n'ai pas grand-chose à rajouter
00:58:54à ce que Michel vient de dire.
00:58:56On voit bien que définitivement
00:58:58la gauche a perdu,
00:59:00et l'extrême-gauche a perdu le vote ouvrier
00:59:02qui est passé au Rassemblement national.
00:59:04Ça fait des années, tout ce qu'on appelait
00:59:06la ceinture rouge autour de Paris
00:59:08détenue historiquement par les communistes
00:59:10est tombée au Rassemblement national.
00:59:12Ce qui est très inquiétant,
00:59:14c'est qu'on est dans une société
00:59:16déjà largement fracturée
00:59:18parce qu'il y a des problèmes sociaux,
00:59:20il y a des problèmes du pouvoir d'achat,
00:59:22mais à ces fractures-là, j'allais dire sociétales,
00:59:24s'ajoute une fracture politique
00:59:26que Mélenchon, qui pour le coup a de l'autorité,
00:59:28et les purges staliniennes,
00:59:30vous ne discutez pas, vous êtes obligés
00:59:32d'obtempérer, et là il n'y a pas de refus
00:59:34d'obtempérer, si vous voulez.
00:59:36Cette communautarisation du vote
00:59:38met un peu plus le pays en danger
00:59:40parce que là, on n'est plus sur des idéaux,
00:59:42sur des faits qui rassembleraient
00:59:44qu'on soit à gauche ou à droite,
00:59:46on est clairement sur une fracture
00:59:48qui est envisagée
00:59:50par la France insoumise,
00:59:52qui est creusée par la France insoumise
00:59:54dans le dos de la République française
00:59:56et tout ça ne va faire qu'affaiblir
00:59:58le pays.
01:00:00Mais est-ce que c'est payant électoralement ?
01:00:02On verra, on verra si Mme Garrido
01:00:04dans sa circonscription l'emporte,
01:00:06on verra si
01:00:08la France insoumise
01:00:10est majoritaire au soir du second
01:00:12tour à gauche,
01:00:14mais pardonnez-moi, je suis quand même
01:00:16scandalisé, quand je vois,
01:00:18on en parlera peut-être tout à l'heure,
01:00:20mais quand je vois que François Hollande va être candidat
01:00:22sous l'étiquette Nouveau Front Populaire
01:00:24lorsque
01:00:26Marine Le Pen, par exemple,
01:00:28appelait à voter
01:00:30contre Macron
01:00:32pour le candidat de gauche,
01:00:34ça ne le gênait pas du tout
01:00:36de dire qu'on ne taxait pas
01:00:38le Rassemblement National
01:00:40d'extrême droite.
01:00:42Quand Emmanuel Macron, vous vous souvenez,
01:00:44dans ses grandes réunions
01:00:46à Saint-Denis, il conviait
01:00:48tous les chefs de partis politiques,
01:00:50il conviait Bardella,
01:00:52il ne disait pas qu'il était en dehors
01:00:54du cercle républicain.
01:00:56Et puis il faudra aussi parler d'une chose,
01:00:58parce que ça, ça inquiète beaucoup à l'étranger,
01:01:00ça inquiète beaucoup nos partenaires européens,
01:01:02c'est quel que soit le gagnant,
01:01:04si l'Assemblée Nationale
01:01:06incarne une majorité,
01:01:08quel programme économique va être mis en place
01:01:10à partir de la rentrée prochaine ?
01:01:12Pour quelle facture, qui va payer
01:01:14vu l'état des finances publiques françaises ?
01:01:16Après, près de 250 milliards d'euros
01:01:18pour le programme de la gauche.
01:01:20François Hollande a donc l'étiquette Nouveau Front Populaire
01:01:22et il soutient donc la retraite à 60 ans.
01:01:24Il soutient donc la retraite à 60 ans.
01:01:26Mais c'est absolument sidérant.
01:01:28C'est un bordel politique
01:01:30comme on n'a jamais vu,
01:01:32dont le responsable, évidemment,
01:01:34est Emmanuel Macron.
01:01:36Et là, on a une figure
01:01:38qui a la main mise
01:01:40sur cette union des gauches
01:01:42qui n'est pas directement candidate,
01:01:44c'est Jean-Luc Mélenchon.
01:01:46Alors on est sûr qu'il ne sera pas candidat,
01:01:48parce que le dépôt des candidatures...
01:01:50Ce soir à 18h.
01:01:52On verra d'ici ce soir à 18h.
01:01:54A priori, il ne l'est pas.
01:01:56Jean-Luc Mélenchon, très critiqué ces dernières 24h
01:01:58sur le choix des investitures
01:02:00des candidats de la France Insoumise.
01:02:02Une purge menée dans ses propres rangs.
01:02:04Il s'en explique à nos confrères de 20 minutes.
01:02:06Les investitures à vie n'existent pas, dit-il.
01:02:08Oui, Jean-Luc Mélenchon, qui justifie également
01:02:10la candidature d'Adrien Quatennens
01:02:12et qui compare Manuel Bompard et Mathilde Panot
01:02:14à Léon Blum, les détails avec Célia Gruyère.
01:02:18Alors que certains députés comme Raquel Garrido
01:02:20ont été écartés des législatives,
01:02:22Jean-Luc Mélenchon s'est justifié
01:02:24de ses décisions.
01:02:26Les investitures à vie n'existent pas,
01:02:28mais la cohérence politique et la loyauté
01:02:30dans le premier groupe parlementaire de gauche
01:02:32sont aussi une exigence pour gouverner.
01:02:34Mais sur le cas Adrien Quatennens,
01:02:36le leader de la France Insoumise persiste et signe.
01:02:38Adrien a été jugé et il s'est acquitté de sa peine.
01:02:40Il a été puni dans le groupe et le mouvement.
01:02:42À présent, d'aucuns y ajoutent une peine
01:02:44d'inéligibilité sous la menace
01:02:46de faire perdre tout le monde. Je suis consterné.
01:02:48Quand on évoque Matignon,
01:02:50Jean-Luc Mélenchon balaye la question
01:02:52et vante les qualités de ses députés.
01:02:54Les Insoumis ont produit des dirigeants
01:02:56capables. Quand Léon Blum devient
01:02:58chef du gouvernement en 1936,
01:03:00il n'est pas au niveau de Manuel Bompard
01:03:02ni de Mathieu Le Panneau. Il était critique d'art
01:03:04et dirigeant marxiste du Parti Socialiste.
01:03:06Un reproche souvent fait à la France Insoumise,
01:03:08le comportement de ses députés.
01:03:10Jean-Luc Mélenchon, lui, défend
01:03:12cette stratégie du chahut menée sur les bancs
01:03:14de l'Assemblée. En quoi sommes-nous antiparlementaires ?
01:03:16Parce que nous ne portons pas de cravate
01:03:18et parlons fort dans l'hémicycle,
01:03:20c'est parce que nous parlons fort que nous sommes entendus.
01:03:22En revanche, le leader insoumis n'hésite pas
01:03:24à s'en prendre à Emmanuel Macron.
01:03:26Il est malfaisant. Cet homme est suspect.
01:03:28On a l'impression qu'une victoire du RN lui conviendrait.
01:03:30Selon un sondage OpinionWay
01:03:32pour Les Echos et Radio Classique publié hier,
01:03:34le RN réunirait
01:03:3633% des intentions de vote
01:03:38contre 25% pour le nouveau Front Populaire.
01:03:42Quand Léon Blum devient chef du gouvernement
01:03:44du Front Populaire en 1936,
01:03:46il n'est pas au niveau de Manuel Bompard
01:03:48ou de Mathilde Panot.
01:03:50Il était critique d'art et dirigeant marxiste
01:03:52du Parti Socialiste. Ce qui sous-entend,
01:03:54c'est que déjà, le niveau
01:03:56de Mathilde Panot ou de Manuel Bompard
01:03:58est déjà supérieur à celui qu'était
01:04:00Léon Blum à ce moment-là.
01:04:02En tout cas, moi, c'est ce que je comprends de ce qu'il dit aujourd'hui.
01:04:04C'est exactement ce qu'il dit. C'est proprement scandaleux.
01:04:06Mais les outrances
01:04:08historiques, historiographiques
01:04:10de Jean-Luc Mélenchon, il n'en est pas une près.
01:04:12Ça commence avec le nom qu'ils se sont donnés.
01:04:14Front Populaire.
01:04:16Un nouveau Front Populaire.
01:04:18Un pseudo Front Populaire.
01:04:20Mais quand il dit ça, il nous donne des premiers ministrables, là ?
01:04:22Il nous donne des premiers ministrables, là, quand il donne ces noms-là ?
01:04:24Est-ce que ce sont les premiers ministres
01:04:26qu'il envisage pour la France ?
01:04:28Le premier ministrable
01:04:30auquel il ne penserait pas ne serait pas
01:04:32lui-même Jean-Luc Mélenchon.
01:04:34D'autant qu'il y a une lutte
01:04:36à coteau tiré qui a commencé
01:04:38avec François Ruffin, qui lui dispute
01:04:40le leadership de cette nouvelle
01:04:42gauche recomposée, une nouvelle gauche
01:04:44plurielle, mais très insoumise.
01:04:46Parce que
01:04:48la réalité, c'est pourquoi
01:04:50Mme Garrido et quelques autres sont
01:04:52écartés, c'est parce qu'ils sont accusés
01:04:54d'avoir été des frondeurs au sein de la
01:04:56NUPES ces deux dernières années.
01:04:58Et qu'effectivement, avec les enjeux
01:05:00de leadership qui se jouent là,
01:05:02et l'accélération
01:05:04et les surenchères politiques
01:05:06qui s'annoncent devant nous, effectivement
01:05:08pas de cadeau, et il faut
01:05:10mettre de l'ordre. Et comme
01:05:12vous le disiez, le nouveau
01:05:14Staline est de retour, il en a l'habitude.
01:05:16Sa référence à Chavez
01:05:18constante au Venezuela
01:05:20l'aide grandement. Non,
01:05:22il y a un problème de leadership qui se joue
01:05:24actuellement, et il y a un
01:05:26abus de langage au niveau historiographique
01:05:28qui ne passe pas. Pour moi, je ne peux pas dire
01:05:30Front Populaire, c'est un pseudo Front Populaire.
01:05:32C'est une injure à
01:05:34l'histoire de France, c'est un des grands moments de l'histoire de France.
01:05:36Et donc, il ajoute, les investitures à vie n'existent
01:05:38pas, la cohérence politique et la loyauté
01:05:40sont des qualités majeures pour pouvoir gouverner.
01:05:42Il justifie ainsi
01:05:44l'exclusion de ses anciens
01:05:46lieutenants, ceux qui ont été fondateurs
01:05:48de la France Insoumise avec lui, comme Raquel Garrido
01:05:50par exemple. Oui, bien sûr, alors
01:05:52c'est du Mélenchon dans le texte.
01:05:54Il n'y a pas grand chose à rajouter, sinon que
01:05:56il y a une certaine forme d'incohérence dans ce que dit quand même
01:05:58Jean-Luc Mélenchon
01:06:00à 20 minutes, par exemple, quand il dit
01:06:02mais Katniss a payé, bon, très bien.
01:06:04Oui, les investitures à vie n'existent pas, mais pour Katniss
01:06:06ça marche. Oui, non, mais
01:06:08les investitures à vie n'existent pas, il a raison.
01:06:10Dans un parti politique, les déloyaux sont
01:06:12souvent sanctionnés par le chef, quand il y en a un.
01:06:14Mais l'incohérence suprême, c'est de dire
01:06:16on ne peut pas prendre le risque, en ne mettant pas
01:06:18Katniss, de faire
01:06:20perdre l'ensemble, parce que
01:06:22c'est vrai que dans la législative, il y a une prime aux sortants,
01:06:24mais dans ces cas-là, on peut lui retourner le compliment.
01:06:26Si on est du côté de Garrido ou de Corbière,
01:06:28on peut lui dire, mais alors là, vous prenez le risque de
01:06:30faire battre des sortants, au risque
01:06:32de faire battre l'ensemble, et de créer
01:06:34une vraie brèche en ce moment, à l'intérieur
01:06:36de ce nouveau front populaire.
01:06:38Et puis, pardonnez-moi, mais le troisième
01:06:40tour, si la gauche
01:06:42extrême
01:06:44et la gauche, ce qui reste, républicaine
01:06:46avait une majorité à l'Assemblée nationale,
01:06:48le troisième tour, ce serait qui est
01:06:50le Premier ministre, et qui va
01:06:52à Matignon ? Vous imaginez ce qui va se passer ?
01:06:54Entre les candidats
01:06:56à la France insoumise, entre
01:06:58le parti socialiste de
01:07:00M. Glucksmann, qui s'est assis tranquillement,
01:07:02qui a fait campagne quand même contre
01:07:04la gauche aux européennes, et qui maintenant
01:07:06va avoir
01:07:08dans son bloc, sans doute,
01:07:10majoritairement, des députés
01:07:12de la France insoumise. Donc le troisième
01:07:14tour va être extrêmement violent dans ce
01:07:16nouveau front populaire,
01:07:18qu'on le veuille ou non. Pour un programme
01:07:20où on ne sait pas exactement ce qu'il en sera, alors peut-être,
01:07:22tiens, peut-être, que François Hollande,
01:07:24qui est toujours en embuscade, qui croit toujours
01:07:26à 2027, se proposera.
01:07:28Vous voulez en parler de François Hollande
01:07:30à l'Assemblée ? Mais c'est prévu,
01:07:32vous allez beaucoup
01:07:34travailler dessus, mon conducteur.
01:07:36Il rentrera à
01:07:38Matignon comme Premier ministre. On y reviendra,
01:07:40sur François Hollande, vous aurez l'occasion de me
01:07:42parler de sa candidature.
01:07:44Élodie Huchard, on va parler avec vous
01:07:46de Gabriel Attal. Il sort les rames,
01:07:48depuis la dissolution de l'Assemblée nationale.
01:07:50Il mène campagne pour renaissance, en difficulté,
01:07:52forcément, face à l'union des droites et celle des gauches.
01:07:54Dans une interview donnée à la presse
01:07:56quotidienne régionale, aujourd'hui, il reconnaît
01:07:58les incompréhensions et les colères face à la décision
01:08:00prise par le chef de l'État, et surtout,
01:08:02il mise beaucoup sur le pouvoir d'achat.
01:08:04Oui, parce qu'il veut tenter d'aller récupérer
01:08:06des électeurs qui seraient partis au Rassemblement
01:08:08national, qui a toujours fait campagne sur le
01:08:10pouvoir d'achat. Le Premier ministre, d'abord, qui dit,
01:08:12je le cite, qu'il est loin des boutiques
01:08:14politiques ou des accords d'appareil et que lui
01:08:16ne veut parler qu'aux Français.
01:08:18Alors, effectivement, un certain nombre d'annonces pour le pouvoir
01:08:20d'achat. On peut citer l'élargissement de la
01:08:22prime Macron. Jusqu'à maintenant, elle est plafonnée
01:08:24à 3 000 euros par an, versée
01:08:26potentiellement en 4 fois pour ceux qui touchent
01:08:284, 3 fois le SMIC. Là, elle serait limitée
01:08:30à 10 000 euros par an, avec possibilité de
01:08:32mensualiser. L'indexation des retraites
01:08:34sur l'inflation. Une baisse de la facture d'électricité
01:08:36de 15 % l'hiver prochain.
01:08:38Des achats groupés pour les fournitures scolaires.
01:08:40Une complémentaire santé à 1 euro par jour
01:08:42pour ceux qui ne sont pas couverts. Et
01:08:44l'exonération des frais de notaire pour l'achat d'un logement
01:08:46jusqu'à 250 000 euros. Je rappelle que ce sont
01:08:48des promesses de campagne. Et surtout,
01:08:50on voit que, de nouveau, le gouvernement a tendance à sortir
01:08:52le carnet de chèques, alors qu'on nous explique
01:08:54depuis des mois que ça n'est plus vraiment possible
01:08:56de faire ça. Et alors, évidemment,
01:08:58c'est une tentative, une fois de plus, d'aller sur le terrain
01:09:00du Rassemblement National. Mais on ne voit pas forcément
01:09:02comment il budgétise cela.
