• il y a 6 mois
Le spécialiste en terrorisme et renseignements, Claude Moniquet, était l’invité de La Matinale week-end, ce samedi 15 juin, sur CNEWS. Il s’est exprimé sur les possibilités de débordements durant les manifestations contre le Rassemblement national : «C’est ce noyau dur, les antifas, les black blocs et la partie violente de la mouvance palestinienne qui posent problème pour la police et pour les riverains».

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Transcription
00:00Oui bonjour, oui bien entendu c'est la présence de quelques centaines à disons peut-être un millier, grand maximum,
00:07de militants d'ultra gauche, d'activistes qui sont habitués à casser du flic, qui sont habitués à faire des dégradations, à s'attaquer au commerce, aux banques,
00:14au fast-food américain, de marques américaines, etc. C'est cela qui inquiète
00:20beaucoup plus que, bien entendu, que l'immense majorité des manifestants
00:23qui répondront à l'appel des partis politiques et des syndicats et qui se conformeront certainement
00:28au mot d'ordre de calme et qui seront par ailleurs encadrés par un service d'ordre de ces organisations.
00:35Alors ces milliers de personnes,
00:38ça peut aussi entraîner, par effet de contagion, s'il y a beaucoup de jeunes dans la manifestation,
00:42ça peut entraîner peut-être quelques centaines de personnes de plus, mais surtout c'est ce noyau dur, les antifas,
00:49les black blocs bien entendu, la partie violente de la mouvance palestinienne qu'on a vu, pro-palestinienne, qu'on a vu à l'oeuvre
00:56ces derniers mois, qui posent problème et qui peut être le plus facile à
01:02mobiliser et le plus dangereux à la fois pour la police et pour les riverains, pour les commerçants.
01:08Alors quelles sont les villes les plus sensibles là où les forces de l'ordre seront peut-être les plus attentives à de potentiels débordements ?
01:15Alors bien entendu d'abord il y a Paris, pour deux raisons. D'une part Paris, c'est symbolique, c'est la capitale, c'est le siège du pouvoir.
01:22Et deuxièmement, Paris, c'est là qu'on attend bien entendu, et de très loin, le cortège le plus important,
01:29entre 50 et 100 mille personnes, c'est-à-dire une masse humaine qui permet à ces groupes d'extrême-gauche
01:36violents d'en sortir à un certain moment,
01:41d'attaquer la police, de saccager un commerce, un bar, une banque, un siège d'assurance ou un siège de parti politique
01:48très très rapidement, et puis de se replier ou de tenter de se replier à l'intérieur de la manifestation
01:54protégée par la masse pour échapper à l'arrestation.
01:57Après il y a les villes où traditionnellement l'extrême-gauche, l'ultra-gauche plutôt, est forte, on trouve des villes comme
02:03Rennes, comme Nantes, on trouve Toulouse, on trouve Strasbourg, on trouve Lyon, Grenoble.
02:11Alors Lyon ce ne sera pas aujourd'hui, puisqu'aujourd'hui à Lyon il y a une manifestation pro-palestinienne, c'est plutôt demain
02:17qu'il y aura une manifestation dite antifasciste, mais il y a un certain nombre de villes effectivement en France
02:22qui peuvent poser problème, et puis on l'avait vu à l'époque de l'affaire Nael, même si le public
02:29est différent, on peut bien entendu aussi avoir des troubles dans des villes où on ne s'y attend pas du tout.

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