Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Bonsoir à tous, Gilles-William Golnadel, Geoffroy Lejeune, Joseph Macé-Scaron,
00:05Georges Fenech, indispensable à notre émission,
00:08Johan Ouzaï, merci d'être avec nous.
00:11Eureka ! Eureka !
00:13Le président de la République, il y a quelques secondes,
00:17a expliqué qu'en France, il y avait un problème d'immigration et de sécurité.
00:23Eureka !
00:25Hier, il disait le contraire.
00:27Hier, il disait que c'était un sentiment d'insécurité,
00:31que c'était parce que...
00:32C'était les médias.
00:33C'était les médias.
00:34On s'est senti visés.
00:35Ce soir, miracle.
00:37Écoutez le président de la République au G7.
00:40J'ai fait des choses impopulaires.
00:42J'ai fait le grand débat au moment des Gilets jaunes.
00:44J'ai fait des choses impopulaires.
00:45Je me suis resoumis au vote des Françaises et des Français.
00:47On a fait des réformes impopulaires.
00:49Je pense qu'il était sain que les Françaises et les Français puissent se réexprimer.
00:52Mais moi, je n'ai jamais pris nos compatriotes pour des imbéciles.
00:55Et j'ai l'impression, dans le débat médiatico-politique qu'il y a aujourd'hui,
00:58qu'on dit au fond que les gens vont faire quelque chose de terrible parce qu'ils sont fous.
01:02Non.
01:03Les gens disent leur colère.
01:05Moi, je dis que ça ne m'a pas fait plaisir dimanche.
01:07Ça fait 7 ans que je travaille comme un fou pour que le pays aille mieux,
01:12que les réformes avancent.
01:13Donc, je l'ai pris pour moi, pour cette majorité.
01:16Ça ne m'a pas fait plaisir.
01:17Évidemment que ça m'a touché.
01:18J'ai dit qu'on doit absolument redemander aux Françaises et aux Français de clarifier
01:23et leur dire aussi qu'on a compris.
01:24Il y a des choses qui vont changer.
01:25On a compris ce qu'il disait sur le ras-le-bol des questions d'insécurité et d'immigration.
01:30Il faut aller plus vite, plus fort.
01:31Il faut des choses, maintenant, massives.
01:33Ça doit changer.
01:34Plus fort.
01:35Ras-le-bol sur les questions d'insécurité et d'immigration.
01:38Je vous assure, je me pince.
01:40Je vous assure, je me pince.
01:41Il disait l'exact contraire hier.
01:44Et il dira autre chose demain.
01:46Je vous l'ai dit hier.
01:47On est mercredi.
01:48Maintenant, on sera jeudi.
01:49Il dira le contraire.
01:50Vous m'avez dit non.
01:51Ça commence.
01:52Cette phrase est géniale.
01:53Ras-le-bol des questions d'immigration et de sécurité.
01:58Le maire d'Oradour-sur-Glane lui disait hier le contraire.
02:03Alors qu'il mettait en cause quand même un peu les médias en parlant des faits divers.
02:07On fait augmenter Orange Mécanique.
02:09Il a dit ça à Oradour-sur-Glane.
02:12Donc là, franchement, je vous assure, c'est facile.
02:16Dans la séquence qu'on vient de voir, ce qui est intéressant pour moi aussi,
02:19c'est évidemment les phrases, le vocabulaire qui est employé.
02:23Cela ne m'a pas fait plaisir.
02:26J'ai été touché.
02:27C'est quelque chose que l'on n'emploie pas normalement quand vous êtes un politique.
02:32Ce ne sont pas les mots.
02:34Or, qu'est-ce que ça veut dire ?
02:36Ça veut dire que finalement, en effet, la blessure narcissique qu'il a reçue dimanche dernier,
02:41qu'il n'avait jamais reçue, parce que c'est quelqu'un…
02:44En fait, tout lui a souri au point de vue électoral.
02:47Tout lui a souri jusqu'à présent.
02:48Même les dernières européennes.
02:50On peut dire que ça lui a saoulé.
02:51Donc la blessure narcissique est telle qu'entendez bien ce qu'il dit.
02:55Cela m'a touché.
02:56Cela ne m'a pas fait plaisir.
02:57C'est-à-dire qu'on arrive à ce niveau-là.
02:59Oui, je suis désolé.
03:00Pardonnez-moi.
03:01C'est inquiétant.
03:02Là, pour le coup, je n'aurai pas la même analyse que vous.
03:04Quelqu'un dit, ils ont dit, ça m'a touché.
03:06Je m'en doute.
03:07Mais c'est comme un entraîneur de football qui dit, ça m'a touché.
03:11Ce n'est pas un entraîneur de football.
03:12Ça ne va pas vous échapper.
03:13C'est inquiétant parce qu'il est chef de l'État.
03:15C'est extrêmement inquiétant.
03:16Ce n'est pas ça qui me touche.
03:17C'est inquiétant.
03:19Franchement, le vocabulaire est inquiétant.
03:21Je ne parlerai pas de blessure narcissique là-dedans.
03:24Je dirais simplement qu'il ouvre les yeux, qu'il était connecté.
03:27Ou alors qu'un jour il dit ça, le lendemain.
03:29J'ai travaillé comme un fou, dit-il.
03:31Il travaille comme un fou.
03:32Oui, je l'ai pris pour moi.
03:34Oui, c'est exactement ça.
03:36Entendez ce qu'il dit.
03:38Ce n'est pas ce qui me choque.
03:40Moi, c'est ce qui m'inquiète.
03:42Il le reconnaît parce qu'il est au pied du mur.
03:44Je crois quand même que ça fait quelques mois ou quelques années.
03:46Mais hier aussi, il était au pied du mur.
03:48Il disait autre chose.
03:49Il disait, je suis allé à Auradour sur Glade.
03:51J'ai demandé au maire, est-ce que vous avez des problèmes d'immigration et de sécurité ?
03:54Il m'a dit non.
03:55Et il continuait en disant, quand évidemment les gens regardent la télévision
03:59et voient un fait divers qui est monté en épingle,
04:01ils pensent que c'est la France orange mécanique.
04:03C'est ce qu'il disait hier.
04:04Aujourd'hui, il dit tout à fait autre chose.
04:06Oui, je suis d'accord avec vous.
04:08Je pense que c'était extrêmement difficile pour lui de le reconnaître
04:11parce que c'était reconnaître que son bilan est mauvais.
04:14C'est reconnaître sur ces questions-là que son bilan est mauvais.
04:17Il le reconnaît pour la première fois.
04:19Quand il dit qu'il faut changer radicalement les choses,
04:21il faut aller beaucoup plus vite, beaucoup plus fort,
04:23il dit, je n'ai pas bien fait les choses sur la sécurité, sur l'immigration.
04:26Mon bilan est mauvais.
04:27Voilà ce que dit le président de la République.
04:29C'est vrai qu'il faut aller plus radicalement.
04:30C'est ce que tout le monde pense.
04:31Il faut aller plus vite.
04:32Mais sans lui.
04:33Sans lui.
04:34C'est ça aussi le résultat de dimanche.
04:37Très vite parce que…
04:40Rien.
04:41Pas la peine.
04:42Dites.
04:43Je crois qu'il faut une bonne fois pour toutes que vous renonciez à faire l'exégèse.
04:49On n'en parle pas.
04:50On ne l'écoute pas.
04:52Vous dites simplement que c'est pathétique
04:54et que là, d'une manière désespérée,
04:57il fait une autocritique à la stalinienne, une mortification chrétienne.
05:02Il pense que ça peut marcher.
05:03Deuxième passage.
05:04Voilà.
05:05Je n'ai pas d'autre explication.
05:06Deuxième passage du président de la République.
05:07On ne fera pas l'exégèse puisqu'on ne sait pas quoi dire.
05:12Deuxième passage du président de la République au G7 ce soir.
05:15Vous faites assez régulièrement de votre stature à l'international un argument de campagne.
05:20Est-ce qu'aujourd'hui, vous n'êtes pas affaibli vis-à-vis de vos interlocuteurs ?
05:23Non.
05:24Je ne crois pas.
05:25Mes interlocuteurs sont tous des élus démocratiques.
05:26Ils ont tous dit que c'est courageux.
05:27Ils disent tous que c'est courageux.
05:30Et c'est à nous, après, d'avancer et de convaincre.
05:32Mais là aussi, je vous dis très sincèrement.
05:34Si je n'avais pas fait, si je n'avais pas pris cette décision, c'est en quelque sorte
05:40ne pas dire qu'on voit qu'il y a une colère qui s'exprime dans le peuple.
