• il y a 6 mois
Retrouvez toutes les émissions de France Bleu Isère sur le site www.francebleu.fr/isere

Category

🗞
News
Transcription
00:00:00 France 3 au vert Neuronalpa.
00:00:02 Ici, c'est France Bleu Isère, à la radio, sur l'appli Ici, tous les réseaux, et sur France 3.
00:00:13 Vous écoutez France Bleu Isère, vous regardez France 3 Alpes, il est au jus de 7h, merci d'être avec nous.
00:00:24 Avec un ciel qui sera plus dégagé qu'hier, aujourd'hui des éclaircies pour nous accompagner après les fortes intempéries de ce dimanche soir.
00:00:30 Nous reviendrons sur tout ça en détail en fin de journal.
00:00:33 Et la une ce matin, sois-y que pelée, c'est évidemment la dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:00:39 Annonce faite hier soir par Emmanuel Macron.
00:00:41 J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire, par le vote.
00:00:48 Je dissous donc ce soir l'Assemblée Nationale.
00:00:52 Cette décision est grave, lourde, mais c'est avant tout un acte de confiance.
00:00:59 Cette annonce du Président de la République, ça veut dire quoi ?
00:01:02 On va demander à un spécialiste ce matin. Bonjour Olivier Hille.
00:01:05 Bonjour.
00:01:06 Vous êtes politologue, cette dissolution, ça veut dire déjà de nouvelles élections ?
00:01:10 Tout à fait, et cette fois sur un objet différent, puisqu'il s'agira d'envoyer 577 députés à l'Assemblée Nationale.
00:01:17 Élections législatives donc ?
00:01:18 C'est ce qu'on appelle des élections législatives, puisqu'elles vont déterminer la majorité qui votera les lois désormais à partir de cet été.
00:01:26 Ces élections, elles arrivent très vite dans le calendrier. Le premier tour c'est le 30 juin, dans trois semaines.
00:01:32 Comment on fait pour préparer des élections dans un temps aussi court ?
00:01:36 Eh bien on fait vite, on fait très vite même, puisque avec trois semaines devant soi, évidemment il faut régler plein de problèmes.
00:01:43 D'abord pour les partis désigner ce qu'on appelle les investitures, leurs candidats dans chacune de ces circonscriptions.
00:01:49 Ensuite déterminer une plateforme, sur quelles idées. Ce n'est plus une élection européenne, c'est une élection nationale.
00:01:55 Et enfin, quel type d'alliance, avec qui va-t-on s'allier pour espérer accéder à l'exécutif, c'est-à-dire avoir la majorité qui permettra de voter la confiance à un Premier ministre.
00:02:06 On pense évidemment à une union de la gauche notamment, et on en reparlera tout à l'heure avec les principaux hommes politiques de la gauche.
00:02:15 C'est assez inédit quand même dans le monde politique une dissolution. La dernière c'était en 1997. Est-ce que vous pouvez nous rappeler ce que ça avait provoqué ?
00:02:23 Alors en 97, deux ans après son élection, Jacques Chirac décide de dissoudre et il va donc organiser par son gouvernement des élections.
00:02:32 Ce sera une cuisante défaite pour sa part, pas si importante que cela. Deux points seulement séparés, l'union de la gauche et l'union de la droite, 48-46.
00:02:40 Mais en tout cas, il voit son principal opposant, Lionel Jospin, arriver au poste de Premier ministre.
00:02:46 Et donc ça veut dire une cohabitation entre la gauche et la droite. On en reparlera, Olivier Hille, puisque vous allez rester avec nous quasiment toute cette matinale.
00:02:53 Matinale spéciale, on le rappelle, sur France Bleu Isère, en tout cas à 7h45. Vous serez avec nous pour tout nous expliquer.
00:03:00 Puis je rappelle aux auditeurs qu'ils peuvent vous poser leurs questions aussi. Vous avez la parole ce matin sur cette matinale spéciale, sur cette dissolution,
00:03:08 notamment annoncée hier par le Président de la République. Le standard de France Bleu Isère est ouvert encore plus que d'habitude.
00:03:14 Alors bien sûr, la cause de tout ça, ce sont les résultats des élections européennes hier soir. La large victoire du Rassemblement National, menée par Jordan Bardella,
00:03:23 31,5% des voix au niveau national. C'est le double de la liste de la majorité de Valérie Ayé, qui récolte seulement entre guillemets 14,5% des suffrages,
00:03:33 juste devant Raphaël Glucksmann, des chiffres nationaux qui ne sont pas tellement différents des chiffres locaux, en tout cas Gérard Fourgeau.
00:03:40 - Non, effectivement, on peut le dire. Alors, les particularités de l'Isère, l'Isère a plus voté que le pays, 59%.
00:03:46 Et il faut, dans une analyse, il faudra affiner bien sûr, mais c'est plutôt dans les cantons où Jordan Bardella a obtenu le moins de voix que la mobilisation est la plus importante.
00:03:57 En tout cas, la liste de Bardella dans le département de l'Isère obtient 4 points de plus que dans l'ensemble du pays, avec une grosse différence entre le nord et le sud-isère.
00:04:04 48% dans le canton de Montrestel, 41,42% à Roussillon, à la Verpillère, dans la Bièvre.
00:04:12 Et ce qui donne quand même une petite idée du vote au premier tour des élections législatives du 30 juin.
00:04:17 Est-ce que ça pourrait faire 4 sièges pour le RN contre 1 actuellement ?
00:04:21 Inversement, le RN et la liste Bardella ne recueillent que 13% à Grenoble, 18% à Mélan, 28% dans Loisan, 22% dans le moyen Grésil-Vaudan.
00:04:29 Pour le reste, vous le disiez tout à l'heure, Souazic, les résultats en Isère sont à peu près 1 à 2 points de différence par rapport à ce qu'il y a dans le pays.
00:04:35 Autre facteur qui va peser sur les discussions à gauche qui commencent dès aujourd'hui, Manon Aubry dépasse la liste France Insoumise, dépasse les 20% dans les plus grosses communes de l'agglomération.
00:04:46 Elle est en tête à Grenoble, ce qui veut dire que c'est l'inverse de ce qui se passe dans le pays.
00:04:49 Ce n'est pas Place Publique-Parti Socialiste qui est en tête sur l'agglomération de Grenoble, mais la France Insoumise.
00:04:53 Merci Gérard Fourgeau, voilà pour les chiffres, les analyses. Ce matin, il y a aussi évidemment des réactions.
00:04:57 Bonjour Alexis Joly, vous êtes député Rassemblement National en Isère.
00:05:02 Avant de revenir sur cette nouvelle campagne qui commence pour votre parti notamment, on va parler de celle qui vient de s'achever, de votre victoire, on peut le dire, hier soir pour ces élections européennes.
00:05:13 Oui, une grande victoire. Je crois que les Français ont péblicité la campagne et les arguments qu'a avancés Jordan Bardella durant toute cette campagne,
00:05:20 c'est-à-dire la défense du pouvoir d'achat, la lutte contre l'immigration et plus de démocratie pour la France, une France respectée aux 77 Unions Européennes
00:05:28 qui a été souvent trop envahissante, j'allais dire, sur les décisions politiques qui sont imposées pour les Français.
00:05:36 Cette annonce hier soir du Président de la République, ça a été quoi votre réaction, cette dissolution de l'Assemblée Nationale ?
00:05:43 Ça a été un vertige, parce qu'en réalité, on ne s'y attendait pas particulièrement.
00:05:47 Une bonne surprise, on peut dire, pour l'Assemblée Nationale ?
00:05:50 Oui, une bonne surprise.
00:05:51 On sait que Jordan Bardella avait appelé à cette dissolution.
00:05:54 Effectivement, ce que nous souhaitions, c'était que le Président de la République en tire les conclusions, et donc une dissolution avait été demandée par Jordan Bardella,
00:06:03 et ce d'ailleurs depuis plusieurs semaines. La force que nous avons eue hier soir, c'est d'avoir au moins contraint le Président de la République
00:06:10 à dissoudre cette Assemblée, parce que les Français ne sont plus représentés par l'Assemblée Nationale, tel qu'elle était constituée jusqu'à hier.
00:06:19 La dernière question, c'est est-ce que vous allez être de nouveau candidat ?
00:06:22 Bien sûr, je serai candidat sur la sixième circonscription.
00:06:24 Et la campagne commence dès aujourd'hui.
00:06:26 Merci beaucoup Alexis Joly d'avoir été en direct dans ce studio de France Bleu Isère avec nous ce matin.
00:06:32 La joie, on peut le dire, on l'entend du Rassemblement National, l'amertume de la gauche, après cette dissolution annoncée.
00:06:38 Décision catastrophique a réagi par exemple hier Damien Perard, c'est le secrétaire départemental du Parti Socialiste.
00:06:45 Alban Rosa, bonjour.
00:06:47 Oui, bonjour.
00:06:48 Vous êtes sénateur à la France Insoumise. Vous en pensez quoi de cette annonce de dissolution ? C'est une mauvaise nouvelle pour la gauche ?
00:06:57 Ah ben, quand on est insoumis, de devoir retourner face aux Françaises et aux Français face aux autres, c'est pas une mauvaise nouvelle.
00:07:05 Donc nous, ça ne nous dérange absolument pas. Au contraire, il faut que les Français puissent de nouveau s'exprimer.
00:07:13 Ils se sont exprimés hier toute la journée pour justement refuser la politique du gouvernement de Macron.
00:07:23 Et le jeu qu'Emmanuel Macron a souhaité mettre en place en mettant en scène l'extrême droite, on voit aujourd'hui le résultat dans le pays.
00:07:33 Mais vous vous dites prêt à repartir dans cette campagne, vous voyez ça comme une bonne chose de retourner aux urnes,
00:07:40 mais est-ce que vous avez un espoir pour la gauche à ces nouvelles élections législatives ?
00:07:47 Alors oui, bien évidemment qu'on a un espoir. Il y a deux ans, en 2022, on a su créer les conditions d'un large rassemblement de la gauche autour de la NUPES.
00:08:02 Et ça voudrait dire une nouvelle union, là, pour ces législatives ?
00:08:06 En tout cas, nous, les choses sont très claires. On appelle effectivement à une union des forces de gauche autour du programme qui a été le nôtre,
00:08:14 qu'on a partagé en 2022 avec des éléments très clairs. En fait, je pense qu'il faut avancer avec clarté, détermination face à l'élection qui arrive.
00:08:25 C'est un moment important pour la France. On a face à nous un gouvernement qui n'écoute pas et qui passe en force, comme pour la retraite,
00:08:35 de 60 ans au-delà de 60 ans, et puis à 64 ans tout à fait. Et nous, on le dit très clairement, on refuse tous ces passages en force.
00:08:49 Et donc, on appelle à un large rassemblement sur des bases très claires. Le retour de la retraite à 60 ans, le blocage des prix, l'urgence climatique,
00:08:56 l'annulation par exemple de la réforme de l'assurance chômage, une bifurcation écologique avec une planification.
00:09:03 Des choses très claires et surtout loin des tambouilles que la Macronie a commencé à mettre en place.
00:09:12 Donc, un vrai programme, en tout cas, annoncé pour ces législatives qui vont arriver très vite. Merci, Alban Rosa.
00:09:18 On va voir si l'union de la gauche, ça parle aussi au Parti communiste français. Bonjour, Jérémy Gionnaud.
00:09:24 Bonjour.
00:09:25 Vous êtes secrétaire départementale de ce parti en Isère. Dans un communiqué hier soir, vous appelez clairement à une union de la gauche.
00:09:32 Est-ce que c'est toujours le cas ce matin ?
00:09:35 Alors, tout à fait. Aujourd'hui, on a un enjeu, on a des choses qui vont très vite. La menace est grande, il faut se le dire,
00:09:43 face à une extrême droite qui a fait quasiment 40% hier soir, si on cumule les scores. On a besoin que la gauche se rassemble.
00:09:50 Aujourd'hui, le Parti communiste a un peu un rôle de trait d'union, puisqu'on a essayé d'incarner une voie entre les deux pôles
00:09:57 qui sortent hier soir de la gauche, que ce soit social-démocrate ou insoumis. On n'a d'aucun qui voudrait que ces gauches soient irréconciliables.
00:10:07 Nous, on va tout faire aujourd'hui pour que les gauches se réconcilient sur un projet à la fois offensif et qui soit, sur la forme, accessible.
00:10:17 Merci beaucoup, Jérémy Gionnot, d'avoir été en direct ce matin avec nous, secrétaire départementale du Parti communiste français, sur cette annonce choc.
00:10:26 On le rappelle, la dissolution de l'Assemblée nationale, décidée hier par Emmanuel Macron, le président de la République,
00:10:34 ce qui veut dire deux nouvelles élections législatives, 30 juin pour le premier tour, 7 juillet pour le second tour.
00:10:41 On passe à la météo, parce que c'est l'autre actualité ce matin, Mathieu. Grosses intempéries hier, un peu plus calme aujourd'hui ?
00:10:50 Exactement, ça c'est la bonne nouvelle. 15 degrés à Grenoble, 14 degrés à Vienne, 14 degrés à Bourgogne-Jalieu.
00:10:54 Oui, hier, il a beaucoup plu, et d'ailleurs ça a eu un impact, on va y revenir dans notre point sur la circulation.
00:10:58 Mais pour ce qui est de la météo aujourd'hui, ce sera plutôt agréable, et c'est la bonne nouvelle donc, avec un ciel dégagé,
00:11:04 des nuages qui nous laissent tranquilles, et donc des nuages assez inoffensifs.
00:11:08 Le vent également sera beaucoup moins présent, il va s'éteindre tout au long de cette journée.
00:11:12 Vous avez encore un peu de pluie là ce matin, mais ça va vite disparaître.
00:11:15 Vous nous avez laissé d'ailleurs vos relevés, soit en nous appelant, soit en passant sur la page Facebook de France Blazair.
00:11:20 Marie-Thio Alvar nous dit 12,5°C, avec encore de la pluie et du brouillard.
00:11:24 Et puis Michel Etajary, des petites gouttes qui tombent encore, mais quand même 17°C, ça reste plutôt agréable.
00:11:29 Ce qui n'était pas agréable, c'était les intempéries d'hier, et elles ont eu des conséquences importantes.
00:11:34 Le trafic est interrompu entre Lyon et Grenoble, voilà, pas de train entre Lyon et Grenoble.
00:11:39 Donc forcément, cela va avoir aussi un impact, déjà pour vous, pour aller au travail, mais sur ce qu'il passera sur la route.
00:11:45 Vous n'hésitez pas à nous appeler, parce que vous serez beaucoup plus nombreux aujourd'hui à prendre la voiture.
00:11:50 À Vienne, déjà un peu de monde sur l'arrivée en centre-ville par la départementale 41.
00:11:55 C'est encore calme ailleurs, mais on reste vigilants, soit zig pelé.
00:11:58 À la gare de Grenoble, sur le trafic des trains, il y a quelques trains qui vont partir à Lyon, mais qui seront détournés.
00:12:05 D'accord.
00:12:06 Donc plus long.
00:12:07 Vous avez quand même peut-être des moyens d'aller à Lyon ce matin de la gare de Grenoble.
00:12:11 Appelez-nous d'ailleurs si vous êtes à la gare et que vous voyez des évolutions dans le trafic.
00:12:15 On est là avec vous pour pouvoir profiter de vos informations au 04 76 46 45 45.
00:12:22 7h12, vous écoutez France Bleu Isère, vous regardez France 3 Alpes. On est avec vous ce matin.
00:12:27 Et justement, on va se balader avec vous et on va à votre rencontre ce matin à la gare de Grenoble.
00:12:39 On y est et on y est avec Romain Biteau.
00:12:41 Puisque tout se passe à la gare de Grenoble.
00:12:43 Rebonjour Romain.
00:12:44 Rebonjour à tout le monde.
00:12:45 Alors d'abord, puisque c'est le thème un peu de cette matinale spéciale, est-ce que vous avez pu discuter avec quelques passagers, quelques voyageurs, sur cette annonce d'hier soir, la dissolution de l'Assemblée Nationale, Romain ?
00:12:59 Oui, oui, soit-dit tout à fait.
00:13:01 Des voyageurs, voilà, il y en a de plus en plus dans ce hall de la gare de Grenoble.
00:13:05 Des voyageurs stressés, inquiets, parce que comme vous le disiez, le trafic est fortement perturbé.
00:13:10 Pas forcément sur la politique.
00:13:11 Voilà, mais en tout cas, j'ai quand même interrogé ces grenobloises et grenobloises sur la politique.
00:13:16 Ils ont le temps de vous répondre en plus.
00:13:17 Voilà, ils ont quand même le temps.
00:13:19 La plupart se sont dit donc surpris hier vraiment à l'annonce d'Emmanuel Macron pour cette dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:13:25 Et après coup, ils y ont vu un acte quand même réfléchi, donc pas dénué non plus de stratégie politique.
00:13:31 Derrière, ils se doutent bien que ce n'a pas été fait par-dessus la jambe, en quelque sorte, si on peut s'exprimer ainsi.
00:13:39 Mais aussi des grenobloises et grenobloises.
00:13:41 Le président, c'est ce qu'il fait.
00:13:42 Voilà, c'est ça.
00:13:43 Mais aussi de l'inquiétude quand même.
00:13:44 Ils se demandent si ces élections législatives, dans trois semaines, ne vont pas rapprocher l'extrême droite du pouvoir.
00:13:52 Par contre, quelque chose d'assez rassurant, toutes les personnes que j'ai interrogées ce matin dans la gare m'assurent qu'elles iront voter.
00:14:00 Dans trois semaines, le 30 juin, elles vont voter pour les législatives et assurent que c'est vraiment un scrutin très, très important.
00:14:07 Pour certains, l'un des plus importants pour lequel ils n'ont jamais eu à voter.
00:14:13 Donc voilà, il y a beaucoup d'attentes sur ce scrutin du 30 juin.
00:14:16 Et effectivement, il y avait déjà un taux de participation assez élevé pour ces européennes, notamment en Isère, pour hier.
00:14:23 Romain, j'en profite puisque vous êtes à la gare de Grenoble.
00:14:25 Quelle est la situation sur le trafic des trains ce matin ?
00:14:29 Alors, comme nous le disions, la situation est toujours…
00:14:33 Il y a quelques trains détournés.
00:14:34 … la circulation est fortement circulée.
00:14:35 On peut quand même aller à Lyon.
00:14:36 Exactement. Il y en a un notamment à 7h21, donc dans quelques instants pour aller à Lyon.
00:14:41 Donc, trajet modifié, effectivement.
00:14:43 En fait, tout ça, c'est dû à une perturbation, une coulée de boue au niveau de Voiron.
00:14:48 Le trafic est perturbé dans les deux sens, entre Lyon et Grenoble.
00:14:51 Voilà, il y a des moyens pour aller à Lyon.
00:14:53 Le trajet est détourné. Je n'ai pas l'information par quel endroit précisément.
00:14:57 Mais donc, trajet détourné dit trajet plus long, évidemment.
00:15:00 Avec un peu de retard à prévoir, mais des possibilités d'aller à Lyon.
00:15:05 Merci beaucoup Romain Biteau qu'on retrouvera tout au long de cette matinale.
00:15:09 Matinale spéciale, vous l'entendez ce matin sur France Bleu Isère.
00:15:12 On peut redire qu'on n'échappe pas à Romain Biteau ce matin.
00:15:15 Si vous êtes à la gare de Grenoble, il sera là pour…
00:15:17 Mais allez le voir d'ailleurs, allez discuter avec lui, c'est l'occasion.
00:15:19 04 76 46 45 45 pour discuter avec nous.
00:15:22 Si vous n'êtes pas à la gare de Grenoble, que vous soyez d'ailleurs,
00:15:24 pour nous donner votre avis sur cette situation, vous l'a dit, émission spéciale
00:15:28 pour revenir sur les annonces d'Emmanuel Macron et notamment cette dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:15:33 Comment vous vous sentez face à cette future élection ?
00:15:37 Est-ce que vous aussi vous avez prévu d'aller voter ? Pourquoi ?
00:15:40 Est-ce que vous êtes anxieux, enthousiaste ?
00:15:42 On attend vos réactions aux 04 76 46 45 45.
00:15:46 Et puis on aura bien sûr des invités, des invités politiques,
00:15:48 pour pouvoir débriefer un peu tout ça dans la prochaine demi-heure, notamment Laurent Galien.
00:15:53 On va en parler dans quelques minutes avec Cyril Chatelain, d'Europe Écologie Les Verts,
00:15:57 député de la deuxième circonscription de l'Isère et patronne du groupe Vert à l'Assemblée.
00:16:01 Et bien voilà, vous pouvez suivre tout ça bien sûr en nous écoutant.
00:16:04 Et vous avez tous les résultats des élections européennes sur l'application "Ici" également.
00:16:08 Il est 7h16.