01:09:04Et puis, parmi les autres promesses, alors notamment
01:09:06sur l'excuse de minorité. De nouveau, il dit
01:09:08qu'il veut revenir dessus,
01:09:10mais qu'il ne sait pas vraiment comment. Donc, c'est-à-dire
01:09:12qu'on voit cette volonté, mais on ne voit pas
01:09:14vraiment l'issue. On rappelle que
01:09:16le programme complet sera présenté
01:09:18en début de semaine. Et puis, il
01:09:20vante aussi, le Premier ministre, la cohérence
01:09:22de son gouvernement, de ce projet.
01:09:24Et il estime qu'il faut le choisir
01:09:26contre le saut en parachute, que seraient
01:09:28ses mots, que serait un vote, soit pour le Nouveau Front
01:09:30Populaire, soit pour les Républicains ou pour le Rassemblement National.
01:09:32Merci Elodie Huchard. Et Éric Revelle,
01:09:34je vous ai entendu sur le programme économique.
01:09:36On est bien d'accord. On a d'un côté
01:09:38ce Front de Gauche, ce Front
01:09:40Populaire, Nouveau Front Populaire, qui nous promet
01:09:42250 milliards d'euros de dépenses
01:09:44qu'on ne sait pas
01:09:46comment elles seront financées. Et pareil,
01:09:48la Renaissance qui nous a expliqué
01:09:50pendant six mois à la majorité qu'il allait falloir
01:09:52faire des économies et qu'il a ressort le canet de chèque
01:09:54à l'occasion des élections législatives. Ça commence
01:09:56à être compliqué. C'est n'importe quoi.
01:09:58C'est n'importe quoi. Si je suis aimable
01:10:00ce matin, il n'y a pas de raison de ne pas l'être avec le
01:10:02Premier ministre. Je le trouve pathétique
01:10:04Gabriel Attal. Je le trouve pathétique.
01:10:06C'est-à-dire qu'il voit tout d'un coup,
01:10:08il a la révélation, Saint-Gabriel,
01:10:10il a la révélation que
01:10:12l'un des sujets principaux des Français
01:10:14devant l'immigration, juste devant l'immigration,
01:10:16c'est le pouvoir d'achat. Mais alors, il n'est pas
01:10:18depuis très longtemps Premier ministre,
01:10:20mais enfin, il a été ministre. Et tout d'un coup,
01:10:22il essaie de nous sortir la baguette magique
01:10:24pour nous faire croire que tout ça est finançable.
01:10:26Non, tout ça n'est pas finançable. Il y a
01:10:28180 milliards d'euros de déficit budgétaire.
01:10:30Il y a 3100 milliards
01:10:32de dettes publiques.
01:10:34On est sous l'observation
01:10:36précise des agences de notation
01:10:38qui sont prêtes de nouveau à dégrader
01:10:40la signature française. Donc, on a
01:10:42un Premier ministre qui panique et qui dit
01:10:44bon, il faut mettre sur la table les moyens pour répondre
01:10:46aux questions du pouvoir d'achat des Français.
01:10:48Et puis, à gauche, vous avez aussi autre chose.
01:10:50Pardonnez-moi. Ce ne sont pas les mêmes qui vont payer.
01:10:52Mais comment vont-ils payer ?
01:10:54Le nouveau Fonds Populaire
01:10:56prévoit 1600 euros
01:10:58net pour le SMIC.
01:11:00Très bien. Très bien.
01:11:02Il y a un problème de pouvoir d'achat. Mais qui va financer ça ?
01:11:04Les entreprises. Alors, peut-être que
01:11:06celles qui ont le plus de trésorerie
01:11:08pourront le faire. Mais la plupart des PME
01:11:10ou vous avez des chefs d'entreprise qui, eux, parfois, ne se payent
01:11:12même pas chaque mois. Mais on va avoir
01:11:14une cascade de faillite. Et si on a
01:11:16des faillites, comme ce sont les PME qui font l'emploi
01:11:18en France, on va avoir un chômage qui va repartir
01:11:20à la hausse.
01:11:22On a bien compris. Ce n'était pas finançable.
01:11:24Donc, c'est une foire terrible.
01:11:26Attendez, mais il faut quand même
01:11:28avoir raison gardée.
01:11:307h16 sur CNews. Le rappel de l'actualité. Marine Sabourin.
01:11:34Après une semaine
01:11:36de périple en transatlantique, la flamme
01:11:38olympique est arrivée en Guadeloupe. C'est la triple
01:11:40championne olympique d'athlétisme Marie-Josée
01:11:42Perret qui a réalisé la traversée.
01:11:44Quelques centaines de personnes les ont
01:11:46accueillies. La flamme doit poursuivre son aventure et
01:11:48prendra aujourd'hui la direction de la Martinique.
01:11:50Au sommet de la paix en Suisse,
01:11:52Volodymyr Zelensky a dit son espoir
01:11:54de parvenir à une paix juste aussi vite que
01:11:56possible. Le président ukrainien a promis
01:11:58de faire des propositions de paix à la Russie
01:12:00une fois qu'elles seront validées par la communauté internationale.
01:12:02La majorité des quelques
01:12:0490 pays présents ont réitéré leur soutien
01:12:06à l'Ukraine. Un mort et
01:12:08trois blessés en Haute-Savoie lors d'un ultra-rail.
01:12:10La personne décédée est un homme de 52 ans.
01:12:12L'alerte a été déclenchée samedi
01:12:14à 4h30 après la chute de ces quatre personnes
01:12:16dans un secteur montagneux glissant.
01:12:18Les conditions météorologiques étaient particulièrement
01:12:20dangereuses.
01:12:22On revient sur
01:12:24les manifestations d'hier contre le Rassemblement
01:12:26National. 250 000 manifestants
01:12:28dans le pays, 75 000 à Paris.
01:12:30Des rassemblements hautement surveillés.
01:12:3221 000 membres des forces de l'ordre étaient
01:12:34déployés sur le terrain. Au total, ce sont 20
01:12:36personnes qui ont été interpellées,
01:12:38dont neuf dans la capitale. Et on a pu
01:12:40voir au cours de ces manifestations
01:12:42des pancartes, des slogans particulièrement
01:12:44violents, comme vous le voyez sur cette vidéo.
01:12:46Un policier tué est égal
01:12:48à un vote Rassemblement National
01:12:50en moins. Une image
01:12:52particulièrement choquante. Une autre séquence
01:12:54a largement fait réagir, celle de manifestants
01:12:56pro-palestiniens. Dans un extrait
01:12:58publié sur les réseaux sociaux, une femme fait un lien
01:13:00entre la situation à Gaza
01:13:02et celle de la France, toutes deux sous l'emprise
01:13:04d'un système colonialiste, selon elle.
01:13:06Regardez.
01:13:08Messieurs qui sont
01:13:10sur les côtés depuis neuf mois,
01:13:12vous étiez où ?
01:13:14Depuis neuf
01:13:16mois qu'on crève sous les banques
01:13:18de l'armée israélienne, vous
01:13:20étiez où ?
01:13:22Vous sortez aujourd'hui
01:13:24parce que l'extrême-droite
01:13:26est à vos portes et que
01:13:28vous avez peur de perdre vos
01:13:30petits privilèges.
01:13:32Aujourd'hui,
01:13:34soit vous restez
01:13:36avec nous dans la lutte, y compris
01:13:38après les élections,
01:13:40et on se décolonisera
01:13:42ensemble.
01:13:44Soit
01:13:46on est amené à crever tous
01:13:48ensemble.
01:13:50On ne crèvera pas seul
01:13:52parce qu'on est face au même système
01:13:54ici et là-bas.
01:13:56Le système colonial
01:13:58et capitaliste.
01:14:02Un commentaire rapide.
01:14:04J'ai l'impression de revivre
01:14:06la grande marche
01:14:08contre l'islamophobie en 2019
01:14:10au même endroit qui avait
01:14:12scellé l'alliance entre les insoumis
01:14:14et les islamistes radicaux.
01:14:16Et la deuxième chose, j'aimerais revenir
01:14:18sur l'image précédente.
01:14:20Un flic tué.
01:14:22C'est un appel au meurtre
01:14:24contre des policiers. C'est extrêmement
01:14:26grave. Et ça souligne
01:14:28ces deux extraits, soulignent
01:14:30deux dimensions parfaitement
01:14:32assumées par les insoumis.
01:14:34Et vous avez François Hollande
01:14:36qui les rejoint comme candidats aux législatives.
01:14:38C'est honteux.
01:14:40C'est la honte.
01:14:42Et c'est, encore une fois, d'une violence
01:14:44contre la France, contre les Français
01:14:46et contre la République. François Hollande, candidat
01:14:48aux législatives, puisque Éric Revelle
01:14:50voulait en parler depuis le début de cette tranche
01:14:52d'information. On va parler
01:14:54de François Hollande, on en parlera après
01:14:56de cette séquence.
01:14:58Éric Revelle, vous vouliez en parler. Je voulais vous
01:15:00présenter le sujet. François Hollande, candidat
01:15:02dans son fief en Corrèze. Oui, l'ex-président avait
01:15:04estimé cette semaine que la dissolution de l'Assemblée nationale
01:15:06était une décision prise au pire moment
01:15:08et dans les pires circonstances. Une candidature
01:15:10qui fait réagir la classe politique
01:15:12alors que François Hollande a de nombreuses
01:15:14fois taclé les insoumis ces derniers mois.
01:15:16Les détails avec Clotilde Payet et Régine Delfour.
01:15:18L'annonce
01:15:20de la candidature de François Hollande
01:15:22aux législatives crée la surprise.
01:15:24Un scandale pour certains,
01:15:26une bonne nouvelle pour d'autres.
01:15:28Personnellement, vu que c'est plutôt mon bord politique,
01:15:30ça me choque pas et
01:15:32je le verrais plutôt d'un bon oeil d'avoir François Hollande
01:15:34en tant que Premier ministre. Je ne sais pas si c'est une très bonne
01:15:36chose, surtout que maintenant il fait partie du Conseil constitutionnel
01:15:38donc pas parce que c'est François Hollande
01:15:40mais je pense qu'un ancien président de la République
01:15:42doit rester là où il est. Je trouve ça
01:15:44affligeant de voir tous ces hommes d'État
01:15:46ou du gouvernement
01:15:48qui changent de veste
01:15:50constamment. Beaucoup fustigent
01:15:52l'ex-président de la République
01:15:54qui critiquait il y a quelques
01:15:56semaines à peine les positions
01:15:58idéologiques de la France insoumise,
01:16:00notamment sur la situation
01:16:02au Proche-Orient, comme ce sénateur
01:16:04est l'air sur les réseaux sociaux.
01:16:06François Hollande restera dans l'histoire comme le seul
01:16:08chef d'État ou ancien chef d'État
01:16:10depuis Pétain à avoir collaboré
01:16:12avec l'antisémitisme. L'heure est grave.
01:16:14Jean-Marie Le Gouen, son ex-
01:16:16secrétaire d'État, pointe
01:16:18le cynisme de cette candidature.
01:16:20On est vraiment dans un tableau
01:16:22d'une hypocrisie
01:16:24et d'un cynisme
01:16:26absolument extraordinaire.
01:16:28Celui de François Hollande, sans doute,
01:16:30dont on connaît quand même la distance
01:16:32pour ne pas dire la critique absolue
01:16:34qu'il a faite de LFI.
01:16:36François Hollande, quant à lui,
01:16:38estime qu'il n'a pas d'autre choix.
01:16:40Je dois moi-même, à situation exceptionnelle,
01:16:42prendre une décision exceptionnelle.
01:16:44Et c'est pour cette raison
01:16:46qu'il se présente en Corrèze.
01:16:48J'ai bien senti qu'elle vous avait
01:16:50choqué, cette candidature.
01:16:52Elle interpelle beaucoup.
01:16:54On voit bien la démarche du président Hollande.
01:16:56C'est de faire don de sa conscience politique
01:16:58au pays dans un moment grave.
01:17:00C'est ça qu'il nous dit, qu'il nous livre
01:17:02comme message.
01:17:04Pardonnez-moi,
01:17:06un ancien président de la République
01:17:08ne devrait pas faire ça.
01:17:10Pour reprendre, un président de la République
01:17:12ne devrait pas faire ça.
01:17:14Si le moment est grave, il aurait pu
01:17:16avoir une position
01:17:18en surplomb, au-dessus de la mêlée,
01:17:20dire ce qu'il pensait de la situation.
01:17:22Mais venir
01:17:24prendre cette étiquette
01:17:26lorsqu'on connaît
01:17:28la façon dont François Hollande a eu
01:17:30à lutter contre ses propres
01:17:32frondeurs, lorsqu'il était président de la République.
01:17:34Il y a encore l'extrême-gauche
01:17:36qu'incarnaient certains membres de son gouvernement
01:17:38comme Madame Taubira, qui maintenant a lâché les chevaux.
01:17:40C'était des frondeurs, j'allais dire,
01:17:42qui étaient encore cadrables.
01:17:44Mais aujourd'hui, c'est absolument n'importe quoi.
01:17:46Mais je vais vous dire,
01:17:48on peut penser qu'à un Président normal,
01:17:50le droit national, d'une certaine manière,
01:17:52Zemmour a normalisé
01:17:54Marine Le Pen.
01:17:56Et bien je pense qu'avec la démarche
01:17:58électoraliste de François Hollande,
01:18:00il va normaliser l'islamo-gauchisme.
01:18:02A l'insu de son plein gré,
01:18:04mais il est extrêmement retort politiquement.
01:18:06Et il y a quelques semaines, j'ai eu l'occasion
01:18:08de faire une longue interview
01:18:10avec lui, dans mon club L'Hémicycle.
01:18:12J'ai bien vu que François Hollande
01:18:14avait toujours envie,
01:18:16sans doute, de la fonction suprême.
01:18:18Quand il répond à vos questions avec subtilité,
01:18:20avec intelligence, avec épaisseur politique,
01:18:22vous semblez bien que ça le
01:18:24tarbiscote encore.
01:18:26Donc je ne sais pas comment tout ça va se terminer,
01:18:28mais pardonnez-moi, c'est un spectacle pitoyable.
01:18:307h23 sur CNews.
01:18:32On marque une courte pause dans un instant.
01:18:34On ira du côté de Marseille,
01:18:36où le Rassemblement National a fait une percée
01:18:38dans certains quartiers, encore davantage
01:18:40qu'aux précédentes élections.
01:18:42Ce vote Rassemblement National qui évolue
01:18:44beaucoup au cours des dernières années.
01:18:46Il touche davantage les femmes, il touche davantage
01:18:48de catégories socialisées. On fera le point complet
01:18:50dans notre prochaine édition à 7h30.
01:18:52A tout de suite.
01:18:54De retour sur le plateau
01:18:56de la matinale week-end avec une grande équipe
01:18:58autour de la table. Marine Sabourin,
01:19:00Éric Revelle, Michel Taubé, Laudy Huchard
01:19:02et notre chroniqueur royal, Bertrand Dekers.
01:19:04Voici tout de suite les titres de votre
01:19:06journal de 7h30.
01:19:08A la une, on vous emmène ce matin à Marseille,
01:19:10où, comme dans de très nombreux quartiers populaires,
01:19:12le vote RN est arrivé en tête des élections européennes,
01:19:14notamment dans le 10e arrondissement.
01:19:16C'est là que la jeune Sokaina a été tuée dans sa chambre
01:19:18alors qu'elle étudiait, touchée par une balle perdue.
01:19:20Des habitants qui se sentent seuls
01:19:22face à la délinquance et l'insécurité.
01:19:24La dissolution constitue un risque
01:19:26majeur pour le pays. Ce sont les mots
01:19:28de Nicolas Sarkozy à la une du JDD
01:19:30ce matin. Il condamne l'initiative
01:19:32d'Emmanuel Macron, tout comme son discours
01:19:34condamnant le vote des extrêmes.
01:19:36On ne peut pas vouloir donner la parole aux Français,
01:19:38en disqualifiant certains par avance
01:19:40les détails avec Elodie Huchard sur ce
01:19:42plateau. Et puis,
01:19:44à 7h45, ce sera donc l'heure de la chronique
01:19:46royale de Bertrand Dekers, qui nous vend
01:19:48un petit peu de rêve ce matin. Il nous fait le
01:19:50classement des têtes couronnées les plus fortunées
01:19:52d'Europe. Alors, si vous cherchez
01:19:54à séduire des princes ou des princesses, on vous aide
01:19:56à faire votre choix parmi les monarchies
01:19:58européennes. S'il y a des
01:20:00personnes de libre, bien sûr.
01:20:02Restez bien à l'écoute sur ces news.
