• il y a 6 mois
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00:00:00 Vous êtes bien sur Vieste là.
00:00:02 *Générique*
00:00:04 *Générique*
00:00:06 Ici c'est France Bleu RCFM, à la radio, sur l'appli, sur les réseaux, internet et sur France 3 Corse Vieste là.
00:00:13 Soyez les bienvenus sur les ondes d'RCFM, on est ravis de vous accueillir et également sur Vieste là, bienvenue.
00:00:18 C'est la matinale d'RCFM, il est 7h.
00:00:20 *Générique*
00:00:22 Une matinée très politique avec le Rassemblement National qui rafle la mise aux européennes et puis Emmanuel Macron qui annonce la dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:00:29 Alors que le RN savourait hier sa victoire avec 31,47% des suffrages, le Président de la République, conformément d'ailleurs aux demandes de Jordan Bardella,
00:00:38 a finalement décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale et de rappeler aux urnes les électeurs les 30 juin et 7 juillet.
00:00:45 J'ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote.
00:00:51 Je dissous donc ce soir l'Assemblée Nationale.
00:00:55 Cette décision est grave, lourde, mais c'est avant tout un acte de confiance.
00:01:02 Confiance en vous mes chers compatriotes, en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui-même et pour les générations futures.
00:01:12 Confiance en notre démocratie.
00:01:15 Que la parole soit donnée au peuple souverain, rien n'est plus républicain.
00:01:20 Alors nous reviendrons bien sûr sur cette dissolution dans le cours de cette édition, mais tout d'abord restons sur les résultats de cette élection.
00:01:28 Avant de revenir sur la Corse, le RN est en tête donc.
00:01:31 La liste de Valérie Hayé pour la majorité présidentielle obtient au niveau national 14,56% des aveux pour Emmanuel Macron.
00:01:39 Derrière le bon score quand même de la gauche de Raphaël Glucksmann avec 13,80.
00:01:43 LFI Manon Aubry obtient 9,87.
00:01:45 Les LR de François-Xavier Bellamy un peu plus de 7%.
00:01:48 Puis les écolos Marion Maréchal passent également la barre des 5%.
00:01:52 Le parti majoritaire reste quand même l'abstention, 48% au niveau national, un peu plus de 56% en Corse.
00:01:58 Alors en Corse, le trio tête est le même qu'au niveau national, vous allez voir ça dans quelques instants.
00:02:03 Avec également et comme sur la plupart des scrutins nationaux d'ailleurs depuis quelques années, une vague RN y compris dans les plus petites communes.
00:02:09 On fait le point avec vous Patrick Vincigouère.
00:02:11 Eh bien pour une fois Caroline, pas de particularisme corse à ces élections. C'est le Rassemblement National qui triomphe avec un score plus élevé encore que sur le reste du territoire, 41%.
00:02:22 C'est ici non pas deux mais trois fois le nombre de voix totalisé par la liste de la majorité présidentielle.
00:02:29 Jordan Bardella finit en tête dans toutes les grandes villes.
00:02:33 Ajaccio 45%, Bastia 42%, Porto Vecchio 36%, Bigouille 55%, Corté 41%, Borgue 40%, etc.
00:02:42 Seul Bonifacio fait de la résistance et place en tête la liste de Valérie Ayé sur laquelle figurait Jean-Charles Lorscoult, le maire de la commune.
00:02:52 Ceci expliquant cela conséquence Nathalie Antonin sur la liste RN est la seule corse qui siégera à Strasbourg.
00:03:00 Forte poussée de Jordan Bardella donc dans l'île comme ailleurs avec en bonus la liste reconquête de Marion Maréchal qui fait plus de 8%.
00:03:10 Un électeur corse sur deux hier a voté extrême droite.
00:03:14 Le parti socialiste emmené par Raphaël Luxman totalise tout de même 9%.
00:03:20 LR, Les Républicains, 7%.
00:03:22 A noter aussi chez nous le bon résultat de Jean Lassalle, plus de 5%.
00:03:27 Il était à la tête de la liste Alliance Rural.
00:03:30 Bref, pas de véritable particularisme hormis l'abstention.
00:03:34 Un plus élevé mais un paradoxe.
00:03:36 Une île qui vote nationaliste corse aux élections locales et qui vote extrême droite aux élections nationales.
00:03:43 Cela a toujours existé mais là cela s'accentue.
00:03:45 Alors Patrick, on va aller un petit peu plus loin que ces résultats pour ces européennes.
00:03:50 On va parler d'une conséquence importante.
00:03:52 Emmanuel Macron a annoncé hier la dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:03:55 Retour aux urnes.
00:03:57 Et pour la Corse, la conséquence majeure reste l'impact sur le processus d'autonomie de l'île.
00:04:02 Sinon mort aujourd'hui, le processus d'autonomie est mis entre parenthèses.
00:04:07 Puisque la vie parlementaire après la dissolution annoncée hier soir par Emmanuel Macron s'arrête le temps de la campagne.
00:04:14 La mission spécifique sur l'évolution institutionnelle de l'île, par exemple,
00:04:18 mise en place il y a moins d'un mois avec à sa tête Jean-Félix Aquavive, n'est plus.
00:04:23 Il n'a pas encore commencé ses auditions.
00:04:25 Et puis surtout il faut attendre les résultats de ces législatives.
00:04:29 Qui l'emportera ? Avec une majorité absolue ou une majorité relative.
00:04:33 Si l'extrême droite qui compte aujourd'hui 88 députés confirme sa percée spectaculaire,
00:04:39 le projet d'autonomie tel qu'il a été voté en tout cas par l'Assemblée de Corse fin mars sera sans doute abandonné.
00:04:46 Le RN n'a jamais caché son opposition.
00:04:48 Ce qui, on l'a remarqué, n'a pas empêché les Corses de le plébisciter.
00:04:53 On remarquera d'ailleurs que la liste Europe Territoires et Ecologie,
00:04:56 sur laquelle figurait le nationaliste Philippe Meignet de Région Peuple Solidaire soutenu par François Alphonse,
00:05:03 a fait moins de 1%.
00:05:05 Les autres nationalistes, il est vrai, et Gilles Sémillon en particulier, n'ont soutenu personne.
00:05:10 Alors avec ces résultats, vous l'avez dit Patrick, une insulaire va siéger donc au Parlement européen.
00:05:14 Il s'agit de Nathalie Anton, à 24ème sur la liste conduite par Jordan Bardella.
00:05:18 En Corse comme ailleurs, le RN est donc sorti en tête dans la plupart des communes,
00:05:22 même dans des fiefs nationalistes ou de droite.
00:05:24 En direct avec nous, François Fillon, y délégué du RN, bonjour.
00:05:28 Bonjour.
00:05:29 La liste de Jordan Bardella fait 31,47% au niveau national.
00:05:34 En Corse, elle fait mieux encore, 40,76%.
00:05:38 Première réaction en direct de ce matin avec vous.
00:05:42 Vous attendiez un tel raz-de-marée sur l'île, François Fillon ?
00:05:45 Moi personnellement oui, puisque j'ai fait une campagne depuis 6 mois sur le terrain.
00:05:50 C'est-à-dire qu'on a traversé tous les villages, on a discuté avec les gens.
00:05:53 Je remercie les gens pour leur accueil, pour leur ouverture au débat.
00:05:58 C'était une campagne extraordinaire et je peux vous dire que ça n'a rien à voir avec
00:06:02 quelques-unes des gens qui se seraient trompés.
