• il y a 6 mois
Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 14/06/2024.

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Sport
Transcription
00:0016h23, est-ce qu'on ne serait pas une petite planète bleue maintenant ?
00:04Allez !
00:09Parce que tous les jours, évidemment, on va prendre les nouvelles des Bleus
00:11et encore plus aujourd'hui, en ce jour de début de compétition.
00:13Et qui nous donne des nouvelles des Bleus ?
00:15C'est notre envoyé spécial, l'un de nos envoyés spéciaux, Sébastien Tarrago.
00:18Guten Tag Sébastien !
00:19Déjà, bravo pour cette soirée avec Paul Pogba.
00:22Je crois que ça a bien marché sur la chaîne.
00:24Félicitations, on est contents ? Petite réaction ?
00:27Bien sûr, c'est toujours mieux quand les gens regardent ce que vous faites
00:31que quand ils ne le regardent pas.
00:33Donc on va prendre ça positivement, effectivement.
00:35On a tous regardé et on a adoré.
00:37Allez, on parle des Bleus un petit peu.
00:39Seb, donne-nous un peu des nouvelles des joueurs.
00:40Est-ce que le virus a encore fait des dégâts ?
00:42Donne-nous les nouvelles du front.
00:47Non, a priori, pas de nouveautés sur ce thème-là.
00:50On va voir quand même si Kingsley Coman est capable de revenir à l'entraînement aujourd'hui
00:55parce qu'il était allité toute la journée hier.
00:57Ce n'est pas certain qu'il puisse s'entraîner cet après-midi.
01:00L'entraînement qui aura lieu juste derrière moi, la Home Deluxe Arena à huis clos.
01:04On peut imaginer qu'il y aura une mise en place.
01:07On peut imaginer aussi qu'Adrien Rabiot participera à cette mise en place.
01:11C'est la dernière grande inconnue avant le match de lundi.
01:14Savoir si le joueur de la Juventus Turin sera capable d'être titulaire
01:18dès l'ouverture de l'Euro pour l'équipe de France.
01:20D'ailleurs, puisqu'on parle d'entraînement, je crois que le programme a changé aujourd'hui.
01:23Normalement, il aurait dû y avoir une conférence de presse cet après-midi.
01:26Un entraînement ouvert, il me semble, cet après-midi.
01:28On a tout changé ?
01:29Est-ce que ça a un rapport avec le fait qu'on ait pu voir et interpréter les choses hier ?
01:37Non, parce que l'entraînement d'hier, il n'y avait vraiment pas grand-chose à en tirer sur le plan tactique.
01:41En revanche, aujourd'hui, je pense que Didier Deschamps va travailler vraiment tactiquement
01:46et qu'il n'avait pas envie que potentiellement, après une conférence de presse,
01:50certains d'entre nous allions nous cacher dans le stade pour observer la séance.
01:56Là, au moins, c'est plus sécure pour lui, évidemment, puisqu'il n'y a personne.
02:01La conférence de presse a eu lieu ce matin avec Olivier Giroud et Benjamin Pavard.
02:05Je sais que vous êtes bons pour ça, pour vous cacher entre les sièges à genoux,
02:09pour essayer de vous y jeter.
02:10Là, on a tous l'image de Seb Tarrago à quatre pattes, en train d'essayer de fouiner une image.
02:14Seb, dernière question.
02:15La conférence de presse ce matin, tu en parlais, Olivier Giroud, Benjamin Pavard.
02:17Est-ce que tu as retenu quelque chose ?
02:18On les entendra un petit peu plus en longueur plus tard.
02:20Mais s'il y a une phrase à retenir pour toi ?
02:25Si il y en avait une, ce serait une réponse d'Olivier Giroud par rapport à son discours.
02:32Parce que moi, j'ai trouvé en tout cas que le discours d'Olivier Giroud ce matin était assez pessimiste.
02:39Je ne l'ai pas trouvé extrêmement combatif.
02:41Et ça lui a permis de dire que s'il était bien là pour essayer de gratter du temps de jeu.
02:45Ce n'est pas dangereux d'arriver dans cette compétition avec ces questions pour être motivé,
02:54pour essayer d'aller se battre.
