Top 14 : les CADORS au rendez-vous des phases finales !

Sud Radio

Au Coeur de la Mêlée : Le Mag, tous les lundis soir de 20h à 21h, pour revenir sur l'actualité rugby du week-end.  Trois invités pour participer à l'émission au micro de Sud Radio : - Laurent Travers : président du Racing 92 ; - Maxime Machenaud : demi de mêlée de l'Aviron Bayonnais ; - Goulven Le Garrec : entraîneur adjoint du RC Vannes  Présenté par François Trillo, avec nos deux consultants Philippe Spanghero et Yoann Huget.  Au programme de l'émission : - Retour sur la dernière journée du Top 14 ; - Projection sur les barrages à venir du weekend prochain ; - Vannes, une montée historique en Top 14  --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru   Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————   Nous suivre sur les réseaux sociaux   ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ##AU_COEUR_DE_LA_MELEE_1-2024-06-10##

Transcript

00:00 Au coeur de la mêlée, notre émission du lundi soir, notre émission de débrief sur Sud Radio qui revient sur toute l'actualité rugby.

00:06 Au sommaire ce soir, le Racing 92 qualifié sur le fil, son président Laurent Travers sera avec nous dans quelques minutes en direct.

00:14 Gros plan sur les barrages du week-end prochain, les quart de finale du top 14 dans cette émission avec vous bien sûr au 0826 300 300.

00:22 Notre grand témoin ce soir c'est Maxime Machnaud, de la mêlée de Bayonne et Ancien International,

00:26 qui sera avec nous aussi pour passer en revue cette saison.

00:30 Et puis cette saison elle se termine en beauté pour Vannes en top 14, un événement historique en Bretagne et pour le rugby.

00:37 Goulvan Legarek sera avec nous, Yoann UG, Philippe Smonguero sont là.

00:41 Bienvenue à vous au standard de Sud Radio.

00:43 Bonsoir à tous, salut Yoann, salut Philippe.

00:50 - Bonjour monsieur. - Salut François, bonsoir à tous.

00:52 - Et bonsoir Quentin Cabanis. - Bonsoir François, bonsoir à tous.

00:56 Si aujourd'hui on avait la tête un petit peu ou les oreilles sur d'autres points de l'actualité,

01:00 il y a un peu d'actualité aujourd'hui, on n'a peut-être pas suivi l'actualité rugby, mais toi t'étais là Quentin.

01:05 - Exactement, j'étais là ce week-end aussi et on connaît désormais le tableau des phases finales du top 14.

01:11 Il y aura samedi soir Toulon-La Rochelle à 21h et dimanche UBB Racing à 21h.

01:15 A noter que dimanche on pourra également suivre Grenoble MHR à 18h pour savoir qui sera en top 14 avec Vannes l'an prochain.

01:23 Évidemment toutes ces rencontres seront à suivre en direct sur Sud Radio, la radio du rugby.

01:27 En revanche, même si on suit l'actualité du rugby, aujourd'hui François, on ne pouvait pas savoir ce qu'il allait devenir de Biarritz,

01:33 puisqu'on devait avoir aujourd'hui le résultat du rendez-vous de Biarritz avec l'autorité de régulation du rugby.

01:42 Ça devait tomber aujourd'hui, finalement c'est reporté, on aura la réponse demain soir a priori.

01:46 Je dis a priori parce que pour l'instant c'est dédié à la FF. - Bah oui, c'est rencoussé.

01:49 - Exactement.

01:50 Il y a des événements qu'on n'aime pas voir dans le rugby, il y en a eu un notamment ce week-end du côté de Pau.

01:54 En fin de match, une bagarre a éclaté en tribune et notamment des câbles ont été arrachés.

01:59 Des actes de vandalisme qui ont conduit la section paloise à porter plainte contre les supporters de l'USAP.

02:06 A noter que cette saison, les Catalans ont déjà été sanctionnés de 25 000 euros d'amende après les débordements constatés face à Clermont

02:12 et 10 000 euros pour l'utilisation de fumigènes lors du déplacement à Montpellier.

02:17 On connaît l'affiche de la finale de Fédéral 1, c'est Molléon contre Genève et ça aura lieu le 16 juin sur terrain neutre.

02:25 Et puis enfin, gros coup dur pour la fin de saison de l'UBB.

02:28 Mathieu Jalibert a annoncé qu'il était forfait jusqu'à la fin de la saison.

02:32 Il souffre d'une déchirure à Liskoyo, Jambier.

02:35 - Oui, on l'avait vu et on le pressentait en vivant le multiplex sur Sud Radio, messieurs, samedi soir.

02:43 C'est vrai que c'est un coup dur, Johan, Philippe, sur ce forfait quand même,

02:48 parce qu'il s'ajoute aussi à l'absence de portaires.

02:53 Il y a Buros aussi qui n'est pas là, donc je ne sais pas si ça va durer jusqu'à la fin de saison.

02:59 En tout cas, ça fait beaucoup de handicap quand même pour l'UBB, Johan.

03:03 - Effectivement, ils ont eu une longue saison.

03:05 Pour la plupart des blessés, c'est la première fois qu'ils ont une carrière aussi internationale à côté.

03:10 Donc beaucoup de matchs, des allers-retours à gérer, aussi la Coupe d'Europe.

03:14 Ils ne sont pas coutumés du fait d'enchaîner des grosses saisons comme ça.

03:17 Et malheureusement, c'est un forfait à la fin de la saison.

03:21 Une équipe un peu décimée, mais ça ne veut pas dire affaiblie,

03:25 parce que justement, dans ces moments-là, c'est là où on a le cœur d'une équipe

03:30 et qui arrive à se remobiliser.

03:32 Généralement, ça peut faire de belles détentelles.

03:36 - Oui, on l'espère.

03:37 L'UBB qui recevra le Racing dimanche soir, on le vivra sur Sud Radio en direct en intégralité.

03:41 Philippe Spanguero, quand même, Mathieu Gellibert, c'est juste le joueur star.

03:46 On va dire que Matéo Garcia est un jeune joueur derrière qui monte,

03:49 mais l'UBB n'a pas la profondeur du Stade Toulousain quand même.

03:53 C'est un gros coup dur.

03:56 - Oui, c'est un gros coup dur, d'autant qu'au-delà de son impact médiatique,

04:00 c'est vrai qu'il pèse lourd dans le jeu de l'UBB quand il est sur le terrain ou pas.

04:06 Et c'est vrai que cette blessure s'additionne aux autres blessures que tu viens de citer.

04:10 Elle pose un peu question du côté de l'UBB parce que malheureusement,

04:13 ça va me faire offense à Oyo, mais ils ont eu cette dernière opposition à domicile

04:17 qui n'était pas vraiment de nature à leur amener des certitudes

04:21 avant d'affronter le Racing à Barrage,

04:23 avant qu'ils restent sur une déconvenue à l'USAP.