05:43Et lui demander simplement de pouvoir trancher par le vote les questions qui sont devant lui.
05:47Ce n'est pas moi qui ai de la force à l'international.
05:50C'est la France.
05:51Et pourquoi la France a de la force à l'international ?
05:53Parce qu'elle a une politique économique qui fonctionne.
05:56Parce qu'on a créé deux millions d'emplois depuis sept ans.
05:59Parce qu'on a réindustrialisé le pays.
06:01Parce que là où il y avait eu 600 usines qui avaient fermé les dix années qui passaient,
06:06on en a déjà ouvertes en net plus de 300.
06:09C'est-à-dire qu'on en a créé plusieurs centaines.
06:11Et donc cette force économique retrouvée.
06:13Parce que depuis maintenant cinq ans, on est le pays le plus attractif d'Europe.
06:183 000 milliards de dettes et un pouvoir d'achat qui baisse.
06:20C'est des Français qui ne peuvent pas finir leur semaine.
06:22Mais qui est drôle ?
06:24Mais parce qu'il faudrait parler des investissements qui, justement, achètent des actifs français.
06:29Vous allez dire à quelqu'un qui ne finit pas le mois qu'on a fait des investissements.
06:32Mais ce qui est absolument sidérant, c'est la naïveté, là pour le coup, sur le plan humain.
06:37C'est-à-dire qu'il dit mais les autres dirigeants, ils m'ont dit c'est courageux.
06:41Donc vous imaginez, arrivant dans un G7, un président, ou Madame Mélanie, ou que sais-je,
06:48président italien ou chose, lui disait « Oh dis donc, tu fais n'importe quoi Emmanuel, franchement ».
06:53Évidemment, ça ne se passe pas comme ça.
06:55Tout le monde dit des choses qu'il ne pense pas.
06:57Bravo, formidable président, vous avez eu raison de faire ça.
07:00Évidemment que c'est ce type de rapport d'une courtoisie.
07:03Et si toi tu es dupe de ça, si le président est dupe de ce rapport,
07:08au point de le dire dans une interview, c'est que là, il y a quelque chose qui ne va pas.
07:13Je ne suis pas sûr que Georgia Mélanie soit sur ce ton-là.
07:15Parce que, généralement, elle a l'habitude de dire les choses assez directes.
07:18Vous savez bien que les gens mentent parce que, fondamentalement, ce n'est pas leur problème.
07:23Ils s'en fichent, les dirigeants allemands, italiens, espagnols,
07:26ils s'en fichent de ce qui se passe en France, j'exagère à peine.
07:29Donc ils disent ce qu'ils veulent entendre, point.
07:31Chaque semaine, je fais un digest de la presse étrangère
07:35sur l'événement qui s'est passé durant la semaine, pour ma société.
07:38Et je vous assure que ce que vous lisez sur ce qui se passe en France,
07:42mais tous les journaux confondus, que ce soit dites « Cite », « Stampa », « War of America »,
07:49c'est terrible. Nous sommes l'homme malade de l'Europe.
07:53Sauf notre presse.
07:55Sauf notre presse.
07:56Pour le coup, pas de problème.
07:58Sauf notre presse qui trouve qu'il y a d'autres chats à fouetter.
08:05Voilà ce qu'on pouvait dire sur Emmanuel Macron.
08:07Il y avait peut-être un troisième passage, mais il est déjà 20h15.
08:11C'était quoi ? Je pose la question à Benjamin.
08:14Ce n'est pas les Jeux Olympiques ?
08:16Oui, c'est sur les Jeux Olympiques.
08:17Ah, c'est quand même intéressant.
08:18C'est vrai que c'est intéressant.
08:19Il dit que les Français ne voudront pas de nouveaux dirigeants sur les Jeux Olympiques.
08:22Donc il est confiant, le gouvernement sera reconduit.
08:24Écoutons.
08:26Concrètement, colère ne va pas gâcher un peu les Jeux Olympiques.
08:29Vous avez souvent dit...
08:30Mais pourquoi voulez-vous que les Français les gâchent ?
08:32Parce que les Français, je pense qu'ils n'ont pas envie d'avoir des Jeux Olympiques, justement,
08:37qui se présentent mal.
08:38Donc ils vont intégrer les Jeux Olympiques dans leur choix.
08:41Moi, je pense que...
08:42On sera en pleine instabilité politique.
08:44Pourquoi voulez-vous ?
08:45On serait en instabilité politique si on n'avait pas tranché les choses.
08:48Les Françaises et les Français, ils vont voter le 30 juin et le 7 juillet.
08:52Les choses seront claires derrière.
08:54Et moi, je pense que les Françaises et les Français, en allant voter,
08:57ils vont se dire comment avoir une France plus forte.
08:59Est-ce qu'ils ont compris qu'on avait quand même une colère ?
09:01Le message est oui.
09:02C'est pour ça qu'on a fait la dissolution.
09:03Pour vous dire, ça va changer.
09:05Faites-nous confiance.
09:06Non, mais ne prenez pas le président de la République pour un illuminé.
09:09Il sait très bien que ce qu'il dit est faux.
09:11Il ne pense pas ce qu'il dit.
09:13Non, non, non.
09:15Il y a une discussion.
09:17Je vous assure.
09:18Il ne pense pas ce qu'il dit.
09:20Il y a une discussion.
09:22Non, mais s'il dit l'inverse, c'est reconnaître qu'il a perdu les élections.
09:25Il va dire demain l'inverse.
09:27Je suis désolé.
09:29Il ne peut pas dire autre chose.
09:31Si, il pourrait dire sur les Jeux olympiques.
09:33Il pourrait dire tout simplement une chose évidente.
09:35Écoutez, les Français ne vont pas se déterminer en fonction des Jeux olympiques.
09:39Je pense que ce n'est pas ça.
09:40Voilà, il dit au contraire que les Jeux vont favoriser le vote.
09:46Mais il est en campagne.
09:47C'est fou de faire des Jeux à nos Jeux.
09:49Que voulez-vous qu'il dise ?
09:50Il est en campagne.
09:51Justement, il aurait dû dire ceci.
09:53Il est évident qu'il ne croit pas ce qu'il dit.
09:55J'ai appris à supposer qu'il est assez amusant.
09:57C'est un illuminé.
09:58J'ai appris à supposer qu'il est assez amusant.
10:00Je retire ce que vous dites.
10:02C'est le président de la République, le modérateur que je suis.
10:05On peut critiquer sa politique.
10:08La frontière, c'est effectivement de ne pas attaquer ou de psychanalyser ou d'attaquer l'homme, etc.
10:17Vous avez retiré vos propos ?
10:19Oui, j'ai dit que c'était un illuminé qui n'est pas un illuminé.
10:21Le respect à la fonction est important.
10:23Et je répète la même chose.
10:24J'adorerais qu'il vienne sur ce plateau.
10:26Et je répète aussi que j'adorerais dire du bien du président de la République.
10:30Parce que c'est important de dire.
10:31Ça vous est déjà arrivé, Pascal ?
10:32Faites-le.
10:33Comment ?
10:34Faites-le.
10:35Ben non.
10:36Pourquoi ?
10:38Vous voyez ce que je veux dire ?
10:39Vous avez été très aimable à un moment avec M. Attal.
10:42Lors de la nomination de M. Attal, j'ai essayé de vous réfréner un peu dans votre enthousiasme.
10:46Parce que tu as envie.
10:47En vain.
10:48Mais c'est ton pays.
10:49C'est le gouvernement de ton pays.
10:51C'est ton président de la République.
10:53Et je suis désolé.
10:55Je ne j'humile pas.
10:57Parce que nous, on est content, nous.
10:59Parfois, il y a des gens qui j'humilent de ça.
11:01Non, pas du tout.
11:02Et qui ont ces joies mauvaises.
11:04Eh bien, il ne faut pas les avoir en tout cas.
11:06Vous savez, heureusement qu'on n'emploie pas dans cette émission les qualificatifs
11:11qui sont décernés au président de la République par son propre camp.
11:15Heureusement qu'on ne le fait pas.
11:17Alors ne les employons.
11:18Voilà.
11:19Bien envoyé.
11:20M. Ciotti, c'est vrai que c'est un monde curieux qui s'est ouvert depuis lundi.
11:26Là, M. Ciotti est arrivé aujourd'hui à retrouver son bureau.
11:30Je vous propose de voir cette séquence.
11:32Culte.
11:36Musique.
11:46Éric Ciotti, il est courageux.
11:48Bon, il se retrouve tout seul aujourd'hui, comme parfois les gens courageux.