00:16:09 Ici matin, revient dans un instant.
00:16:17 Championnat d'Europe d'athlétisme en direct sur France 3.
00:16:23 Se battre contre le chrono avec les finales du 400 mètres et celles du 200 mètres homme.
00:16:29 Se battre contre la gravité au saut à la perche féminin.
00:16:33 Et au décathlon, entrée en liste de Kevin Mayer en quête des minima olympiques pour Paris 2024.
00:16:40 Championnat d'Europe d'athlétisme, ce soir à 20h en direct sur France 3 et sur la plateforme France.tv
00:16:48 Musique
00:16:52 1, 2, 1, 2, 1, 2, on voit bien.
00:17:02 Est-ce qu'il y a une musique qui vous met de bonne humeur ?
00:17:04 Est-ce qu'il y a une personne que vous trouvez formidable ?
00:17:08 A l'exception évidemment de votre mari.
00:17:10 Ça vous donne la pêche ?
00:17:11 Ça me donne la pêche.
00:17:12 Et quelles sont les fantaisies que vous autorisez ?
00:17:13 Une fantaisie c'est privé monsieur.
00:17:15 Cette formidable avec Jérémy Halobé, c'est du lundi au vendredi à 10h35.
00:17:20 Musique
00:17:24 7h17, émission spéciale bien sûr ce matin avec vous et dans le prochain journal.
00:17:28 Comme bien sûr tout au long de ce réveil que l'on vit ensemble, on reviendra sur la situation politique actuelle.
00:17:33 Laurent Gagliard.
00:17:34 Des nouvelles réactions à la fois aux résultats des européennes et évidemment à l'annonce de la dissolution de la part du président de la République.
00:17:38 Tout à l'heure à 7h30, nous devrions être en direct avec Marie-Noëlle Batistel, députée socialiste.
00:17:44 Et puis avec Yannick Noder, député Les Républicains.
00:17:46 Après donc déjà les réactions du côté de la France Insoumise ou encore du Rassemblement National.
00:17:50 Et on attend vos réactions également au 04 76 46 45 45 pour pouvoir réagir aussi à l'antenne à tout moment.
00:17:56 Allez-y, appelez-nous dès maintenant pour qu'on puisse en discuter ensemble et en discuter avec les leaders politiques des différents partis Laurent Gagliard.
00:18:01 Et dès maintenant avec nous, Cériel Chatelain. Bonjour.
00:18:04 Bonjour.
00:18:05 Vous êtes député de la deuxième circonscription de l'Isère, Échirol Saint-Martin d'Erre, député Europe Ecologie-Les Verts,
00:18:10 prévisile également présidente du groupe Vert à l'Assemblée Nationale.
00:18:15 Vous avez été surprise, d'ailleurs vous étiez à l'Assemblée la semaine dernière, vous avez discuté avec les collègues.
00:18:21 Est-ce que c'était dans l'air ou pas cette dissolution ?
00:18:24 Non, c'était pas dans l'air. Donc oui, moi j'ai été surprise.
00:18:27 Et alors quelle est la première réaction ? Vous dites "quelle erreur, quelle bêtise" ou "il va falloir se remettre au travail" ?
00:18:34 Parce que vous êtes aussi concernée évidemment en premier chef.
00:18:37 La première réaction c'est une immense inquiétude.
00:18:40 Parce qu'on a un président de la République et des soutiens du président de la République qui maintenant, depuis des mois, font monter le Front National.
00:18:49 Je pense qu'il n'y a pas d'autre mot. On a un président de la République qui est resté absolument sourd,
00:18:54 a des millions de Français contre la réforme des retraites,
00:18:57 qui a passé en force une loi immigration reprenant les propositions et les thèmes du Rassemblement National,
00:19:04 et qui là, alors que le Rassemblement National est au plus haut, dissout.
00:19:10 Donc il y a une inquiétude parce qu'on ne peut pas avoir, en tout cas moi je refuse de me résigner,
00:19:15 à un Rassemblement National qui viendrait prendre les commandes du pays.
00:19:20 Dans la décision du président de la République hier soir, il y a le fonctionnement actuel de l'Assemblée,
00:19:25 quelque part avec des blocages finalement, parce qu'il n'y a pas la majorité absolue.
00:19:29 Visiblement il n'y a pas d'accord possible avec la gauche, il y a quelque chose qui ne fonctionnait pas non plus à l'Assemblée.
00:19:35 Ça ne fonctionnait pas parce qu'on était dans un système complètement vertical.
00:19:40 Quand on n'a pas de majorité, on compose et on discute.
00:19:44 On a un président de la République et des gouvernements successifs,
00:19:48 que ce soit avec Elisabeth Borne ou avec Gabriel Attal,
00:19:51 qui ont absolument refusé toute discussion.
00:19:54 Donc sans discussion, pas de compromis.
00:19:57 - Et le blocage vient, on l'a compris, du camp d'Emmanuel Macron, si on vous entend bien.
00:20:02 En tout cas pour vous, les parties peuvent être aussi un peu pris de court,
00:20:05 trois semaines avant le premier tour, il faut être prêt, il faut avoir des candidats.
00:20:08 Est-ce qu'Europe Écologie Les Verts est déjà en mouvement pour ça ?
00:20:12 - Oui nous sommes en mouvement et nous repartons en campagne.
00:20:15 Je vous l'ai dit, c'est une élection extrêmement importante.
00:20:18 La question ce sera d'arriver à faire face à l'extrême droite,
00:20:23 à une montée du Rassemblement National, mais pas uniquement.
00:20:26 Donc je pense que les écologistes, la gauche, ont une très forte responsabilité.
00:20:31 Ils doivent s'unir, ils doivent partir en campagne.
00:20:33 En tout cas, nous on est déterminés et on va être sur le terrain très rapidement,
00:20:38 dès cet après-midi, dès demain.
00:20:39 En tout cas, comptez sur moi, sur nous, pour être là et pour être présents,
00:20:43 et pour continuer à défendre les habitants de la deuxième circonscription,
00:20:46 et toutes les airs et toutes les forces.
00:20:47 - Et vous, en premier lieu, évidemment, vous repartez sur la deuxième circonscription.
00:20:50 Merci, Cécile Chatelain d'être venue ce matin nous donner votre première réaction.
00:20:54 Alors pas complètement à chaud, parce qu'il y a déjà une nuit qui est passée dessus,
00:20:57 mais je crois que la nuit a été assez courte pour la plupart des responsables politiques.
00:21:00 Merci beaucoup d'avoir été là ce matin. - Merci à vous, bonne journée.
00:21:03 - Vos réactions également, pour discuter avec nous au 04 76 46 45 45,
00:21:08 on a l'occasion de discuter avec vous, tout ce matin, vous nous appelez,
00:21:12 et on se retrouve juste après, loin justement,
00:21:15 pour pouvoir vous permettre de discuter en notre compagnie,
00:21:17 de nous donner vos réactions, et de continuer d'analyser toute cette situation
00:21:20 après les élections européennes, l'annonce d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:21:25 On en parle avec vous ce matin sur France Bleu Isère.
00:21:27 Tu sais, je suis pas prête à te voir grandir, j'ai peur de ce que tu vas devenir,
00:21:34 parce que je sais ce que c'est d'avoir mal, je pourrais pas t'empêcher d'avoir mal.
00:21:41 Tu sais, je veux que tu sois heureuse, et je veux te voir tomber amoureuse,
00:21:47 et même si je vais te protéger, parfois je vais devoir te voir tomber.
00:21:54 Et si les filles te semblent fragiles, sache que t'as en toi une force qui se déploie.
00:22:07 Comme toutes les filles, ce sera pas facile, mais moi je crois en toi.
00:22:17 Je vais te confier mon plus gros secret, j'ai toujours eu un peu de mal à m'aimer,
00:22:23 et j'apprends tous les jours à devenir douce, je crois que j'ai pas fait le tour, j'attends que ça pousse.
00:22:30 Je vais te confier mon plus gros secret, j'ai toujours eu un peu de mal à m'aimer,
00:22:36 maintenant ce que j'espère de tout mon cœur, c'est que toi tu feras pas la même erreur.
00:22:43 Je sais que c'est pas simple de croiser les miroirs, que tu vas parfois pleurer dans le noir,
00:22:51 je l'ai vécu mille fois avant toi, c'est encore à l'intérieur de moi.
00:22:58 Et si c'est dur de pas regarder, les autres s'en te sentirent oubliés,
00:23:04 il faut que tu saches que je te comprends, que grandir parfois ça prend du temps.
00:23:11 Et si les filles te semblent fragiles, saches que t'as en toi une force qui se déploie.
00:23:24 Comme toutes les filles, ce sera pas facile, mais moi je crois en toi.
00:23:34 Je vais te confier mon plus gros secret, j'ai toujours eu un peu de mal à m'aimer,
00:23:40 et j'apprends tous les jours à te tenir douce, j'ai pas fait le tour, j'attends que ça pousse.
00:23:47 Je vais te confier mon plus gros secret, j'ai toujours eu un peu de mal à m'aimer,
00:23:53 maintenant ce que j'espère de tout mon cœur, c'est que toi tu feras pas la même erreur.
00:24:00 Je vais te confier mon plus gros secret.
00:24:04 J'ai toujours eu un peu de mal à m'aimer.
00:24:16 Loanne et secret, vous écoutez France Bleu Isère, pas de secret, ici avec nous à 7h24,
00:24:21 première douce proximité en Isère pour discuter avec nous et avec vous.
00:24:25 On vous attend tout ce matin au 04-76-46-45-45
00:24:29 pour nous donner vos réactions sur le résultat des élections européennes,
00:24:34 mais surtout l'annonce d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée Nationale.
00:24:38 Jean-Louis est avec nous de Bourgoin-Jalieu, bonjour Jean-Louis.
00:24:40 Oui bonjour Mathieu.
00:24:42 Jean-Louis avec vous, on revient justement sur vous, votre réaction.
00:24:46 Vous avez notamment donné ça, parce que vous nous donnez la météo tous les matins,
00:24:50 vous n'étiez pas surpris de ce qui s'est passé ?
00:24:53 Non, je ne suis pas surpris, pour ma part, ça c'est mon commentaire personnel,
00:24:58 il n'avait pas le choix. Pourquoi ? Parce qu'il y a le pouvoir d'achat,
00:25:03 le déficit qui s'est aggravé, ils en ont parlé il n'y a pas longtemps,
00:25:08 le plus important pour moi c'est l'insécurité, l'immigration
00:25:12 et surtout le train de vie de l'État qui est trop élevé.
00:25:16 Pour moi c'est des sujets très importants et je pense une inquiétude de la population.
00:25:22 Quand vous dites "il n'avait pas le choix", Emmanuel Macron n'avait pas le choix
00:25:25 ou les gens n'avaient pas le choix de voter autant pour le RN ?
00:25:29 Les gens n'ont pas spécialement voté pour le RN, ils ont voté contre sa politique, c'est surtout ça.
00:25:38 Vous par exemple, vous n'êtes pas obligé de me le dire, vous avez voté de manière sanction contre le Président ?
00:25:43 Moi j'ai voté pour mon candidat, donc je ne vous dirai pas ce qui a été fait.
00:25:47 Vous n'êtes pas obligé, il n'y a pas de souci, mais je voulais juste savoir si c'était aussi votre sentiment.
00:25:52 Pour vous, ces élections législatives, c'est une bonne chose ?
00:25:56 Pour ma part, vu les délais, ça va être assez compliqué quand même.
00:26:01 D'accord, mais vous vous dites "je vais aller voter et je pourrais peut-être mettre mon candidat"
00:26:07 ou à l'inverse, ça va être compliqué aussi pour mon candidat ?
00:26:10 Pour mon candidat, parce que moi je suis sur la 6ème circonscription,
00:26:16 puisque mon réglieux est divisé en deux, vous avez la 10ème et la 6ème, donc on verra.
00:26:23 Vous trouvez ça un peu court, ça marche.
00:26:24 Merci Jean-Louis d'être venu pour nous donner votre point de vue,
00:26:28 et on l'a écouté, pour ce que chacun est libre de s'exprimer, on vous souhaite une belle journée, à bientôt Jean-Louis.
00:26:32 Merci Mathieu, bonne journée.
00:26:34 Et vous pouvez faire comme Jean-Louis, nous appeler au 04 76 46 45 45
00:26:38 pour nous donner votre réaction sur ce qu'il se passe en ce moment et cette annonce d'Emmanuel Macron.
00:26:42 Le 6/9, France Bleu Isère.
00:26:46 Et puisqu'on parle d'analyser justement, on a une personne particulièrement efficace pour ça ici.
00:26:52 Oui, effectivement, on a un spécialiste, on peut le dire, Olivier Hille qui est politologue.
00:26:55 On a entendu Jean-Louis dire "ça va arriver très vite ces élections législatives",
00:27:00 effectivement un calendrier très resserré.
00:27:03 Est-ce qu'on peut faire un peu le point sur le côté pratique de ces élections législatives ?
00:27:08 Quand est-ce qu'on va voter ? Comment ça se passe pour les candidats ?
00:27:11 Quand est-ce qu'on va avoir des programmes, les candidats ?
00:27:14 Alors tout ça va arriver très très vite, puisque dans les jours qui viennent,
00:27:18 on va connaître les noms des candidats qui se présentent dans chacune des circonscriptions.
00:27:22 On va savoir aussi très vite les plateformes de proposition autour desquelles ils vont se battre.
00:27:28 Et puis, ce qui est très important, c'est que les 30 juin et 7 juillet, il y aura deux tours.
00:27:33 Ça, ça change tout.
00:27:34 Pourquoi ça change tout ?
00:27:36 Ça change tout parce qu'il va y avoir des reports de voix au second tour.
00:27:39 Des candidats ne seront pas éligibles au second tour.
00:27:42 Il faudra pour être élu, soit au premier tour avoir une majorité absolue et 25% des inscrits,
00:27:47 c'est beaucoup, hein,
00:27:48 soit au second tour ne pourront se maintenir que ceux qui ont eu 12,5% des inscrits.
00:27:53 On peut en avoir deux, trois, quatre.
00:27:55 Donc, vous voyez, ça va obliger un certain nombre de familles politiques
00:27:59 à se reporter sur les seuls candidats encore en lice en deuxième tour.
00:28:02 - À se rassembler déjà, dès le premier tour, vous pensez ?
00:28:05 - Oui, bien sûr.
00:28:06 - Vous voyez une union, vous de la gauche notamment ?
00:28:08 - Je crois qu'elle est envisagée par chacun.
00:28:12 Maintenant, quel sera son périmètre ?
00:28:14 Pour les uns, elle est avec la LFI, pour les autres, sans.
00:28:17 On sait que les divisions sont très fortes, on en sort hier encore.
00:28:19 Vous avez vu les mots qu'avaient les uns pour les autres.
00:28:22 Donc, il va falloir du jour au lendemain quasiment,
00:28:24 inventer une stratégie électorale d'union.
00:28:26 - Et se mettre d'accord alors qu'on l'a dit, le premier tour, c'est dans trois semaines.
00:28:30 - Tout à fait.
00:28:31 Et avec un étiage pour la gauche, alors là, toute sensibilité confondue,
00:28:33 qui est à peine de 30% dans le pays.
00:28:35 Donc, vous voyez, le défi a relevé.
00:28:37 - Et très rapidement, puisqu'on le rappelle,
00:28:39 le premier tour de ces législatives, ce sera le 30 juin.
00:28:42 Second tour le 7 juillet, une semaine plus tard évidemment.
00:28:45 - 04, 76, 46, 45, 45, pour venir nous donner votre sentiment
00:28:50 et également ce que vous avez pensé hier,
00:28:53 en voyant cette annonce d'Emmanuel Macron de dissolution de l'Assemblée nationale.
00:28:57 On vous ouvre bien sûr notre antenne jusqu'à 9h.
00:29:00 Nous irons d'ailleurs une nouvelle fois à Bourgogne-à-Lieu
00:29:02 avec Noémie Philippot, de notre bureau de Bourgogne-à-Lieu, tout à l'heure,
00:29:05 juste après le journal, à 7h38.
00:29:07 Donc, restez bien avec nous pour continuer d'avoir vos réactions, en direct ou sur place.
00:29:12 [Générique]
00:29:14 Ici, matin, revient dans un instant.
00:29:19 [Musique]
00:29:22 - Regardez cette belle couleur.
00:29:24 - Samedi, on part à la rencontre de nos producteurs locaux et on se régale.
00:29:29 - Est-ce qu'ils sont bons, les bleus de soleil ?
00:29:32 - Nos balades gourmandes, c'est samedi à 11h15
00:29:35 et sur la plateforme France.tv
00:29:40 [Musique]
00:29:43 - Ça ressemble à ça, le sommet du Mont-Blanc.
00:29:46 Ça ressemble à ça.
00:29:48 Super !
00:29:50 - Voilà, les satellites clignotent, donc je sais qu'ils enregistrent des données.
00:29:55 - Mont-Blanc, mesure et démesure, c'est dimanche à 12h55, dans Chroniques d'en-Haut.
00:30:01 [Musique]
00:30:04 [Musique]
00:30:06 [Musique]
00:30:09 [Musique]
00:30:12 [Musique]
00:30:15 - Il est 7h30, vous écoutez France Bleu Isère, vous regardez France 3 Alpes.
00:30:20 On discute avec vous, bien sûr, on va faire des points réguliers sur ce qu'il se passe dans le ciel.
00:30:24 Ce sera en fin de journal.
00:30:25 Ça va mieux aujourd'hui, après les intempéries qu'on a connues ce week-end, des éclaircies
00:30:29 et par contre des perturbations en termes de circulation ferroviaire.
00:30:32 On vous détaille tout ça à la fin de ce journal.
00:30:34 Laurent Gallien, le Président de la République, dit sous l'Assemblée Nationale
00:30:39 et évidemment, c'est le fait le plus commenté ce matin.
00:30:42 - Devant les résultats du scrutin européen, qu'on va quand même vous rappeler,
00:30:45 nous n'avons jamais autant participé en France à un scrutin européen depuis plus de 30 ans.
00:30:49 52,5%, 31,5% des Français ont voté pour la liste Rassemblement National de Jordan Bardella,
00:30:56 14,5% pour la liste de la majorité présidentielle de Valérie Hayé
00:31:01 et 14% autour de la gauche socialiste et place publique derrière Raphaël Glucksmann en Isère.
00:31:07 Le Rassemblement National est plus fort encore, 35% suivi par la gauche socialiste et place publique de Raphaël Glucksmann.
00:31:15 Vous avez évidemment tous les détails sur francebleu.fr.
00:31:18 Vous pouvez retrouver également les résultats communes par communes.
00:31:20 Particularité à Grenoble, on va quand même le signaler, avec la France insoumise en tête
00:31:24 devant le Parti Socialiste puis les écologistes.
00:31:27 - Et donc le Président de la République a décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale.
00:31:30 - Oui, la dernière fois que c'était arrivé c'était en 1997 par Jacques Chirac.
00:31:34 Ça ne lui avait pas vraiment porté bonheur puisqu'il avait perdu sa majorité à l'Assemblée derrière.
00:31:40 Hier soir le Président de la République a pris un peu tout le monde par surprise.
00:31:45 On va voir ce qu'il en est avec Marie-Noël Batistel.
00:31:48 Bonjour Madame Batistel. - Bonjour.
00:31:51 - Vous êtes députée socialiste de la 4e circonscription de l'Isère.
00:31:55 Je le rappelle, celle qui couvre tout le sud-isère et qui vient jusqu'à lécher l'agglomération grenobloise du côté de Sessa.
00:32:03 Est-ce que vous avez été surprise hier et comment ça s'est passé dans les minutes que suivit l'annonce ?
00:32:08 - Ecoutez, au-delà d'être surprise, j'étais plutôt abasourdie par cette décision.
00:32:15 Je n'arrivais pas à croire que le Président Emmanuel Macron jouait aux apprentis sorciers comme ceux-là.
00:32:22 Et que le risque aujourd'hui c'est qu'il donne les rênes du pays à Marine Le Pen.
00:32:27 Et je peux vous dire que personne n'était à la fête hier au soir.
00:32:31 Et la gravité de la situation exige pour tous une forme d'humilité.
00:32:36 Et je crois que personne ne pouvait se réjouir de ces résultats quels qu'ils soient dans cette soirée d'hier.
00:32:43 - Après un scrutin législatif, c'est très différent d'un scrutin européen, Madame Batistel.
00:32:47 - Oui, tout à fait. Il y a beaucoup de composants qui rentrent en ligne de compte.
00:32:51 Mais quand même, moi je suis très triste pour notre pays.
00:32:55 Et il faut que chacun prenne ses responsabilités et puisse analyser du mieux possible comment cela a pu évoluer de la sorte.
00:33:06 Je crois qu'en 2021, nous avons été nombreux à voter pour Emmanuel Macron
00:33:11 qui se disait être un rempart aux idées du Rassemblement national.
