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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 de 9h à 9h30 et sur CNews jusqu'à 10h30 pour cette heure des pros.
00:00:07 Aujourd'hui, depuis des années, chacun a le sentiment que l'État est fort avec les faibles et faible avec les forts.
00:00:14 Et la circulation à Paris ces dernières heures illustre ce constat.
00:00:18 Le périphérique est resté fermé de nombreuses heures hier parce que Joe Biden est dans la ville,
00:00:25 qu'il a rejoint l'héliport d'Orly pour assister aux célébrations de Normandie.
00:00:30 Je ne sache pas que New York ou Washington soient bloqués quand Emmanuel Macron part pour les États-Unis.
00:00:35 L'État ne prévient pas les automobilistes, les gens qui travaillent sont piégés,
00:00:40 il reste prisonnier dans des embouteillages monstres.
00:00:44 Tout ça pour laisser passer un cortège de quelques minutes qui part du centre de Paris pour rejoindre l'aéroport d'Orly.
00:00:50 Je trouve ça invraisemblable.
00:00:53 Invraisemblable de mépris qui traduit une réalité.
00:00:57 On se fiche complètement de la vie quotidienne, en l'occurrence des Parisiens, des Franciliens.
00:01:03 Et les princes des villes ont le bitume pour eux, tout seuls, quand la plèbe attend qu'ils aient libéré la route.
00:01:10 Je trouve que cette séquence traduit un état d'esprit.
00:01:13 L'État craint tellement le moindre incident qu'il utilise tous les moyens pour assurer 100% de sécurité.
00:01:21 Là, c'est facile, on ferme tout.
00:01:24 Et tant pis pour les pauvres diables, coincés dans leur voiture.
00:01:27 J'aimerais simplement que cette énergie sécuritaire réservée au président Biden
00:01:33 soit aussi décidée, ordonnée, décrétée pour les Français dans leur vie de tous les jours.
00:01:39 Mais ça, manifestement, c'est plus compliqué.
00:01:43 Il est 9h02.
00:01:44 Chana Rousteau.
00:01:46 (Générique)
00:01:56 Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:01:58 Emmanuel Macron annonce la cession d'avions Mirage 2000-5 à l'Ukraine.
00:02:02 Il l'a dit hier soir sur TF1 et France 2.
00:02:05 En revanche, on ne sait pas encore combien d'avions seront livrés.
00:02:08 Le chef de l'État voudrait également envoyer des instructeurs français en Ukraine
00:02:12 pour former 4 500 soldats ukrainiens.
00:02:15 Mais selon lui, pas d'inquiétude, cela n'entraînera pas d'escalade dans le conflit.
00:02:19 Écoutez.
00:02:21 Il y aura des formateurs français sur le sol ukrainien.
00:02:24 Moi, je pense qu'il ne doit pas y avoir de tabou sur ce sujet.
00:02:27 Le sol ukrainien est souverain.
00:02:28 Il ne s'agit pas d'aller former sur la zone de combat.
00:02:31 Mais au moment où l'Ukraine a un défi, on doit y répondre comme on l'a fait à chaque fois.
00:02:35 Ce qu'on doit se demander, c'est est-ce que c'est quelque chose qui est un facteur d'escalade ?
00:02:39 La réponse est non.
00:02:40 Aller former quelqu'un dans la zone ouest qui est une zone libre en Ukraine,
00:02:44 ce n'est pas agressif.
00:02:46 On vote dimanche pour les élections européennes.
00:02:48 À deux jours du scrutin, on vous dévoile notre tout dernier baromètre OpinionWay pour CNews Europe 1 et le JDD.
00:02:54 Jordan Bardella gagne encore un point et arrive largement en tête avec 33%.
00:02:59 C'est deux fois plus que Valérie Haillet qui n'est qu'à 15%.
00:03:03 Selon Frédéric Michaud, directeur général adjoint d'OpinionWay,
00:03:06 c'est très rare de voir un tel écart entre les deux premières listes. Écoutez.
00:03:10 Voir un écart aussi important dans les intentions de vote, c'est rarissime.
00:03:14 On l'avait vu dans les années 70, on le voit parfois dans des élections primaires,
00:03:19 mais dans une élection nationale comme celle-là, c'est strictement extraordinaire.
00:03:24 Le rassemblement national était déjà très fort lors de l'élection présidentielle,
00:03:29 mais il prolonge cette dynamique électorale.
00:03:32 Et dans le reste de l'actualité, une des enfants blessés par une automobiliste à La Rochelle
00:03:37 est actuellement en état de mort cérébrale. Elle a 10 ans, c'est dramatique.
00:03:42 L'enquête a donc été étendue à la qualification d'homicide involontaire.
00:03:46 La femme au volant, âgée de 83 ans, je le rappelle, a finalement été hospitalisée en psychiatrie.
00:03:52 La garde à vue n'est pour le moment pas adaptée à son état de santé.
00:03:56 Voilà pour l'essentiel de l'information. C'est à vous, Pascal.
00:03:58 Merci beaucoup, Chana Lustaf et bon week-end à vous.
00:04:02 Merci, Pascal.
00:04:03 Je ne sais pas si vous avez une trottinette, une voiture.
00:04:05 J'ai une voiture. J'y passe beaucoup de temps en ce moment.
00:04:07 Oui, mais à l'heure à laquelle vous arrivez, vous êtes arrivée à quelle heure ce matin ?
00:04:12 A l'aller, c'est bon. A l'aller, j'arrive à 2h30.
00:04:14 2h30 du matin, c'est la vie des matinaliers. Et là, vous allez faire ?
00:04:19 La sieste.
00:04:19 Eh bien, écoutez.
00:04:21 D'ici 2h, le temps d'arriver chez moi.
00:04:23 Nous, on va essayer de ne pas la faire pendant l'émission.
00:04:25 Mais merci, Chana Lustaf et bon week-end à vous.
00:04:29 Nous sommes avec Jenny Bastiak, Joseph Macéscaron,
00:04:32 avec Georges Fenech, avec André Valigny, avec Gautier Lebray.
00:04:35 Et voilà.
00:04:37 On va faire un petit point mode ou pas ?
00:04:39 Non, arrête.
00:04:39 Sur la veste.
00:04:41 Je tiens à dire aux téléspectateurs qu'elle est encore plus rose à l'antenne qu'en vrai.
00:04:44 Bon, on parlera peut-être tout à l'heure de cette circulation.
00:04:48 Je voulais qu'on commence cette émission avec Pierre Perret.
00:04:50 Figurez-vous, le chanteur Pierre Perret qui a écrit et publié un poème contre Rima Hassan.
00:04:55 Tu crois faire de la résistance.
00:04:58 Tu ne résistes qu'à l'intelligence, celle du cœur dont tu ignores le lien et ton combat ne rime à rien, a-t-il écrit.
00:05:08 Mais fidèle loulou, attention, y'a en grande précaution les folles élucubrations d'une passionnariat en carton.
00:05:15 Sais-tu pourquoi Rima Hassan était vaine, dépourvue de sang ?
00:05:18 Circule un jus nauséabond, c'est parce qu'il n'est que du poison, etc.
00:05:24 Donc il est courageux, Pierre Perret, il entre dans la campagne européenne et ce n'est pas si fréquent qu'un artiste comme ça.
00:05:33 Ça me fait penser quand même, et je serais courageux à lui, mais ça me fait penser aussi un peu à ce qui s'est passé.
00:05:38 Eugénie Bastier.
00:05:39 Ce qui s'est passé avec le FN dans les années 80, où beaucoup d'artistes ont pris la parole.
00:05:42 Et je ne suis pas sûre que ce soit le plus efficace que les artistes interviennent dans le débat.
00:05:46 En général, je pense que la diabolisation de LFI finira un jour par leur servir.
00:05:53 Ça va être la question de dimanche.
00:05:55 On va gagner un point.
00:05:56 C'est une des questions de dimanche.
00:05:58 Vous pensez ?
00:05:59 Dimanche, LFI fera un bon score.
00:06:00 C'est-à-dire ? C'est quoi un bon score ?
00:06:02 Peut-être 9 ou 10.
00:06:04 Je ne vais pas faire des prévisions.
00:06:05 Mais si, c'est intéressant de les faire.
00:06:07 En tout cas, ils vont faire un meilleur score qu'il y a le 5 ans.
00:06:11 Parce qu'ils sont devenus le parti anti-système qui exprime colère un peu comme le...
00:06:18 Moi, je ne dirais pas qu'ils sont anti-système.
00:06:20 Dans leur imaginaire, et pour certains, oui, ils le sont.
00:06:23 Après les deux semaines de polémiques qui viennent de s'écouler,
00:06:25 je note que dans tous les instituts de sondage,
00:06:27 Manon Aubry est en dynamique et gagne 1 à 2 points dans les différents sondages en cette fin de campagne.
00:06:33 Donc, est-ce que Rima Hassan va justement servir à Manon Aubry
00:06:37 et va lui permettre d'effectivement faire un meilleur score qu'il y a 5 ans ?
00:06:40 Bon, chacun peut donner son analyse, son pronostic.
00:06:43 Il y a une différence, pardon, avec l'époque où les artistes dénonçaient le FN.
00:06:47 C'est que quand ils dénonçaient le FN, ils étaient dans le mainstream.
00:06:49 Alors que là, Pierre Perret, quand il dénonçait Rima Hassan, on ne peut pas dire qu'il soit dans le mainstream.
00:06:53 - Brave. - Écoutez, pas de pronostic, pas de commentaire, messieurs, Fenech ?
00:07:00 - Il y a quand même un sursaut à la fois de la gauche et de la droite républicaine classique.
00:07:05 On avait eu deux belles campagnes de Raphaël Glucksmann et de François-Xavier Bellamy
00:07:10 qui peuvent aussi être dans une dynamique.
00:07:12 - Vous trouvez que Raphaël Glucksmann fait une belle campagne ?
00:07:14 - Ah, je trouve, oui. - Sur quel thème ?
00:07:16 - D'accord, sur tout, évidemment, au moins de là.
00:07:18 - Je regrette qu'il ne soit pas venu débattre aussi sur CNews, par exemple.
00:07:22 - Vous voyez, je pense que ça lui a coûté cher.
00:07:24 Parce qu'au moment où il a fait le débat face aux autres candidats sur CNews,
00:07:28 il était à 0,5 de Valérie Hayé.
00:07:30 Il s'est privé d'un débat face à Valérie Hayé pendant trois heures alors qu'il était à 0,5 d'elle.
00:07:34 - Emmanuel Macron, d'abord, Emmanuel Macron, sur la forme, hier soir, à 9h20,
00:07:39 c'est-à-dire que, M. le Président, en fait, tu ne peux pas l'arrêter.
00:07:41 Il parle, il parle, il parle, il parle, il parle, tu ne peux même pas poser une question.
00:07:44 - Ça rappelle quelqu'un. - Ça nous rappelle quelqu'un, Pascal.
00:07:47 - Je ne sais pas dire... - Pardon, mais...
00:07:49 - Pascal, vous avez cherché. - Non, non, mais là, vous l'avez cherché, là.
00:07:52 - C'est le concept étendu, la perche. - C'est le concept pro, ça.
00:07:56 - Ah oui, on vous invite, il n'y a que vous qui parlez.
00:07:58 - Oui, c'est important. - C'est ça.
00:08:01 - Macron est un vrai pro. - Bon.
00:08:03 - Mais bon, il n'a pas encore les mêmes vestes.
00:08:05 - Mais ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai du tout.
00:08:07 - Non, ce que vous dites, ce n'est pas vrai.
00:08:09 Mais en revanche, hier soir, c'était vrai.
00:08:11 Écoutez, c'est incroyable. Alors, tu ne peux pas l'interrompre.
00:08:15 En fait, il parle, c'est une sorte de logoré verbal, ça n'arrête pas.
00:08:19 Et pour dire... Alors, si on n'a pas l'Europe,
00:08:21 on va être vacciné au Spoutnik, ce que j'ai entendu hier,
00:08:24 c'est très étrange. - Sur la chloroquine,
00:08:25 alors qu'il est allé voir... - Bien sûr, il n'y aurait pas l'Europe,
00:08:28 on soignerait à la chloroquine.
00:08:30 - Et s'il y a des Français qui meurent en Ukraine,
00:08:31 ce n'est pas forcément de l'escalade, si ce sont des instructeurs.
00:08:34 Il faut quand même sortir cette phrase.
00:08:35 - Moi, je trouve dommage, en fait, et c'est ce problème d'Emmanuel Macron,
00:08:39 c'est de ne pas écouter, d'ailleurs.
00:08:41 Alors, c'est quoi une Europe où l'extrême droite serait forte ?
00:08:44 C'est une Europe qui ne vous protégera pas.
00:08:46 Vous n'aurez pas une Europe des vaccins.
00:08:48 Ils vous donneront la chloroquine ou le vaccin Spoutnik.
00:08:51 C'est incroyable de dire des choses pareilles.
00:08:54 - C'est incroyable parce que, rappelons que le Royaume-Uni,
00:08:56 qui n'était pas dans l'Union européenne, a eu des vaccins.
00:08:59 Les États-Unis, qui n'étaient pas dans l'Union européenne, ont eu des vaccins.
00:09:02 Le vrai problème, c'est que l'Europe n'a pas fourni et créé de vaccins.
00:09:06 L'Europe n'a pas créé de vaccins.
00:09:08 Il faut le dire quand même, on a acheté des vaccins américains.
00:09:10 - Et la France particulièrement.
00:09:12 - Et la France particulièrement.
00:09:13 Donc, ce n'est pas un grand succès pour l'Union européenne, je trouve.
00:09:16 Premièrement.
00:09:17 Et deuxièmement, la chloroquine, pardon, mais Emmanuel Macron est quand même allé voir Raoult à Marseille
00:09:21 au tout début, quand il parlait de chloroquine.
00:09:23 C'est lui qui lui a donné la légitimité dont ensuite il s'est servi.
00:09:26 Il a quand même participé à fabriquer ce personnage médiatique.
00:09:30 Je trouve ça un peu culotté.
00:09:31 - Alors, je précise qu'on ne peut pas écouter le président Macron
00:09:34 et que vous le voyez en citation,
00:09:36 puisque nous sommes, comme tous les jours, limités par le temps de parole.
00:09:39 On peut écouter Emmanuel Macron lorsqu'il parle de l'Ukraine ou de l'international,
00:09:44 ou des cérémonies.
00:09:45 On ne peut pas écouter le président Macron quand il parle de la campagne européenne.
00:09:49 - On sait quand l'on finira avec ces règles.
00:09:51 - Bah, écoutez, je ne sais pas.
00:09:53 C'est quoi une Europe où l'extrême droite sera forte, a dit le président Macron.
00:09:56 C'est une extrême droite qui pourra arrêter le prochain plan de relance.
00:10:00 C'est quoi une Europe où l'extrême droite sera forte.
00:10:02 Face à l'immigration clandestine que nous subissons,
00:10:04 nous n'aurons plus les textes qui nous protègent.
00:10:06 Là, je pense que ça peut se passer.
00:10:08 C'est quand même extraordinaire.
00:10:10 - Les textes qui nous protègent, alors que c'est les textes européens
00:10:12 qui nous empêchent de pouvoir expulser les étrangers ou arrêter les bateaux.
00:10:17 Je trouve ça encore un peu clôté.
00:10:20 Et je ne suis pas sûre que ce soit efficace,
00:10:21 puisque depuis le début de la campagne,
00:10:23 à chaque fois qu'Emmanuel Macron a pris la parole,
00:10:25 la tête de liste valérié a perdu des points dans les sondages.
00:10:29 - Ou pire pour eux, Jordan Bardella en a pris.
00:10:31 - Voilà.
00:10:32 - Ça mobilise l'anti-macronisme.
00:10:35 - Alors, il y a pas mal de réactions.
00:10:36 Marine Le Pen, pareil.
00:10:37 On n'a pas le droit de l'écouter pour les mêmes raisons de temps de parole.
00:10:39 Elle a dit "la Constitution fait de lui non pas le chef de la majorité,
00:10:42 mais l'arbitre.
00:10:43 Il n'a donc pas rentré dans les élections et a appelé à voter
00:10:46 pour ou contre un tel ou un tel".
00:10:48 C'est ce qu'elle a dit il y a quelques instants.
00:10:50 Il est président de tous les Français.
00:10:51 Il doit être au-dessus précisément des considérations partisanes.
00:10:54 Jean-Luc Mélenchon a dit "Macron a parlé pour ne rien dire.
00:10:57 Hélas, le génocide continue et la France laisse faire honte".
00:11:00 Éric Ciotti a dit "nouvelle déclaration indécente du président de la République.