11:51C'est-à-dire qu'il a pris une décision sur le fond,
11:53qui est sans doute partagée par beaucoup de sympathisants et de militants.
11:56Par une partie importante, oui.
11:57Je dis que c'est un hold-up.
11:59Un hold-up de qui ?
12:01De son parti.
12:02Mais si des sympathisants et des militants sont avec lui,
12:05c'est plutôt peut-être les chefs à plumes qui ont fait un hold-up.
12:09C'est un hold-up sur les électeurs que les chefs à plumes ont fait.
12:13Si je peux développer.
12:15Développer.
12:16Très court.
12:17Il ne pouvait pas, de sa seule initiative, sans en parler à son bureau politique,
12:23sans éventuellement consulter effectivement les militants,
12:26emporter avec lui le parti politique dans un accord avec l'ORN.
12:29J'appelle ça un hold-up.
12:31Voilà.
12:32Il n'avait pas la légitimité pour le faire, tout président qu'il ait du parti.
12:36Il aurait quitté les LR en disant moi je rejoins le RN.
12:41Voilà.
12:42C'est clair.
12:43Comme l'avait fait Damien Abad quand il avait quitté le groupe parlementaire.
12:46Il n'a pas amené le groupe parlementaire avec lui au gouvernement.
12:49Donc ce que je crois, c'est qu'il a abusé de sa fonction.
12:52Il a pris tout le monde de court.
12:54Et ça n'est pas rendre service au parti qu'il présidait.
12:57Voilà ce que je dis.
13:00Il est vrai que, sur le fond, il aurait été peut-être mieux inspiré de dire
13:05que ça va être une proposition de sa part au parti qu'il dirige.
13:10Il n'en demeure pas moins que dans la forme, la manière dont son parti,
13:16ou du moins les caciques de son parti, je ne parle pas des militants,
13:19dont les caciques de son parti s'y sont pris hier pour le virer.
13:23Il n'avait pas le choix.
13:24Elle était illégale.
13:26Il n'avait pas le choix.
13:27Ça compte pour vous, un petit peu, la légalité ?
13:30Elle était illégale. La réalité, elle est là.
13:32Moi, ce qui m'intéresse, c'est le fond.
13:34Au-delà de la forme, on peut discuter.
13:36Le fond, c'est autre chose.
13:37C'est l'essentiel.
13:38Effectivement, il aurait peut-être dû prévenir que ça...
13:42Est-ce qu'aujourd'hui, l'union des droites, est-ce que les électeurs...
13:45Moi, je ne donne pas mon avis.
13:47Ce n'est pas ça qui m'intéresse.
13:48Ce n'est pas mon avis que je donne là.
13:50Je le dis parce que l'ARCOM nous écoute soigneusement.
13:55Je dis, est-ce que, simplement, les électeurs sont sur la ligne Ciotti ?
14:01Voilà la question que je pose.
14:02La réponse est très simple.
14:04En fait, les électeurs...
14:05Une partie des électeurs de Bardella, aujourd'hui,
14:07étaient les électeurs de Georges Fenech, il y a 10 ans.
14:09Donc, les électeurs, ils ont déjà donné leur sentiment sur le sujet.
14:13Le score de Bardella aux européennes,
14:14c'est le score de Sarkozy aux européennes en 2009.
14:16Non, mais les gens de Bellamy.
14:17Ceux qui ont voté Bellamy.
14:18Alors, il reste 7% de gens qui votent Bellamy.
14:20Et là, pour le coup, on est sur du 50-50.
14:22Voilà.
14:23Mais, depuis une quinzaine d'années,
14:25le grand mouvement des électeurs de droite,
14:26c'est d'aller vers le rassemblement national.
14:27Écoutez cette séquence de Eric Ciotti, je vous en prie.
14:30Si les Républicains avaient fait ça il y a 10 ans,
14:34la même alliance aurait existé,
14:36mais les Républicains auraient été leaders,
14:37et le RN aurait été le parti satellite.
14:39La seule chose qui s'est passée avec 10 ans d'attente,
14:41c'est que c'est les Républicains qui sont devenus le petit parti.
14:43Bien sûr.
14:45C'est vrai.
14:46Juste, tenez.
14:47Une information, c'est que demain doit se tenir un conseil national,
14:50qui est légal cette fois-ci,
14:55et que ce conseil national ne peut pas destituer Eric Ciotti,
15:01mais normalement devrait exclure Eric Ciotti.
15:05Ce qui va provoquer, encore une fois, un nouvel secousse,
15:08parce que tous les adhérents, qui sont nombreux,
15:10qui ont voté pour Eric Ciotti, ne vont absolument pas comprendre.
15:13Mais juste un mot sur le fond.
15:15Qui va provoquer le conseil national ?
15:16Juste un mot sur le fond.
15:17Rachida Dati, président du conseil national, elle a été exclue.
15:20Oui, bien sûr.
15:21Mais juste un mot sur le fond, parce qu'on parlait du fond.
15:24Tous, sans exception, tous, depuis Nicolas Sarkozy,
15:28tous, tous, ils sont tous biberonnés.
15:32Ce sont tous des enfants buissons.
15:34Tous.
15:35Donc, quand ils viennent nous dire qu'il y a des différences
15:39idéologiques absolument énormes sur les valeurs, etc., etc.
15:43Mais pardon, je suis désolé.
15:45Mais tous n'étaient pas buissonnistes.
15:47Mais tous.
15:48Ah bah écoutez, franchement, à l'époque de Nicolas Sarkozy,
15:51ça ne se voyait pas.
15:52Bon, je vous propose d'écouter peut-être,
15:55d'abord de voir cette séquence d'Eric Ciotti dans son siège aujourd'hui.
15:59Il était interrogé alors qu'il était dans son bureau,
16:01il était à la fenêtre.
16:04Ça va monsieur Ciotti ?
16:05Vous allez bien ?
16:06Vous avez tous les accès ?
16:09C'est-à-dire, qu'est-ce qui manque ?
16:11Qu'est-ce que vous faites dans votre bureau ?
16:14Est-ce qu'on vous a beau bloquer l'accès ?
16:17Tout se passe pour le mieux, comme si de rien n'était.
16:21C'est-à-dire ?
16:22C'est-à-dire presque.
16:23On était ce matin avec le maire de Salbry, Alexandre Avril,
16:27président de la fédération du Loire-et-Cher.
16:31Il soutient Ciotti, oui, sa démarche.
16:33Mais il nous a dit, c'est une pluie de lecteurs.
16:36Mais c'est pas ça.
16:37Il m'a dit, je ne rencontre que des sympathisants,
16:39des électeurs qui sont derrière monsieur Ciotti.
16:42Et là, vous allez entendre monsieur Guilhem Carayon,
16:45qui est le porte-parole des jeunes.
16:47Et effectivement, c'est ça qu'il faut, me semble-t-il, entendre
16:50quand on est un homme politique.
16:51Il faut entendre ceux qui votent pour soi.
16:52Vous en avez choisi deux qui, effectivement, soutiennent.
16:56Il y en a beaucoup d'autres qui ne soutiennent pas.
17:00Ils ont peu parlé, manifestement, chez les militants.
17:02Il n'y a que les chefs à plumes qui y parlent.
17:04Écoutez, il n'y a que les chefs à plumes.
17:07Je vais vous dire qui a parlé.
17:08Jean-François Copé, il s'était présenté.
17:11Il y a eu David Gisnard, il y a eu Laurent Wauquiez.
17:14Il y a eu les chefs à plumes.
17:18Peut-être qu'il y a une moitié qui est d'accord avec cette démarche.
17:21C'est possible, sur le fond.
17:22Mais encore faut-il les consulter.
17:23Et pas faire des micro-trottoirs.
17:25Vous êtes président d'un parti.
17:27Respectez votre parti.
17:28Cher Georges, il a été élu sur la ligne sans doute la plus à droite.
17:32Et le parti est sans doute le plus à droite aujourd'hui.
17:35Plus à droite que Xavier Bertrand.
17:36Je veux bien que Xavier Bertrand donne des leçons de loyauté à un parti qu'il a quitté.
17:42Dans lequel il est revenu pour être candidat à la présidentielle.
17:45Et convenez, comme Valérie Pécresse, convenez que je peux prendre un peu de distance.
17:49Comme beaucoup d'électeurs.
17:50Quand j'entends cette loyauté par des gens qui ne l'ont pas été.
17:55Je ne vois pas pourquoi vous parlez de Valérie Pécresse.
17:57Elle est partie.
17:58Elle est partie.
17:59Et elle est revenue.
