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00:00 Je voudrais d'abord revenir sur les raisons de cette décision de dimanche soir.
00:05 Je voudrais ensuite essayer d'expliquer en quoi c'est un temps de clarification,
00:10 et puis proposer des éléments à la fois de fission de cap et de méthode pour les semaines à venir.
00:19 Pourquoi ai-je voulu cette décision et pris cette décision de le dissoudre ?
00:26 Depuis deux ans au Parlement, la majorité présidentielle dispose d'une majorité relative.
00:32 Vous l'avez tous vu, commenté, décrit.
00:37 Est-ce que cela nous a empêché d'agir utilement pour le pays et de mener les transformations nécessaires ? Non.
00:47 Et je veux ici rendre hommage au gouvernement successif, à nos parlementaires,
00:54 qui ont mené un travail remarquable dans des conditions souvent difficiles.
01:00 Mais beaucoup de choses ont été faites, des décisions prises, des textes passés utiles au pays.
01:06 Toutefois, soyons lucides, cette situation a rendu l'action moins lisible
01:13 et ne nous a pas permis, hélas, de bâtir des coalitions durables, malgré tous les efforts déployés, et que je veux saluer.
01:22 À cela s'est ajoutée l'attitude en particulier de certains députés de la France insoumise,
01:29 qui a créé un désordre parfois constant dans le Parlement, à l'Assemblée,
01:36 inquiétant pour les Français, qui très souvent, d'ailleurs, ne se retrouvaient plus dans nos institutions.
01:43 Enfin, l'équation parlementaire, là aussi nous devons être lucides, devenait difficilement tenable,
01:49 les oppositions ayant dit plusieurs fois leur volonté de voter une motion de censure à l'automne.
01:54 J'ai donc pris acte d'un blocage qui conduisait inéluctablement à empêcher le gouvernement d'agir,
01:59 ce qui devenait dangereux pour la France.
02:02 Ensuite, il y a le vote de dimanche, et donc le vote aux élections européennes de dimanche soir qui a été clair.
02:10 Alors, c'est un vote sur l'Europe, et je l'ai toujours dit, la conclusion est d'abord sur l'Europe.
02:16 Les suffrages exprimés ont placé les forces d'extrême droite à près de 40 % et les extrêmes à près de 50 %.
02:25 C'est un fait politique qu'on ne saurait ignorer.
02:30 Nos compatriotes ont exprimé par là leurs inquiétudes sur les questions de sécurité, d'immigration, de pouvoir d'achat.
02:40 Ils ont dit l'émotion ressentie face aux drames qui ont émaillé l'actualité, la difficulté à s'en sortir, même quand on travaille,
02:49 et donc des difficultés très quotidiennes, une colère, parfois un ressentiment.
02:54 Dans les villes moyennes et les campagnes, ils ont clairement dit leur sentiment aussi de ne pas être écoutés, respectés,
03:00 leur difficulté à avoir accès à des services de base.
03:04 A tous ces messages, nous ne pouvons rester indifférents ou sourds et nous devons apporter une réponse démocratique.
03:11 C'est pourquoi la réponse, à mes yeux, ne pouvait pas procéder par des changements de gouvernement ou des coalitions, d'ailleurs,
03:18 qui n'étaient pas possibles au Parlement, et les derniers jours l'ont très clairement montré,
03:25 mais elles imposaient une dissolution qui permet seule la clarification des choses.
03:34 Parce que nous sommes à un moment où notre pays doit relever nombre de défis et ne saurait être bloqué par les extrêmes,
03:41 et parce que c'est un acte de confiance dans notre peuple, dans la démocratie, dans l'esprit républicain, dans notre bon sens national.
03:49 Et donc le retour au peuple souverain est, à mes yeux, dans ce contexte, la seule décision républicaine.
03:57 Ce moment est celui de la clarification et, à mes yeux, un moment historique pour notre pays.
04:05 Dimanche, j'ai en effet souligné que les élections législatives devaient se tenir dans la clarté des choix proposés.
04:13 Et nous y sommes.
04:16 Depuis dimanche soir, les masques tombent et la bataille des valeurs éclate au grand jour.
04:26 C'est aussi, je dirais, une épreuve de vérité entre ceux qui choisissent de faire prospérer leur boutique et ceux qui veulent faire prospérer la France.
04:37 Ce que nous avons vu ces derniers jours est clair.
04:42 La droite républicaine, tout au moins celui qui en a la charge, vient de faire pour la première fois alliance avec l'extrême droite.
04:50 Et je dis bien l'extrême droite en parlant du Rassemblement national, car ses dirigeants continuent de dire qu'il y a des vrais et des faux français,
04:59 continuent d'envisager de réduire la liberté de la presse ou de rejeter l'État de droit.
05:04 La droite donc, et tous ceux qui ont suivi le président des Républicains, M. Sciotti, tournent ainsi le dos en quelques heures à l'héritage du général de Gaulle, de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy.