04:26 Donc voilà, une fin de saison régulière avec quelques points d'interrogation malgré tout.

04:31 Je ne peux pas imaginer...

04:32 - Après, pour revenir sur ce que tu dis, Philippe,

04:34 le seul match qu'ils ont joué éliminatoire c'est Mathieu Jalibert,

04:37 ils ont été éliminés, ça a été passé à Northampton.

04:39 Donc ils ont peut-être ça aussi derrière la tête.

04:41 - Ou Harlow Queens.

04:42 - Harlow Queens, pardon.

04:44 - Oui, mais c'est vrai qu'on a...

04:47 Alors est-ce que Mathieu Jalibert aurait changé la donne ?

04:50 Mais à tous les cas, quoi qu'il arrive, le fait est qu'ils ont perdu Saint-Louis.

04:54 - Bon, on en reparlera bien sûr tout au long de cette émission

04:56 et peut-être qu'on va en parler aussi avec notre premier invité

04:59 dans "Au coeur de la mêlée" ce soir.

05:00 C'est Laurent Travers, le président du Racing 92.

05:04 Bonsoir Laurent.

05:05 - Oui, bonsoir à tous.

05:07 - Merci d'être avec nous en direct sur Sud Radio.

05:10 Président heureux de la qualification,

05:12 mais avant de revenir sur cette qualification de ton équipe et de ton club,

05:17 juste quand même ce commentaire sur cette info qui est sortie cet après-midi.

05:20 Jalibert forfait, j'imagine qu'on accueille ça plutôt "positivement"

05:26 quand on est l'adversaire des Bordelais à Bordeaux.

05:30 - Non, on va pas se contenter,

05:32 de se réjouir d'une blessure d'un joueur,

05:34 parce qu'on a tous notre lot,

05:36 on est tous soumis à la même enseigne.

05:38 Vous savez, nous aussi, on a notamment Nolan Legarek,

05:42 mais on a aussi d'autres joueurs,

05:44 et je pense que tout le monde est à la même enseigne,

05:47 comme on l'avait dit,

05:48 on joue au rugby, on fait du sport,

05:50 et dans chaque équipe, ils ont le lot de blessés.

05:54 Ce qui est important, c'est que justement,

05:56 ça va permettre à certains joueurs de pouvoir justement éclore

06:00 et faire ce qu'il faut pour rembourser ces joueurs

06:02 qui font des fois chaque équipe.

06:05 - Se révéler, notamment dans ces phases finales qui arrivent.

06:08 Mais on va dire que ça a été dur quand même pour le racing.

06:11 Laurent, racontez-nous et racontes-nous comment tu as vécu ça,

06:17 parce que pendant quelques minutes,

06:19 tes anciens amis castrés t'ont retiré la qualif.

06:24 Ça a dû être long, je crois que ça a duré 8 ou 10 minutes à peu près.

06:27 - Oui, bien sûr que ça a été,

06:30 je pense qu'à la 72e, on était en dehors de la qualification,

06:37 et à la 78e, on avait le point de bonus qui nous permettait de se qualifier.

06:41 Donc, on est passé un peu par tous les états,

06:44 mais on s'aperçoit que ce top 14 est vraiment très difficile,

06:49 et laisse son lot un peu de suspense,

06:53 et ça a été le cas,

06:54 puisque pour beaucoup d'équipes, c'était notamment la nôtre,

06:57 mais c'était aussi pour le lot de la demi-finale.

07:00 Donc, on en est très heureux, puisque nous, on est dans le bon wagon.

07:04 Mais bien sûr qu'il y a une déception pour les castrés, je le comprends,

07:07 puisqu'ils terminent aussi à 62 points.

07:09 Et donc, à partir de là, ils ont le droit de pouvoir penser,

07:14 et d'avoir beaucoup de regrets.

07:16 - Et Yoann UG, lui, avait dit que ça ne bougerait pas,

07:19 tu l'avais dit lorsqu'on a fait l'émission au cœur de la Mélée,

07:22 avant le multi, tu voyais le racing passer,

07:26 mais c'est vrai que c'est passé près, Yoann.

07:29 - Effectivement, je ne voyais pas bouger,

07:30 parce qu'ils ont quand même l'expérience de cette fin de saison.

07:35 Mais la crainte que j'avais, c'était la blessure de Nolan Legarest,

07:38 qu'on n'avait pas vu venir.

07:40 Mais ils ont fait preuve de caractère d'aller chercher cet essai-là,

07:44 la 75e, 76e, bravo à eux,

07:47 parce que dans tous les pronostics, ils partaient quand même défavorables.

07:50 Donc, je suis content de mon prono, quand même.

07:55 - Bon, tu vois, Laurent, Yoann...

07:57 - Moi aussi, moi aussi.

07:59 - Il croyait.

08:00 Philippe, quand même sur cette qualification,

08:03 parce que c'est vrai qu'on a l'impression quand même que le racing le mérite

08:08 sur le nombre de journées que les racingmen ont passées dans le top 6,

08:12 ça c'est vrai, mais c'est vrai qu'au vu du match,

08:15 ça se joue à un essai quand même, Philippe.

08:17 - Oui, ça se joue à un essai,

08:18 mais ils avaient leur destin en main en allant chercher ce bonus en fin de match

08:22 qu'ils ont été capables d'aller chercher au caractère.

08:24 Et ça, ça fait beaucoup de bien.

08:26 Moi, j'ai une question pour toi, Toto.

08:28 C'est vrai que je crois que vous êtes l'équipe qui avait eu le plus grand écart

08:33 entre la phase aller et la phase retour en termes de performance.

08:37 Il y a eu une phase retour très difficile pour vous.

08:39 Et heureusement, vous aviez engrangé beaucoup de points sur la phase aller.

08:42 Est-ce que avant de commencer cette nouvelle compétition

08:45 qui démarre avec les matchs couperés,

08:48 vous avez fait l'analyse justement de cette phase retour

08:50 et de ce qui vous a amené dans cette mauvaise dynamique ?

08:53 - Oui, oui, je pense que là-dessus, c'est très, très bien résumé.

08:56 Les phases aller, on est quasiment...

08:58 On est champion de l'automne et derrière, sur les phases retour,

09:01 on a eu des phases retour très difficiles.

09:04 Donc, deux visages, deux visages, deux résultats différents.

09:07 Ce qu'il y a de sûr, c'est...

09:08 C'est que, dans les phases retour, on a eu des phases qui ont été très, très difficiles.

09:12 Et on a eu des phases qui ont été très, très difficiles.

09:14 Donc, on a eu des phases qui ont été très, très difficiles.

09:16 Et on a eu des phases qui ont été très, très difficiles.

09:18 Et on a eu des phases qui ont été très, très difficiles.

09:20 Et on a eu des phases qui ont été très, très difficiles.