00:11:03 Emmanuel Macron ne dégèlera pas la campagne électorale de son camp
00:11:07 en jouant avec le feu de la guerre.
00:11:09 La France mérite mieux et l'Europe aussi".
00:11:11 Il y a le dernier sondage qui est d'opinionouet pour CNews, Europe 1, JDD.
00:11:17 Avec le Rassemblement national à 33, la majorité présidentielle à 15,
00:11:22 le Parti socialiste à 13, les Républiques à la France insoumise est à 7.
00:11:26 Il n'y a pas vraiment de dynamique dans ce sondage.
00:11:28 - Plus 1 ! Parce qu'il y a le +1 si elle gagne un point, si il y a une dynamique.
00:11:32 - Vous savez, ce matin, le responsable d'opinionouet Bruno Jean
00:11:34 dit bien qu'il y a une dynamique France insoumise ces derniers jours.
00:11:37 - Alors en revanche, on a le droit d'écouter Éric Zemmour qui était là ce matin
00:11:40 et qui a commenté cette sortie du président de la République hier soir.
00:11:44 Je vous propose de l'écouter.
00:11:46 - Le vote Bardella est un vote inutile, deux fois inutile en Europe
00:11:52 parce que le RN est isolé, ostracisé, alors que nous, à Reconquête,
00:11:56 nous sommes dans le groupe qui monte et qui pourra faire des alliances
00:12:00 pour imposer une vision de droite au Parlement européen.
00:12:03 Et en France, je vous l'ai dit, ça fait deux fois que le RN gagne les élections européennes,
00:12:08 en 2014 et en 2019, et ça n'a rien changé, ni en Europe, ni en France.
00:12:13 Le vote Bardella, c'est un vote pour rien, c'est un vote bidon,
00:12:16 c'est un vote pour rire, c'est un vote, une victoire de témoignage.
00:12:20 - Il y a une deuxième partie du sondage qu'on n'a pas vue, me dit Marine Lenson.
00:12:24 Donc on peut peut-être voir cette deuxième partie du sondage
00:12:28 parce qu'il faut évidemment citer tous les candidats qui seront présents.
00:12:34 Et on n'avait pas vu manifestement le parti communiste français,
00:12:37 Europe Écologie-Les Verts, Reconquête, La France Insoumise.
00:12:40 La stratégie d'Éric Zemmour, elle est claire,
00:12:43 elle est de taper sur le RN, puisque le RN est le principal concurrent de Reconquête.
00:12:50 Ce n'est pas la même stratégie que Marion Maréchal.
00:12:52 - Exactement. Les sondages montrent que par rapport aux 2,5 millions de voix
00:12:56 qu'Éric Zemmour a fait au premier tour en 2022,
00:12:58 il y a plus de la moitié de ses électeurs qui sont partis
00:13:01 ou qui vont partir dimanche vers Jean-François de Mardela.
00:13:03 Donc sa stratégie est claire, il faut taper celui qui nous prend la majorité de nos électeurs.
00:13:07 En soi, Xavier Bellamy lui prend très peu d'électeurs,
00:13:09 donc ça ne sert à rien de le taper comme fait Marion Maréchal.
00:13:12 Marion Maréchal, elle dit qu'il faut viser les Républicains.
00:13:15 Éric Zemmour, il dit non, il faut viser le RN.
00:13:17 Et ça a été évidemment leur grand point de tension et leur grand point de dévouement.
00:13:20 - Et là ce matin, il "tapait" contre le RN.
00:13:26 - Et on voit que c'est toujours dans la dernière ligne droite des élections
00:13:28 que se met en place cette espèce de logique du vote utile
00:13:30 qui peut changer considérablement les choses.
00:13:32 Rappelez-vous, pendant la présidentielle, la dynamique du vote utile
00:13:34 avait servi énormément à Jean-Luc Mélenchon dans la dernière ligne droite.
00:13:38 Toutes les voix de gauche s'étaient rabattues sur lui.
00:13:40 Et je pense que ça peut changer considérablement les choses
00:13:43 par rapport aux sondages, cette dynamique du vote utile.
00:13:45 Qu'est-ce qui va être le plus utile pour tel ou tel électeur pour faire gagner ses idées ?
00:13:48 - Ce serait la première fois qu'il y ait un vote utile pour Alephi, pardonnez-moi,
00:13:52 parce qu'aux élections européennes, qu'il s'agisse du Front de Gauche ou d'Alephi,
00:13:57 ce n'est pas leur mode de scrutin préféré.
00:14:00 - Non, c'était les écologistes à la dernière fois.
00:14:02 - Ça n'a jamais été leur mode de scrutin préféré, contrairement à la présidentielle
00:14:04 où il y a toujours eu une dynamique.
00:14:06 - Bon, là ce qui va être intéressant, c'est de voir, tout le monde attend,
00:14:09 est-ce que cette stratégie de bordélisation va payer ou pas ?
00:14:12 - Ce n'est pas une stratégie de bordélisation,
00:14:14 c'est une stratégie de ne parler que de la Palestine et de Gaza.
00:14:17 - C'est de faire un référendum sur Gaza.
00:14:19 - André Valini.
00:14:21 - Je pense que comme chaque fois aux européennes, on va avoir des surprises dimanche soir.
00:14:25 - Merci. - Je pense que les sondages, chacun y va de son pronostic,
00:14:29 moi je pense que Bardela est plus haut dans les sondages qu'il ne sera en réalité.
00:14:33 - Il est à 33 là. - Oui, mais je pense qu'il va être à 29-30.
00:14:36 Je pense aussi que Valérie Réaillet va remonter, qu'elle ne sera pas à 15 ou 16.
00:14:40 - En fait, vous dites les choses telles que vous voudriez qu'elle soit.
00:14:42 - Pas du tout, non, je voudrais que la gauche soit plus haute.
00:14:45 Je pense que Guzman va rester à peu près autour de 13-14,
00:14:48 mais je pense que Ayier va monter, Bardela va descendre.
00:14:50 - Mais qui va voter pour Valérie Ayier ?
00:14:52 - La droite modérée, le centre, les européens convaincus.
00:14:56 - Les retraités ? - Les électeurs du Modem, les retraités, oui.
00:14:59 - Donc rien n'a changé selon vous, c'est-à-dire que les deux ans qui viennent de se passer n'ont rien changé.
00:15:04 Pensez que par exemple, les gens, ceux qui votaient pour Macron, continuent de voter Macron.
00:15:09 - Il a un socle, il a un noyau dur qui lui reste fidèle, mais qui a quand même baissé,
00:15:12 parce que ce socle était à 20-22, pendant longtemps il est aujourd'hui à 15-16.
00:15:17 - Il y a un élément qui va changer, et d'ailleurs ce que montrait très bien le sondage,
00:15:20 - Joseph Macesca. - Il a montré très bien votre sondage,
00:15:23 c'est que je pense que ce sera pour la première fois par rapport aux autres élections européennes,
00:15:27 que les petites listes dont personne ne parle, qui sont vraiment, mais alors franchement,
00:15:31 personne ne parle, elles sont sous le radar.
00:15:33 - Ils ont eu un débat sur France 2.
00:15:35 - Franchement, là on est en train d'entrer dans le déni démocratique.
00:15:39 Elles vont avoir un score cumulé non négligeable.
00:15:43 Et ça c'est extrêmement important, quand on va devoir reporter le nombre de sièges ensuite après.
00:15:47 - Bon, dernière chose, et c'est anecdotique sans doute,
00:15:50 mais l'international français Eduardo Camavinga, qui a 21 ans,
00:15:54 était en conférence de presse ce jeudi, où il apparu un peu déstabilisé par une question
00:15:58 sur le vote et les européennes. Voyez cela.
00:16:01 - Une question hors foot.
00:16:04 Dimanche, il y a des élections européennes.
00:16:06 Je voulais savoir si tu avais l'intention de voter aux élections européennes de dimanche.
00:16:12 Et si oui, comment tu t'étais organisé, sachant que c'est France-Canada dimanche à Bordeaux ?
00:16:18 - Wow, il me pose une vraie question.
00:16:20 Franchement, je n'ai vraiment pas pensé à ça.
00:16:24 J'ai juste pensé au match. Moi, après ce qu'il y a autour, je n'y ai vraiment pas pensé, je ne vous ment pas.
00:16:29 - Pour préciser.
00:16:35 Pour préciser et pour répondre à la question,
00:16:38 l'équipe de France a mis en place un petit processus où aujourd'hui,
00:16:44 ceux qui le souhaiteront pourront faire des procurations,
00:16:47 puisqu'on ne pourra évidemment pas quitter le rassemblement dimanche.
00:16:50 Mais les joueurs ou les membres du staff qui le souhaiteront pourront voter par procuration.
00:16:55 - Ce que je vais voir après pour voter du coup.
00:17:02 - C'est à la fois intéressant. C'est vrai que je connais bien les footballeurs.
00:17:05 Il est jeune, il est dans un autre monde, le sien.
00:17:08 On est à quelques jours d'un championnat d'Europe.
00:17:10 - Il a l'image de beaucoup de jeunes qui ne vont pas voter dimanche.
00:17:13 Une majorité qui ne savent même pas qu'il y a des élections.
00:17:16 - Il y a des élections et si vous les interrogez parfois, vous dites "qui est Valéry Ayé, qui est..."
00:17:20 - Mais une chose quand même, Pascal. L'élection européenne est une des seules élections,
00:17:25 où le taux de participation augmente d'élection en élection,
00:17:27 alors que généralement, c'est l'inverse pour les législatives, pour les présidentielles, ça baisse.
00:17:31 - Il compte trop chez les jeunes. C'est plutôt une élection qui monte.
00:17:35 - Encore un mot, ces élections européennes ne changeront rien à court terme.
00:17:39 Sarkozy les a perdues en 2009, Hollande les a perdues en 2014,
00:17:44 Macron va les perdre cette année, ça ne changera rien à court terme en politique intérieure.
00:17:48 - Ça, je le dis pour les téléspectateurs, c'est les éléments de langage de l'Élysée.
00:17:54 - Moi, à l'Élysée ?
00:17:55 - Non, mais je ne vous dis pas que vous êtes à l'Élysée.
00:17:57 - Non. - C'est les éléments de langage de l'Élysée.
00:17:59 De dire, les élections européennes ne sont pas structurantes, ça ne sert absolument à rien,
00:18:03 c'est juste un vote refouloir, etc. Ils anticipent, et c'est à nous, me semble-t-il,
00:18:09 de décoder parfois, de dire ça.
00:18:11 - On a même vu un parrain sur les réseaux sociaux des tableaux.
00:18:13 - Dimanche, Dimanche, Emmanuel. Alors, sauf si c'est... En fait, si Bardella est à 29, 30, etc.,
00:18:20 il ne se passera rien, rien. Bon. S'il est au-dessus de 35, ce que personne n'imagine vraiment,
00:18:25 c'est autre chose. Mais s'il est à 29, 30, ils diront "C'est rien, c'est la même chose, c'est du défouloir".
00:18:31 C'est le mépris du vote. Il ne se passera rien, je vous l'assure, je vous mets ma main au feu.
00:18:36 Ce n'est pas structurant, etc. Vous aurez un président de la République qui viendra,
00:18:39 comme hier, qui parlera tout le temps, qui n'écoutera pas les journalistes, et qui dira "Je..."
00:18:44 - Je suis d'accord avec vous. - Il a pensé du chaud, ce truc.
00:18:46 - Attendez, je suis d'accord avec vous. Ce n'est pas normal qu'on considère que ça ne sert à rien.
00:18:51 - Mais si, c'est ce que vous me dites, ça ne sert pas à rien.
00:18:53 - Il dit que c'est l'interprétation qui sera faite dimanche soir.
00:18:56 Toutes les majorités au pouvoir, sous Sarkozy comme sous Hollande,
00:18:59 perdent les élections européennes et disent le vrai mal.
00:19:01 - Oui, mais ils avaient la majorité. C'est-à-dire que là, il n'a pas de majorité à l'Assemblée nationale.
00:19:04 - Il peut se passer une chose, effectivement, Emmanuel Macron déteste en plus céder à la pression,
00:19:08 on l'a vu après la rentrée de droite sur les retraites, après le débat de la loi immigration.
00:19:12 Gabriel Attal peut présenter sa démission pour être renommé aussitôt
00:19:16 et pour exfiltrer quelques ministres en difficulté. C'est la seule chose.
00:19:19 - C'est la seule chose et le seul scénario qui est sur la table actuellement entre Matignon et Lely.
00:19:24 Une potentielle démission de Gabriel Attal pour le relégitimer ensuite, en le renommant.
00:19:28 - L'antisémitisme. - Presque à Thévenau est en grande difficulté.
00:19:31 - L'antisémitisme. Alors Emmanuel Macron, hier, a sorti sur l'antisémitisme, elle est lunaire.
00:19:35 - Incroyable. - Elle est lunaire.
00:19:37 - Inexplicable. - Inexplicable. Ah bon ?
00:19:39 - Inexplicable. Alors, il devrait nous écouter de temps en temps.
00:19:43 Il devrait venir même sur ce plateau parce que si c'est inexplicable,
00:19:46 il peut venir là, on va lui dire deux, trois choses.
00:19:49 Mais évidemment, c'est un président qui n'est pas allé à la marche contre l'antisémitisme.
00:19:52 Donc, en fait, là, il ne comprend pas. - Mais non, mais il a très bien compris.
00:19:55 - Il n'ose pas dire. - Évidemment.
00:19:57 - Mais je vais vous dire, ce président qui est très intelligent, il lui manque un truc, le courage.
00:20:01 - Là, c'est une preuve. - C'est un truc qu'il n'a pas, manifestement.
00:20:05 Le vrai courage, le vrai, le vrai courage.
00:20:08 - Écoutons le président de la République sur l'antisémitisme.
00:20:11 - Moi, quand je vois la jeunesse qui est touchée par Gaza, je la comprends.
00:20:17 Mais quand être touchée par Gaza ou manifester pour la paix se retourne
00:20:22 en devenant la justification d'actes antisémites, d'empêcher tel ou tel étudiant,
00:20:26 parce qu'il est juif ou parce qu'il est juif, de rentrer dans une université,
00:20:29 d'endommager, d'être violent, quand c'est être irrespectueux à l'égard des institutions,
00:20:34 ça n'est plus la même chose. Donc, oui, en quelque sorte, à la passion du débat politique.
00:20:39 Oui, à l'émotion, parce que nous le vivons parfois dans nos chaires,
00:20:42 mais ça doit se faire dans un cadre respectueux.
00:20:45 - Oui, ça, c'est un constat, simplement.
00:20:49 - Non, mais il y a quand même un problème. Il dit que c'est inexplicable.
00:20:52 Il dit que c'est inexplicable. Il y a au moins deux explications qu'on peut lui soumettre,
00:20:56 même trois. Donc, qui a tué des juifs en 2012 à Toulouse ?
00:21:00 L'islamisme, Mohamed Merah. L'extrême gauche, il n'y a aucun sujet sur l'extrême gauche.
00:21:05 Il n'y a pas des exemples depuis...
00:21:07 - 92% des Français considèrent qu'elle est fiée de...
00:21:10 - C'est-à-dire, quand on parle de déconnexion des élites,
00:21:13 mais il n'est pas déconnecté, le reproche qu'on peut lui faire, c'est qu'il sait et qu'il ne le dit pas.
00:21:19 Et ça, c'est un vrai reproche quand même qu'on peut lui adresser.
00:21:24 Et comme il parle tout le temps hier dans l'interview,
00:21:26 les journalistes ou le journaliste ne peuvent pas lui répondre, ne peuvent pas lui apporter.
00:21:30 - C'est impossible. - C'est impossible.
00:21:32 Moi, ça fait des fois... Je dis toujours la même chose sur Emmanuel Macron.
00:21:36 Il vient sur un plateau, au bout de 2-3 minutes, tu peux encore poser des questions.
00:21:40 Après, il prend tout le plateau, tu ne peux plus rien faire.
00:21:42 - Et puis, qu'est-ce qui se passait à Rouen ? La synagogue ?
00:21:44 C'était qui, la synagogue ?
00:21:46 - En fait, ça ne sert à rien.
00:21:48 Les journalistes, ils sont gentils d'y aller, d'ailleurs, monsieur Boulot et madame Lapix.
00:21:51 Ils sont gentils. Ils sont fervent à le voir.
00:21:53 - Non, mais il y a une gêne d'Emmanuel Macron à nommer...
00:21:55 Enfin, avec la question identitaire, on le sait.
00:21:57 Pour les émeutes, c'était la même chose.