05:20 Du côté de la gauche, la gauche républicaine et ses dirigeants, qui avaient exprimé, semblait-il, des choix clairs durant cette campagne européenne
05:31 sur la social-démocratie, l'économie sociale de marché, l'Europe, vient de s'allier avec l'extrême gauche,
05:40 qui s'est durant la même campagne rendue coupable d'antisémitisme, de communautarisme, d'antiparlementarisme et au fond de ruptures de fait avec beaucoup là aussi de valeurs de la République.
05:51 Les choses sont donc simples aujourd'hui.
05:56 Nous avons des alliances contre-nature aux deux extrêmes qui ne sont d'accord à peu près sur rien, sinon les postes à partager et qui ne seront pas en capacité d'appliquer quelconque programme.
06:10 Sur les retraites, pensons une seule seconde que M. Sciotti, qui voulait aller plus loin que le gouvernement et porter à 65 ans l'âge légal,
06:20 va gouverner avec M. Bardella, qui promet depuis des années aux Françaises et aux Français, avec Mme Le Pen, de revenir à 60 ou 62 ans, on ne sait plus très bien.
06:30 Sur les finances publiques, pensons que M. Sciotti et les Républicains qui le suivent, qui expliquaient jusqu'alors que la majorité présidentielle était trop laxiste
06:40 et qu'il fallait consolider plus vite nos dépenses publiques, va gouverner avec le Rassemblement national,
06:46 dont le programme a été chiffré de manière indépendante par un coût d'au moins 100 milliards d'euros par an pour nos contribuables.
06:53 Quelle est, sur ces choses essentielles de la vie, la cohérence et ce qui unit ces gens ? Pour gouverner, parce que c'est bien de ça dont il s'agit demain.
07:03 De l'autre côté, que vont décider les députés socialistes, sociodémocrates qui font alliance avec les députés de la France insoumise sur la question de l'aide à l'Ukraine ?
07:17 Les uns veulent aider l'Ukraine, les autres veulent aider la Russie. Que vont-ils décider sur le Proche-Orient ?
07:24 Que vont-ils décider sur les valeurs de la République et le rapport au Parlement ? Que vont-ils décider sur le nucléaire et l'énergie ?
07:33 Sur chacun de ces sujets essentiels, et je pourrais égrener la liste, ils pensent le contraire.
07:39 Ces alliances sont des bricolages d'appareils, mais en aucun cas des majorités pour gouverner.
07:45 De l'autre côté se présente le Bloc central progressiste, démocratique et républicain.
07:54 Ce Bloc qui unit des familles politiques qui ont chacune leur identité a appris à travailler depuis sept ans ensemble.
08:03 Il est uni et clair dans son rapport à la République, à l'Europe et sur ses priorités.
08:08 Il est le socle d'un projet de gouvernement cohérent, je le crois utile au pays.
08:14 Nous ne sommes pas parfaits, nous n'avons pas tout bien fait, mais nous avons des résultats.
08:20 Nous avons protégé les Français face aux crises et surtout nous saurons agir pour réindustrialiser le pays, aller vers le plein emploi,
08:29 renforcer nos services publics, accélérer la transition énergétique, garantir l'unité du pays en luttant contre toutes les forces de haine,
08:37 rejeter la brutalisation du débat public, aider l'Ukraine, bâtir l'Europe.
08:42 Répondre aux défis d'aujourd'hui et de demain de nos compatriotes.
08:47 Cette majorité présidentielle actuelle, je souhaite que ses dirigeants puissent aller dialoguer avec des personnalités et des forces qui n'en sont pas membres aujourd'hui.
08:58 Je souhaite avant tout que le 30 juin et le 7 juillet, les Françaises et les Français puissent élire un maximum de députés de la majorité présidentielle.
09:12 Mais j'ai le souhait que se rassemble le moment venu, avant ou après, les femmes et les hommes de bonne volonté,
09:19 qui auront ensemble su dire non aux extrêmes, mais qui se mettront en capacité de bâtir un projet en commun, sincère et utile au pays.
09:32 D'ici à l'élection, et une fois l'élection passée, nous pourrons, je dirais même que nous devons et nous devrons,
09:41 avoir un dialogue exigeant, constructif et ouvert, et réfléchir à la meilleure manière de servir la France ensemble.
09:51 Je dis ici rassembler et non rallier, car je sais aussi les désaccords qui existent sur tel ou tel sujet avec l'ensemble de ses responsables ou de ses formations politiques.
10:04 Je suis convaincu que des sociodémocrates, des radicaux, des écologistes, des démocrates chrétiens, des gaullistes,
10:14 et plus largement que beaucoup de nos compatriotes et de responsables politiques qui ne se reconnaissent pas dans la fièvre extrémiste,
10:23 qui se retrouvent autour de quelques axes clairs que porte la majorité actuelle, peuvent travailler avec ces dirigeants et bâtir un projet nouveau,
10:36 une fédération de projets, pour gouverner, pour agir au service des Français et pour la République.