00:33:15 Et on s'aperçoit aujourd'hui qu'il a été plus un marche-pied qu'un rempart.
00:33:20 Et donc il va falloir que chacun et chacune prenne ses responsabilités et puisse s'engager dans un large...
00:33:32 - Dans une nouvelle campagne déjà, Marie-Noëlle Batistel, il y a eu une réunion de groupe dès hier, c'est ça ?
00:33:38 Si je ne m'abuse à l'Assemblée nationale à laquelle vous avez assisté, à laquelle vous étiez présente.
00:33:44 Est-ce qu'il y a une voie d'union possible avant trois semaines, le premier tour ?
00:33:50 - Oui, c'est effectivement très court.
00:33:53 Donc ce matin, chacun dans son secteur va rencontrer les différents partenaires.
00:33:58 Et au niveau national également, je crois que tous les camps politiques vont faire de la sorte.
00:34:04 Se regrouper, ce n'est pas se regrouper sur rien.
00:34:07 Il faut aussi construire un programme d'union.
00:34:11 Et donc c'est la tâche qui nous attend.
00:34:14 - Vous, personnellement, Marie-Noëlle Batistel, vous repartez en campagne ?
00:34:20 - Écoutez, cette nuit, on n'a pas beaucoup dormi.
00:34:23 On a beaucoup pensé à ça.
00:34:25 On s'y est entre l'égarement et puis la prise de responsabilité.
00:34:32 Et on ne peut pas reculer devant ce résultat d'hier.
00:34:37 Donc je serai probablement candidate sur cette législative.
00:34:41 - Merci Marie-Noëlle Batistel d'avoir été avec nous ce matin pour commenter ces résultats.
00:34:47 Et la dissolution, je rappelle, députée socialiste de la 4e circonscription de l'ISER.
00:34:52 Merci et très bonne journée à vous, Madame Batistel.
00:34:54 - Merci beaucoup.
00:34:55 - Et après cette dissolution, la suite va arriver très vite, Laurent.
00:34:57 - Tout à fait. 30 juin, 7 juillet pour les premiers et deuxièmes tours.
00:35:02 On devrait avoir dans quelques instants une nouvelle réaction politique, celle de Yannick Nöder.
00:35:06 Je vais peut-être me retourner vers Gérard Fourgeau pour revenir un peu sur les résultats d'hier soir.
00:35:12 Les européennes qui sont un des déclencheurs de cette décision du président de la République.
00:35:16 On a dit que par exemple Grenoble avait un résultat un peu différent.
00:35:18 Gérard, qu'est-ce qu'on peut extraire, le substantifique moelle, si j'ose dire, de ce scrutin d'hier soir ?
00:35:23 - Le plus important, c'est tout de même la participation qui est nettement supérieure dans le département de l'ISER.
00:35:28 On a voté à 59%.
00:35:30 Autre marqueur du département de l'ISER, le score de la liste Bardella.
00:35:33 Il fait 4 points de plus dans le département de l'ISER que dans le reste du pays.
00:35:38 Pour le reste, dans le département de l'ISER, c'est la liste Glucksmann, Parti Socialiste, Place Publique,
00:35:42 qui arrive en deuxième position, juste devant la liste Renaissance.
00:35:46 Et puis à noter également que la France Insoumise fait un très très gros score dans l'agglomération de Grenoble.
00:35:52 Voilà les principales tendances de cette élection européenne,
00:35:55 qui s'est terminée hier soir par une dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:35:58 - Alors je vous propose d'entendre une réaction de Yannick Noder, député Les Républicains,
00:36:03 le seul député Les Républicains du département.
00:36:06 On l'entend assez rapidement, une réaction recueillie hier soir.
00:36:08 - Soyons clairs, je ne pourrais pas vous dire si c'était opportun ou pas.
00:36:12 C'est vraiment une décision qui a parti en présence de la République.
00:36:14 Quoi qu'il en soit, on ne voyait pas comment à l'automne, on allait pouvoir passer des textes budgétaires
00:36:19 avec encore une succession de 49.3.
00:36:22 Et on voyait bien que l'émotion de censure allait arriver.
00:36:25 Et on sentait aussi un très gros ras-le-bol et une très forte démotivation chez les parlementaires.
00:36:31 Donc, on va voir.
00:36:33 - Vous êtes en campagne ce soir, Yannick Noder ?
00:36:36 - Je pense qu'avant de vouloir être candidat, il faut savoir pour quel projet et avec qui,
00:36:42 pour essayer de gouverner.
00:36:43 Je crois que c'est ça les bonnes questions qu'on doit se poser ce soir.
00:36:46 Quand on est un député responsable, l'idée ce n'est pas forcément de savoir retrouver son siège.
00:36:52 Moi, vous le savez, si demain je ne suis plus député, je suis cardiologue,
00:36:55 j'ai une vie qui sera peut-être même encore bien plus tranquille et plus apaisée.
00:36:59 Donc, si je me réengage, c'est pour un projet, pour une vision du pays et avec quel partenaire.
00:37:05 Je crois que c'est surtout ça qui m'anime ce soir.
00:37:07 - Avec vous ce matin, des réactions et des réactions sur le terrain également.
00:37:10 L'occasion d'aller voir ce qui se passe à Bourgoin-Jalieu avec Noemi Philippot,
00:37:13 qui est avec nous en direct sur le terrain.
00:37:15 - Rebonjour Noemi.
00:37:17 - Rebonjour Laurent, bonjour à tous.
00:37:19 - Les nouveaux bergaliens, ceux qui se sont levés depuis quand vous avez eu tout à l'heure,
00:37:22 ont des réactions bien différentes de ce que vous aviez eu tôt ce matin ?
00:37:26 - C'est assez varié, mais ce qui me marque quand même, c'est qu'il y a beaucoup de monde,
00:37:32 dans les personnes que j'ai croisées, qui me disent tout simplement s'en moquer de la situation,
00:37:37 ne pas être intéressé par la politique.
00:37:39 Certains par ras-le-bol, d'autres un petit peu désabusés.
00:37:43 Malgré tout, parmi ceux qui m'ont dit ne plus s'y intéresser,
00:37:47 l'un d'entre eux m'a dit que la possibilité d'un rassemblement national majoritaire à l'Assemblée,
00:37:53 ce n'est pas plus mal.
00:37:54 Et puis l'autre chose qui me marque ce matin, c'est qu'on peut en discuter un petit peu comme ça,
00:37:59 avec les gens qu'on croise, mais très peu acceptent d'en parler au micro,
00:38:03 que ce soit enregistré.
00:38:04 On dit que c'est un sujet sensible.
00:38:06 J'ai croisé notamment un élu d'un village près de Bourgoin-Jalieu,
00:38:09 qui parle de tensions.
00:38:11 Quelqu'un qui travaille pour une intercommunalité aussi dans la région lyonnaise,
00:38:14 qui dit que ça peut créer des tensions, cette situation, que ça peut devenir compliqué.
00:38:18 Donc ce sont les deux aspects qui me marquent ce matin.
00:38:21 Pour tout vous dire, j'ai croisé deux personnes qui m'ont dit espérer un sursaut
00:38:26 pendant ces élections législatives, que les personnes se mobilisent et aillent voter.
00:38:30 Une dame que j'ai croisée il y a quelques minutes à la gare de Bourgoin-Jalieu
00:38:33 se dit inquiète de la situation, notamment sur la question des droits des femmes,
00:38:37 si le rassemblement national devient majoritaire à l'Assemblée,
00:38:40 et espère donc qu'il y aura un barrage dans les urnes lors de ces élections législatives.
00:38:44 Merci Noémie Philippot, en direct des rues de Bourgoin-Jalieu,
00:38:49 qui s'éveille ce matin avec, comme le reste du pays, la nouvelle de cette dissolution.
00:38:53 On va faire un brin de météo, Mathieu, si vous voulez bien.
00:38:56 Je veux bien.
00:38:57 Elle est aussi importante, et c'est une grande part de l'actualité aussi,
00:38:59 parce que les pluies diluviennes de la nuit provoquent des ruptures de circulation
00:39:03 sur la voie Grenoble-Lyon notamment.
00:39:05 Exactement, en termes de trains.
00:39:06 Alors la bonne nouvelle, c'est que ça s'arrange en termes de météo aujourd'hui, Laurent.
00:39:09 15 degrés moins, c'est pas plus mal.
00:39:11 Voilà, exactement, 14 degrés à Vienne, 14 degrés à Bourgoin-Jalieu,
00:39:13 avec un ciel très clair pour nous accompagner.
00:39:16 Il reste quelques pluies, mais vraiment, ça ne va pas durer longtemps.
00:39:18 Et dans le courant de la matinée, on va voir le ciel s'éclaircir
00:39:22 et nous permettre de profiter finalement d'une belle journée,
00:39:24 avec des températures qui resteront assez fraîches, mine de rien, cet après-midi,
00:39:29 aux alentours d'une vingtaine de degrés pour nous,
00:39:33 23 degrés pour l'agglomération grenobloise, entre 20 et 24 pour le Nord-Isère,
00:39:36 et de 16 à 18 pour les massifs.
00:39:38 On vous l'a dit hier, des intempéries importantes,
00:39:41 et ces intempéries qui ont entraîné notamment des coulées de bouilles,
00:39:44 une à Voiron, qui empêchent le trafic entre la ligne Lyon-Grenoble,
00:39:49 dans les deux sens, le trafic est interrompu.
00:39:51 Il y a quelques trains qui peuvent partir avec un grand détour,
00:39:54 mais globalement, ne comptez pas trop sur le train pour vous rendre à Lyon ce matin,
00:39:58 ça va être très compliqué pour la circulation des TER.
00:40:01 Sur la route, c'est encore calme, alors on reste vigilant,
00:40:04 puisque forcément, toutes les personnes qui ne pourront pas prendre nos trains
00:40:07 risquent de prendre leur voiture.
00:40:09 Beaucoup de monde à Vienne, le centre-ville est assez chargé, c'est habituel,
00:40:12 mais comptez quand même 4-5 minutes de ralentissement,
00:40:14 quels que soient les axes par lesquels vous arrivez en centre-ville,
00:40:16 pour Grenoble et le Nord-Isère, tout se passe bien, pour l'instant.
00:40:19 Vous nous appelez au 04 76 46 45 45 1,
00:40:22 pour pouvoir intervenir et pour pouvoir discuter avec nous.
00:40:25 Il est 7h40, on discute de tout ce qu'il se passe,
00:40:29 vous écoutez France Bleu Isère, vous regardez France 3 Alpes.
00:40:33 Le 6/9, France Bleu Isère, Mathieu Boutel.
00:40:37 Et on va revenir sur toute cette situation, avec des invités,
00:40:42 et notamment, forcément, les premiers concernés, nos invités politiques.
00:40:45 Laurent Guélin.
00:40:46 Et un nouvel invité, vous l'avez entendu tout à l'heure dans le journal,
00:40:49 des propos recueillis hier soir, il est arrivé dans les studios,
00:40:52 Yannick Neder, bonjour.
00:40:53 Bonjour.
00:40:54 Député de la 7ème circonscription de l'Isère, député Les Républicains,
00:40:57 la 7ème circonscription c'est Bièvres, Chambaran, Pays de Roussillon,
00:41:00 pour la faire courte.
00:41:02 Votre réaction, on l'a entendu tout à l'heure,
00:41:04 c'est une compréhension finalement peut-être de la décision du président de la République,
00:41:09 il y avait un blocage à l'Assemblée, ça n'était plus possible de fonctionner comme ça ?
00:41:13 Ah ben non, c'était plus possible, je crois que malheureusement,
00:41:16 il n'y a eu aucune prise de conscience depuis le début de ce quinquennat,
00:41:21 qu'en fait il n'y avait pas de majorité à l'Assemblée.
00:41:24 Et en fait on l'a vu texte par texte,
00:41:26 on avait des accords très à géométrie variable,
00:41:30 nous nous avions une position très claire,
00:41:32 c'est que tout ce qui allait dans le bon sens et qui était utile pour le pays,
00:41:35 nous le votions, mais on ne peut pas gouverner un pays
00:41:39 avec des textes budgétaires, que ce soit le projet de loi de finances
00:41:42 ou le projet de loi de finances de la Sécurité Sociale,
00:41:44 qui était plutôt le sujet de prédilection pour moi,
00:41:47 uniquement à coup de 49.3,
00:41:49 et quand vos oppositions vous font des propositions très concrètes
00:41:53 ou font passer des lois, moi j'ai fait voter une loi en décembre 2023,
00:41:57 que cette loi votée reste sans aucun écho par le gouvernement en place,
00:42:01 elle s'agissait, vous le savez bien, des déserts médicaux,
00:42:04 je proposais de former plus de médecins,
00:42:06 de pouvoir récupérer ceux qui sont à l'étranger en cours de formation,
00:42:10 qui sont des étudiants français,
00:42:11 et sur des mesures pratiques comme ça, concrètes,
00:42:14 qui correspondent aux besoins des français,
00:42:16 c'est assez incompréhensible qu'on ne soit absolument pas écouté,
00:42:21 ne soit absolument pas écouté par le gouvernement,
00:42:24 donc je suis assez étonné d'entendre ce matin
00:42:26 des offres de services majorité présidentielle,
00:42:29 mais pardon, il y avait 7 ans pour créer une majorité présidentielle.
00:42:33 - Est-ce à dire que vous n'avez pas été étonné hier soir quand même,
00:42:36 de l'annonce à 21h ?
00:42:38 - Non, pas étonné, non,
00:42:40 parce qu'on savait très bien qu'à l'automne,
00:42:42 on sentait bien que le pays n'était plus en capacité
00:42:45 d'encaisser ces 49.3 successifs,
00:42:48 et on voyait bien que des motions de censure allaient arriver,
00:42:52 et qu'il y a aussi un grand ras-le-bol,
00:42:55 et vraiment, les parlementaires étaient excédés aussi
00:42:58 de ce mode de fonctionnement qui est extrêmement pyramidal,
00:43:01 puisqu'en cours des débats, on sent bien que les députés
00:43:04 qui sont à la défense des textes vont parfois
00:43:07 prendre des consignes de l'Elysée,
00:43:08 donc on ne peut pas continuer comme ça.
00:43:10 - Est-ce que les Républicains sont prêts ?
00:43:13 Est-ce que dès hier soir, il y a eu des réunions ?
00:43:14 Est-ce que vous vous repartez sur votre circonscription ?
00:43:16 Comment ça se passe là, maintenant, à l'intérieur du parti ?
00:43:18 - Alors déjà, on se pose, parce que les élections,
00:43:20 ce n'est pas dimanche prochain, c'est dans trois semaines.
00:43:22 - Non, mais ces trois semaines, ça va venir vite quand même.
00:43:23 - Ça va venir vite.
00:43:24 Effectivement, en tant que président de la fédération de l'ISER,
00:43:28 je vais réunir le bureau politique dans les 48 heures,
00:43:33 pour naturellement désigner les dix candidats
00:43:36 sur les circonscriptions.
00:43:37 Je ne suis pas inquiet, puisqu'on garde un nombre
00:43:40 de militants importants.
00:43:42 On a un maillage territorial qui reste une force,
00:43:45 c'est-à-dire que je pense que les gens font aussi
00:43:47 beaucoup de différence entre un scrutin des européennes,
00:43:51 qui est surtout une prise de température pour contre,
00:43:56 en l'occurrence plutôt contre, le gouvernement en place.
00:43:59 Je pense qu'au niveau des législatives,
00:44:02 alors naturellement moins qu'à une municipale,
00:44:04 mais l'impact du candidat, le travail réalisé,
00:44:07 son profil, relait autre chose.
00:44:10 - Et les impacts seront différents, c'est peut-être
00:44:12 souhaité pour les républicains, 7,2%
00:44:16 c'est ça au scrutin d'hier soir au niveau national.
00:44:18 C'est pas énorme, vous espériez peut-être mieux,
00:44:22 au niveau du parti ?
00:44:23 - Alors là aussi, on sort d'une présidentielle
00:44:26 où on avait fait moins de 5%,
00:44:28 on nous a annoncé mort plusieurs fois,
00:44:30 donc c'est vrai que sortir redressement à 7%,
00:44:34 je vous laisse le terme.
00:44:37 Je dirais que beaucoup ont parié sur la mort
00:44:39 des républicains après la présidentielle.
00:44:42 On aurait pu clairement disparaître au décours
00:44:45 de ces élections européennes et faire de moins de 5%.
00:44:48 Ça n'a pas été le cas, on est autour de 7%,
00:44:51 7%, 8%, ça veut dire que c'est stable,
00:44:53 ça veut dire surtout que maintenant,
00:44:55 on voit bien que le "en même temps"
00:44:57 est complètement terminé.
00:44:59 Hier soir, une des premières annonces
00:45:02 de ce scrutin, c'est effectivement la fin de la Macronie,
00:45:05 le "en même temps" sur tous les sujets.
00:45:07 - La vision macroniste du...
00:45:09 - Oui, la vision du "en même temps" où on ne choisit rien
00:45:11 et finalement on supprime tout corps intermédiaire
00:45:13 et on n'avance sur aucun dossier,
00:45:15 est terminée.
00:45:16 D'un autre côté, clairement,
00:45:18 il n'est absolument pas envisageable
00:45:20 que ça soit l'une des deux extrêmes
00:45:23 et qu'on se résout à être les arbitres
00:45:26 d'un match entre deux extrêmes,
00:45:29 extrême droite et extrême gauche.
00:45:31 - Merci Yannick Néder, on va s'interrompre là.
00:45:33 Merci d'être venu en tout cas ce matin dans nos studios
00:45:35 et de nous avoir donné un peu de l'espoir de votre analyse,
00:45:37 de vos réflexions concernant cette décision
00:45:39 du président de la République,
00:45:41 de dissoudre l'Assemblée,
00:45:43 et puis également commenter les résultats
00:45:45 de l'élection européenne.
00:45:47 Très bonne journée, je pense qu'elle va être aussi chargée
00:45:49 que la soirée.
00:45:51 En tout cas, on va continuer nous
00:45:53 de discuter de cette situation dans quelques instants.
00:45:55 Habituellement, c'est là où vous avez la parole,
00:45:57 vous aurez la parole non-stop,
00:45:59 0476 46 45 45.
00:46:01 Appelez-nous pour justement
00:46:03 vos ressentis vis-à-vis de cette annonce
00:46:05 d'Emmanuel Macron, la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:46:07 On aura l'occasion de vous expliquer
00:46:09 et aussi de vous répondre sur
00:46:11 comment ça a fonctionné par la suite
00:46:13 avec notre invité ce matin, Laurent Gagnon.
00:46:15 - Voilà, tout à fait, avec Olivier Hill, politologue, qui va répondre à vos questions.
00:46:17 On va vous laisser un peu plus de place pour réagir
00:46:19 dans le quart d'heure qui vient à l'antenne.
00:46:21 Vous, auditeurs, venez nous confier un peu vos impressions.
00:46:23 Est-ce que ça vous a surpris hier soir ?
00:46:25 Est-ce que vous trouvez ça bien, pas bien ? Venez nous le dire.
00:46:27 - Tout est entendable,
00:46:29 toujours dans le respect bien sûr de tout.
00:46:31 Vous nous appelez au 0476 46 45 45.
00:46:33 C'est dans quelques instants que ça commence.
00:46:35 Ici, matin, revient dans un instant.
00:46:41 - 1, 2, 1, 2, 1, 2.
00:46:45 Est-ce qu'il y a une musique qui vous met de bonne humeur ?
00:46:47 Est-ce qu'il y a une personne que vous trouvez formidable ?
00:46:51 À l'exception évidemment de votre mari.
00:46:53 - Ça vous donne la pêche ? - Ça me donne la pêche.
00:46:55 - Et quelles sont les fantaisies que vous autorisez ?
00:46:57 - Une fantaisie, c'est privé, monsieur.
00:46:59 - Le journal avec Jérémy Halobé,
00:47:01 c'est du lundi au vendredi à 10h35.
00:47:03 - 7h47, vous écoutez France Blaiseur,
00:47:17 vous regardez France 3 Alpes.
00:47:19 Et avec vous, on discute ce matin,
00:47:21 on échange sur ce séisme politique
00:47:23 après le résultat des élections européennes.
00:47:25 Emmanuel Macron annonce la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:47:27 On va en parler ce matin, Laurent Gaglian.
00:47:29 - Effectivement, et on en parle avec vous
00:47:31 et avec notre politologue Olivier Hilde.
00:47:33 Retour dans le studio, vous étiez déjà avec nous tout à l'heure
00:47:35 à 7h pour commenter, pour expliquer
00:47:37 ce que c'est qu'une dissolution.
00:47:39 On entend les réactions ce matin,
00:47:41 la gauche qui dit "c'est un boulevard offert au RN".