01:20:04Allez, on commence avec
01:20:06le rassemblement national placé
01:20:08en tête des élections européennes dans 93%
01:20:10des communes françaises,
01:20:12y compris les communes classées à gauche.
01:20:14On essaie de comprendre, ce matin, les ressorts
01:20:16de ce vote. Nous sommes allés, par exemple,
01:20:18à Marseille où l'ORN a décroché
01:20:2030% des voix devant LFI et le Parti
01:20:22socialiste. La cité fosséenne a été
01:20:24frappée ces derniers mois par un nombre record
01:20:26d'homicides liés au trafic de drogue.
01:20:28La sécurité, l'immigration et le pouvoir d'achat
01:20:30sont devenus les principales préoccupations
01:20:32des Marseillais. Stéphanie Rouquet est allée
01:20:34rencontre-garder.
01:20:38A Marseille, le quartier Saint-Is
01:20:40est encore marqué par le drame.
01:20:42La mort de la jeune Sokaïna en septembre
01:20:44dernier, tuée dans sa chambre par une balle
01:20:46perdue. Dans cet arrondissement,
01:20:48la liste du rassemblement national
01:20:50est arrivée en tête avec plus
01:20:52de 40% des voix,
01:20:547 points de plus qu'aux européennes de 2019.
01:20:56On voit de plus en plus
01:20:58la pauvreté qui augmente.
01:21:00Les gens cherchent
01:21:02où on peut trouver un espoir.
01:21:04Tout simplement.
01:21:06Ce n'est pas étonnant du tout.
01:21:08Des électeurs RN
01:21:10qui se sentent abandonnés par le gouvernement
01:21:12actuel. L'électricité
01:21:14le monte, le loyer le monte.
01:21:16Où on va ? Donc c'est une solution
01:21:18le rassemblement national ? Oui, largement.
01:21:20Ce n'est pas parce que c'est Madame
01:21:22Le Pen, mais c'est parce que
01:21:24c'est le sale Français
01:21:26qui s'occupe pour les Français.
01:21:28Les gens ne se sentent plus en sécurité.
01:21:30Il y a trop de...
01:21:32Comment dire ? Les loyers augmentent,
01:21:34les factures. Il y a plein de choses
01:21:36que...
01:21:38Il ne faut rien pour combattre
01:21:40ce mal. Le gouvernement actuel ?
01:21:42Oui. Et Bardela, qu'est-ce qu'il peut faire de mieux ?
01:21:44J'espère qu'il y aura plus
01:21:46de sécurité pour les gens. Tout ce qui se passe
01:21:48dans les cités,
01:21:50même dans les grandes
01:21:52villes.
01:21:54On n'est pas à l'abri de ce qui s'est
01:21:56passé. Ici, c'est un drame quand même.
01:21:58Ces électeurs du rassemblement
01:22:00national l'assurent. Ils se mobiliseront
01:22:02pour les législatives anticipées.
01:22:04Pour eux, ce parti
01:22:06représente la seule chance de voir
01:22:08leur quotidien s'améliorer.
01:22:10Éric Revel,
01:22:12je trouve qu'il est assez important ce reportage
01:22:14parce qu'on a tendance à extrémiser,
01:22:16diaboliser le vote RN,
01:22:18le vote des Français.
01:22:20Il faut comprendre les ressorts aussi de ce vote
01:22:22et les aspirations de ces Français
01:22:24qui votent pour le rassemblement national,
01:22:26notamment à la sécurité
01:22:28dans ces quartiers.
01:22:30Oui, je le dis avec gravité. Il y a un poème
01:22:32de Jacques Prévert qui me revient en tête
01:22:34qui était « Le désespoir est assis sur un banc ».
01:22:36Quand on voit ces gens
01:22:38qui habitent dans des cités
01:22:40gangrénées par le trafic de drogue,
01:22:42on peut dire que le désespoir
01:22:44est assis ou vit
01:22:46dans ces quartiers abandonnés.
01:22:50C'est le mot qui revient de leur part, l'abandon,
01:22:52le sentiment d'abandon.
01:22:54Je pense que si on creusait un peu,
01:22:56on s'apercevrait qu'ils n'espèrent pas,
01:22:58j'imagine, du jour au lendemain que leur situation
01:23:00changera. Parce qu'il n'y a pas
01:23:02de baguette magique. Parce que du jour au lendemain
01:23:04les loyers ne vont pas baisser. Parce que du jour au lendemain
01:23:06la sécurité ne va pas être rétablie.
01:23:08Mais ça veut dire que pour ceux qui
01:23:10votent et qui ne s'abstiennent pas dans ces
01:23:12quartiers-là, ça veut dire que le vote
01:23:14de l'espoir est représenté par le RN.
01:23:16Pardon de le souligner aussi,
01:23:18mais quelle humiliation pour le
01:23:20président de la République qui avait fait
01:23:22de Marseille, c'est sans doute la ville dans laquelle
01:23:24il s'est le plus déplacé
01:23:26depuis qu'il est président de la République. C'est quand même
01:23:28le président de la République qui a mis en place,
01:23:30à coût de milliards d'euros,
01:23:32un plan entre guillemets de sauvetage
01:23:34Grand Marseille. Pour le résultat
01:23:36qu'il doit constater aujourd'hui. C'est-à-dire que
01:23:38même à Marseille
01:23:40qui est détenue, je le rappelle, par une
01:23:42coalition de gauche, et bien dans
01:23:44certains quartiers basculent et
01:23:46passent au vote du RN.
01:23:48Ça veut dire que le désespoir
01:23:50peut être formulé par ce vote-là
01:23:52est la dernière marche
01:23:54avant peut-être un soulèvement.
01:23:56Ce n'est pas impossible parce que dans des cités
01:23:58où on peut être victime collatérale
01:24:00des trafiquants de drogue, dans
01:24:02ces cités où finalement la vie des
01:24:04gens qui n'ont rien à se reprocher
01:24:06est pourrie quotidiennement, et bien le
01:24:08seul espoir aujourd'hui pour ces gens-là
01:24:10c'est de voter RN.
01:24:12Pour l'instant le soulèvement il se fait par les yeux, on a à minima
01:24:14par ce vote pour le RN.
01:24:16Depuis des décennies ils devraient s'interroger
01:24:18sur ce résultat, sur ce
01:24:20fiasco, et ce n'est pas en stigmatisant
01:24:22en se moquant, en
01:24:24ironisant sur le vote RN
01:24:26qu'on trouvera une solution pour ce pays.
01:24:28C'est pour ça que c'est important de comprendre les ressorts de ce vote.
01:24:30Pourquoi le RN
01:24:32incarne davantage la sécurité qu'un autre parti,
01:24:34que la majorité présidentielle par exemple ?
01:24:36Parce que Emmanuel Macron n'a pas su
01:24:38n'a pas voulu incarner
01:24:40le discours d'autorité.
01:24:42Il a d'ailleurs paradoxalement renforcé les moyens de la police
01:24:44de la justice,
01:24:46de l'armée, mais
01:24:48en termes de discours politique il ne l'a pas
01:24:50assumé le discours sécuritaire.
01:24:52Et puis les habitants de ces quartiers, à Marseille
01:24:54il y a eu des dizaines
01:24:56d'assassinats, de règlements de comptes,
01:24:58une montée extrême
01:25:00de la toxicomanie, et les
01:25:02Français ont beaucoup de bon sens, ils se disent
01:25:04qui est le plus à même de répondre
01:25:06à ce besoin sécuritaire,
01:25:08ce besoin de sécurité ?
01:25:10Les insoumis, ils veulent désarmer
01:25:12les policiers, c'est pas en désarmant les
01:25:14policiers qu'on va permettre
01:25:16dans ces quartiers de rétablir l'ordre, et
01:25:18Emmanuel Macron n'assume pas, n'a jamais
01:25:20assumé un discours d'autorité. Donc
01:25:22effectivement ils se disent on va tenter
01:25:24la solution Rassemblement National,
01:25:26et c'est vrai que c'est un véritable séisme politique
01:25:28que de voir le
01:25:30Rassemblement National devant les
01:25:32insoumis dans des quartiers populaires
01:25:34comme ceux de Marseille. Mais vous savez
01:25:3693% des communes de
01:25:38France ont mis le Rassemblement National
01:25:40devant les autres listes aux
01:25:42communes européennes. Il y a manifestement une bascule
01:25:44qui est en train de se faire, et notamment
01:25:46parce qu'il y a une demande, certes de pouvoir
01:25:48d'achat, mais aussi de sécurité
01:25:50de la part des Français. Alors sécurité,
01:25:52pouvoir d'achat, autre sujet
01:25:54majeur pour les Français,
01:25:56l'immigration. On va s'arrêter quelques instants
01:25:58et vous allez le commenter, Eric Revelle, sur le
01:26:00programme du Nouveau Front Populaire concernant
01:26:02l'immigration, un programme qui semble aller
01:26:04à rebours de ce qu'attendent
01:26:06aujourd'hui les Français. Oui, en cas de victoire
01:26:08aux législatives, les partis de gauche veulent abroger la loi
01:26:10Asile et Immigration, régulariser les
01:26:12travailleurs et les étudiants étrangers, ou créer
01:26:14un statut de déplacé climatique.
01:26:16Le détail de leur programme avec Juliette Sadat.
01:26:18Dans le programme
01:26:20présenté par le Nouveau Front Populaire,
01:26:22un volet intitulé
01:26:24Garantir un accueil digne,
01:26:26énumérant ses mesures de politique migratoire.
01:26:28L'alliance de gauche entend d'abord
01:26:30abroger les lois Asile et Immigration
01:26:32votées sous Emmanuel Macron,
01:26:34régulariser les travailleurs, étudiants
01:26:36ou encore parents d'enfants scolarisés
01:26:38et instituer la carte de séjour
01:26:40de 10 ans comme titre de séjour
01:26:42de référence. L'alliance prône
01:26:44la création d'un statut de déplacé
01:26:46climatique et celle d'une voie
01:26:48légale et sécurisée d'immigration.
01:26:50Les partis de gauche veulent également
01:26:52la mise en place d'une agence de sauvetage
01:26:54en mer et sur terre et souhaitent entre autres
01:26:56garantir l'accès à l'aide médicale
01:26:58d'Etat, le droit du sol intégral
01:27:00pour les enfants nés en France
01:27:02et faciliter l'obtention de la nationalité
01:27:04française.
01:27:06On a 66% des français qui souhaitent
01:27:08un rétablissement des frontières dans l'espace Schengen
01:27:10pour les ressortissants non-européens
01:27:12face à l'importance aujourd'hui des
01:27:14flux migratoires, sondage CSA pour CNews paru
01:27:16le 30 mai dernier, mais des sondages de ce type, on en a eu
01:27:18plein qui montrent
01:27:20à quel point les français attendent aujourd'hui
01:27:22la lutte contre
01:27:24les flux migratoires clandestins et pas seulement
01:27:26à droite d'ailleurs, à gauche également.
01:27:28Oui, alors ce qui est
01:27:30intéressant évidemment c'est de souvenir que
01:27:32dans les sondages, après le pouvoir d'achat, la question
01:27:34de l'immigration elle est déterminante
01:27:36pour les français, donc c'est pas un petit thème,
01:27:38mais ce qui est absolument incroyable quand même
01:27:40je me permets de le souligner dans
01:27:42ce plan immigration du
01:27:44nouveau Front Populaire, c'est de voir que
01:27:46finalement d'une certaine manière
01:27:48ce programme économique
01:27:50d'ultra-gauche vient au secours
01:27:52du MEDEF, vient au secours du MEDEF.
01:27:54Et je m'explique, le MEDEF par la voix
01:27:56de son président Patrick Martin considère
01:27:58et a appuyé d'ailleurs cette
01:28:00loi Asie de Migration, considère
01:28:02que comme il y a un déficit démographique
01:28:04en France et que les entreprises
01:28:06vont avoir besoin de main-d'oeuvre, c'est bien
01:28:08de mettre en place des titres de séjour
01:28:10plus ou moins provisoires pour pouvoir
01:28:12fournir une main-d'oeuvre, parfois à bon marché
01:28:14à des secteurs
01:28:16économiques qui sont en déficit de main-d'oeuvre.
01:28:18D'une certaine manière ce que
01:28:20propose LFI, c'est ni plus
01:28:22ni moins que de répondre à cette
01:28:24demande du patronat
01:28:26sans d'ailleurs
01:28:28expliquer s'il y aura un minimum
01:28:30j'exagère évidemment, mais s'il y aura
01:28:32par exemple un minimum salarial pour
01:28:34ces gens immigrés, parce que le vrai
01:28:36problème aujourd'hui, c'est pas seulement des
01:28:38travailleurs illégaux qui rentrent dans
01:28:40le pays, c'est le montant de rémunération
01:28:42auquel ces travailleurs sont payés
01:28:44par rapport souvent à des
01:28:46travailleurs français. Donc moi je trouve ça absolument
01:28:48incroyable que personne n'ait soulevé
01:28:50cette contradiction, de voir que
01:28:52au-delà des exubérances
01:28:54sur ouvrons
01:28:56la France à
01:28:58l'immigration illégale,
01:29:00personne n'a souligné le fait
01:29:02que pour le coup le MEDEF
01:29:04risque d'applaudir, ils le feront pas,
01:29:06mais dès demain ce programme...
01:29:08L'œil de l'éditorialiste éco
01:29:10qui est sur ce plateau évidemment.
01:29:12C'est intéressant quand même de le dire.
01:29:14Et puis ça veut dire quoi un titre de séjour de 10 ans ?
01:29:16Ça veut dire quoi ? Ça veut dire qu'une fois que la
01:29:18personne qui était en situation illégale
01:29:20qui est devenue légale grâce au
01:29:22programme exubérant de la France insoumise,
01:29:24on la vire au bout de 10 ans, une fois qu'elle a une famille,
01:29:26une fois qu'elle a des enfants, une fois qu'ils sont scolarisés.
01:29:28Non, ça n'existe pas.
01:29:30Pour aller peut-être plus vite,
01:29:32la gauche...
01:29:34La gauche...
01:29:36Non mais c'est toujours pas ça ce que vous dites,
01:29:38mon cher Éric.
01:29:40La gauche ouvrière est morte,
01:29:42la gauche immigrationniste
01:29:44est devant nous. Et c'est clair,
01:29:46il y a un choix de la part des insoumis
01:29:48d'être pro-immigrationniste
01:29:50et j'ajoute identitaire,
01:29:52communautariste, éloquiste,
01:29:54mais ça va un peu ensemble.
01:29:56La dissolution constitue un risque majeur
01:29:58pour le pays. Nicolas Sarkozy
01:30:00à la une du JDD ce matin. On en parle avec vous
01:30:02Élodie Huchard, l'ancien chef de l'État,
01:30:04commente cette décision d'Emmanuel Macron
01:30:06mais aussi le succès du Rassemblement National
01:30:08et son alliance avec les Républicains.
01:30:10Oui et d'abord il revient effectivement sur
01:30:12la dissolution. Alors il ne valide pas ce choix
01:30:14et il explique pourquoi. Il dit
01:30:16donner la parole au peuple français pour justifier
01:30:18la dissolution est un argument curieux puisque
01:30:20c'est précisément ce que venaient de faire plus de
01:30:2225 millions de français dans les urnes.
01:30:24Il dit aussi que le risque et que le vote
01:30:26pour le Rassemblement National
01:30:28se confirme et puis il explique effectivement
01:30:30que ce risque de dissolution,
01:30:32que cette dissolution est un risque majeur pour le pays
01:30:34comme pour le Président. Pourquoi pour le
01:30:36pays ? Parce qu'il estime que le pays est fracturé
01:30:38comme jamais pour le Président parce que ça va sans doute
01:30:40restreindre ses pouvoirs alors qu'il aurait besoin
01:30:42davantage de pouvoir sur le Rassemblement
01:30:44National. D'abord sur les scores aux
01:30:46Européennes. Il ne se dit pas surpris.
01:30:48Premièrement ce sont des élections intermédiaires
01:30:50donc souvent défavorables au pouvoir.
01:30:52Il dit aussi j'avais eu l'occasion de mettre en garde
01:30:54contre la stratégie d'élargissement accéléré
01:30:56et sans fin de l'Europe vers l'Ukraine
01:30:58et puis il explique que l'Europe est à un tournant
01:31:00de son histoire, que le modèle ne fonctionne plus
01:31:02donc qu'il faut le remanier
01:31:04et puis surtout ce qui est intéressant c'est la
01:31:06vision qu'il a des électeurs du Rassemblement National.