02:55On sait que tu es parti pour être en plaçant au départ.
02:57Mais on se demande du coup si le discours est…
03:00Pourquoi dangereux ?
03:01Parce qu'on te sent, mais les questions t'y amènent,
03:04on te sent moins combatif que lors des douze dernières années,
03:08moins décidé à essayer de devenir titulaire.
03:12Comme si tu étais plus résigné.
03:14Non, dans quel sens vous me percevez moins combatif ?
03:19Comme je te dis, les questions nous amènent à tirer un bilan.
03:24Et est-ce que ce n'est pas un peu dangereux ?
03:26En gros, concrètement, est-ce que tu as envie de renverser la table ?
03:29Évidemment que je préfère être sur le terrain, que je préfère commencer les matchs, évidemment.
03:37Maintenant, je respecte le choix du coach.
03:41Croyez-moi, je suis loin d'être parti dans un état d'esprit un peu plus cool, relax,
03:50et dans un rôle secondaire.
03:52Je suis le même, je suis déterminé.
03:55C'est pourquoi je suis là.
03:57Voilà un petit extrait d'Olivier Giroud qui s'entend bien,
04:00avec Seb Tarrago qui va bien le chercher.
04:02On aura d'autres échanges comme ça, savoureux, à son micro dans un instant.
04:05Mais là, c'est le grand jour, ouverture de l'Euro,
04:07donc aujourd'hui avec le coup d'envoi de la compétition ce soir,
04:09on a compris Allemagne, Écosse et ensuite les Bleus.
04:12Juju, ça donne quoi les Bleus avec l'Euro ?
04:14Disons que ça fait 24 ans que l'équipe de France n'a plus remporté l'Euro.
04:17Lors de la dernière compétition continentale, les Bleus se sont arrêtés en huitième de finale.
04:22Souvenez-vous, c'était face à la Suisse, notamment au Tchérobu.
04:26Les Bleus font quand même partie des favoris avec l'Allemagne ou encore l'Angleterre.
04:31Vous avez pu le découvrir notamment dans le journal L'Équipe,
04:33dans la page 2 du journal L'Équipe aujourd'hui.
04:35Mais l'année 2024 est un peu en demi-teinte pour nos Bleus.
04:38C'est peut-être face aux Allemands, des victoires peu convaincantes entre le Chili et le Luxembourg
04:42ou le dernier match amical contre le Canada, ce match nul.
04:45On va se demander si un Euro réussi pour les Bleus, c'est forcément un Euro gagné.
04:48Et à cette question, je crois que vous n'êtes pas tous d'accord, et notamment Tidiani.
04:51Toi, tu nous as dit que pour réussir, il faut gagner, il n'y a pas d'autre choix.
04:54Oui, je n'exprime là pas une considération personnelle ou une opinion,
04:59mais simplement je m'appuie sur ce que sont les déclarations
05:03et sur ce qui est le leitmotiv de cette équipe et de ces hommes emblématiques.
05:07Dernièrement, Didier Deschamps qui a été interrogé sur le style.
05:11Dernièrement, également Antoine Griezmann.
05:13Et tous l'ont rappelé en l'assumant totalement, le style est secondaire.
05:17Ce qui compte, c'est de gagner les matchs.
05:19La vocation de cette équipe, c'est de gagner les matchs.
05:21Ce qui donnera l'impression d'avoir réussi le tournoi ou pas, c'est si l'équipe de France va au bout.
05:26Alors évidemment, après on peut, nous en tant qu'observateurs extérieurs,
05:30évoquer les scénarios, les émotions, les souvenirs, tout ce qui construit notre imaginaire à tous.
05:36Mais là, dans une approche purement performance,
05:41et je pense que ces hommes-là sont là pour de la performance,
05:44je ne vois pas d'autre chose que la victoire comme élément de satisfaction.
05:48Et encore une fois, ce n'est pas personnel.
05:50C'est Didier Deschamps, c'est Antoine Griezmann,
05:52et je pense que la plupart du groupe est fédéré autour de cette idée.