00:06:04 Contrairement à chaque fois à ce qu'on dit sur le RN en Corse,
00:06:07 nous avons vraiment été considérés comme à l'extrême droite,
00:06:10 nous avons été considérés comme des gens du changement,
00:06:13 des gens qui ont besoin que ce pays respire.
00:06:15 Je rappelle que ce pays est à genoux, 3100 milliards de dettes,
00:06:19 une immigration incontrôlée, des prix qui flambent tous les jours
00:06:23 et des familles entières qui n'arrivent plus à se nourrir ou à se chauffer.
00:06:26 Ça c'est un constat et aujourd'hui il fallait changer de cap.
00:06:30 François Fillon, il est...
00:06:31 Je pense que l'Europe, au lieu de parler de pacte migratoire,
00:06:33 il aurait mieux de parler de pacte de co-développement.
00:06:36 Comment on permet à ces pays que l'on pille en Afrique avec...
00:06:39 François Fillon, on ne va pas refaire les européennes,
00:06:42 d'autant que le triomphe du RN a été éclipsé par la dissolution.
00:06:51 Revenons en Corse, est-ce que le RN, chez nous,
00:06:54 partira le 30 juin dans les 4 circonscriptions de Corse, aux législatives ?
00:06:59 Bien sûr, bien sûr, nous y étions déjà la dernière fois.
00:07:02 On avait noté notre progression à 13% sur toute la région.
00:07:05 Je l'ai dit l'autre jour sur votre plateau,
00:07:07 nous sommes situés aujourd'hui entre 18 et 20%
00:07:10 si demain il y avait une territoriale.
00:07:12 Donc je pense que nous avons tout à notre place.
00:07:14 Et les gens savent pourquoi ils ont voté.
00:07:16 Ils ont voté parce qu'ils sont réticents sur le statut d'autonomie,
00:07:19 alors que nous, nous proposons une décentralisation.
00:07:21 Il faut ramener la respiration démocratique en Corse.
00:07:24 On en a besoin.
00:07:25 Les gens ont besoin de savoir où on va et comment.
00:07:27 Et pas faire une feuille blanche où on dit
00:07:29 "l'autonomie va vous remplir le frigidaire", c'est une hérésie.
00:07:32 Donc on a besoin d'avancer dans la sérénité.
00:07:34 C'est le message que les gens ont compris.
00:07:36 Ils ne sont pas prêts à faire un grand saut dans le grand vide.
00:07:38 Les candidats sont déjà connus.
00:07:40 Vous serez candidat une nouvelle fois dans la deuxième circonscription de Corse du Sud.
00:07:44 Il n'y aura plus Nathalie Antonin dans la première
00:07:47 puisqu'elle a été élue au Parlement européen.
00:07:49 Les autres noms sont connus ?
00:07:51 Ils sont connus à l'interne.
00:07:53 On va valider aujourd'hui puisqu'on attend quand même la décision du Bureau national.
00:07:56 Est-ce qu'il y a une ouverture ?
00:07:58 Est-ce qu'on fait des alliances ?
00:08:00 Donc on parle de choses sérieuses
00:08:02 parce qu'on parle de la foire aujourd'hui,
00:08:04 de réparer la France qui va mal.
00:08:06 On ne dit pas qu'on va tout changer.
00:08:08 On dit qu'on consolidera tout ce qui va bien
00:08:10 mais on va réparer tout ce qui ne va plus.
00:08:12 Merci François Fillon d'avoir été en direct avec nous ce matin.
00:08:15 Alors Valérie Ayel, pour la majorité présidentielle,
00:08:18 fait 14,56% au niveau national,
00:08:20 bien loin derrière Jordan Bardella.
00:08:22 Un peu moins en Corse, 13,28% des aveux
00:08:25 pour le Président de la République
00:08:27 qui a décidé d'y souder l'Assemblée nationale.
00:08:29 Coma Ghosini, bonjour.
00:08:31 Bonjour.
00:08:33 Vous êtes le représentant en Corse de Renaissance.
00:08:36 Camouflé difficile aujourd'hui à digérer ce matin ?
00:08:40 Bien sûr, on ne va pas se cacher derrière notre petit doigt.
00:08:43 C'est une immense déception.
00:08:45 Mais c'est une immense déception plus largement
00:08:47 pour tous les pro-européens.
00:08:49 Quand vous avez l'extrême droite à ce niveau-là,
00:08:51 quand vous avez l'extrême gauche aussi
00:08:53 qui a beaucoup rattrapé le score de Raphaël Glucksmann,
00:08:57 je crois que personne ne peut être content.
00:08:59 Et vous citiez les scores en Corse,
00:09:02 de listes soutenues par certaines personnalités politiques,
00:09:06 encore une fois pro-européennes aussi.
00:09:08 Je pense à la liste où figurait le candidat nationaliste
00:09:12 soutenu par François Alfonte qui est à 1%.
00:09:15 Je ne vois pas bien qui, à part le RN,
00:09:18 peut se réjouir d'une victoire aujourd'hui.
00:09:21 Et c'est tout le sens d'ailleurs de la dissolution
00:09:24 décidée par Emmanuel Macron.
00:09:26 - Puisque vous parlez de dissolution comme Agostine,
00:09:29 on va se projeter.
00:09:30 Comment entendez-vous en trois semaines inverser la tendance ?
00:09:33 Ça va être compliqué.
00:09:35 - Vous savez, on a fait une campagne,
00:09:38 c'était une campagne de faux-semblants.
00:09:40 Certains partis politiques changent d'idée.
00:09:45 On se cache derrière la popularité d'un homme.
00:09:49 On fait des déclarations à l'emporte-pièce.
00:09:51 On mit sur le fait que les européennes intéressent moins
00:09:54 pour présenter le vote comme l'occasion d'un vote défouloir.
00:09:58 En démocratie, il n'y a pas de vote défouloir.
00:10:00 Ce n'est pas vrai. Le vote, ça a des conséquences.
00:10:02 - Mais vous ne répondez pas vraiment à ma question.
00:10:04 - Et c'est ça.
00:10:05 - Très concrètement, très concrètement,
00:10:08 comme Agostine, très concrètement,
00:10:10 il y a quelques heures, me semble-t-il,
00:10:12 le parti Renaissance a annoncé qu'il accordera son investiture
00:10:15 à tous les députés sortant, se situant dans le camp républicain.
00:10:19 C'est-à-dire, y compris à des socialistes ou des écologistes.
00:10:23 Parce qu'on va être dans la clarté.
00:10:26 Parce qu'on va être dans la clarté.
00:10:27 Quand vous avez le projet du Rassemblement National qui est à 30%,
00:10:31 il faut être extrêmement clair.
00:10:33 Qui est avec nous ? Qui est contre nous ?
00:10:36 Avec qui on a des nuances ?
00:10:38 Avec qui on a des divergences de fonds ?
00:10:40 C'est ça, en fait, la question qui va être posée fin juin, le 30 juin.
00:10:45 C'est quelle majorité à l'Assemblée Nationale ?
00:10:48 Et quelle coalition aussi, peut-être ?
00:10:50 À un moment donné, il faut que la France et que nous mûrissions collectivement.
00:10:54 Dans tous les pays d'Europe, il y a des coalitions.
00:10:56 - Vous chaminez donc vers un gouvernement d'union nationale ?
00:11:00 - Mais ce n'est pas forcément...
00:11:01 Non, ce ne sera pas un gouvernement d'union nationale.
00:11:03 - Une large coalition, on va dire.
00:11:05 - Je ne pense pas qu'il faille reprendre le terme.
00:11:07 Ce n'est même pas une large coalition.