18:00Elle a été élue.
18:02Elle a été élue aux primaires.
18:05Elle est revenue.
18:06Bon.
18:07Avec le succès qu'on sait.
18:08Pour les Républicains.
18:11Je vous propose en revanche d'écouter, si vous voulez, M. Guilhem Carillon.
18:15Ah oui.
18:16C'est les deux.
18:17Je regarde qui à peu près a les mêmes idées que nous.
18:19Les macronistes, ce n'est pas ma tasse de thé.
18:21Ce n'est pas celle d'Eric Ciotti.
18:22À notre droite, le Rassemblement national présente des similitudes qui sont quand même assez claires.
18:27Que vous pointez très souvent sur ces plateaux.
18:2990-95% d'idées communes.
18:32Trois priorités.
18:33Pouvoir d'achat.
18:34Insécurité.
18:35Immigration.
18:36Sur lesquelles on est à bloc.
18:37D'accord.
18:38Donc ça, c'est des priorités pour les Français.
18:39Il faut les mettre en œuvre au plus vite.
18:40Parce qu'il y a urgence.
18:41Pendant qu'on parle, il y a des gens qui souffrent.
18:43Il faut absolument répondre à cette angoisse, à ce désespoir.
18:47Vous savez ce qu'on a fait avec Eric Ciotti ?
18:50Pour beaucoup d'électeurs de droite, on nous a dit que c'est un peu le cri de l'espérance.
18:54Enfin, vous nous retrouvez.
18:56Enfin, vous répondez à nos problèmes, à nos inquiétudes.
19:00Enfin, LR retrouve une colonne vertébrale.
19:02Moi, je suis fier de la décision qu'on a prise.
19:05Je pense que c'était la seule qui puisse nous permettre de faire face à ce bloc insoumis
19:10qui menace d'accéder au pouvoir.
19:11C'est le président des jeunes.
19:13Vous vous rendez compte qu'Eric Ciotti a donné des investitures sans passer par la commission nationale ?
19:18Il faut se mettre à la place des électeurs, me semble-t-il.
19:20Les électeurs de droite, aujourd'hui, et je vous rejoins là-dessus, Pascal, qu'est-ce qu'ils se disent ?
19:24Ils en ont marre d'être dans l'opposition.
19:25Ils attendent de reprendre le pouvoir depuis 12 ans, en réalité.
19:28Ils veulent que leurs idées soient appliquées.
19:30Donc, naturellement, une partie importante de ces électeurs est favorable à cet accord avec le RN
19:35qui, pour la première fois depuis 12 ans, peut leur permettre de voir leurs idées appliquées
19:40et arriver au pouvoir.
19:41C'est aussi simple que cela.
19:42Et avant de faire la pause...
19:44J'ai une petite remontée de terrain dont j'aurais voulu parler.
19:47Eh bien, vous parlerez de la remontée de terrain.
19:49Mais, François, avant de faire la pause, on écoutera.
19:52Parce que nous étions ce matin avec François-Xavier Bellamy.
19:54Et moi, je lui ai posé la question.
19:57Qu'est-ce que vous faites dans un second tour où il y a un candidat RN et un candidat FP ?
20:07Vous votez pour qui ?
20:08Eh bien, lui a dit, je vote pour le candidat du RN.
20:11Et on l'écoutera tout de suite au retour de la pause.
20:19Il y a une déclaration commune avec cette création du nouveau FP qui vient de tomber à l'instant.
20:24Donc, on va essayer d'expertiser ça.
20:26Notamment, de savoir si le nouveau parti anticapitaliste est dans cet accord qui vient de tomber à l'instant.
20:34Donc, on va voir ça parce que ça a quelques secondes.
20:38Mais, je vous avais promis la question posée à François-Xavier Bellamy
20:44qui a déjà ouvert une brèche par rapport à ce qui se disait hier
20:48entre un candidat du RN et un candidat du FP dans un deuxième tour d'élection législative.
20:56Monsieur Bellamy, pour qui votez-vous ?
20:59La question lui a été posée ce matin.
21:01Il était avec nous sur Europe 1.
21:05Si dans une circonscription, c'est un cas évidemment théorique,
21:09au deuxième tour, le 7 juillet, il y a un candidat de la France Insoumise,
21:14en l'occurrence un candidat du FP, face à un candidat du RN.
21:20Pour qui votez-vous ?
21:21Ah mais moi, je n'ai aucun problème.
21:23Je fais barrage évidemment à la France Insoumise et cette alliance de la gauche.
21:27Le vrai sujet, c'est de soutenir nos candidats au premier tour.
21:30Et ils sont, je n'ai pas peur de le dire, à tous les électeurs qui nous écoutent,
21:34le meilleur rempart contre la France Insoumise.
21:37Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, on a dans beaucoup de circonscriptions en France
21:41la possibilité de gagner face à des candidats macronistes
21:44pour sortir la France de cette majorité qui aujourd'hui est en train de la mettre dans le mur
21:49et face à l'extrême gauche.
21:51Et des candidats, je crois qu'on est plus fort au premier tour
21:54quand on est capable de faire valoir notre ligne avec clarté, avec constance, avec fidélité.
21:58Aujourd'hui, notre défi, c'est de réussir à faire en sorte d'éviter
22:02que la France ne tombe dans les mains de cette alliance d'extrême gauche.
22:05Bon, ça c'est une position...
22:08Je peux dire juste un mot sur cette question.
22:10Il est bon le journaliste qui pose la question.
22:12Oui, absolument.
22:13Non mais c'est une question quand même qui n'est...
22:15Cette question, comme journaliste politique.
22:18Pendant des années, j'ai entendu la question au moment des élections
22:21« Et s'il y avait en face un candidat du Front National, qu'est-ce que vous feriez ? »
22:26Or aujourd'hui, cette question a totalement disparu.
22:31Il n'y a que vous qui posiez « Et si vous étiez face à un candidat du Front Populaire ? »
22:35Mais cette question a totalement disparu.
22:37Cette question est totalement légitime.
22:39Je l'ai posée à M. Darmanin ce matin.
22:41Avant, il était tout...
22:43Je l'ai posée à M. Darmanin et on écoutera ce qu'il a répondu à cette question ce matin
22:46parce que je l'ai posée à M. Darmanin également.
22:48Il y a 10 ans, François Fillon, qui à l'époque était candidat, je crois...
22:51Non, qui était député d'opposition UMP à l'époque,
22:54elle lui avait été posée sur un plateau du service public
22:56et il avait répondu dans un second tour entre le PS et le Front National à l'époque
23:01« Je voterai pour le moins sectaire. »
23:03Il n'avait pas dit « Je voterai évidemment pour le moins sectaire. »
23:05Edouard Philippe lui a répondu qu'il voterait communiste.
23:07Alors ça oui, mais ça ce n'est pas très bien.
23:09Dans une cantonale.
23:11Quand François Fillon a répondu « Je voterai pour le moins sectaire. »
23:15Il s'est terminé je crois.
23:17Moi j'attends que tout le monde se détermine sur cette question.
23:19Mais vous avez raison, c'est la seule question du moment.
23:21Il y a 10 ans, quand Fillon a dit « Je voterai pour le moins sectaire des deux. »
23:25ça a été trois semaines d'émeute.
23:27Ce n'est pas une question théorique.
23:29Il a été marqué du seul.
23:31C'est la question essentielle de cette campagne.
23:33Puisque ça permet de voir qui est qui.
23:35Et je poserai la question par exemple à Emmanuel Macron.
23:37On pourrait lui poser et il apposera au Touquet.
23:39Vous avez dit à François-Axel Bellamy « Je vous pose une question théorique. »
23:41Elle n'est pas théorique.
23:43Il y a des estimations.
23:45Il va voter.
23:47C'est une très bonne question.
23:49Mais c'est la question.
23:51Moi je veux savoir ce qu'Emmanuel Macron, pour qui il vote.
23:53S'il s'abstient.
23:55S'il vote Rassemblement National.
23:57Ou s'il vote la France Insoumise.
23:59Je veux le savoir.
24:01Tu as de la clarté quand tu es homme politique.
24:03Tu dois te déterminer.
24:05Tu dois dire pour qui tu votes.
24:07Autrement vis-à-vis des électeurs.
24:09Il me semble que ce n'est pas convenable.
24:11Alors la question que j'ai posée également à Gérald Darmanin ce matin.
24:13C'est quand j'ai une question.
24:15Il n'a pas répondu pour le coup.
24:17Si il a répondu.
24:19Pas clairement.
24:21Il a répondu.