00:47:43 Le RN qui est très heureux.
00:47:45 Emmanuel Macron prend un risque,
00:47:47 tout de même un vrai risque politique.
00:47:49 On sait ce qui s'est passé en 1997 avec Jacques Chirac,
00:47:51 qui a perdu sa majorité.
00:47:53 Il y a un vrai risque politique.
00:47:55 - Oui, mais en même temps, il tente de faire de nécessité
00:47:57 vertu.
00:47:59 Avait-il le choix véritablement ?
00:48:01 Il n'avait le choix que de la date, au fond.
00:48:03 On vient de l'entendre avec Yannick Neder.
00:48:05 A l'automne, en septembre, il était prévu de déposer
00:48:07 une motion de censure. Je parle des Républicains.
00:48:09 Cette motion de censure aurait été votée
00:48:11 par la gauche et par le RN.
00:48:13 Et donc, il savait très bien qu'il allait
00:48:15 devoir, de toute façon, à terme,
00:48:17 arriver à la situation où nous sommes. Il a simplement
00:48:19 devancé et du coup, pris la main
00:48:21 sur un processus politique
00:48:23 qu'il va essayer de conduire, au vu de ses intérêts
00:48:25 à lui et de sa majorité,
00:48:27 dans une
00:48:29 direction particulière. Mais du coup, on voit
00:48:31 bien que dans le scrutin qui s'ouvre,
00:48:33 il va y avoir plusieurs défis
00:48:35 à relever. Pour la gauche,
00:48:37 y aura-t-il unité ou pas ?
00:48:39 Place publique est derrière lui.
00:48:41 Donc, le Parti Socialiste,
00:48:43 retrouvera-t-il son partenaire LFI ?
00:48:45 A droite, que vont devenir les Républicains ?
00:48:47 Seront-ils encore audibles
00:48:49 entre le RN,
00:48:51 qui a toute une dynamique électorale pour lui,
00:48:53 et puis ceux qui restent de la Macronie, car il en reste tout de même
00:48:55 des forces du côté de Macron. - Ce sont les enjeux
00:48:57 effectivement de la campagne à venir
00:48:59 et qui est très courte.
00:49:01 Trois semaines avant le premier tour,
00:49:03 il est rarement aussi court
00:49:05 entre l'annonce d'une législative
00:49:07 et son organisation
00:49:09 réelle. Il va falloir donc vite faire
00:49:11 campagne. Je reviens vers vous, Olivier Hilmet.
00:49:13 On va d'abord aller voir Marcel.
00:49:15 C'est ça qui est à Montagneux.
00:49:17 Bonjour, Marcel. - Oui, bonjour.
00:49:19 - Vous vouliez nous faire part de votre
00:49:21 réaction, notamment après
00:49:23 la campagne européenne
00:49:25 ou plus largement sur la
00:49:27 présence des
00:49:29 élus Renaissance ?
00:49:31 - Plus largement sur la campagne
00:49:33 des européennes, il fallait s'y attendre un peu.
00:49:35 Quand on entend que
00:49:37 Jean-Claude Derdi a expiré, il n'y a rien pour en sorte de pouvoir
00:49:39 gouverner avec le Front National. C'est son avis
00:49:41 à lui. - Effectivement.
00:49:43 - Je veux aussi parler des députés.
00:49:45 Je veux aussi parler des députés.
00:49:47 Vous savez, nous, on habite
00:49:49 la campagne. Il y a
00:49:51 2000 habitants où j'habite.
00:49:53 Quand on voit que la députée
00:49:55 habite à 100 m de chez moi et qu'elle n'est jamais présente
00:49:57 et que le Front National fait presque
00:49:59 50% des voix dans la commune,
00:50:01 il faudrait quand même qu'il se pose
00:50:03 un peu des questions. Il faudrait peut-être
00:50:05 qu'il commence à être sur
00:50:07 le terrain, à travailler sur le terrain.
00:50:09 On a un député Front National
00:50:11 dans l'Isère.
00:50:13 On le voit tous les week-ends,
00:50:15 tous les week-ends, des reportages
00:50:17 où il est sur le terrain, où il est dans les
00:50:19 casernes de gendarmerie, de pompiers.
00:50:21 Donc il se déplace, il va voir les gens.
00:50:23 - Pour vous, c'est effectivement ceux qui sont sur le terrain.
00:50:25 La prime est à ceux qui sont sur le terrain et qui vont
00:50:27 au maximum voir les gens qui sont partout,
00:50:29 qui tractent, qui affichent en permanence.
00:50:31 - Mais ça a toujours été parce que
00:50:33 les personnes,
00:50:35 un maire dans une commune, si vous le voyez
00:50:37 jamais, la fois d'après, il ne repassera pas.
00:50:39 C'est pareil pour un député.
00:50:41 C'est pareil pour...
00:50:43 Il faut aussi
00:50:45 qu'il nous explique ce qu'ils font à l'Assemblée nationale.
00:50:47 C'est pour ça qu'il devrait être
00:50:49 présent sur le terrain. - Merci Marcel
00:50:51 de Montagnolet de venir nous apporter
00:50:53 votre éclairage et vos réflexions
00:50:55 ce matin. Je vous souhaite une très
00:50:57 belle journée. Olivier Hulge, je reviens vers vous.
00:50:59 Pour faire, justement,
00:51:01 une petite aparté sur le côté militant,
00:51:03 le Rassemblement National a
00:51:05 bien labouré le terrain pendant cette campagne.
00:51:07 C'est vrai qu'on les a vus beaucoup. Est-ce qu'il y a
00:51:09 effectivement une prime encore au terrain ?
00:51:11 Une campagne ne se fait pas que
00:51:13 sur les réseaux sociaux ou qu'à distance ?
00:51:15 - Bien sûr. Le face-à-face,
00:51:17 les interactions de tous les jours, ça compte
00:51:19 dans une élection. Ce sont des figures
00:51:21 qui sont plus ou moins connues. Mais en même temps,
00:51:23 attention, ce qui se passe
00:51:25 en ce moment est le produit d'une
00:51:27 évolution de près de 40 ans.
00:51:29 Mars 1983,
00:51:31 Dreux, les municipales,
00:51:33 surgissement du Front National. Il s'appelait
00:51:35 comme cela à l'époque. Et depuis,
00:51:37 quasiment tous les 10 ans,
00:51:39 le Front National, maintenant Rassemblement National,
00:51:41 a gagné plus de 10 points. Sauf qu'aujourd'hui,
00:51:43 à près de 40%,
00:51:45 on s'approche du seuil
00:51:47 fatidique de la majorité.
00:51:49 50 + 1. Et donc là,
00:51:51 on est dans une épreuve de vérité.
00:51:53 Les élections législatives, c'est
00:51:55 un rapport avec des candidats. C'est parce que
00:51:57 t'as une unie nominale, donc avec d'abord
00:51:59 une figure locale. Mais c'est aussi un climat
00:52:01 national. Et autant les élections européennes
00:52:03 étaient au fond, on l'a bien compris,
00:52:05 une sorte de référendum
00:52:07 pour ou contre Macron.
00:52:09 Autant ce scrutin va être
00:52:11 probablement un vote
00:52:13 sur pour ou contre le Rassemblement National
00:52:15 au pouvoir.
00:52:17 - Vous nous appelez au 04 76 46 45 45
00:52:19 pour intervenir, nous donner votre sentiment
00:52:21 sur ce qu'il se passe en ce moment
00:52:23 et notamment la décision d'Emmanuel Macron
00:52:25 de dissoudre l'Assemblée Nationale. Christian est à Gilonné.
00:52:27 Bonjour Christian. - Oui, bonjour.
00:52:29 - Christian, vous prendrez un peu le contre-pied, finalement,
00:52:31 du témoignage qu'on a eu juste avant
00:52:33 par rapport à Emmanuel Macron.
00:52:35 - Oui, oui. En fait,
00:52:37 Macron, bon, je ne l'aimais
00:52:39 pas trop trop. Mais
00:52:41 quand j'ai vu sa présence
00:52:43 pour les commémorations
00:52:45 du débarquement,
00:52:47 j'ai trouvé qu'il avait une stature de président.
00:52:49 Ses discours
00:52:51 étaient... Et là,
00:52:53 j'attendais pas moins de lui. Il a été
00:52:55 désavoué, et bien, on dit sous l'Assemblée
00:52:57 Nationale, pour qu'il ait une vraie
00:52:59 majorité. Alors, elle sera peut-être
00:53:01 de son côté, elle sera peut-être
00:53:03 contre lui, mais au moins, il a pris
00:53:05 le
00:53:07 le risque
00:53:09 de
00:53:11 dissoudre l'Assemblée Nationale,
00:53:13 et d'avoir une vraie majorité après. Parce que,
00:53:15 en fait, depuis des années, on vote pas pour
00:53:17 quelqu'un, on vote contre quelqu'un.
00:53:19 - Donc, pour vous, il a assumé
00:53:21 le résultat, et c'est une bonne chose.
00:53:23 Il a pris une décision courageuse, et qu'il fallait
00:53:25 prendre pour vous, si je comprends bien, Christian ?
00:53:27 - Moi, comme j'ai dit tout à l'heure,
00:53:29 je suis très satisfaite pour ces élections.
00:53:31 Parce que, la première chose, les Français
00:53:33 sont allés voter, plus que d'habitude.
00:53:35 Donc, là, je trouve,
00:53:37 moi, pas assez à mon goût, ça, c'est sûr.
00:53:39 Mais, bon, ils ont quand même
00:53:41 fait la démarche. Et moi, je dis
00:53:43 à tous ces Français qui sont pas encore
00:53:45 allés voter, il faut y aller.
00:53:47 C'est pas le tout de râler tout le temps, dire
00:53:49 "ouais, ça va pas, ça va pas". Et puis,
00:53:51 quand on leur demande leur avis, ils vont pas
00:53:53 le donner. Et bien, cette fois, il va falloir
00:53:55 le faire. - Merci.
00:53:57 Merci, Christian. Merci, Christian,
00:53:59 depuis Gilonnet, ce matin, d'être venu
00:54:01 nous apporter votre
00:54:03 avis et votre réflexion
00:54:05 sur, notamment, Emmanuel
00:54:07 Macron et sur sa décision.
00:54:09 Il m'offre une passerelle,
00:54:11 Olivier Hill, Christian.
00:54:13 Il a dit qu'Emmanuel Macron avait été
00:54:15 désavoué. On va se pencher un peu sur les résultats de ces élections
00:54:17 européennes. Le Rassemblement
00:54:19 National en tête, c'est pas une surprise.
00:54:21 - Non. - Donc, désavoué,
00:54:23 Emmanuel Macron avait le choix de ne pas
00:54:25 dissoudre... Enfin, c'est pas le résultat de l'élection
00:54:27 européenne qui le fait dissoudre. - Non, il y songeait
00:54:29 avant. Il y songeait au vu de
00:54:31 l'instabilité à l'Assemblée Nationale,
00:54:33 sa majorité relative, au vu aussi
00:54:35 des annonces qui avaient été faites par les
00:54:37 Républicains de ne pas voter le projet de budget
00:54:39 en septembre, donc de déposer une motion
00:54:41 de censure, on en parlait à l'instant. - C'était ça, la clé, oui.
00:54:43 - C'était la clé. Donc, comme on le disait
00:54:45 tout à l'heure, c'est au fond anticipé sur ce qui
00:54:47 allait advenir. En revanche,
00:54:49 la sanction, elle est bien là. Dans
00:54:51 les urnes, on a bien vu, hier,
00:54:53 un rejet fort, puissant
00:54:55 de la politique et de la figure
00:54:57 d'Emmanuel Macron.
00:54:59 - Sois-y, Paulette, est-ce qu'on a
00:55:01 quelques réactions sur Facebook
00:55:03 qui pourraient apporter des voix différentes
00:55:05 de ce qu'on a entendu, peut-être, jusqu'à présent ?
00:55:07 - Alors, je sais pas si c'est vraiment différent de ce
00:55:09 qu'on a entendu jusque-là. - Qu'est-ce qu'on a ?
00:55:11 - On a Éliane, qui a un peu de recul
00:55:13 et qui, finalement, revient sur ce que vous aviez dit,
00:55:15 Olivier Hille, sur le côté "il n'avait
00:55:17 pas le choix de dissoudre
00:55:19 cette Assemblée", et puis,
00:55:21 on a des auditeurs un peu inquets
00:55:23 de la montée du Rassemblement
00:55:25 national, de cette décision d'Emmanuel
00:55:27 Macron. Est-ce que ça voudra pas dire
00:55:29 aussi une victoire, encore une fois,
00:55:31 pour le RN à ces nouvelles
00:55:33 élections législatives ?
00:55:35 Sylvie, en tout cas, nous dit, espérons qu'il y ait
00:55:37 un sursaut pour ces nouvelles élections.
00:55:39 - Merci, Sois-y, Paulette, pour ces réactions sur
00:55:41 notre page Facebook. - Vous nous appelez
00:55:43 pour nous faire part des vôtres, également.
00:55:45 Jean-Paul est à Fontaine. Bonjour, Jean-Paul.
00:55:47 - Oui, bonjour.
00:55:49 - Alors, Jean-Paul, vous pensez
00:55:51 que cette décision,
00:55:53 c'est un coup de poker
00:55:55 pour jouer sur la peur ?
00:55:57 - Bah... - De dissoudre l'Assemblée nationale,
00:55:59 je me rappelle, d'Emmanuel Macron.
00:56:01 - Monsieur Macron,
00:56:03 moi, ça me part évident,
00:56:05 sur ce qu'a fait le général De Gaulle, le 30 mai 1968,
00:56:07 le 30 mai 1968,
00:56:09 je vais pas en faire des rappels historiques,
00:56:11 la France avait peur. De Gaulle
00:56:13 a dissous l'Assemblée nationale en espérant
00:56:15 que la peur des Français entraîne
00:56:17 les gens à voter pour lui. C'était pas trompé.
00:56:19 Donc, je ne laisser pas que monsieur Macron
00:56:21 s'inspire de ça, mais je crois qu'il a oublié aussi
00:56:23 ce qu'a fait Jacques Chirac en 97
00:56:25 en dissolvant l'Assemblée. Et je crois
00:56:27 que là, il a dû zapper
00:56:29 ce passage historique.
00:56:31 Et à mon avis, ça ne marchera pas, parce que
00:56:33 ça ne marche pas comme ça. On n'est absolument pas dans le même contexte.
00:56:35 Voilà. - Il peut y avoir effectivement
00:56:37 des retours de manivelle. On n'est pas non plus
00:56:39 dans le même contexte que celui
00:56:41 de 68. Olivier Hille,
00:56:43 allez, pour le mot de la fin, je me retourne
00:56:45 vers vous. Merci, Jean-Paul de Fontaine.
00:56:47 C'est une dissolution
00:56:49 à la 68 ou à la 97, là ?
00:56:51 - Bien malin celui qui pourrait le dire.
00:56:53 Il faudrait pouvoir lire dans le mar de café,
00:56:55 ce que je ne peux pas faire, malheureusement.
00:56:57 - Dans son déclenchement, c'est plutôt
00:56:59 à la 68, peut-être ? - Non,
00:57:01 même pas, parce qu'il y a une grande différence
00:57:03 avec ces époques, c'est que le clivage droite-gauche
00:57:05 n'est plus opérant aujourd'hui en France. Nous avons
00:57:07 trois blocs. Nous avons un bloc de gauche,
00:57:09 divisé, avec une sociale-démocratie
00:57:11 et ce qu'on appelle la "nupes".
00:57:13 Existe-t-elle encore ? On le verra.
00:57:15 Vous avez un bloc centriste qui va du centre-gauche au centre-droite
00:57:17 et puis vous avez un bloc des droites nationalistes
00:57:19 aux extrêmes-droites.
00:57:21 Désormais, il faut trouver une manière
00:57:23 d'arbitrer
00:57:25 les opérations électorales
00:57:27 à partir de cette configuration très spécifique.
00:57:29 Il n'y a plus, dans les reports
00:57:31 notamment d'un second tour... - Des informations plus incertaines ?
00:57:33 - Oui, et puis dans les reports du second tour,
00:57:35 on ne sait pas très bien comment vont se comporter
00:57:37 les uns et les autres. Autrefois, c'était simple. On n'était pas
00:57:39 de droite, alors on votait pour la gauche. On n'était pas de gauche, alors
00:57:41 on votait pour la droite. Aujourd'hui, c'est beaucoup plus compliqué.
00:57:43 - Merci Olivier Hilde d'être venu nous éclairer une nouvelle fois
00:57:45 ce matin. Après,
00:57:47 à la fois ces résultats de l'élection européenne et cette
00:57:49 dissolution, il y aurait,
00:57:51 ma foi, encore beaucoup de choses à dire, mais on va
00:57:53 continuer à en dire au long de cette
00:57:55 matinée et à avoir des réactions. - Si vous voulez d'ailleurs
00:57:57 continuer de nous appeler, vous n'hésitez pas. Vous pouvez encore
00:57:59 le faire au 04 76 46 45 45.
00:58:01 On vous fait de la place pour que vous puissiez
00:58:03 vous exprimer, nous donner votre sentiment.
00:58:05 La dissolution de l'Assemblée nationale par
00:58:07 Emmanuel Macron, c'est ce qu'il a annoncé hier.
00:58:09 Qu'est-ce que vous en pensez ? Comment vous êtes
00:58:11 à l'avis des prochaines élections législatives ? On vous attend
00:58:13 pour en parler jusqu'à 9h.
00:58:15 ...
00:58:17 Ici, matin,
00:58:19 revient dans un instant.
00:58:21 ...
00:58:23 ...
00:58:25 ...
00:58:27 - Cette semaine, je vous conseille
00:58:29 le Festival des 7 collines.
00:58:31 Une large palette d'artistes
00:58:33 y seront présents. Au programme
00:58:35 Danse, musique et performance, pour son
00:58:37 30e anniversaire, le Cirque moderne
00:58:39 se fera la part belle. Rendez-vous
00:58:41 du 22 juin au 8 juillet à
00:58:43 Haute-Rentrée, à la Côte d'Azur,
00:58:45 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:58:47 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:58:49 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:58:51 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:58:53 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:58:55 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:58:57 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:58:59 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:01 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:03 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:05 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:07 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:09 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:11 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:13 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:15 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:17 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:19 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:21 à la Côte d'Azur, à la Côte d'Azur,
00:59:23 - Allez garçons !
00:59:25 Y'a un gage pour les filles ou pas ?
00:59:27 - Je vous ai trouvées !
00:59:29 - Le samedi, Karine prend la clé des champs
00:59:31 pour découvrir des saveurs, des spécialités
00:59:33 et des recettes.
00:59:35 - C'est incroyable tout ce fromage !
00:59:37 - Très fruité, c'est délicieux ça !
00:59:39 - C'est super bon !
00:59:41 - Vous souhaitez visiter la région ?
00:59:43 - Bah suivez-moi !
00:59:45 - Rendez-vous dans nos terres gourmandes,
00:59:47 une émission chaleureuse avec Karine Tessandier
00:59:49 tous les samedis à 11h15, en direct ou en replay
00:59:51 sur France 3.tv
00:59:53 ...
01:00:05 - C'est France Blaiseur, vous regardez France 3 ALP,
01:00:07 il est 8h, merci de passer votre journée avec nous !
01:00:09 ...
01:00:15 Une journée où le ciel sera plutôt dégagé,
01:00:17 du soleil pour nous accompagner,
01:00:19 des éclaircies, on va y revenir en détail
01:00:21 en fin de journal.
01:00:23 ...
01:00:25 Et la une de ce journal ce matin,
01:00:27 c'est évidemment ces nouvelles élections législatives
01:00:29 qui se profilent.
01:00:31 - Élections provoquées par la dissolution
01:00:33 de l'Assemblée nationale, annoncée hier
01:00:35 par Emmanuel Macron.
01:00:37 - J'ai décidé de vous redonner le choix
01:00:39 de notre avenir parlementaire,
01:00:41 par le vote.
01:00:43 Je dissous donc ce soir l'Assemblée nationale.
01:00:45 Cette décision
01:00:47 est grave,
01:00:49 lourde,
01:00:51 mais c'est avant tout un acte de confiance.
01:00:53 - Une dissolution de l'Assemblée nationale,
01:00:55 annoncée hier par le président
01:00:57 de la République, qui veut dire
01:00:59 deux nouvelles élections législatives,
01:01:01 ce sera le 30 juin,
01:01:03 dans trois semaines déjà, pour le premier tour,
01:01:05 le 7 juillet pour le second tour.
01:01:07 Certains de nos députés ont déjà
01:01:09 annoncé qu'ils repartaient en campagne.