01:31:08Il déclare on ne peut pas vouloir
01:31:10donner la parole aux français et en disqualifier
01:31:12certains par avance. C'est aussi une position
01:31:14extrême de disqualifier moralement
01:31:16une parole en considérant qu'elle serait
01:31:18par nature en dehors d'un cadre républicain
01:31:20si on peut se présenter à une élection
01:31:22on est donc par nature républicain.
01:31:24Il sait sans doute que c'est un bon moyen de contrer
01:31:26le Rassemblement National, d'aller contrer
01:31:28le parti plutôt sur ses idées que sur
01:31:30des caricatures ou d'aller dire à ses électeurs
01:31:32qu'ils ont tort, ce qui en général ne marche
01:31:34jamais. Il reconnaît aussi
01:31:36que le Rassemblement National a changé
01:31:38qu'il n'est plus celui de Jean-Marie Le Pen par exemple
01:31:40mais il pointe un petit manque d'expérience
01:31:42du côté de Jordan Bardella
01:31:44même s'il dit que ce n'est pas de sa faute parce qu'il est jeune
01:31:46il n'a jamais été aux responsabilités
01:31:48il parle rapidement aussi d'Emmanuel Macron
01:31:50il reconnaît certaines choses qu'il a pu bien faire
01:31:52mais quand même lui envoie
01:31:54un bon tacle, il dit
01:31:56je regrette cependant son inclination à croire
01:31:58que son intelligence lui permettra de contourner
01:32:00des contradictions nationales
01:32:02ce qui l'empêche de les trancher. Or le Président
01:32:04ne doit pas esquiver, il doit décider
01:32:06et puis un dernier mot sur ce qui se passe dans sa famille politique
01:32:08Les Républicains
01:32:10il accorde deux torts à Éric Ciotti
01:32:12d'abord d'avoir tranché le débat
01:32:14qui n'existe réellement en interne
01:32:16il explique aussi que l'union des droits doit se faire par les militants
01:32:18et pas par les chefs de parti
01:32:20et puis surtout il estime que ce n'était pas le bon moment
01:32:22et pas forcément la meilleure stratégie
01:32:24il déclare cette alliance est d'autant plus inopportune
01:32:26quand la droite républicaine est si faible car il s'agit alors
01:32:28d'une absorption, être le supplétif
01:32:30du Rassemblement National n'est pas une ambition
01:32:32mais un constat de renoncement. Interview fleuve
01:32:34de Nicolas Sarkozy, qu'est-ce que vous en retenez Éric Revel ?
01:32:36plein de choses, c'est que d'abord Nicolas Sarkozy
01:32:38est un très bon analyse politique
01:32:40il a peut-être été moins
01:32:42dans l'action lorsqu'il était Président de la République
01:32:44mais là du coup il a du surplomb
01:32:46il a de la bouteille. A tout le contraire de François Hollande
01:32:48oui enfin quand je dis
01:32:50analyse politique c'est peut-être pas
01:32:52l'opinion que vous avez exprimée tout à l'heure
01:32:54quand je dis analyse politique j'espère que vous l'avez compris
01:32:56il y a quand même un peu de
01:32:58d'ironie chez moi, pourquoi je dis ça ?
01:33:00parce que Nicolas Sarkozy
01:33:02a été très longtemps
01:33:04très proche d'Emmanuel Macron
01:33:06c'est lui qui a conceptualisé le fait
01:33:08que LR devait être
01:33:10non pas les supplétifs pour reprendre son mot
01:33:12du RN mais les supplétifs de la Macronie
01:33:14à l'Assemblée Nationale
01:33:16c'est quand même lui qui a
01:33:18expliqué que
01:33:20sa famille politique ne pouvait plus
01:33:22rester entre deux eaux et qu'elle devait
01:33:24s'allier oui
01:33:26à la majorité relative
01:33:28à l'Assemblée Nationale
01:33:30donc très bonne analyse politique
01:33:32de l'ancien chef de l'État, ça il n'y a pas de doute
01:33:34mais dans l'action lorsqu'il était au pouvoir
01:33:36est-ce qu'il ne se
01:33:38sentirait pas un peu responsable
01:33:40aujourd'hui après
01:33:42un mandat d'une partie
01:33:44de la croissance exponentielle du vote RN ?
01:33:46Est-ce que le fait
01:33:48qu'il ait beaucoup suscité l'espoir
01:33:50et que finalement il n'ait que peu
01:33:52tenu ses promesses n'est pas
01:33:54aussi l'un des moteurs du vote
01:33:56RN ?
01:33:58Pardon mais on peut quand même se poser
01:34:00la question, maintenant il y a plein de choses qui sont
01:34:02très justes dans cette
01:34:04interview du journal du dimanche.
01:34:06Sur ces news, le rappel de l'actualité, Marine Sabourin.
01:34:36Et c'est donc l'heure de la chronique royale de notre ami Bertrand Dekers.
01:34:38Bonjour Bertrand.
01:34:40Bonjour Antony.
01:34:42Alors la semaine dernière, vous nous avez fait un petit tour
01:34:44des monarchies qui règnent
01:34:46sur l'Europe.
01:34:48Aujourd'hui, vous allez nous vendre un petit peu
01:34:50de rêve.
01:34:52C'est-à-dire que vous nous avez fait un petit tour
01:34:54des monarchies qui règnent sur l'Europe.
01:34:56C'est-à-dire que vous nous avez fait un petit tour
01:34:58des monarchies qui règnent sur l'Europe.
01:35:00C'est-à-dire que vous nous avez fait un petit tour
01:35:02des monarchies qui règnent sur l'Europe.
01:35:04Aujourd'hui, vous allez nous vendre un petit peu de rêve.
01:35:06Vous allez nous faire le classement
01:35:08des têtes couronnées les plus fortunées
01:35:10du continent. Alors ma première question,
01:35:12c'est évidemment, qui est le plus riche ?
01:35:14Qui est le plus riche ? Et bien étonnamment,
01:35:16ce n'est pas un roi, c'est un prince.
01:35:18Alors on va penser un peu vite
01:35:20au prince Albert de Monaco.
01:35:22Pas du tout. Vous allez voir que celui-là
01:35:24est bien plus riche encore que le prince Albert de Monaco.
01:35:26C'est le prince du Liechtenstein,
01:35:28Hans Adam II. Vous savez, le Liechtenstein,
01:35:30c'est cette minuscule principauté
01:35:32de 39 000 habitants seulement
01:35:34qui est enclavée entre la Suisse
01:35:36et l'Autriche. Et bien,
01:35:38c'est très simple, le prince possède quasiment
01:35:40la quasi-totalité du territoire
01:35:42avec une fortune estimée
01:35:44à près de 9 milliards d'euros.
01:35:46Ça en fait donc la 265ème
01:35:48personne la plus riche du monde.
01:35:50Ses avoirs sont surtout
01:35:52placés dans des banques
01:35:54privées, évidemment, et dans des
01:35:56biens immobiliers. Et on dit aussi
01:35:58que sa collection d'arts est unique
01:36:00au monde. 1600 toiles
01:36:02de maître, 700 sculptures
01:36:04et près de 30 000 objets d'art.
01:36:06Et qui trouve-t-on en numéro 2, Bertrand ?
01:36:08En deuxième position, ce n'est pas un roi
01:36:10non plus, c'est un grand-duc.
01:36:12Le grand-duc du Luxembourg. Vous savez,
01:36:14ce minuscule état, lui aussi,
01:36:16qui comporte non moins de 120 banques
01:36:18uniquement sur son territoire
01:36:20comme son confrère, d'ailleurs.
01:36:22Le grand-duc de Luxembourg
01:36:24jouit d'une imposition
01:36:26très privilégiée
01:36:28et il possède également
01:36:30beaucoup de biens immobiliers, dont
01:36:32une très belle villa dans le sud de la France
01:36:34qui voisine avec le Fort Brégançon
01:36:36et qui s'appelle la Tour Sarazine.
01:36:38Sa fortune est estimée à 3,3
01:36:40milliards d'euros. Et alors dans ce
01:36:42classement, est-ce qu'il y a un prince,
01:36:44un roi qui ne paye aucun impôt ?
01:36:46Eh bien oui, justement, il est en position numéro
01:36:483, c'est le prince Albert de
01:36:50Monaco. Il ne paye absolument aucun
01:36:52impôt sur une fortune
01:36:54qui est estimée à près
01:36:56d'un milliard d'euros. Sa fortune
01:36:58à lui, elle est surtout constituée
01:37:00et il est le principal actionnaire de la
01:37:02SBM, vous savez, la Société des Bars de Mer
01:37:04qui est vraiment cette grande entreprise à
01:37:06Monaco qui possède tous les restaurants,
01:37:08les casinos, les palaces, les boîtes de nuit
01:37:10de la principauté. Et il
01:37:12se dit également que comme il est chef d'entreprise
01:37:14de son minuscule état, le prince,
01:37:16eh bien dès que l'on construit un nouvel
01:37:18immeuble à Monaco et Dieu que l'on a
01:37:20construit, eh bien on réserve au prince
01:37:22un appartement et rarement le plus
01:37:24cher, c'est très souvent les derniers étages avec vue
01:37:26imprenable sur la mer. Alors moi
01:37:28j'avais une idée peut-être,
01:37:30enfin probablement préconçue puisque c'est pas le cas, je pensais
01:37:32que Charles III était le premier et
01:37:34il n'apparaît pas dans votre classement ? Pas du tout, il arrive en quatrième
01:37:36position, Charles III, avec
01:37:38une fortune bien moins élevée
01:37:40que ses petits collègues
01:37:42avec une fortune bien moins élevée
01:37:44que ses petits collègues
01:37:46puisque sa fortune
01:37:48qui est estimée
01:37:50à 550 millions
01:37:52d'euros, elle est constituée, c'est une assiette
01:37:54anglaise un peu en quelque sorte, qui est
01:37:56constituée de châteaux privés,
01:37:58de terres agricoles, d'immobiliers,
01:38:00de chevaux, de bijoux,
01:38:02de collections d'art également pour la
01:38:04petite afogee Caroling, vous savez la maman
01:38:06d'Harry Potter, qui est bien plus riche
01:38:08que lui. Depuis
01:38:101993, le roi paye lui des appôts
01:38:12à l'inverse par exemple du
01:38:14Liechtenstein ou de Monaco
01:38:16et il faut savoir que, soulignons que
01:38:18le Sovereign Grant en
01:38:20Angleterre, vous savez c'est cette institution
01:38:22qui donne une enveloppe chaque année au roi
01:38:24pour pouvoir exercer son métier
01:38:26et de 120 millions d'euros
01:38:28ces 120 millions d'euros vont lui permettre
01:38:30de financer ce qu'on appelle la firme
01:38:32la maison royale et il faut
01:38:34savoir que pour chaque anglais, les Winsor
01:38:36coûtent 1,66 euros
01:38:38par contribuable. Et alors quel est le roi
01:38:40le plus pauvre d'Europe ? Alors tout est relatif
01:38:42pour ceux qui nous écoutent,
01:38:44on parle de roi pauvre, c'est sûrement
01:38:46pas quelqu'un de très pauvre. Eh bien je suis bien triste
01:38:48parce que c'est mon roi à moi, c'est le roi
01:38:50premier des Belges, c'est le roi de Belgique
01:38:52absolument. Je n'y pensais plus. Avec une
01:38:54fortune estimée à 12,5
01:38:56millions d'euros seulement, vous l'avez
01:38:58dit, tout est absolument
01:39:00relatif. Alors ne le plaignons pas
01:39:02trop, vous avez raison, puisqu'en Belgique
01:39:04ils ont eu cette subtilité, on le doit
01:39:06à Léopold II, de créer ce qu'on appelle la
01:39:08donation royale. La donation
01:39:10royale c'est toute une série de patrimoines
01:39:12assez exceptionnels dont les fameuses serres royales
01:39:14de l'Aachen qui sont un peu
01:39:16de Louvre botanique que la
01:39:18Belgique n'a pas. Eh bien,
01:39:20cette donation royale, elle a été
01:39:22constituée par Léopold II et elle appartient
01:39:24à l'Etat, elle est donc financée
01:39:26par l'Etat, mais les biens qui la composent
01:39:28ne peuvent être, comment dire,
01:39:30occupés que par les membres de la famille royale.
01:39:32Bertrand, je suis désolé, je ne résiste pas
01:39:34à vous faire dire un petit mot sur l'apparition
01:39:36de Kate hier. Absolument. Très rapidement.
01:39:38On l'a vue, rayonnante, sublime,
01:39:40on la disait morte, on la
01:39:42disait presque, on ne
01:39:44la verra plus jamais, mon Dieu, elle est
01:39:46aux portes de la mort. On voit bien qu'une fois
01:39:48encore, les Windsor ont réussi
01:39:50à garder secret ce qu'ils le voulaient,
01:39:52elle se reposait, elle se rétablissait.
01:39:54Alors elle a dit, dans un communiqué
01:39:56sur les réseaux sociaux, qu'elle n'est pas encore
01:39:58au bout de sa maladie, qu'elle
01:40:00continue à se battre, qu'elle connaît des hauts
01:40:02et qu'elle connaît des bas, mais on l'a vue en tout cas.
01:40:04Elle a joué la plus belle carte
01:40:06que les Windsor peuvent faire, celle du glamour.
01:40:08Merci Kate. Elle est revenue et le
01:40:10monde entier, je trouve, en est rassuré.
01:40:12Merci à vous Bertrand Descarces
01:40:14pour votre chronique royale, tout de suite les sports.
01:40:16Votre
01:40:18programme avec Nutribullet.
01:40:20Un maximum de nutriments en un minimum d'efforts.
01:40:22Et oui, c'est aussi simple que ça
01:40:24avec Nutribullet. Rejoindre
01:40:26le mouvement de la rénovation énergétique.
01:40:28Votre programme avec Groupe Verlaine. Pour
01:40:30devenir franchisé dans les énergies renouvelables.
01:40:32Groupe Verlaine.
01:40:34Marine, hier il y avait du rugby
01:40:36avec le Top 14. Oui, la Rochelle s'est
01:40:38imposée 34-29 sur le
01:40:40terrain de Toulon. De retour en phase finale
01:40:42pour la première fois depuis 2018.
01:40:44Les Toulonnais n'ont pas su s'imposer.
01:40:46Les Rochelais auront l'occasion de prendre leur revanche
01:40:48de la finale perdue la saison dernière.
01:40:50Puisqu'ils rejoignent Toulouse, tenant du
01:40:52titre en demi-finale du Top 14.
01:40:54Rendez-vous vendredi prochain à 21h.
01:40:56Et c'était évidemment à suivre sur Canal+.
01:41:10...
01:41:12...
01:41:14...
01:41:16...
01:41:18...
01:41:20...
01:41:22...
01:41:24...
01:41:26...
01:41:28...
01:41:30...
01:41:32...
01:41:34...
01:41:36...
01:41:38...
01:41:40...
01:41:42...
01:41:44...
01:41:46...
01:41:48...
01:41:50...
01:41:52...
01:41:54La météo de votre dimanche
01:41:56avec vous Karine Durand. Encore des pluies
01:41:58qui nous attendent. Oui, une perturbation
01:42:00vraiment très pluvieuse
01:42:02qui aborde en ce moment le centre-ouest.
01:42:04On pourra avoir 30 à 40 mm de pluie
01:42:06d'ici la fin de journée.
01:42:08Tout cela remonte vers les régions centrales,
01:42:10vers le bassin parisien en ce moment,
01:42:12et puis ensuite vers les Ardennes.
01:42:14Ailleurs, c'est variable. Quelques averses possibles
01:42:16sur les côtes de la Manche. Encore une fois, du beau temps
01:42:18pour le sud et en particulier le sud-est
01:42:20avec un ciel très dégagé
01:42:22sur les bords de la Méditerranée.
01:42:24Au cours de l'après-midi, on retrouve cette même perturbation
01:42:26à peu près sur les mêmes régions.
01:42:28Elle descend un peu plus sur le centre.
01:42:30Elle rejoint également l'Alsace.
01:42:32Quelques orages parfois forts peuvent éclater
01:42:34au nord du bassin parisien
01:42:36et toujours du beau temps pour le sud-est
01:42:38avec un petit peu de vent quand même.