09:22 Et on a eu des phases qui ont été très, très difficiles.

09:24 Et on a eu des phases qui ont été très, très difficiles.

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10:00 Et on a eu des phases qui ont été très, très difficiles.

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12:02 dans la société, dans les événements.

12:05 C'est ce que je dis, parce que j'ai pu faire du travail.

12:08 Je suis une personne qui a été éducée, je suis une personne qui a été éduquée.

12:12 J'ai pu faire de l'éducation, j'ai pu faire de l'école, j'ai pu faire de l'éducation.

12:16 C'est ce que j'ai pu faire.

12:18 J'ai pu faire du travail.

12:20 J'ai pu faire de l'éducation.

12:22 J'ai pu faire de l'éducation.

12:24 J'ai pu faire des cours, j'ai pu faire des cours.

12:27 J'ai pu faire du travail.

12:28 J'ai pu faire de l'éducation.

12:29 J'ai pu faire des cours.

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19:27 [Narrateur] - Sud Radio, au coeur de la mêlée, François Triot.

19:31 - Au coeur de la mêlée, Yoann UG, Philippe Spanghero, bien sûr,

19:33 et vous les passionnés de rugby, des auditeurs comme Philippe de la Grande Motte,

19:37 supporter de Toulon, et Maxime de La Rochelle, supporter des Rochelais.

19:41 C'est le deuxième barrage de ce week-end, ce sera samedi soir, on le vivra sur Sud Radio.

19:45 Bonsoir Philippe, bonsoir Maxime.

19:48 - Bonsoir messieurs. - Bonsoir gars.

19:50 - Philippe, on va commencer par celui qui va recevoir Toulon.

19:54 Toulon qui reçoit en barrage, c'est déjà un événement, et c'est surtout un avantage quand même,

19:58 on sent s'étoulonner sur une bonne dynamique, comme le disait Philippe Spanghero il y a quelques instants.

20:03 - Franchement le jeu s'est bien mis en place là,

20:06 je pense que Pierre Mignogny est content de son équipe.

20:10 On a vraiment senti le fait que Seraing était revenu,

20:14 ça nous a énormément apporté, moi je suis confiant quoi.

20:19 Je suis confiant, j'espère pas me tromper, mais cette année je pense que c'est notre année quoi.

20:23 - Ça peut être une bonne pêche Philippe ?

20:26 - Ça peut être une bonne pêche les gars, ça peut être une bonne pêche.

20:29 Avant je ramasse pas grand chose moi.

20:32 Y'a pas de loup, y'a pas de dorade, y'a rien quoi.

20:35 Je passe des questions rétrices.

20:37 Pour me remonter de mon rad, je vois les DR.

20:40 - Est-ce que les bannières Rochelet et Maxime sont prêts aussi pour pêcher du gros là ?

20:47 Parce qu'il va falloir aller sur la rad quand même.

20:50 - Oui bien sûr qu'on est prêts, après c'était compliqué d'être dans les 6.

20:55 Mais maintenant qu'on y est, les cartes sont rabattues,

20:58 donc on démarre un nouveau championnat.

21:01 Donc on attend d'aller le plus loin possible maintenant.

21:05 - Vous aimez aller à Toulon ou pas les Rochelet ?

21:09 - De toute façon faut aller partout et battre tout le monde,

21:11 donc y'a plus de questions à se poser maintenant.

21:15 - Bon.

21:16 - Difficile quand même de battre tout le monde.

21:19 - Cette année c'est plus compliqué.

21:21 Avec une victoire à l'extérieur et un match nul,

21:24 pour une défaite à la maison, c'est vrai que cette année c'est beaucoup plus compliqué.

21:28 Il a fallu attendre le dernier match de la saison régulière

21:32 pour savoir si on a arrêté là ou pas.

21:36 - Et Yoann, est-ce que tu penses que, comme on le disait tout à l'heure pour le racing,

21:40 est-ce qu'une nouvelle saison commence pour le stade Rochelet qui a eu chaud ?

21:43 - Oui ils ont eu très très chaud, sincèrement je pense pas.

21:47 Je pense qu'ils ont donné le maximum, on les a vu face au racing.

21:51 Un match pour se rassurer, et au final,

21:53 est-ce qu'ils se sont rassurés sur ce match-là à domicile, collectivement ?

21:56 Autant après Toulouse on aurait pu penser que oui.

21:59 Après le racing j'suis un peu moins sûr.

22:01 Et il faut qu'ils se déplacent à Toulon, qui eux en ce moment, comme on le disait,

22:05 ils marchent sur l'eau, ils sont en pleine forme.

22:08 Ça va être compliqué pour eux.

22:10 Et c'est surtout quand ils sont fatigués.

22:12 Tu vois ce que je veux dire ?

22:13 Ils sont vraiment fatigués, usés, et sans seconde souffle.

22:18 Et c'est ça qui est embêtant.

22:20 - Philippe Spanghero, ton regard toi aussi sur ce barrage,

22:26 parce que c'est vrai qu'il y a avantages quand même à Toulon, à Mayol,

22:29 et sur la dynamique comme tu le disais.

22:31 - Ouais au-delà du fait que Toulon reçoive,

22:34 c'est vraiment les dynamiques dont il est question là,

22:36 et je suis vraiment d'accord avec Johan.

22:38 C'est vrai que bien sûr une nouvelle saison démarre,

22:40 on fait table rase, mais malgré tout,

22:43 ces Rochelets ne sont pas rassurants sur ce qu'ils sont capables de proposer,

22:47 cette énergie qu'on ne sent pas dans cette équipe.

22:51 Moi j'ai une vraie question à me poser,

22:52 c'est est-ce que c'est une saison trou d'air,

22:54 ou est-ce qu'il y a eu un manque d'anticipation d'une fin de cycle,

22:58 quelque part dans cette équipe ?

23:00 Je n'ai pas complètement la réponse,

23:02 parce qu'on regarde l'effectif, il y a quand même une partie de ce socle

23:05 qui sont des joueurs finalement pas si âgés que ça.

23:07 Mais je me demande si finalement,

23:10 ce trou d'air n'est pas dû aussi à un manque d'anticipation,

23:13 de renouvellement un peu plus massif de l'effectif,

23:15 et d'une vision un peu plus moyen terme.

23:17 En tous les cas, cette année,

23:19 je ne les vois pas aller beaucoup plus loin que ce barrage à Toulon.

23:23 Bon, Philippe, qui est à la grande mode supporter de Toulon,

23:27 toi comment tu le sens ?

23:29 Est-ce que tu as un petit prono ?

23:30 Comment tu vois un peu la physionomie de ce match ?

23:32 Moi les gars, je pense que si vous voulez gagner un peu d'argent,

23:34 vous devez jouer sur Toulon,

23:36 parce qu'à mon avis, j'ai beaucoup de respect pour les Rochefellers,

23:39 et surtout pour ce qu'ils ont fait ces dernières années.