00:21:59 Il n'a pas voulu nommer qui étaient les émeutiers.
00:22:01 - Parce qu'il a cette obsession de ne pas fracturer.
00:22:03 - C'était les écrans qui avaient été responsables des émeutes, ou le bac.
00:22:05 Il a du mal à vraiment nommer la fracture identitaire en France.
00:22:09 - Parce qu'il a peur de la provoquer davantage.
00:22:11 - Et ça ne marche pas. Malheureusement, c'est pas...
00:22:14 - C'est un petit peu l'explication de texte véritablement.
00:22:16 - C'est pas en mettant les choses sur le tapis qu'on la réduit.
00:22:18 - Et son absence à la grande manifestation contre l'antisémitisme, c'est comme s'il...
00:22:21 Le sentiment que s'il s'engageait quelque part dans ce sens-là, il fracturerait davantage.
00:22:26 Et moi, j'ai tendance à penser qu'au contraire.
00:22:29 - Enfin, il fracture bien quand il attaque ce qu'il appelle l'extrême droite,
00:22:32 qui fait que 33% des gens vont voter pour Gervain Bardella.
00:22:35 Là, ils s'ennuient... Ils ne le dérangent pas de fracturer, là, manifestement.
00:22:38 - Ce qui est intéressant, c'est qu'il fracture avec qui s'il va à la marche contre l'antisémitisme ?
00:22:41 Avec qui il fracture ?
00:22:43 - Demandez-lui, posez-lui la question.
00:22:44 - Mais avec qui il fracture s'il va à la marche contre l'antisémitisme ?
00:22:46 - Thomas Hill à 9h23.
00:22:48 - Avec les antisémites ?
00:22:49 - Thomas Hill, Thomas Hill, Thomas Hill.
00:22:50 - Absolument.
00:22:51 - Thomas, comment ça va ?
00:22:53 - Très bien. Vous êtes magnifique, Pascal, ce matin.
00:22:55 - Merci. C'est gentil. Vous aussi, vous en êtes un autre.
00:22:58 Bon, on va marquer une pause. On revient à 9h23.
00:23:01 On a plein de choses. On recevra Nelson Monfort.
00:23:03 Il y a du tennis dont on parlera.
00:23:05 - Déjà avec nous, ça va.
00:23:06 - Comment ?
00:23:07 - Vous avez dit quoi ?
00:23:08 - Je dis on est déjà avec Miss Purple.
00:23:10 - Mais qu'est-ce que ça veut dire, ça ? C'est pas gentil ?
00:23:12 Bon, je m'en suis même pas compris.
00:23:15 Alors, on parlera de l'école des fans.
00:23:17 Il y a un reportage formidable qui a été fait, qui va passer sur C8.
00:23:21 Et on va recevoir la jeune femme qui s'appelle Sabrina Birn,
00:23:25 qui a écrit ce reportage.
00:23:27 Ils ont retrouvé, 30 ans après, les gens qui sont passés à l'école des fans.
00:23:31 - Ah, c'est bien ça.
00:23:32 - Ah ouais, c'est génial. Vraiment.
00:23:33 Et puis comme c'est vendredi, on a envie d'un peu plus de légèreté vendredi.
00:23:37 Bien évidemment, je ne sais pas où sera Jacques Vendredi tout à l'heure.
00:23:40 A tout de suite.
00:23:49 - Somaïa Labidi est avec nous à 9h30.
00:23:51 - Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:23:56 Un ressortissant français de 48 ans arrêté hier à Moscou.
00:24:00 Information confirmée par Emmanuel Macron.
00:24:03 Ce brillant chercheur et membre du ONG humanitaire suisse
00:24:07 est accusé d'avoir violé la loi russe sur les agents étrangers.
00:24:11 Un délit passible de 50 prisons en Russie.
00:24:14 Les automobilistes franciliens devront encore s'armer de patience.
00:24:18 Depuis mercredi, la circulation en Ile-de-France est très compliquée.
00:24:21 En cause, les fermetures du périphérique et de grands axes routiers.
00:24:25 Conséquence, déjà plus de 200 km de bouchons accumulés depuis ce matin.
00:24:30 Et puis à 50 jours des Jeux de Paris, comme vous allez le voir sur ces images,
00:24:34 la Dame de Fer se met à l'heure olympique.
00:24:37 Depuis cette nuit, la Tour Eiffel est ornée des fameux anneaux.
00:24:40 Pour rappel, chaque cercle représente un continent,
00:24:44 un ensemble de 30 tonnes accrochée à plus de 70 mètres de haut.
00:24:48 Merci beaucoup Somaïa.
00:24:50 Nous a rejoint Noémie Schultz.
00:24:52 On parlera évidemment de cette affaire de clamard dans quelques secondes
00:24:55 avec ce jeune homme de 14 ans qui a tué un automobiliste à 2h50 du matin,
00:25:02 refus d'obtempérer, qui ne demandait rien à personne.
00:25:04 À l'heure à laquelle on parle, il est où ce jeune homme ?
00:25:07 Il va être placé dans un centre éducatif fermé.
00:25:10 Mais je vous expliquerai, il ne pouvait pas être placé en détention provisoire.
00:25:14 Bien sûr, il ne pouvait pas. En revanche, il avait le droit de tuer, manifestement.
00:25:18 Il faudrait changer la loi.
00:25:19 Il pouvait tuer. Vous voyez ce que je veux dire.
00:25:21 C'est tellement invraisemblable.
00:25:24 Il a déjà un CV long comme le bras, nous sommes d'accord.
00:25:29 Il avait un contrôle judiciaire, il tue quelqu'un à 2h50 et il n'est pas en prison.
00:25:33 Il est interdit de conduire le véhicule.
00:25:35 Oui, c'est bien.
00:25:36 Il a interdiction de conduire le véhicule.
00:25:38 Ne sourions pas, parce que c'est un drame absolu.
00:25:41 C'est une famille qui est endeuillée.
00:25:44 Ce monsieur partait pour Rungis à 2h50 du matin.
00:25:48 Et parce qu'il est au mauvais moment, au mauvais endroit, il est mort.
00:25:51 Et que sa vie, évidemment, il est morte.
00:25:54 Parce qu'un gosse de 14 ans, et quelle est la réponse de l'État ?
00:26:01 C'est qu'il ne peut pas.
00:26:03 Mais attendez, on peut le faire maintenant si vous voulez.
00:26:06 Oui, faisons-le maintenant, vous avez parfaitement raison.
00:26:08 Il a passé 48h en garde à vue, il a été mis en examen.
00:26:11 Des chefs d'homicide involontaires par conducteur avec deux circonstances aggravantes.
00:26:15 Absence de permis, violation manifeste à une obligation de prudence et de sécurité.
00:26:19 Refus d'obtempérer à une sommation de s'arrêter.
00:26:21 Recelle de vol et enfin rébellion.
00:26:23 Ça s'est passé au moment de son interpellation par les policiers.
00:26:26 Ce mineur de 14 ans, vous l'avez dit, il est déjà connu de la police et de la justice.
00:26:29 Condamné pour des faits de vol avec violence et d'atteinte à l'intimité de la vie privée.
00:26:33 Il a reconnu tous les faits qui lui sont reprochés, sauf la rébellion.
00:26:36 Et conformément aux réquisitions du parquet de Créteil, il a été placé sous contrôle judiciaire
00:26:40 avec un placement en centre éducatif fermé, interdiction de conduire tout véhicule,
00:26:44 obligation de soins et couvre-feu.
00:26:46 Le procureur a pris soin de préciser dans un communiqué, parce qu'on sait que ces sujets-là sont délicats,
00:26:52 que le placement à l'heure actuelle en détention provisoire n'était pas possible,
00:26:56 les textes ne le permettent pas à ce stade pour ce mineur qui a moins de 16 ans,
00:27:00 qui est poursuivi pour des faits délictuels, homicide involontaire,
00:27:02 ce n'est pas des faits criminels, contrairement à ce que je me suis emmêlé les pinceaux hier.
00:27:06 En revanche, s'il viole son contrôle judiciaire, c'est-à-dire que s'il commet le moindre infraction
00:27:12 aux règles qui lui sont fixées, là, il pourra être incarcéré,
00:27:15 il pourra être placé en détention provisoire pour un délai d'un mois renouvelable, une fois.
00:27:19 L'enquête va se poursuivre sous la direction d'un juge d'instruction,
00:27:22 puis il sera renvoyé devant un tribunal pour enfants, qui statuera sur la culpabilité et la peine.
00:27:27 Dans le laps de temps, il peut rester dans ce centre éducatif fermé,
00:27:30 et à l'issue, quand il sera condamné, il sera peut-être incarcéré.
00:27:34 - Rétention... Centre de rétention... - Centre éducatif fermé.
00:27:40 - C'est-à-dire qu'on peut sortir le soir, on peut sortir dans la journée,
00:27:43 comment ça se passe, l'organisation ? Ou t'as pas le droit de sortir du tout ?
00:27:46 - Ah non, non, il n'a pas le droit de sortir, un centre éducatif fermé, il n'a pas le droit de sortir.
00:27:48 Et s'il viole, encore une fois, son contrôle judiciaire, là, il peut partir en détention provisoire.
00:27:52 - Et qu'est-ce que vous faites dans un centre de sécurité ? C'est quoi ?
00:27:56 - Il y a un encadrement, enfin, normalement, il y a un encadrement,
00:27:58 mais on sait qu'il y a là aussi des manques de moyens, il y a des éducateurs,
00:28:01 et l'idée, encore une fois, c'est de faire en sorte de vous raccrocher à une scolarité,
00:28:05 de faire des activités, enfin...
00:28:07 - J'ai jamais vu de sujets sur un centre de...
00:28:09 Ça serait intéressant de voir précisément ce qu'il se fait dans un...
00:28:11 - Oui, oui, ils font du cheval, ils font... - Non, non, non, non.
00:28:14 - En milieu rural, si, si, si, si, si.
00:28:16 - Non, non, les centres éducatifs fermés, à l'origine, c'est vraiment fermé.
00:28:19 Le problème, c'est qu'il faut beaucoup, beaucoup d'éducateurs,
00:28:22 il faut au moins un adulte, sinon deux, par adolescent,
00:28:25 parce que ce sont des adolescents souvent violents, très difficiles à maîtriser.
00:28:29 Mais l'idée n'était pas mauvaise, le problème, c'est ce qu'a dit Noemi Schoulle,
00:28:32 c'est qu'il n'y en a pas assez.
00:28:34 - Il y en a combien, ce qu'il y en a ? - Il y en a 53 en tout.
00:28:37 - Il va être... - Je ne sais pas dans quel centre éducatif fermé il va être envoyé.
00:28:41 - Il y en a combien ? - Il y en a 53 en tout.
00:28:43 - Je trouve ça invraisemblable. - Il faut bien l'expliquer, Noemi Schoulle.
00:28:46 - Je trouve ça invraisemblable, mais bon. - Mais les Français doivent se poser
00:28:49 des questions sur cette affaire qui est gravissime, conséquence.
00:28:52 Pourquoi la police n'a pas été en mesure d'interpeller cet individu ?
00:28:56 - Mais vous connaissez la réponse. - Non mais c'est la question que se posent les Français.
00:28:59 - Non, ils ne se la posent pas. Ils savent pourquoi. Ne dites pas ça.
00:29:03 - Ils savent pourquoi parce que les policiers aujourd'hui...
00:29:05 - Ils se posent très bien, ils savent très bien pourquoi.
00:29:07 - Notamment depuis la fin de l'année. - Ne les prenez pas pour des imbéciles,
00:29:09 les Français. Ils savent très bien pourquoi les flics n'interviennent pas.
00:29:12 - Oui, mais la question se pose. - Oui, ils savent très bien en tout cas
00:29:17 que les flics ne peuvent pas intervenir. - Oui, mais ils les comprennent.
00:29:20 - Oui, ils les comprennent. - Ils les comprennent, mais voyez le résultat.
00:29:24 Et deuxième question, comment se fait-il qu'on ne puisse pas le placer en détention provisoire ?
00:29:27 - Parce que... - Ça fait des années. Pour des faits délictuels,
00:29:29 ça fait des... c'est pas récent en tout cas. - Oui, mais la loi peut se changer.
00:29:32 - La loi peut changer. - Mais écoutez, ça fait combien de temps
00:29:35 qu'on dit qu'on est sur l'ordonnance de 45 ? Ça fait combien de temps qu'on dit ça ?
00:29:39 Parce que les ados ne sont pas les mêmes. Ça fait combien de temps que j'entends ça
00:29:43 sur les plateaux de télévision ? - Oui, il y a eu une réforme en 2021
00:29:46 qui n'a pas du tout aggravé. - Et maintenant, tout ça est invraisemblable.
00:29:51 Mais bon, continuons. C'est mieux de fermer le périph', c'est plus facile en fait.
00:29:55 Quand je dis "fort avec les faibles, faible avec les..." Alors là, ils sont forts.
00:29:58 Fermer le périph', il n'y a pas de souci. Emmerder les gens, ça, il n'y a pas de souci.
00:30:01 Mais prendre les vraies décisions pour la France, ça, c'est plus compliqué.
00:30:04 Ça, c'est compliqué. - "Emmerder les gens", c'est pas moi,
00:30:07 c'est la phrase de Pompidou, je précise. - Bon, Noemi, rien à rajouter ?
00:30:11 - Je ne crois pas. - Sur ce sujet ? Bon.
00:30:14 - On revient quand même sur notre sujet Emmanuel Macron, si j'ose dire.
00:30:19 On n'a pas écouté la réaction d'Éric Zemmour sur l'antisémitisme,
00:30:23 puisque les mots n'étaient pas dits là encore. En fait, c'est ça qui est invraisemblable,
00:30:27 c'est que les choses importantes, les mots ne sont jamais dits.
00:30:30 Les choses dérisoires, alors là, tout est dit. - Non seulement il ne dit pas,
00:30:35 mais il dit que c'est inexplicable. Donc c'est pire que de ne pas dire.
00:30:38 - Alors écoutez ce que propose Éric Zemmour, ou en tout cas sa réponse.
00:30:42 - Nous subissons aujourd'hui un antisémitisme d'importation venu de la culture arabo-musulmane
00:30:47 qui est instruit dans le Coran, qui est instruit dans les Hadiths.
00:30:53 Monsieur Macron est responsable, en vérité, de la montée de cet antisémitisme,
00:30:57 tout simplement parce qu'il est responsable des 500 000 immigrés légaux,
00:31:01 dont beaucoup de musulmans, qui rentrent en France tous les ans.
00:31:06 Donc il est, non seulement c'est explicable, mais en plus c'est lui le responsable.
00:31:11 - Je ne sais pas si Emmanuel Macron est responsable, je n'irai pas jusque là,
00:31:14 mais en revanche il est responsable de ne pas dire la réalité.
00:31:18 - Ça demande du courage politique.
00:31:20 - Si le chef d'État n'est pas responsable, qui est responsable ?
00:31:23 - Mais en plus, soit il invoque... - Mais il n'est pas responsable de l'antisémitisme,
00:31:26 c'est ce que je veux dire. - Pascal, soit il invoque la posture...
00:31:28 - L'immigration sauvage. - Non mais soit il invoque la posture
00:31:30 de neutralité du président de la République qui doit se placer au-dessus des conflits politiques,
00:31:35 des conflits identitaires et qui adopte une position neutre.
00:31:37 Ce qu'il fait sur la Palestine et sur Gaza, parce qu'il ne veut pas nommer les choses
00:31:40 pour cette raison-là. Dans ce cas-là, il doit garder cette position aussi
00:31:43 quand il part de l'extrême droite, parce qu'il ne peut pas d'un côté dire sur Gaza
00:31:47 "je me place au-dessus de tout le monde et je ne dis pas pour ne pas inflammer les choses"
00:31:50 et sur l'extrême droite se faire le militant en disant "ne votez pas pour l'extrême droite
00:31:55 parce qu'elle va apporter ça, ça et ça" sans nommer l'extrême gauche.
00:31:58 Je trouve que là il y a une contradiction.
00:32:00 - Tous ceux qui parlent avec Emmanuel Macron rapportent la même chose.
00:32:03 Ils changent d'avis comme de chemise.
00:32:06 La semaine dernière, il était prêt à reconnaître l'État palestinien.
00:32:12 Il était à deux doigts de le reconnaître.
00:32:14 - Ce qui se fera après l'élection européenne.
00:32:17 - Ce que je ne sais pas, c'est est-ce qu'il dit à ses interlocuteurs ce qu'ils veulent entendre ?
00:32:21 C'est possible à ce moment-là.
00:32:23 Ces interlocuteurs me rapportent ça, peut-être effectivement joutent-ils.