01:42:40Les températures toujours un peu fraîches ce matin
01:42:42mais en légère hausse quand même.
01:42:4414 degrés à Paris.
01:42:4617 en descendant vers Nice et Cannes.
01:42:48Au cours de l'après-midi, on retrouve des températures
01:42:50toujours un peu basses au nord
01:42:52mais elles remontent d'un à deux degrés supplémentaires.
01:42:5422 à Paris et un maximum de 29
01:42:56pour Ajaccio.
01:42:58C'était la météo avec Pacific Company.
01:43:00Luxe, rareté et objet d'exception.
01:43:04Pacific-company.com
01:43:06C'était la météo avec Groupe Verlaine.
01:43:08Installateurs de panneaux photovoltaïques
01:43:10garantis à vie avec contrat de maintenance.
01:43:12Groupe Verlaine, le climat de confiance.
01:43:14On n'en peut plus de la pluie.
01:43:16On va finir par délocaliser le plateau
01:43:18de CNews dans le sud de la France.
01:43:20Bienvenue à tous ceux qui nous rejoignent.
01:43:22Bon réveil à tous. Il est 8h sur CNews.
01:43:24Vous êtes dans la matinale week-end avec Gabrielle Cluzel
01:43:26qui nous a rejoint sur ce plateau. Bonjour Gabrielle.
01:43:28Bonjour Anthony.
01:43:30Directrice de la rédaction de Boulevard Voltaire,
01:43:32Elodie Huchard pour commenter l'actualité politique
01:43:34du service politique de CNews.
01:43:36Toujours avec nous sur ce plateau
01:43:38Eric Revelle, journaliste.
01:43:40Mesdames, messieurs, bonjour.
01:43:42Bonjour Eric.
01:43:44Et bien sûr Marine Sabourin pour l'EGT
01:43:46qui m'accompagne comme à son habitude.
01:43:48Bonjour à vous Marine.
01:43:50Et bonjour à tous nos téléspectateurs.
01:43:52Voici les titres de votre journal de 8h à la une.
01:43:54Après l'investiture d'Adrien Quatennens,
01:43:56condamné pour violences conjugales.
01:43:58Après l'investiture de Raphaël Arnaud,
01:44:00un antifa réputé violent.
01:44:02Une autre candidature de la France Insoumise
01:44:04interroge ce matin, Ali Diouara
01:44:06dont les messages sur les réseaux sociaux
01:44:08sont truffés de références aux Juifs et aux Blancs.
01:44:10Il brigue le siège de l'actuel député Raquel Garrido,
01:44:12victime de la purge de Jean-Luc Mélenchon.
01:44:14Jean-Luc Mélenchon qui répond d'ailleurs
01:44:16aux critiques ce matin.
01:44:18Les investitures à vie n'existent pas.
01:44:20Il en profite aussi pour flatter
01:44:22ses plus fidèles lieutenants Manuel Bompard
01:44:24ou Mathilde Panot qu'il compare, tenez-vous bien,
01:44:26à Léon Blum.
01:44:28L'incompréhension et la colère
01:44:30suscitées par la dissolution.
01:44:32Gabriel Attal tente de mener campagne tant bien que mal
01:44:34entre l'union des gauches et celle des droites.
01:44:36Il donne ce matin une interview
01:44:38à la presse quotidienne régionale
01:44:40et on en parle avec Elodie Huchard sur ce plateau.
01:44:44Encore une candidature inquiétante
01:44:46au sein du nouveau Front populaire.
01:44:48Ali Diouara est investi en Seine-Saint-Denis
01:44:50par la France Insoumise
01:44:52à la place de Raquel Garrido
01:44:54dans des tweets aujourd'hui supprimés.
01:44:56A leur personnalité, à leur couleur de peau
01:44:58ou à leur confession religieuse ?
01:45:00Selon nos confrères du Figaro,
01:45:02son profil est truffé de références aux Juifs
01:45:04et aux Blancs. Ce fonctionnaire territorial
01:45:06à la mairie de Drancy apporte également
01:45:08son soutien à l'imam Ikyusen
01:45:10expulsé vers le Maroc pour des discours haineux.
01:45:12Retour sur son profil
01:45:14avec Dunia Tengour et Kylian Salih.
01:45:16Ali Diouara, c'est le nom
01:45:18du remplaçant de Raquel Garrido
01:45:20investi par la France Insoumise
01:45:22à sa place en Seine-Saint-Denis.
01:45:24Franck Ogambien, ce fonctionnaire
01:45:26à la mairie de Drancy, inconnu du grand public
01:45:28est impliqué dans la vie associative
01:45:30de son département.
01:45:32Mais son profil interroge.
01:45:34Dans plusieurs tweets exhumés par nos confrères du Figaro,
01:45:36l'homme dévoile son obsession
01:45:38pour le sionisme, n'hésitant pas
01:45:40à attaquer nommément Raquel Glucksmann.
01:45:42Cela implique de rejeter
01:45:44aussi avec force et dégoût
01:45:46les discours nationaux de certains de nos dirigeants locaux.
01:45:48Parmi eux, les élus du parti
01:45:50socialiste de Seine-Saint-Denis qui font campagne
01:45:52sans aucune honte pour le candidat sioniste
01:45:54de la droite libérale de gauche,
01:45:56Raphaël Glucksmann.
01:45:58Dans une publication de l'été 2022,
01:46:00le candidat insoumis n'hésitait pas à tirer
01:46:02à boulet rouge sur ses collègues de gauche.
01:46:04Salut les Blancs ! Dites, on vous dérange pas trop
01:46:06dans votre remake de la conférence de Berlin ?
01:46:08En plus de ses positions extrêmes,
01:46:10Ali Diouara s'est également
01:46:12illustré par son soutien à l'imam Hikouissène,
01:46:14expulsé en 2022
01:46:16en direction du Maroc pour ses discours
01:46:18séparatistes.
01:46:20Cela confirme, Gabrielle Cluzel, encore et toujours
01:46:22le jeu électoraliste communotariste
01:46:24mené par la France Insoumise
01:46:26encore une fois dans ses élections législatives.
01:46:28C'est sûr que Raquel Garrido, à côté de ce monsieur,
01:46:30c'est Marie-France Garraud. Il faut quand même s'en rendre compte.
01:46:32On a de quoi regretter Raquel Garrido.
01:46:36Parce que le profil de ce monsieur
01:46:38est évidemment extrêmement inquiétant.
01:46:40Alors ce qui est intéressant,
01:46:42c'est qu'une vidéo circule
01:46:44d'attente il y a quelques temps
01:46:46où on voit Raquel Garrido
01:46:48discutant avec ce monsieur
01:46:50justement du manque de diversité.
01:46:52Il se plaignait beaucoup du manque de diversité,
01:46:54du manque de représentation
01:46:56des banlieues,
01:46:58de la diversité
01:47:00parmi les candidats.
01:47:02Et elle défendait
01:47:04Raquel Garrido.
01:47:06Elle s'en défendait, mais en même temps,
01:47:08elle était d'accord avec lui. Voilà, très bien,
01:47:10elle a été exaucée.
01:47:12Et ça, c'est un vrai sujet
01:47:14qui, je pense, raconte
01:47:16l'avenir de la France insoumise.
01:47:18Parce qu'il y a un moment où un certain nombre de personnes,
01:47:20on l'a déjà senti au moment des Européennes,
01:47:22vont dire, mais attendez, c'est encore des
01:47:24« Blancs » ou des « Français de souche »,
01:47:26des Européens, ce que l'on veut,
01:47:28qui nous dictent ce que nous devons
01:47:30penser. Eh bien non,
01:47:32ça ne va pas se passer comme ça.
01:47:34Donc je crois qu'il va y avoir un vrai
01:47:36mouvement où
01:47:38les candidats, les fondateurs
01:47:40même historiques de la France insoumise
01:47:42vont se retrouver,
01:47:44si j'ose ce jeu de mots,
01:47:46grands remplacés,
01:47:48parce qu'ils vont
01:47:50trouver plus radicaux qu'eux, et puis
01:47:52finalement, ça paraîtra tout à fait
01:47:54légitime. Moi, ce qui me frappe,
01:47:56c'est que le Parti Socialiste
01:47:58n'a pas protesté,
01:48:00sauf à ma connaissance. Donc, si vous voulez,
01:48:02M. Glucksmann a été nommément
01:48:04visé
01:48:06par ce candidat, et le Parti Socialiste
01:48:08continue
01:48:10son union. Il n'y a pas de problème.
01:48:12Et combien de temps avaleront-ils leur chapeau ?
01:48:14Je rappelle que Carole Delga
01:48:16a été accusée par la France insoumise,
01:48:18via Rima Hassan, d'être de la gauche
01:48:20coloniale. Là,
01:48:22on voit que Glucksmann,
01:48:24et ce n'est pas la première fois, il a dû être exfiltré
01:48:26d'une manifestation,
01:48:28et visé aussi, ça ne cause
01:48:30aucun problème au Parti Socialiste. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas
01:48:32pour sauver ça ? Le désir de garder un siège dans l'hémicycle
01:48:34est manifestement plus important. Éric Revel.
01:48:36Oui, alors moi, je suis évidemment, bon,
01:48:38c'est un scandale,
01:48:40mais je suis un peu divisé, parce que
01:48:42je me demande si on ne rentre pas dans la stratégie de Mélenchon.
01:48:44C'est-à-dire que M. Diawara, personne ne connaît.
01:48:46Vous êtes d'accord ? Mme
01:48:48Garrido, tout le monde la connaît.
01:48:50Elle a une surface
01:48:52médiatique. En fait,
01:48:54en lançant dans l'arène les absurdités
01:48:56scandaleuses de cet apprenti, ou ce
01:48:58futur député, en fait, Mélenchon
01:49:00nous pousse à faire connaître
01:49:02ce monsieur, précisément en
01:49:04rebondissant sur son profil électoral.
01:49:06C'est exactement le jeu auquel
01:49:08on est en train de se prêter, là.
01:49:10C'est-à-dire qu'on est en train de donner de la notoriété
01:49:12à quelqu'un qui n'en a aucune.
01:49:14Et puis, pour Mme Garrido et M. Corbière,
01:49:16pardonnez-moi, mais
01:49:18Gabrielle Cluzel n'a pas tort quand elle dit
01:49:20à côté, j'aime bien la formule, c'est Marie-France
01:49:22Garot. Mais, enfin, ces gens
01:49:24de l'ultra-gauche devraient savoir que la révolution
01:49:26dévore toujours ses enfants, n'est-ce pas ?
01:49:28Eh bien, Mme Garrido et M.
01:49:30Corbière sont dévorés
01:49:32par des islamo-gauchistes aux
01:49:34dents plus longues et plus aigusées qu'eux-mêmes.
01:49:36Alors, Jean-Luc Mélenchon, très critiqué
01:49:38ces dernières 24 heures sur le choix des candidats
01:49:40de la France insoumise. Et cette purge
01:49:42menée dans ses propres rangs se justifie
01:49:44aujourd'hui dans les
01:49:46colonnes de 20 minutes. Les investitures
01:49:48à vie n'existent pas, dit-il.
01:49:50Oui, Jean-Luc Mélenchon qui justifie également la candidature
01:49:52d'Adrien Quatennens et qui compare Manuel
01:49:54Bompard et Mathilde Panot. A Léon Blum
01:49:56les détails avec Célia Gruyère.
01:49:58Alors que
01:50:00certains députés comme Raquel Garrido ont
01:50:02été écartés des législatives,
01:50:04Jean-Luc Mélenchon s'est justifié
01:50:06de ses décisions.
01:50:30Quand on évoque Matignon,
01:50:32Jean-Luc Mélenchon balaye la question d'un revers de main
01:50:34et vante les qualités de ses députés.
01:50:48Un reproche souvent fait à la France insoumise,
01:50:50le comportement de ses députés.
01:50:52Jean-Luc Mélenchon, lui, défend
01:50:54cette stratégie du chahut menée sur les bancs
01:50:56de l'Assemblée.
01:51:02C'est parce que nous parlons fort que nous sommes entendus.
01:51:04En revanche, le leader insoumis n'hésite pas
01:51:06à s'en prendre à Emmanuel Macron.
01:51:08Il est malfaisant, cet homme est suspect.
01:51:10On a l'impression qu'une victoire du RN lui conviendrait.
01:51:12Selon un sondage OpinionWay
01:51:14pour Les Echos et Radio Classique publié hier,
01:51:16le RN réunirait
01:51:1833% des intentions de vote
01:51:20contre 25% pour le nouveau front
01:51:22populaire.
01:51:24Alors on réalise que Jean-Luc Mélenchon a toujours la main mise
01:51:26finalement sur cette union des gauches.
01:51:28Oui, c'est très frappant. Du reste,
01:51:30Raquel Garrido l'a dit dans une formule assez amusante.
01:51:32Elle a dit, c'est tenté qu'elle rie
01:51:34et ce qui n'est pas le cas, à mon avis, ça ne l'amuse pas du tout.
01:51:36Elle a dit
01:51:38qu'on n'a pas le droit de commettre un crime
01:51:40lèse-Mélenchon. Et c'est exactement cela.
01:51:42En fait, ils ont commis
01:51:44le tort de
01:51:46dégratigner Mélenchon
01:51:48et ça, évidemment, ce n'est pas perdu.
01:51:50Mais en même temps, il y a une proximité idéologique.
01:51:52La cohérence politique et la loyauté
01:51:54nécessaires pour gouverner, voilà,
01:51:56ils actent le fait que ces personnes-là
01:51:58ont commis un crime de lèse-majesté, c'est certain.
01:52:00Exactement, et ce sont des purges
01:52:02staliniennes, mais c'est assez,
01:52:04encore une fois, cohérent,
01:52:06idéologiquement parlant.
01:52:08Donc, il place ses pions et il fait
01:52:10comprendre. C'est aussi un avertissement pour les autres.
01:52:12C'est-à-dire que vous n'avez pas intérêt
01:52:14à critiquer
01:52:16Mélenchon de quelque façon que ce soit
01:52:18parce que sinon, il vous encuira.
01:52:20Moi, ce qui me frappe, c'est la stratégie
01:52:22adoptée par la France insoumise
01:52:24qui est assez parlante.
01:52:26Il justifie
01:52:28la bordélisation, pour reprendre
01:52:30le mot de
01:52:32Gabriel Attal.
01:52:34Notre tort, c'est quoi ? C'est parler fort, finalement.
01:52:36C'est parler fort et ne pas mettre de cravate.
01:52:38Il nous prend vraiment pour des lapins de six semaines.
01:52:40Ce qui est intéressant, c'est que politiquement,
01:52:42c'est le choc des titans, c'est la bordélisation
01:52:44face à la bardélisation.
01:52:46Ça se joue à une voyelle.
01:52:48C'est ainsi que
01:52:50sont lancés, c'est le cadre
01:52:52de ces législatives.
01:52:54Et
01:52:56Jean-Luc Mélenchon,
01:52:58de toute évidence, est
01:53:00le grand monarque
01:53:02de ce mouvement, c'est évident.
01:53:04– Et Éric Revelle, il distribue les bons points aussi
01:53:06pour Mathilde Panot et Emmanuel Bompard
01:53:08en expliquant, voilà, on a formé des dirigeants,
01:53:10des personnes capables de diriger.
01:53:12– Vous ne connaissez rien, il vaut mieux être critique d'art
01:53:14qu'incendiaire
01:53:16du spectre républicain
01:53:18comme le sont les leaders de la France insoumise.
01:53:20Pardonnez-moi, maintenant,
01:53:22je serai socialiste.
01:53:24– Il nous dit qu'ils sont meilleurs que Léon Blum à ses débuts.
01:53:26– Je serai socialiste en lance Glucksmann,
01:53:28je monterai rapidement
01:53:30au créneau, à la fois pour
01:53:32défendre le parcours historique
01:53:34de Léon Blum, à gauche,
01:53:36et puis pour remettre l'église au milieu du village.
01:53:38J'espère qu'on va voir une réaction
01:53:40sur cette interview de Jean-Luc Mélenchon
01:53:42de la part des alliés
01:53:44de l'ultra-gauche française.
01:53:46Et puis, l'incohérence totale
01:53:48quand même de Jean-Luc Mélenchon,
01:53:50il revient, Katniss a payé.
01:53:52Bon, admettons, ça ne doit pas faire plaisir
01:53:54évidemment aux féministes de gauche de voir Katniss
01:53:56de nouveau avec une investiture.
