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00:00 C'est vrai que j'arrivais en fin de carrière du foot traditionnel, on va dire.
00:09 Puis j'ai eu la chance de découvrir le Beachwalker et on va dire que la carrière que j'ai pas
00:13 eue au foot traditionnel, j'ai pu l'avoir au Beachwalker, non seulement avec l'équipe
00:18 de France, avec ce fameux titre de champion du monde, de nombreux titres aussi européens.
00:24 Et puis après, même en club, j'ai eu la chance de partir jouer en Italie pendant
00:29 de nombreuses années et puis aussi là-bas gagner de nombreux titres, jouer avec des
00:33 joueurs avec lesquels j'aurais pas pu jouer, même des anciens pros de foot-hounds, que
00:36 ce soit le gardien du Brésil qui jouait au Milan C, Nelson Dida.
00:44 Après il y avait Aldair aussi qui a été champion du monde avec le Brésil en 94 avec
00:49 qui j'ai joué en Italie, dans le The Cup Italien, bon bien sûr Eric Cantona et après
00:53 de nombreux joueurs français, Sébastien Perez, Jean-Marie Aubry, Fred Mendy, Marc Libra,
01:01 puis j'en oublie d'autres.
01:02 Donc c'est vrai que ça a été un peu une deuxième carrière, là où normalement on
01:07 l'arrête, moi je l'ai commencé.
01:08 C'est toujours la question qu'on me pose.
01:14 En fait, moi c'est vrai que quand j'ai pris l'air de l'équipe à la Rédérique,
01:20 une des conditions c'était que les joueurs valident le fait que j'ai cette double casquette,
01:24 ce qui a été fait de suite par les joueurs cadres.
01:26 Et puis après c'est juste une question d'organisation.
01:30 La seule petite difficulté c'est qu'il faut souvent que je m'entraîne après ou
01:36 avant les entraînements, pour vraiment moi me consacrer quand je mène l'entraînement
01:42 pour donner aux joueurs.
01:43 Et en fait, on ne peut pas se faire passer au second rôle.
01:47 On a plusieurs axes déjà, il y a le premier, c'est vrai qu'on a un national Beachhawker
01:55 que la LFA gère.
01:57 Donc c'est vrai que ça c'est une grosse évolution, puisqu'à l'époque il y avait
02:00 deux ligues qui participaient, l'année dernière on avait plus de onze ligues, avec une phase
02:04 finale qui était sur trois jours avec six équipes, on est passé sur une semaine à
02:07 douze équipes.
02:08 Donc c'est vrai que moi en tant que sélectionneur, c'est là où je peux vraiment voir les
02:11 meilleurs joueurs et surtout les équipes s'affronter.
02:13 Donc ça c'est vrai qu'il y a eu une grosse progression, sachant que cette année on va
02:17 inclure aussi les féminines, donc ça aussi ça va toucher un public différent et ça
02:21 va augmenter la visibilité.
02:23 Ensuite on a créé aussi des interligues avec la DTN, donc c'est dans toutes les ligues
02:28 où à ce moment là, j'ai des référents, donc j'ai un référent dans chaque ligue
02:32 et quand je peux me déplacer, bien sûr je me déplace.
02:35 Et la troisième, on a créé des centres d'entraînement Beachhawker, des CEBS, qui
02:39 commencent du début avril jusqu'à fin juin, on en a un à Aix-en-Provence, on en a un
02:44 à Montpellier, un à Saint-Médard-en-Jal et un dans le Nord Pas-de-Calais, alors c'est
02:50 souvent entre le Touquet et les Attaques où ça se fait.
02:52 Donc en fait on a des gens de nos commissions, avec nous bien sûr, avec mes référents,
02:58 et là on en a une à deux fois par semaine.
03:00 Il y a des entraînements pour les joueurs qui ont été identifiés lors des championnats
03:04 qui étaient dans les régions et dans les districts.
03:06 En fait c'est un mélange d'un peu de tout, il faut être technique, il faut être physique,
03:13 au niveau tactique aussi il y a pas mal de combinaisons donc il faut s'assimiler assez
03:17 rapidement et puis surtout il y a cette beauté de, je veux dire, on n'a pas de remplaçant,
03:21 c'est pas comme au foot où si on est 12e on sait peut-être qu'on va pas rentrer du
03:25 match, là quand on est 10 ou 12 sur les phases Coupe du Monde, tout le monde va rentrer parce
03:29 que c'est comme au Basket-O-Round, on rentre, on sort, on a des temps de jeu assez réduits
03:32 donc il faut tout donner pour vite récupérer, pour rentrer, pour tout donner.
03:36 Après c'est vrai que même au niveau fair-play, je veux dire au beach on n'a pas le temps
03:40 de râler parce que c'est souvent du duel, si on commence à râler, on pénalise l'équipe.
03:46 Après quand on rate une action, un attaquant au foot il va se dire dans un gros match je
03:50 vais avoir deux, trois occasions, quand il en a déjà raté deux dans sa tête, psychologiquement
03:54 il est un peu blessé.
03:55 Là au beach on peut rater des occasions, on peut rater 10, 15 et puis sur les deux dernières
04:00 minutes faire gagner son équipe, donc ça aussi il y a l'aspect mental qu'on peut travailler.
04:04 C'est vrai que moi je pousse aussi dans le sens des clubs de foot, puisque c'est le cas
04:08 au Brésil, au Portugal, à inclure le beach soccer pour le développement du futur footballeur.
04:15 Alors nous on commence au mois de mars, fin mars, par rapport au climat, toujours pareil
04:24 si on pouvait commencer un peu plus tôt on le ferait.
04:25 Là c'est un grand rassemblement de tous les joueurs que l'on a observés l'année
04:31 précédente mais qui n'ont jamais mis un pied dans un stage équipe de France.
04:35 Donc là c'est un gros brassage régional.
04:39 Ensuite on commence notre premier stage avec le groupe France de 14 joueurs au mois d'avril,
04:46 en essayant de faire des matchs amicaux à la fin de ce stage.
04:48 Et après on commence à réduire de 16 à 14 et pour en faire au mois de mai on va refaire
04:55 un stage où on va prendre 12 joueurs, qui seront les 12 joueurs avec qui on compte partir
05:00 sur l'étape européenne.
05:02 Après on a deux étapes européennes, puisque chaque année il y a un championnat d'Europe
05:05 avec une division A à 12 équipes et une division B aussi à 12 équipes et une division C où
05:11 là c'est les nouveaux pays qui entrent ou qui ont envie d'essayer au beach soccer.
05:14 Et tous les deux ans il y a une Coupe du Monde avec une année une phase de qualification
05:20 et l'année suivante la Coupe du Monde.
05:22 [Musique]