00:32:28 Il a quelqu'un et il lui dit ceci, il a quelqu'un le lendemain et il lui redit ceci.
00:32:31 Ça c'est possible. Mais autrement, tous ceux qui parlent avec lui
00:32:34 disent qu'en permanence...
00:32:36 - Je ne le reproche pas d'avoir sur la question aussi complexe et aussi difficile
00:32:40 du conflit israélo-palestinien, d'avoir une position difficile.
00:32:43 Je conçois que la France est dans une position très difficile.
00:32:45 C'est très compliqué d'avoir une position extrêmement tranchée.
00:32:47 On ne va pas s'aligner sur les États-Unis ou sur Israël.
00:32:50 On ne peut pas s'aligner non plus sur le lien.
00:32:52 - Sur le lien immigration-insécurité.
00:32:54 Le lundi, il le reconnaît, il donne même des chiffres.
00:32:56 Le mardi, il dit qu'il n'y a pas de lien existentiel.
00:32:58 Il y a une polémique avec Maude Bréjon qui dit qu'il faut être aveugle
00:33:01 pour ne pas faire le lien alors que Valéry Hayé ne fait pas lien.
00:33:04 L'Élysée soutient Maude Bréjon et qu'elle est sur la ligne du président.
00:33:08 La ligne du président, le mardi, c'est qu'il y a un lien immigration-insécurité.
00:33:11 Et puis le mardi, il n'y en a plus. C'est pour ça que c'est compliqué.
00:33:13 - Je remercie en tout cas Noemi d'être venu nous donner ces informations.
00:33:17 Et on passe évidemment à ce qui s'est passé hier
00:33:19 avec trois séquences que je voulais vous montrer.
00:33:21 Trois séquences qui en disent long d'ailleurs là aussi,
00:33:23 qui sont à la fois des détails mais qui rapportent quelque chose
00:33:27 de la situation française.
00:33:28 Alors, lorsque Madame Macron a voulu prendre la main de...
00:33:32 Alors elle sait bien qu'on ne touche pas sans doute.
00:33:35 Elle le sait. - Elle est habillée.
00:33:37 - Alors voyons la séquence et puis on en parle après.
00:33:40 - C'était très joli.
00:33:43 - Alors Camilla, la reine d'Angleterre, ne veut pas lui prendre la main
00:33:51 parce qu'on ne touche pas, paraît-il, la reine.
00:33:55 - Bon, alors ça a été fortement commenté.
00:33:59 Je ne sais pas si vous avez envie de dire un mot là-dessus.
00:34:02 - Erreur de protocole, il n'y a pas mort d'homme.
00:34:04 - C'est une erreur de... Je suis complètement d'accord.
00:34:06 Et puis alors, il y a la séquence...
00:34:07 - Si, il y a quand même un problème.
00:34:09 - Bah si, quand même sur le protocole.
00:34:10 - On ne va pas polémiquer avec tout.
00:34:11 - Mais il ne s'agit pas de polémiquer avec tout.
00:34:13 Non mais c'est très révélateur.
00:34:15 - C'est déjà arrivé je crois avec Emmanuel Macron.
00:34:17 - Non mais c'est très révélateur.
00:34:18 Cette absence, ce mépris du protocole, l'idée que finalement le protocole
00:34:22 c'est ce que les époux Macron pensent du protocole,
00:34:25 c'est quand même un problème au bout d'un moment.
00:34:27 - On l'a vu avec le roi du Tchétchénie.
00:34:28 - Je suis désolé, mais absolument.
00:34:29 - Ah bah justement, on va le voir tout de suite.
00:34:30 - Frédéric, oh mon Frédéric, votre majesté.
00:34:33 - Non mais c'est ta majesté.
00:34:34 - Ta majesté.
00:34:35 - Ta majesté en plus.
00:34:36 - Ta majesté, non.
00:34:37 - Mais oui, vous allez voir, j'ai les trois petites images.
00:34:39 - Le roi de la Denmark a failli se retourner pour voir s'il ne parlait pas à quelqu'un d'autre.
00:34:42 - Il nous a dit ça la première fois qu'on se voit.
00:34:44 - Je vous rappelle quand même que le président de la République est arrivé en retard hier.
00:34:47 - Oui, 20 minutes.
00:34:48 - 20 minutes, c'est quand même extraordinaire.
00:34:49 - C'est écrité par la presse britannique.
00:34:50 - Bon, il est arrivé en retard, c'est-à-dire que c'est vraiment...
00:34:54 - Et quand vous prenez le prince Charles, enfin le roi, pardon, Charles III,
00:34:57 qui est vraiment parfait dans son expression, dans tout, c'est vraiment...
00:35:00 - Bon, il y a une chose qui me chiffonne.
00:35:03 - Ah.
00:35:04 - Dans toutes ces cérémonies, pas seulement hier, mais dans de plus en plus de cérémonies,
00:35:08 on voit le président de la République avec son épouse.
00:35:11 Je considère que c'est une espèce de pipolisation de la politique,
00:35:14 d'américanisation de la politique.
00:35:16 La première dame aux États-Unis, ça compte, elle a un statut, en France, ça n'est pas le cas.
00:35:20 Et j'imagine, imaginez une seconde, le général de Gaulle, François Mitterrand,
00:35:25 même Jacques Chirac, arriver à la cérémonie d'hier en tenant la main de Bernadette,
00:35:30 de Yvonne de Gaulle ou de Daniel Mitterrand.
00:35:33 Je trouve ça anormal.
00:35:35 C'est le président, et puis le président américain, devraient arriver ensemble.
00:35:39 Que les premières dames soient là dans l'assistance, oui,
00:35:41 mais qu'elles participent en quelque sorte au défilé, ça me choque.
00:35:44 - Il voulait faire un statut de la première dame, Emmanuel Macron.
00:35:47 - Deuxième !
00:35:48 - Des conditions qui lui ont refusé.
00:35:49 - Deuxième passage que je voulais vous montrer.
00:35:51 Le roi du Danemark, alors, il ne l'avait jamais vu.
00:35:53 - Oui.
00:35:54 - C'est ça qui est formidable, il ne l'a jamais vu.
00:35:56 Et il dit "Votre Majesté tutoie l'embrasse et de ça".
00:35:59 Donc vous allez me dire ce que vous en pensez.
00:36:01 - Votre Majesté Frédéric.
00:36:08 - Voilà, on s'est salué par rapport à toi.
00:36:10 Merci pour l'accueil.
00:36:12 - Je t'aimais très.
00:36:13 - Aujourd'hui même plus.
00:36:14 - Je t'aime très.
00:36:15 - Merci.
00:36:16 - Merci.
00:36:17 - C'est la maison.
00:36:21 - Mais nous sommes en train de montrer à la maison comment on se met.
00:36:24 - Comme ça, mais comme ça.
00:36:25 - Il faut dire tout le monde.
00:36:26 - Oui.
00:36:27 - Bon.
00:36:30 Donc ça c'est le "En même temps", Emmanuel Macron.
00:36:32 C'est "Votre Majesté, comment vas-tu Frédéric ?"
00:36:34 Bon, pourquoi pas ?
00:36:36 Et la dernière chose, c'est M. Zelensky.
00:36:39 Et c'est vrai que là, t'as l'impression que c'est la finale de la Coupe du Monde.
00:36:42 Il vient de marquer un but quand il arrive.
00:36:45 - Comment ça va ?
00:36:47 - Très bien.
00:36:48 - Merci.
00:36:49 - Merci beaucoup.
00:36:50 - C'est un plaisir.
00:36:51 - Merci beaucoup.
00:36:52 - C'est pour le landing de Normandie.
00:36:53 - Oui.
00:36:54 - Tu attends un jour le landing de l'Ukraine ?
00:36:55 - J'espère.
00:36:56 - C'est bon ?
00:36:57 - C'est bon.
00:36:58 - Merci.
00:36:59 - Oh, désolé.
00:37:12 Juste un instant.
00:37:13 Juste un instant.
00:37:14 Encore une fois, je suis un canadien français.
00:37:16 - Oh, Dieu, sauvez-vous les gens.
00:37:19 Je me fais chier.
00:37:21 - Bon, évidemment, la présence de M. Zelensky a été fortement commentée
00:37:24 parce que les Ukrainiens étaient quand même aux côtés des Allemands,
00:37:26 en tout cas une partie des Ukrainiens.
00:37:27 - Ah oui, une partie.
00:37:28 - Pas tous.
00:37:29 - Pas tous.
00:37:30 Et il y a Arnaud Klarsfeld.
00:37:31 Vous allez peut-être voir le tweet.
00:37:32 - Non, pas la majorité.
00:37:33 Hier, j'ai regardé.
00:37:34 200 000 Ukrainiens ont combattu aux côtés des nazis.
00:37:37 4 millions ont combattu aux côtés de l'armée rouge.
00:37:39 - Les tweets.
00:37:40 - Voilà.
00:37:41 - Je vais arrêter.
00:37:42 - Vous pouvez taper les...
00:37:43 - Ça, c'est évidemment le jeu du Kremlin de faire croire que tous les Ukrainiens étaient des nazis.
00:37:46 Vous regardez les chiffres, ce n'est pas du tout la vérité.
00:37:49 - Sauf que les gouvernements ukrainiens qui se sont succédés après
00:37:52 n'ont jamais reconnu que 200 000 Ukrainiens avaient combattu du côté des nazis.
00:37:56 - Est-ce qu'on a le tweet d'Arnaud Klarsfeld ?
00:37:58 Est-ce qu'on peut le voir ?
00:37:59 Je demande à Marie Nelanson si nous l'avons.
00:38:02 Zelensky, lors de cérémonie de commémoration, très bien.
00:38:05 Cela sera peut-être aussi l'occasion de lui demander
00:38:08 pourquoi alors que des millions d'Ukrainiens sont morts en combattant les nazis dans les troupes soviétiques,
00:38:12 le régime ukrainien actuel glorifie les nationalistes.
00:38:16 C'est ce que vous disiez et c'était intéressant.
00:38:20 Le D-Day hier, je vous propose de voir le sujet de Chloé Tarka
00:38:26 avec notamment ce qui a fortement ému les uns et les autres,
00:38:30 c'est le moment de décoration des vétérans.
00:38:33 Il y en a un qui a 105 ans par exemple.
00:38:38 Celui qui a 105 ans, c'est le plus vieux, qui lit d'ailleurs une lettre.
00:38:42 Il a 105 ans, M. Berthold, il s'était engagé dans l'armée de l'air en 1942.
00:38:47 Et il a suivi une formation de pilote.
00:38:49 Voyez le sujet de Chloé Tarka.
00:38:51 La cérémonie a débuté en milieu d'après-midi,
00:38:58 avec l'hymne de la résistance chanté par plusieurs dizaines de jeunes,
00:39:02 environ 4500 personnes étaient présentes.
00:39:05 Parmi les invités, Volodymyr Zelensky, Joe Biden, le roi Charles III
00:39:09 ou encore le Premier ministre britannique Rishi Sunak.
00:39:12 Les alliés se sont donc retrouvés sans la Russie,
00:39:15 grand absent de la cérémonie.
00:39:17 Au nom de la République française, nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
00:39:24 Parmi les vétérans présents, trois ont reçu la Légion d'honneur.
00:39:28 La cérémonie s'est ensuite terminée par le discours d'Emmanuel Macron,
00:39:32 qui a tenu à évoquer la guerre en Ukraine.
00:39:34 Face au retour de la guerre sur notre continent,
00:39:37 face à la remise en cause de tous ceux pourquoi ils se sont battus,
00:39:44 face à ceux qui prétendent changer les frontières par la force
00:39:49 ou réécrire l'histoire, soyons dignes de ceux qui débarquèrent ici.
00:39:56 Après avoir remercié le peuple ukrainien et sa bravoure,
00:39:59 l'hymne national français a retenti.
00:40:01 Le président a ensuite retrouvé les vétérans du D-Day
00:40:04 et les a réunis pour une photo souvenir.
00:40:07 Vive la France !
00:40:10 On verra tout à l'heure peut-être la cérémonie la plus émouvante
00:40:13 lorsqu'il a donné à plusieurs reprises la Légion d'honneur.
00:40:17 Mais je vais vous dire, David, notre rédaction,
00:40:19 comment ça se passe parfois, tous ensemble,
00:40:21 et puis Aymeric Pourbaix que vous connaissez,
00:40:23 qui présente "Enquête d'esprit" et "Les belles figures de l'histoire",
00:40:27 je passe un matin devant votre bureau et je vois que vous préparez
00:40:31 une émission sur la fête du Sacré-Cœur.
00:40:33 Et je me dis, mais cette fête du Sacré-Cœur,
00:40:35 je n'ai jamais entendu parler de cette fête du Sacré-Cœur
00:40:37 qui a lieu ce week-end, qui est une des fêtes importantes,
00:40:39 me dites-vous, de la religion catholique,
00:40:42 c'est une solennité de l'église catholique romaine.
00:40:45 Et je me dis, c'est quoi cette...
00:40:47 Vous m'expliquez ce jour-là ce qu'elle est.
00:40:49 Et je lui dis, mais venez nous le dire en plateau,
00:40:52 passez d'abord de nous dire bonjour, ça nous fera plaisir.
00:40:55 Et quelle est cette fête du Sacré-Cœur que je ne connaissais pas
00:40:58 et que peut-être beaucoup de catholiques ne connaissent pas ou mal ?
00:41:00 Alors d'abord, effectivement, c'est une fête qui peut-être
00:41:04 aujourd'hui est tombée en désuétude, mais ressurgit dans les périodes de crise.
00:41:07 Donc ça, c'est assez intéressant.
00:41:09 Et puis ensuite, elle est inscrite aussi dans le territoire français,
00:41:12 puisqu'on a vu par exemple les révoltés vendéens
00:41:15 au moment de la Révolution qui portaient un Sacré-Cœur sur leur poitrine.
00:41:18 Le Montmartre, la basilique, c'est la basilique du Sacré-Cœur,
00:41:21 donc vous voyez, il y a vraiment un lien très fort avec l'histoire de France.
00:41:24 Et puis ce lien, il remonte en fait encore plus loin en arrière,
00:41:27 il y a 350 ans, quand le Christ, dans la foi catholique,
00:41:32 apparaît à une religieuse en Bourgogne, à Parel Monial,
00:41:35 et lui montre son cœur.
00:41:37 Il apparaît trois fois, entre 1673 et 1675,
00:41:42 et puis une quatrième fois en 1689, où là, il demande par son intermédiaire,
00:41:48 par l'intermédiaire de cette religieuse, à Louis XIV de consacrer la France
00:41:51 au Sacré-Cœur, ce qui ne sera pas fait.
00:41:53 Mais voilà, donc c'est vraiment, il y a un lien très fort avec l'histoire de France.
00:41:57 Le message de cette apparition, c'est quoi ?
00:41:59 C'est ce que le Christ dit à cette religieuse.
00:42:02 "Voici mon cœur qui a tant aimé les hommes et qui n'est pas aimé en retour."
00:42:07 Il se plaint en fait de l'ingratitude des hommes à son égard.
00:42:09 Et donc il y a une liturgie particulière ce week-end,
00:42:12 c'est toujours le troisième vendredi après la solennité de la Pentecôte.
00:42:16 - Exactement, en fait, c'est aujourd'hui. - C'est aujourd'hui.
00:42:18 - Très précisément. - Et donc dans les églises de France,
00:42:20 aujourd'hui, il y a un rite particulier, une liturgie particulière.
00:42:23 - Il y a une messe qui est ce qu'on appelle solennisée,
00:42:25 avec des lectures particulières, parce qu'effectivement,
00:42:28 le Christ, lors de ses apparitions, a voulu que ce soit un culte public.
00:42:32 Et donc ça devient quelque chose, et ce n'est pas anodin non plus
00:42:34 que ce soit un vendredi. Vendredi, c'est le jour de la mort du Christ.
00:42:37 En fait, cette spiritualité du cœur de Jésus, elle commence à la croix
00:42:41 au moment où le cœur du Christ est percé par une lance, par un soldat romain.
00:42:45 Il en sort du sang et de l'eau, et c'est vraiment le début de l'histoire.
00:42:48 - Écoutez, je voulais simplement que vous nous racontiez ça.
00:42:50 Et puis, dans le dernier métro, vous vous souvenez, les enfants dans l'église
00:42:57 chantent "Dieu d'espérance, Dieu rédommé, sauvez, sauvez la France
00:43:03 au nom du Sacré-Cœur", etc. - Voilà, exactement.
00:43:06 - C'est assez présent. Vous vous souvenez, vous connaissez cette...