24:23Il a dit je ne vote ni pour l'un ni pour l'autre.
24:25Comme Gérard Larcher hier.
24:27Il a dit je vais à la pêche.
24:29Très courageux.
24:31Très courageux ou pas d'ailleurs.
24:33Écoutez Gérald Darmanin.
24:35C'était ce matin.
24:37Moi je ne voterai pas pour les candidats de la France Insoumise.
24:39Et je ne voterai pas pour les candidats du Rassemblement National.
24:41Moi je ne peux pas voter pour un candidat
24:43de la France Insoumise.
24:45Puisque je crois que leur trahison
24:47sur les valeurs profondes de notre pays.
24:49Sur les policiers et les gendarmes dont ils tirent dans le dos.
24:51Moralement et politiquement est inacceptable.
24:53Et la façon dont ils utilisent
24:55les drames géopolitiques
24:57et notamment le Proche-Orient est à vomir.
24:59Donc je ne pourrai pas voter pour eux.
25:01Si c'était un candidat socialiste.
25:03Si c'était un candidat socialiste ou un candidat vert.
25:05Pourquoi vous ne pourriez pas voter pour un candidat du RN ?
25:07Je veux dire le RN il fait du tourisme électoral
25:09et il se moque des gens de mon territoire.
25:11Je veux dire Mme Le Pen elle se moque de la région du Nord.
25:13Dans le Nord, une région difficile
25:15qui a besoin qu'on l'aide parce qu'il y a des problèmes
25:17de sécurité, incontestablement de pouvoir d'achat.
25:19Moi j'ai un candidat qui change tous les 3 ans
25:21tous les 2 ans et il s'en va et il revient.
25:23Et il vend sa diatribe.
25:25Il fait sa vidéo TikTok.
25:27Il ne respecte pas les gens de chez moi.
25:29C'est beaucoup plus difficile
25:31pour Gérald Darmanin de répondre à cette question
25:33que pour François-Xavier de Bellamy.
25:35Pour une raison qui est simple c'est que lui est candidat.
25:37Et il est candidat précisément dans une circonscription
25:39où la France Insoumise et le Rassemblement National
25:41font des bons scores.
25:43Il est pris en étau entre la France Insoumise
25:45et le Rassemblement National.
25:47Donc s'il dit aujourd'hui je voterai plutôt pour l'un que pour l'autre
25:49il est évident qu'il n'a que des voix à perdre.
25:51Non, non, je ne suis pas d'accord.
25:53Politiquement c'est certain.
25:55Je pense qu'il a raison.
25:57Je pense que c'est la raison.
25:59Je pense que vous avez tous les deux tort.
26:01Vous prêtez des intentions personnelles
26:03à Monsieur Bellamy.
26:05Je suis certain que c'est un homme de conviction
26:07et que même s'il était candidat
26:09vous faites la différence.
26:11Même s'il était candidat
26:13il dirait
26:15qu'il ne voterait jamais pour la France Insoumise.
26:17J'ai aucun doute là-dessus.
26:19La gauche, la gauche, la gauche, la gauche.
26:21Une page de l'histoire de France
26:23s'écrit avec le nouveau front populaire.
26:25C'est tombé
26:27un communiqué il y a quelques minutes
26:29avec un programme de gouvernement et des candidatures uniques
26:31dans les circonscriptions de France.
26:33Les forces politiques qui ont constitué le nouveau
26:35front populaire d'un rendez-vous français et française
26:37les 30 juin et 7 juillet prochain.
26:39Une immense attente d'union s'est exprimée
26:41elle est scellée, etc.
26:43Est-ce qu'on sait qui est pour le moment
26:45dans quels sont les mouvements, les partis
26:47qui sont dans cette union ?
26:49Les 4 partis qui constituent la NUPES
26:51le Parti Communiste, l'Europe Écologie Les Verts
26:53le Parti Socialiste et la France Insoumise
26:55le NPA n'est pas signataire
26:57de ce communiqué de presse.
26:59D'accord, donc il est sorti
27:01et sans doute a-t-il été jugé toxique
27:03après la journée d'aujourd'hui si j'ose dire ?
27:05Il faut dire que le NPA avait annoncé
27:07rejoindre le front populaire
27:09mais à aucun moment il n'était signataire
27:11d'une quelconque motion
27:13d'un quelconque communiqué de presse
27:15donc il l'avait simplement annoncé.
27:17Est-ce que Place Publique
27:19a signé aussi ?
27:21Au début oui.
27:23Là on ne sait pas
27:25mais au début ils étaient dedans.
27:27Je vous parle souvent
27:29de l'espace médiatique et il y a des choses
27:31qui font ma joie, c'est vrai
27:33je suis un peu
27:35taquin et je vais vous en parler.
27:37France Culture, France Culture
27:39aujourd'hui, je suis allé
27:41vous êtes allé aussi sur la page de France Culture
27:43la page de France Culture
27:45aujourd'hui, je rappelle que c'est
27:47un service public. Voilà les sujets
27:49qui étaient proposés. Front populaire
27:51la grande inspiration,
27:53les fronts populaires des socialistes
27:55comment pouvait-on devenir rouge brun
27:57dans les années 1930 ?
27:59Quand Léon Blum est arrivé au pouvoir
28:01Léon Blum, une politique
28:03pour la vie
28:05et nous avions également
28:07c'est écrit en tout petit
28:09malheureusement, contre la République
28:11les ligues d'extrême droite passent
28:13à l'action. Comment le front
28:15populaire a-t-il gagné les élections de 1936 ?
28:171936, nouvelles images
28:19nouveaux regards sur le front populaire
28:21peut-on comparer le programme de la nouvelle Union
28:23populaire avec celui du Front National ?
28:25Quand Léon Blum est arrivé au pouvoir
28:27Oui, Front National
28:29pardonnez-moi. Donc ça c'était la page
28:31de France Culture
28:33je vous assure, c'est sidérant
28:35là ils sont en roue libre
28:37pendant que la voiture
28:39cinglait vers nos studios
28:41J'ai écouté par hasard
28:43Cosmic, France Info
28:45donc j'ai eu le droit à deux interviews
28:47un certain M. Erwann Lequeur
28:49qui expliquait
28:51parait-il un grand spécialiste
28:53de la politique, qui expliquait
28:55à quel point le programme
28:57du Rassemblement National
28:59était ridicule et après
29:01on a eu le droit à une grande artiste
29:03qui expliquait
29:05que la liberté, la culture
29:07la tolérance n'habitaient pas
29:09l'extrême droite, ils habitaient à gauche
29:11et après la voiture est arrivée
29:13Est-ce que les journalistes de Radio France sont en grève samedi ?
29:15Je ne sais pas mais ceux de BFM sont en grève
29:17pour pouvoir défiler
29:19avec sans doute
29:21beaucoup de personnes dans les rues de Paris. Alors Ariane Muschkin
29:23vous connaissez Ariane Muschkin ?