05:56Et pourtant, autour de ce plateau, quelqu'un pense qu'on n'est pas obligé de l'emporter cet euro pour réussir.
06:01Mathieu de Séville ?
06:02Apparemment, pour toi, on n'est pas obligé de l'emporter pour être satisfait d'un euro des Bleus.
06:07Non, tout simplement parce que déjà, c'est du foot, il n'y a aucune certitude.
06:12Dès l'instant où tu n'as pas de certitude, tu ne peux pas vouloir absolument t'attendre à gagner.
06:18Il y a plein de choses qui peuvent aller à contre-sens.
06:23Je pense que le principal objectif, c'est de donner de l'émotion à tout le monde.
06:29Évidemment, le but, c'est de ne pas se faire éliminer au niveau des poules.
06:32Mais au moins, d'être dans le dernier carré, je pense que ça sera déjà bien.
06:36Et ensuite, comment se passeront les matchs ?
06:40On a besoin de vivre encore des émotions, on a besoin de vivre des choses.
06:44Et je pense que la finalité, ce n'est pas forcément d'être champion,
06:47ça sera un bonus parce qu'il fait partie des favoris.
06:51Mais il y a tellement d'incertitudes sur plein de choses,
06:53il y a tellement de choses aléatoires qui peuvent se passer.
06:55C'est du foot, il n'y a pas de certitude.
06:57Tu as été footballeur, toi ?
06:59Oui, justement.
07:01On veut de la victoire, on veut des résultats.
07:03Justement, avoir la victoire, on le veut tous.
07:06Mais il peut se passer tellement de choses.
07:08On ne peut pas se dire dès le début que seule la victoire va nous amener à ça.
07:12Même si depuis 10 ou 12 ans, on est habitué à ce que l'émotion passe par la victoire.
07:18C'est-à-dire que les grandes compétitions qu'on a vécues
07:20et certaines nous ont emmené parfois très loin jusqu'en finale,
07:23qu'est-ce qu'on en garde en fait ?
07:25La preuve, c'est la dernière coupe du monde.
07:27Est-ce qu'elle est loupée ?
07:29On est un peu frustrés quand même.
07:31Il y a une différence entre être frustré et loupé.
07:33Même Sacha le Belge, il veut que les Bleus gagnent.
07:36Non, ce n'est pas la même chose.
07:37Ce n'est pas ça, ce n'est pas ça.
07:42J'espère ne pas être un tueur en série.
07:44Je n'en suis pas, je rassure tout le monde.
07:46Je suis à côté de toi, c'est vrai.
07:49Tu pourrais avoir peur potentiellement.
07:51Ce que dit Tidiani est très juste.
07:53Je trouve qu'effectivement Didier Deschamps n'a pas de philosophie de jeu.
07:58Il ne met pas en avant une idée de football qu'il souhaite prôner
08:02et qui pourrait amener par exemple aux émotions,
08:05à toute une série de choses autour du résultat.
08:08Il base essentiellement son propos sur le fait de gagner.
08:12Il ne réfléchit que par rapport à la gagne.
08:14Donc forcément, l'analyse par rapport à la question,
08:17c'est si la France ne gagne pas et ne va pas au bout,
08:19surtout au regard de son statut au niveau de ses prétendants,
08:24l'expérience, aussi la maturité de cette équipe
08:27et puis surtout le rendez-vous manqué à chaque fois.
08:30Bon là, il reste effectivement sur une finale de Coupe du Monde ratée,
08:33mais il y a surtout un euro 2016, ou plutôt une finale d'euro 2016.
08:38Il faut venger.
08:39Mais oui, voilà, arrête, parce que c'est des souffrances effectivement.
08:42Donc il se base sur toute une série d'émotions justement pour amener au résultat.
08:46Mais le jeu, la manière dont il va y arriver,
08:49peut-être que lui, il a des idées par rapport à ça.
08:51Mais moi, je trouve qu'il n'y a rien de concrètement qui s'inscrit
08:55dans une philosophie du football.
08:56Il réagit avec nous en direct de Paderborn.
08:58C'est notre reval special Sébastien Tarrago.