00:43:11 Je ne sais pas si on dit cantique d'ailleurs, dans ces cas-là.
00:43:13 C'est un cantique qui est une jolie chanson. Bon, jolie cantique, pardonnez-moi.
00:43:17 Écoutez, merci, Emeric. Le programme de ce week-end...
00:43:21 - On va parler du Sacré-Cœur, justement. - Évidemment.
00:43:24 On va marquer une pause et nous allons dans la dernière partie.
00:43:29 Vous savez que la dernière partie du vendredi, elle nous permet d'avoir
00:43:32 Vendredi Vendroux, elle nous permet de recevoir Nelson Monfort,
00:43:35 elle nous permet peut-être de vous dire au revoir.
00:43:38 Sauf si vous voulez rester un petit peu, je ne sais pas si Sabrina Birlin
00:43:41 est déjà là ou si Nelson Monfort... Et Nelson Monfort est là aussi ?
00:43:45 Nelson, il arrivera dans la dernière quarte d'heure. Vous avez le droit,
00:43:48 vous avez gardé un petit rab. Un petit peu de... Qu'est-ce que vous faites
00:43:51 vous ce week-end ? Vous serez chez notre ami Cyril Hanouna ?
00:43:53 - Ce soir. - Oui.
00:43:55 - Et puis, vous voulez vraiment... Oui. Demain soir, je vais au concert
00:43:58 de la Star Academy avec Shana Lustow.
00:44:01 - Ah non, mais ça, c'était... C'est vraiment intéressant.
00:44:05 - Vous me demandez ce que je fais, je vous réponds.
00:44:07 - Non, mais c'était professionnellement. Je pensais aux téléspectateurs.
00:44:10 - Où est-ce qu'ils vont voir ?
00:44:12 - Dimanche, c'est évidemment le tour, le seul tour, puisqu'il n'y a qu'un seul tour,
00:44:16 des européennes, les élections européennes.
00:44:18 - Et vous serez à l'antenne ? - Vous serez avec Eric Zemmour de Reconquête.
00:44:23 - Avec, au QG. - Au QG. Vous allez bien vous faire recevoir
00:44:27 parce qu'ils vous aiment beaucoup parfois, les... Monsieur le...
00:44:30 Bon, nous parons une pause. Merci, Emric. À tout de suite.
00:44:34 - Avec plaisir.
00:44:38 - Nous sommes un peu en avance et c'est une bonne chose.
00:44:40 Sabrina Birlin nous a rejoints parce que vous avez produit un documentaire
00:44:44 dont on parlera tout à l'heure, qui est absolument formidable.
00:44:46 Quelle idée ! Vous avez retrouvé les...
00:44:48 - Les enfants... - Les plus chanteurs de...
00:44:50 - De l'École des fans. - L'École des fans, c'est quelle année,
00:44:52 la première année ? - 77. 1977, en janvier.
00:44:55 - C'est formidable. Et ils ont gardé... Alors c'est aussi une certaine France,
00:44:58 d'une certaine manière. - Oui. Oui.
00:45:01 Alors une France, c'est en plus de tous les milieux sociaux,
00:45:04 parce que Jacques Martin, il tenait. C'est la France profonde
00:45:07 et c'est ses enfants qui étaient encore très spontanés,
00:45:11 qui venaient là. Toute la famille se réunissait pour regarder cette émission.
00:45:14 - C'est pour ça que ça parle, ça nous raconte une France
00:45:17 qui peut-être est moins présente aujourd'hui.
00:45:20 Déjà, il y a beaucoup plus de divorces aujourd'hui, forcément,
00:45:23 que dans ces années-là. - Oui. La famille a changé.
00:45:25 - Les familles sont recomposées aujourd'hui. Tu viendrais avec...
00:45:28 Est-ce que c'est ton père ? Non, c'est le nouveau mari de maman.
00:45:32 - Il y avait déjà des divorces, mais...
00:45:34 - Il y avait des veuves en 77. - Pas tant que ça.
00:45:37 - Il y avait aussi des mamans célibataires, parce qu'il y avait des veuves.
00:45:40 Alors il y avait aussi d'autres cas de figure, mais c'est vrai,
00:45:44 ce sont des valeurs familiales qu'on ne met plus du tout,
00:45:47 en tout cas, aujourd'hui, dans les émissions de télévision.
00:45:50 - Je pense qu'effectivement, c'est très intéressant,
00:45:53 pour combien la télévision est un miroir aussi.
00:45:55 Évidemment, d'ailleurs.
00:45:57 Soumaya Labidi nous rappelle les titres du jour.
00:46:00 Soumaya, c'est à vous.
00:46:03 - Journée cruciale pour Wlodimir Zelensky.
00:46:06 D'abord, les honneurs militaires pour le chef de guerre,
00:46:09 avec cette première séquence aux Invalides,
00:46:11 où il a été accueilli par Sébastien Lecornu, ministre des Armées.
00:46:15 Point d'orgue de sa visite cet après-midi,
00:46:17 avec un discours à l'Assemblée nationale.
00:46:20 Au coeur de ce déplacement, une nouvelle salve d'aide française à l'Ukraine.
00:46:24 Après les missiles et les canons, Emmanuel Macron a d'ores et déjà
00:46:27 annoncé la cession à Kiev d'avions Mirage 2000,
00:46:30 pour préciser le nombre.
00:46:32 Une livraison qui s'accompagnera, je cite,
00:46:34 de sessions de formation de chasseurs ukrainiens, précise le chef de l'Etat.
00:46:38 Et puis, l'émotion à la Rochelle, suite au décès d'une fillette de 10 ans,
00:46:42 la petite Margot a succombé à ses blessures après l'accident
00:46:45 causé par une octogénaire et un groupe de jeunes cyclistes,
00:46:48 mercredi matin.
00:46:50 Une autre enfant de 10 ans est en urgence absolue
00:46:52 et est toujours hospitalisée dans un état grave à Poitiers.
00:46:56 - On en parlera, je l'espère.
00:46:58 - On en parlera, je l'espère.
00:47:00 - On en parlera, je l'espère.
00:47:02 - On en parlera, je l'espère.
00:47:04 - On en parlera, je l'espère.
00:47:06 - On en parlera, je l'espère.
00:47:08 - On en parlera, je l'espère.
00:47:10 - On en parlera, je l'espère.
00:47:12 - On en parlera, je l'espère.
00:47:14 - On en parlera, je l'espère.
00:47:16 - On en parlera, je l'espère.
00:47:18 - On en parlera, je l'espère.
00:47:20 - On en parlera, je l'espère.
00:47:22 - On en parlera, je l'espère.
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00:47:26 - On en parlera, je l'espère.
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00:47:30 - On en parlera, je l'espère.
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00:47:50 - On en parlera, je l'espère.
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00:48:00 - On en parlera, je l'espère.
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00:48:14 - On en parlera, je l'espère.
00:48:16 - On en parlera, je l'espère.
00:48:18 - On en parlera, je l'espère.
00:48:20 - On en parlera, je l'espère.
00:48:22 - Les questions concernant les soldats ukrainiens.
00:48:25 - De les équiper, de les entraîner.
00:48:27 - Il y aura des formateurs français sur le sol ukrainien.
00:48:30 - Il ne doit pas y avoir de tabou sur ce sujet.
00:48:33 - Le sol ukrainien est souverain.
00:48:35 - Il ne s'agit pas d'aller former sur la zone de combat.
00:48:38 - Concernant le sujet épineux de l'envoi au nom de troupes
00:48:41 françaises en Ukraine, le président n'exclut pas l'idée.
00:48:44 Mais la décision se fera collectivement.
00:48:46 Enfin, Emmanuel Macron a une nouvelle fois soutenu la candidature
00:48:49 de l'Ukraine pour entrer dans l'Union européenne.
00:48:51 - Georges Fénenc, bonne idée, mauvaise idée ?
00:48:54 - Ce qui me choque depuis le début, c'est que jamais on ne consulte
00:48:58 la représentation nationale sur ces questions-là.
00:49:01 Il y a eu des débats sans vote.
00:49:03 - Il y a eu un vote il y a quelques semaines pour coincer
00:49:06 le Rassemblement national qui s'est abstenu et LFI qui a voté contre.
00:49:09 Il y a eu un vote sur l'aide à l'Ukraine il y a un mois.
00:49:12 - Qui a donné quoi ?
00:49:13 - Qui a donné que ça a été accepté.
00:49:15 LFI a voté contre et le RN s'est abstenu.
00:49:17 - Oui, mais là, on passe à un stade supérieur.
00:49:19 On envoie des avions, on envoie des instructeurs.
00:49:21 C'est quand même une décision qui...
00:49:23 - Eugénie Basquiat.
00:49:24 - Ce qui me dérange, c'est moins est-ce qu'on demande ou pas son avis
00:49:26 à l'Assemblée nationale, parce que je pense que le président de la République
00:49:29 est souverain là-dessus, mais c'est peut-être d'en faire la publicité.
00:49:32 Est-ce qu'on a besoin de détailler à ce point notre aide publiquement
00:49:35 pour faire de la communication ? Est-ce que ça ne devrait pas être plus discret ?
00:49:38 Et sur le fond du sujet, moi je m'en tiens à ce qu'a dit Nicolas Sarkozy
00:49:41 dans le Figaro il y a une semaine, où il a donné une interview sur la Russie.
00:49:45 Il dit "si pour que la guerre s'arrête, on attend que l'une des parties pose un genou à terre,
00:49:49 il faut alors se préparer à une explosion aux conséquences dramatiques.
00:49:52 Le monde danse au bord d'un volcan.
00:49:54 Une maladresse, un énervement, une ambiguïté peuvent créer les conditions
00:49:56 d'un déchaînement catastrophique."
00:49:58 Et j'ai l'impression qu'on se rapproche de plus en plus de cette...
00:50:01 - Et cette interview du président Sarkozy était remarquable.
00:50:04 Et je suis content que ce soit vous qui la citiez,
00:50:06 parce qu'après on achètera le reproche d'être un supporter du président Sarkozy.
00:50:10 Mais son interview était vraiment remarquable, et elle était claire.
00:50:14 C'est-à-dire que quand Nicolas Sarkozy parle,
00:50:16 on ne cherche pas ce qu'il a dit après qu'il a parlé.
00:50:19 Et cette interview était extrêmement claire et tout à fait remarquable.
00:50:23 - Oui, elle était claire, mais justement,
00:50:25 elle était claire au sens où il montre très bien Nicolas Sarkozy
00:50:28 à quel point il ne souhaite pas qu'on soutienne l'Ukraine jusqu'au bout.
00:50:31 Moi je suis pour qu'on soutienne l'Ukraine au maximum et jusqu'au bout,
00:50:35 qu'on donne aux Ukrainiens tout ce dont ils ont besoin pour se défendre.
00:50:38 - Mais c'est quoi "jusqu'au bout" ?
00:50:40 Vous avez un fils, vous l'envoyez là-bas ?
00:50:42 - Non, mais je vous pose une question.
00:50:44 - Est-ce que vous savez qu'aujourd'hui en France, il y a une armée de métiers ?
00:50:47 On n'en voit plus des conscrits.
00:50:49 - Ah non, mais ce n'est pas "jusqu'au bout" ça.
00:50:51 Si l'armée de métiers fait son job, mais derrière, "jusqu'au bout".
00:50:54 - Non, je parle de l'armée de métiers. La conscription a été supprimée.
00:50:57 - André Valigny, ce n'est pas la même chose.
00:50:59 Vous dites "jusqu'au bout", les mots ont un sens.
00:51:01 Vous avez un fils avec l'armée de métiers.
00:51:03 - Et mon fils n'était pas militaire.
00:51:05 - Oui, mais donc ça veut dire que ce n'est pas "jusqu'au bout" en fait.
00:51:08 - Jusqu'au bout de ce que prévoit aujourd'hui la France en état de guerre, c'est une armée de métiers.
00:51:13 - Non, j'imagine que s'il y a une mobilisation, c'est tout le monde.
00:51:16 - Mais qui vous parle de mobilisation ?
00:51:18 - Qui parle de mobilisation ?
00:51:19 - Mais c'est vous qui dites "jusqu'au bout".
00:51:20 - J'ai rebondi sur ce mot.
00:51:22 - Jusqu'au bout de ce que demandent les Ukrainiens, y compris des Mirages.
00:51:25 - Mais après, chacun a son avis.
00:51:27 - Est-ce qu'on peut revenir deux secondes à l'annonce du président sur les Mirages ?
00:51:30 Parce que moi, je trouve que c'est extrêmement significatif.
00:51:32 D'abord, parce que le gouvernement ukrainien, Zelensky, n'a jamais demandé ces Mirages.
00:51:37 Premier point.
00:51:38 Parce qu'il y a les F-16 qui viennent du Pays-Bas, de Norvège, etc.
00:51:41 Et que les pilotes ukrainiens sont formés pour ces avions.
00:51:44 Les pilotes, comme ça a été dit, les pilotes, évidemment, ukrainiens, ne sont pas formés pour ces Mirages.
00:51:48 Quand le président de la République parle de six mois, tous les experts tombent de leur chaise.
00:51:53 Parce que pour être formés, ce n'est pas en six mois qu'ils sont formés.
00:51:56 Donc il faut arrêter.
00:51:57 Toutes ces annonces qui sont faites en permanence, et pas que sur ces questions-là,
00:52:01 je trouve qu'Emmanuel Macron est dans le règne de l'à-peu-près.
00:52:05 Et c'est quand même curieux qu'il soit en permanence là-dessus.
00:52:08 Il y a quand même une phrase d'Emmanuel Macron qui n'a pas été assez relevée sur la potentielle escalade.
00:52:13 On lui demande donc d'envoyer...
00:52:15 Il répond, on doit se demander si envoyer des Français est un facteur d'escalade.
00:52:18 La réponse, c'est non.
00:52:19 Et si des formateurs français sont ciblés et tués, et on lui rétorque,
00:52:22 pourquoi voulez-vous que ce soit un facteur d'escalade ?
00:52:24 Pour Emmanuel Macron, si des Français sont tués en Ukraine, ce n'est pas un facteur d'escalade.
00:52:27 Oui, et puis moi je n'aime pas du tout l'expression "jusqu'au bout",
00:52:30 parce que "jusqu'au bout", c'est le feu nucléaire.
00:52:32 Je suis désolé André.
00:52:33 Mais qui peut croire un instant que le feu nucléaire sera déclenché ?
00:52:37 Arrêtez d'avoir peur de Poutine !
00:52:39 Plus vous avez peur de Poutine, plus il est fort.
00:52:41 Le jour où on n'aura plus peur de Poutine, c'est nous qui serons forts.
00:52:44 André, tout ça c'est des mots.
00:52:46 Non, non, non, non, c'est pas des mots.
00:52:48 Mais quand vous dites...
00:52:49 On est tétanisés par Poutine.
00:52:50 Non, quand vous dites, et moi je ne pense pas ce que vous dites pour tout dire,
00:52:54 qu'il faut défendre l'Ukraine jusqu'au bout,
00:52:56 j'entends "feu nucléaire", j'entends...
00:52:59 Alors les mots n'ont pas de sens.
00:53:01 Mais non, le feu nucléaire, personne ne l'utilisera, vous le savez très bien.
00:53:03 Mais vous n'en savez rien et moi non plus !
00:53:05 Vous le dit Marseille Insoumise.
00:53:06 Enfin, je veux dire...
00:53:07 Personne n'en sait rien, comment vous pouvez dire ça ?
00:53:10 Continuons d'avoir peur et Poutine continuera d'avancer,
00:53:13 et demain ce sera la Moldavie et les Pays-Baltes et la Pologne.
00:53:16 Continuons surtout de ne pas demander l'avis des Français.
00:53:22 Oui, mais justement, je ne suis pas sûr que les Français soient défaitistes.
00:53:24 Je ne suis pas sûr que les Français aient envie de capituler devant Poutine.
00:53:27 Mais c'est...
00:53:29 Mais si, mais si, mais enfin Poutine n'est pas à Paris, mais c'est toujours la même chose.
00:53:34 Mais enfin, c'est sidérant.
00:53:36 Non, moi je me mets à la place des Ukrainiens.
00:53:39 Voilà.
00:53:40 Ah bah oui, c'est très bien.
00:53:41 Et les Américains nous suivent.
00:53:43 Vous savez ?
00:53:44 Oui, jusqu'à l'élection Trump.
00:53:46 Sur l'envoi des missiles.
00:53:47 Jusqu'à l'élection Trump.
00:53:48 Les Américains nous suivent, les Anglais nous suivent, les Allemands nous suivent,
00:53:50 tout le monde nous suit.