23:41 Mais je pense que comme tout le monde,

23:44 qui sont un petit peu au bout du rouleau,

23:46 qui sont un peu fatigués,

23:47 je ne suis pas certain que Ronaldo Garra

23:49 soit un mec qui les inspire tant que ça actuellement.

23:52 J'aime un peu trop le père Fouettard,

23:54 je trouve qu'il est un peu dur avec ses joueurs, je ne sais pas.

23:57 J'espère pour eux qu'ils vont venir motivés,

24:00 parce que nous on les attend vraiment motivés.

24:02 Mayol, on l'a toujours bien reçu,

24:04 on a le sens de l'accueil, de l'hospitalité.

24:06 Et je pense qu'on va faire,

24:09 quoi qu'il arrive une belle fête,

24:11 mais à mon avis, ça va être chaud pour les Rochefellers cette année.

24:13 Et ça fait longtemps que vous attendez.

24:15 Maxime, des bannières Rochelet,

24:18 comment tu le vois ce voyage ?

24:21 On le voit, ils n'ont pas la faveur des pronostics, tes Rochelets.

24:25 Oui, on a tendance à nous enterrer un petit peu trop vite,

24:28 mais tant mieux.

24:31 C'est au moment où on compte moins sur nous

24:34 qu'on peut créer la belle surprise.

24:36 C'est une année compliquée,

24:38 beaucoup de blessés longue durée.

24:41 C'est un bon match à l'extérieur à Toulouse,

24:44 et puis on espérait une confirmation contre le Racing.

24:48 Mais mis à part l'écart de 5 points,

24:52 qui est un peu trompeur au niveau de la physionomie,

24:55 c'est plus nous qui loupons les actions

24:58 pour creuser l'écart que l'inverse.

25:01 Donc plutôt confiant.

25:04 Donc toi, si tu as un bateau, tu paries ton bateau sur la Rochelle,

25:07 pour aller à la pêche.

25:09 Merci Maxime, merci Philippe d'avoir été avec nous au 0826 300 300,

25:13 au cœur de la Mêlée, toujours au plus près des supporters.

25:16 Bon match sur Sud Radio qu'on suivra samedi soir,

25:19 avec ce tout long La Rochelle.

25:22 Dans un instant, le grand témoin sur Sud Radio,

25:25 ce soir au cœur de la Mêlée,

25:27 c'est notre invité, ce sera Maxime Machnaud.

25:29 A tout de suite !

25:30 Au cœur de la Mêlée avec vous les passionnés de rugby,

25:36 pour revenir sur le week-end,

25:38 pour se projeter sur le week-end suivant,

25:40 et même pour revenir sur la saison,

25:42 avec Yoann UG, avec Philippe Smanghero,

25:44 avec notre invité, le grand témoin ce soir,

25:47 c'est Maxime Machnaud, ancien international, 38 sélections,

25:50 ancien je dis ancien parce que ça date,

25:53 mais en tout cas toujours en activité.

25:55 Salut Maxime !

25:57 Bonsoir tout le monde !

25:58 Merci d'être avec nous en direct.

26:00 Saison terminée avec Bayonne,

26:02 terminée sur une défaite face à Castres,

26:06 Maxime, une 12ème place,

26:07 j'imagine que le compétiteur que tu es

26:10 doit être moyennement satisfait par ce dernier résultat.

26:13 T'as tout à fait raison,

26:16 c'est vrai qu'on ne peut pas se satisfaire

26:18 de cette fin de saison, de cette 12ème place,

26:20 même si l'objectif premier était de se maintenir en top 14.

26:24 Forcément on est resté sur un goût un peu amer,

26:28 et à nous de prendre des bonnes vacances,

26:31 je ne sais pas si elles sont méritées,

26:32 mais en tout cas ils vont faire du bien,

26:33 après cette saison très longue de coups du monde

26:36 où on a enchaîné beaucoup de matchs,

26:38 et forcément revenir avec encore plus d'ambition.

26:44 Avant de donner la parole à Yoann et Philippe Smanghero,

26:47 t'es content toi personnellement de ta saison avec l'Aviron ?

26:51 Je suis content dans le sens où par rapport à la première saison

26:54 où j'ai connu beaucoup de blessures,

26:55 un peu de contre-performances,

26:57 j'ai pu enchaîner,

26:59 j'ai retrouvé une place où je m'épanouis en tout cas,

27:03 j'ai beaucoup joué, donc forcément assez satisfait.

27:07 Après collectivement on aurait aimé faire mieux,

27:10 je vais tirer moi-même un bilan individuel,

27:14 mais en tout cas dans l'ensemble je suis assez satisfait.

27:17 Voilà, 22 matchs sur les 26 possibles,

27:24 et la Champions Cup bien sûr, 3 matchs.

27:27 Yoann UG, question pour Maxime,

27:30 ton ancien coéquipier en équipe de France.

27:33 Oui tout à fait, salut Max.

27:36 J'avais une question,

27:38 à un moment donné de la saison vous avez cru à cette 6ème place

27:42 quand vous avez enchaîné quelques victoires à la maison,

27:46 mis à part cette victoire aussi au Racing.

27:49 Est-ce que vous avez pensé que vous pouviez accrocher cette 6ème place ?

27:53 Je ne sais pas si on l'a cru,

27:55 mais en tout cas dans les moments importants,

27:57 sur la dernière où on aurait pu basculer dans le lieu du tableau,

27:59 on ne l'a pas fait.

28:00 Je pense encore à ce match à Noéta face à Toulon

28:02 où on avait deux réceptions à domicile,

28:05 et que si on savait que si on les abordait de la meilleure façon,

28:08 on allait basculer dans le lieu du tableau.

28:11 Et malheureusement ça ne s'est pas passé comme on le souhaitait.

28:14 Parfois cette défaite à Noéta nous a fait du mal dans cette saison,

28:17 et après on a laissé beaucoup d'énergie aussi avec ces 15 matchs d'affilée.

28:21 Beaucoup de joueurs ont enchaîné tous ces matchs,

28:25 et forcément je pense que nous avons un peu de fraîcheur mentale sur ces derniers matchs.

28:31 La Coupe d'Europe aussi, qu'est-ce que...

28:33 Oui, la Coupe d'Europe aussi, c'était nouveau pour la Viro-Bayonet de jouer ce Champions Cup,

28:39 et forcément c'était des gros matchs.

28:42 Et on était au Saracen, on était au Munster,

28:48 et forcément ça a laissé des traces.

28:51 Match nu le Munster, on le rappelle, ça avait été début de compétition,

28:55 assez Tony Truant avec un beau résultat au Munster.

28:58 Philippe Sfanguero pour Maxime Machnou.