09:00Alors Seb, est-ce qu'un euro réussi passe forcément par la victoire finale ?
09:06Non, franchement, là, je suis surpris par ce que j'entends,
09:10parce qu'à un moment, il n'y en a qu'un qui gagne.
09:12C'est le principe du football.
09:13L'Italie veut gagner, l'Allemagne veut gagner, l'Espagne veut gagner,
09:16l'Angleterre veut gagner.
09:17Et ils vont tous rater leur compétition.
09:19Non, ça n'existe pas.
09:20Et on parle d'émotions.
09:21Les émotions, on les ressent de manière très positive
09:24quand aussi on a ressenti des émotions négatives.
09:26La constance de l'équipe de France au très haut niveau depuis 2016,
09:31elle est complètement insensée, presque irrationnelle.
09:34Et je pense qu'on a perdu un petit peu le sens des réalités
09:38par rapport au football international
09:40et le fait que ça ne durera pas comme ça éternellement.
09:42Ce n'est pas possible en fait.
09:43C'est tout simplement pas possible.
09:44L'Allemagne, elle ne gagne plus tout le temps.
09:46Oui, ça a changé.
09:47En tout cas, pour répondre un petit peu à ce qui se passe sur le plateau
09:50avec Thidiani et Sacha, c'est vrai que Didier Deschamps,
09:53il a réussi à contaminer les joueurs.
09:55Eux, ils ne parlent que de victoire finale.
09:57Peu importe le style, peu importe le contenu,
09:59l'objectif aujourd'hui pour Ousmane Dembélé ou encore Kylian Mbappé,
10:03c'est de remporter l'Euro.
10:05Écoutez-les.
10:06C'est une compétition qu'on n'a pas gagnée depuis longtemps, 24 ans.
10:10C'est énorme pour un pays comme le nôtre.
10:12Maintenant, on ne se met pas de pression supplémentaire.
10:15Comme j'ai dit, l'objectif, c'est d'arriver prêt dans cette compétition.
10:18L'Euro est important.
10:20Comme il l'a dit, ça fait 24 ans que l'équipe de France n'a pas gagné cet Euro.
10:25Donc, ça commence à faire beaucoup.
10:27En tout cas, Fred, ils sont ultra déterminés, nobles.
10:30C'est la victoire qui compte avant tout.
10:32Moi, ce que je pense, c'est qu'on a parlé d'objectif, on a parlé d'émotion.
10:35Je pense que l'Euro, il sera réussi à partir du moment où il génère des émotions.
10:38C'est-à-dire, à partir du moment où on ne peut rien leur reprocher dans l'attitude,
10:41dans le comportement et dans un engagement, une détermination totale.
10:45C'est ce qu'ils disent.
10:46Maintenant, c'est ce qu'il faut qu'ils fassent.
10:48Je pense que c'est ça, un Euro réussi.
10:49S'ils perdent en demi sur un match complètement étriqué,
10:51s'ils perdent même en quart de finale dans quelque chose
10:54où on sent qu'ils ont mis toute leur âme sur le terrain,
10:56oui, ça sera sportivement difficile.
10:58Mais si tu sens qu'ils sont allés au bout, tu ne peux pas leur reprocher.
11:00Pour que ça soit réussi, il faut déjà qu'on s'en rappelle.
11:02Là, tous les événements dont on parle, ce ne sont que des défaites.
11:05Si, au moins, il y a une défaite glorieuse, quelque chose d'engagement total,
11:08même si c'est dramatique, si on ne peut pas leur reprocher quelque chose,
11:10déjà, ça ne sera pas mal.
11:11Après, réussir la victoire absolue, non, parce qu'ils peuvent gagner petitement
11:14et finalement qu'on soit un peu frustrés sur le jeu.
11:16Donc, il sera aussi pour moi, à partir du moment où il y a vraiment quelque chose
11:19d'émotionnel, de grand.
11:21Fred, tu peux lâcher ton micro, c'est bon.
11:26Non, mais Fred parle de défaite glorieuse.
11:29Intéressant, parce qu'on pourrait se dire, nous, qui ne sommes pas les compétiteurs,
11:33qu'on pourrait se satisfaire, effectivement, d'avoir vécu un truc.