00:53:51 On a six mois de retard.
00:53:52 On a six mois de retard depuis deux ans.
00:53:54 Écoutez, moi je voudrais qu'on interroge les Français.
00:53:56 Toujours la même chose.
00:53:57 Je suis d'accord.
00:53:58 Interrogeons les Français.
00:53:59 Mais il y a des tentatives de déstabilisation.
00:54:00 On a parlé des cercueils devant la tour Eiffel.
00:54:02 Oui, enfin ça...
00:54:03 On peut parler de la nouvelle Calédonie.
00:54:04 Ça, c'est pas sérieux.
00:54:05 Et ça nous a déstabilisés.
00:54:06 Trois cercueils au pied de la tour Eiffel, ça déstabilise la France.
00:54:09 Autre sujet.
00:54:10 Non mais je dis la même chose que vous André.
00:54:11 C'est ça que vous comprenez pas.
00:54:12 Autre sujet.
00:54:13 Déstabilisation, voilà, à plusieurs niveaux.
00:54:14 Autre sujet que nous avons traité.
00:54:18 Avec, dans la nuit du 9 au 10 juin 2021, Berthe est agressée à son domicile dans le 13e arrondissement.
00:54:24 C'est son aide à domicile qui la retrouve ce petit matin inconsciente, inanimée, nue,
00:54:28 et couverte de multiples marques de coups.
00:54:31 Son visage est méconnaissable.
00:54:32 Deux empreintes génétiques mélangées ont été retrouvées sur son corps.
00:54:35 L'agresseur présumé identifié par les traces ADN est un clandestin pakistanais.
00:54:40 Celui de l'accusé jugé depuis mercredi pour vol avec violence ayant entraîné la mort de la victime.
00:54:47 Je vous propose peut-être d'écouter la fille de la victime qui s'appelle Muriel et que les équipes de CNews ont interrogée.
00:54:57 J'ai qu'un seul fils.
00:54:59 Donc je veux dire, on est une famille ramassée.
00:55:01 Là, c'était la fête des mères il y a quelques jours.
00:55:03 Je veux dire, à toutes les occasions pour prendre maman, pour...
00:55:07 Au début, quand elle pouvait marcher, on l'a emmenée au restaurant, on l'a emmenée en vacances.
00:55:12 J'ai essayé de lui rendre tout ce qu'elle m'a donné.
00:55:16 J'ai fait des études, c'est grâce à elle.
00:55:18 Elle s'est saignée vraiment comme des parents peuvent se saigner pour leurs enfants.
00:55:23 Et de voir qu'un mec comme ça, tout d'un coup, il vous...
00:55:29 Il fracasse votre vie, quoi.
00:55:32 Et vraiment, je regrette pas de ne pas avoir vu le cadavre de maman, quoi.
00:55:38 Et je sais que... Je pense qu'il y a des images au procès qui vont passer.
00:55:43 Et c'est... Mon avocat me préviendra.
00:55:46 Je pourrai pas rester dans la salle. C'est pas possible.
00:55:48 J'attends que la justice le condamne un maximum.
00:55:52 Parce que ce qu'il a fait, c'est inimaginable.
00:55:56 Tant qu'on n'a pas été touché soi-même, dans sa famille, on peut pas se rendre compte.
00:56:00 Il a tabassé une dame de 89 ans pour la voler, je suppose.
00:56:05 Il l'a laissée, mais vraiment...
00:56:07 Moi, je l'ai pas vue à l'hôpital. Mon mari m'a épargnée.
00:56:10 Il m'a dit "Il ne va pas à la pitié".
00:56:13 Il paraît qu'elle était, bon, jambes cassées, le visage complètement tuméfié, les seins tuméfiés.
00:56:20 Il l'avait déshabillée.
00:56:22 Donc, enfin, je veux dire, c'est que des horreurs, quoi.
00:56:25 On pense toujours que ça peut arriver à d'autres personnes, mais ça arrive dans votre famille.
00:56:29 On a tous une mère, une grand-mère.
00:56:31 Enfin, je veux dire, c'est inimaginable, ce qu'il a fait.
00:56:34 Tu peux réagir ?
00:56:35 Je vous en prie.
00:56:36 Juste hier, Emmanuel Macron a dit dans son interview,
00:56:38 si le RN a du succès aux européennes, vous n'aurez pas les textes qui nous protègent de l'immigration illégale.
00:56:45 Voilà le contraste avec cette affaire où vous avez un clandestin,
00:56:50 on ne sait pas comment il est arrivé là, commet un crime sur notre territoire.
00:56:53 Et Emmanuel Macron dit que l'Europe nous protège de l'immigration illégale.
00:56:57 Si les sondages disent la vérité, comme l'immigration vient juste derrière le pouvoir d'achat,
00:57:04 on peut imaginer que ceux qui sont sur des mesures pour réguler l'immigration fassent le plein de voix dimanche.
00:57:13 Et ce sera ça qu'on verra.
00:57:16 C'est insupportable.
00:57:17 La Rochelle, avec cette petite fille de 10 ans qui est décédée, c'est une histoire abominable.
00:57:22 Avec cette femme de 83 ans qui conduisait, je ne sais pas ce qu'il faut faire.
00:57:29 On soutient l'idée d'avoir un examen médical.
00:57:31 À partir de quel âge ?
00:57:33 65 ans.
00:57:34 J'avais essayé de faire passer une loi là-dessus, on m'avait expliqué que ça allait stigmatiser les personnes âgées.
00:57:39 Mais quel type d'examen vous faites ?
00:57:41 L'examen médical, la vue, les réflexes.
00:57:43 Mais cette dame avait sans doute les réflexes.
00:57:46 Non, non, à 83 ans, on n'a pas les mêmes réflexes.
00:57:49 On n'a pas les mêmes, mais elle avait des réflexes.
00:57:51 À 83 ans, vous allez demander un examen ?
00:57:53 Un examen tous les 5 ans à partir de 65 ans.
00:57:55 Oui, mais quel type d'examen ?
00:57:58 Neurologique. Physique, neurologique, la vue.
00:58:01 La capacité de conduire, la capacité de conduire, physique.
00:58:05 Louis aussi.
00:58:06 Vous verrez que, c'est des examens médicaux, vous verrez que 99% des gens passeront sans doute positivement.
00:58:14 Pas sûr, pas sûr.
00:58:15 Mais en revanche, une dame de 85 ans n'a pas les mêmes réflexes que quelqu'un de 25.
00:58:19 Ça pose un problème.
00:58:20 Oui, qu'est-ce que vous faites ?
00:58:21 Regardez ces drames qui sont faits.
00:58:23 C'est une obligation de visite médicale.
00:58:24 Je vous dis, qu'est-ce que vous faites ? Comment vous évaluez ?
00:58:26 Faites confiance aux médecins, ils savent très bien évaluer les capacités neurologiques, auditives, visuelles d'un patient.
00:58:34 Sauf que, je vous répète, on le fait pour les avions, on le fait pour d'autres...
00:58:40 Non mais Pascal, le risque zéro n'existera jamais.
00:58:43 Le risque zéro n'existera jamais.
00:58:47 Les gens de 85 ans, ils voient bien, ils entendent bien et ils ont des réflexes.
00:58:52 Mais en revanche, s'ils sont confrontés à une situation qu'ils ne maîtrisent pas, ils sont sans doute moins doués que vous.
00:59:00 J'ai un très bon exemple de quelqu'un qui a 89 ans, qui ne voit plus rien et qui continue à conduire.
00:59:04 C'est quand même un problème.
00:59:05 Celui-là, vous avez raison.
00:59:07 L'examen, lui, il lui empêchera de continuer à avoir le permis.
00:59:10 Je suis d'accord avec vous, mais je pense que c'est complètement marginal.
00:59:13 Non, non, non, non, non.
00:59:15 Quand vous connaissez tous ces personnes dans ce cas-là...
00:59:17 Les gens qui ne voient rien et qui prennent le télé, ça doit être marginal.
00:59:20 Non, non, c'est pas marginal.
00:59:21 Ce qui est plus intéressant, c'est la banalité.
00:59:23 Parce qu'à 85 ans... En fait, la question, c'est qu'est-ce qu'à 85 ans, tu dois conduire ?
00:59:28 Alors, il y a plein de gens qui nous écoutent, je peux vous dire qu'ils sont en train de...
00:59:32 Ils changent de chaîne.
00:59:33 Oui, vous allez dire... Ma mère, elle est de 38, elle a 86 ans.
00:59:39 Vous allez lui dire de ne pas conduire ?
00:59:41 Non, de faire un test pour essayer de voir si...
00:59:43 Un test de quoi ? Tous les jours, elle a son test.
00:59:45 Elle va te dire "je conduis ma voiture".
00:59:47 Vous allez lui dire... Alors, évidemment qu'elle a 86 ans.
00:59:50 Elle conduit, elle n'a jamais eu d'accident.
00:59:52 C'est ce qu'elle va me dire, "je n'ai jamais eu d'accident".
00:59:54 Vous allez lui dire "tu ne prends pas ta voiture".
00:59:57 On peut même aller plus loin.
00:59:58 Donc, elle fait quoi ? Elle ne fait plus rien. Elle va chez elle.
01:00:01 Pascal, on pourrait envisager, à partir d'un certain âge,
01:00:04 de ne permettre aux personnes de conduire que des véhicules
01:00:07 qui n'ont pas besoin du permis de conduire.
01:00:09 Les petits véhicules pour aller au marché.
01:00:11 Non, mais... Comment ?
01:00:12 Non, les petits véhicules de place.
01:00:14 Vous voulez mettre ma mère en trottinette, en plus ?
01:00:17 Non, pas en trottinette. C'est une voiture à deux places.
01:00:19 Mais c'est pire, écoutez. C'est plus dangereux.
01:00:22 C'est pour son marché.
01:00:23 Mais arrêtez. Mais c'est pire. C'est plus dangereux.
01:00:27 Ah non, c'est pas dangereux.
01:00:29 Il faut qu'elle ait un fauteuil roulant électrique aussi.
01:00:31 Non, mais franchement, vous n'êtes pas sérieux.
01:00:33 Bon, Sabrina, ça me fait plaisir de vous voir.
01:00:35 Moi aussi.
01:00:36 Vous avez travaillé dans cette rédaction.
01:00:37 On était ensemble il y a de nombreuses années.
01:00:39 Et puis maintenant, vous êtes donc à C8.
01:00:41 Vous produisez des documentaires régulièrement.
01:00:43 Vous aviez fait un documentaire "Femme et les Dames" sur Didier Barbelivien.
01:00:45 Oui, c'est ma passion pour la chanson française.
01:00:48 Bien sûr.
01:00:49 Normalement, je suis en polyjustice.
01:00:51 Et j'ai cette petite bulle comme ça, de douceur, sur la musique.
01:00:53 Et qui avait très, très bien marché.
01:00:55 Ça avait fait un million sur C8.
01:00:57 Ça avait bien marché.
01:00:58 Et là, alors, évidemment, l'école des fans a marqué l'histoire de la télévision.
01:01:01 Qu'est-ce que vous avez fait ?
01:01:02 Qu'est-ce que ?
01:01:03 Vous avez fait ?
01:01:04 Qu'est-ce que j'ai fait ?
01:01:05 J'ai devenu maman.
01:01:06 Et je me suis dit, je suis journaliste,
01:01:08 qu'est-ce que je montrerais à la télé,
01:01:10 parce que je travaille en télé, plus tard à mon fils.
01:01:12 Et j'ai vu qu'il n'y avait pas grand-chose que je peux lui montrer aujourd'hui.
01:01:15 On est dans un monde très anxiogène, très difficile.
01:01:17 Et je me souvenais de l'école des fans.
01:01:19 Parce que s'il y avait une émission dans laquelle j'aurais aimé passer,
01:01:22 quand j'étais petite, ou mettre mon fils,
01:01:24 c'était l'école des fans.
01:01:25 Donc j'ai recréé un petit peu l'école des fans.
01:01:27 J'ai cherché les meilleurs passages, évidemment.
01:01:30 Je me suis replongée dans les archives.
01:01:31 Ça m'a pris du temps.
01:01:32 Parce que j'ai cherché aussi les petits chanteurs.
01:01:35 J'ai essayé de les retrouver, voir ce qu'ils sont devenus,
01:01:37 les uns et les autres, aujourd'hui.
01:01:38 - On a des images ? Vous nous avez apporté des images ?
01:01:40 - Oui, normalement, il y en a.
01:01:41 - Bon. Allez, on a un extrait.
01:01:43 Voyons un extrait de l'école des fans.
01:01:46 - Il était une fois, une émission télévisée inoubliable,
01:01:51 qui avait le pouvoir de réunir toute la famille.
01:01:54 - C'est ma récréation, c'est celle des enfants,
01:01:57 et celle de l'artiste qui nous rend visibles.
01:02:00 - Toutes les générations se retrouvaient devant...
01:02:02 - L'école des fans !
01:02:04 - Il y avait 2 choses.
01:02:05 Il y avait la vedette confirmée d'un côté,
01:02:07 et il y avait un gamin qui chante une chanson de la vedette de l'autre côté.
01:02:11 - L'école des fans n'est pas un simple concours de chant.
01:02:14 C'est un véritable rituel.
01:02:16 Les questions...
01:02:17 - Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras un grand homme ?
01:02:19 - Garder.
01:02:20 - La chanson...
01:02:21 - Mais en fait, ce sont des visages comme ça,
01:02:23 même si t'es pas choqué, comme ça,
01:02:25 t'as un petit coup de main de terre.
01:02:27 - Et tous les imprévus.
01:02:30 - Pipi !
01:02:31 - Qu'est-ce qu'il y a ?
01:02:32 - Pipi !
01:02:33 - Pipi !
01:02:34 - T'aurais pas besoin de me cracher dessus ?
01:02:36 - Mais je...
01:02:37 - Mais non, vous allez pas passer !
01:02:39 - Sans oublier les notes.
01:02:40 - Voilà, ça, c'est une bonne note.
01:02:42 - Ma maman, elle m'avait préparé, elle m'avait dit
01:02:44 "tu mets 10 à tout le monde".
01:02:45 - Je suis là, t'es venu m'aider, donc j'avais pas dû avoir la moyenne.
01:02:49 - Tous gagnants.
01:02:50 - Et les cadeaux.
01:02:51 - On n'avait pas la place pour descendre à une voiture,
01:02:52 tellement il y avait de cadeaux.
01:02:53 - Bon, tous ceux...
01:02:55 - Alors qu'est-ce qu'ils se sont devenus, tous ces gens ?
01:02:57 - Alors ce qui est drôle, je trouve, c'est que j'en ai retrouvé beaucoup.
01:02:59 J'en ai retrouvé une quarantaine, j'en ai gardé 20,
01:03:01 parce que c'est deux docs qui se suivent.
01:03:03 Et alors ils ont quelque chose en commun, tous,
01:03:06 c'est qu'ils sont tous devenus des adultes bien dans leur peau.
01:03:09 Je trouve que c'est des gens très équilibrés, très heureux,
01:03:11 qui ont des vies de famille, ou pas d'ailleurs,
01:03:13 mais qui sont bien dans leur vie.
01:03:15 Et ce qui m'a surpris, je me suis dit
01:03:17 mais c'est ça, finalement, le point commun,
01:03:19 parce qu'ils ont tous des métiers différents,
01:03:20 des milieux sociaux différents.
01:03:22 Et moi, je l'explique par le fait qu'à l'époque,
01:03:26 on mettait tellement en valeur les enfants dans cette émission.
01:03:29 Les parents venaient, ils prenaient un soin à trouver la tenue.
01:03:32 Ils se souviennent tous du choix de la tenue
01:03:34 avec leur maman, leur papa.
01:03:36 Il y avait tellement cette sacralisation de l'enfant
01:03:40 qu'en fait, ils sont bien dans leur peau aujourd'hui.
01:03:43 Ils sont des adultes assez accomplis
01:03:45 parce que c'était des enfants, je pense,
01:03:47 heureux, aimés et qui se sentaient aimés.
01:03:50 Et dans cette émission, on le ressent.
01:03:52 C'est moins une émission de télé qu'une kermesse géante
01:03:54 qui passe devant nos yeux.
01:03:56 Il y a un petit truc magique.
01:03:58 C'est joli le mot "kermesse".
01:04:00 Il a disparu d'ailleurs.
01:04:02 Pourquoi ça s'est arrêté selon vous ?
01:04:04 Ça s'est arrêté après Jacques Martin.
01:04:06 Ça a été repris d'ailleurs.
01:04:08 Je crois que c'est Philippe Rézollet qui a essayé de...