00:11:09 C'est, à un moment donné, une coalition de pro-européens,
00:11:11 de personnes qui veulent faire avancer la France,
00:11:13 de réformistes, de personnes qui défendent aussi l'autorité,
00:11:17 l'ordre, face à l'extrême gauche et face à l'extrême droite.
00:11:21 Et pardonnez-moi, mais c'est ce qui se passe dans la plupart des pays européens.
00:11:25 C'est ce qu'on va tracer en même moment avant le Parlement européen ce soir.
00:11:28 - Mais ce n'est pas une tradition française.
00:11:30 Dernière question, Koko Magosti, avec une réponse rapide.
00:11:32 En Corse, Renaissance sera présent ?
00:11:36 - Mais en Corse, Renaissance sera présente,
00:11:38 comme ça a toujours été le cas depuis la création du parti.
00:11:41 Maintenant, de la même manière que sur le continent,
00:11:44 effectivement, il va y avoir une discussion avec les partis réformistes,
00:11:48 avec les partis qui veulent faire avancer.
00:11:50 Mais je veux dire ici quelque chose de très important.
00:11:53 Il faut que chacun prenne ses responsabilités.
00:11:55 Quand on a à l'exécutif des gens qui se gargarisent de lutter contre l'extrême droite,
00:11:59 là, ils avaient une occasion aux européennes.
00:12:01 Ils ne l'ont pas fait. Ils ne l'ont pas fait quand on voit le résultat.
00:12:04 Ils ont eu l'occasion, le 30 juin aussi,
00:12:06 de montrer ce que veut dire leur combat contre l'extrême droite.
00:12:10 - On verra ça le 30 juin.
00:12:11 Merci, comme à Goscinny, d'avoir été en direct avec nous.
00:12:14 Donc la dissolution de l'Assemblée nationale,
00:12:16 elle est tombée comme un coup près, prenant de court tout le monde.
00:12:19 Chez nous, nos quatre députés, comme les autres candidats d'ailleurs,
00:12:22 vont devoir repartir en campagne.
00:12:23 Campagne courte, seulement trois semaines.
00:12:25 Du côté de Michel Castellani, député de la première circonscription de la Haute-Corse,
00:12:29 on se dit étonnés quand même par ce choix du président de la République,
00:12:32 mais prêts à repartir au combat pour les prochaines législatives.
00:12:35 - Je pensais plutôt que le président allait annoncer une nouvelle politique,
00:12:39 davantage de solidarité, davantage de politique sécuritaire
00:12:43 et davantage de politique de la santé.
00:12:45 Bon, il a pris une décision qui est différente, pour un practe.
00:12:48 - Est-ce que vous serez candidat à votre propre succession
00:12:52 et comment on travaille dans un laps de temps aussi court ?
00:12:55 - Écoutez, là c'est un peu tôt.
00:12:57 Moi je pense que je suis dans l'état d'esprit, effectivement,
00:13:00 de défendre ce que j'ai fait.
00:13:02 Je suis prêt, moi, à me représenter devant le corps électoral,
00:13:05 sans prétention particulière, mais sans honte non plus.
00:13:08 Je suis adossé à mes deux années de travail continu,
00:13:11 où je pense avoir représenté de façon digne notre circonscription
00:13:15 et mes électeurs et la Corse en général,
00:13:18 avoir travaillé dans la défense de la démocratie
00:13:21 et dans la défense des intérêts de fond de la Corse.
00:13:24 Moi je sais deux choses.
00:13:25 D'abord qu'il faut respecter les électeurs,
00:13:28 il faut tenir compte, c'est la base même de la démocratie.
00:13:32 Et deuxièmement, je sais que les élections ne se ressemblent pas.
00:13:35 Je sais que les gens ont une façon de réagir,
00:13:38 qui est-ce qu'elle est dans les élections européennes,
00:13:41 et qu'ils ont, on le verra, une réaction différente
00:13:44 quand il s'agit de désigner des députés, je pense.
00:13:47 - Jean-Félix Aquavive, député de la seconde circonscription de la Haute-Corse,
00:13:50 sera en direct avec nous tout à l'heure à 8h45.
00:13:53 Paul-André Colombani, député de la seconde circonscription de Corse du Sud,
00:13:56 lui sera dans notre journal de 8h.
00:13:59 À gauche, Raphaël Glucksmann, dont la liste PS, place publique,
00:14:03 s'est hissée à la troisième place des européennes,
00:14:06 avec autour des 14% des voix.
00:14:08 Cette dissolution de l'Assemblée nationale l'inquiète,
00:14:11 et il dénonce même un jeu extrêmement dangereux.
00:14:14 - Emmanuel Macron a obtempéré aux exigences de Jordane Bardella.
00:14:18 C'est en fait le Rassemblement national qui fixe désormais
00:14:21 le tempo de la vie politique française.
00:14:24 Rien ne l'y obligeait.
00:14:26 C'est un jeu extrêmement dangereux avec la démocratie et les institutions.
00:14:31 Et donc, moi, je suis estomaqué par un tel comportement.
00:14:37 - Voilà, analyse, réaction, invité, c'est toute la matinée,
00:14:41 avec le lendemain de cette élection européenne
00:14:44 et dissolution de l'Assemblée nationale,
00:14:46 des programmes un petit peu chamboulés ce matin.
00:14:48 - Nous y reviendrons dans quelques minutes avec Roland Frias.
00:14:52 Le temps de faire un point sur la météo de ce début de semaine.
00:14:55 - La météo 100% locale avec Massaldebain.com,
00:14:58 votre entreprise régionale pour une livraison partout en Corse.
00:15:01 - C'est un lundi plutôt nuageux sur la côte ouest ce matin.
00:15:04 L'après-midi sera un petit peu plus insolide,
00:15:07 à l'exception de la montagne où vous aurez quelques nuages
00:15:09 et peut-être même une averse ou deux.
00:15:11 Le Libesce devrait se lever sur la Balagne, sur le Cap Corse.
00:15:14 Il y a des rafales assez fortes aujourd'hui.
00:15:17 Et les températures qui restent toujours élevées,
00:15:19 aux alentours de 29 degrés par endroit sur le littoral.
00:15:22 Un prochain bulletin plus précis dans quelques minutes.
00:15:27 Ici Matin, revient dans un instant.
00:15:30 - Samedi à 18h10, retrouver Laurent Vitali dans Aberline.
00:15:39 - Aberline, qu'est-ce que c'est ?
00:15:41 C'est une émission qui va parler d'auto, de moto, de bateau, mais pas que.
00:15:46 - Et partez à la rencontre de personnalités.
00:15:49 - C'est de la légende qui arrive.
00:15:51 - Collectionneurs, pilotes ou professionnels.
00:15:54 - Qu'est-ce que c'est ?
00:15:56 - On l'essaye ou pas ce bateau ?
00:15:58 - Je t'attends.
00:15:59 - Il paraît qu'il est extraordinaire.
00:16:00 - Ils vous feront partager leur passion.
00:16:03 - Ah, quand ça accélère, c'est l'enfer.
00:16:06 - Aberline, présentée par Laurent Vitali,
00:16:09 samedi à 18h10 sur VSTL.
00:16:12 - Tous les jours sur France 3,
00:16:19 l'info commence ici, dans votre région.
00:16:22 - Toute l'actualité corse.
00:16:24 - Mais aussi l'actualité nationale et internationale.
00:16:27 - C'est à retrouver chaque jour dans vos Corsica Primas.
00:16:30 - Et Corsica Zer, il nous reste une heure.
00:16:33 - Ici 12 13 et ici 19 20,
00:16:37 toute l'info vue de votre région,
00:16:39 tous les jours sur France 3 et sur la plateforme France.tv.