29:01 Salut Maxime, je reviens sur ce Champions Cup,

29:05 parce que c'est vrai que cette année vous avez dû faire avec ça,

29:09 et justement je me posais la question de savoir à quel point

29:12 elle vous avait impacté finalement dans la dynamique et la gestion de la saison,

29:16 parce que malgré tout on a senti, sans faire offense,

29:19 qu'elle était un peu sacrifiée, il y avait des équipes un peu mixtes qui jouaient ces matchs-là,

29:24 et malgré tout à t'entendre on sent quand même que ça a été difficile à digérer.

29:29 Oui, complètement.

29:32 Cette Coupe d'Europe, comme je le redis, c'était nouveau un peu pour la Viro.

29:36 Les premiers matchs ils ont fait beaucoup tourner,

29:39 forcément ce n'était pas l'objectif du club.

29:43 On a quand même fait un résultat contre le Munster,

29:45 donc on aurait pu se qualifier avec une victoire contre Glasgow,

29:49 et malheureusement on a échoué de 6 points ou de 5 points face à Stichel de Glasgow,

29:57 qui ne nous a pas permis de... on a été rebasculé en challenge,

30:00 et c'était un peu un cadeau empoisonné, parce que si on faisait un match de plus,

30:03 forcément on serait dans notre plan de marche.

30:07 Mais voilà, ça a été une expérience pour le groupe, pour la construction du club aussi.

30:14 Malheureusement l'année prochaine on ne la jouera pas,

30:16 et à nous de s'en servir de cette compétition, de ces matchs de haut niveau pour grandir,

30:22 pour que le club grandisse.

30:24 Vous terminez à 10 points du Racing qui se qualifie,

30:28 10 points c'est deux victoires bonifiées,

30:31 qu'est-ce qui fait la différence entre ces clubs que tu as connus,

30:35 notamment le Racing et Bayonne, c'est quoi ?

30:37 C'est la profondeur d'effectif ? Tu disais que ça se construisait à Bayonne,

30:41 est-ce que l'an prochain vous serez à nouveau à maturité pour progresser encore ?

30:46 On l'espère, mais c'est sûr que l'expérience,

30:49 aussi le fait des moments charnières qui n'ont pas été en notre faveur,

30:54 on a beaucoup accroché quelques équipes à l'extérieur,

30:57 beaucoup d'équipes à l'extérieur, ça a ramené beaucoup de points,

31:00 et ça, ça fait la différence à la fin.

31:02 On a été encore solide cette année à domicile,

31:05 on a su bousculer quasiment toutes les équipes,

31:09 mais dans nos têtes il va falloir maintenant se mettre,

31:12 comme les grandes équipes, être encore plus constante,

31:15 et si on veut grandir et évoluer dans ce top 14,

31:18 qui est très relevé de plus en plus,

31:22 où chaque mouvet pas,

31:25 je ne sais pas si c'est la chance ou la malchance,

31:29 mais d'être toujours sous pression à domicile,

31:32 on a commencé beaucoup à l'extérieur,

31:34 et ça a été difficile à chaque fois d'avoir cette pression à domicile,

31:37 qu'on a su à chaque fois relever,

31:39 mais peut-être un peu trop d'énergie.

31:41 La douzième équipe à l'extérieur cette année,

31:45 l'Aviron Bayonne.

31:48 Maxime, on est quand même obligé de te parler des barrages,

31:51 tu vas les vivre comment,

31:53 et notamment celui de dimanche soir,

31:56 entre deux clubs qui sont un peu dans ton cœur,

31:58 c'est l'UBB qui reçoit le racing.

32:00 Il va falloir être là encore.

32:02 Justement je vais y aller en famille,

32:05 je pense, tranquillement avec les enfants,

32:07 mais je pense que je vais y aller au match,

32:11 et voir la famille un peu à Bordeaux,

32:13 c'est une occasion.

32:16 Mais ton cœur sera un peu partagé quand même,

32:18 on rappelle que tu as été formé,

32:21 où tu as éclos à l'UBB,

32:23 et puis ensuite tu as vécu un bon moment de ta carrière au racing,

32:27 où tu as connu tes plus belles heures en club.

32:30 Donc tu seras pour qui ?

32:32 Il faut quand même y aller franco là.

32:34 C'est vraiment très partagé,

32:36 mais mon cœur est encore ciel et blanc,

32:38 un petit peu.

32:40 Mais je sais que mon frère bosse à l'UBB aussi,

32:43 donc ça va être délicat.

32:46 Dans les deux cas, tu es gagnant quoi.

32:48 Exactement, je suis content.

32:50 Dans les deux cas, je suis content,

32:52 je revois la fin.

32:54 Mais j'ai quand même beaucoup de copains au racing,

32:56 et forcément que je vais les soutenir.

33:00 L'info du jour,

33:02 qui est le forfait de Mathieu Jalibert,

33:04 en quoi il pèse sur ce match ?

33:06 Est-ce que ça change ?

33:08 L'UBB semblait un peu favorite avant ce match,

33:11 est-ce que ça change des choses ?

33:14 C'est évident,

33:16 on peut le mettre à jouer de cette équipe,

33:18 quand Mathieu Jalibert est en forme,

33:20 et avec Maxime Hucluse,

33:22 il forme une charnière,

33:24 qui depuis le début de l'année,

33:26 c'est eux qui voulaient le gros match.

33:28 Il y aura Mathéo Garcia sûrement qui le remplacera.

33:31 On a pu le voir contre les Saracens,

33:35 je crois, c'était un Champions Cup,

33:37 qui a tenu la baraque.

33:39 On espère pour lui que ça irritera cette même performance.

33:43 Philippe, pour Mathieu,

33:46 Maxime H.

33:48 Maxime, à titre personnel,

33:52 il te reste combien de temps de contrat à Bayonne ?

33:56 Est-ce que tu te projettes sur une fin de carrière tranquillement,

34:00 là-bas, au Pays Basque ?

34:02 Comment tu vois ta fin de carrière sportive ?

34:06 Ma vie est tranquille, c'est sûr,

34:08 mais une vie de rugbyman à Bayonne est moins tranquille, peut-être.

34:11 En tout cas, il me reste un an de contrat,

34:14 que je vais honorer, que j'ai envie de continuer à jouer,

34:17 parce que je me sens bien,

34:19 j'ai envie de bien finir ce contrat,

34:22 et surtout, je pense que ce ne sera pas ma dernière année de rugby.

34:25 Dans ma tête, je ne me dis pas que ce ne sera pas ma dernière année.

34:28 Je ne sais pas si c'est le cas pour tous,

34:30 mais en tout cas, la tête a envie,

34:32 et à moi de faire une grosse année l'année prochaine,

34:36 de montrer que je suis encore présent

34:39 pour apporter à l'équipe.

34:42 Dans ma tête, la mentalité que j'aurais, c'est ça.