01:04:10 Il y a eu d'abord Patrick Sébastien,
01:04:12 d'ailleurs je vais vous passer quelques petits extraits,
01:04:14 qui a essayé de faire perdurer,
01:04:16 vraiment rendant hommage à Jacques Martin,
01:04:18 mais c'est plus pareil parce qu'aujourd'hui,
01:04:20 on est dans une émission de concours.
01:04:22 Sinon, on est dans The Voice Kids,
01:04:24 où les enfants doivent être des adultes.
01:04:26 Il y a beaucoup de pression.
01:04:28 C'est un concours de chant.
01:04:30 Et puis on a perdu la naïveté de cette époque-là.
01:04:32 Les gens ont naïf avec la caméra.
01:04:34 On a vraiment perdu.
01:04:36 Ils étaient tous gagnants à la fin.
01:04:38 Ils avaient tous 10.
01:04:40 On a un autre extrait, je demande à Marine.
01:04:42 Est-ce qu'on a un autre extrait à proposer ou pas ?
01:04:44 Oui ou non ? Non ? Plus tard.
01:04:46 Oui, plus tard, il est 10h18.
01:04:48 Vanessa Paradis qui avait...
01:04:50 Ah oui, alors il y a quelques stars.
01:04:52 Vanessa Paradis avait commencé là.
01:04:54 Elle a commencé là, Vanessa Paradis.
01:04:56 C'est à quelle heure demain ?
01:04:58 Demain, c'est 18h, jusqu'à 21h.
01:05:00 Il y en a deux sur C8.
01:05:02 Il y a aussi Miss France 2007,
01:05:04 Rachel Legrain-Trapani.
01:05:06 J'ai interviewé les stars de l'époque,
01:05:08 les Gérard Lenormand, les Devs, les Hugo Fray.
01:05:10 Hermère Léonard, Michel Druckel.
01:05:12 C'est toute cette époque.
01:05:14 C'est des chanteurs qui chantaient avec les enfants.
01:05:16 Il y avait Franz Sigal, il y avait Schéla.
01:05:18 C'est un autre moment.
01:05:20 Je vous remercie grandement.
01:05:22 Sabrina, vraiment, c'est toujours un plaisir.
01:05:24 Vous m'avez dit l'heure demain ?
01:05:26 18h demain sur C8.
01:05:28 Et avant, je sais qu'il y a les...
01:05:30 Avec Bernard Montiel sur C8 demain,
01:05:32 il y a les grands du rire qui ont fait un malheur
01:05:34 la semaine dernière.
01:05:36 Et même la production a été surprise.
01:05:38 Notre ami Vincent Pujol de C8, que je salue, a été surpris.
01:05:40 Parce que les gens ont envie de rire.
01:05:42 Ils ont fait 500 000, 600 000.
01:05:44 À 14h ou à 15h l'après-midi.
01:05:46 C'est vrai qu'il faisait pas très beau la semaine dernière.
01:05:48 Mais les gens ont envie, évidemment,
01:05:50 d'un peu de divertissement.
01:05:52 Nelson Monfort va rentrer.
01:05:54 Je vous remercie.
01:05:56 Et on vous retrouve dimanche sur l'antenne,
01:05:58 Petit Scarabée.
01:06:00 C'est un plaisir.
01:06:02 J'ai toujours aimé être avec vous.
01:06:04 Bien sûr, vous apprenez.
01:06:06 (rires)
01:06:08 Vous m'avez fait, Pascal.
01:06:10 Non, arrêtez. Alors ça, c'est horrible.
01:06:12 Jacques Vendroux est avec nous.
01:06:14 C'est horrible de dire ça.
01:06:16 C'est vous qui vous êtes fait.
01:06:18 C'est vous le responsable.
01:06:20 On peut vous aider, mais c'est vous.
01:06:22 Il n'y a pas de chance, il n'y a que des rendez-vous.
01:06:24 - Et le art.
01:06:26 - Oui, et le art.
01:06:28 On va recevoir très prochainement.
01:06:30 Merci, Petit Scarabée.
01:06:32 Nelson Monfort va nous rejoindre.
01:06:34 Monsieur Vendroux, est-ce qu'il est là déjà ?
01:06:36 Monsieur Vendroux.
01:06:38 Nous faisons le générique.
01:06:40 Générique, générique, générique.
01:06:42 (musique)
01:06:44 (musique)
01:06:46 (musique)
01:06:48 On m'appelle
01:06:50 Chevalier Lame.
01:06:52 Chaque vendredi, il y a peut-être des gens qui nous
01:06:54 écoutent pour la première fois.
01:06:56 Chaque vendredi, nous suivons avec Jacques Vendroux
01:06:58 une épreuve des JO
01:07:00 qu'il nous présente.
01:07:02 J'ai cru comprendre qu'il était sur une piste
01:07:04 cyclable. Jacques Vendroux.
01:07:06 Jacques Vendroux, comment ça va ?
01:07:08 Vous attendez un bébé peut-être ?
01:07:10 (rires)
01:07:12 - Je suis un peu tendu.
01:07:14 - Bonjour, Jacques.
01:07:16 - Je suis à Saint-Quentin-en-Yvelines,
01:07:18 au Vélodrome national
01:07:20 de Saint-Quentin-en-Yvelines.
01:07:22 C'est là où il va y avoir
01:07:24 les épreuves de vélo, de cyclisme
01:07:26 en tous les cas pendant les Jeux Olympiques.
01:07:28 Il y a 12 épreuves.
01:07:30 Ça va se dérouler du 5 au 11 août.
01:07:32 Et grâce à Naïs,
01:07:34 on a eu la grande chance de se déguiser
01:07:36 en pistard, si on peut parler comme ça.
01:07:38 En tous les cas, on n'a pas le droit
01:07:40 de rouler sur la piste.
01:07:42 C'est déjà bien d'être sur la piste même
01:07:44 où il y aura les Jeux Olympiques.
01:07:46 Les vélos sont très particuliers.
01:07:48 Ils sont à pignon fixe.
01:07:50 Je ne sais même pas ce que ça veut dire.
01:07:52 Ils n'ont pas de freins.
01:07:54 Je ne vais certainement pas prendre le risque
01:07:56 de rouler. De toute façon, on n'a pas le droit.
01:07:58 Je voudrais simplement dire que la France,
01:08:00 dans son histoire, a remporté
01:08:02 67 médailles olympiques
01:08:04 en cyclisme sur piste.
01:08:06 Et le cyclisme sur piste, dans ce stade
01:08:08 magnifique de Saint-Quentin-en-Yvelines,
01:08:10 le Vélodrome national,
01:08:12 on a pu rentrer, on a été très bien accueillis.
01:08:14 Et en tous les cas, je vous dis, Pascal,
01:08:16 vous savez qu'on peut faire des baptêmes.
01:08:18 Vous pouvez venir en famille.
01:08:20 Vous pouvez demander à faire du cyclisme sur piste
01:08:22 pour prendre rendez-vous. Et ça marche très bien.
01:08:24 Alors voilà mon vélo. Vous avez vu mon vélo ?
01:08:26 Oui, mais alors vous n'avez pas le droit d'être sur la piste.
01:08:28 C'est bien ça ?
01:08:30 Il y a des règles.
01:08:32 Que ça peut faire ? Vous pouvez aller sur la piste quand même.
01:08:34 Allez-y. Les règles de toute votre vie,
01:08:36 vous les avez contournées.
01:08:38 Oui, d'accord. Vous avez raison de ne pas être là en ce moment.
01:08:40 Voilà.
01:08:42 Voilà.
01:08:44 Regardez. Voilà. C'est bon.
01:08:46 Voilà, journaliste.
01:08:48 Je ne peux pas faire plus.
01:08:50 Bon.
01:08:52 Écoutez, c'est parfait. Alors,
01:08:54 Félix Pérola, qui connaît bien le vélo,
01:08:56 me dit que...
01:08:58 qu'il n'y a pas...
01:09:00 Qu'est-ce que vous m'avez dit, Félix ? Il n'y a pas de roue libre.
01:09:02 C'est ça que ça veut dire.
01:09:04 Non, non, non.
01:09:06 Vous ne pouvez pas aller en avant et en arrière. Enfin, je ne comprends rien.
01:09:08 Non, non, non. Vous ne pouvez aller qu'en avant.
01:09:10 Vous ne pouvez pas aller en arrière.
01:09:12 Ce sont des vélos.
01:09:14 C'était Morellon, par exemple.
01:09:16 Quentin et Morellon. Bon, merci cher Jacques.
01:09:18 Quentin et Morellon, ce sont des vélos qui sont particuliers.
01:09:20 Merci.
01:09:22 Je ne sais pas du tout ce que ça veut dire.
01:09:24 Voilà. Merci. En tout cas, vous êtes très beau.
01:09:26 C'est ça qui est le principal.
01:09:28 On viendra vous dire au revoir tout à l'heure.
01:09:30 Un autre journaliste sport,
01:09:32 évidemment,
01:09:34 notre ami
01:09:36 Nelson Monfort.
01:09:38 Un été sport avec Nelson Monfort.
01:09:40 Alors, d'abord, Nelson,
01:09:42 dimanche, bonjour d'abord.
01:09:44 Bonjour à vous tous.
01:09:46 Dimanche, vous serez à Roland-Garros.
01:09:48 Dimanche, vous serez sur le Central.
01:09:50 Dimanche, c'est vous qui allez interroger, sans doute, le vainqueur.
01:09:52 Oui.
01:09:54 C'est votre dernière interview à Roland-Garros
01:09:56 pour France Télévisions.
01:09:58 Pas mal de personnes m'en parlent. Je ne me mets pas, Pascal, dans ce...
01:10:00 Non, mais c'est émouvant. Attendez.
01:10:02 Parce que vous avez...
01:10:04 Voilà, vous allez arrêter France Télévisions.
01:10:06 Écoutez, une page se tourne.
01:10:08 Après, je ne préjuge pas trop de l'avenir.
01:10:10 C'est vrai que ce n'est pas un tournoi comme les autres.
01:10:12 Il y a une forme de compte à rebours qui s'est lancé.
01:10:14 Mais enfin, j'ai tellement de témoignages.
01:10:16 Et ne prenez surtout pas ça pour de la forfenterie.
01:10:20 Parce que ça n'en est pas du tout.
01:10:22 Vous savez, j'ai parlé du stade, etc.
01:10:24 Des centaines, peut-être même des milliers.
01:10:26 Vous savez que les téléspectateurs d'un jour sont les spectateurs du lendemain.
01:10:28 Donc je me dis peut-être que tout ne va pas s'arrêter comme ça.
01:10:30 Mais encore une fois, si je savais, je vous répondrais.
01:10:32 Mais c'est vrai que c'est...
01:10:34 Madame Ernotte...
01:10:36 Au bout de 30... Pardon.
01:10:38 Madame Ernotte a été plutôt sympa avec vous.
01:10:40 Mais c'est la limite d'âge.
01:10:42 Vous êtes obligée d'arrêter.
01:10:44 Vous aviez un CDI à France 2.
01:10:46 Ça, l'avantage d'être sur une télé privée, sans doute.
01:10:48 On travaille, on se moque de l'âge.
01:10:50 Vous, 70 ans, vous ne pouvez pas travailler plus.
01:10:52 Je me sens encore assez jeune, évidemment.
01:10:54 Mais bon, si une page doit se tourner, elle se tournera.
01:10:56 Je ne vais pas...
01:10:58 J'ai un très... Enfin, je pense, un assez joli itinéraire
01:11:00 du côté de ce stade
01:11:02 et de ce tournoi qui est un tournoi.
01:11:04 Mais les gens vont vous faire une ovation.
01:11:06 Depuis combien de temps vous êtes à Roland-Garros ?
01:11:08 30 ans, donc.
01:11:10 Ça fait 30 ans que vous interrogez.
01:11:12 En fait, mon Delta, si je puis dire, va de John McEnroe
01:11:14 à Raphaël Nadal.
01:11:16 Donc c'est vrai que ce n'est quand même pas trop mal.
01:11:18 Évidemment !
01:11:20 Vous ne pouvez pas y avoir une manifestation, les points levés.
01:11:22 Non, pas une manifestation. Ils vont simplement vous rendre hommage.
01:11:24 C'est vrai que j'ai beaucoup de témoignages
01:11:26 qui font effectivement chaud au cœur.
01:11:28 Alors là, vous venez d'abord
01:11:30 nous dire bonjour parce qu'on vous aime beaucoup.
01:11:32 Un été sport avec Nelson Monfort, c'est quoi ?
01:11:34 Pour faire court, en fait,
01:11:36 les cahiers de vacances, ça existe.
01:11:38 Je pense que tout le monde autour de cette table a dû en faire.
01:11:40 Ça existe en France depuis des années.
01:11:42 En fait, ça existe, pour être tout à fait précis,
01:11:44 depuis 1936,
01:11:46 depuis l'époque des congés payés.
01:11:48 Ça a été inventé par un monsieur qui s'appelait
01:11:50 Roger Magnière.
01:11:52 C'est donc aux éditions Magnière qui font partie du groupe Alma-Michel.
01:11:54 Et ça concerne les 3-4 ans,
01:11:56 ensuite 5-6 ans, 7-8 ans, etc.
01:11:58 Un peu le public de l'école des fans,
01:12:00 le casting de l'école des fans.
01:12:02 Et puis, je me suis dit qu'au fond,
01:12:04 on pourrait peut-être créer, pour cet été de sport
01:12:06 qui est quand même très fort, évidemment,
01:12:08 un cahier de vacances adulte.
01:12:10 Et donc, il y a toute une série de quiz,
01:12:12 de questions à faire en famille
01:12:14 sans sortir son téléphone portable.
01:12:16 Parce qu'il s'agit évidemment de répondre à des questions
01:12:18 qui peuvent être assez faciles,
01:12:20 un peu plus difficiles.
01:12:22 - On va voir si vous êtes fort.
01:12:24 Je vais vous poser des petites questions du cahier de vacances.
01:12:26 Je vais poser par exemple à André Vadini.
01:12:28 Il n'y a que vous qui répondez.
01:12:30 Personne ne répond à côté.
01:12:32 Quelle est la hauteur d'un panier de basket ?
01:12:34 2,5 m, 2,5 m, 3,5 m, 3,5 m ?
01:12:36 - 3,5 m.
01:12:38 - 3,5 m ?
01:12:40 - Valide, oui.
01:12:42 - Je pense, oui.
01:12:44 - Je pense, c'est vous qui avez écrit le livre.
01:12:46 - Non, mais là, parce qu'il y a...
01:12:48 - Non, en fait, c'est 2,5 m.
01:12:50 - Il y a à peu près 300 questions dans le livre.
01:12:52 Parce que là, je n'ai pas exactement en tête
01:12:54 toutes les réponses.
01:12:56 - Ah bon ?
01:12:58 - Si je vous demande qui est le recordman du monde du 100 m,
01:13:00 là, peut-être que...
01:13:02 - C'est Eugène Bolt.
01:13:04 - Vous n'aviez pas le record.
01:13:06 - Eugène Bolt, quand même.
01:13:08 - En quel temps ?
01:13:10 - 9h50.
01:13:12 - Ce qui, d'ailleurs, concernant la polémique sur le prix des places
01:13:14 pour les JO de Paris,
01:13:16 où il y a certaines places à 3 000 €,
01:13:18 notamment pour cette grande soirée qui est la finale du 100 m,
01:13:20 c'est vrai que par rapport à...
01:13:22 - Une course qui dure 10 secondes.
01:13:24 - Oui, c'est vrai. Voilà, exactement.
01:13:26 - Bon, il y a alors, quelle joueuse ?
01:13:28 - Bon, c'est 3 m pour le panier. 3,05 m.
01:13:30 Donc, vous aviez raison.
01:13:32 - C'est pour ça que j'ai validé.
01:13:34 - Notre ami Labros sera là ce week-end également,
01:13:38 comme la promotion de C8 que nous faisons.
01:13:42 Notre chaîne "Ami", l'essentiel,
01:13:44 chez Labros, une émission qui est diffusée ce samedi à 12h55 sur C8.
01:13:48 Et Philippe Labros reçoit Véronique Dabadie, qui était avec nous d'ailleurs cette semaine.
01:13:52 Durant 24 ans, elle a été l'épouse de Jean-Louis Dabadie,
01:13:54 à qui elle rend hommage dans un livre sorti en mai,
01:13:58 "Jean-Louis, temps d'amour", aux éditions de l'Archipel.
01:14:00 C'est l'occasion de rappeler dans cette émission
01:14:02 le nombre de chansons écrites par Jean-Louis Dabadie.