10:45 Pour cela, il faut essayer d'être clair sur l'idéal qu'on poursuit, et les quelques axes prioritaires, et sur une méthode.
10:54 C'est ce que je veux ici m'employer à faire.
10:58 Premier élément de vision commun autour desquels à la fois la majorité doit s'inscrire dans les prochaines semaines et aussi ouvrir, discuter,
11:07 c'est la protection de nos valeurs républicaines et par cela la protection même de nos compatriotes.
11:15 Je le disais, la montée de l'extrême droite doit être entendue dans le message qu'elle envoie.
11:21 Beaucoup de nos compatriotes qui se sont exprimés en nous ont dit leurs doutes profonds sur ce que nous sommes en train de devenir.
11:29 Et l'inquiétude existentielle, le sentiment de dépossession qui est le leur, le sentiment parfois de ne pas être assez écouté ou considéré.
11:38 La lutte contre ce sentiment de dépossession suppose d'abord une fermeté accrue vis-à-vis de tous ceux qui considèrent la citoyenneté française comme une somme de droits à la carte.
11:50 Elle implique aussi des devoirs et des engagements pour la nation. Elle implique ce faisant plus d'autorité républicaine pour s'en assurer.
11:59 Alors beaucoup a été fait. Ce n'est pas le lieu ici, j'y reviendrai dans les questions s'il besoin était de le redire,
12:05 mais recrutement de policiers, de gendarmes, de magistrats d'une manière inédite dans notre histoire contemporaine,
12:11 loi contre le séparatisme, lutte sans merci contre le trafic de drogue, loi sur l'immigration.
12:18 Mais force est de constater que tout cela n'a pas été assez vu, senti, compris par nos compatriotes.
12:24 Nous devons donc d'abord, de manière implacable, continuer d'agir pour plus de sécurité, plus de fermeté,
12:32 mettre en oeuvre les lois qui ont été votées comme nos textes européens pour réduire l'immigration illégale,
12:40 prendre des décisions aussi simples et du quotidien comme la reprise en main par l'Etat et le meilleur contrôle de la question des mineurs non accompagnés
12:49 qui, dans tant de villes, sont un problème de sécurité, répondre avec aussi plus de fermeté à la montée de la violence des mineurs
12:57 qui minent la cohésion nationale avec des mesures là aussi claires et radicales qui sont en train d'être préparées,
13:03 et répondre à ce sentiment qui existe d'impunité par une justice dont on a augmenté les moyens,
13:09 mais qui doit aussi aujourd'hui répondre avec des peines plus rapides, plus sûres, plus lisibles.
13:14 Cela fait partie des réformes indispensables que nous devons prendre.
13:18 L'autorité républicaine donc à tous les étages, avec des éléments très clairs que je viens d'évoquer,
13:25 qui est le renforcement d'un axe régalien.
13:28 Mais je veux ici le dire avec beaucoup de clarté.
13:32 Ce que nous proposons, c'est plus de fermeté, mais dans le cadre de la République et de ses valeurs.
13:38 Et c'est aussi cela qui nous oppose aux deux blocs que j'évoquais, aux deux extrêmes.
13:44 Ce qui est proposé aujourd'hui par l'extrême gauche, c'est une réponse par le communautarisme et le laxisme.
13:52 Ce qui est proposé par l'extrême droite et ceux qui s'y allient, c'est une réponse à l'insécurité par la sortie de la République,
13:59 de ses valeurs, de son socle même.
14:02 C'est de dire "je vais répondre à l'immigration en ne respectant plus le principe de l'asile".
14:06 Hors sujet, c'est de faire croire aux Français qu'il faudrait sortir de nos principes constitutionnels
14:13 pour pouvoir répondre efficacement à la question de la sécurité.
14:17 Nous, nous pensons qu'il faut plus de fermeté, mais dans la République et par la République.
14:23 Ensuite, nous devons regarder en face le fait que ce sentiment de dépossession place la question de laïcité au centre.
14:32 La République doit respecter tous ceux qui croient et toutes les religions, comme tous ceux qui ne croient pas.
14:38 Mais en étant clair sur le fait que jamais une religion ne doit permettre de sortir des lois de la République ou de se placer au-dessus de celle-ci.
14:46 Nous le voyons bien au quotidien, par des polémiques qui montent, par ce que nos élus peuvent vivre,
14:52 par ce que nos associations parfois ont à vivre, qu'il y a le sentiment que la laïcité n'est parfois pas bien appliquée,
15:01 nous ne sommes pas au clair. Nous devons, comme le président Chirac l'avait fait d'ailleurs il y a 20 ans de cela,
15:07 rouvrir un grand travail apaisé, exigeant, républicain dans la nation,
15:13 et placer avec tous les élus, les bénévoles, les entreprises qui vivent cela au quotidien,
15:20 ouvrir un grand débat sur la laïcité et prendre des mesures claires sur les sujets qui sont à régler et à trancher.