00:16:44 Sous-titrage Société Radio-Canada
00:16:46 ...
00:17:16 ...
00:17:39 - C'est tout, on a passé 7 minutes.
00:17:41 - On vous salue.
00:17:42 - On vous salue à tous.
00:17:43 - On vous salue à tous.
00:17:45 - On vous salue à tous.
00:17:47 - On vous salue à tous.
00:17:49 - On vous salue à tous.
00:17:51 - On vous salue à tous.
00:17:53 - On vous salue à tous.
00:17:55 - On vous salue à tous.
00:17:57 - On vous salue à tous.
00:17:59 - On vous salue à tous.
00:18:01 - On vous salue à tous.
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00:32:47 - On vous salue à tous.
00:32:49 - On vous salue à tous.
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00:35:47 aujourd'hui je veux dire que l'élection ne s'est pas assumée à nouveau, parce qu'il y a une manière d'ajouter à l'Europée et une autre manière d'ajouter à cette élection, y compris législative, qui a été rémoulée il y a trois semaines.
00:36:02 Je peux vous dire que j'ai été satisfait de cette décision, nous avons pris notre responsabilité, je suis heureux d'être devant les électorats, je n'ai pas de prétentions, mais je n'ai pas de chandeau non plus.
00:36:15 Pendant ces 22 ans, j'ai travaillé tous les jours, j'ai fait une représentation, à mon avis, digne de notre isle et de notre circondre, j'ai fait les valeurs de la démocratie, j'ai fait les valeurs fondamentales de la Corsica, et puis il est temps que je choisisse, je veux dire que j'ai avancé dans la démocratie.
00:36:33 (Journaliste) - Et d'un ladouzo, Eugène Félix a accueilli à début d'un deuxième circonscription de Chismont et sera d'un quart d'heure à notre édition, il répondra à une demande de Patrick Vinciguerre,
00:36:43 qui nous fera l'invité de notre journaliste et d'auteur, et d'une autre à Nathalie Antoine, qui est en train de se préparer à l'étape précédente au Parlement de Strasbourg.
00:36:54 (Journaliste) - Et que voulez-vous pour l'information, il y a un point à voir dans votre temps ?
00:36:59 - Quelques nuages ce matin sur la façade ouest, le retour du soleil dans l'après-midi, mais quelques pluies en montagne également.
00:37:05 (Journaliste) - La météo 100% locale avec Massaldebain.com, votre entreprise régionale pour une livraison partout en Corse.
00:37:12 - C'est pas encore vraiment ça, côté météo, en plus il y a le Libetchou qui se lève sur la baleine de Cap-Corse cet après-midi, et des températures quand même qui restent toujours assez chaudes, mais c'est lourd, c'est pesant.
00:37:23 - Le temps, un beau temps stable, agréable, c'est pas vraiment pour tout de suite. On va voir quel temps on a ce matin à Porto Polo.
00:37:31 (Journaliste) - La matinale d'RCFM, de 6h à 8h, avec Evelyne Fontane.
00:37:36 - Et avec notre amie Stella. Bonjour Stella !
00:37:39 - Bonjour Evelyne !
00:37:40 - Bonjour bonjour ! Alors ce matin, qu'est-ce que vous voyez depuis votre boutique ?
00:37:44 - Qu'est-ce qu'on voit ? Non c'est noir. On s'est couché à Porto Polo, on se réveille à Bruxelles.
00:37:51 - Non !
00:37:52 - Oui oui, ah oui !
00:37:54 - Non non, on voit rien, il y a la brume, c'est lourd, par contre c'est lourd.
00:37:59 - C'est une matinée couverte, on nous l'avait dit.
00:38:02 - Voilà, on nous avait prévenu. On a eu la chance, on a fait la communion en samedi, donc nos enfants ont eu un beau soleil.
00:38:08 - Ah ça c'est une bonne chose, ça c'est une bonne chose.
00:38:11 - Et dites-moi, qu'est-ce qu'il y avait à manger pour cette communion ? Des bonnes pâtisseries ?
00:38:14 - Ah ben, frites, des frappes, des beignets, chacun... On a la chance, enfin c'est un petit village mais on avait une quinzaine de communions.
00:38:23 - Vous avez mis la main à la pâte ou pas ?
00:38:24 - Donc chacun portait quelque chose, eh oui.
00:38:26 - Qu'est-ce que vous aviez fait de bon vous ?
00:38:28 - Des beignets aux broutes. Voilà, tout simplement.
00:38:31 - C'est le bonheur, avec Stéla c'est le bonheur. Et ce matin, vous avez un peu de monde au café ?
00:38:36 - Tout à l'heure, mais là tout le monde est parti, on attendait, on attendait, et puis après ils sont partis.
00:38:41 - Ils attendaient la météo, ben écoutez, vous les saluerez en tout cas vos clients parce qu'ils sont toujours fidèles et toujours très agréables.
00:38:45 - Je leur ai dit de mettre sur la radio.
00:38:47 - Et ce matin, c'est un petit peu chamboulé en raison des élections, mais on a eu le bonheur de vous entendre et ça nous a fait du bien.
00:38:52 - C'est ça, merci.
00:38:53 - Stéla, on vous embrasse.
00:38:54 - Bonne journée, à vous aussi.
00:38:56 - A bientôt, au revoir Stéla.
00:38:57 - Eh oui, nos correspondants météo, vous êtes toujours ravis de les entendre.
00:39:07 Eh bien justement, tiens, on va encore vous gâter.
00:39:09 Vous avez eu envie de vous rendre au Festival Balaboom ?
00:39:12 Ça se passe vendredi, ça se passe samedi, dans un village du Cap-Corse.
00:39:16 Oui, mais lequel ?
00:39:17 Vous nous donnez la réponse au 04 95 32 22 22 à Marion Jodos et puis vous passez avec nous à l'antenne.
00:39:23 Allez, c'est parti, vous allez peut-être vivre la 7ème édition du Balaboom, soyez très réactifs.
00:39:28 C'est à vous dans quelques instants.
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00:42:52 Pas tout est loup, mais à Basqueline sur les ondes RCFM.
00:42:55 Bonjour Gilles.
00:42:56 Bonjour.
00:42:57 Bienvenue sur les ondes, vous avez été réactif.
00:43:00 Dites-moi où ça se passe Balaboom cette année ?
00:43:03 À Poggio Brando.
00:43:05 Eh bien c'est une bonne réponse.
00:43:06 Vous allez donc partir fêter tout ça.
00:43:09 Vous allez passer un bon moment. Vous y êtes déjà allé ?
00:43:12 Écoutez, je suis du village en juste en dessous, donc…
00:43:15 Ah, cascalet !
00:43:16 Au festival non, mais au village oui.
00:43:18 Le festival jamais ? En étant de la commune, vous n'êtes jamais allé au festival de Balaboom ?
00:43:22 Écoutez, je suis originaire de là-bas, mais à un certain moment je n'habitais plus là-bas, donc…
00:43:27 Eh bien comme ça, retour aux sources.
00:43:28 C'était pas encore créé à l'époque.
00:43:30 Mais c'est une bonne nouvelle, vous allez revenir dans votre village, ce sera la fête.
00:43:33 Avec grand plaisir.
00:43:35 Bravo Gilles, en tout cas, c'était un plaisir de vous entendre.
00:43:38 Merci beaucoup.
00:43:39 Bonne journée.
00:43:40 Bonne journée Gilles.
00:43:41 Au revoir.
00:43:42 Et demain, deux nouvelles places en jeu à partir de 7h38.