29:25Elle a dit en revanche quelque chose de formidable
29:27elle a fait sans doute le plus beau film sur Molière
29:29en 1978
29:31La Révolution c'est pas mal non plus
29:33Elle a fait un truc sur la Révolution française qui était pas mal
29:35Vous avez raison, donc elle a fait
29:37un truc avec Philippe Cobert
29:39c'était en 1978, c'était Aller à Cannes
29:41c'est vraiment un film merveilleux sur Molière
29:43et elle a beaucoup de qualité et de talent
29:45C'est une femme de gauche, engagée à gauche
29:47très à gauche, mais j'ai envie de dire l'ancienne gauche
29:49la gauche
29:51idéaliste d'une certaine manière
29:53une gauche sincère, authentique
29:55et elle a dit quelque chose
29:57qui m'a vraiment intéressé
29:59je nous pense en partie responsable
30:01nous gens de gauche, nous gens de culture
30:03on a lâché le peuple
30:05on a pas voulu écouter les peurs, les angoisses
30:07quand les gens disaient ce qu'ils voyaient
30:09on leur disait qu'ils se trompaient
30:11qu'ils ne voyaient pas ce qu'ils voyaient
30:13ce n'était qu'un sentiment trompeur, leur disait-on
30:15puis comme ils insistaient
30:17on leur a dit qu'ils étaient des imbéciles
30:19puis comme ils insistaient de plus belles
30:21on les a traités de sales
30:23Je trouve formidable
30:25Ariane Neuschkin
30:27son intelligence, son honnêteté
30:29et son courage
30:31de dire une chose
30:33c'est une femme de droite, loin de là
30:35loin de là
30:37et je pense qu'elle doit être
30:39anti-Rassemblement National
30:41bien évidemment
30:43mais ce qu'elle dit là me semble très pertinent
30:45bon
30:47que pouvons-nous dire
30:49sur ce
30:51rassemblement
30:53et sur Mélenchon peut-être
30:55qui souhaiterait être
30:57Premier Ministre
30:59mais avant cela écoutons Gabriel Attal
31:01qui a expliqué que cette union de la gauche
31:03et le moment que nous vivons
31:05le rendent triste
31:07J'ai milité au Parti Socialiste
31:09donc oui, ça me rend triste
31:11Un parti d'anti-sémite, anti-parlementariste
31:13et communautariste
31:15ça me rend triste de voir ce parti
31:17à nouveau se mettre derrière
31:19et avancer avec la France Insoumise
31:21ça me rend triste de voir les sociodémocrates
31:23faire alliance avec le NPA de Philippe Poutou
31:25parce que c'est ça dans cette alliance
31:27ça me rend triste de voir ceux qui ont
31:29inventé la laïcité
31:31se retrouver avec ceux qui carburent au communautarisme
31:33ça me rend triste de voir ceux qui ont été
31:35les défenseurs de Dreyfus
31:37avec ceux qui sont poursuivis pour apologie du terrorisme
31:39parce qu'ils ont refusé de condamner ce qui s'est passé le 7 octobre
31:41évidemment que ça me rend triste
31:43mais c'est là, c'est un fait
31:45ça correspond par ailleurs à ce qu'on a vu dans l'hémicycle
31:47depuis deux ans
31:49et moi je pense à tous ces électeurs sociodémocrates
31:51de gauche qui ne se retrouvent pas là-dedans
31:53qui pensent qu'il y a un autre chemin
31:55qui est possible, qui ne se disent probablement pas
31:57que je suis parfait
31:59ou que nos députés ou nos candidats sont parfaits
32:01mais qui en tout cas se retrouvent davantage
32:03dans une ligne de tolérance
32:05qui refuse la division
32:07qui refuse de séparer les Français les uns des autres
32:09qui refuse de carburer aux passions tristes
32:11qu'on peut voir, hélas, se développer dans le pays
32:13ça le rend triste
32:15et Soazic Delamoissionnaire
32:17qui est le...
32:19cette photo est incroyable
32:21vous les avez vues ?
32:23voilà, ce sont les photos qui ont été prises
32:25sur la ligne
32:27Président de la République
32:29samedi soir
32:31dimanche soir
32:33donc là il y a une volonté de mise en scène de ces photos
32:35quand même, Yohann, puisque d'habitude
32:37on ne les a pas forcément
32:39on ne peut pas faire de gros plans sur
32:41le visage
32:43de Darmanin, de Brunet-Pivet
32:45surtout le visage d'Attal, c'est terrible
32:47parce que c'est le moment où le Président de la République
32:49officialise la dissolution
32:51il a convoqué tout le monde à l'Elysée
32:53et Attal, qui est là à la table
32:55face au Président de la République
32:57a appris seulement quelques minutes avant
32:59que le Président comptait dissoudre
33:01parce que le Premier Ministre n'avait pas été mis dans la confidence
33:03ce qui est déjà une première aberration
33:05donc là c'est le moment où il le découvre
33:07on est quelques minutes après l'annonce du Président de la République
33:09qui a été faite
33:11dans cette salle
33:13et on voit effectivement leur tête
33:15et il y a une volonté de l'Elysée qui diffuse ces photos
33:17une volonté de dramatiser la situation, naturellement
33:19surtout en Aurélie
33:21c'est pas le drame qu'on voit, c'est l'abattement
33:23l'abattement du visage
33:25de Darmanin
33:27ça se comprend
33:29Gabriel Attal a tweeté
33:31parce qu'un débat serait en place
33:33Gabriel Attal a dit qu'il était favorable
33:35à un débat avec Jordan Bardella
33:37et Jean-Luc Mélenchon
33:39Jean-Luc Mélenchon refuse en disant ça n'est pas mon rôle
33:41il faut que ce soit les leaders politiques des mouvements
33:43donc Manuel Bompard on imagine
33:45qui le remplacent dans ce débat
33:47En tout cas, je remercie TF1 et France 2
33:49pour leur invitation au débat
33:51avec Attal et Bardella
33:53c'est donc au chef des grands partis de notre coalition
33:55d'aller à ce type de débat
33:57parmi les informations également du jour
33:59qui nous ont fait réagir
34:01c'est Adrien Quatennens
34:03qui demande l'appui des féministes
34:05donc ce qui peut
34:07quand même surprendre
34:09il lance un appel aux féministes
34:11pour soutenir
34:13il lance un appel pour soutenir
34:15sa candidature
34:17Peut-être que monsieur Guiraud
34:19va demander au grand rabbinat
34:21Vous avez raison, parce que
34:23Jean-Luc Mélenchon a dit qu'il fallait
34:25qu'il soit au gouvernement pour combattre le racisme
34:27et l'antisémitisme, il compte faire campagne
34:29sur la lutte contre l'antisémitisme
34:31donc votre réflexion est tout à fait logique
34:33L'homme qui frappe sa femme
34:35demande que
34:37les féministes le soutiennent
34:39et ceux qui contribuent à faire monter l'antisémitisme
34:41se présentent comme les candidats de la lutte
34:43Aurore Berger a dit la même chose
34:45Si je peux rester juste sur monsieur Quatennens
34:47Il faut voir aussi
34:49que Julien Bayou est en train de se faire
34:51égorger au coin d'un bois
34:53Il est en train de disparaître complètement
34:55Aurore Berger a dit
34:57l'indécence a un nom
34:59Carole Delga a dit l'union, oui
35:01mais monsieur Quatennens s'abîme l'union
35:03qu'il nous laisse travailler
35:05Je vous propose d'écouter Marlène Schiappa
35:07sur ce point, qui a réagi
35:11Je trouve ça très bien évidemment que des responsables
35:13de LV ou du PS
35:15s'offusquent, mais alors quelles sont les conséquences ?
35:17Quelles sont leurs décisions ?
35:19La politique c'est pas simplement s'offusquer
35:21c'est pas simplement tweeter, c'est aussi prendre des décisions
35:23courageuses. Que font-ils ? Est-ce qu'ils rompent l'accord
35:25avec la France Insoumise si monsieur Quatennens
35:27était appelé ? Parce que là on est quand même
35:29au degré ultime
35:31de se moquer du monde que d'en appeler au soutien
35:33des féministes. Moi je pense qu'on doit être prêt à tout
35:35pour un siège et certainement pas prêt à cautionner
35:37les violences conjugales pour un siège
35:39Je veux rappeler quand même ici que nous avons été harcelés
35:41par la France Insoumise sur les accusations
35:43qui ont été portées contre Gérald Darmanin
35:45Gérald Darmanin était innocenté par la justice
35:47Les innocents et les coupables
35:49dans l'état de droit, ce n'est pas la même chose
35:51Gérald Darmanin est innocent, Adrien Quatennens
35:53est coupable, ils choisissent de s'allier avec
35:55Adrien Quatennens qui a été reconnu coupable
35:57de violences contre les femmes. C'est aux électeurs
35:59d'en tirer les comptes. Il va se présenter
36:01de toute façon monsieur Quatennens, il va aller sur le terrain
36:03Là il va être contraint si j'ose dire
36:05C'est les électeurs aussi qui vont décider
36:07Pour l'instant
36:09pour l'instant il n'a pas reçu l'investiture
36:11du Front Populaire. Les investitures
36:13n'ont pas été décidées. Et c'est vrai que
36:15Europe Ecologie notamment met beaucoup la
36:17pression pour que Adrien Quatennens
36:19ne soit pas investi et n'ait pas l'étiquette du Front Populaire
36:21Mais il est le protégé de monsieur Mélenchon
36:23ça pose un problème. Mais ça va être compliqué
36:25sa campagne risque d'être compliquée
36:27pour lui sans doute. Elle va être naturellement perturbée
36:29Il est vrai que sa campagne va être perturbée
36:31mais je pense que
36:33lui est complètement déterminé à faire coupable
36:35Vous pensez qu'il a envie d'être...
36:37Je pense qu'il a envie, bien sûr. Il a envie de faire sa campagne
36:39évidemment
36:41Parce qu'une défaite évidemment sanctionnerait
36:43son parcours politique
36:45et peut-être le placerait dans une
36:47situation d'arrêt
36:49ça serait sans doute
36:51une longue traversée du désert
36:53Alors que s'il ne se présente pas il peut espérer un poste
36:55où il ne passe pas par l'élection
36:57Il est quand même candidat dans une circonscription
36:59où la France Insoumise fait de très très bons scores
37:01Il est candidat dans le Nord je vous rappelle
37:03Il a quand même des chances
37:05Si il est adoubé
37:07il sera élu
37:09Qui est Premier Ministre ?