15:30 La protection de nos valeurs républicaines se joue aussi sur le temps long,
15:35 et cela en éduquant des républicains, des citoyennes et des citoyens libres.
15:43 Après avoir réinstauré l'instruction civique, l'enseignement culturel et artistique,
15:47 nous sommes attachés à recréer des rites républicains.
15:50 C'est pourquoi le service national universel doit être généralisé d'ici à la rentrée 2026.
15:56 Et puis, je veux insister sur un dernier point à cet égard,
16:00 c'est le fait que ce que nous vivons dans le pays, qui crée tant de tensions,
16:04 c'est souvent et avant tout l'effet de notre modèle d'intégration.
16:12 Alors ça passe par l'école, j'aurai l'occasion d'y revenir,
16:17 ça passe par aussi une intégration de tous de manière juste et équilibrée dans la vie économique,
16:23 et là-dessus nous devons renforcer la lutte contre les discriminations,
16:27 même si beaucoup de choses ont été faites,
16:29 il y a encore beaucoup trop de discrimination économique, d'accès aux emplois dans notre pays,
16:35 et c'est la possibilité dans un pays qui est pluriel et riche de sa diversité,
16:40 d'avoir une véritable intégration républicaine.
16:43 Elle est aujourd'hui par trop défaillante,
16:46 et elle conduit ce faisant à avoir une France qui se met dos à dos.
16:51 Et là aussi, ce à quoi nous croyons, c'est une réponse à ce problème d'intégration
16:56 par la République et l'universalisme républicain.
16:58 Là où aujourd'hui, les autres offres politiques qui sont soumises à nos compatriotes d'ici à 18 jours,
17:06 c'est d'une part à l'extrême gauche une réponse par le communautarisme et la fragmentation de la République,
17:11 et à l'extrême droite c'est une réponse par l'exclusion de certaines et certains,
17:16 vous êtes un vrai français, vous n'en êtes pas, ce qu'ils continuent de dire.
17:21 La réponse par l'universalisme républicain exigeant, effectif, est celle dans laquelle nous croyons.
17:29 Deuxième élément de cap, la vision sur laquelle nous devons inscrire les trois semaines à venir,
17:36 c'est l'ambition écologique et économique.
17:39 Je le disais parfois y compris dans les formations de la majorité, nous ne sommes pas d'accord sur tout,
17:44 mais nous avons tous en partage l'idée que la puissance et l'indépendance de la France,
17:50 de même que le financement de notre modèle social, supposent une économie forte et le travail de tous.
17:58 Et là-dessus nous avons un bilan, ce que je dis là ce n'est pas des promesses, ce ne sont pas des propos d'estrade.
18:02 Nous avons ces sept dernières années créé plus de deux millions d'emplois,
18:05 commencé à réindustrialiser le pays, défendu son indépendance, renforcé sa souveraineté agricole, industrielle,
18:12 nous sommes en train de préparer des textes en la matière sur l'industrie verte et l'agriculture,
18:18 qui reprendront dès que les Français, je l'espère, auront fait confiance à cette majorité.
18:23 Et donc il y a un bilan solide qui est là, mais nous voulons amplifier l'action pour la réindustrialisation
18:28 et la réouverture des usines sur nos territoires, la création d'emplois, la reconnaissance du travail,
18:33 l'indépendance énergétique, agricole et technologique.
18:36 Nous sommes de ceux qui pensent qu'il faut continuer à libérer les contraintes réglementaires et fiscales
18:41 qui pèsent sur ceux qui veulent prendre des initiatives,
18:44 et donc renforcer la simplification pour les entrepreneurs, les petites aussi et moyennes entreprises,
18:50 et encourager le travail plutôt que l'inactivité.
18:53 Nous sommes de ceux qui assument d'investir dans la recherche, dans l'enseignement supérieur,
18:58 dans les technologies futures, où la France doit prendre toute sa part.
19:01 Et nous sommes de ceux qui n'opposent jamais science et écologie, ou économie et écologie,
19:07 et veulent poursuivre sur le chemin de l'écologie à la française,
19:11 qui permet de créer des richesses, de réduire les émissions de gaz à effet de serre,
19:15 d'accompagner les plus vulnérables qui sont légitimement inquiets face à la transition.
19:21 Et c'est aussi pour ça que le programme de gouvernement à venir devra acter,
19:25 des décisions fortes, comme par exemple 8 nouveaux réacteurs nucléaires, indispensables à cette transition.
19:32 C'est aussi cette ambition économique qui permettra de réduire le déficit
19:38 par l'activité et la création de richesses, et des réformes ambitieuses.
19:43 Et l'action gouvernementale devra continuer de s'inscrire dans le sérieux budgétaire,
19:47 sous peine de céder à l'affaiblissement du pays et l'appauvrissement des épargnants
19:52 que promettent l'extrême droite et l'extrême gauche.
19:55 Et là aussi, le cap que je donne est clair.
19:59 Il unit toutes les forces de la majorité, et je crois très profondément,
20:02 il permet aussi de bâtir des chemins d'alliance avec tous les responsables politiques que je viens d'évoquer.