00:43:46 Restez donc branchés.
00:43:48 Ici matin, revient dans un instant.
00:43:51 Tous les jours sur France 3, l'info commence ici, dans votre région.
00:44:00 Toute l'actualité corse.
00:44:02 Toute l'actualité corse à Dizigour.
00:44:04 Mais aussi l'actualité nationale et internationale, c'est à retrouver chaque jour dans vos Corsica Prima.
00:44:10 Et Corsicazère, il nous reste une nouvelle.
00:44:14 Ici 12 13 et ici 19 20, toute l'info vue de votre région, tous les jours sur France 3 et sur la plateforme France.tv.
00:44:23 France Bleu et France 3 s'associent et créent l'application ICI.
00:44:30 Interagir, écouter, voir, par ici, la proximité.
00:44:35 Info, actus, région, par ici, la vie locale.
00:44:40 Tout ce qui se passe près de chez vous, se passe ici, partout et tout le temps.
00:44:45 Ici, par France Bleu et France 3, la nouvelle application à télécharger sur votre smartphone.
00:45:07 Le Rassemblement National, grand vainqueur de ses européennes.
00:45:10 Et puis Emmanuel Macron qui annonce la dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:45:14 Alors que le Rassemblement National s'abourrit hier sa victoire avec 31,47% des suffrages.
00:45:20 Le président de la République, conformément aux demandes de Jordan Bardella, a finalement décidé de dissoudre l'Assemblée Nationale.
00:45:26 Et de rappeler aux urnes les électeurs les 30 juin et 7 juillet.
00:45:30 Le RN entête donc la liste de Valérie Hayet pour la majorité présidentielle, obtient 14,56%.
00:45:37 Des aveux donc pour Emmanuel Macron.
00:45:39 Derrière la gauche avec Raphaël Glucksmann et ses 13,80%.
00:45:43 Elle est fille Manon Aubry, 9,87%.
00:45:46 Les LR avec François-Xavier Bellamy, un peu plus de 7%.
00:45:49 Les écolos Marion Maréchal passent également la barre des 5%.
00:45:52 Et puis il y a l'abstention, elle est importante, 48% au niveau national.
00:45:56 Un peu plus de 56% en Corse.
00:45:58 Puis nous verrons avec Patrick Vinchiguer à 8h que le trio de tête est le même qu'au niveau national.
00:46:03 Sur l'île à 8h, analyse et réaction en direct également.
00:46:06 Nathalie Antoine pour le RN, Emmanuel Degenti, les soutiens de la gauche.
00:46:11 Et puis le député Paul-André Colombagne au niveau national.
00:46:15 Réaction également de Raphaël Glucksmann.
00:46:17 Merci Caroline.
00:46:18 Retour sur ces élections européennes.
00:46:20 Jean-Félix Sacoivy, député de la seconde circonscription de Haute-Corse, est l'invité de la rédaction ce matin.
00:46:25 Il répond aux questions de Patrick Vinchiguer. Bonjour à tous les deux.
00:46:28 Jean-Félix Sacoivy, bonjour.
00:46:30 Bonjour.
00:46:31 Après le triomphe du Rassemblement national, Emmanuel Macron a décidé hier soir de dissoudre l'Assemblée nationale.
00:46:39 Il a eu raison, il a raison le président de la République de redonner la parole au peuple.
00:46:43 Je crois tout simplement qu'il fait ce que son opposant lui demandait de faire, à savoir renationaliser les élections européennes, premièrement.
00:46:51 Deuxièmement, il fait un coup de poker assez hasardeux, puisque ça veut dire en gros qu'il cherchera à avoir une majorité plurielle autour de lui demain,
00:46:59 si tant est qu'elle puisse se composer, ou mise sur une cohabitation pour essayer d'user le Rassemblement national au pouvoir.
00:47:06 On est dans le cadre d'une grave crise politique et historique pour la France.
00:47:10 À vous entendre, c'est un pari risqué.
00:47:12 Comment expliquer cette victoire écrasante du Rassemblement national, y compris et surtout en Corse, où pourtant le parti de Jean-Marie Le Pen,
00:47:23 il y a une certaine continuité, a toujours pris position contre l'autonomie ? C'est un paradoxe.
00:47:29 Je crois surtout que, sans vouloir minimiser ce qui s'est passé, parce que les scores sont importants, vous avez raison,
00:47:34 c'est qu'on a assisté à un débat qui a été très nationalisé et quelque chose qui a été polarisé, et polarisé volontairement, y compris de la part du président de la République.
00:47:43 Donc c'est un vote sanction, surtout contre le gouvernement.
00:47:45 D'ailleurs, Gérald Darmanin le reconnaissait lui-même sur les plateaux hier.
00:47:48 Et ce vote sanction s'est retrouvé aussi en Corse.
00:47:50 Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des peurs, des craintes, des choses sur lesquelles il faut entendre les électeurs.
00:47:54 Moi, je fais toujours la différence entre les électeurs et les états-majors.
00:47:57 Quand on sait que les états-majors sont, par exemple, l'Assemblée Nationale contre les amendements sur la spéculation immobilière,
00:48:02 ou contre le CHU, puisqu'ils n'ont pas assisté au vote, il y a des paradoxes, effectivement, vous avez raison.
00:48:07 J'insiste aussi sur le fait qu'on assiste en Corse, malgré tout, à une distanciation vis-à-vis des Européennes, une Europe vue trop lointaine, technocratique, financière...
00:48:14 Mais est-ce qu'on peut être à la fois nationaliste français, nationaliste Corse ?
00:48:17 Mais il n'y a pas que nationalistes corses qui ont voté, même s'il y en a, il n'y a pas que nationalistes corses qui ont voté l'URN.
00:48:21 Mais ce sont les nationalistes corses qui ont réalisé 70% des suffrages en 2021.
00:48:26 Écoutez, il y a des nationalistes corses qui ont voté l'URN, bien évidemment, mais regardez les communes de droite.
00:48:32 Si la droite s'effondre et que l'URN existe, c'est quand même des gens de droite qui ont voulu miser en "vote utile" sur Marion Maréchal et sur l'URN.
00:48:41 Il ne s'agit pas de nier les choses, il s'agit d'affirmer ce qui se passe.
00:48:44 Et moi, je crois, malheureusement, que le débat national a trop polarisé ce scrutin,
00:48:50 que la principale victime, c'est le président de la République et le gouvernement lui-même d'abord,
00:48:54 que je ne crois pas que ce soit la question de l'autonomie qui était en jeu dans ce scrutin,
00:48:58 quand on connaît des jeunes qui sont allés voter pour Roger Macron.
00:49:01 Effectivement, mais la liste conduite par Guillaume Lacroix, sur laquelle se trouvait Philippe Meignet, réalise moins de 1%.
00:49:09 Écoutez, si vous voulez faire un raccourci entre le vote territorial et un éffondrement éventuel, je crois que c'est vraiment très court.
00:49:15 Franchement, je pense qu'on est face à une crise très grave.
00:49:19 Je crois qu'à mon avis, l'enjeu de résumer ça est très court.
00:49:23 Bien sûr, mais je vais faire un rapport très direct.
00:49:26 Est-ce qu'aujourd'hui, est-ce que ce matin, Jean-Philippe Sarkozy, le processus d'autonomie de la Corse est mort ?
00:49:30 De facto, c'est entre parenthèses, à tout le moins. C'est factuel.
00:49:35 Aujourd'hui, il y a vacances du pouvoir. Aujourd'hui, il faut élire un parlement.
00:49:39 Donc, il y a vacances du pouvoir.