01:01:11 On va y revenir, bien sûr,
01:01:13 dans ce journal. Cette annonce d'abord,
01:01:15 elle a pris un petit peu tout le monde
01:01:17 de cours. Cyrille Chatelain,
01:01:19 qui était dans le studio de France Bleu Isère
01:01:21 il y a quelques instants, nous a
01:01:23 assuré que ça n'était pas du tout dans l'air.
01:01:25 Cyrille Chatelain, qui, on le rappelle, est la chef
01:01:27 de file des écologistes à l'Assemblée nationale.
01:01:29 Alexis Joly, lui,
01:01:31 député Rassemblement national,
01:01:33 nous a aussi raconté ce matin
01:01:35 sa surprise à cette annonce.
01:01:37 - Ça a été un vertige, parce qu'en réalité,
01:01:39 on ne s'y attendait pas particulièrement.
01:01:41 Ce que nous souhaitions, c'était
01:01:43 que le président de la République en tire
01:01:45 une conclusion. Et donc, une
01:01:47 dissolution avait été demandée par Jordan Bardella,
01:01:49 et ce, d'ailleurs, depuis plusieurs semaines.
01:01:51 Donc, la force que nous avons eue
01:01:53 hier soir, c'est d'avoir au moins contraint le président
01:01:55 de la République à dissoudre cette Assemblée,
01:01:57 parce que les Français ne sont plus
01:01:59 représentés par
01:02:01 l'Assemblée nationale, telle qu'elle était constituée
01:02:03 jusqu'à hier. - La dernière question, c'est
01:02:05 est-ce que vous allez être de nouveau candidat ?
01:02:07 - Bien sûr, je serai candidat sur la sixième circonscription.
01:02:09 - Alexis Joly, vous l'avez entendu,
01:02:11 qui sera de nouveau candidat sur sa
01:02:13 sixième circonscription dans le Nord-Isère.
01:02:15 Je vous le disais,
01:02:17 la chef de file, on en parlait,
01:02:19 la chef de file des écologistes à l'Assemblée nationale,
01:02:21 Cyrienne Chatelain, a annoncé, elle aussi,
01:02:23 qu'elle repartait en campagne
01:02:25 dès aujourd'hui. Pour la
01:02:27 majorité, les investitures,
01:02:29 on l'a appris ce matin, seront décidées
01:02:31 demain pour le parti
01:02:33 Renaissance. On le saura notamment
01:02:35 si Caroline Abadie, par exemple, repart en campagne.
01:02:37 Députée Renaissance
01:02:39 de l'Isère, elle qui n'a pas
01:02:41 vraiment été surprise par
01:02:43 cette annonce de la dissolution par le président
01:02:45 de la République. - On planait depuis longtemps
01:02:47 et d'émotions de censure
01:02:49 et des
01:02:51 rumeurs de dissolution dans les
01:02:53 deux sens. On se doutait bien
01:02:55 que ce ne serait pas un mandat qu'on arriverait
01:02:57 à mener complètement
01:02:59 jusqu'au bout. Donc, surprise
01:03:01 par le timing, mais en soi
01:03:03 c'est assez logique. Dissoudre
01:03:05 à un ou deux ans des élections
01:03:07 présidentielles, ce n'est pas forcément utile.
01:03:09 Je comprends qu'il le fasse
01:03:11 aussi maintenant, en fin de compte.
01:03:13 Moi, ce que je trouve logique,
01:03:15 c'est qu'on a aujourd'hui un
01:03:17 président élu
01:03:19 avec un programme ouvertement
01:03:21 pro-européen
01:03:23 qui a été placé
01:03:25 en tête des suffrages dès le
01:03:27 premier tour à deux reprises avec ce programme-là.
01:03:29 Et donc, il n'y a pas si longtemps
01:03:31 que ça, il y a deux ans, et deux ans plus tard,
01:03:33 vous avez sur les élections européennes
01:03:35 les moins européens qui sont élus,
01:03:37 les presque
01:03:39 fraxiteurs. Donc, il y a
01:03:41 une logique à se poser la question de
01:03:43 où veut aller la France, que veulent
01:03:45 les Français. - Et puis la gauche, elle, mise
01:03:47 sur l'union pour cette nouvelle élection. - Il faut
01:03:49 une gauche rassemblée et offensive,
01:03:51 dit par exemple le parti
01:03:53 communiste en Isère, qui ne veut surtout
01:03:55 pas tomber, je cite, dans la fatalité
01:03:57 dans un communiqué notamment
01:03:59 publié hier soir. Une union de la gauche
01:04:01 vitale, dit de son côté
01:04:03 Éric Piolle, le maire de Grenoble.
01:04:05 On en reparlera évidemment
01:04:07 tout au long de cette matinale, jusqu'à 9h.
01:04:09 Vous l'avez entendu, c'est une matinale
01:04:11 un petit peu chamboulée, ce matin sur France Bleu Isère.
01:04:13 Matinale spéciale, après
01:04:15 l'annonce de cette dissolution
01:04:17 de l'Assemblée Nationale par le Président de la République.
01:04:19 On a des réactions
01:04:21 depuis 6h. On a aussi
01:04:23 des explications avec
01:04:25 Olivier Hille, qui est politologue
01:04:27 qui était avec nous aussi, juste avant ce journal
01:04:29 de 8h.
01:04:31 Un petit mot peut-être des résultats
01:04:33 des élections européennes, parce que finalement
01:04:35 ça passe un peu au second
01:04:37 plan ce matin, après cette annonce
01:04:39 un petit peu choc. Mais c'est la cause
01:04:41 de ces nouvelles élections
01:04:43 législatives, Olivier Hille.
01:04:45 - C'est en partie la cause. Effectivement, le désaveu
01:04:47 est fort, puissant. Il y a un rejet
01:04:49 des listes
01:04:51 que symbolise Emmanuel Macron.
01:04:53 - Je rappelle du coup juste les résultats très rapidement.
01:04:55 Victoire, on peut le dire, du
01:04:57 Rassemblement National. 31,5%
01:04:59 pour la liste de Jordane Bardella.
01:05:01 A peu près la même chose en Isère.
01:05:03 Loin devant la liste
01:05:05 Renaissance de la majorité.
01:05:07 A 14,5% au niveau national.
01:05:09 Un peu moins au niveau
01:05:11 isérois. - Tout à fait.
01:05:13 Mais donc là, les chiffres que vous rappelez
01:05:15 indiquent bien que c'est la cause.
01:05:17 Mais pour partie, parce que c'est aussi une opportunité.
01:05:19 Une opportunité saisie
01:05:21 qui permet déjà d'éviter
01:05:23 de débattre longuement
01:05:25 et d'insister lourdement sur la défaite.
01:05:27 On passe d'un agenda
01:05:29 à un autre, médiatiquement, c'est important.
01:05:31 Et puis aussi, ça permet d'anticiper sur une évolution
01:05:33 qui était programmée
01:05:35 par les partis. Les uns et les autres ne le diront
01:05:37 pas toujours, mais enfin, ils y pensaient
01:05:39 très fortement. Ils avaient même préparé les choses.
01:05:41 C'est-à-dire qu'en septembre, une motion de censure
01:05:43 allait être déposée. Et elle aurait été votée,
01:05:45 elle allait être votée très certainement
01:05:47 par une majorité, une large majorité
01:05:49 puisque les Républicains auraient mêlé leur voix avec
01:05:51 le Rassemblement National et la gauche.
01:05:53 - Ça veut dire juste avancer un petit peu
01:05:55 le calendrier, finalement ? - Oui.
01:05:57 Et prendre la main. Prendre la main parce qu'évidemment
01:05:59 avec un cycle de campagne aussi
01:06:01 court, aussi intense,
01:06:03 je rappelle que le 15 juin débute
01:06:05 une compétition importante au cœur des Français.
01:06:07 - Le Road Football ? - Eh oui, ça compte !
01:06:09 Vous allez avoir évidemment
01:06:11 des esprits qui vont être largement ailleurs.
01:06:13 Et du coup, le calcul
01:06:15 que fait Emmanuel Macron, c'est
01:06:17 de pouvoir, en quelque sorte,
01:06:19 précipiter les choses et pousser
01:06:21 les uns et les autres à se positionner
01:06:23 et donc à se prononcer
01:06:25 sur pour ou contre le Rassemblement
01:06:27 National arrivant au pouvoir.
01:06:29 - Emmanuel Macron, en tout cas, dit ce matin
01:06:31 qu'il est "confiant"
01:06:33 je cite, "en la capacité des électeurs
01:06:35 à faire le choix le plus juste"
01:06:37 sur des questions un peu
01:06:39 pratico-pratiques ce matin. Qu'est-ce que ça veut dire
01:06:41 pour nous ? Quand est-ce
01:06:43 qu'on retourne voter ?
01:06:45 Quand est-ce qu'on va savoir
01:06:47 les candidats ? Quand est-ce qu'on va connaître
01:06:49 les programmes ? - Alors, les candidats, on va les connaître
01:06:51 dans la semaine. Les programmes vont être
01:06:53 terminés aussi. Le dernier coup de peinture
01:06:55 sera apporté dans la semaine. Et puis,
01:06:57 dès le 30 juin, un dimanche, une semaine
01:06:59 plus tard pour le second tour, les Français
01:07:01 les 49 millions de Français
01:07:03 vont être invités à se prononcer en
01:07:05 déposant un bulletin dans les urnes.
01:07:07 Un bulletin qui comprendra deux noms
01:07:09 celui de leur député de cœur et de son suppléant.
01:07:11 Son ou sa suppléant.
01:07:13 - C'est vraiment des élections
01:07:15 différentes par rapport à celles
01:07:17 qu'on vient de vivre hier. - C'est pour ça
01:07:19 qu'il faut faire très attention à ne pas transposer
01:07:21 mécaniquement ce qui s'est passé hier, scrutin
01:07:23 proportionnel à un tour, sur des enjeux quand même
01:07:25 qui restent européens, vers ce qui va se
01:07:27 passer dans trois semaines, c'est-à-dire un scrutin
01:07:29 à deux tours, uninominal.
01:07:31 On ne va voter que pour une personne,
01:07:33 et pas pour une liste. Et puis avec
01:07:35 du coup, un mécanisme différent
01:07:37 de sélection pour le deuxième tour. Et donc
01:07:39 du coup, des reports de voix. Parce que tout le monde ne pourra pas
01:07:41 être au second tour. Et donc, il va falloir
01:07:43 choisir. - Et sur la participation,
01:07:45 dernière question peut-être
01:07:47 Olivier Hille. Alors, la participation
01:07:49 était plutôt bonne, hier, pour les élections
01:07:51 européennes.
01:07:53 Là, vous avez parlé de l'Euro de football,
01:07:55 il y aura les grandes
01:07:57 vacances qui vont commencer aussi.
01:07:59 Alors, pas directement pour les enfants,
01:08:01 mais on sera fin juin, début
01:08:03 juillet. Est-ce qu'on peut craindre
01:08:05 une abstention très forte ?
01:08:07 - C'est l'une des incertitudes
01:08:09 majeures, à quel degré les Français
01:08:11 vont se mobiliser pour ce scrutin.
01:08:13 Cela dit, il y a aussi
01:08:15 un effet de dramatisation. C'est-à-dire que là, la question
01:08:17 qui est posée, elle est forte, elle va
01:08:19 concerner beaucoup de gens. Et puis, c'est présent
01:08:21 dès ce soir, ou dès aujourd'hui,
01:08:23 et depuis hier soir, dans les esprits de chacun.
01:08:25 Donc, c'est tout de même un autre scrutin.
01:08:27 On peut quand même s'attendre à un vote
01:08:29 important, même si dans le cas des élections
01:08:31 législatives, on le sait, ils sont
01:08:33 talonnés par des étiages
01:08:35 disons faibles, en général. - Mais c'est un peu
01:08:37 plus local, en tout cas, que les élections européennes.
01:08:39 Et peut-être donc un sursaut
01:08:41 après les résultats
01:08:43 d'hier pour ces européennes. Je rappelle
01:08:45 rapidement les chiffres. Alors, au
01:08:47 niveau national, 31,5%
01:08:49 pour la liste Rassemblement National de
01:08:51 Jordan Bardella, loin devant la
01:08:53 deuxième. Valérie Aiguier pour
01:08:55 la liste de la majorité, avec 14,5%
01:08:57 des suffrages,
01:08:59 juste devant celle de Raphaël et Glucksmann,
01:09:01 qui est à 14%.
01:09:03 Et puis, du côté local
01:09:05 en Isère, on a
01:09:07 le même podium, mais pas forcément dans le même
01:09:09 sens. Rassemblement National en tête,
01:09:11 35,5% des voix
01:09:13 chez nous. Parti Socialiste
01:09:15 avec 13,7%. Et puis, Renaissance,
01:09:17 juste derrière, avec 13,3%
01:09:19 des voix.
01:09:21 Au milieu de tout ça, on fait un petit mot
01:09:25 sur la météo, quand même, Mathieu. - Eh oui, bah
01:09:27 écoutez, malgré tout, elle est là également.
01:09:29 - Est-ce qu'il faut quand même savoir comment s'habiller
01:09:31 ce matin pour aller au travail ? - Alors, il faut quand même
01:09:33 s'habiller, j'allais pas dire chaudement, mais il va pas faire très chaud.
01:09:35 15° à Grenoble, 14° à Vienne, 14° à
01:09:37 Bourgogne-Jalieu. La bonne nouvelle, c'est que, normalement,
01:09:39 la pluie, bye bye.
01:09:41 Le soleil, hello. Oui, je suis bien là.
01:09:43 Vous avez vu, c'est impressionnant. - Wow, very good.
01:09:45 - Merci. Je vois que vous aussi, c'est formidable.
01:09:47 On partira peut-être pas en Angleterre tout de suite.
01:09:49 Donc, du soleil
01:09:51 pour nous accompagner. Un ciel plutôt dégagé.
01:09:53 Et ça va être le cas, d'ailleurs, toute la
01:09:55 journée. Un vent qui va s'éteindre
01:09:57 au fur et à mesure que la journée va passer également.
01:09:59 Donc, ce sera plutôt agréable. Les températures,
01:10:01 vous nous les avez données,
01:10:03 d'ailleurs, merci beaucoup. Didier est au Bourdoisan,
01:10:05 il nous dit 12° avec un soleil qui
01:10:07 apparaît dans les faibles trous et bleus. Les sols
01:10:09 sont détremplés. Et puis, René est à
01:10:11 Saint-Hilaire-du-Trouvé, 10°, du brouillard et de la
01:10:13 petite pluie. Voilà pour quelques-uns des
01:10:15 relevés que vous avez pu nous donner.
01:10:17 Vous continuez à nous passer sur la page Facebook
01:10:19 pour nous raconter tout cela. Cet après-midi,
01:10:21 23° pour l'agglomération grenobloise,
01:10:23 20 à 24° pour le nord-isère
01:10:25 et entre 16 et 18° pour les massifs.
01:10:27 Voilà pour les tendances. Ce sera une journée
01:10:29 plutôt agréable. A noter quand même
01:10:31 que pour demain, on gardera ce temps
01:10:33 dégagé. Donc, c'est une bonne nouvelle pour la semaine qui
01:10:35 arrive du soleil. Sur
01:10:37 ce qui est de la circulation,
01:10:39 c'est un peu plus calme à Vienne, même
01:10:41 s'il y a encore un peu de circulation pour arriver en centre-ville.
01:10:43 4-5 minutes, quels que soient les axes
01:10:45 que vous empruntez. Vous êtes dans le nord-isère
01:10:47 également. Rien qui ne sorte
01:10:49 de l'habitude. Et pour
01:10:51 Grenoble, c'est relativement fluide. Pas
01:10:53 de gros points de blocage, même sur la Roca de Sud.
01:10:55 Tout se passe relativement bien pour l'instant. A noter
01:10:57 quand même à Grenoble, la voie sur Berge qui est fermée
01:10:59 du fait des intempéries d'hier
01:11:01 et du niveau de l'isère qui a
01:11:03 monté. Et puis, bien sûr, toujours
01:11:05 ces lignes interrompues. Lyon-Grenoble
01:11:07 en termes de trains, trafic
01:11:09 ferroviaire, où la circulation ne se fait
01:11:11 pas. Laurent Galien, pour vous. - Très exactement. Elle se fait
01:11:13 sur une seule voie, à hauteur d'un glissement de terrain
01:11:15 du côté de Voiron, ce qui fait que très peu
01:11:17 de trains peuvent passer, évidemment. Et en plus
01:11:19 sur une seule voie et au ralenti. - Bon.
01:11:21 Ça fait que vous avez peu de trains, beaucoup de trains
01:11:23 supprimés, quelques trains en retard.
01:11:25 D'ailleurs, on va en parler dans quelques instants en allant directement
01:11:27 à la gare de Grenoble. Vous n'hésitez pas
01:11:29 à nous appeler pour nous parler de
01:11:31 tout ça. 04-76-46-45-45
01:11:33 et puis, bien sûr, vos réactions sur l'actualité.
01:11:35 8h11, vous nous
01:11:39 écoutez sur France Bleu Isère, vous nous regardez sur France 3
01:11:41 Alpes et on est avec vous jusqu'à 9h.
01:11:43 À 8h11, justement, alors
01:11:51 on aura vos réactions, 04-76-46-45-45,
01:11:53 les différents
01:11:55 chefs de partis politiques qui sont
01:11:57 venus nous voir, les représentants politiques pour réagir
01:11:59 à cette situation. Vos réactions, également,
01:12:01 on va aller les chercher, Swayzic Pelet,
01:12:03 sur le terrain. - Au micro de Romain Biteau.
01:12:05 Romain, vous êtes là ?
01:12:07 - Oui, Swayzic. - En direct de la
01:12:09 gare de Grenoble.
01:12:11 Vous avez parlé à quelques
01:12:13 voyageurs dans le hall de la gare.
01:12:15 - Oui, oui, des voyageurs
01:12:17 toujours nombreux ici, bien évidemment, malgré
01:12:19 les perturbations, on y reviendra.
01:12:21 Mais, voilà, donc, passer la sidération,
01:12:23 la surprise, voilà, des propos que
01:12:25 j'ai entendus, voilà, de
01:12:27 surprise. On ne sait pas
01:12:29 trop où on va, j'ai entendu de la bouche
01:12:31 de certains des voyageurs. Il y a aussi,
01:12:33 maintenant, la question qui se pose, c'est, voilà,
01:12:35 cette montée de l'extrême droite que
01:12:37 certains voyageurs craignent.
01:12:39 Notamment, j'ai croisé une Diane,
01:12:41 qui est membre de la communauté LGBT,
01:12:43 et qui, vraiment, était en pleurs
01:12:45 devant moi, me disait "je sais pas
01:12:47 comment je vais faire, j'ai peur
01:12:49 pour moi, pour ma sécurité, pour peut-être ce qui
01:12:51 peut arriver, même pour mes proches, pour mes amis".
01:12:53 Donc, voilà,
01:12:55 cette question de l'extrême droite qui peut se rapprocher
01:12:57 du pouvoir, ça inquiète les grenobloises
01:12:59 et grenoblois, en tout cas, les iséroises,
01:13:01 que j'ai croisées ici. Un autre monsieur
01:13:03 me disait qu'il ne comprenait pas trop qu'un scrutin
01:13:05 européen se transforme, finalement,
01:13:07 en quelque sorte, en scrutin national,
01:13:09 qu'il ne voyait pas trop
01:13:11 en quoi ça pouvait avoir des retombées
01:13:13 ici, puisqu'on parlait avant tout d'Europe.
01:13:15 Voilà un peu pour le ressenti
01:13:17 ici, à la gare de Grenoble, avec les voyageurs
01:13:19 que j'ai pu croiser. - Romain, un petit
01:13:21 point trafic, on en profite,
01:13:23 vu que vous êtes à la gare de Grenoble. - Un moment spécial.
01:13:25 - Et qu'il y a des perturbations,
01:13:27 comment ça se passe ? Est-ce qu'il y a
01:13:29 des nouveautés, ou c'est toujours bloqué ?
01:13:31 - Il y a encore quelques trains ? Non, alors,
01:13:33 il y a des trains, là, donc je suis vraiment
01:13:35 devant les panneaux de départ.
01:13:37 En train annulé,
01:13:39 j'en vois deux pour Saint-André-le-Gaz,
01:13:41 deux pour Grenoble-Université-JR.
01:13:44 Il y a un train qui part à 8h21
01:13:46 pour Lyon-Pardieu, avec un trajet modifié,
01:13:48 qui fait bien Bourg-en-Jallieu,
01:13:50 La Verpillère, la Tour de Pint, au début,
01:13:52 mais qui ne passe pas par Voiron, parce qu'il y a
01:13:54 cette coulée de boue qui empêche
01:13:56 la circulation dans les deux sens.
01:13:58 Et ensuite, le prochain départ, il est prévu
01:14:00 pour 9h21, un autre
01:14:02 train pour Lyon-Pardieu.
01:14:04 Voilà pour les nouveautés.