11:37Voilà, les moments, c'est des instants de sport, c'est des trucs qui nous restent
11:40dans la tête.
11:41Mais que ce soit la défaite contre le Portugal ou celle contre l'Argentine,
11:45je prends volontairement, peut-être, celles qui nous ont fait le plus mal.
11:49Est-ce qu'on n'a pas vécu, ensuite, avec une énorme frustration,
11:52de se dire que cette équipe, finalement, elle l'avait dans la raquette à chaque fois ?
11:56Mais il y a une différence entre être frustré et avoir, entre guillemets,
12:01une compétition loupée.
12:03Personne ne leur a reproché la défaite contre le Portugal.
12:07Personne ne leur a reproché.
12:08Et là, c'est juste le sujet, c'est l'intitulé, c'est ça.
12:10Est-ce qu'on va leur reprocher quelque chose à ce moment-là ?
12:12Non, ça ne sera pas réussi.
12:13Il y aura de la frustration, évidemment, parce qu'on sera proche de la victoire.
12:16Et quand Mbappé et Ousmane sont en train de dire que l'objectif,
12:20ce ne sera que la victoire, c'est normal.
12:21Eux, c'est des compétiteurs, ils sont dans l'action.
12:24Il n'y a personne qui va dire que l'objectif, ça sera la victoire.
12:26C'est eux qui sont, comment dire, comptables de ça.
12:31C'est-à-dire que c'est eux qui nous disent, en gros, nous, notre approche, c'est ça.
12:34Le jeu, il n'y en aura pas.
12:36Je caricature volontairement.
12:38Du moins, il ne faut pas vous attendre à vous éclater devant les matchs.
12:41Là, tu grossis le trait.
12:42Ce n'est pas ce qu'ils disent.
12:43L'objectif, évidemment.
12:44C'est quasiment mot pour mot ce qu'il a dit.
12:46Eux, l'objectif, ce qu'ils veulent, ils sont lucides.
12:49Ils ne vont pas se cacher.
12:50Ils sont les favoris.
12:51Ils ne vont pas se dire, une demi, ça sera bien.
12:53Non.
12:54L'objectif, surtout puisqu'on est sans Kylian, c'est de gagner.
12:56Ok, d'accord.
12:57Derrière ça, nous, on est prêt.
12:59Après, voilà, ça va savoir ce qu'ils vont générer là-dedans, les matchs.
13:04Est-ce qu'ils vont réussir à emporter tout le monde avec eux, tout un pays avec eux,
13:09qu'on soit derrière eux, l'émotion qu'ils vont générer.
13:11Ça, ce sera clair, quelle que soit la nature du jeu.
13:13Non, parce que regarde, il y a le jeu contre la Suisse.
13:15On s'est fait limiter contre la Suisse.
13:17On était tous un peu déçus.
13:19Et quoi qu'il arrive, ils se sont fait limiter.
13:21On n'était pas un peu déçus.
13:22C'est un crash.
13:23Pour plus avec France.
13:25Ce qu'on oublie quand même d'expliquer, parce que là, on parle de gagne, de gagne,
13:27mais la gagne, elle se fait contre l'adversité.
13:29C'est quand même dans un pays où ça fait, je crois, très longtemps qu'il n'y a pas eu uniquement,
13:32enfin, c'est que l'Allemagne qui organise.
13:33Donc, les Allemands vont s'organiser pour soutenir leur équipe.
13:35Donc, ça ne sera pas le chaudron.
13:36Ça sera dans un espace où ce n'est pas en huis clos.
13:38Et ça fait quand même longtemps.
13:39Donc, le bruit, il va être puissant.
13:41Il va y avoir une ambiance particulière.
13:42Dans un pays de foot, en plus.
13:43Oui, dans un pays de foot où les Allemands ont quand même battu les Français sur la Dallaire.
13:45Donc, tout est fait pour que ça soit dur.
13:46Et les adversaires en face, ce n'est pas à vous, très chers spécialistes, que j'expliquais
13:49que ça va être très compliqué.