20:09 Mais quelles sont les autres offres sur ce sujet ?
20:12 À l'extrême droite, on nous explique qu'il faut choisir entre l'écologie et l'économie.
20:17 C'est un renoncement au projet écologique. C'est ça l'extrême droite, et la droite qui s'allie à elle.
20:22 À l'extrême droite, il n'y a pas de projet de renforcement économique
20:27 parce qu'il y a l'abandon de tout ce qui fonde l'attractivité du pays,
20:31 la capacité à garder des investisseurs.
20:35 Et donc on ne peut pas dire qu'on est pour le réinvestissement, l'agriculture et autres,
20:38 si en même temps on propose de saper toutes les réformes qui ont permis de réinvestir dans notre pays.
20:44 Quant à l'extrême gauche, par sa politique de taxation totalement déraisonnable,
20:50 par sa politique de sortie du nucléaire, encore défendue par une majorité de ceux qui aujourd'hui constituent cette alliance,
20:56 elle est tout à la fois l'impossibilité de suivre un chemin écologique crédible
21:01 et l'affaiblissement là aussi du pays.
21:04 Et donc les deux blocs aux extrêmes, c'est un appauvrissement du pays et de nos compatriotes.
21:11 Troisième axe de vision, d'idéal auquel nous croyons,
21:15 c'est celui du progrès et de la lutte contre les inégalités de destin.
21:19 Nous sommes tous attachés à un modèle social, protecteur, financer, responsabilisant.
21:24 Et d'ailleurs nous l'avons montré, il n'y a jamais eu un tel réinvestissement dans les services publics depuis 7 ans.
21:30 Services publics par les Maisons France Service,
21:33 le réinvestissement dans la justice, plus 60% de son budget, et dans les forces de sécurité,
21:38 dans notre école avec une augmentation de nos enseignants qui n'avaient pas été connus depuis les années 90,
21:44 de notre santé avec une augmentation pour les soignants qui n'avaient pas été connues depuis les années 60.
21:50 Reste que si le modèle français corrige les inégalités, il est chaud trop souvent à les prévenir.
21:55 Il me semble que le cap qu'on doit se donner pour les années à venir est assez simple sur ce sujet.
22:01 Il faut renforcer notre capacité à lutter contre les assignations à résidence
22:07 et mieux prévenir les inégalités de départ, c'est ça la promesse républicaine.
22:11 Et ce sont les inégalités, les injustices qui sont les plus insupportables pour nos compatriotes.
22:16 Et je veux dire très simplement, le gouvernement à venir devra avoir une réponse renforcée et crédible
22:22 en matière d'accès à la santé, de lutte contre les déserts médicaux, de prévention en matière de santé,
22:27 et en matière de protection, d'accompagnement de nos enfants et de notre jeunesse.
22:33 Priorité indispensable, et pour ça, il faudra prendre des mesures fortes,
22:38 qui appartiennent à la majorité de construire en campagne, je l'espère de main,
22:42 un bâtir dans un accord de gouvernement ou dans une plateforme d'action.
22:48 Mais nous devons, pour nos enfants, agir de manière beaucoup plus forte et beaucoup plus claire,
22:53 procéder à une vraie révolution de l'action publique, pour l'enfance et pour la jeunesse,
22:58 des 1 000 premiers jours jusqu'à 20 ans.
23:00 Aujourd'hui, nos enfants sur le territoire ne sont pas pris en charge de la même manière,
23:05 selon les quartiers d'où ils viennent.
23:09 Et le paradoxe, c'est qu'ils sont souvent beaucoup plus abandonnés
23:12 quand ils viennent de milieux beaucoup plus pauvres.
23:15 Aussi, il nous faut rebâtir notre aide sociale à l'enfance.
23:19 C'est une vraie politique nationale qui est à construire,
23:22 de prise en charge des enfants, d'accompagnement des familles,
23:25 pour prévenir ces inégalités de départ.
23:27 C'est ensuite de rebâtir notre école républicaine.
23:31 Et après un rétablissement des savoirs fondamentaux, le dédoublement des classes que nous avons fait,
23:35 nous redonnerons le pouvoir aux professeurs qui auront plus de liberté pédagogique,
23:39 aux directeurs qui pourront rémunérer et recruter plus librement,
23:42 mais avec aussi des choses très simples, la formation des enseignants,
23:45 le respect des maîtres en classe, les contrats avec les parents,
23:48 le renforcement des mathématiques, le remplacement des heures d'absence,
23:51 l'amélioration de l'orientation, autant de chantier essentiel pour nos enfants, leur famille.
23:58 Et puis sur ce chantier de la jeunesse et des enfants, pour prévenir les inégalités,
24:03 il y a la question des écrans.
24:06 Et je pense que c'est au cœur de l'action à venir.
24:08 Tous les parents sont confrontés à cela.
24:11 Tous les experts le disent, l'addiction aux écrans est le terreau de toutes les difficultés.