01:14:06 - Merci beaucoup, Romain. - Merci, Romain.
01:14:08 - La précision sur place, comme ça,
01:14:10 on continuera de suivre tout ça. - Envoyé spécial.
01:14:12 - Exactement, et on vient à votre rencontre,
01:14:14 donc n'hésitez pas, si vous voyez Noemi Philippo
01:14:16 ou également Romain Viteau,
01:14:18 pour leur donner vos réactions à Bourg-en-Jallieu
01:14:20 ou à Grenoble. Vos réactions également aux
01:14:22 24-76-46-45-45. Bernard est avec nous,
01:14:24 de Chervus-Avanieu. Bonjour, Bernard.
01:14:26 - Bonjour, bonjour à tous,
01:14:28 aux auditeurs, à toute équipe.
01:14:30 - Merci de nous appeler pour nous donner aussi
01:14:32 votre sentiment sur cette annonce
01:14:34 d'Emmanuel Macron de dissolution
01:14:36 de l'Assemblée nationale. Vous vouliez nous parler
01:14:38 de laxisme, expliquez-moi.
01:14:40 - C'est-à-dire que
01:14:42 c'était d'abord se poser la bonne question,
01:14:44 pourquoi la poussée du Front National ? Je pense que
01:14:46 le laxisme, c'est quand on enlève
01:14:48 des pouvoirs à certaines personnes
01:14:50 qui doivent faire respecter les droits de la République
01:14:52 en France. Et bien voilà ce qui arrive,
01:14:54 les gens en ont peut-être un peu assez.
01:14:56 - Qu'est-ce que vous voulez dire par là, Bernard ?
01:14:58 - Et bien par exemple,
01:15:00 les pompiers vont en intervention,
01:15:02 ils se poncaillent assez. Les professeurs,
01:15:04 on a le droit de leur taper sur la figure.
01:15:06 On a plus
01:15:08 d'éducation,
01:15:10 l'éducation des enfants.
01:15:12 C'est les parents qui la font à moitié,
01:15:14 mais le reste, les professeurs, mais si on leur empêche
01:15:16 de faire ce qu'ils ont à faire,
01:15:18 au bout d'un moment,
01:15:20 les Français, ils voient ce qui se passe.
01:15:22 Et puis, des gens
01:15:24 qui vendent de la drogue au coin de la rue,
01:15:26 alors qu'un mec qui travaille en France
01:15:28 et qui touche 1300 euros, il doit payer
01:15:30 ses cigarettes parce qu'il passe qu'à 13 euros
01:15:32 le paquet, payer l'essence
01:15:34 à 2 euros, ils n'en peuvent plus !
01:15:36 - Bernard... - Ils n'en peuvent plus, les gens normaux !
01:15:38 Les gens normaux,
01:15:40 ils ne sont pas des
01:15:42 extrémistes ! Ils ne sont pas des extrémistes !
01:15:44 On est dans un pays qui accepte
01:15:46 tout le monde ! Moi, je suis
01:15:48 d'origine étrangère,
01:15:50 mais j'ai respecté les droits
01:15:52 de la République !
01:15:54 C'est le minimum qu'on demande !
01:15:56 - Ça veut dire que, Bernard, vous, pour la suite,
01:15:58 vous pensez que c'est une bonne décision
01:16:00 qu'il y ait des élections législatives ? Ça vous inquiète ?
01:16:02 - Il n'y a que De Gaulle qui a réussi
01:16:04 ce tour de force ! - Donc pour vous,
01:16:06 ce n'est pas une bonne chose ?
01:16:08 - C'est une bonne chose ! Au moins,
01:16:10 je pense que les Français, il faut
01:16:12 qu'ils se remettent en question,
01:16:14 parce que ce n'est pas que à cause du pouvoir
01:16:16 qu'on en est là, c'est de le laisser aller,
01:16:18 qu'au bout d'un moment,
01:16:20 c'est l'anarchie !
01:16:22 - Très bien, on a entendu votre
01:16:24 point de vue, Bernard. Merci de nous avoir appelé pour nous le donner !
01:16:26 - De rien ! - D'avoir attendu ! A bientôt, Bernard !
01:16:28 - Merci, au revoir ! - Et faites comme Bernard,
01:16:30 appelez-nous au 04 76 46 45
01:16:32 45, on continuera aussi de recevoir
01:16:34 les représentants politiques des différents
01:16:36 partis, jusqu'à 9h avec vous, pour cette
01:16:38 édition spéciale en matinale,
01:16:40 sur France Bleu Isère et sur France 3 Alpes !
01:16:42 ...
01:16:44 - Ici, matin,
01:16:46 revient dans un instant !
01:16:48 ...
01:16:50 - Y'a rien de moyen, les paysages sont
01:16:52 grandioses ! - Wow ! - Très bien !
01:16:54 ...
01:16:56 - Je m'en lasse pas de ce paysage,
01:16:58 il est incroyable !
01:17:00 - Validé ! - Elle est super bonne !
01:17:02 - Franchement, c'est fabuleux !
01:17:04 - Chronique d'en haut avec Laurent Guillaume,
01:17:06 c'est tous les dimanches à 12h50 !
01:17:08 ...
01:17:10 - Une édition inédite, dans la France en vrai !
01:17:12 ...
01:17:14 France 3 Auvers-Neuron-Alpes est fier de vous
01:17:16 présenter ce film, récompensé
01:17:18 au Festival international
01:17:20 du documentaire.
01:17:22 ...
01:17:24 Félix, jeune
01:17:26 berger solitaire et secret, mène
01:17:28 une vie hors du temps.
01:17:30 ...
01:17:32 Du printemps à l'automne, il soigne ses
01:17:34 grebis et les garde dans une nature
01:17:36 où plane la menace du loup.
01:17:38 ...
01:17:40 Un pasteur, un film
01:17:42 de Louis Anquet, jeudi
01:17:44 à 22h50, et sur
01:17:46 France.tv.
01:17:48 ...
01:17:50 ...
01:17:52 - 8h17,
01:17:54 vous pouvez bien sûr nous appeler,
01:17:56 en édition spéciale sur
01:17:58 la première radio de proximité en Isère,
01:18:00 France Bleu Isère et sur France 3 Alpes,
01:18:02 0476 46 45 45, pour nous donner
01:18:04 votre sentiment, réagir, et bien,
01:18:06 le changement de l'organisme politique qu'il y a eu ce week-end,
01:18:08 hier, les élections européennes, et l'annonce de la
01:18:10 dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron,
01:18:12 les différents responsables politiques
01:18:14 qui viennent également réagir, soit-il pelé.
01:18:16 - On a entendu beaucoup de députés,
01:18:18 évidemment, en direct ce matin sur
01:18:20 France Bleu Isère, directement concernés
01:18:22 par ces nouvelles élections.
01:18:24 On est en direct avec un sénateur aussi,
01:18:26 ce matin. Bonjour Guillaume Gontard.
01:18:28 - Bonjour. - Vous êtes sénateur écologiste,
01:18:30 cette annonce d'abord,
01:18:32 hier, du président de la République,
01:18:34 Cyril Châtelain, nous a parlé
01:18:36 de sa surprise, de son choc.
01:18:38 Est-ce que vous aussi, ça a été un choc ?
01:18:40 - Oui, c'est
01:18:42 évidemment un choc, mais le choc,
01:18:44 il est surtout de voir les résultats
01:18:46 de cette élection, et c'est
01:18:48 quasiment presque 40%
01:18:50 de l'extrême droite en France.
01:18:52 Ça, c'est un véritable choc. Pour moi,
01:18:54 l'heure est grave, et puis il y a cette décision
01:18:56 du président de la République,
01:18:58 mais cette décision, elle arrive aussi,
01:19:00 je veux dire, ce score
01:19:02 aux européennes, c'est aussi
01:19:04 le bilan d'Emmanuel Macron,
01:19:06 et ce péril d'extrême droite, c'est
01:19:08 lui qui l'a aussi lui-même suscité.
01:19:10 Donc, voilà, cette décision
01:19:12 a été prise. On aurait pu imaginer
01:19:14 que le président de la République en tire lui-même
01:19:16 les conséquences. En tout cas,
01:19:18 la dissolution a été
01:19:20 décidée par le président de la République, on en prend acte.
01:19:22 Et en tout cas, maintenant,
01:19:24 il faut faire front.
01:19:26 L'union populaire,
01:19:28 c'est une évidence,
01:19:30 et je pense que, voilà, la gauche
01:19:32 et les écologistes doivent tout de suite
01:19:34 se rassembler et partir au combat.
01:19:36 - Effectivement, c'est un peu le mot d'ordre
01:19:38 ce matin, hier soir aussi,
01:19:40 des différents partis de gauche
01:19:42 se réunir, faire
01:19:44 une union des écologistes,
01:19:46 de la France insoumise, du Parti
01:19:48 communiste, du Parti socialiste
01:19:50 aussi. Est-ce que c'est possible ?
01:19:52 Est-ce que c'est faisable en trois semaines,
01:19:54 Guillaume Gontard ?
01:19:56 - En fait, la question n'est même pas celle-là, c'est indispensable.
01:19:58 On est dans un pays
01:20:00 où, face au péril d'extrême-droite,
01:20:02 face au péril fasciste, en fait,
01:20:04 on n'a plus que deux blocs. Un bloc
01:20:06 d'extrême-droite, particulièrement
01:20:08 dangereux pour notre pays, pour l'Europe,
01:20:10 pour nos vies, et puis
01:20:12 un autre bloc
01:20:14 de la gauche et des écologistes, qui représentent
01:20:16 à peu près, un peu plus de
01:20:18 30%. Et donc, c'est
01:20:20 à nous, maintenant, on a cette responsabilité,
01:20:22 justement, cette
01:20:24 indispensable responsabilité de
01:20:26 s'unir, de se retrousser les manches
01:20:28 et d'apporter une véritable alternative,
01:20:30 parce que ce sera la seule alternative
01:20:32 face à ce péril d'extrême-droite.
01:20:34 - C'est possible de retrouver la nuque
01:20:36 qu'on avait aux dernières élections
01:20:38 législatives ?
01:20:40 - En tout cas, on l'a déjà fait.
01:20:42 Évidemment, je le dis encore une fois,
01:20:44 c'est indispensable.
01:20:46 Et je dirais, peu importe le nom qu'on lui donne,
01:20:48 c'est indispensable
01:20:50 qu'on se rassemble. On partage
01:20:52 tellement de valeurs,
01:20:54 par rapport à ce qui arrive à notre pays,
01:20:56 par rapport à ces résultats d'hier soir,
01:20:58 on a cette immense responsabilité.
01:21:00 - Il faut faire un front.
01:21:02 Merci beaucoup, Guillaume Gontard, d'avoir
01:21:04 été en direct avec nous
01:21:06 dans la matinale de France Bleu Isère.
01:21:08 Sénateur Europe Écologie
01:21:10 Les Verts, je le rappelle, de l'Isère
01:21:12 ont parlé d'union de la gauche.
01:21:14 Olivier Faure, le patron du Parti
01:21:16 Socialiste, dit ce matin notamment,
01:21:18 il appelle à la constitution d'un
01:21:20 front populaire contre l'extrême-droite.
01:21:22 - Venez nous donner votre avis
01:21:24 au 04 76 46 45 45.
01:21:26 Jusqu'à 9h, vous avez la possibilité de vous exprimer.
01:21:28 On vous ouvre l'antenne pour pouvoir nous donner
01:21:30 votre sentiment aussi vis-à-vis de ces
01:21:32 résultats et comment vous vous positionnez.
01:21:34 Important également,
01:21:36 information, circulation,
01:21:38 on nous a signalé que le col de la placette est fermé
01:21:40 entre Saint-Laurent-du-Pont et Vaurèpes à cause d'une
01:21:42 coulée de bousses est fermée dans les deux sens.
01:21:44 Donc évitez bien sûr cet axe
01:21:46 puisque vous ne pourrez pas rejoindre
01:21:48 soit Vaurèpes,
01:21:50 soit Saint-Laurent-du-Pont dans les deux sens.
01:21:52 Donc évitez la départementale 570
01:21:54 et la 520 A
01:21:56 qui ne vous amèneront nulle part.
01:21:58 Le col de la placette fermé ce matin.
01:22:00 On rappelle également qu'il y a des soucis de circulation
01:22:02 sur le train
01:22:04 et des précisions
01:22:06 sur le peu de trains disponibles
01:22:08 entre Lyon et Grenoble. Donc possiblement,
01:22:10 non pas un trajet soisique
01:22:12 rallongé, mais juste des arrêts en moins.
01:22:14 - Des arrêts en moins,
01:22:16 potentiellement un peu plus long que d'habitude.
01:22:18 Donc voilà, c'est important de prendre
01:22:20 ces précautions. Comme on dit,
01:22:22 si vous voulez aller à Lyon,
01:22:24 ou si vous voulez venir de Lyon et aller
01:22:26 jusqu'à Grenoble, trafic
01:22:28 très perturbé, pas interrompu.
01:22:30 Il y a quelques trains qui circulent.
01:22:32 Vous avez le détail sur francebleu.fr
01:22:34 ce matin. - Voilà, pour pouvoir
01:22:36 suivre tout ça. Et normalement, on n'attend
01:22:38 pas de changement avant demain, 5h.
01:22:40 On continue de discuter avec vous et de faire
01:22:42 des points sur ce qui vous attend dans la journée.
01:22:44 Ce sera juste après. Véronique Sanson, chanson sur
01:22:46 "Une drôle de vie". C'est un peu une chanson
01:22:48 qui va bien avec le moment, 8h22.
01:22:50 Tu m'as dit que j'étais faite
01:22:52 pour une drôle de vie
01:22:54 J'ai des idées
01:22:56 dans la tête et je fais
01:22:58 ce que j'ai envie
01:23:00 Je t'emmène faire le tour
01:23:02 de ma drôle de vie
01:23:04 Je te verrai
01:23:06 tous les jours
01:23:08 Si je te pose des questions, qu'est-ce que
01:23:10 tu diras ? Et si je te réponds,
01:23:12 qu'est-ce que tu diras ? Si on parle
01:23:14 d'amour, qu'est-ce que tu diras ?
01:23:16 Si je sais
01:23:18 que tu m'aimes, la vie que tu aimes
01:23:20 au fond de moi
01:23:22 Me donne tous tes emblèmes, me touche
01:23:24 quand même du bout de ses doigts
01:23:26 Même si tu as des problèmes
01:23:28 tu sais que je t'aime, ça t'aidera
01:23:30 Laisse les autres
01:23:32 te faire ta drôle de poème
01:23:34 et viens avec moi
01:23:36 On est partis tous les deux
01:23:40 pour une drôle de vie
01:23:42 On est toujours
01:23:44 amoureux et on fait
01:23:46 ce qu'on a envie
01:23:48 Tu as sûrement fait le tour
01:23:50 de ma drôle de vie
01:23:52 Je te demanderai
01:23:54 tous les jours
01:23:56 Si je te pose des questions, qu'est-ce que
01:23:58 tu diras ? Et si je te réponds,
01:24:00 qu'est-ce que tu diras ? Si on parle
01:24:02 d'amour, qu'est-ce que tu diras ?
01:24:04 Si je sais
01:24:06 que tu m'aimes, la vie que tu aimes
01:24:08 au fond de moi
01:24:10 Me donne tous tes emblèmes, me touche
01:24:12 quand même du bout de ses doigts
01:24:14 Même si tu as
01:24:16 des problèmes, tu sais que je t'aime,
01:24:18 ça t'aidera
01:24:20 Laisse les autres te faire ta drôle
01:24:22 de poème et viens avec moi
01:24:24 Et si je sais que tu m'aimes,
01:24:26 la vie que tu aimes
01:24:28 au fond de moi
01:24:30 Me donne tous tes emblèmes, me touche
01:24:32 quand même du bout de ses doigts
01:24:34 Même si tu as des problèmes
01:24:36 tu sais que je t'aime, ça t'aidera
01:24:38 Laisse les autres
01:24:40 te faire ta drôle de poème
01:24:42 et viens avec moi
01:24:44 (La Marseillaise)
01:24:46 (La Marseillaise)
01:24:48 (La Marseillaise)
01:24:50 (La Marseillaise)
01:24:52 (La Marseillaise)
01:24:54 (La Marseillaise)
01:24:56 (La Marseillaise)
01:24:58 (La Marseillaise)
01:25:00 (La Marseillaise)
01:25:02 (La Marseillaise)
01:25:04 (La Marseillaise)
01:25:06 (La Marseillaise)
01:25:08 (La Marseillaise)
01:25:10 (La Marseillaise)
01:25:12 (La Marseillaise)
01:25:14 (La Marseillaise)
01:25:16 J'avais pas chanté aujourd'hui, fallait que je fasse le moins de 3
01:25:18 ça nous manquait
01:25:20 Pas du tout, vous avez raison
01:25:22 C'était Véronique Sanson
01:25:24 Vous ne l'avez probablement pas reconnu
01:25:26 grâce à mon imitation, donc je le précise quand même
01:25:28 Victor 25
01:25:30 Bonjour Pauline Blanc
01:25:32 Nous aussi on est content de vous voir
01:25:34 surtout qu'on va partir dans la nature
01:25:36 avec vous tout à l'heure
01:25:38 Oui pour parler en fait de nature
01:25:40 les petits coins qui vous font du bien
01:25:42 Est-ce que vous, vous avez un petit coin de nature
01:25:44 qui vous font du bien, surtout que là
01:25:46 avec cette météo, on n'a pas eu l'occasion
01:25:48 forcément de sortir
01:25:50 et là on va se faire du bien, on va se faire une randonnée ensemble
01:25:52 Moi j'aime beaucoup le col du coq
01:25:54 Ah c'est super sympa, et bien voilà on va parler ensemble
01:25:56 de tout ça, et si jamais vous, vous avez un petit coin
01:25:58 Pourquoi vous rigolez, je vous écoutez
01:26:00 ça vient comme un cheveu sur la soupe c'est ça ?
