Céline Pina, politologue, à propos de la conférence de presse d'Emmanuel Macron ce mercredi : «Le premier masque qui tombe, c'est le sien parce qu'il est en pleine contradiction».
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00:00En fait, ce qui est en train de se passer, c'est que tous les masques tombent,
00:03mais de toute façon, ces masques n'étaient déjà pas très bien accrochés.
00:07Mais le premier masque qui tombe, c'est le sien, parce qu'il est en pleine contradiction.
00:12Il arrive en expliquant, vous savez, ce n'est pas moi qui vais mener la campagne,
00:15sauf qu'il prend toute la place et il élimine tout autre visage qui pourrait le faire.
00:20Donc, entre ce qu'il dit et ce qu'il envoie physiquement, tout est contradictoire.
00:24Déjà, c'est un véritable problème.
00:26C'est exactement ce que, lui, reprochent les Français.
00:29Et ensuite, il se paye encore le luxe de leur faire la leçon en leur disant
00:33« Oui, bon, j'ai compris, vous étiez un peu énervés, vous avez eu un vote de colérique.
00:38Maintenant, les enjeux sont importants.
00:40Les gars, va falloir rentrer à la maison et voter pour moi,
00:42parce que finalement, je suis le seul à vous préparer du nazisme en train de monter.
00:46Sauf qu'en fait, en face, il n'y a pas de nazis, il n'y a pas de bêtes immondes,
00:50il n'y a pas de fascisme.
00:51Après, on peut tout à fait combattre le Rassemblement national
00:54et penser qu'il n'a pas de solution pour la France.
00:56Mais les expliquer…
00:59Les anathèmes et la vieille déabolisation de fonctionnement…
01:01Franchement, c'est d'un ridicule.
01:03Le problème, c'est que comme c'est leur seul discours politique et leur seule proposition
01:07et qu'ils n'ont aucun projet pour la France,
01:09eh bien, ils sont obligés de s'accrocher.
01:11Et ça se voit de plus en plus, malheureusement.
01:13Et je ne suis pas sûre que les gens vont encore payer pour voir.