00:49:41 Et bien sûr, il faudra attendre ce qui se passera le 7 juillet au soir pour savoir s'il continuera sous les mêmes formes
00:49:47 ou si on sera dans une autre dimension, peut-être de logique frontale et défendre l'intérêt de la Corse
00:49:53 face à des forces politiques qui ne veulent rien entendre.
00:49:55 Parce que c'est ça qui est en jeu aujourd'hui.
00:49:57 Ça va au-delà des personnes. Je crois que c'est l'idée même.
00:50:00 La Corse est happée par quelque chose qu'il a dépassé, par un débat national, un débat européen lié à la guerre en Ukraine.
00:50:07 Et aujourd'hui, ça risque de provoquer une situation en Corse totalement différente.
00:50:11 Oui, c'est ça le danger.
00:50:12 Alors qu'il y avait la possibilité d'avoir une alternative grâce à ce processus.
00:50:16 Donc aujourd'hui, un gros point d'interrogation.
00:50:18 Et donc justement, l'enjeu c'est ce que tu as dit.
00:50:19 Si le RRM gagne, c'est fini.
00:50:20 Fini. Rien n'est jamais fini en politique.
00:50:23 Pour les prochaines années en tout cas.
00:50:25 On est venu de loin. Je parle du nationalisme corse.
00:50:27 Et on pourra peut-être aller encore loin.
00:50:29 Je pense qu'on en a connu malheureusement des choses beaucoup plus graves.
00:50:32 Néanmoins, ça posera la question de manière beaucoup plus frontale entre l'intérêt de la Corse
00:50:37 et l'intérêt d'un État-major qui verra les choses totalement différentes,
00:50:39 qui vise, quoi qu'on en dise, à assimiler la question corse dans le cadre national
00:50:43 de manière totalement normalisée sur les questions et les revendications que l'on porte.
00:50:47 Donc oui, il y a un enjeu de défendre l'intérêt de la Corse
00:50:49 et d'une certaine vision de la Corse dans cette élection.
00:50:51 Et pour le défendre, Jean-Félix Sarkozy, serez-vous candidat le 30 juin dans la deuxième circonscription de la Haute-Corse ?
00:50:56 Alors, à l'heure où on me parle, je me tiens prêt, évidemment.
00:50:59 J'appellerai mes deux autres collègues, les trois mousquetaires qui faisaient partie du groupe Lyotte.
00:51:04 On concertera largement dès aujourd'hui, parce qu'aujourd'hui on a une situation qui dépasse nos propres personnes.
00:51:08 Il s'agit de maintenir l'idée du mouvement national, l'idée de l'autonomie dans ce cadre-là.
00:51:12 Je pense qu'il se justifie, et ce sera aux Corses de le dire, d'avoir une forte présence justement dans ce contexte-là,
00:51:17 où ailleurs ça sera un petit peu très balcanisé.
00:51:20 Donc il faut montrer que la Corse est responsable et affiche un visage fort.
00:51:24 Mais on concertera toujours aujourd'hui que le président du Conseil exécutif et d'autres,
00:51:28 pour faire en sorte que les conditions de la victoire politique et du message politique soient clairement claires.
00:51:33 On peut dire que vous serez candidat ?
00:51:35 En tout cas, je suis candidat au fait d'être candidat, évidemment.
00:51:38 Mais je tiens à dire qu'il faut concerter aujourd'hui.
00:51:40 Je suis en posture de combat et déterminé à faire en sorte que tout le travail entrepris aille au bout.
00:51:45 Merci Jean-Félix Senghozis d'avoir été notre invité.
00:51:48 Merci à tous les deux.
00:51:49 Interview à retrouver sur notre page France Bleu RCFM.
00:51:52 7h52, nous avons rendez-vous avec le directeur du Parc Gallia.
00:51:55 Bonjour Fabrice.
00:52:02 Bonjour à toutes, bonjour à tous.
00:52:04 Alors il y a parfois des résultats qui, chez beaucoup, font grincer des dents.
00:52:08 Ce qui m'a donné l'idée, de manière évidemment légère vous connaissez cette chronique,
00:52:12 de vous parler d'une découverte scientifique très particulière.
00:52:15 Avoir les dents abîmées ou pire, manquantes, et les remplacer, si on le peut financièrement,
00:52:21 par des dentiers, des bridges ou des implants dentaires, s'avère toujours être un vrai souci.
00:52:26 D'où beaucoup d'intérêt porté sur la recherche de biologistes japonais
00:52:31 qui travaillent actuellement sur un traitement révolutionnaire,
00:52:34 permettant bientôt, dit-on, de ne presque plus s'inquiéter pour ce type de déconvenues buccales.
00:52:40 Du côté de laboratoires nippons, on est en effet sur le point de créer un médicament faisant repousser les dents.
00:52:48 Pour concocter ce produit miracle, les chercheurs se sont tout d'abord penchés sur la génétique des crocodiles et des requins.
00:52:55 Pourquoi ? Parce que ce sont des animaux qui ont la particularité de voir leurs dents se régénérer à l'âge adulte,
00:53:03 en cas de perte ou d'usure sévère.
00:53:06 Ces mêmes scientifiques ont ainsi pu identifier le gène précis qui empêche la repousse dentaire chez l'humain,
00:53:14 avec derrière la mise au point d'un anticorps venant précisément désactiver la protéine Usac-1,
00:53:21 qui en temps normal, c'est-elle, bloque la repousse dentaire chez nous.
00:53:25 Et pour l'heure où on en est ?
00:53:27 Cet anticorps qui permet de venir bloquer, ceinturer cette protéine qui, elle, annile la repousse des dents chez l'humain,
00:53:35 a été testé sous forme de médicament sur des souris et des furets.
00:53:39 Résultat ? Après usure importante ou arrachage, leurs dents repoussent bel et bien, sans aucun effet secondaire.
00:53:48 Mais vous savez, dans ce cadre-là, les essais cliniques sur l'homme et les validations officielles, c'est toujours très long.
00:53:54 Nos dentistes sont donc encore loin d'être au chômage.
00:53:57 Vous pouvez en venir quand vous voulez, nous n'avons pas de dents contre vous Fabrice, 7h54. Dans quelques instants, l'actualité, le retour, ce sera à 8h. Restez avec nous.
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00:58:17 Ici Matin, revient dans un instant.
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01:00:15 Et la victoire du Rassemblement national aux européennes qui a entraîné un séisme politique.
01:00:19 Oui c'est plutôt rare de voir un chef de l'Etat apparaître sur nos écrans, peu de temps après le résultat d'un scrutin.
01:00:24 Emmanuel Macron l'a fait hier soir.
01:00:26 Le président de la République a répondu à la victoire historique de l'extrême droite européenne par une dissolution retentissante de l'Assemblée nationale.
01:00:34 Un coup de poker qui plonge la France dans un profond flou politique.
01:00:37 Pas le temps pour les états-majors de savourer leur victoire, d'analyser leur déroute suivant les cas.
01:00:42 Le chef de l'Etat a pris de court tout le monde.
01:00:44 J'ai confiance en la capacité du peuple français à faire le choix le plus juste pour lui-même, pour les générations futures.
01:00:50 Ma seule ambition est d'être utile à notre pays que j'aime tant à réaffirmer ce matin sur Twitter Emmanuel Macron.
01:00:57 Une élection donc marquée par une poussée de l'extrême droite, nous l'avons dit, 31,47% au niveau national.
01:01:04 Beaucoup plus en Corse dans les 40%.
01:01:07 L'ERN en tête donc. La liste de la majorité présidentielle obtient elle 14,56%.