34:45 Ce ne sera pas une dernière saison de rugby.

34:48 Et Yoann, il y a la tête de Maxime, mais il y a aussi le corps,

34:51 parce qu'il est toujours affûté.

34:54 Il parait que ça ne rigole pas trop.

34:56 Écoutez, moi j'ai vu sa salle de muscu, les gars.

34:59 Il faut faire attention.

35:01 Parce que les Basic Fit et toutes autres marques

35:05 de salles de muscu, même que Philippe connaît,

35:08 la salle de Maxime Achenoy, il va pouvoir jouer jusqu'à 50 ans, le mec.

35:11 Je vous l'ai dit.

35:13 C'est pour ça que quand il dit que la tête est là,

35:16 je me dis que ça ne pose pas de soucis,

35:19 parce que le corps suivra.

35:21 Bien sûr.

35:22 Après, il y a de très bons clubs, s'il veut faire.

35:24 Non, t'inquiète pas, il y a de très bons clubs aussi aux alentours.

35:27 T'as Saint-Jean de Luz, t'as Saint-Étienne-sur-Nivelle.

35:30 Si tu pourrais apporter ton expérience.

35:32 Je connais le coach, maintenant.

35:33 Je connais le coach de Saint-Jean de Luz, en plus.

35:35 C'est Mathieu Bely.

35:38 C'est Mathieu Bely qui est coach à Saint-Jean de Luz ?

35:42 Oui, qui est nouveau coach l'année prochaine.

35:45 C'est fou, il jouait avec nous à l'estade.

35:47 Exactement.

35:49 C'est les soirées copains d'avant.

35:53 Maxime, ça te brancherait ?

35:57 Imaginons que la fin de ton contrat de professionnel,

35:59 tu pourrais revenir en amateur ?

36:01 On avait reçu il y a quelques semaines l'ancien 3e de Clermont,

36:05 qui avait joué à Mérignac.

36:07 Camille Girondot.

36:08 Camille Girondot qui a joué à Mérignac cette saison.

36:11 Ça pourrait te brancher ?

36:13 On verra, j'espère que j'aurai encore le niveau pour le monde professionnel.

36:17 Mais si, en tout cas, ça pourrait être une expérience qui me plairait,

36:22 parce que j'aime le rugby avant tout.

36:24 Si ce serait pour jouer avec des copains, pourquoi pas.

36:29 Que les matchs à domicile, il a dit par contre.

36:31 Comme il fait avec Bayeux.

36:33 Après les buts sur 2-3-2 de Thériault, c'est le meilleur que j'ai pu faire.

36:37 Maxime, quel est ton regard sur la nouvelle génération de mine-mêlée ?

36:42 Toi, tu as vu arriver Antoine Dupont en équipe de France,

36:45 Coupe du Monde 2019 notamment.

36:47 Là, il y a Nolan Legarest qu'on a vu éclore cette année au niveau international.

36:50 Quel est ton regard sur cette nouvelle génération de numéro 9 ?

36:54 Je suis pas inquiet pour l'équipe de France.

36:56 Il y a Antoine Dupont qui sera là encore quelques années.

36:59 Il y a des jeunes qui poussent.

37:01 Batsi Jono, Nolan Legarest, ils sont très jeunes.

37:03 Surtout, le regard que j'ai, c'est qu'ils sont matures très tôt maintenant.

37:07 Je ne suis pas sûr qu'avant, il y avait Morgan Parra qui commençait très très jeune,

37:13 mais qui était un peu l'unique joueur à demi-mêlée qui arrivait à éclore aussi tôt.

37:18 Maintenant, ils ont une maturité où ils osent beaucoup plus que nous à l'époque.

37:23 Peut-être parce qu'il y a moins le fait que demi-mêlée était le chef vraiment à l'époque.

37:31 Maintenant, tout le monde sur le terrain a une partie stratégique.

37:35 Mais en tout cas, ils sont présents.

37:37 Il y a de très très bons jeunes à n'importe quel poste.

37:40 Mais en tout cas, j'ai l'impression qu'ils éclosent de plus en plus tôt.

37:43 Donc, tant mieux pour le rugby.

37:45 Après, il va falloir tenir la durée.

37:49 Parce que c'est vrai que de commencer à 18 ans,

37:52 avec l'intensité des matches, l'intensité des saisons, ça peut être long.

37:57 Tu as commencé à peu près à cet âge-là, non ?

38:00 Oui, mais le niveau n'était pas le même.

38:02 J'ai commencé en Pro-A2 pendant deux ans.

38:04 Après, je suis allé à l'âge 1.

38:06 Mais le niveau top 14, je pense,

38:08 maintenant, le niveau a quand même augmenté au niveau de l'intensité des entraînements aussi,

38:14 des compétitions qui demandent encore plus d'énergie, je pense.

38:19 Bon, juste un petit point, une dernière, avant de te relâcher, de te remercier.

38:25 Bon, on a compris que Bébé Racing, tu ne donnerais pas un pronom.

38:29 Tout le long de la Rochelle, peut-être, comment tu vois ça ?

38:34 Maintenant que la Rochelle y est, avec tout ce que je pense qu'on les a beaucoup critiqués,

38:40 c'est toujours difficile d'enchaîner des saisons au top niveau.

38:45 Ça fait deux fois qu'ils sont des champions de l'Europe.

38:48 Je pense que pas mal de joueurs aussi n'ont pas énormément joué pendant ces deux années.

38:53 Un peu, peut-être, essoufflés, mais ils sont là.

38:56 Ils vont être durs à bouger parce que ça reste solide.

38:59 Mais quand même, je vois tout le long gagnant par rapport à la dynamique qu'ils ont

39:04 et parce qu'ils jouent à domicile.

39:06 Je pense que l'avantage de terrain est important en match de fin de finale.

39:13 C'est dans la boîte, Maxime.

39:17 Je me suis mouillé pour une fois.

39:20 On te remercie en tout cas d'avoir été avec nous.

39:22 Mais je ne suis pas bon dans les pronostics.

39:24 Attention, ça fait un point commun avec Philippe.

39:27 On sera vigilants.

39:29 Lui, c'est trompe d'équipe, Philippe.

39:32 Il ne va pas en demi-finale.

39:35 Allez, ça chambre, mais c'est sympa.

39:38 Merci Maxime.

39:40 Bon match en spectateur à l'UBB dimanche, UBB Racing.

39:45 Merci et à très vite sur l'antenne de SURRADIO.

39:48 Dans un instant, on va parler de l'événement du week-end.

39:50 C'est Van qui rejoint le Top 14.

39:52 On va en parler avec Goulven Legarek, le papa de Nolan,

39:55 mais surtout un des entraîneurs du RCV.

39:58 Restez avec nous au cœur de la mêlée.

40:00 On traite de tous les sujets de l'actualité, donc de la Bretagne en Top 14.