01:53:58Mais pardon, il dit, le risque,
01:54:00si Katniss n'avait pas son investiture,
01:54:02ce serait de faire perdre l'ensemble.
01:54:04Mais lorsqu'il retire l'investiture à Garido
01:54:06ou à Corbière, là il ne dit pas qu'il y a un risque
01:54:08de faire perdre l'ensemble de la France insoumise.
01:54:10Donc tout cela est totalement incohérent.
01:54:12Alors si on est,
01:54:14si on regarde le spectacle
01:54:16navrant qu'est en train de donner la France insoumise,
01:54:18on dit, oui, c'est une purge stalinienne.
01:54:20Et puis j'ai entendu quelques voix qui s'élèvent
01:54:22du côté de l'entourage de Jean-Luc Mélenchon
01:54:24qui dit, mais Jacques Cigrac ne disait pas
01:54:26qu'un chef s'était fait pour cheffer.
01:54:28Est-ce que dans le débat,
01:54:30il n'y a pas l'effondrement de l'autorité ?
01:54:32Voilà un homme qui, par autorité,
01:54:34dit, vous n'aurez pas l'investiture
01:54:36parce que vous avez été déloyal avec moi.
01:54:38C'est en tout cas la petite musique
01:54:40qu'on entend à la France insoumise.
01:54:42Mais cet attelage du nouveau front républicain,
01:54:44que ce soit sur leur proposition,
01:54:46que ce soit sur leur histoire personnelle,
01:54:48que ce soit sur ce qu'ils ont fait
01:54:50pendant les européennes,
01:54:52mais comment, et on en reparlera peut-être tout à l'heure,
01:54:54quelqu'un comme François Hollande
01:54:56peut accepter une investiture pareille ?
01:54:58On ne va pas parler de François Hollande,
01:55:00on va parler de quelqu'un qui sort les rames
01:55:02depuis la dissolution de l'Assemblée nationale,
01:55:04c'est Gabriel Attal.
01:55:06Il mène campagne pour Renaissance en ce moment,
01:55:08en difficulté face à l'union des droites et celle des gauches.
01:55:10C'est avec vous qu'on va en parler,
01:55:12Elodie Huchard, sur ce plateau,
01:55:14qui nous a donné à la presse quotidienne régionale aujourd'hui.
01:55:16Il reconnaît les incompréhensions et les colères
01:55:18face à la décision prise par le chef de l'État,
01:55:20et surtout, il mise beaucoup sur le pouvoir d'achat.
01:55:22Oui, il essaye d'aller chercher
01:55:24les électeurs sur le terrain du Rassemblement national
01:55:26qui a toujours fait campagne sur le pouvoir d'achat,
01:55:28donc il fait un certain nombre de propositions.
01:55:30D'abord, en préambule, il explique que lui,
01:55:32à l'inverse d'autres qu'il ne cite pas,
01:55:34seraient loin des boutiques politiques
01:55:36ou des accords d'appareil et qu'il ne veut parler qu'au français.
01:55:38Je vous présente un certain nombre de promesses
01:55:40qu'il fait élargir la prime Macron.
01:55:42Jusque-là, elle est plafonnée à 3000 euros par an
01:55:44et elle peut être versée en quatre fois
01:55:46pour ceux qui touchent jusqu'à trois fois le SMIC.
01:55:48Maintenant, elle sera limitée à 10 000 euros par an
01:55:50avec possibilité de mensualiser.
01:55:52Il propose d'indexer les retraites sur l'inflation,
01:55:54une baisse de la facture d'électricité
01:55:56de 15 % à l'hiver prochain,
01:55:58des achats groupés pour les fournitures scolaires,
01:56:00une complémentaire 101 euros par jour
01:56:02pour ceux qui ne sont pas couverts,
01:56:04et l'exonération des frais de notaire
01:56:06pour l'achat d'un logement jusqu'à 250 000 euros.
01:56:08Alors, on voit que, très clairement,
01:56:10il ouvre les vannes, sort le carnet de chèques.
01:56:12La question, c'est évidemment comment on finance
01:56:14parce que, certes, vanter des mesures
01:56:16pour le pouvoir d'achat, c'est bien,
01:56:18mais les Français se rendent compte aussi
01:56:20que la situation économique du pays est assez complexe
01:56:22pour qu'on ne puisse plus faire des chèques
01:56:24autant qu'on le veut.
01:56:26Et puis, il y a d'autres mesures qu'il évoque.
01:56:28Sur l'excuse de minorité, il réitère de dire
01:56:30qu'il voudrait revenir dessus,
01:56:32mais que pour l'instant, il ne sait pas comment.
01:56:34Donc, certes, il y a sans doute une volonté,
01:56:36mais en tout cas, il n'y a pas de mesures concrètes
01:56:38pour remettre en place les 400 usines.
01:56:40Pareil d'ici à 2027, on aura le programme complet
01:56:42pour Renaissance en début de semaine
01:56:44et Gabriel Attal qui vante la cohérence
01:56:46de son gouvernement, de son projet
01:56:48contre ce qu'il appelle le saut en parachute
01:56:50qui représenterait un vote pour un autre parti
01:56:52que le sien.
01:56:54Alors, pardon, mais plus c'est gros, plus ça passe.
01:56:56Là, pour le coup, je pensais qu'il fallait faire
01:56:58des économies les six derniers mois.
01:57:00C'est ce que nous a vendu aussi Bruno Le Maire.
01:57:02Et là, d'un coup, on peut ressortir le carnet de chèques
01:57:04parce que, dans deux semaines, il y a des élections législatives.
01:57:06Donc, soit cette proposition-là,
01:57:08et puis la course à l'échalote du côté de la gauche aussi
01:57:10qui nous promet 250 milliards d'euros de dépenses.
01:57:12On ne sait pas encore comment elles seront financées.
01:57:14Non, mais Gabriel Attal joue son va-tout.
01:57:16Donc, il dit aux électeurs
01:57:18« Revenez, revenez, regardez.
01:57:20Moi aussi, je peux vous offrir la même chose. »
01:57:22Mais il y a une présomption d'impuissance
01:57:24sur le sujet du pouvoir d'achat
01:57:26qui, aujourd'hui, est trop forte
01:57:28pour que ce soit audible.
01:57:30Moi, je trouve qu'il fait presque de la peine,
01:57:32Gabriel Attal, parce que c'est la victime
01:57:34dans cette affaire.
01:57:36Il se retrouve comme ça,
01:57:38mis à pied, ou quasiment,
01:57:40ou, en tout cas,
01:57:42invisibilisé
01:57:44et dans une position très compliquée
01:57:46sur un siège éjectable, sans avoir
01:57:48rien demandé, visiblement.
01:57:50Et, comme vous dites, il sort les rames.
01:57:52Mais, de toute évidence,
01:57:54il y a, encore une fois, ce choc
01:57:56des titans qui est en train de s'installer
01:57:58et il n'y a plus de place, malheureusement,
01:58:00pour lui
01:58:02et pour les autres
01:58:04dans son entourage, il n'y a visiblement
01:58:06plus de place pour la Macronie.
01:58:08Et c'est terrible, parce que je repense
01:58:10à cette phrase qui a été assez peu commentée
01:58:12d'Emmanuel Macron, qui a dit
01:58:14« Je l'aurais découpé à une grenade
01:58:16et je l'aurais balancé dans les jambes. »
01:58:18« Maintenant, qui se débrouille ? »
01:58:20Je me suis demandé ce qu'était ce « il ».
01:58:22Est-ce que c'est les Français ?
01:58:24Est-ce que c'est l'opposition ?
01:58:26Est-ce que c'est son entourage ?
01:58:28On sait qu'il n'a pas toujours été
01:58:30Gabriel Attal et de fait, chacun essaie de se débrouiller
01:58:32mais pour Gabriel Attal, ce n'est pas simple.
01:58:348h15, le rappel de l'actualité.
01:58:36Marine Sabourin.
01:58:40Des voitures, des poubelles, ainsi qu'une agence
01:58:42France Travail incendiaient dans la nuit à Cherbourg.
01:58:44Cela s'est passé dans le quartier des Provences,
01:58:46d'où est originaire Sullivan, tué le 9 juin
01:58:48par une policière. Trois policiers ont été
01:58:50blessés, deux personnes interpellées.
01:58:52Dans un communiqué, la préfecture réprouve avec la plus
01:58:54grande fermeté ses actes de violence.
01:58:56Pour rappel, la policière qui a tiré a été
01:58:58mise en examen mardi et placée sous contrôle judiciaire.
01:59:00Un mort et trois blessés en Haute-Savoie
01:59:02lors d'un ultra-rail.
01:59:04La personne décédée est un homme de 52 ans.
01:59:06L'alerte a été déclenchée samedi à
01:59:084h30 après la chute de ces quatre personnes
01:59:10dans un secteur montagneux glissant.
01:59:12Les conditions météorologiques étaient particulièrement
01:59:14dangereuses.
01:59:16Et puis après une semaine de périple en transatlantique,
01:59:18la flamme olympique est arrivée en Guadeloupe.
01:59:20C'est la triple championne olympique Marie-Josée Pérec
01:59:22qui a réalisé la traversée.
01:59:24Quelques centaines de personnes les ont accueillies.
01:59:26La flamme doit poursuivre son aventure
01:59:28et prendre aujourd'hui la direction
01:59:30de la Martinique.
01:59:32250 000 manifestants
01:59:34anti-rassemblement national se sont mobilisés
01:59:36hier après-midi, dont 75 000
01:59:38rien qu'à Paris, selon les autorités des rassemblements
01:59:40hautement surveillés.
01:59:4221 000 membres des forces de l'ordre étaient déployés
01:59:44sur le terrain. Au total, 20 personnes ont été
01:59:46interpellées, dont 9 dans la capitale.
01:59:48Et on a pu voir au cours de ces manifestations
01:59:50des pancartes, des slogans
01:59:52particulièrement violents, comme vous le voyez
01:59:54sur cette vidéo, sur cette photo.
01:59:56Un policier tué est égal à un vote.
01:59:58Rassemblement national, en moins.
02:00:00C'est extrêmement choquant.
02:00:02Une autre séquence qui a fait largement réagir,
02:00:04celle de manifestants pro-palestiniens.
02:00:06Dans un extrait publié sur les réseaux sociaux,
02:00:08une femme fait un lien entre la situation
02:00:10à Gaza et celle en France,
02:00:12toutes deux sous l'emprise d'un système colonialiste
02:00:14selon elle. Regardez.
02:00:16Messieurs qui sont sur les côtés
02:00:18depuis neuf mois,
02:00:20vous étiez où ?
02:00:22Depuis neuf mois
02:00:24qu'on crève sous les banques
02:00:26de l'armée israélienne,
02:00:28vous étiez où ?
02:00:30Vous sortez aujourd'hui
02:00:32parce que l'extrême-droite
02:00:34est à vos portes
02:00:36et que vous avez peur de perdre
02:00:38vos petits privilèges.
02:00:40Aujourd'hui,
02:00:42soit vous restez
02:00:44avec nous dans la lutte, y compris
02:00:46après les élections,
02:00:48et on se décolonisera
02:00:50ensemble !
02:00:52Soit
02:00:54on est amenés à crever
02:00:56tous ensemble !
02:00:58On ne crèvera pas seuls
02:01:00parce qu'on est face au même système
02:01:02ici et là-bas !
02:01:04Le système colonial
02:01:06et capitaliste !
02:01:10Eric Crevel, c'est une séquence qui vous a choqué.
02:01:12Ah oui, qui m'a choqué. D'abord, je veux revenir sur
02:01:14la pancarte qu'on voit.
02:01:16Un policier tué
02:01:18par un vote RN en moins,
02:01:20c'est choquant, c'est scandaleux comme type de pancarte.
02:01:22C'est même un appel au meurtre.
02:01:24C'est une façon de cibler
02:01:26les policiers. Si vous êtes d'ultra-gauche
02:01:28ou de gauche ou d'islamo-gauchiste,
02:01:30ça veut dire que si vous voulez
02:01:32qu'il y ait un vote RN en moins, il faut
02:01:34tuer un policier. C'est ça que ça veut dire, clairement.
02:01:36Mais attendez,
02:01:38c'est même pas qu'on est choqués,
02:01:40c'est qu'on est ahuri de voir dans quel état
02:01:42de violence, même si on s'en doutait,
02:01:44une partie de la gauche,
02:01:46de l'ultra-gauche,
02:01:48est en train de faire basculer le pays.
02:01:50Des militants poussés par la classe politique
02:01:52qui n'aident en rien à la paix.
02:01:54C'est absolument effrayant. Et puis quand même,
02:01:56sur le discours de cette dame,
02:01:58là aussi, qui soigne la haine
02:02:00et la violence, où on voit bien
02:02:02d'ailleurs que l'intersection
02:02:04commune entre
02:02:06l'islamo-gauchisme, la lutte
02:02:08contre le capitalisme, voire le
02:02:10wokeisme, est en train de
02:02:12cristalliser et de faire
02:02:14le noyau dur de cette
02:02:16gauche-là. Et puis j'aimerais avoir
02:02:18une pensée, parce que décidément, ils sont visionnaires
02:02:20pour
02:02:22les macronistes et pour l'un d'entre eux, puisqu'il est
02:02:24secrétaire général de Renaissance et qu'il est ministre
02:02:26des Affaires étrangères actuellement, M. Séjourné,
02:02:28qui dans une interview au JDD
02:02:30expliquait que l'une des grandes victoires, d'après lui,
02:02:32c'était que le conflit
02:02:34israélo-palestinien ne s'était pas
02:02:36introduit en France.
02:02:38Bah écoutez, M. le ministre, j'espère que vous avez vu
02:02:40cette séquence et que vous prenez
02:02:42la dimension de ce qui est en train de se passer
02:02:44dans ce pays. – Gabrielle Cluzel, rapidement.
02:02:46– Moi, j'ai été très frappée par cette pancarte.
02:02:48De fait, un
02:02:50flic qui meurt, c'est un vote RN en moins.
02:02:52Cette simple pancarte de la honte
02:02:54devrait discréditer tous les candidats
02:02:56et les élus qui participaient à la manifestation
02:02:58et qu'on ne me dise pas, ah non, mais ils
02:03:00ne l'ont pas vue, ils ne savaient pas. Bon, déjà, il y avait
02:03:02plusieurs pancartes absolument scandaleuses
02:03:04du même ordre. Et en plus,
02:03:06on a remarqué avec Nemesis ou avec le collectif
02:03:087 octobre que quand la gauche
02:03:10veut exclure une pancarte
02:03:12ou un slogan qui ne lui plaît pas, elle sait faire
02:03:14immédiatement. Donc, en réalité,
02:03:16le porteur de cette pancarte
02:03:18s'est fondu tout à fait
02:03:20dans la manifestation et a été
02:03:22accepté. Donc, qui ne
02:03:24dit mot consent. Donc, c'est profondément choquant
02:03:26et quant à
02:03:28cette personne, on voit bien que ce n'est pas la réforme
02:03:30des retraites qui l'intéresse. C'est la Palestine,
02:03:32la Palestine, la Palestine, comme nombre
02:03:34de manifestants hier et elle reproche,
02:03:36vous avez noté cette phrase ? Elle reproche
02:03:38à la gauche d'être revenue
02:03:40sur la qualification terroriste.
02:03:42Il ne fallait pas dire que le Hamas était un mouvement
02:03:44de terrorisme, un mouvement de résistance, sachant que la gauche n'est pas
02:03:46vraiment revenue. Il y a un élément de langage,
02:03:48Clémentine Autain, comme Mathilde Pannaud l'ont utilisé ces
02:03:50deux derniers jours, donc c'est évident que ça a été fixé.
02:03:52Les actes terroristes. Voilà.
02:03:54Le Hamas n'est pas terroriste, mais il fait des
02:03:56actes terroristes ou il a des méthodes terroristes. Vous voyez,
02:03:58vous tuez votre voisin, vous n'êtes pas
02:04:00un meurtrier, vous avez commis un acte
02:04:02meurtrier. C'est quand même une nuance
02:04:04sémantique assez tirée par les cheveux. Bien sûr.
02:04:06Encore une fois, électoraliste. Le secrétaire
02:04:08national du parti communiste français Fabien Roussel
02:04:10appelle les joueurs de l'équipe de France
02:04:12de foot à se positionner contre le
02:04:14rassemblement national. Je sais qu'il n'est pas facile de
02:04:16prendre position, dit-il. Vous avez plus à perdre qu'à y gagner.