01:14:04 Pour les plus grands chanteurs,
01:14:06 il y a 330 chansons, même Jean Gabin. Écoutez.
01:14:10 - Il écrit aussi pour Jean Gabin ?
01:14:12 - Ah oui, bien sûr, cette fameuse chanson qui était adaptée d'un texte anglais.
01:14:16 Et donc Jean Gabin, maintenant je sais.
01:14:18 - Oui.
01:14:20 - Oui, oui, c'est toute une histoire.
01:14:22 Jean Gabin avait donc vraiment envie de faire ces chansons.
01:14:24 Il y a eu une première prise d'enregistrement.
01:14:26 - Une adaptation d'une chanson américaine.
01:14:28 - Voilà. - Oui, allez-y.
01:14:30 - Donc, première prise d'enregistrement.
01:14:32 Il était malade.
01:14:34 Alors, il s'était désolé.
01:14:36 Il revient avec un mot d'excuse du médecin.
01:14:38 "Jean-Louis, je suis prêt, j'ai le mot du médecin
01:14:40 qui me dit que j'ai pas pu être présent et vraiment bien."
01:14:42 - Gabin qui s'excuse auprès de Dabadie.
01:14:44 - C'est extraordinaire.
01:14:46 - Avec un mot du médecin, c'est merveilleux.
01:14:48 - C'est extraordinaire.
01:14:50 Et donc, voilà, la chanson a fait son parcours que l'on connaît.
01:14:52 Et surtout, le jour où Jean Gabin appelle Jean-Louis,
01:14:56 et il lui dit, "Jean-Louis, j'ai une nouvelle extraordinaire.
01:15:00 "Faut que je vous le dise.
01:15:02 "Derrière Claude François et devant Lépine Floyd."
01:15:04 (rires)
01:15:06 (musique)
01:15:08 - C'est à 12h55 sur C8.
01:15:10 Les autres invités, vous les avez reconnus sans doute.
01:15:12 Davie Sardou est la chanteuse et comédienne Elisa Tovati.
01:15:16 Il y a également le clarinettiste Nicolas Balderroux
01:15:18 parce que l'émission de Philippe
01:15:20 permet d'ouvrir tous les spectres de la culture.
01:15:22 Brigitte Millot sera là également demain,
01:15:24 cette fois sur CNews.
01:15:26 C'est une émission à retrouver tous les matins à 10h30.
01:15:28 Brigitte nous expliquera pourquoi
01:15:30 6 fumeurs sur 10 veulent arrêter de fumer
01:15:34 et pourquoi ils n'y arrivent pas.
01:15:36 - Et tu nous as dit qu'il y avait 6 fumeurs sur 10
01:15:40 qui voulaient arrêter.
01:15:42 Pourquoi ils n'y arrivent pas ?
01:15:44 À cause de la nicotine, de l'addiction ?
01:15:46 - C'est un tout.
01:15:48 Parce qu'en fait, on vit avec la cigarette quand on est fumeur.
01:15:50 Donc c'est une dépendance à la fois physiologique,
01:15:52 à la nicotine,
01:15:54 mais c'est aussi une dépendance psychologique.
01:15:56 Ça va pas, je fume.
01:15:58 Ça va bien, je fume.
01:16:00 Je rigole, je fume.
01:16:02 Je vais mal, je fume.
01:16:04 C'est une dépendance comportementale.
01:16:06 Je bois un café, je fume.
01:16:08 Je prends le téléphone, je fume.
01:16:10 Je bois un coup avec mes amis, je fume.
01:16:12 C'est tout ça.
01:16:14 Et donc c'est très difficile.
01:16:16 On a l'impression d'en avoir besoin,
01:16:18 de ne pas pouvoir s'en passer.
01:16:20 Ce qu'il faut comprendre,
01:16:22 c'est que si vous arrêtez de fumer,
01:16:24 vous récupérez tout très rapidement
01:16:26 et toutes les méthodes sont bonnes pour arrêter de fumer.
01:16:28 Quelle que soit la méthode,
01:16:30 que ce soit l'une vapeuteuse,
01:16:32 des patchs, des médicaments,
01:16:34 de l'auriculothérapie,
01:16:36 quelle que soit la méthode, essayez.
01:16:38 Et même si vous échouez, recommencez.
01:16:40 Chaque essai vous rapprochera de la réussite.
01:16:42 - Est-ce que vous fumez, Nelson ?
01:16:44 - Non.
01:16:46 La plupart du temps, je fréquente des arènes sportives
01:16:48 où fumer n'est pas autorisé.
01:16:50 Et je trouve ça très très bien comme ça.
01:16:52 Et c'est vrai qu'il y a une évolution
01:16:54 qui est très spectaculaire.
01:16:56 Une très très bonne évolution.
01:16:58 - Dans le temps, les joueurs, il y a une image célèbre de Cruyff
01:17:00 qui fumait à la mi-temps.
01:17:02 - Vous en parlez des journalistes ?
01:17:04 - Les journalistes fumaient beaucoup, bien sûr.
01:17:06 - Beaucoup moins aujourd'hui.
01:17:08 - Mais dans les rédactions, tout le monde fumait.
01:17:10 Thierry Roland arrivait après déjeuner avec son cigare.
01:17:12 Dans la rédaction.
01:17:14 Et il y avait une jeune femme qui était là,
01:17:16 qui était son assistante, qui s'appelait Dolly.
01:17:18 Et Dolly disait "c'est pas possible, Thierry..."
01:17:20 "Il faut bien que je filme, Madame Dolly."
01:17:22 "Il faut bien que je fume mon cigare."
01:17:24 La pauvre Dolly, à la fin de la journée...
01:17:26 C'était comme ça.
01:17:28 Et effectivement, c'était compliqué pour les non-fumeurs.
01:17:30 Bon.
01:17:32 Cahiers de vacances, adultes, un été sport
01:17:34 avec Nelson Monfort, c'est vraiment très très bien.
01:17:36 C'est vraiment sympa.
01:17:38 Le prix d'ailleurs de ça...
01:17:40 - 8,95. Ça ne ruinera pas les...
01:17:42 - Non, mais ça permet...
01:17:44 - Moi je ne cherche pas un paquet de cigare.
01:17:46 - Non mais exactement.
01:17:48 Alors il y a des tests, il y a plein de choses.
01:17:50 Il y a des icônes, on apprend des trucs.
01:17:52 Et puis on peut jouer en famille.
01:17:54 Donc c'est vraiment très rigolo.
01:17:56 Simplement, vous êtes un grand spécialiste de tennis.
01:17:58 Et Roland Garros est là.
01:18:00 Donc je voulais que vous m'expliquiez le miracle italien
01:18:02 et puis la Bérésina française.
01:18:04 Mais on a l'impression qu'on vous pose toujours
01:18:06 les mêmes questions depuis 30 ans.
01:18:08 Le miracle italien.
01:18:10 - Dans ce qui est de vacances, il y a tout un chapitre
01:18:12 qui est consacré à Rafael Nadal, 14 fois vainqueur
01:18:14 de ce tournoi.
01:18:16 C'est vrai que les pays latins, jusqu'à présent l'Espagne,
01:18:18 s'entraînent beaucoup plus sur terre battue
01:18:20 que les Français.
01:18:22 Et c'est d'autant plus paradoxal qu'aujourd'hui,
01:18:24 le tournoi de Roland Garros prend une telle dimension
01:18:26 pour les tennismen français,
01:18:28 il ne joue quasiment pas sur terre battue tout au long de l'année.
01:18:30 - Mais pourquoi ?
01:18:32 - C'est ainsi, Pascal.
01:18:34 Pour jouer sur terre battue, il faut aller du côté de Murcia
01:18:36 en Espagne, chez Carlos Alcaraz,
01:18:38 à Manacor, chez Rafael Nadal,
01:18:40 sans parler évidemment de la Catalogne, Berceau,
01:18:42 de tant de joueurs espagnols.
01:18:44 L'exemple par exemple d'Humbert,
01:18:46 qui est classé dans les 15 meilleurs mondiaux.
01:18:48 Sur surface rapide, il est très bon.
01:18:50 Là, il sort au premier tour.
01:18:52 Et le fait que, ça devient presque un cliché,
01:18:54 mais depuis maintenant plusieurs années,
01:18:56 il n'y a plus de Français ou Françaises présentes
01:18:58 lors de la deuxième semaine de Roland Garros.
01:19:00 - Oui, c'est la phrase la plus célèbre.
01:19:02 - Et il joue sur quoi s'il ne joue pas sur terre battue ?
01:19:04 - Il joue sur surface rapide, essentiellement sur dur,
01:19:06 sur ciment, sur couic,
01:19:08 toutes ces variantes de surface rapide,
01:19:10 et très peu sur terre battue.
01:19:12 Et c'est d'autant plus paradoxal qu'une performance
01:19:14 d'un Français à Roland Garros
01:19:16 efface, je dirais, tout le reste.
01:19:18 Le tournoi de Bournemouth, etc.,
01:19:20 c'est bien, mais ça n'a rien à voir.
01:19:22 - Je suis d'accord.
01:19:24 Le tournoi de Bournemouth, effectivement.
01:19:26 - La demi-finale, c'est une finale avant la lettre.
01:19:28 - Oui. Qui va gagner, à votre avis ?
01:19:30 - Autant chez les filles, je pense que Inga Sviatek,
01:19:32 la Polonaise, qui a déjà gagné trois fois ce tournoi,
01:19:34 et qui se sent en train de découper
01:19:36 ses adversaires.
01:19:38 - Ça va faire 6-2, 6-2, ça, demain.
01:19:40 - Peut-être, oui. La petite italienne Pasolini,
01:19:42 qui pourtant... - Pasolini, Paolini !
01:19:44 - Pasolini, je la confonds avec le réalisateur.
01:19:46 - Pasolini, c'est autre chose.
01:19:48 Paolini.
01:19:50 - Autant chez les garçons, c'est beaucoup plus ouvert.
01:19:52 - Puisque vous parlez de Paolini, c'est l'occasion d'ailleurs
01:19:54 de saluer Nonce Paolini, qui nous écoute de temps en temps
01:19:56 et à qui nous envoyons des ondes positives.
01:19:58 Je ferme la parenthèse.
01:20:00 - Bien ceci.
01:20:02 - On a une image, avant de nous quitter,
01:20:04 d'un autre extrait, je crois, que Marine Lanson
01:20:06 nous a proposé,
01:20:08 de l'École des femmes.
01:20:10 - C'est qui, ça ? - C'est Vanessa Paradis, regardez.
01:20:12 - Ah, super.
01:20:14 - Comment se replonger dans l'École des femmes
01:20:16 sans parler d'une célèbre petite chanteuse ?
01:20:18 Nous sommes en 1981
01:20:20 et c'est la toute première fois
01:20:22 que la France découvre le visage
01:20:24 et la voix de Vanessa Paradis.
01:20:26 - Je m'appelle Émilie Jolie
01:20:32 Je m'appelle Émilie Jolie
01:20:36 Je voudrais partir avec vous
01:20:39 Tout au bout du ciel
01:20:42 Sur vos ailes
01:20:44 Et je voudrais vivre avec vous
01:20:47 Ma vie
01:20:51 - Elle a un charme fou
01:20:53 et le charisme est extraordinaire d'ailleurs.
01:20:55 - Tu en as déjà très juste.
01:20:57 - Quel âge elle a, là ?
01:20:59 - Alors là c'est marrant parce que normalement
01:21:01 le concours permettait d'y être de 4 à 8 ans.
01:21:03 Et elle avait 9 ans.
01:21:05 Elle a menti.
01:21:07 Elle avait menti parce qu'elle s'était inscrite bien avant.
01:21:09 Donc elle avait encore l'âge requis.
01:21:11 Et arrivé le moment où l'âge était dépassé un petit peu...
01:21:13 - C'était pas un mensonge.
01:21:15 - C'était un petit mensonge.
01:21:17 Disons en tout cas que ça a permis qu'elle vive ce beau moment
01:21:19 qui sans doute lui a donné envie après.
01:21:21 Parce qu'elle le dit, on l'a interviewée.
01:21:23 Elle explique qu'elle était sur scène
01:21:25 et que c'était déjà un bercy pour elle.
01:21:27 - Et vous avez retrouvé le...
01:21:29 - Il y a quelque chose qui plaît aux enfants
01:21:31 qui leur donne l'envie de scène après.
01:21:33 - Et vous avez retrouvé le passage où je suis passé ?
01:21:35 - Non.
01:21:37 - Je vais le chercher.
01:21:39 - C'est une blague.
01:21:41 Il est là l'ami Vendroux ?
01:21:43 Qu'on lui dise au revoir ?
01:21:45 - Au revoir moi.
01:21:47 - Vous n'êtes pas passé vous à l'école des fans ?
01:21:49 - Ah jamais.
01:21:51 - Puis le dimanche...
01:21:53 - Je veux embrasser mon ami Nelson Monfort.
01:21:55 Je veux l'embrasser
01:21:57 parce que je l'aime beaucoup.
01:21:59 Et ça m'a fait plaisir quand vous avez parlé tout à l'heure
01:22:01 de notre Thierry National.
01:22:03 - C'est le récit de Franck.
01:22:05 Nous avons une complicité
01:22:07 je ne dirais pas historique.
01:22:09 La lointaine famille de Jacques.
01:22:11 Je ne suis certainement pas le seul.
01:22:13 J'y voue une admiration éternelle.
01:22:15 Et Jacques est vraiment ce qu'on appelle
01:22:17 un confrère, mais surtout un ami.
01:22:19 - Je vous rassure que vous n'êtes pour rien
01:22:21 dans la pêche du 18 juin.
01:22:23 - Un jour on me l'a dit.
01:22:25 - Vous êtes né trop tard
01:22:27 dans un montagne de bâtiments.
01:22:29 - Je vous rassure que vous n'êtes pas le seul.
01:22:31 - Vous êtes né trop tard dans un monde trop vieux.
01:22:33 Ou le contraire.
01:22:35 En tout cas merci.
01:22:37 Vous savez l'amitié qu'on a pour vous, cher Jacques.
01:22:39 Et le plaisir qu'on a à vous voir.
01:22:41 - Et je vous embrasse.
01:22:43 - Exactement.
01:22:45 A vous voir tous les vendredis avec nous.
01:22:47 Je vais donc vraiment vous remercier grandement.
01:22:49 C'est toujours un plaisir.
01:22:51 Et puis je vois des photos de la belle famille
01:22:53 précisément que vous avez faite.
01:22:55 Avec votre belle amoureuse qui joue au football.
01:22:57 Régulièrement vous êtes à un ou deux enfants ?
01:22:59 - Un. Un merveilleux petit garçon.
01:23:01 - Exactement.
01:23:03 Que je vois également sur les réseaux sociaux de temps en temps.
01:23:05 Sur Instagram on peut vous suivre.
01:23:07 Merci d'être passé par notre émission.
01:23:09 Merci.
01:23:11 Il y aura un petit pincement au coeur j'imagine.
01:23:13 C'est la vie.
01:23:15 - C'est la vie, exactement.
01:23:17 - Il y aura un peu d'émotion.
01:23:19 Peut-être que votre famille sera là.
01:23:21 - Oui, une page qui se tourne et une nouvelle qui s'ouvre.
01:23:23 - Et puis ils vont sûrement vous faire un petit cadeau.
01:23:25 Une standing ovation.
01:23:27 On en parlera lundi matin.
01:23:29 Je pense que vous aurez quelque chose.
01:23:31 Mathieu Sibyl Prolat était à la réalisation.
01:23:33 David Tonnelier était à la vision.
01:23:35 Merci à Guillaume Marceau.
01:23:37 Merci à Nicolas Nissim.
01:23:39 C'est le vendredi, l'occasion de remercier
01:23:41 toute la programmation.
01:23:43 Magdalena Dervish, Lino Vitez, Louis Lallemance.
01:23:45 Une équipe absolument formidable que nous avons à la programmation.
01:23:47 Merci à Marine Lanson, bien sûr.
01:23:49 À Félix Perola qui était là toute la semaine
01:23:51 et qui est aussi un jeune homme de grand talent.
01:23:53 Votez ! Vous allez tous voter ?
01:23:55 - Bien sûr. - Tous ?
01:23:57 Est-ce que vous savez pour qui vous allez voter ?
01:23:59 - Oui. - Personne n'hésite encore ?
01:24:01 - Non. - Bon.
01:24:03 - Écoutez, c'est bien.
01:24:05 Jean-Marc Morandini, dans une seconde, je ne vous demande pas pour qui vous allez voter.
01:24:07 Jean-Marc Morandini et à lundi.
01:24:09 à la nuit.
01:24:11 *Bruit de porte qui s'ouvre*