• il y a 6 mois
Guillaume Bigot, éditorialiste, réagit à la mobilisation sous haute tension de ce samedi 8 juin en ce qui concerne le chantier de l'A69. Pour lui, ces manifestants essayent d’inventer une guérilla champêtre.

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Transcription
00:00 Ce qui est vraiment étrange, c'est qu'on voit ces images de tentes, de prairies,
00:07 de bucoliques, et la cause elle-même, c'est lutter contre le béton pour les paquerettes,
00:14 les petits oiseaux, les coccinelles, etc.
00:16 Et le contraste avec les cocktails Molotov, avec les barres de fer, avec une organisation
00:22 un peu en commando, j'ai compris qu'ils avaient, alors ils ne sont pas très nombreux,
00:25 ils annonçaient qu'ils avaient 40-50 000, en fait finalement ils sont 1 200.
00:28 Alors 1 600 manifestants, 1 200 radicaux, effectivement.
00:31 On parlerait des radicaux, ils annonçaient, ils se disaient très nombreux, la préfecture
00:36 pensait qu'ils étaient quand même beaucoup moins, quelques 4 000, 5 000, mais enfin eux
00:39 ils pensaient être très très nombreux, et puis ils compensent quand même leur petit
00:43 nombre par leur organisation, donc ils se sont donné, ils ont planifié ça un peu
00:48 comme une opération, je ne dirais pas une opération commando, mais enfin bon, voilà,
00:52 il y a des techniques de harcèlement, ils se coordonnent entre eux, on va attirer les
00:55 forces de l'ordre d'un coin, on va les prendre à revers, on connaissait la guérilla
00:59 urbaine, là ils essayent d'inventer une guérilla champêtre, ou une guérilla bucolique,
01:04 il y a un côté un peu Mad Max, et je me demande, qu'est-ce qu'ils cherchent, en fait
01:08 ils cherchent à montrer que leur cause est tellement grave que même les champs peuvent
01:14 s'enflammer, c'est ça l'idée, on ne comprend pas très très bien leur but.
01:20 [Musique]
01:23 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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