13:50Donc, à un moment donné, au-delà de s'arrêter sur des mots, il faut déjà regarder l'adversité.
13:53Et là, bien sûr qu'ils se disent, on va aller au bout.
13:55Parce qu'avant, il y aura des étapes intermédiaires qui vont être extrêmement difficiles.
13:58Enfin, il n'y a aucune honte à perdre face à des adversaires aussi difficiles que les adversaires.
14:02Et les Bleus, on en reparle un petit peu plus tard.
14:10Autre événement du week-end, les 24 heures du Mans qui démarrent demain matin à 9h pour l'avant-course.
14:15Le départ lui sera donné à 16h par Zidane.
14:17Je crois que Juju a bien révisé.
14:19Ce sera une édition historique.
14:21Et on va retrouver notre rebelle spéciale, Messaoud Benterki, qui est déjà au circuit Bugatti.
14:24Sous la pluie ou pas ? Je vois des petits nuages.
14:26Messaoud, j'ai peur.
14:30Alors oui, ça va être dantesque, France.
14:31Quoi qu'il arrive.
14:32Parce qu'effectivement, c'est une météo très instable.
14:34On est parti du studio tout à l'heure.
14:37Il faisait chaud.
14:38On avait la veste pour mettre quelque chose de plus léger.
14:40On a pris une inverse.
14:41Et en 5 minutes, tout a changé.
14:42C'est vous dire l'incertitude autour de la météo qui va conditionner cette 92e édition.
14:46C'est toujours un moment très particulier.
14:48Vous le voyez, France.
14:49C'est la magie du Mans.
14:50C'est que la grille de départ, la ligne droite est ouverte à tout le public.
14:54Tout le monde peut y venir.
14:55C'est un peu le bazar.
14:56Vélo, trottinette, jogging pour des coureurs qui d'ailleurs ont effectué une opération pour les blessés de l'armée de terre.
15:03J'aperçois, tiens, Marc Minari.
15:04Vous allez la voir tout à l'heure, Marc.
15:06Je suis en train de chercher son vélo.
15:08Je ne sais plus ce que j'en ai fait.
15:09Il est juste devant.
15:10Tiens, Marc.
15:11Ça, Tanguy va pouvoir vous montrer, France.
15:13Parce que c'est complètement rénové, le fameux podium.
15:17Qui sera là en vainqueur dimanche, Marc ?
15:19Ça y est, on sort tout de suite.
15:21La Toyota n°7.
15:22La dernière hypercar.
15:23Elle part 23e.
15:24Il va pleuvoir.
15:25Elle va gagner.
15:26Voilà.
15:27Vous voulez une réponse ?
15:28Ça, c'est un prono, ça.
15:29Marc, vous vous retrouvez tout à l'heure pour évoquer ces 24 heures, France.
15:31Ce qu'on fait, c'est qu'on va se diriger, quitter la grille de départ où il y a tout le public
15:34et se diriger vers les stands avec Tanguy qui va pouvoir y arriver.
15:37Et on va rejoindre l'équipe qui est en place déjà pour avoir les toutes dernières infos
15:43et vous emmener dans les coulisses.
15:44Ils sont juste à côté de chez Toyota.
15:46On les retrouve tout à l'heure.
15:47Merci, mais ça rappelle des souvenirs.
15:48Ça donne vraiment envie d'y être quand on est à l'intérieur.
15:50Tout le monde se marche dessus.
15:51Il y a les mécanos, il y a les stars, il y a les people.
15:53Ça va être génial.
15:54Déjà, si vous voulez un petit avant-goût, ce soir, 20h50, l'édition de 2023 qui est à revivre.
16:00C'est le programme sur la chaîne L'Équipe.
16:02On va se retrouver.
16:03Il y a la petite musique de la pub, donc ça veut dire qu'il faut qu'on y aille.
16:05Juste après la pub, on va voyager et on va suivre la Flamme Olympique
16:08qui continue son relais des océans après la Réunion.
16:11Aujourd'hui, c'est la Polynésie française avant la Guadeloupe.
16:13On part dans les îles et on va prendre un petit peu le soleil.
16:15À tout de suite.

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