01:26:02 Non non, je suis content de dégrouiner de votre petit coin
01:26:04 Bah oui oui, je veux du partage
01:26:06 Je vous emmènerai, je le connais déjà
01:26:08 Une petite randonnée
01:26:10 Si jamais vous voulez communiquer tout ça, on parlera avec
01:26:12 une sur prologue des petits coins de nature
01:26:14 qui vous font du bien
01:26:16 Voilà, et puis vous aurez la possibilité de poser vos questions aussi, merci beaucoup Pauline, on se retrouve tout à l'heure
01:26:18 à 9h, 0476 46 45 45
01:26:20 et on est aussi sur le terrain pour venir vous voir
01:26:22 et on est aussi sur le terrain pour venir vous voir
01:26:24 Le 6/9
01:26:26 France Bleu Isère
01:26:28 Et en l'occurrence, sois-y que pelée
01:26:30 on va à Bourgogne-Jalieu, on va retrouver Noémie Philippot
01:26:32 On va retrouver Noémie Philippot
01:26:34 Noémie, vous êtes dans le centre-ville de Bourgogne-Jalieu
01:26:36 avec des berges à liens
01:26:38 Oui, alors avec pas beaucoup de berges à liens
01:26:40 pour tout vous dire, pour vous dresser un petit peu le tableau
01:26:42 j'ai allé dans différents cafés
01:26:44 qui étaient plutôt calmes
01:26:46 et ma gérante de café me disait "ah le lundi matin à Bourgogne-Jalieu"
01:26:48 mais bon, finalement ici
01:26:50 la vie suit son cours un peu comme d'habitude
01:26:52 pour les personnes que j'ai pu croiser
01:26:54 ça leur passe au-dessus
01:26:56 finalement
01:26:58 ces histoires de politique
01:27:00 ce qui m'a marqué aussi c'est que certaines personnes
01:27:02 je leur ai appris la nouvelle de l'annonce
01:27:04 de la dissolution de l'Assemblée Nationale
01:27:06 donc pour celles-ci
01:27:08 vraiment, certaines ne vont même pas
01:27:10 voter, ne s'intéressent pas ou plus
01:27:12 à la politique et ça représente quand même
01:27:14 pas mal de monde, autant les personnes que j'ai pu
01:27:16 croiser ce matin qui avaient d'autres préoccupations
01:27:18 finalement que ces élections
01:27:20 qui se profilent
01:27:22 d'autres vont voter un petit peu
01:27:24 désabusés, alors ce matin ils naviguent encore
01:27:26 à vue, encore un petit peu dans le flou
01:27:28 sur ces élections qui se profilent
01:27:30 en disant "oui bon bah j'irai voter"
01:27:32 parce que c'est mon devoir mais sans grande conviction
01:27:34 et puis il y a quelques personnes en revanche
01:27:36 qui disent leur inquiétude
01:27:38 à cette situation
01:27:40 qui se demandent un petit peu ce qui va se passer
01:27:42 et qui
01:27:44 espèrent qu'il y aura un barrage
01:27:46 qui va se constituer à l'occasion de ces élections
01:27:48 législatives qui pourraient
01:27:50 amener une majorité au rassemblement
01:27:52 à l'Assemblée Nationale
01:27:54 donc voilà c'est un petit peu disparate
01:27:56 mais les personnes
01:27:58 qui sont vraiment concernées par cette actualité
01:28:00 sont assez rares ce matin
01:28:02 dans les rues de Bourg-en-Jallieu. - Et plutôt inquiets
01:28:04 j'ai l'impression qu'on l'entend
01:28:06 merci beaucoup Noémie Philippot
01:28:08 de notre bureau de Bourg-en-Jallieu
01:28:10 - Avec vous ce matin sur le terrain
01:28:12 mais aussi en nous appelant au 04
01:28:14 16 46 45 45
01:28:16 pour cette émission spéciale
01:28:18 émission en lien avec bien sûr
01:28:20 les élections européennes et résultats des élections européennes
01:28:22 et bien sûr la décision d'Emmanuel Macron
01:28:24 président de la République de dissoudre l'Assemblée Nationale
01:28:26 vous êtes anxieux, vous êtes enthousiastes
01:28:28 à l'idée de pouvoir voter pour les législatives
01:28:30 de faire entendre votre voix si vous considérez
01:28:32 qu'on ne l'a pas entendu jusque là ou à l'inverse
01:28:34 si vous êtes inquiet par ce qu'il se passe
01:28:36 appelez-nous 04 76 46 45 45
01:28:38 le journal arrive dans moins de 2 minutes
01:28:40 il est 8h28
01:28:42 Ici Matin, revient dans un instant
01:28:44 Ici Matin, revient dans un instant
01:28:46 Ici Matin, revient dans un instant
01:28:48 Championnat d'Europe d'athlétisme
01:28:50 en direct sur France 3
01:28:52 se battre contre le chrono
01:28:54 avec les finales du 400 m
01:28:56 et celles du 200 m hommes
01:28:58 se battre contre la gravité
01:29:00 au saut à la perche féminin
01:29:02 et au décathlon
01:29:04 entrée en liste de Kevin Mayer
01:29:06 en quête des minima olympiques
01:29:08 pour Paris 2024
01:29:10 Championnat d'Europe d'athlétisme
01:29:12 ce soir à 20h en direct sur France 3
01:29:14 et sur la plateforme France.tv
01:29:16 et sur la plateforme France.tv
01:29:18 ça ressemble à ça le sommet du Mont Blanc
01:29:24 ça ressemble à ça
01:29:26 super
01:29:28 super
01:29:30 voilà les satellites qui gnottent
01:29:32 donc je sais qu'ils enregistrent des données
01:29:34 Mont Blanc, mesure et démesure
01:29:36 c'est dimanche à 12h55
01:29:38 dans Chroniques d'en haut
01:29:40 Chroniques d'en haut
01:29:42 C'est parti
01:29:44 C'est parti
01:29:46 C'est parti
01:29:48 C'est parti
01:29:50 C'est parti
01:29:52 C'est parti
01:30:12 C'est que du plaisir
01:30:18 Je trouve ça génial
01:30:20 C'est génial comme truc
01:30:22 Voilà
01:30:30 C'est complètement fou
01:30:44 Merci vraiment
01:30:46 Merci
01:30:48 Merci
01:30:50 Merci
01:30:52 8h30 vous écoutez la première radio de proximité en Isère
01:31:00 France Bleu Isère vous regardez France 3 Alpes
01:31:02 Si vous regardez le ciel vous ne verrez pas trop de nuages aujourd'hui
01:31:04 C'est la bonne nouvelle du jour d'un point de vue météo
01:31:06 On vous détaille tout ça en fin de journal
01:31:08 Journal et surtout matinale spéciale Laurent Gallien
01:31:12 Élections et dissolution
01:31:14 Oui après la large victoire du Rassemblement National
01:31:16 hier en France et en Isère
01:31:18 pour le scrutin européen
01:31:20 on a eu l'annonce de la dissolution
01:31:22 de l'Assemblée Nationale par le Président de la République
01:31:24 Alors avant de parler de cette dissolution
01:31:26 qui a occupé une bonne part des réactions
01:31:28 ce matin que vous avez pu entendre
01:31:30 sur France Bleu Isère
01:31:32 on va revenir sur les résultats avec vous Gérard Fourgeau
01:31:34 un des marqueurs en France
01:31:36 et en Isère du scrutin d'hier
01:31:38 c'est la participation
01:31:40 Effectivement la participation était un peu en hausse dans l'ensemble du pays
01:31:42 mais alors très en hausse
01:31:44 dans le département de l'Isère
01:31:46 puisqu'on a voté en Isère à 59%
01:31:48 c'est à dire 7 points de plus que la moyenne nationale
01:31:50 et une première analyse des résultats
01:31:52 permet quand même de voir une corrélation
01:31:54 entre la participation
01:31:56 et le vote pour la liste Jordan Bardella
01:31:58 puisque c'est dans les cantons
01:32:00 où Jordan Bardella
01:32:02 a fait le meilleur score
01:32:04 que la participation
01:32:06 et la plus basse, inversement
01:32:08 où l'abstention est la plus forte
01:32:10 Prenons par exemple les cantons de Roussillon, Charvieux
01:32:12 Morestel, Lille-Dabot
01:32:14 on est sur des taux de participation
01:32:16 entre 50 et 54%
01:32:18 contre je vous l'ai dit tout à l'heure 59% pour l'ensemble du département
01:32:20 inversement
01:32:22 ce sont dans des communes où le score
01:32:24 où le Front National et le Rassemblement National
01:32:26 est le plus bas, comme à Mélan
01:32:28 que l'on trouve des participations
01:32:30 à 63%, ça veut dire
01:32:32 2 électeurs sur 3 qui sont allés voter
01:32:34 c'est la même chose juste si on continue dans le Grésil-Vaudelan
01:32:36 au delà de Mélan
01:32:38 dans le moyen Grésil-Vaudan, Croulx-Villarbonneau et tout
01:32:40 on vote à 62%
01:32:42 puis alors il y a une autre partie, un autre secteur
01:32:44 où on vote très peu et même encore moins
01:32:46 que ce que je vous ai dit tout à l'heure, ce sont certains bastions
01:32:48 de la gauche, voire même des bastions
01:32:50 historiquement communistes où on ne vote qu'à
01:32:52 50% par exemple à Fontaine
01:32:54 et Chirol, 56%
01:32:56 aussi au Pont-de-Clé, voilà
01:32:58 ce que l'on peut tirer comme corrélation entre la participation
01:33:00 et le score de l'analyse Bardella.
01:33:02 - L'abstention profite au Rassemblement National si on veut
01:33:04 la faire résumer
01:33:06 - On peut le dire ainsi
01:33:08 - C'est en tout cas ce qu'on voit dans les chiffres
01:33:10 ce matin après le scrutin
01:33:12 européen d'hier, merci Gérard Fourgeau
01:33:14 je rappelle que vous retrouvez tous les résultats
01:33:16 avec un département de l'Isère toujours un peu
01:33:18 coupé en deux aussi, avec une gauche très forte au sud
01:33:20 mais un Rassemblement National
01:33:22 très puissant au nord, vous retrouvez tout ça
01:33:24 sur francebleu.fr
01:33:26 - Et puis Laurent, nous avons eu beaucoup de réactions ce matin
01:33:28 - Effectivement des réactions, alors, aux résultats
01:33:30 d'hier mais surtout à l'annonce
01:33:32 de la dissolution de l'Assemblée Nationale
01:33:34 par Emmanuel Macron, nouvelles élections
01:33:36 législatives les
01:33:38 30 juin et 7 juillet
01:33:40 prochains, les premiers à réagir
01:33:42 ce matin, le Rassemblement National
01:33:44 en tête d'hier du scrutin européen
01:33:46 nous avions le député de la 6ème
01:33:48 circonscription de l'Isère, Rassemblement National
01:33:50 Alexis Joly, dès 6h30
01:33:52 ce matin, des 7h pardon, pour
01:33:54 commenter les résultats
01:33:56 malgré les sondages il s'est dit surpris par la décision
01:33:58 présidentielle. - Ça a été un vertige
01:34:00 parce qu'en réalité c'est vrai qu'on ne s'y attendait
01:34:02 pas particulièrement, ce que nous souhaitions
01:34:04 c'était que le Président de la République
01:34:06 en tire les conclusions et donc
01:34:08 une dissolution avait été demandée par
01:34:10 Jordan Bardella et ce d'ailleurs depuis plusieurs
01:34:12 semaines. Donc
01:34:14 la force que nous avons eue hier soir c'est d'avoir
01:34:16 au moins contraint le Président de la République à dissoudre
01:34:18 cette Assemblée. - La réaction d'Alexis Joly
01:34:20 député Rassemblement National, autre
01:34:22 député Isère-Roi de la 7ème circonscription
01:34:24 celle de Bièvre-Chambaran, pays de
01:34:26 Roussillon, Yannick Noder,
01:34:28 Les Républicains, ils estiment
01:34:30 que cette dissolution était nécessaire.
01:34:32 - C'était plus possible, je crois que malheureusement
01:34:34 il n'y a eu aucune prise de conscience
01:34:36 depuis le début
01:34:38 de ce quinquennat qu'en fait
01:34:40 il n'y avait pas de majorité à l'Assemblée.
01:34:42 Et en fait on l'a vu texte par
01:34:44 texte, on avait des accords
01:34:46 très à géométrie variable.
01:34:48 Nous, nous avions une position très claire, c'est que
01:34:50 tout ce qui allait dans le bon sens et qui était utile
01:34:52 pour le pays, nous le votions
01:34:54 mais on ne peut pas gouverner
01:34:56 un pays avec des textes
01:34:58 budgétaires, que ce soit le projet de loi de finances
01:35:00 ou le projet de loi de finances d'assurété sociale
01:35:02 qui était plutôt le sujet
01:35:04 de prédilection pour moi, uniquement
01:35:06 à coup de 49.3.
01:35:08 - Yannick Noder qui repart en campagne,
01:35:10 il nous l'a dit aussi ce matin, une campagne qui va être
01:35:12 très courte, on le rappelle, premier tour des
01:35:14 prochaines législatives dans trois semaines.
01:35:16 Marie-Noëlle Batistel était là ce matin également
01:35:18 pour réagir sur France Bleu Isère.
01:35:20 La députée de la quatrième
01:35:22 circonscription de l'Isère, députée
01:35:24 socialiste, c'est une circonscription qui se trouve
01:35:26 au sud du département, on écoute sa réaction.
01:35:28 - J'étais plutôt abasourdie
01:35:30 par cette décision, je n'arrivais
01:35:32 pas à croire que le président
01:35:34 Emmanuel Macron jouait
01:35:36 aux apprentis sorciers comme ceux-là
01:35:38 et que le risque
01:35:40 aujourd'hui, c'est qu'il donne les rênes
01:35:42 du pays à Marine Le Pen
01:35:44 et je peux vous dire que personne
01:35:46 n'était à la fête hier soir
01:35:48 et la gravité de la situation
01:35:50 exige pour tous une forme
01:35:52 d'humilité et je crois que personne ne pouvait
01:35:54 se réjouir de ces résultats
01:35:56 quels qu'ils soient
01:35:58 dans cette soirée d'hier.
01:36:00 - La deuxième question pour le RN, c'est la crainte
01:36:02 de la gauche dans son immense majorité.
01:36:04 Caroline Abadie, députée
01:36:06 Renaissance de la 9ème circonscription
01:36:08 celle de Vienne, répond.
01:36:10 - De toute façon, ça fait deux ans qu'on leur
01:36:12 ouvre le boulevard à l'Assemblée nationale
01:36:14 dans la mesure où on n'arrive jamais
01:36:16 à se mettre d'accord entre républicains, socialistes
01:36:18 et la majorité présidentielle
01:36:20 et que pour autant, comme cette majorité
01:36:22 et vous le savez, pas majoritaire
01:36:24 absolue, on a besoin
01:36:26 on a toujours besoin des socialistes et des républicains
01:36:28 pour faire quelque chose de propre
01:36:30 pour passer nos votes et on n'arrive
01:36:32 jamais à se mettre d'accord sur des textes.
01:36:34 Donc moi je pense qu'on a quelques heures,
01:36:36 quelques jours pour aussi créer
01:36:38 ce moment de cohésion si on veut être
01:36:40 sûr de ne pas laisser le boulevard
01:36:42 au Rassemblement national. - Caroline Abadie,
01:36:44 députée Renaissance Autre, réaction ce matin.
01:36:46 On a fait un peu le tour d'horizon,
01:36:48 un panel de ce que nous avons obtenu
01:36:50 comme réaction ce matin sur France Bleu Isère
01:36:52 et sur France 3 Alpes. Si vous nous regardez
01:36:54 également, vous retrouvez une grande majorité
01:36:56 de ces réactions sur l'application
01:36:58 ici, sur votre smartphone ou encore sur francebleu.fr
01:37:00 dans le reste de l'actualité, on va souligner quand même
01:37:02 d'importantes pluies
01:37:04 hier soir et cette nuit sur
01:37:06 l'Isère qui font notamment qu'une
01:37:08 coulée de boue paralyse, enfin gêne en tout cas
01:37:10 le trafic des trains entre Lyon et Grenoble
01:37:12 au niveau du pays voironné.
01:37:14 Une coulée qui oblige les trains à circuler sur une seule
01:37:16 voie, ce qui fait qu'il y a beaucoup de trains
01:37:18 annulés et le retour à la normale n'est pas annoncé
01:37:20 avant demain du côté de la SNCF.
01:37:22 Il y a également cette intervention des
01:37:24 sapeurs-pompiers hier à Walibi du Grimpe
01:37:26 le groupe d'intervention mieux périlleux
01:37:28 pour dégager des personnes qui étaient restées coincées
01:37:30 au sommet d'un manège, fort heureusement
01:37:32 sans aucun dommage
01:37:34 pour elles. Grosse intervention de pompiers aussi
01:37:36 du côté de la galerie de l'Arlequin
01:37:38 pour un peu plus
01:37:40 grave, un incendie survenu
01:37:42 dans un immeuble du 120
01:37:44 de la galerie de l'Arlequin, immeuble de grande hauteur
01:37:46 on a eu très peur mais il n'y avait personne
01:37:48 dans l'appartement. Et puis un dernier mot
01:37:50 quand même, pour parler de football, il y avait un match de
01:37:52 foot hier, un match amical entre la France
01:37:54 et le Canada, le dernier de préparation avant l'Euro 0-0
01:37:56 entre les Bleus et les Canadiens
01:37:58 on a fait le tour.
01:38:00 La météo Mathieu ?
01:38:02 Et ben c'est pas mal, ça c'est
01:38:04 la bonne nouvelle Laurent, 15 degrés à Grenoble, 14 degrés
01:38:06 à Vienne, 14 degrés à Bourgogne, j'allieu
01:38:08 avec un lundi qui sera donc
01:38:10 la chanson quoi, le lundi
01:38:12 au soleil etc, je la chante pas
01:38:14 - Au soleil cet après-midi quoi - Oui c'est ça, ben ça va
01:38:16 prendre un peu de temps avant de se dégager, vous avez raison
01:38:18 mais dans le courant de la matinée on pourrait déjà voir
01:38:20 on a déjà eu droit à quelques trouées
01:38:22 c'est ce que vous nous dites sur la page Facebook
01:38:24 notamment, Anna
01:38:26 est arrivée, elle nous dit 15 degrés, soleil
01:38:28 et nuages, voilà ce matin pour ce qui est
01:38:30 du ciel, on salue Geneviève également qui
01:38:32 est à la terrasse, 14 degrés
01:38:34 on ne voit pas le ciel, il a plu
01:38:36 beaucoup nous dit-elle, bonne journée
01:38:38 quand même à vous, ben oui effectivement, comme vous l'a dit Laurent
01:38:40 beaucoup de pluie hier et qui ne seront
01:38:42 pas avec nous aujourd'hui, alors le vent va s'éteindre
01:38:44 aussi dans le courant de l'après-midi, on aura des températures
01:38:46 plutôt douces d'ailleurs cet
01:38:48 après-midi pour aller avec ce soleil
01:38:50 23 degrés pour l'agglomération grenobloise, entre 20 et
01:38:52 24 pour le nord de l'Isère et de
01:38:54 18 à 20 pour les massifs
01:38:56 voilà pour les tendances. Pour ce qui est de la
01:38:58 circulation, c'est plutôt calme
01:39:00 d'un point de vue circulation
01:39:02 sur la route, il n'y a pas de problème
01:39:04 à noter, bon un peu de monde à Vienne encore ce
01:39:06 matin en centre-ville, dans le nord-Isère
01:39:08 pas de soucis à noter, même si le trafic
01:39:10 est chargé, sur l'A43
01:39:12 vous circulez quand même
01:39:14 correctement, et puis pour la
01:39:16 circulation à Grenoble également, pas de
01:39:18 problème à vous signaler
01:39:20 un peu de monde sur la rocate sud, rien qu'une sorte
01:39:22 de l'ordinaire, comptez une vingtaine
01:39:24 de minutes pour faire le rondeau jusqu'à
01:39:26 Poisa, important quand même
01:39:28 sur ce qui est de la circulation
01:39:30 le col de la placette est fermé
01:39:32 à cause d'une coulée de boue, voilà, entre Saint-Laurent-Dupont
01:39:34 et Vaurèpes, donc voilà
01:39:36 ça nous a été communiqué, on vous passe l'information
01:39:38 fermée dans les deux sens, et puis
01:39:40 coulée de boue, Laurent vous l'a dit, qui a eu lieu
01:39:42 d'un point de vue ferroviaire, ça circule
01:39:44 très mal en termes de
01:39:46 trains entre Lyon et Grenoble
01:39:48 très très peu de trains, il y en a quelques-uns
01:39:50 mais ça circule sur une voie, donc trafic
01:39:52 très perturbé ce matin, et ça
01:39:54 continuera normalement jusqu'à demain matin
01:39:56 la SNCF nous confirmera
01:39:58 ces informations, et puis nous donnera aussi de nouvelles infos
01:40:00 on vous les donnera tout au long de la journée, appelez-nous
01:40:02 s'il y a des soucis de circulation, on se tient au courant
01:40:04 04 76 46 45 45
01:40:06 Il est 8h40
01:40:08 vous regardez France 3 Alpes, vous écoutez France Blaser
01:40:10 première radio de proximité en Isère
01:40:12 Le 6/9
01:40:14 France Blaiser, Mathieu Montel
01:40:16 Laurent Gagnin et Soazic Pellet également pour l'info
01:40:20 pour cette matinade spéciale où on recueille
01:40:22 vos réactions, on a recueilli également
01:40:24 toutes les réactions des leaders
01:40:26 politiques, des représentants politiques
01:40:28 avec vous, vous avez toutes les infos
01:40:30 tous les chiffres aussi des élections européennes
01:40:32 sur l'application ici
01:40:34 et vous allez encore pouvoir discuter avec nous
01:40:36 au 04 76 46 45 45
01:40:38 pour nous donner votre
01:40:40 sentiment, votre réaction
01:40:42 Christiane est avec nous, elle nous appelle
01:40:44 Deschirol, bonjour Christiane
01:40:46 Oui bonjour à tous
01:40:48 bonjour à vous, alors justement sur cette annonce
01:40:50 de dissolution, vous, vous avez été
01:40:52 complètement surprise
01:40:54 Ah oui, moi je...
01:40:56 il doit être un bon joueur de poker
01:40:58 parce que...
01:41:00 Pour vous c'est dangereux comme choix ?
01:41:02 Oh il craint pas grand chose
01:41:04 il s'en fout, il s'en va dans deux ans
01:41:06 mais il est en train de couler littéralement
01:41:08 dans le pays, faut pas nous faire croire
01:41:10 qu'il a décidé en une demi-heure
01:41:12 il savait très bien ce qu'il faisait
01:41:14 Qu'est-ce que vous voyez vous
01:41:16 dans ce mouvement Christiane ?
01:41:18 Ben je sais pas, je sais pas
01:41:20 ce qu'il cherche, à côté une grosse pagaille
01:41:22 en France, c'est tout ce qu'il va y avoir
01:41:24 une pagaille, et il a bien choisi ses dates
01:41:26 Est-ce que vous pensez pas que
01:41:28 finalement ces élections législatives c'est la possibilité
01:41:30 pour les français de choisir ?