01:01:13 Derrière la gauche Raphaël Glucksmann avec 13,80% et les filles Manon Aubry 9,87%.
01:01:19 Les LR de François-Xavier Bellamy un peu plus de 7%.
01:01:22 Et puis il passe la barre également des 5%.
01:01:24 Les écologistes et Marion Maréchal.
01:01:27 L'abstention est importante, 48% au niveau national et un peu plus de 56%.
01:01:31 En Corse, le trio de tête en fait est le même qu'au niveau national.
01:01:35 Avec également, et comme sur la plupart des scrutins nationaux, une vague RN, on peut le dire, Patrick Vichigouère qui a gagné toute l'île.
01:01:42 Effectivement, pas de particularisme Corse à ces élections.
01:01:45 C'est le RN qui l'emporte, qui emporte la mise, largement avec un score plus élevé encore que sur le reste du territoire, 41%.
01:01:54 C'est ici non pas deux, mais trois fois le nombre de voix totalisé par la liste de la majorité présidentielle.
01:02:00 Jordan Bardella finit en tête dans toutes les grandes villes.
01:02:03 Ajaccio 45%, Bastia 42%, Porto Vecchio 36%, Bigouille à 55%, Corté 41%, Borgue 40%, etc.
01:02:12 Seul Bonifacio fait de la résistance et place en tête la liste de Valérie Ayer sur laquelle figurait, il est vrai, en 22ème position le maire de la cité, Jean-Charles Orsenouch.
01:02:24 Et ceci expliquant cela.
01:02:26 Forte poussée du RN donc dans l'île comme ailleurs avec en bonus la liste reconquête de Marion Maréchal qui fait de plus de 8%.
01:02:34 Résultat, un électeur Corse sur deux a voté extrême droite.
01:02:38 Le parti socialiste emmené par Raphaël Luxman totalise lui tout de même 9%.
01:02:44 LR, Les Républicains, à 7%.
01:02:46 A noter aussi chez nous le bon résultat de Jean Lassalle.
01:02:49 L'alliance rurale, presque 6%.
01:02:51 Bref, pas de véritable particularisme hormis l'abstention plus élevée.
01:02:56 Mais un paradoxe, un énorme paradoxe.
01:02:58 Une île qui vote nationaliste Corse aux élections locales et extrême droite aux élections nationales.
01:03:04 Ce n'est pas nouveau mais ça s'amplifie.
01:03:06 Et avec ces résultats, il y a une insulaire qui va siéger au Parlement européen.
01:03:10 C'est Nathalie Antoine à 24ème sur la liste conduite par Jordan Baladella.
01:03:14 Elle est en direct avec nous ce matin.
01:03:16 Nathalie Antoine, bonjour.
01:03:17 Bonjour.
01:03:18 Alors vous vous y attendiez un petit peu, à présent c'est officiel.
01:03:22 Vous vous sentez prête à siéger au Parlement européen ?
01:03:25 Oui, écoutez, je me sens prête.
01:03:28 Nous travaillons depuis déjà 4 ans.
01:03:33 Alors sur, bien entendu, tout ce qui concerne les problèmes nationaux.
01:03:38 Mais sur les dossiers spécifiques à la Corse.
01:03:41 Et c'est sûrement pour cette raison que le score est si élevé.
01:03:47 Nous avons beaucoup travaillé sur le terrain.
01:03:51 Et nous avons expliqué à la population quels étaient nos projets pour la Corse.
01:03:57 Justement, quel dossier spécifique vous allez défendre concernant la Corse ?
01:04:02 Il y en a beaucoup, vous savez, nous avons du pain sur la planche.
01:04:05 Nous avons bien entendu le projet porté majoritairement par Jordan Baladella,
01:04:11 qui est le pouvoir d'achat.
01:04:13 Mais nous avons également...
01:04:15 C'est pas juste qu'à la Corse, ça.
01:04:17 Oui, mais nous avons en plus ce problème des transports qui sont plus chers.
01:04:24 Et qui participent à cette augmentation des prix.
01:04:29 Nous avons également le dossier de l'eau.
01:04:32 Vous savez que c'est un dossier qui date de depuis longtemps.
01:04:36 Et que normalement cela aurait dû déjà être réglé.
01:04:41 Si tout avait été fait correctement.
01:04:44 Nous avons encore beaucoup, beaucoup de choses à régler.
01:04:48 Nathalie Antoinette, votre victoire a été quelque peu éclipsée
01:04:52 par l'annonce de dissolution d'Emmanuel Macron hier soir.
01:04:55 Vous, vous ne pouvez pas être candidate dans la première circonception d'Ajaccio,
01:04:59 comme en 2022.
01:05:00 Est-ce que vous avez déjà travaillé à votre succession ?
01:05:04 Oui, vous savez, nous anticipons beaucoup.
01:05:08 Jean-Jean Bardella avait déjà indiqué qu'il demanderait de toute façon à la dissolution.
01:05:16 Donc on s'est préparé.
01:05:19 Et nous sommes déjà prêts pour mettre en route toute la campagne
01:05:28 qui concernera les législatives.
01:05:30 Nous avons travaillé, non pas seulement sur ma circonscription,
01:05:33 nous avons travaillé sur les quatre circonscriptions de Lille.
01:05:37 Nathalie Antoine, merci d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:05:42 La gauche arrive, elle, en troisième position,
01:05:45 loin derrière le Rassemblement national.
01:05:48 La liste de Raphaël Glucksmann qui obtient 13,80% au niveau national,
01:05:52 9% seulement en Corse.
01:05:54 C'est beaucoup moins bien.
01:05:55 Alors pour en parler, l'un de ses soutiens, Emmanuel Degenti,
01:05:58 les secrétaires du Parti socialiste pour la Haute-Corse.
01:06:00 Bonjour.
01:06:03 On ne l'a pas, donc on verra un peu plus tard dans ce journal
01:06:08 si on revient donc pour le score de Raphaël Glucksmann
01:06:13 avec l'un de ses soutiens, Emmanuel Degenti.
01:06:16 On va donc revenir à cette dissolution de l'Assemblée nationale
01:06:19 qui est donc tombée comme un coup près, prenant de court tout le monde.
01:06:22 Chez nous, nos quatre députés vont devoir repartir en campagne,
01:06:25 y compris les autres candidats à cette législative.
01:06:28 Campagne courte, trois semaines.
01:06:29 Trois semaines éclaires qui s'ouvrent avant le premier tour des législatives.
01:06:32 Ce sera le 30 juin.
01:06:33 Le second tour, c'est le 7 juillet.
01:06:35 Paul-André Colombagne, député de la seconde circonscription de Corse du Sud,
01:06:39 a été pris de court lui aussi.
01:06:40 Le temps est compté, dit-il, et le timing, mauvais.
01:06:43 On vient d'apprendre la nouvelle, donc on va quand même se poser la question.
01:06:46 C'est légitime.
01:06:47 Vous savez, on est entouré de militants et d'abord, la légitimité vient des militants.
01:06:52 Il faut aussi les consulter avant de prendre une décision aussi importante.
01:06:56 Donc là, on est un petit peu sous la surprise,
01:06:59 même si on savait que c'était dans les cordes du président de la République
01:07:01 de provoquer une dissolution suite à ce résultat.
01:07:03 On ne l'attendait pas forcément maintenant.
01:07:05 On l'attendait plutôt pour l'automne, sur une motion de censure
01:07:07 ou après un vote sur le budget compliqué, comme il y a eu ces dernières années.
01:07:11 Mais là, c'est vrai qu'on n'aura pas beaucoup de temps pour réfléchir
01:07:14 si on doit décider de repartir en campagne.