40:04 SURRADIO, au cœur de la mêlée, François TRIOT.

40:08 Avec vous les passionnés de rugby pour revenir sur le week-end.

40:14 Le week-end rugby, il s'est passé un moment historique.

40:17 C'était samedi en fin de journée. Écoutez, c'était sur SURRADIO en direct.

40:20 4, 3, 2, 1.

40:23 Le boy a vu le chronomètre.

40:26 Le boy lève la tête.

40:28 Le boy va maintenant servir Maxime Laforge.

40:31 Van est en Top 14.

40:34 Et Van est champion de France de Pro Ligue 1.

40:37 Et justement, un de ces entraîneurs est avec nous.

40:41 C'est Goulven Legarek. Bonsoir Goulven.

40:43 Bonsoir.

40:44 Merci.

40:45 Est-ce que vous réalisez que vous êtes en Top 14 ?

40:48 Que le RCV, que Van, votre club de cœur, est en Top 14, Goulven ?

40:53 On réalise tout doucement et difficilement.

40:57 C'est vrai qu'on a vécu quelque chose d'incroyable, absolument fantastique.

41:03 On commence tout juste à réaliser.

41:06 On est encore dans les festivités.

41:08 On est revenu sur le port de Van.

41:12 Il y avait 8000 personnes.

41:14 On a été sur les remparts.

41:16 On a été au-dessus partout.

41:17 Les joueurs sont sur un bateau actuellement.

41:19 On est encore dans les festivités.

41:21 On réalise tout doucement.

41:23 Mais quelle joie. C'était incroyable.

41:25 On a eu des images extraordinaires de voir cette ville qui n'était pas spécialement rugby,

41:30 mais qui l'est devenue grâce aux performances du RCV.

41:33 Yoann Hugé et Philippe Smanghero sont là.

41:35 Yoann, peut-être une question ou en tout cas une remarque pour Goulven.

41:39 J'imagine quelques félicitations surtout.

41:41 Oui, surtout des félicitations parce que ça fait quelque temps qu'ils sont proches du Top 14.

41:46 Ils ont réussi à se remettre en question à chaque fois.

41:49 Ils ont mis un genou à terre.

41:51 Mais la saison n'a pas été simple, linéaire.

41:54 Comment ils ont fait à chaque fois pour retrouver les ressources nécessaires

41:58 pour arriver sur cette finale ?

42:00 Parce que même la demi-finale a été compliquée.

42:02 Sur cette finale, avec un maximum de confiance ?

42:07 Parce qu'ils ont toujours été devant, jamais doutés, sûrs de leur force.

42:12 D'abord, bonjour.

42:15 L'année dernière, on avait échoué en demi-finale à Auyonnax.

42:19 On s'était fait la promesse.

42:21 On avait vraiment eu le sentiment d'être dans le match jusqu'au bout.

42:24 On aurait même pu l'emporter avec un peu plus de réussite.

42:27 On s'était fait la promesse de faire mieux.

42:30 Faire mieux, c'était en finale.

42:31 Bien évidemment, une fois qu'on est en finale, il faut se donner les moyens de gagner ces matchs-là.

42:38 C'est vrai qu'on a fait preuve de maîtrise sur le match.

42:41 On avait préparé la semaine des choses assez simples

42:45 pour ne pas trop s'exposer dans des zones ou des terrains

42:48 où on a forcément été performant contre Paysir.

42:51 On avait laissé le coureur en route.

42:53 Et ça a permis de bien gérer le match, d'être toujours devant au score,

42:58 de ne pas s'affoler, d'essayer d'enchaîner des actions positives les unes après les autres,

43:02 de bien sortir de notre camp, etc.

43:04 On sait qu'on est plutôt redoutable dans les 30 derniers mètres.

43:08 On a un jeu très efficace.

43:10 On y a été peu de fois, mais on a score.

43:13 Philippe Spanghero pour Goulben Le Garec.

43:18 Sans revenir sur ce match, bien sûr, bonsoir, bravo.

43:21 J'ai une question qui concerne l'environnement du club et le staff autour de Jean-Noël Spitzer.

43:27 On sait qu'il est là depuis 2005.

43:29 C'est déjà exceptionnel.

43:30 Pour moi, ça démontre une volonté d'un club de se projeter loin

43:35 et d'avoir des bases extrêmement solides.

43:37 J'ai vu ça à Carcassonne avec Christian Lhabit,

43:39 qui les a pris en Fédéral 2 jusqu'en Pro D2 pendant longtemps.

43:42 Mais j'ai quasiment vu ça nulle part ailleurs.

43:44 Je ne sais pas depuis combien de temps le staff qui est autour de Jean-Noël Spitzer est là.

43:49 C'est ma première question.

43:50 Deuxième question, on sent un club très solide sur ses bases à tout point de vue,

43:56 sur l'environnement économique, sur l'équipe dirigeante, sur la dimension sportive.

44:02 Je vous souhaite de réussir l'année prochaine en top 14.

44:04 Mais on sent que vous pouvez difficilement l'avoir mieux préparé que ça d'un œil extérieur.

44:12 D'abord, pour répondre à ta première remarque,

44:15 je fais partie du staff avec Jean-Noël depuis 22 ans.

44:18 On travaille ensemble depuis 22 ans.

44:20 Chaque année, il y a eu des apports.

44:23 C'est Mathieu Cidre qui nous a rejoints sur le secteur de la touche.

44:27 Johan Boulanger, les derniers, sur les trois quarts.

44:31 Chaque année, il y a eu des personnalités qui sont arrivées.

44:35 Mais on a eu une ossature d'entraîneurs du club,

44:38 de plus qui sont restés.

44:40 Il y a le préparatoire physique qui est là depuis 15 ans.

44:44 On se connaît très bien, on se dit les choses, on réfléchit ensemble.

44:49 Je pense que ça fait une bonne émulation.

44:51 On n'a pas peur de se dire les choses pour essayer d'améliorer à chaque fois la qualité de ce qu'on fait.

44:58 Je ne sais plus. La suite, c'était la truc.

45:05 On a l'impression que c'est extrêmement sain.

45:09 Au-delà du sportif, sur toutes ses dimensions, l'équipe dirigeante, la vision.

45:14 Vous avez été la plus grosse influence de Pro D2 cette saison.

45:17 Il y a tout pour faire.

45:18 Après, ça se passera sur le terrain.

45:20 Mais on sent qu'il y a de quoi structurer un vrai projet ambitieux.

45:23 Les dirigeants nous ont construit un centre d'entraînement assez incroyable qu'on a attendu.

45:28 Encore une fois, ça fait 20 ans qu'on travaille.

45:30 On travaillait dans des conditions parfois un peu difficiles.

45:33 On n'avait pas forcément de grosse structure.

45:35 Mais là, depuis un an, on a un centre d'entraînement qui n'a rien à envier aux très gros clubs de top 14.