24:15 Harcèlement, violence, décrochage scolaire.
24:18 Et pour y faire face, fort du travail qui a été fait ces derniers mois,
24:22 le gouvernement aura à prendre des décisions claires pour protéger nos enfants,
24:27 d'abord en ne permettant pas l'usage des téléphones avant 11 ans,
24:31 et surtout l'accès aux réseaux sociaux et à leur usage avant l'âge de 15 ans.
24:35 Il faut un âge pour la majorité numérique, ça protège.
24:39 Et il faut former pour cela.
24:42 Quatrième axe, clair, c'est de mieux vivre au quotidien.
24:46 Vous le savez, nous avons toujours engagé notre action autour de l'efficacité.
24:51 Nous avons beaucoup fait, là aussi, en la matière.
24:54 Mais nos compatriotes, à l'évidence, nous ont envoyé un message simple.
24:58 Leur vie ne s'est pas assez améliorée. Ils veulent mieux vivre au quotidien.
25:02 Il faudra donc que les forces de la majorité bâtissent des réponses concrètes sur ce sujet.
25:08 Le Premier ministre a commencé de le faire,
25:10 avec plusieurs ministres autour de lui depuis le début de cette campagne,
25:13 sur la question du coût de l'énergie.
25:15 Il y aura aussi la question du pouvoir d'achat.
25:17 Le travail doit mieux payer. Beaucoup n'a pas été fait.
25:20 Mais je souhaite qu'on continue d'être plus ambitieux
25:23 pour mieux partager, en quelque sorte, les revenus du travail et de la richesse.
25:28 Et à ce titre, ce que nous avons pu faire avec des primes sans charges ni impôts,
25:34 donner beaucoup plus simplement des indépendants jusqu'aux salariés des grands groupes,
25:40 doit être remis sur la table.
25:42 Parce que c'est quelque chose qui permet d'améliorer le quotidien de ceux qui travaillent
25:46 et qui, parfois, ont des salaires qui restent modestes.
25:49 Donc il faut rouvrir ce chantier qui n'est pas coûteux pour les finances publiques
25:53 parce qu'en quelque sorte, c'est une liberté donnée aux indépendants, aux entreprises,
25:58 de mieux payer leurs salariés sans avoir d'impôt ou de charge.
26:02 N'y aurait-il pas ces allègements d'impôt et de charge,
26:05 en tout cas ces suppressions, ils ne le distribueraient pas.
26:08 Et puis je souhaite que je puisse rouvrir le grand sujet du temps partiel subi,
26:12 des emplois rémunérés sous le SMIC de tous ces métiers mal rémunérés.
26:16 Ça, c'est pour nos travailleurs.
26:18 Pour nos jeunes, il faudra ouvrir la question de l'accès au logement
26:21 et bâtir avec toutes les forces productives une vraie réponse sur l'accès au logement des jeunes.
26:25 Et je fais mon mets à coups de pas sur ce sujet.
26:28 C'est un sujet sur lequel nous n'avons pas assez avancé
26:30 et où la réponse a été trop timide et j'en porte la responsabilité.
26:34 Et puis il y a la question des retraites et de la vie de nos retraités.
26:39 Après une vie de travail, nos anciens, légitimement, veulent pouvoir vivre avec quiétude.
26:45 Et là-dessus, je le dis, nous avons agi en augmentant les pensions les moins élevées
26:51 grâce à la réforme des retraites, en réformant, d'ailleurs en travaillant là aussi,
26:56 sous le mandat précédent, avec d'autres républicains de toutes les rives, si je puis dire,
27:02 des communistes jusqu'à la droite républicaine, pour améliorer les retraites agricoles.
27:08 Et donc on a beaucoup fait.
27:09 Et sur ce sujet, j'ai entendu beaucoup de rumeurs ces derniers temps,
27:12 je vais être très clair, les retraites seront bien indexées sur l'inflation.
27:17 Le pouvoir d'achat des retraités, ce n'est pas une variable d'ajustement pour nous.
27:22 Mais là-dessus, il faut aussi être clair, la majorité présidentielle,
27:28 et la seule à proposer ça clairement, et du pouvoir d'achat de ceux qui travaillent
27:32 en passant par les jeunes et les retraités, à avoir une vraie réponse,
27:35 que proposent les autres ?
27:37 De revenir sur la réforme des retraites, c'est-à-dire de supprimer d'abord
27:40 ce qui a été fait pour les retraités les plus modestes, mais surtout
27:45 de mettre le système de retraite en banqueroute.
27:48 Le rapport du Corps est en train de montrer qu'on n'est pas encore à l'équilibre.
27:53 Donc, qu'ils expliquent ce qu'ils proposent pour nos retraités,
27:56 ils leur proposent de ne plus pouvoir payer leurs pensions.
27:59 Ou alors, ils proposent d'avoir des charges beaucoup plus élevées,
28:03 en tout cas des cotisations pour la retraite qui vont augmenter.