02:04:18C'est ce qu'il a déclaré chez nos confrères
02:04:20de l'équipe. Oui, réaction de la FFF
02:04:22dans la foulée qui demande à éviter toute forme de
02:04:24pression et d'utilisation politique des bleus.
02:04:26La fédération française de foot appelle
02:04:28à aller voter, mais souhaite que soit comprise
02:04:30et respectée par tous sa neutralité.
02:04:32Dans le même temps, l'attaquant de l'équipe de France
02:04:34Marcus Thuram a appelé les Français hier en conférence
02:04:36de presse à se battre pour que le
02:04:38RN ne passe pas écouté.
02:04:40Il faut
02:04:42aller voter. Il faut
02:04:44dire à tout le monde d'aller voter.
02:04:46Et surtout, il faut, en tant
02:04:48que citoyen, que ce soit vous, que ce soit
02:04:50moi, il faut se battre au quotidien
02:04:52pour que ça ne se reproduise
02:04:54pas et pour que le RN ne passe
02:04:56pas.
02:04:58Les joueurs de foot ont-ils à se positionner, justement ?
02:05:00Un joueur de foot, c'est un citoyen.
02:05:02Mais pardonnez-moi,
02:05:04la France est fracturée
02:05:06et la France, parfois,
02:05:08se retrouve autour d'un élément sportif
02:05:10comme un match de l'équipe de France. On a l'Euro qui a commencé.
02:05:12Imaginez
02:05:14que la France se fracture
02:05:16un peu plus parce que des joueurs de foot prendraient position
02:05:18pour telle ou telle partie. A mon avis, c'est une
02:05:20grave, grave, grave erreur.
02:05:22Allez, on va marquer une courte pause. On revient dans
02:05:24un instant. On évoquera, justement, le vote
02:05:26Rassemblement National et notamment
02:05:28à Marseille avec notre reportage à suivre
02:05:30par Agnès Stéphanie Rouquier. C'est dans quelques instants,
02:05:32juste après la pause, toujours avec Éric Revel et
02:05:34Gabriel Puzel pour commenter l'actualité. A tout de suite.
02:05:408h29, dernière ligne droite de cette
02:05:42matinale week-end, toujours avec Marine Sabourin,
02:05:44Éric Revel, Gabriel Puzel
02:05:46et Elodie Huchard pour commenter l'actualité.
02:05:48Voici les titres de votre journal. À la une,
02:05:50on vous emmène ce matin à Marseille
02:05:52où, dans de très nombreux quartiers populaires, le vote
02:05:54RN est arrivé en tête des élections européennes
02:05:56et notamment dans le dixième arrondissement.
02:05:58La jeune Sokaina a été tuée dans sa
02:06:00chambre alors qu'elle étudiait, touchée par une balle perdue.
02:06:02Des habitants qui se sentent seuls
02:06:04face à la délinquance et l'insécurité.
02:06:06Abrogation de la loi
02:06:08asile et immigration, régularisation
02:06:10des travailleurs étrangers et des étudiants,
02:06:12statut de déplacé climatique. On vous parle ce matin
02:06:14de ces propositions du nouveau front
02:06:16populaire concernant les flux migratoires
02:06:18qui semblent aller à rebours des
02:06:20attentes des Français. Correspondent-elles
02:06:22vraiment aux attentes des Français ? On posera la question
02:06:24à mes invités.
02:06:26La dissolution constitue un risque majeur
02:06:28pour le pays. Ce sont les mots de Nicolas Sarkozy
02:06:30à la une du JDD ce matin. Il condamne
02:06:32l'initiative d'Emmanuel Macron, tout comme son
02:06:34discours condamnant le vote des extrêmes.
02:06:36On ne peut pas vouloir, dit-il, donner la parole aux Français
02:06:38et en disqualifier certains par avance.
02:06:40Les détails avec Elodie Huchard
02:06:42sur ce plateau.
02:06:46Tout d'abord, le rassemblement national qui a été placé
02:06:48en tête des élections européennes dans 93%
02:06:50des communes françaises,
02:06:52y compris celles classées à gauche.
02:06:54On essaie de comprendre ce matin
02:06:56le ressort, les ressorts de ce vote.
02:06:58Nous sommes allés à Marseille
02:07:00où le RN a décroché 30%
02:07:02des voix devant LFI et le Parti Socialiste.
02:07:04La cité fosséenne a été frappée
02:07:06ces derniers mois par un nombre record
02:07:08d'homicides liés au trafic de drogue.
02:07:10La sécurité, l'immigration et le pouvoir d'achat
02:07:12sont devenus les principales préoccupations
02:07:14des Marseillais. Stéphanie Rouquier est allée
02:07:16à leur rencontre. Regardez.
02:07:20A Marseille, le quartier Sintis est encore
02:07:22marqué par le drame.
02:07:24La mort de la jeune Sokaïna en septembre dernier,
02:07:26tuée dans sa chambre par une balle perdue.
02:07:28Dans cet arrondissement,
02:07:30la liste du rassemblement national
02:07:32est arrivée en tête avec plus de 40%
02:07:34des voix,
02:07:367 points de plus qu'aux européennes de 2019.
02:07:38On voit de plus en plus
02:07:40la pauvreté qui augmente.
02:07:42Les gens cherchent
02:07:44où on peut trouver un espoir.
02:07:46Tout simplement.
02:07:48Ce n'est pas étonnant du tout.
02:07:50Des électeurs RN
02:07:52qui se sentent abandonnés par le gouvernement actuel.
02:07:54L'électricité augmente,
02:07:56le loyer augmente. Où on va ?
02:07:58Donc c'est une solution,
02:08:00le rassemblement national ?
02:08:02Oui, largement. C'est pas parce que c'est Mme Le Pen,
02:08:04mais c'est parce qu'il défend
02:08:06c'est le sale Français qui s'occupe
02:08:08pour les Français.
02:08:10Les gens ne se sentent plus en sécurité.
02:08:12Il y a trop de...
02:08:14Comment dire ? Les loyers augmentent,
02:08:16les factures. Il y a plein de choses
02:08:18qui augmentent.
02:08:20Il ne faut rien pour combattre
02:08:22ce mal.
02:08:24Le gouvernement actuel ? Oui.
02:08:26Et Bardella, qu'est-ce qu'il peut faire de mieux ?
02:08:28J'espère qu'il y aura plus de sécurité pour les gens.
02:08:30Tout ce qui se passe dans les cités,
02:08:32même dans les grandes villes,
02:08:34on n'est pas à l'abri
02:08:36de ce qui s'est passé.
02:08:38Ici, c'est un drame.
02:08:40Ces électeurs du RN
02:08:42l'assurent.
02:08:44Ils se mobiliseront pour les législatives anticipées.
02:08:46Pour eux, ce parti
02:08:48représente la seule chance
02:08:50de voir leur quotidien s'améliorer.
02:08:52On parlait tout à l'heure,
02:08:54Gabrielle Cluzel,
02:08:56de ceux qui donnent des leçons de vote,
02:08:58des leçons électorales,
02:09:00en extrémisant, en diabolisant
02:09:02ceux qui votent pour le RN.
02:09:04Je pense au contraire qu'il est plus intéressant
02:09:06de comprendre les ressorts de ce vote
02:09:08pour savoir quelles sont les aspirations
02:09:10de ces personnes-là.
02:09:12On les retrouve à Marseille,
02:09:14à la sécurité essentiellement.
02:09:16Évidemment, vous avez raison.
02:09:18J'ai été frappée hier devant Marion Cotillard,
02:09:20depuis le Cap-Ferret, sans doute,
02:09:22ou Los Angeles, je ne sais pas,
02:09:24qui arborait des pins
02:09:26de la jeunesse en maire du RN.
02:09:28Le RN, il faut peut-être
02:09:30que, de fait, elle regarde ce reportage.
02:09:32Parce qu'on voit que c'est
02:09:34une France qui a été
02:09:36complètement abandonnée.
02:09:38On dit souvent que Marseille
02:09:40et l'avant-pont préfigurent
02:09:42partout en France.
02:09:44Le RN est arrivé en tête,
02:09:46sauf Eran de ma part.
02:09:48Puis, il y a eu la France insoumise.
02:09:50Là encore, c'est le choc
02:09:52entre ces deux Frances.
02:09:54C'est ainsi que cela va se jouer.
02:09:56Moi, j'ai été très frappée par
02:09:58le meurtre de Sokhaina.
02:10:00Parce qu'en général, on se sent
02:10:02à l'abri chez soi.
02:10:04Quand je suis dans la rue, dans des quartiers affreux,
02:10:06avec une insécurité,
02:10:08elle est en train de travailler
02:10:10et on la tue chez elle,
02:10:12par la fenêtre.
02:10:14Là, on est arrivé au bout du beau.
02:10:16Si même votre foyer n'est plus un refuge,
02:10:18qu'est-ce qu'il sera ?
02:10:20J'ai aussi été très frappée par les déplacements
02:10:22d'Emmanuel Macron à Marseille.
02:10:24Déjà, on voit bien que ça n'a eu aucun effet
02:10:26sur la population, qui, visiblement,
02:10:28ne s'est pas dit, super, on est sauvés.
02:10:30Il y a eu cette discussion, je ne sais pas si vous vous souvenez,
02:10:32avec ce jeune, par un mur,
02:10:34qui lui disait, il va falloir que tu calmes
02:10:36tes petits policiers. Je ne sais plus si vous voyez
02:10:38ou le tutoyez, vous calmez vos petits policiers.
02:10:40Et on voit bien,
02:10:42là aussi, qu'il y a
02:10:44une impunité
02:10:46de la délinquance qui
02:10:48n'a
02:10:50aucunement peur des policiers
02:10:52et voire s'autorise
02:10:54à dire à un président de la République,
02:10:56il va falloir les
02:10:58mettre en veilleuse. Comment voulez-vous
02:11:00que les Marseillais se sentent
02:11:02en sécurité ?
02:11:04Après, le vote est très contrasté,
02:11:06en fonction des arrondissements.
02:11:08Là aussi, c'est très frappant et ça renvoie
02:11:10quand même au discours de François Hollande.
02:11:12François Hollande, qui aujourd'hui, rappelons-le,
02:11:14est dans le nouveau Front populaire,
02:11:16mais c'est quand même le président qui parlait
02:11:18de partitions à venir du territoire,
02:11:20de problèmes avec l'immigration,
02:11:22l'islam, aujourd'hui, où il a tout oublié,
02:11:24où il a tout acté.
02:11:26Cette différence de vote entre les
02:11:28arrondissements, on se dit qu'il y a de faits
02:11:30de France qui se dessinent
02:11:32très séparés.
02:11:34Les leçons de morale, ça ne sert à rien, Éric Rebelle ?
02:11:36Non, ça ne sert à rien.
02:11:38Ce ne sont plus les arguments qui frappent.
02:11:40Moi, je n'oublie jamais que dans ces quartiers
02:11:42difficiles, abandonnés par
02:11:44la République, après les premières victimes
02:11:46que sont parfois
02:11:48des victimes collatérales du trafic de drogue,
02:11:50parce que c'est ça dont il s'agit,
02:11:52dont cette jeune femme qui travaillait sur son ordinateur,
02:11:54les deuxièmes victimes, ce sont les gens qui vivent
02:11:56dans ces quartiers. Et les gens qui
02:11:58vivent dans ces quartiers, en fait,
02:12:00c'est très frappant et c'est peut-être aussi l'une
02:12:02des explications du vote Rassemblement National
02:12:04et du raz-de-marée aux élections européennes
02:12:06du Rassemblement National. C'est qu'en fait,
02:12:08on a vendu pendant des années l'idée
02:12:10que quand la gauche alternait avec la droite
02:12:12républicaine, on avait les meilleurs,
02:12:14on avait les experts, on avait les gens
02:12:16qui savaient, on avait les gens qui allaient
02:12:18sortir ce pays
02:12:20des fossés multiples dans lesquels
02:12:22il est tombé. Donc, on a dit aux gens
02:12:24de voter pour les experts, eux, ils savent,
02:12:26les autres du Rassemblement National,
02:12:28par exemple, ils ne savent pas.
02:12:30Mais aujourd'hui, l'un des moteurs, quand vous discutez
02:12:32avec les gens qui votent RN, c'est de vous dire quoi ?
02:12:34C'est de vous dire, bon, on a essayé
02:12:36les experts, on est dans cette situation. Il y a de l'immigration,
02:12:38il y a de l'insécurité, il y a des problèmes de pouvoir d'achat.
02:12:40Alors, vous nous dites que les autres, c'est pas des gens
02:12:42sérieux, mais les premiers, là,
02:12:44pour qui vous avez fait voter pendant des années, c'était des gens
02:12:46sérieux, c'était des experts. Pour quels résultats ?
02:12:48Alors, vous savez, après tout.
02:12:50Et c'est ça, en fait, qui est en train de gagner aussi le
02:12:52pays. Si vous interrogez les gens, quelles sont les
02:12:54mesures phares du programme économique
02:12:56social du Rassemblement National,
02:13:00il y a un sentiment que, aujourd'hui,
02:13:02on peut le regretter,
02:13:04ou en contraire, l'encourager. Mais c'est un constat,
02:13:06il y a un sentiment que
02:13:08l'espoir est suscité par le Rassemblement
02:13:10National. C'est ça que les gens disent
02:13:12dans leur vote. Et qu'à force de taxer
02:13:14les gens d'extrême droite, de les stigmatiser,
02:13:16vous pensez que cette dame qui témoigne
02:13:18et qui vit difficilement son quotidien, elle a l'impression
02:13:20d'appartenir à des vagues fascistes ?
02:13:22Pas du tout. Elle veut changer son quotidien.
02:13:24Le vote Rassemblement National,
02:13:26il ne se limite plus seulement
02:13:28aux quartiers sensibles. Aujourd'hui,
02:13:30le vote Rassemblement National a beaucoup évolué
02:13:32ces dernières années et ces derniers
02:13:34mois. Il s'est féminisé, il est aussi plus aisé,
02:13:36plus diplômé. La tête de liste, Jordan Bardella,
02:13:38a finalement convaincu des
02:13:40catégories de population qui, Marine,
02:13:42boudaient jusque-là le parti. Oui, le Rassemblement
02:13:44National a également réalisé des scores
02:13:46impressionnants chez les plus de 65 ans, ou encore
02:13:48en Ile-de-France, le décryptage de Tancrede Guillotel.
02:13:52Une progression fulgurante dans
02:13:54l'électorat féminin. Selon un
02:13:56sondage Ipsos, lors des élections européennes,
02:13:5830% des femmes ont voté pour
02:14:00le RN contre environ 19%
02:14:02d'entre elles en 2019.
02:14:04Un vote féminin qui rattrape même quasiment
02:14:06le vote masculin en faveur du RN
02:14:08puisque 32% des hommes ont voté
02:14:10pour la liste menée par Jordan Bardella
02:14:12lors de ses élections. Si le
02:14:14RN a renforcé son socle traditionnel
02:14:16avec 40% des voix chez les
02:14:18employés et un record à 54%
02:14:20chez les ouvriers,
02:14:22il a surtout enregistré une hausse de 7 points
02:14:24chez les cadres par rapport à 2019,
02:14:26passant de 13 à 20%.
02:14:28Dans une autre tranche que le RN
02:14:30peinait à séduire, celle des 65 ans
02:14:32et plus, Jordan Bardella réussit
02:14:34à rattraper renaissance avec un score
02:14:36de 26%. La victoire du RN
02:14:38est aussi marquée par une progression
02:14:40importante dans certains territoires, comme
02:14:42en Ile-de-France où le RN a récolté presque
02:14:4419% des suffrages
02:14:46contre 14% en 2019.
02:14:48Enfin, lors de ses élections européennes,
02:14:50par rapport au présidentiel de 2022,
02:14:52le RN a surtout récupéré
02:14:54des voix à droite. 20% des électeurs
02:14:56qui avaient choisi LR en 2022
02:14:58et qui se sont déplacés aux européennes
02:15:00ont cette fois-ci choisi de voter RN.
02:15:02Un chiffre qui monte même à 43%
02:15:04quand il s'agit de l'électorat d'Éric Zemmour,
02:15:06alors que le RN a lui réussi
02:15:08à reporter ses voix de 2022 à 90%.