01:07:16 Mais moi, je vous dis d'abord, je m'en remets d'abord à mes militants
01:07:18 pour savoir ce qu'on doit faire.
01:07:20 Et pour vous, le timing est particulièrement mauvais
01:07:22 puisque dans quatre jours, vous deviez faire voter en séance
01:07:25 la proposition de loi pour le CHU.
01:07:28 C'est vrai donc que c'est le plus mauvais cas de figure qui pouvait arriver.
01:07:31 Et au-delà du CHU, bien évidemment, il y a la question du processus de Beauvau
01:07:34 qui tombe par terre.
01:07:36 Donc j'espère qu'il y aura une majorité pour reprendre le flambeau.
01:07:39 Alors, on parlait il y a quelques instants des résultats de Raphaël Glucksmann en Corse.
01:07:44 9%, 13,80% au niveau national.
01:07:47 Donc pour en parler, l'un de ses soutiens, Emmanuel De Genti,
01:07:51 lice secrétaire du Parti socialiste de la Haute-Corse. Bonjour.
01:07:54 Bonjour.
01:07:56 Alors un bon score quand même, un score honorable, on va dire, au niveau national.
01:08:00 Mais une gauche au final qui ne réussit pas à percer en Corse.
01:08:04 Qu'est-ce qui manque ici en Corse pour que la gauche retrouve ses lettres de noblesse ?
01:08:10 Écoutez, là, pour ce résultat, je pense que c'est un score plus qu'honorable
01:08:15 puisque c'est un score qui a été rarement atteint depuis plus de 40 ans.
01:08:20 Donc je crois qu'il faut d'abord s'en féliciter, remercier d'abord tous les électeurs
01:08:24 qui se sont portés sur Raphaël Glucksmann et sur la place publique et le Parti socialiste.
01:08:29 Je crois que c'est d'abord cela qu'il faut remarquer dans la situation actuelle
01:08:34 et face à la situation inédite face à laquelle nous nous trouvons.
01:08:40 Je crois que c'est d'abord cela.
01:08:42 Donc je crois qu'il faut voir le verre à moitié plein et pas à moitié vide,
01:08:46 comme vous nous le présentez.
01:08:48 Emmanuel De Genti, donc 9% pour Raphaël Glucksmann ici
01:08:53 et un peu plus de 13% au plan national.
01:08:56 13%, c'est un bon score, effectivement.
01:08:58 Mais pour l'emporter aux législatives qui viendront très rapidement,
01:09:03 il faut une union large de la gauche.
01:09:05 Est-ce que vous êtes prêt, après ce qu'a dit notamment votre tête de liste,
01:09:09 Raphaël Glucksmann, est-ce que vous êtes prêt à vous allier avec El-Effi ?
01:09:13 Alors, pour l'instant, nous allons nous réunir et nous allons regarder
01:09:17 ce qui va être fait au niveau national.
01:09:19 Je crois que nous nous trouvons face à un choc,
01:09:22 celui de la décision du président de la République.
01:09:25 Nous allons réunir nos instances, nous avons un conseil national
01:09:28 et je vais y participer au niveau national.
01:09:31 Et nous allons voir après ce qu'il convient de faire.
01:09:34 Je ne vais pas prendre des décisions sans avoir l'aval de mes instances
01:09:39 et nous verrons après les décisions qu'il convient de prendre.
01:09:43 Donc je ne vais pas décider toute seule dans mon coin,
01:09:46 mais bien entendu réunir moi aussi l'ensemble des militants
01:09:50 et m'en référer à ce que diront les instances nationales.
01:09:55 Autre possibilité, ben là, sans doute vous allez me faire la même réponse.
01:09:59 Renaissance annonce que la vestiture sera donnée,
01:10:03 que le parti de majorité présidentielle donnera la vestiture
01:10:06 à tous les députés sortant, se plaçant dans le camp républicain.
01:10:11 Est-ce que vous pourriez accepter cette main tendue ?
01:10:14 Alors écoutez, je crois que Renaissance a tout fait
01:10:17 pour se retrouver chaque fois en dualité avec le Rassemblement national.
01:10:22 C'est sa stratégie depuis le début, depuis son accession aux responsabilités.
01:10:26 Il se trouve aujourd'hui piégé dans sa stratégie
01:10:30 et je crois qu'il est vraiment responsable,
01:10:32 ils sont responsables de la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd'hui.
01:10:35 Donc là, nous verrons un petit peu ce que nos instances nationales décident
01:10:40 et je m'en référerai à ce que mon parti décidera.
01:10:45 Je crois que là, il est vraiment trop tôt pour le décider.
01:10:48 Il y a une grosse responsabilité dans les résultats
01:10:51 auxquels nous nous trouvons aujourd'hui et confrontés
01:10:54 puisqu'il y a eu dans le Ni-Ni une volonté à la fois d'effacer la gauche
01:10:59 et après d'effacer la droite.
01:11:01 Et aujourd'hui, il faut vraiment que nous soyons conscients
01:11:04 de tout ce qui se passe et de tout ce qui s'est passé année après année
01:11:09 pour nous trouver dans cette situation aujourd'hui.
01:11:12 Merci Emmanuel de Gentil d'avoir été en direct avec nous ce matin.
01:11:15 Alors, qu'est-ce qui va se passer dans quelques temps ?
01:11:18 Dans trois semaines, on va voter pour élire 577 députés.
01:11:23 Cyril Lardo, comment les choses vont se passer à présent ?
01:11:26 Les différentes familles politiques vont repartir en campagne,
01:11:30 chacune voulant obtenir le plus de sièges de députés possible.
01:11:33 Le Rassemblement national pour conforter sa place de premier parti de France,
01:11:37 le camp macroniste pour sauver sa majorité.
01:11:40 La campagne va être courte, à peine trois semaines,
01:11:43 avec un premier tour fixé au 30 juin.
01:11:45 C'est la règle puisque les législatives doivent se tenir 20 à 40 jours
01:11:49 après une dissolution.
01:11:51 Dans chaque circonscription, si un candidat obtient au moins 50% des voix,
01:11:55 il est élu. Autrement, il y a un second tour, le 7 juillet,
01:11:59 auquel pourront participer les candidats plébiscités
01:12:02 par au moins 12,5% des électeurs inscrits.
01:12:05 Le parti obtenant le plus de députés proposera un premier ministre.
01:12:08 Il est de coutume que le président le nomme,
01:12:11 même si dans les textes, rien ne l'oblige.
01:12:13 C'est alors la cohabitation.
01:12:15 La dernière avait débuté en 1997 pour prendre fin en 2002.
01:12:19 Voilà, c'est la fin de cette édition spéciale,
01:12:22 donc scrutin des Européennes.
01:12:26 8h12, la météo du jour.
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01:12:31 votre entreprise régionale pour une livraison partout en Corse.
01:12:34 10 secondes pour vous dire qu'aujourd'hui, ce sera plutôt nuageux,
01:12:38 quelques retours du soleil l'après-midi, de la pluie en montagne.
01:12:41 Et puis vous dire que nous allons retrouver Marie Brandy dans quelques instants,
01:12:45 parler des choses qui positivent.
01:12:47 Le coaching, tiens, le coaching des femmes.
01:12:49 Et le forum, je pense qu'il sera très politique aujourd'hui.
01:12:52 Un grand merci à vous d'avoir été à l'écoute des programmes d'RCFM.
01:12:55 On se retrouve demain matin dès 6h pour les lev'to.
01:12:58 Et à partir de 7h, sur François Corse via STELA.
01:13:01 [Musique]

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