28:06 Et donc, tous ceux qui reviennent sur la réforme des retraites,
28:09 du bloc d'extrême gauche au bloc d'extrême droite,
28:12 c'est soit un projet d'appauvrissement des salariés,
28:16 soit un projet d'appauvrissement des retraités.
28:19 Mais il n'y a pas de recette miracle, puisqu'ils refusent le projet
28:22 d'allongement de la durée du travail.
28:25 Le seul projet responsable, transparent, que nous avons fait,
28:28 il n'a pas été populaire, je m'en suis aperçu,
28:31 c'est un projet qui correspond à l'éthique de responsabilité.
28:35 On vit plus longtemps, il faut travailler un peu plus longtemps,
28:38 les carrières l'ont, les chemins le plus difficiles.
28:41 Que proposent les deux autres forces de gouvernement ?
28:44 Pardon, les deux autres forces d'opposition,
28:46 dont j'espère qu'elles n'accèdent pas au gouvernement.
28:49 Simplement quelque chose qui est incompatible avec la préservation
28:52 du pouvoir d'achat de ceux qui travaillent et de ceux qui sont à la retraite.
28:57 Vivre mieux, c'est aussi une vie plus simple,
29:00 notamment dans le rapport à l'Etat, aux normes, aux services publics.
29:03 C'est le message qui nous a été envoyé.
29:05 Il faut donc aller vers une stabilité fiscale normative
29:07 pour les trois ans à venir, simplifier drastiquement
29:11 et alléger là aussi le rapport de territoire.
29:13 On le voit bien, il y a un besoin de liberté,
29:15 de proximité qui s'est dit dans cette campagne.
29:18 Et donc il nous faut déconcentrer beaucoup plus rapidement,
29:21 mais il faudra supprimer un échelon territorial
29:23 pour ramener plus de simplicité et de liberté sur les territoires,
29:26 rouvrir la question de ces grandes régions
29:28 qui ont éloigné la décision et redonner la liberté de choix
29:32 sur le terrain à nos compatriotes s'ils veulent revenir sur ce sujet
29:35 et permettre là aussi d'avoir des réformes de simplification,
29:39 une plus grande vitalité démocratique,
29:42 une plus grande simplicité, pour éviter simplement
29:45 que la réponse ne se fasse par des dépenses en plus.
29:48 Enfin, vivre mieux, c'est reconnaître que dans certaines villes,
29:52 dans certains quartiers, dans la ruralité,
29:55 nous devons avoir une réponse beaucoup plus drastique
29:58 sur l'accès au transport, à la santé, au logement.
30:00 Beaucoup de choses ont été faites,
30:02 mais force est de le constater, ça ne va pas assez vite.
30:05 Ça n'est pas perçu, ça n'est pas tangible.
30:07 Et donc là, il faut une révolution copernicienne d'action.
30:10 Et puis le cinquième élément, pour moi, de vision,
30:14 construction de cet idéal, c'est la ligne diplomatique
30:17 et la place de la France que nous défendons.
30:19 Il y a une cohérence dans toutes les forces
30:21 de la majorité gouvernementale aujourd'hui.
30:23 C'est que nous avons une même vision du pays,
30:27 de sa diplomatie, France, puissance de paix et d'équilibre,
30:31 du rapport évidemment à l'Ukraine,
30:33 de la position sur le Proche-Orient,
30:37 mais également de notre place en Europe
30:39 et de la vision que nous avons de l'Europe,
30:41 d'une France puissance militaire indépendante,
30:43 avec, je le rappelle, deux lois de programmation militaire
30:46 qui auront permis à leur issue de doubler le budget des armées.
30:51 Là-dessus, je le dis, les deux blocs aux extrêmes
30:54 ne permettent pas ce schéma.
30:56 À l'extrême gauche, c'est une vision balkanisée
30:59 de notre politique, de notre diplomatie.
31:02 D'ailleurs, ce n'est pas une diplomatie possible,
31:04 je le rappelais tout à l'heure,
31:05 ni vis-à-vis de l'Ukraine ni par rapport au Proche-Orient.
31:07 C'est une opposition de certaines forces
31:10 à la dissuasion nucléaire française
31:13 et une opposition à l'OTAN.
31:15 Et à l'extrême droite, c'est aussi,
31:18 dans un moment historique du pays,
31:20 des schémas et des positions claires
31:22 qui ont été définies, sorties de l'OTAN.
31:26 Remise en cause, là aussi, pour certains,
31:29 de ce rapport à la diplomatie et à notre indépendance
31:32 et ambiguïté à l'égard de la Russie.
31:34 Ces cinq priorités, c'est une clarification
31:38 de ce en quoi nous croyons,
31:40 de l'idéal partagé par les forces
31:43 de la majorité présidentielle.
31:45 C'est important de le rappeler,
31:46 parce que moi, je crois qu'on peut bâtir une campagne
31:48 sur une vision claire,
31:49 et on peut discuter avec les autres
31:51 sur une vision claire.