37:11Alors évidemment il y a plusieurs candidats
37:13A gauche je parle et je vous propose d'écouter
37:15Jean-Luc Mélenchon notamment et Monsieur Ruffin
37:19Je viens de dire que je m'en sens capable
37:21que le groupe le plus important
37:23compte tenu des chiffres que vous donnez
37:25c'est forcément les Insoumis
37:27et bien il fera une proposition. Il n'imposera rien
37:29Il proposera et nous avons dans nos rangs
37:31de quoi faire. Alors je ne m'élimine pas
37:33mais je ne m'impose pas
37:35Il y aura donc une discussion
37:37Je m'en sens capable aussi et si jamais
37:39il y a un consensus qui devait aboutir à un non
37:41je suis prêt à prendre la place
37:43qu'on souhaitera pour transformer la vie des gens
37:45Si jamais dans l'histoire de notre pays
37:47quel que soit le poste que je puisse occuper
37:49si c'est à Matignon comme Premier Ministre
37:51pourquoi pas, mais si c'est
37:53comme Ministre des Sports et que je parviens
37:55à donner le sport pour tous, pour tous les enfants
37:57de notre pays et bien écoutez
37:59j'en serais fier
38:01C'est une bonne idée ?
38:03François Ruffin ?
38:05Laurent il n'est pas candidat
38:07mais nous sommes plusieurs, bien sûr
38:09j'en fais partie comme d'autres
38:11On a une image en direct
38:13des gens de gauche qui sont en train de sortir
38:15de leur réunion
38:17et qui ont réussi
38:19manifestement, ils ont le sourire
38:21ces gens qui se criaient dessus
38:23ils s'autocongratulent
38:25qui se détestaient les uns les autres
38:27qui disaient pique pendre les uns les autres
38:29avec qui aujourd'hui pour l'union
38:31cela étant, ils sont dans le déshonneur
38:33s'unissent à un parti antisémite
38:35mais en même temps eux
38:37ils sont unis
38:39Georges Fenech
38:41est-ce que ça vous laisse songeur
38:43est-ce que vous vous dites finalement
38:45c'est la bonne solution chez eux
38:47et la droite ?
38:49D'abord moi ce qui me surprend c'est d'être candidat à Matignon
38:51on n'est pas candidat à
38:53Premier Ministre, c'est le Président de la République
38:55qui décide discrétionnairement
38:57en fonction des résultats bien entendu
38:59il pourrait très bien nommer quelqu'un d'autre
39:01comme Carole Delga, par exemple le Président de la Région
39:03si c'est le Front Populaire qui gagne
39:05mais on n'est pas candidat
39:07vous m'interrogez sur quoi Pascal ?
39:09parce que je voulais vous dire quelque chose
39:11moi peut-être on n'a pas parlé
39:13c'est que moi j'ai des remontées de terrain
39:15notamment dans mon ancienne circonscription
39:17et aux alentours
39:19je ne sais pas comment ces élections
39:21vont pouvoir se tenir physiquement
39:23les banques refusent
39:25une partie des banques refuse d'ouvrir des comptes
39:27pour les élections
39:29pour différentes raisons
39:31ils n'ont pas à se justifier, ils refusent
39:33je connais une candidate qui est en train de saisir la Banque de France
39:35pour obliger une banque à ouvrir un compte
39:37les imprimeurs n'ont plus de papier
39:39il faudra remettre les bulletins lundi ou mardi
39:41ils ne peuvent plus imprimer
39:43il n'y a plus de papier
39:45mais pourquoi il n'y a plus de papier ?
39:47parce que les temps sont trop courts, ils n'ont pas eu le temps de se retourner
39:49et on en a beaucoup utilisé pour les élections européennes
39:51ils n'ont plus de papier
39:53les fonctionnaires des mairies
39:55qui doivent authentifier les procès verbaux
39:57ils ont déjà prévu leurs vacances
39:59certains font l'objet de réquisitions du maire
40:01et sont obligés d'annuler leurs vacances
40:03et je ne sais pas si tous obéiront aux réquisitions
40:05donc on est dans une situation
40:07kafkaïenne où on ne sait pas comment
40:09ces élections vont pouvoir se tenir
40:11ça peut vous paraître anecdotique
40:13mais je vous assure
40:15et je pense que Joseph a eu les mêmes écho
40:17physiquement je ne vois pas comment
40:19ça pourrait tenir
40:21il faut réfléchir à un report au moins d'une semaine
40:23je ne sais pas
40:25c'est à dire qu'en France on ne peut pas organiser des élections
40:27en un temps si court, non
40:29surtout après les élections européennes
40:31on a utilisé, bien sûr
40:33les imprimeries ont déjà été mises à contribution
40:35très fortement
40:37mais du papier, tu n'es pas obligé d'en acheter en France
40:39oui mais ça prend du temps
40:41ils doivent remettre les bulletins lundi ou mardi
40:43il y a 577 circonscriptions
40:45avec à chaque fois des milliers de bulletins
40:47c'est gigantesque
40:49mais c'est sérieusement
40:51c'est une hypothèse en tout cas que j'entends ce soir
40:53pour la première fois
40:55j'ai entendu la même
40:57il serait bien avisé de repousser l'élection d'une semaine
40:59de quoi ?
41:01du 14 juillet ?
41:03avant la remontée de terrain
41:05je fais un appel au Président de la République
41:07il repousse au moins d'une semaine dans l'intérêt de la démocratie
41:09vous allez avoir des milliers de recours
41:11des suicides dans tous les bureaux
41:13les contestations, vous allez voir
41:15sans compter l'étiquette LR
41:17sans compter l'étiquette Les Républicains
41:19quels sont les candidats qui auront le droit
41:21de mettre sur leur affiche
41:23sur leur bulletin l'étiquette LR
41:25dans la situation actuelle des Républicains
41:27c'est très compliqué
41:29je vous rappelle qu'il faut déposer les candidats le dimanche
41:31là il y a litige
41:33là vous m'avez montré tout à l'heure
41:35je peux dire un mot
41:37avant la remontée de terrain
41:39on était resté à adouber
41:41ou celui qui se présente
41:43ou adouber un Premier Ministre
41:45je voulais accorder vraiment un satisfaite
41:47sur la souplesse
41:49de M. Olivier Faure
41:51c'est extraordinaire
41:53il y a 9 jours
41:55M. Olivier Faure
41:57reconnaissait
41:59que M. Mélenchon
42:01avait flirté avec l'antisémitisme
42:03il y a 9 jours
42:05hier M. Olivier Faure
42:07considérait
42:09que M. Mélenchon
42:11pouvait se qualifier
42:13pour être Premier Ministre
42:15ça si ça n'est pas
42:17être souple intellectuellement
42:19j'ai un problème de vocabulaire
42:21il tient à sa réélection
42:23ça c'est une explication
42:25c'est marrant
42:27je ne la trouve pas très moralement
42:29moi non plus
42:31je la trouve même assez déshonorante
42:33M. Olivier Faure est en train de négocier en ce moment
42:35avec la France Insoumise pour que LFI reconnaisse
42:37que le Hamas est un arbre terroriste
42:39on a posé tout à l'heure la question que je trouve intéressante
42:41évidemment qu'est-ce que vous feriez aux hommes politiques
42:43si vous aviez le choix entre LFI
42:45et le Rassemblement National
42:47et puis il y a évidemment des gens qui réagissent
42:49à notre émission pendant qu'elle a
42:51cours et il y a quelqu'un qui pose une question
42:53intéressante, que penserait Georges Fenech
42:55si le Front Populaire venait à l'emporter
42:57à cause de son absence d'union
42:59avec le Rassemblement National
43:01ça c'est une bonne question, non non
43:03je ne veux pas vous mettre en difficulté
43:05vous n'êtes pas là, vous n'êtes pas homme politique
43:07vous l'avez été
43:09je ne souhaite pas du tout
43:11la victoire du Front Populaire
43:13ça ne veut rien dire, je ne souhaite pas
43:15c'est comme si vous disiez quand vous jouez au foot
43:17je ne souhaite pas l'adversaire qui gagne
43:19mais il faut tout faire pour qu'il ne gagne pas
43:21il en est réduit à espérer
43:23qu'on ne puisse pas y avoir papier
43:25pour voter
43:27il n'y aura pas de papier
43:29il n'y aura pas de bulletin