45:42 On a tout pour travailler.

45:44 Aujourd'hui, avec le support de ce public, c'est assez incroyable.

45:51 On peut faire une grosse différence.

45:54 On est proche de supporter encore une fois l'équipe de Toulouse.

45:59 C'était pas un support, c'était des gens qui étaient vraiment habités, profondés.

46:03 Ils étaient sur le jeu, ils ont des synergies de dingue.

46:06 Je pense qu'il faut juste avoir de bonnes mains.

46:08 On suit.

46:10 Un mot, Goulven, alors que la liaison s'est un peu détériorée.

46:15 Sur l'engouement, parce que c'est quand même le golfe morbillant.

46:21 C'est une région qui était plutôt tournée sur le foot pendant longtemps.

46:28 Quand je lis des messages de personnes qui me disent qu'ils étaient sur l'île de Ouattes samedi

46:33 et que toute l'île s'était arrêtée pour voir le match,

46:36 vous, le local de l'étape, ça doit vous faire quelque chose quand même ?

46:41 C'est juste hallucinant.

46:44 Il y avait 15 000 personnes sur le port de Vannes, sur le devant des remparts, pour voir le match.

46:48 Il y avait plus de 10 000 personnes à Toulouse.

46:51 Je pense que c'est toute la région qui s'est arrêtée de fonctionner pour regarder le match et vibrer.

46:56 Je crois que les gens se reconnaissent dans l'équipe et sont vraiment fiers de ce qui est fait.

47:01 Les raisons, je ne les connais pas, mais on sent les gens vraiment fiers.

47:05 Mais ça, ça doit quand même, quand vous disiez que ça fait 20 ans que vous avez travaillé dans des conditions difficiles,

47:10 il doit y avoir quand même une émotion, quelque chose de fort,

47:14 même si vous êtes pris dans le quotidien de votre travail.

47:17 Ça doit être, on va dire, un avènement absolument incroyable.

47:22 Complètement. Je ne sais pas si je répondais à ta question.

47:28 Ce n'est pas vraiment une question, mais en tout cas, c'est pour dire quand même que c'est quelque chose d'assez rare par rapport à la région.

47:34 Parce que Larochelle, il y avait toujours eu, historiquement, une tradition rugby.

47:39 Mais Vannes, on va dire, vous l'avez créée. C'est ça qui est incroyable.

47:44 Oui, après, on a toujours eu, nous, un oreilleux dur de supporters.

47:48 Qu'on soit bon, pas bon, etc. On a toujours eu des supporters vraiment fidèles, sympas,

47:54 toujours à nous pousser, nous encourager.

47:56 Et pareil, il y a des générations de joueurs qui sont passés, à qui on a dit d'ailleurs qu'ils avaient tous un bout du bouclier qui leur appartenait,

48:02 qui sont toujours au contact du club et qui font aussi cette émulation et cette solidité du club, je crois.

48:11 Bon, il y avait Nolan avec vous ce week-end. Ça a été un soutien, ça a été un partage aussi, père-fils ?

48:17 Exactement. Frédéric Michalak lui a permis de venir voir le match.

48:24 Je crois que pour lui, c'était une grande émotion aussi.

48:27 Forcément, oui. Il nous a vu travailler depuis tout petit.

48:31 Donc, c'était beau.

48:34 C'était sympa que le Racing lui permette ça, puisque le Racing jouait gros aussi de son côté.

48:41 Le top 14 à Vannes, ça veut dire Toulouse et ses stars qui viendront à la rabine ?

48:49 Oui, exactement. C'est pareil, il faut un peu se pincer les yeux pour réaliser ça.

48:56 Mais encore une fois, on essaiera de les recevoir de la meilleure des façons, avec un public qui sera en feu, c'est sûr.

49:03 Donc, j'espère qu'on arrivera à proposer des matchs compliqués à nos adversaires

49:06 et à continuer à faire évoluer notre jeu pour gagner un maximum de matchs et se maintenir l'année prochaine.

49:12 On vous le souhaite en tout cas.

49:14 Moi, je suis étonné parce que je trouve que vous avez quand même la voix assez claire pour un lendemain de retour de fête.

49:22 Je suis rentré plus tôt que les autres.

49:25 Tu n'as pas beaucoup chanté ?

49:27 J'ai de l'expérience. Un petit peu, un petit peu quand même.

49:30 Bon, super. Peut-être Yohann et Philippe, un dernier mot pour Gullven Le Garec et ensuite on va se quitter.

49:39 Yohann ?

49:40 Félicitations et bon courage surtout pour l'année prochaine parce qu'on sait que les équipes qui montent, ce n'est pas évident.

49:45 Je sais qu'ils préparent ça depuis un moment.

49:47 Donc, bon courage et surtout profitez parce que la saison prochaine va arriver vite.

49:52 Exactement, on essaie de profiter encore quelques jours.

49:55 Et puis après, on va rebasculer vite sur la fin du regroupement, quelques jours de congés.

50:00 Et puis pareil, se réengager pleinement dans la réflexion sur le jeu qu'il va falloir être capable de produire pour exister dans ce top 14.

50:10 Philippe, peut-être un dernier petit mot ?

50:13 Oui, pas mieux. Encore bravo, bon courage.

50:16 Et puis, j'ai vu que vous étiez très au clair sur ce qui vous manquait en termes de profil de joueur et que c'était déjà actif sur le marché.

50:22 Donc, tout ça devrait rentrer dans l'ordre dans les prochains jours.

50:25 J'espère, j'espère, on y travaille.

50:28 Il y a Philippe sur le marché, si vous voulez.

50:31 Il y a surtout Julien Thomas, un membre de notre équipe, qui vante les louanges du staff du RCV depuis de longues saisons à l'antenne.

50:41 Et si vous cherchez un mec pour les skills, je pense que vous pouvez l'avoir bon marché.

50:45 Oui, mais c'est le job de Goulven, les skills. C'est ça Goulven ?

50:48 Il te mettra les plots.

50:54 Bon, ok, super. Merci en tout cas d'avoir été avec nous, Goulven Le Garec, papa de Nolan et surtout membre de ce RCV qui donc jouera en top 14 la saison prochaine.

51:08 Merci d'avoir été avec nous au cœur de la Mêlée ce soir, vous les passionnés de rugby sur Sud Radio.

51:13 On se retrouve bien sûr ce week-end, 19h, au cœur de la Mêlée version vendredi avec Alexandre, avec toute l'équipe.

51:22 Et puis on vous souhaite une belle soirée. Jacques Pessis, tout de suite, les clés d'une vie.

51:25 Merci Quentin, merci Clément, merci Antoine Mazère.

51:28 Merci monsieur.

51:29 Et merci Johan et Philippe. Allez, bonne semaine. On se retrouve ce week-end en mode phase finale.

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