02:15:10Gabrielle, vous,
02:15:12c'est la féminisation du vote RN
02:15:14qui vous a marquée. Oui, parce que
02:15:16depuis des dizaines d'années, on entend dire
02:15:18que féministe de gauche,
02:15:20c'est un pléonasme. Et on nous explique
02:15:22que le RN serait un grand
02:15:24danger pour les femmes. Mais en réalité,
02:15:26que se passe-t-il ? Le féminisme a trahi
02:15:28pour beaucoup de femmes. C'est-à-dire que le premier droit
02:15:30d'une femme, c'est de se promener dans l'espace public
02:15:32en toute liberté. C'est ça, l'égalité entre
02:15:34mes femmes, elle ne se conçoit qu'à partir
02:15:36du moment où on peut se déplacer
02:15:38sans avoir peur dans l'espace public.
02:15:40Aujourd'hui, des femmes s'autocensurent le soir,
02:15:42ne sortent pas de chez elles, en particulier dans
02:15:44certains quartiers, parce qu'elles ont
02:15:46peur. Il y a un enjeu de sécurité.
02:15:48Et ces sujets
02:15:50ont été complètement occultés. Le sujet
02:15:52de l'immigration, évidemment, parce qu'on fait devenir
02:15:54massivement des populations
02:15:56qui ont un regard d'infériorité culturelle
02:15:58sur la femme. La charia,
02:16:00ce n'est pas un regard d'égalité sur la femme.
02:16:02Eh bien, évidemment, ça fait
02:16:04peser un danger sur la condition féminine
02:16:06dans notre propre pays. Et le Quai d'Orsay
02:16:08qui déconseille aux femmes
02:16:10certaines régions, évidemment,
02:16:12le sait que
02:16:14la conception de la femme n'est pas
02:16:16la même partout. Et je
02:16:18terminerai juste sur un sujet que nous avons commenté avec
02:16:20vous, sur le lien
02:16:22entre
02:16:24délinquance et immigration, qui a été
02:16:26complètement niée par Valérie Haillet. Maude
02:16:28Brejon, quand elle a essayé de faire un tout petit lien,
02:16:30elle s'est fait remonter les bretelles. Mais les femmes,
02:16:32plus que les hommes, à 70% contre
02:16:3467% de l'ensemble de la population, disaient
02:16:36« Ben oui, il y a un lien ». Donc, c'est vrai que
02:16:38les femmes sont confrontées
02:16:40à un principe de réalité qui, aujourd'hui,
02:16:42explique ce vote. On va justement s'arrêter sur
02:16:44le programme du Nouveau Front Populaire
02:16:46concernant l'immigration. Un programme qui semble
02:16:48justement aller à rebours des attentes des Français
02:16:50sur ce sujet. En cas de victoire aux législatives,
02:16:52les partis de gauche veulent abroger la loi
02:16:54Asile et Immigration, régulariser
02:16:56les travailleurs et les étudiants étrangers,
02:16:58ou créer un statut de déplacé climatique.
02:17:00Le détail de leur programme avec Juliette
02:17:02Sadate. Dans le programme
02:17:04présenté par le Nouveau Front Populaire,
02:17:06un volet intitulé
02:17:08« Garantir un accueil digne », énumérant
02:17:10ses mesures de politique migratoire.
02:17:12L'alliance de gauche entend d'abord
02:17:14abroger les lois Asile et Immigration,
02:17:16votées sous Emmanuel Macron,
02:17:18régulariser les travailleurs, étudiants
02:17:20ou encore parents d'enfants scolarisés
02:17:22et instituer la carte de séjour
02:17:24de 10 ans comme titre de séjour
02:17:26de référence. L'alliance prône
02:17:28la création d'un statut de déplacé
02:17:30climatique et celle d'une voie légale
02:17:32et sécurisée d'immigration.
02:17:34Les partis de gauche veulent également
02:17:36la mise en place d'une agence de sauvetage en mer
02:17:38et sur terre, et souhaitent entre autres
02:17:40garantir l'accès à l'aide médicale d'État,
02:17:42le droit du sol intégral pour
02:17:44les enfants nés en France et faciliter
02:17:46l'obtention de la nationalité française.
02:17:50Éric, un mot sur
02:17:52ce programme concernant l'immigration,
02:17:54ce programme du Nouveau Front Populaire.
02:17:56Alors que 66% des Français
02:17:58souhaitent un rétablissement des frontières dans l'espace Schengen
02:18:00pour les ressortissants non-européens.
02:18:02On voit au gré des sondages, ça c'est un sondage CSA pour
02:18:04CNews, mais qu'au gré des sondages, les Français sont en
02:18:06attente aussi de moins de flux migratoires
02:18:08clandestins en Europe et en France.
02:18:10Oui, d'ailleurs je rappelle que parmi
02:18:12les promesses d'Emmanuel Macron, il y avait cette
02:18:14grande promesse de revoir
02:18:16justement la définition de l'espace Schengen.
02:18:18Tout ça est passé à la poubelle. Alors le programme
02:18:20de la France Insoumise,
02:18:22il va à rebours des
02:18:24préoccupations des Français.
02:18:26Numéro 1 pouvoir d'achat, numéro 2 immigration.
02:18:28Mais ce qui me fait le plus sourire,
02:18:30je le dis et je le redis, parce que ça m'a toujours
02:18:32frappé, ça me frappe depuis
02:18:34que j'ai pris connaissance de ce programme, c'est qu'en fait
02:18:36la France Insoumise, à l'insu de son plein gré,
02:18:38ça ne va pas leur faire plaisir, mais fait le jeu
02:18:40du patronat français. Parce qu'en réalité
02:18:42en proposant des
02:18:44contrats, des naturalisations
02:18:46pour les travailleurs illégaux,
02:18:48en fait, ils abondent dans le sens
02:18:50d'un patronat français qui, pour
02:18:52essayer de trouver de la main d'oeuvre dans les secteurs
02:18:54en tension, ne fait que dire
02:18:56qu'il nous faut de l'immigration. La question
02:18:58de la démographie française est posée, la question
02:19:00européenne de la démographie est posée.
02:19:02Mais ce qui est incroyable, si vous voulez, c'est que
02:19:04ce type de mesures va
02:19:06exactement dans le sens souhaité
02:19:08par le patronat français, qu'évidemment la France Insoumise
02:19:10désigne du bout des doigts comme étant
02:19:12des méchants et des
02:19:14capitalistes. Puis un mot quand même,
02:19:16un titre de séjour de 10 ans.
02:19:18Mais attendez, quand ces gens
02:19:20qui seraient naturalisés
02:19:22ou qui viendraient,
02:19:24auraient terminé leur titre de séjour de 10 ans,
02:19:26ça veut dire que la France Insoumise,
02:19:28dans son programme, dans son idée, les expulse
02:19:30alors qu'ils auront créé une famille, que
02:19:32leurs enfants seront dans les écoles françaises.
02:19:34Non, ça n'arrivera pas. Mais c'est
02:19:36pas que ça n'arrivera pas, c'est que c'est totalement incohérent.
02:19:38La dissolution
02:19:40constitue un risque majeur pour le pays.
02:19:42Ce sont les mots de Nicolas Sarkozy
02:19:44à la une du JDD ce matin et on en parle avec vous
02:19:46Elodie Huchard, l'ancien chef d'Etat
02:19:48commente cette décision d'Emmanuel Macron
02:19:50mais aussi le succès du Rassemblement National
02:19:52et son alliance avec les Républicains.
02:19:54Oui, d'abord sur la dissolution, il dit ne pas
02:19:56comprendre ce choix, il dit
02:19:58donner la parole au peuple français pour justifier
02:20:00la dissolution est un argument curieux puisque
02:20:02c'est précisément ce que venaient de faire plus de 25 millions
02:20:04de Français dans les urnes. Il dit que
02:20:06le risque c'est que les Français confirment
02:20:08leur vote en faveur du Rassemblement National
02:20:10et il parle de ce risque majeur
02:20:12pour le pays d'abord parce qu'il estime que le pays
02:20:14est fracturé comme jamais et pour le Président
02:20:16de la République qui, selon lui, aura peut-être encore
02:20:18moins de pouvoir après la dissolution alors
02:20:20qu'il devrait en avoir davantage.
02:20:22Sur les résultats du Rassemblement National
02:20:24il ne se dit pas étonné
02:20:26qu'il soit si haut. Premièrement, les élections européennes
02:20:28étant un scrutin des élections intermédiaires
02:20:30c'est un scrutin toujours assez défavorable
02:20:32à la majorité en place. Il dit aussi
02:20:34qu'il avait eu l'occasion de mettre en garde la stratégie
02:20:36d'élargissement accéléré et sans
02:20:38fin de l'Europe vers l'Ukraine et que l'Europe
02:20:40est un tournant de son histoire, c'est-à-dire qu'il faut
02:20:42revoir le modèle européen.
02:20:44En revanche, il dit cette
02:20:46phrase en ce qui concerne notamment les électeurs
02:20:48du Rassemblement National, on ne peut pas
02:20:50vouloir donner la parole aux Français et en disqualifier
02:20:52certains par avance. C'est aussi une position
02:20:54extrême de disqualifier moralement
02:20:56une parole en considérant qu'elle serait par nature
02:20:58en dehors d'un cadre républicain.
02:21:00Si on peut se présenter à une élection, on est par nature
02:21:02républicain parce que autant
02:21:04Nicolas Sarkozy va taper
02:21:06le Rassemblement National sur le fond, sur les idées
02:21:08autant il a bien compris que de caricaturer
02:21:10le Rassemblement National où
02:21:12ses électeurs ne servaient pas franchement à grand chose
02:21:14voire renforçaient le parti
02:21:16et puis il dit aussi ceci
02:21:18d'Emmanuel Macron, même s'il reconnaît qu'il a une partie
02:21:20de son bilan qui est plutôt positif
02:21:22il regrette son inclination à croire que
02:21:24son intelligence lui permettra de contourner
02:21:26des contradictions nationales, ce qui l'empêche
02:21:28de les trancher. Or le Président ne doit pas
02:21:30esquiver, il doit décider
02:21:32et puis enfin sur sa propre famille politique
02:21:34les Républicains. Il reproche
02:21:36deux choses à Éric Ciotti, d'avoir tranché
02:21:38le débat avant même qu'il n'existe
02:21:40au sein du parti, que l'Union et deuxièmement
02:21:42que l'Union des Droites ne doit pas se faire par les
02:21:44cadres du parti mais bien par les électeurs
02:21:46et puis surtout il juge que le moment n'est pas franchement
02:21:48opportun puisqu'il dit être le supplétif
02:21:50du RN n'est pas une ambition mais un constat
02:21:52de renoncement. Un mot rapide
02:21:54pour finir, Gabrielle Cluzel sur cette interview
02:21:56C'est Nicolas Sarkozy se posant sage
02:21:58il est assez mesuré dans son analyse
02:22:00mais il faut quand même rappeler par justice
02:22:02qu'Emmanuel Macron n'est pas le seul
02:22:04responsable de la
02:22:06situation qui aboutit
02:22:08aux élections de
02:22:10dimanche dernier. Vous savez Nicolas Sarkozy
02:22:12il a beaucoup déçu les électeurs de droite
02:22:14de deux façons, par
02:22:16le traité de Lisbonne
02:22:18qui s'est assis
02:22:20sur le traité de constitution européenne
02:22:22quand il dit oui il faudrait repenser autrement l'Europe
02:22:24c'est lui qui a empêché qu'on le repense autrement
02:22:26quand les français en avaient exprimé l'idée
02:22:28et puis vous vous souvenez de ce fameux
02:22:30Karcher qu'il avait promis et qu'on n'a
02:22:32jamais vu, les LR l'ont trouvé pour
02:22:34Éric Ciotti apparemment mais bon c'était pas
02:22:36le but au départ et selon
02:22:38la formule qui a fait Flores d'Éric Zemmour
02:22:40la droite voulait le Karcher
02:22:42et elle a eu Kouchner
02:22:44Et on va finir
02:22:46si vous le voulez bien sur cette image
02:22:48On va faire plaisir d'ailleurs à Elodie Huchard
02:22:50Qu'est-ce qu'on a vu hier Elodie à Londres ?
02:22:52Kate Middleton
02:22:54Vous aussi ça vous fait plaisir
02:22:56Je voulais vous l'offrir pour finir cette émission
02:22:58Kate Middleton qui est apparue toute souriante
02:23:00hier à l'occasion de la parade
02:23:02d'anniversaire de Charles III
02:23:04Oui le public ne l'avait pas vue depuis 6 mois en raison
02:23:06de son traitement contre le cancer
02:23:08toute la famille royale a été largement acclamée
02:23:10par les spectateurs
02:23:12Et on lui souhaite évidemment un bon rétablissement
02:23:14Très belle image pour
02:23:16finir cette émission
02:23:18On va passer au sport
02:23:20juste avant la fin
02:23:22Votre programme avec Nutribullet
02:23:24Un maximum de nutriments en un minimum d'effort
02:23:26Et oui c'est aussi simple
02:23:28que ça avec Nutribullet
02:23:30Rejoindre le mouvement de la rénovation énergétique
02:23:32Votre programme avec Groupe Verlaine
02:23:34Pour devenir franchisée dans les énergies
02:23:36renouvelables. Groupe Verlaine
02:23:38On va parler de
02:23:40sport, on va commencer par le football
02:23:42L'Italie qui a réussi son entrée en liste dans l'Euro
02:23:44Oui et pourtant ça avait mal commencé
02:23:46pour les champions d'Europe en titre
02:23:48mené au score dès la 23ème seconde de jeu
02:23:50But le plus rapide inscrit en Coupe d'Europe
02:23:52Les Nerazzurri ont rapidement égalisé
02:23:54grâce à Bastoni
02:23:56Avant que le milieu de terrain italien Barrella
02:23:58ne donne l'avantage d'une frappe limpide à l'entrée de la surface
02:24:00Score final 2 buts à 1
02:24:02Prochain match pour les hommes de Luciano Spalletti
02:24:04Jeudi face à l'Espagne
02:24:06Victorieuse elle aussi un peu plus tôt dans la journée
02:24:08de son premier match à l'Euro
02:24:10C'était contre la Croatie sur le score de 3-0
02:24:12Et il y avait également du rugby hier avec le top 14
02:24:14Oui la Rochelle s'est imposée 34-29
02:24:16sur le terrain de Toulon
02:24:18De retour en phase finale pour la première fois depuis 2018
02:24:20Les Toulonnais n'ont pas su s'imposer
02:24:22Les Rochelais auront l'occasion de prendre
02:24:24leur revanche de la finale perdue la saison dernière
02:24:26Puisqu'ils rejoignent Toulouse
02:24:28tenant du titre en demi-finale du top 14
02:24:30Rendez-vous vendredi prochain à 21h
02:24:32Et c'est évidemment à suivre sur Canal+.
02:24:34C'était votre programme avec Groupe Verlaine
02:24:36Installateur de panneaux solaires pour professionnels
02:24:38et propriétaires exploitant leur commerce
02:24:40Groupe Verlaine.pro
02:24:42C'était votre programme avec Nutribullet
02:24:44Un maximum de nutriments en un minimum d'effort
02:24:46Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet
02:24:48Et voilà une affaire rondement menée
02:24:50grâce à Gabriel Cluzel, Elodie Huchard,
02:24:52Eric Revelle et Marine Sabourin
02:24:54Marine ne s'en fout pas
02:24:56C'était votre programme avec Nutribullet
02:24:58Un maximum de nutriments en un minimum d'effort
02:25:00Et oui, c'est aussi simple que ça avec Nutribullet
02:25:02Marine ne s'en fout pas
02:25:04C'était votre programme avec Nutribullet
02:25:06Un maximum de nutriments en un minimum d'effort
02:25:08Et oui, c'était votre programme avec Nutribullet
02:25:10Un maximum de nutriments en un minimum d'effort
02:25:12Et oui, c'était votre programme avec Nutribullet
02:25:14Un maximum de nutriments en un minimum d'effort
02:25:16Et oui, c'était votre programme avec Nutribullet
02:25:18Un maximum de nutriments en un minimum d'effort
02:25:20Et oui, c'était votre programme avec Nutribullet
02:25:22Un maximum de nutriments en un minimum d'effort
02:25:24Et oui, c'était votre programme avec Nutribullet
02:25:26Un maximum de nutriments en un minimum d'effort
02:25:28Et oui, c'était votre programme avec Nutribullet