31:54 Ça permet de tenir un cap pour le pays,
31:58 qui est de réussir la réindustrialisation
32:00 et le plein emploi,
32:01 rétablir un État régalien pleinement armé
32:04 d'ici trois à cinq ans,
32:06 de réparer notre école et notre système de santé
32:09 d'ici à 2030,
32:10 et de décarboner notre économie d'ici à 2050.
32:15 Et donc, c'est un chemin ambitieux,
32:17 mais il est crédible pour le pays.
32:19 C'est cela, celui dans lequel je souhaite
32:21 que les forces de la majorité
32:22 puissent engager cette élection législative.
32:26 Vient ensuite la méthode.
32:28 Sur cette base, le Premier ministre,
32:32 à ses côtés les responsables des forces de la majorité,
32:36 et tous les engagés à ses côtés
32:39 auront à bâtir le programme,
32:41 à le porter, à défendre cette vision.
32:46 Mais je souhaite que cela puisse être fait,
32:49 nous puissions le faire dans cette logique
32:51 d'ouverture, de construction,
32:53 avant et après l'élection
32:55 que j'évoquais tout à l'heure.
32:57 C'est-à-dire que nous sommes prêts
32:59 à intégrer les propositions de sociodémocrates
33:02 comme de responsables venant de la droite gaulliste,
33:05 d'écologistes, soit en matière d'ordre républicain,
33:07 de justice sociale, d'écologie,
33:09 qui viendraient nourrir cette cohérence.
33:11 Et le message clair que je veux envoyer ce matin,
33:13 c'est qu'il y a une vision claire,
33:15 il y a un idéal qui est partagé par cette majorité
33:18 autour de ces cinq axes.
33:20 La fédération de projets,
33:22 ce n'est pas qui-même me suive,
33:24 ce n'est pas vous viendrez vous y mettre
33:27 et l'appliquer à l'issue,
33:29 c'est la volonté sincère et humble
33:31 de bâtir des consensus,
33:33 de tisser des compromis pour faire avancer
33:35 le pays plus vite et plus fort
33:37 autour de ces axes, mais en s'ouvrant,
33:39 en partageant, en co-construisant.
33:41 Je souhaite que se rassemblent pour gouverner
33:43 tous ceux qui défendent sans ambiguïté
33:45 les valeurs de la République,
33:47 qui veulent le progrès et la justice,
33:49 qui sont aussi attachés au respect
33:51 dans le débat public,
33:53 qui veulent une France et une Europe plus fortes.
33:55 Et je veux aussi qu'au-delà de la construction,
33:58 avant et après l'élection,
34:00 autour de ces quelques idées,
34:03 il puisse y avoir une manière de faire
34:07 et de bâtir des solutions utiles,
34:09 comme nous avons commencé ces deux dernières années
34:12 à l'esquisser avec ces conseils nationaux
34:14 de la refondation,
34:16 à bâtir avec les forces économiques,
34:18 les forces sociales et syndicales
34:20 et les élus locaux
34:22 des solutions de consensus pratiques
34:24 pour mobiliser la nation.
34:26 Les choix des 30 juin et des 7 juillet prochains
34:28 sont donc simples.
34:30 C'est qui pour gouverner la France ?
34:32 Qui pour prendre en charge
34:34 notre quotidien,
34:36 celui de nos enfants et notre avenir ?
34:38 Et vous l'avez compris,
34:40 j'ai essayé de le redire à chaque fois,
34:42 je crois très profondément
34:44 que les forces politiques
34:46 qui constituent aujourd'hui
34:48 la majorité présidentielle
34:50 ont seules la capacité
34:52 de porter un projet cohérent,
34:54 réaliste et d'avenir.
34:56 Et ma volonté,
34:58 c'est qu'elles agissent
35:00 dans cette campagne
35:02 et le jour d'après
35:04 avec un esprit
35:06 de fédération de projets,
35:08 une volonté de construire avec
35:10 et de rassembler
35:12 toutes celles et ceux
35:14 qui sincèrement ne peuvent pas
35:16 se retrouver dans les alliances
35:18 avec les extrêmes des deux côtés.
35:20 C'est à cette refondation
35:22 de la vie politique,
35:24 maintenant,
35:26 que j'appelle,
35:28 avec beaucoup d'humilité
35:30 et de détermination,
35:32 et c'est ce que le Premier ministre
35:34 et les responsables de la majorité actuelle
35:36 auront à bâtir
35:38 dans les 18 jours qui viennent,
35:40 dans l'entreprise de la France,
35:42 dans les 18 jours qui viennent,
35:44 dans l'entre-deux-tours
35:46 et, je le souhaite profondément,
35:48 dans le paysage parlementaire
35:50 qui sortira de cette élection.
35:52 Voilà les messages
35:54 que je voulais aujourd'hui
35:56 partager avec vous
35:58 et ce que je voulais vous dire
36:00 des convictions simples
36:02 de l'idéal que nous proposons
36:04 et de la méthode que je souhaitais pour la suite.