L’avis de Noémie Halioua, essayiste et journaliste, cheffe du service international chez Factuel sur le film Barbie.
Elle publie « La terreur jusqu’au sous nos draps », un essai qui entend dénoncer le néo-féminisme.
Elle publie « La terreur jusqu’au sous nos draps », un essai qui entend dénoncer le néo-féminisme.
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00:00 *Musique*
00:04 C'est un produit chimiquement pur du néo-féminisme,
00:07 avec absolument tous les éléments du néo-féminisme,
00:10 à savoir la guerre des sexes,
00:11 l'homme qui est complètement ridicule, lisé dans cette affaire.
00:14 Vous avez aussi, si vous voulez, pas d'histoire d'amour,
00:17 les protagonistes ne se rejoignent pas,
00:19 le personnage de Ken qui est complètement perdu dans ce monde
00:22 qui n'a pas sa place,
00:23 qui représente un petit peu l'homme occidental
00:25 qui est appelé à se flageller, à se déconstruire.
00:27 Vous avez un produit chimiquement pur du néo-féminisme
00:29 dans ce film de Barbie,
00:30 et ce qui est très intéressant, c'est que lorsqu'il est sorti,
00:32 il y a eu des enquêtes qui ont montré que beaucoup de couples
00:34 se sont séparés parce qu'ils n'avaient pas la même lecture de ce film.
00:36 Et c'est extrêmement intéressant parce qu'on voit à travers les études récentes
00:40 que les hommes sont de plus en plus conservateurs,
00:42 les femmes de plus en plus progressistes.
00:43 Si vous voulez, ça rejoint ce dont je suis en train de parler,
00:45 c'est-à-dire une forme de clivage des sexes,
00:47 l'idée que l'homme et la femme ne réussissent plus à se retrouver,
00:49 que l'amour est en danger pour mille et une raisons,
00:52 et si vous voulez, qu'on va vers une société où effectivement,
00:56 l'homme et la femme ont de plus en plus de mal à se comprendre,
00:59 et ça c'est dangereux.