01:41:32 De retourner au jeu, de s'exprimer à nouveau
01:41:34 Vu les dates qu'il a mises
01:41:36 le 30 juin et la semaine d'après
01:41:38 les gens vont partir en vacances
01:41:40 il va y avoir une abstention énorme
01:41:42 pour faire les procurations
01:41:44 tous ceux qui ont essayé
01:41:46 ont dit c'est abominable
01:41:48 enfin il a distribué
01:41:50 l'argent, il continue
01:41:52 des millions à droite, des milliards à gauche
01:41:54 et puis nous
01:41:56 moi j'ai un traitement médical
01:41:58 et ben ils ont divisé le nombre de médicaments
01:42:00 par deux, par boîte
01:42:02 et on paye à chaque fois 1 euro
01:42:04 la boîte
01:42:06 Mais vous, vous irez voter Christiane ?
01:42:08 Oui moi je vais voter parce que je suis là
01:42:10 mais il va y avoir une abstention énorme
01:42:12 Ah il est malin
01:42:14 il est très très malin
01:42:16 On aura entendu votre pronostic
01:42:18 on espère que malgré tout
01:42:20 les gens iront voter et que chacun pourra s'exprimer
01:42:22 C'est vrai que les week-ends de juin
01:42:24 début juillet sont déjà bookés pour beaucoup
01:42:26 Oui exactement
01:42:28 Il va falloir les modifier d'ailleurs
01:42:30 Mais notre politologue nous le disait tout à l'heure
01:42:32 Il est en plein milieu
01:42:34 C'est ce qu'on a dit tout de suite
01:42:36 Il est malin
01:42:38 Il ne veut pas y toucher
01:42:40 Il peut faire des bisous à Biden de ma part
01:42:42 Ben d'accord, écoutez Christiane
01:42:44 le message est passé, on a entendu ça
01:42:46 On vous souhaite une belle journée quand même
01:42:48 et on espère que les gens seront là pour aller voter aux élections législatives
01:42:50 puisque c'est le droit de chacun
01:42:52 de pouvoir le faire
01:42:54 Comme Christiane, vous pouvez aussi nous appeler
01:42:56 c'est une possibilité pour vous
01:42:58 0476 46 45 45
01:43:00 On vous chante "Wonderful Life"
01:43:02 Il est 8h43 et avec vous on continue
01:43:04 de débriefer cette situation
01:43:06 de revenir sur la décision
01:43:08 d'Emmanuel Macron
01:43:10 de dissoudre l'Assemblée Nationale
01:43:12 *Musique*
01:43:28 *Musique*
01:43:48 *Musique*
01:44:16 *Musique*
01:44:40 *Musique*
01:45:08 *Musique*
01:45:18 *Musique*
01:45:38 *Musique*
01:45:58 *Musique*
01:46:18 *Musique*
01:46:38 *Musique*
01:46:48 Black Wonderful Life
01:46:50 à 8h46, merci d'être avec nous
01:46:52 à l'écoute de France Bleu Isère, 1ère radio de proximité
01:46:54 en Isère, vous regardez France 3 Alpes
01:46:56 et avec nous encore jusqu'à 9h, on continue
01:46:58 de vous parler du résultat de ces élections européennes
01:47:00 de la décision d'Emmanuel Macron
01:47:02 de dissoudre l'Assemblée Nationale
01:47:04 et vous pouvez réagir bien sûr à tout cela en nous appelant
01:47:06 à 8h46, 8h45, 8h45
01:47:08 *Musique*
01:47:10 Ici Matin, revient dans un instant
01:47:12 *Musique*
01:47:14 *Musique*
01:47:16 *Musique*
01:47:18 *Musique*
01:47:20 Cette semaine, je vous conseille le Festival
01:47:22 des 7 Collines, une large
01:47:24 palette d'artistes y seront présents
01:47:26 au programme Danse, Musique et Performance
01:47:28 pour son 30ème anniversaire
01:47:30 le Cirque Moderne se fera la part belle
01:47:32 Rendez-vous du 22 juin
01:47:34 au 8 juillet à Saint-Etienne
01:47:36 *Musique*
01:47:38 *Musique*
01:47:40 Zoom sur le Vercors Music Festival
01:47:42 une 10ème édition
01:47:44 placée sous le signe du métissage
01:47:46 3 jours de festivité au coeur
01:47:48 d'une nature préservée, au son
01:47:50 de Kezia Jones, Ash Burns
01:47:52 ou encore Asian Deplondation
01:47:54 Rendez-vous du 5 au 7 juillet
01:47:56 à Outran
01:47:58 *Musique*
01:48:00 Enfin, ne ratez pas les mots à la bouche, lisez
01:48:02 la musique, lecture de chansons
01:48:04 et biographie d'artistes légendaires
01:48:06 Ce sera le 21 juin
01:48:08 à la médiathèque de Jaude à Clermont-Ferrand
01:48:10 Sortez, découvrez,
01:48:12 vibrez !
01:48:14 *Musique*
01:48:16 *Musique*
01:48:18 *Musique*
01:48:20 *Musique*
01:48:22 8h48
01:48:24 dans le prochain journal, on reviendra
01:48:26 bien sûr, Suazick Pelé, sur le résultat
01:48:28 de ses élections et sur la décision d'Emmanuel Macron
01:48:30 Oui, tout à fait, la dissolution
01:48:32 de l'Assemblée Nationale, ce qui va
01:48:34 vouloir dire de nouvelles élections législatives
01:48:36 On fera point sur ce
01:48:38 calendrier un petit peu accéléré
01:48:40 dans le prochain journal à 9h, on vous expliquera
01:48:42 comment ça se passe
01:48:44 Mais avant cela, on va pouvoir revenir sur les résultats
01:48:46 d'hier soir. Bien sûr, parce que c'est
01:48:48 la cause de tout ça, évidemment
01:48:50 les résultats de ces élections
01:48:52 européennes, au niveau
01:48:54 national, au niveau local, avec vous
01:48:56 Gérard Fourgeau, avec, pour
01:48:58 commencer, les particularités
01:49:00 du vote iséraux. - Effectivement, il y a
01:49:02 deux grandes particularités en Isère
01:49:04 c'est la participation qui est bien
01:49:06 supérieure de 7 points dans le département de l'Isère
01:49:08 59% des Isérois sont allés voter
01:49:10 et puis le fait que la liste
01:49:12 Bardella fait plus que
01:49:14 dans l'ensemble du pays. - Effectivement, on est
01:49:16 à 31,5% pour
01:49:18 la liste de Jordan Bardella au niveau national
01:49:20 35,5% au
01:49:22 niveau local. - Effectivement, 35%
01:49:24 en Isère, à tel point que
01:49:26 le seul député
01:49:28 Rassemblement National
01:49:30 en Isère est même presque surpris.
01:49:32 - Ça a été un vertige, parce qu'en réalité
01:49:34 on ne s'y attendait pas particulièrement
01:49:36 ce que nous souhaitions, c'était
01:49:38 que le Président de la République en tire
01:49:40 les conclusions et donc
01:49:42 une dissolution avait été demandée par Jordan Bardella
01:49:44 et ce d'ailleurs depuis plusieurs semaines.
01:49:46 - Effectivement, donc
01:49:48 on est sur une
01:49:50 dissolution de l'Assemblée Nationale qui fait
01:49:52 suite à ces résultats d'élections
01:49:54 mais aussi à l'incertitude
01:49:56 de la situation de l'Assemblée Nationale où
01:49:58 le Président de la République n'a pas de majorité.
01:50:00 - Effectivement, c'est aussi pour ça
01:50:02 qu'il a lancé ces
01:50:04 élections législatives un petit peu anticipées,
01:50:06 cette dissolution de l'Assemblée Nationale.
01:50:08 Il n'a pas de majorité absolue
01:50:10 depuis deux ans à l'Assemblée
01:50:12 Nationale et puis une motion
01:50:14 de censure arrivait à l'automne
01:50:16 par les Républicains
01:50:18 qui auraient très certainement été votés
01:50:20 par le Rassemblement National et puis par
01:50:22 la gauche. - Et qui auraient fait tomber le gouvernement
01:50:24 à tel point que Yannick Neder
01:50:26 qui était sur l'antenne tout à l'heure, effectivement,
01:50:28 trouve qu'on pouvait bien échapper à cette
01:50:30 dissolution. - C'était plus possible
01:50:32 je crois que malheureusement il n'y a eu aucune prise
01:50:34 de conscience depuis le début
01:50:36 de ce quinquennat
01:50:38 qu'en fait il n'y avait pas de majorité
01:50:40 à l'Assemblée.
01:50:42 - Mais vous l'avez dit Gérard au début,
01:50:44 l'autre particularité
01:50:46 en Isère d'hier soir
01:50:48 c'est la participation très forte.
01:50:50 Est-ce que c'est une bonne nouvelle ?
01:50:52 - Effectivement, ça veut dire que les Iséraux
01:50:54 se sont mobilisés mais de manière différente
01:50:56 entre le Nord et le Sud-Isère
01:50:58 entre les cantons
01:51:00 où on a voté massivement Jordan Bardella
01:51:02 et les autres. Alors je vous donne quelques chiffres
01:51:04 par exemple
01:51:06 la liste de Jordan Bardella
01:51:08 fait son meilleur score par exemple dans le canton de Morestelle
01:51:10 48% des électeurs
01:51:12 donc un électeur sur deux qui s'est déplacé à voter
01:51:14 pour la liste de Jordan Bardella, encore 42%
01:51:16 à Roussillon, 42%
01:51:18 à La Verpillère, 41% à La Bièvre
01:51:20 et ça recolle quasiment
01:51:22 la participation
01:51:24 c'est-à-dire que dans ces
01:51:26 cantons que je viens de vous citer, on a voté
01:51:28 entre 52 et 54%
01:51:30 c'est-à-dire entre
01:51:32 5 à 7 points de moins
01:51:34 que la moyenne du département
01:51:36 alors qu'inversement, ce sont
01:51:38 bien dans les cantons, pour ne parler
01:51:40 que de cantons ou de grosses communes
01:51:42 où la liste Bardella fait
01:51:44 le score le plus bas, c'est-à-dire par exemple
01:51:46 18% pour la liste Bardella
01:51:48 et 63% de participation
01:51:50 un électeur sur deux. - Donc on peut en déduire
01:51:52 que ce sont plutôt les électeurs
01:51:54 du Rassemblement National qui se sont
01:51:56 mobilisés hier pour ces
01:51:58 élections européennes, résultat
01:52:00 qui ont provoqué, on peut le dire,
01:52:02 la dissolution de l'Assemblée Nationale, décidée
01:52:04 par Emmanuel Macron. Merci beaucoup Gérard.
01:52:06 - Merci. On continue bien sûr de
01:52:08 discuter avec vous, au 04 76
01:52:10 46 45 45 pour réagir
01:52:12 et pourquoi pas analyser aussi
01:52:14 ces élections et les décisions,
01:52:16 la décision d'Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée Nationale.
01:52:18 Yves est avec nous du Pont-de-Clay. Bonjour Yves.
01:52:20 - Oui, bonjour à tous.
01:52:22 - Yves, pour vous, alors
01:52:24 cette situation, c'est le
01:52:26 résultat du ras-le-bol des Français.
01:52:28 - Pour moi, c'est tout à fait, c'est
01:52:30 les Français se sont
01:52:32 servis de ces Européennes pour se
01:52:34 débarrasser du macronisme qu'on ne supporte plus
01:52:36 entre les 49-3,
01:52:38 le prix du gaz et tout, et en même temps
01:52:40 des partis toujours classiques, la France
01:52:42 insoumise qui veut régulariser tous les
01:52:44 émigrés, qui fait
01:52:46 la foire à l'Assemblée Nationale,
01:52:48 les écolos qui veulent plus de voitures,
01:52:50 les ZFE et tout,
01:52:52 et puis tout le reste, quoi. C'est un ras-le-bol,
01:52:54 et les Français, dont je fais partie, se sont servis de ça
01:52:56 pour se débarrasser de tout ces bons
01:52:58 riens, et les socialistes que...
01:53:00 J'étais un ancien socialiste, et je n'oublie pas
01:53:02 que c'est M. Hollande
01:53:04 qui nous a filé Macron. Voilà. Voilà
01:53:06 pourquoi toutes ces histoires. - Ce qui veut dire que
01:53:08 Yves, là, vous attendez avec impatience
01:53:10 l'élection législative ? - Eh ben, oui,
01:53:12 mais non, je suis surtout content
01:53:14 qu'on se
01:53:16 débarrasse un peu de tous ces partis,
01:53:18 des macronismes en plus, et en plus, hier soir,
01:53:20 j'ai été outré sur une chaîne de
01:53:22 télévision de 24/24
01:53:24 qui une espèce de...
01:53:26 une ancienne députée d'une vingtaine d'années,
01:53:28 elle a une petite merdeuse qui dit que le Front National
01:53:30 a... Donc, ceux qui ont
01:53:32 voté par National, ont fait partie de la voix FNSS,
01:53:34 quoi, sur CW News.
01:53:36 Je suis outré. - On va essayer de rester
01:53:38 poli, quand même, Yves, à l'antenne.
01:53:40 - Non, mais... - Non, mais on a bien compris,
01:53:42 on a bien compris que vous en aviez ras-le-bol, en tout cas,
01:53:44 et qu'effectivement,
01:53:46 on a compris aussi que pour vous, il ne restait plus qu'une
01:53:48 solution. Si tous les partis traditionnels
01:53:50 ayant été au pouvoir jusque-là sont à jeter,
01:53:52 on voit très bien
01:53:54 où et ce que veulent les Français, selon vous.
01:53:56 - Je ne sais pas ce que je vais faire
01:53:58 au législatif, parce que je ne sais encore pas
01:54:00 si je vais voter, mais je pense que les Français
01:54:02 se sont servis des Européennes
01:54:04 pour se débarrasser en premier du macronisme. - On le sent tout à fait.
01:54:06 - Yves, la question que j'aimerais vous poser,
01:54:08 c'est, ils veulent quoi, les Français, finalement,
01:54:10 selon vous ? Qu'est-ce qu'ils attendent ?
01:54:12 - Les Français, ben, ils veulent
01:54:14 moins d'inflation, moins de prix
01:54:16 des énergies. On est massacrés.
01:54:18 On n'est plus, on n'en peut plus.
01:54:20 On n'en peut plus, c'est pas possible.
01:54:22 Et puis peut-être moins d'immigration, moins d'argent balancé
01:54:24 de partout, je ne sais pas combien de milliards
01:54:26 pour que la Seine soit plus propre
01:54:28 et tout, pour faire plonger
01:54:30 le soi-disant Macron et puis la merde
01:54:32 Paris. À un moment, c'est bon, quoi.
01:54:34 Faut faire des chanteurs qui vont me dire, "chantez, c'est l'ignoble"
01:54:36 pour 1,7 million d'euros.
01:54:38 Je sais pas, je sais pas. Non, mais vous comprenez,
01:54:40 on ne peut plus. Et puis nous, on fait
01:54:42 des courses, on regarde tous les prix et on prend
01:54:44 toutes les marques bases pour
01:54:46 s'en sortir à la fin du mois. On n'en peut plus.
01:54:48 Voilà ce que c'est l'exaspération que l'on peut faire pour les Français.
01:54:50 - Yves, on a bien compris votre alcool.
01:54:52 - Merci. - Mais comme l'a dit Laurent,
01:54:54 on rappelle que tout se fait dans le respect
01:54:56 de chacun et de chacune. Voilà.
01:54:58 - C'était juste pour l'utilisation d'un mot,
01:55:00 Yves. - Voilà, exactement. - Mais on vous remercie
01:55:02 de nous avoir appelé, en tout cas, du Pont-de-Clay pour faire
01:55:04 part justement de ce ras-le-bol que
01:55:06 beaucoup de Français ont dû, effectivement,
01:55:08 partager hier. - Tout à fait.
01:55:10 Vous pourrez bien sûr continuer de discuter
01:55:12 sur notre page Facebook. Mais avant
01:55:14 de continuer de vous accompagner, on va retrouver
01:55:16 notre spécialiste santé, le Dr Kirzak,
01:55:18 comme chaque matin, il est sur France Bleue.
01:55:20 Et on vous retrouve ce matin pour nous inviter à
01:55:22 danser. Tiens donc, bonjour docteur. - Bonjour
01:55:24 à toutes et à tous. La danse est bien plus qu'une simple
01:55:26 activité artistique ou de loisir. Elle a
01:55:28 de nombreux avantages pour le corps, évidemment.
01:55:30 Et je vais vous en parler pour la santé, c'est excellent.
01:55:32 Mais aussi pour l'esprit. Vous pouvez faire ce que vous voulez.
01:55:34 La danse classique, la salsa,
01:55:36 la zumba, du hip-hop. Bref, c'est
01:55:38 selon vos choix. Mais quand je parlais de
01:55:40 renforcement de la santé, c'est le renforcement des
01:55:42 muscles. Ça va améliorer
01:55:44 la posture aussi, parce que ça va solliciter
01:55:46 les différents groupes musculaires. On imagine
01:55:48 bien qu'en plus, il faut être un peu coordonné
01:55:50 quand on danse. Donc la coordination motrice,
01:55:52 l'équilibre, et en plus,
01:55:54 si on fait travailler les muscles, on fait travailler la circulation
01:55:56 sanguine. Donc ça, c'est très bon.
01:55:58 On parlait de posture. La posture,
01:56:00 grâce aux étirements, grâce au gainage abdominal
01:56:02 et à la respiration, tout ça, ça va
01:56:04 permettre de diminuer les douleurs,
01:56:06 notamment si vous souffrez de maux de dos.
01:56:08 Et la danse classique en particulier va garantir
01:56:10 un bon tonus musculaire.
01:56:12 Je vous parlais de l'esprit. Allez, réduction du stress,
01:56:14 évidemment, et de la dépression. Il y a des études
01:56:16 qui montrent même que ça libère des hormones
01:56:18 du bonheur, telles que la sérotonine, la dopamine,
01:56:20 les endorphines. Et pour profiter de tous
01:56:22 ces bienfaits, il faut danser 30 à 45
01:56:24 minutes. Finalement, c'est un bon moyen et en plus
01:56:26 ludique d'évacuer les tensions et le stress
01:56:28 du quotidien. On parle un peu de coeur aussi,
01:56:30 la protection cardiovasculaire. Pareil,
01:56:32 une étude australienne qui a révélé que les
01:56:34 personnes qui dansent régulièrement souffrent
01:56:36 moins de maladies cardiovasculaires
01:56:38 que les autres. Et en particulier, la Zumba,
01:56:40 justement, dont je vous parlais, la danse aérobique,
01:56:42 ça en fait partie. Eh bien, c'est
01:56:44 particulièrement bénéfique pour le coeur et les
01:56:46 capacités respiratoires. Il ne reste plus qu'à
01:56:48 enfiler vos chaussures d'anse et protéger votre
01:56:50 coeur. Toutes les danses sont bien faites. On choisit comment ?
01:56:52 Choisissez un style de danse
01:56:54 qui vous passionne, que ce soit de la danse de salon,
01:56:56 du hip-hop, du flamenco, du ballet. L'essentiel,
01:56:58 c'est de vous amuser et de bouger.
01:57:00 Et après, de s'y tenir. C'est important,
01:57:02 la régularité, c'est une à deux séances
01:57:04 hebdomadaires d'une heure environ.
01:57:06 Et puis, écoutez votre corps. Adaptez la fréquence,
01:57:08 adaptez en fonction de votre niveau de
01:57:10 forme physique. Alors attention,
01:57:12 il y a quand même certaines précautions, notamment si vous avez des
01:57:14 problèmes cardiovasculaires, respiratoires ou des troubles
01:57:16 articulaires. Posez la question à votre médecin.
01:57:18 Et puis, évitez les mouvements brusques. Si vous souffrez
01:57:20 de douleurs chroniques, de blessures, l'idée
01:57:22 n'est pas d'aggraver cette blessure.
01:57:24 Donc là, dansez quasi sans contre-indication.
01:57:26 C'est une activité qui est complète. Vous allez allier
01:57:28 le plaisir, la santé, le bien-être.
01:57:30 Enfilez vos chaussons et laissez-vous en porter par la
01:57:32 musique. En plus, d'ici là, portez-vous bien.
01:57:34 Merci docteur. On va enfiler nos chaussons, Laurent.
01:57:36 Ça vous va ? Oui, oui. J'ai repensé aux
01:57:38 mouvements brusques et la tectonique. Je ne sais pas pourquoi je...
01:57:40 Ça vous irait très bien. Dansez-nous la tectonique
01:57:42 pour être en forme. Mais attention
01:57:44 aux voisins aussi. Exactement.
01:57:46 Merci à vous, ce matin, d'avoir participé
01:57:48 à cette édition spéciale que nous vous avons
01:57:50 mis à disposition. On continue bien sûr
01:57:52 de vous accompagner toute la journée sur France Bleu Isère.
01:57:54 Vous pourrez nous retrouver demain sur
01:57:56 France 3 Alpes à partir de 7h jusqu'à
01:57:58 9h. En tout cas, merci de vos témoignages.
01:58:00 Merci de cette discussion qu'on a pu
01:58:02 avoir ensemble. On continue d'en parler avec

Recommandations