Jordan Bardella est de retour sur le terrain avec comme premier thème l'agriculture. Le président du Rassemblement national est en campagne à Chuelles, dans le Loiret, dans une exploitation agricole.
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00:00— Les résultats aux européennes sont plutôt bons. Il y a aussi ces sondages qui sont positifs en votre faveur. Vous craignez pas l'excès de confiance, M. Bardella ?
00:07— Non. Sinon, je ne ferais pas campagne, monsieur. Donc je pense que rien n'est fait, rien n'est gagné, mais que nous avons une chance d'offrir au pays un jour nouveau
00:16et d'offrir au pays un changement de politique et un changement de cap. La France est aujourd'hui sur une pente glissante. La faillite menace sur le plan économique.
00:25Les désordres migratoires et sécuritaires créent des situations de troubles aujourd'hui dans le pays. Mon ambition, c'est de remettre de l'ordre à la tête de l'État,
00:33d'en remettre dans les comptes publics, d'en remettre dans la rue par le rétablissement de l'autorité, de répondre à cette demande d'autorité qu'il y a aujourd'hui dans le pays.
00:40Et donc je vais me battre jusqu'à la dernière seconde de cette campagne pour mobiliser. Après, c'est aux Français de saisir cette opportunité.
00:48Il n'y en aura pas beaucoup des opportunités comme celle-ci. Et donc moi, j'appelle évidemment les Français pour la France et pour la République à aller voter dans 16 jours,
00:57parce que je pense qu'on peut concrètement changer le quotidien des Français. Et j'en appellerai évidemment dès le second tour à l'ensemble des amoureux de la France,
01:04l'ensemble des patriotes, l'ensemble de ceux qui sont attachés à la République, de gens qui viennent de la droite ou de la gauche, à tous ceux dont le cœur saigne
01:10en regardant l'état du pays. Je les inviterai à me rejoindre pour engager le redressement du pays.