43:31je vous le répète, c'est comme si dans le sport
43:33un joueur de football disait
43:35je ne souhaite pas que l'adversaire gagne
43:37il y a trois buts contre son camp
43:39depuis que le Figaro a fait le décompte
43:41si les français votaient exactement pareil
43:43que dimanche dernier pour les législatives
43:45Glucksmann est dans l'accord, manifestement
43:47on vient de dire Fabien Roussel, je vous coupe
43:49Glucksmann ou son parti
43:51Glucksmann ou son parti, me dit Benjamin Lemaireux
43:53son parti est dedans
43:55Monsieur Glucksmann
43:57mais ils sont prêts à tout
43:59ça c'est un bon reniement
44:01ça c'est le vrai reniement
44:03c'est Fabien Roussel
44:05Glucksmann il s'est personnellement fait traiter de salle juive
44:07il y avait des croix gammées sur ses effiches
44:09il est pas rancunier
44:11il a vraiment envie de gagner
44:13ce qui est intéressant c'est la comparaison
44:15entre ce que la gauche est capable de faire et ce que la droite
44:17n'est pas capable de faire
44:19parce que le Figaro ce matin
44:21vous explique que si les français votent pareil pour les législatives
44:23que dimanche dernier
44:25il y a une ultra écrasante
44:27majorité de duels au second tour
44:29LFI-RN
44:31Front populaire contre l'alliance de la droite
44:33il y en a à 500
44:35c'est du quasiment jamais vu
44:37c'est le retour au bipartisme droite-gauche
44:39la gauche fait ce qu'on vient de dire
44:41Glucksmann il s'est fait traiter de salle juive
44:43mais il est dans l'accord parce qu'il veut que la gauche gagne
44:45la droite est en train d'offrir un spectacle
44:47pathétique
44:49en courant derrière le pauvre Éric Chouetti
44:51qui essaye juste de sauver son camp
44:53son parti
44:55précisons aussi que si les républicains passent l'accord avec le RN
44:57ils auront beaucoup plus d'éluxes s'ils ne le font pas
44:59c'est cette pulsion suicidaire absolument exceptionnelle
45:01alors que
45:03on va avoir la France insoumise sinon
45:05et le coup du ramasse
45:07moi je quitte ce pays si ça arrive
45:09pardon
45:11ils sont en train de discuter
45:13ils sont en train de discuter
45:15si le ramasse dans un mot
45:17est terroriste ou pas
45:19les insoumises sont capables
45:21de dire que maintenant le ramasse est terroriste
45:23depuis dimanche soir il s'est passé
45:25un miracle, il n'y a plus de génocide
45:27à Gaza, il n'y a plus de génocide
45:29il n'y a plus de génocide
45:31grâce au résultat du RN
45:33il n'y a plus de génocide
45:35à Gaza c'est un miracle
45:37ce qui est extraordinaire
45:39il y a eu un excellent mot
45:41il n'y a plus de manifestation, il n'y a plus rien
45:43vous avez tellement raison
45:45je vous assure
45:47ça va être intéressant de voir si les français
45:49déjà ils ont voté dimanche dernier
45:51et manifestement
45:53ils ont voté sans tenir compte
45:55de tout ça
45:57que 7 juillet
45:59le deuxième tour des élections
46:01législatives
46:03ils seront dupes de tout ça ou pas
46:05vous allez avoir à peu près la même reconduction
46:07parce qu'en fait ce qui se passe
46:09c'est européen
46:11le phénomène qui va se passer
46:13à mon sens
46:15parce que c'est très très court
46:17c'est le même souffle qu'il y a
46:19après une présidentielle
46:21exactement le même
46:23et il est possible que les sympathisants
46:25et militants
46:27de la droite fassent pression
46:29sur les chefs à plumes sur le terrain
46:31et disent à madame Pécresse
46:33à monsieur Copé, à monsieur Wauquiez
46:35à tous ces gens là
46:37peut-être est-il utile
46:39d'imaginer une union à droite
46:41peut-être
46:43là il faudrait vraiment qu'il...
46:45peut-être
46:47ou alors ces électeurs diront
46:49c'est la droite la plus belle
46:51du monde
46:53un élément taquin
46:55il y a eu en effet la commission d'investiture
46:57légale entre guillemets
46:59c'est-à-dire celle des opposants à Ciotti qui s'est réunie
47:01et l'élément principal
47:03était de savoir s'il fallait ou non
47:05présenter quelqu'un
47:07face à monsieur Ciotti
47:09c'était l'urgence absolue
47:11c'était l'urgence absolue, on en est là
47:13et heureusement qu'il y a Michel Tabarro qui a pris la parole
47:15pour dire non mais vous êtes devenu fou
47:17peut-être que d'autres voient
47:19prendront la parole à droite
47:21peut-être ou pas
47:23et peut-être que les électeurs se font entendre
47:25c'est la vie politique
47:27après chacun...
47:31je vais vous dire Georges
47:33je vous assure j'ai beaucoup d'affection
47:35pour vous
47:37il n'y en a aucune, il n'y a pas de mais
47:39il n'y a pas de mais je vous assure
47:41j'ai vraiment beaucoup d'affection pour vous
47:43vraiment je vous assure
47:45j'ai beaucoup d'affection pour vous
47:47j'ai vécu des heures formidables avec cette famille politique
47:49bien sûr
47:51bien sûr Georges
47:53bien sûr
47:55bon écoutez
47:57monsieur Benkemoun est-il là ?
47:59vous avez vu il sort
48:01il est en retard
48:03vous sortez
48:05côté jardin
48:07côté cour et côté jardin
48:09pour nous donner le menu
48:11le menu il est simple
48:13il y a l'accord
48:15alors effectivement
48:17il n'y a plus de problème
48:19il n'y aura pas d'élection
48:21vous avez écouté Georges Fenech ?
48:23il n'y aura pas d'élection
48:25il n'y a plus de papier
48:27c'est quand même la formation du soir
48:29moi je pensais être dans un pays
48:31qui avait quand même quelques ressources
48:33j'ai appris ce soir
48:35qu'il n'y a plus de papier
48:37vous savez combien il faut de papier ?
48:39Pascal vous savez combien il faut de papier ?
48:412 tonnes 5
48:43c'est énorme
48:45alors là je n'en sais rien
48:47je ne suis pas marchand de papier
48:49donc vous me dites un chiffre
48:51vous me direz 10 tonnes, 15 tonnes
48:53ça ne me dit rien du tout
48:57si j'ai un dîner ce week-end
48:59croyez moi je vais me servir de cette info
49:01là je vais briller dans le dîner
49:03là je vais avoir du succès
49:05c'est une information non vérifiée
49:07chers amis
49:09est-ce que vous savez combien il faut de papier ?
49:11non
49:13par partie
49:17par partie en plus
49:19rajouter par partie ça marche toujours
49:23alors il va falloir couper des arbres
49:25avant le 7 juillet
49:29on va parler de ça
49:31et puis un peu de l'entrée en campagne
49:33quand même inattendue
49:35de monsieur Macron depuis le G7
49:37ça c'est intéressant
49:39sécurité, immigration, on en a ras-le-bol
49:41a-t-il dit
49:43les français en ont ras-le-bol de l'insécurité
49:45et de l'immigration
49:47j'ai compris
49:49non
49:517 ans qu'il est au pouvoir
49:537 ans de réflexion
49:557 ans de réflexion
49:57qui est un joli film d'ailleurs
49:59oui
50:01Jean-Luc Lombard était à la réalisation
50:03David Tonnelier était à la vision
50:05merci à Grégory Possidalo, merci à Benjamin Naud
50:07Thomas Saint-Jean, Néo-Émy, Ardy
50:09qui est vraiment remarquable
50:11une jeune femme qui travaille avec nous
50:13d'énergie et d'intelligence
50:15toutes les émissions sont retrouvées sur cnews.fr
50:17et merci
50:19merci à tous
50:21demain ce sera l'ami Eliott Deval
50:23non ce sera moi
50:25ça c'est une information vérifiée par contre
50:27c'est la seule information vérifiée de la soirée
50:31on va la refaire
50:33demain ce sera l'excellent Olivier Benkemoun
50:35entre 20h et 21h
50:37et nous nous retrouverons demain matin
50:39bien évidemment
50:41vous êtes avec moi demain matin ?
50:43absolument
50:45j'ai encore quelques scoops
50:47il y aura d'autres remontées
50:49demain il n'y aura peut-être plus de crayons
50:51bonne soirée à tous
50:53il n'y aura plus d'encre